RECITS

Mercredi 22 juin 3 22 /06 /Juin 00:22

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La descente aux enfers

Ecrit par Roxanne

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Rassemblant ce qui me restait de courage, je me regardai dans la glace afin de réajuster ma tenue. Etait-ce vraiment moi, cette jeune fille qui me regardait, le regard vide, coincée dans ces habits de circonstance qui maquillaient mon âme jusqu’à la travestir ? Et maman, que penserait-elle de sa petite fille si … ? Non, il ne fallait pas que j’y pense. Pas maintenant. Je devais faire le vide, ne plus réfléchir, ne plus me souvenir. Tout oublier, le passé comme le futur. Ce futur immédiat qui m’attendait derrière la porte.

Presque 18 heures. À peine avais-je entrouvert que je le vis. Le bruit le fit se retourner et il me vit à son tour. Le garçon qui marchait à présent vers moi était assez grand. Des cheveux bruns coupés courts coiffaient un visage quelconque qui, fort heureusement, m’était totalement inconnu. J’ouvris la porte en grand en l’invitant à entrer.

  • « Salut … », l’accueillis-je d’un ton neutre.
  • « Salut. Fabien … », dit-il simplement pour se présenter.

Je ne savais ni quoi dire, ni comment agir. Lui faire la bise ? Lui proposer un café ? C’était ridicule. Tout comme l’était cette situation dans laquelle j’étais mal à l’aise au possible.

  • « Euh … Ben … Tiens ! »

Il me tendit un billet de 50 euros et je dus faire un effort immense pour masquer ma honte lorsque je m’en saisis. 

  • « Me … Mets-toi à l’aise … », dis-je en montrant le canapé.

Tout en se dirigeant dans ma direction, il retira son blouson qu’il posa sur le canapé. Mais il ne s’assit pas. Plantée devant lui, nos yeux se fixèrent durant une seconde et je compris qu’il ne s’assiérait pas. Alors, lentement, je m’agenouillai à ses pieds, les mains posées sur mes cuisses. Lui ne bougeait toujours pas. Je sentais simplement son regard me toiser, comme pour m’enjoindre de commencer.

Mes mains s’emparèrent alors de la ceinture qu’elles débouclèrent. Puis elles défirent les boutons du jean qui chut sur le sol dans un bruit de monnaie ou de clés, laissant apparaître un boxer gris que mes mains, après un instant d’hésitation, firent tomber à son tour. Mon visage se trouvait désormais à quelques centimètres de son sexe pas encore totalement bandé. J’entrepris alors quelques caresses, faisant courir mes doigts le long de la verge dont le volume augmentait peu à peu. Dès lors que ces subtils massages eurent fait leur effet, je saisis un des préservatifs que j’avais disposés à proximité, déchirai délicatement l’enveloppe et l’apposai sur le gland, avant de le dérouler sur toute la longueur de la verge. Une écœurante odeur de fraise Haribo prit alors mes narines d’assaut et je commençai à regretter d’avoir choisi des capotes parfumées. C’est donc avec un haut-le-cœur que j’ouvris les lèvres de manière à accueillir ce chibre qui, manifestement, n’attendait que ça.

Tout en commençant de timides allées et venues, j’essayais de ne pas penser à ce que j’étais en train de faire. Sans vraiment y parvenir. Je m’imaginais témoin du spectacle que j’offrais. Moi, en tenue sexy, à genoux devant cet inconnu dont la queue pénétrait ma bouche telle une épée dans mon cœur meurtri par la honte, humiliée par ces gestes obscènes et la présence du billet de 50 euros posé sur la table. Ces pensées me firent accélérer le mouvement. Je voulais en finir au plus vite. J’augmentai la pression de mes lèvres sur le pénis durci tandis que ma langue se perdait en tous sens sur le gland. Ce faisant, je décidai de l’exciter davantage et m’accroupis en relevant ma jupe de façon à offrir à son regard mes cuisses nues au-dessus des bas, ainsi que le triangle de dentelle noire de mon slip brésilien. En guise de réponse, je sentis sa queue se contracter plus fréquemment. Désormais, c’était lui qui imprimait une cadence de plus en plus rapide, immisçant du même coup sa bite de plus en plus loin dans ma bouche.

  • « Houuu … Oui … Touche-toi … »

Visiblement, il s’était départi de la timidité dont il avait fait preuve au départ. Bien que jamais auparavant je n’eusse imaginé aller jusque-là, je m’exécutai. Sans jamais cesser de le sucer, je fis glisser mes doigts sous la dentelle noire, découvrant ainsi mes lèvres qui, en fait, ne demandaient que mon attention. Mon majeur commença alors à s’activer sur mon clitoris, avant qu’une humidité soudaine lui permette de s’introduire dans mon vagin. Cela sembla combler mon amant d’une heure dont les gémissements s’amplifiaient de minute en minute. J’étais dans un état second. Loin de ressentir un quelconque bien-être, je ne pensais plus à rien, si ce n’est au plaisir que j’étais en train d’offrir. Mes doigts continuaient à s’agiter dans ma chatte tandis que ma bouche attendait avec impatience l’offrande ultime. Celle-ci survint au terme de contractions intenses et je sentis la capote se remplir de la jouissance que j’avais provoquée. Après quelques derniers va-et-vient, mes lèvres libérèrent le sexe repu. Fabien put alors retirer le préservatif tout mouillé de salive. Il fit un nœud et, ne sachant où le poser, me le tendit.

Ayant repris mes esprits, je pris la capote remplie de sperme en considérant ce geste comme l’humiliation ultime et la jetai à la poubelle. Alors, Fabien remonta son boxer, puis son pantalon. Toujours sans un mot, il réajusta sa ceinture et prit son blouson sur l’épaule. Debout devant lui, je l’avais regardé faire en silence.

  • « Bon … Ben … Salut ! », murmurai-je
  • « Salut ! Merci … À plus … », me répondit-il sans même un regard alors qu’il se dirigeait vers le pas de la porte.

Merci … Je disais merci à mon boulanger lorsque j’achetais un croissant, à la caissière du supermarché quand j’allais y faire quelques emplettes, au chauffeur de bus qui me vendait un ticket. Là, il m’avait dit merci parce que je lui avais taillé une pipe contre un billet de 50 euros. Le précieux sésame était d’ailleurs toujours sur la petite table basse à côté du canapé. Je le pris pour le mettre dans mon porte-monnaie, mais, à ce moment, un flot de larmes jaillit de mes yeux. Je m’effondrai sur les coussins que j’avais préparés à l’occasion de ma première « passe », le billet froissé dans le creux de ma main. Ce morceau de papier représentait à lui seul toutes les humiliations que j’avais subies depuis la visite de Valérie jusqu’aux « remerciements » de celui qui me l’avait donné. Je me noyais alors un peu plus dans mes sanglots, repensant à cet inconnu qui m’avait éjaculé dans la bouche. Quelle importance qu’il y eut une capote puisque, malgré elle, il avait plongé mon âme dans son plaisir hautain et dégoûtant. Puisque, malgré elle, il avait répandu le goût amer de la honte jusqu’au plus profond de moi.

Après d’interminables minutes remplies de tristesse, mes larmes se firent plus silencieuses et l’énervement fit place à de l’épuisement. C’est ainsi que, sans même manger ni me déshabiller, je m’endormis peu à peu, un goût de capote dans la bouche et un billet froissé dans la main.

Ce fut la sonnerie du téléphone qui me réveilla en sursaut. Courbaturée par mon séjour prolongé sur le canapé, je me levai péniblement en jetant un coup d’œil à la pendule. Il était bientôt 21 heures, ce devait être Valérie.

  • « Allô ? »
  • « Roxy ? Tu dormais ? »

C’était effectivement Valérie qui, à ma voix, devait se douter que je ne sortais pas d’une bonne douche vivifiante.

  • « Un peu … Je me suis assoupie. »
  • « Je voulais savoir comment tu allais. Est-ce que tu veux que je passe te voir ? »
  • « Merci mais ça va aller. Te dérange pas ma chérie. »
  • « Tu es sûre ? Et … Il est venu ? »
  • « Oui … », répondis-je laconiquement.
  • « Et alors ? Comment ça s’est passé ? » »
  • « Comment veux-tu que ça se soit passé ? Il est venu, il m’a payé, je l’ai sucé et il est parti. »

Je n’obtins pour tout écho qu’un long silence gênant, jusqu’à ce que Valérie eût digéré ma réponse.

  • « Comment tu le vis ? Tu es sûre que tu ne veux pas que je passe ? »
  • « Ecoute Valérie … J’ai vraiment pas envie d’en parler maintenant. On se voit demain en cours ? »
  • « Comme tu veux ! Mais si ça va pas tu m’appelles, promis ? »
  • « Oui, oui … Promis, bye ! »

J’étais parfaitement consciente qu’elle faisait tout son possible pour tenter de m’aider. Mais je n’étais pas franchement en état de supporter ses discours moralisateurs. Et je n’étais même pas certaine de les supporter davantage le lendemain. 

Je n’avais pas souvenir de m’être déjà montrée aussi froide et distante envers Valérie. En fait, j’étais dans un état assez bizarre. Un mélange d’indifférence et de lassitude. Je me sentais toujours aussi sale et humiliée qu’avant de m’endormir, mais la honte avait disparu. Machinalement, je ramassai le billet de 50 euros tombé à terre, le défroissai et le rangeai dans mon porte-monnaie. Cette fois, je le fis sans pleurer.

Afin de me remettre tout à fait les idées en place, je décidai de prendre un bon bain chaud mais, auparavant, il me fallait consulter ma messagerie. L’appréhension ressentie la veille ne se manifesta pas cette fois-ci. Ni anxieuse, ni excitée, j’accédai à ma boîte e-mail et y trouvai deux nouveaux messages, de la part d’un certain Jérôme et d’un certain Mathieu. Les deux réponses affichant un numéro de téléphone, je décidai d’appeler sur-le-champ afin d’organiser au mieux ma journée de demain. Je composai le premier numéro et Mathieu répondit presque immédiatement. La conversation ressembla à s’y méprendre à celle du matin, mais cela non plus ne me troubla pas. Nous convînmes d’un rendez-vous pour le lendemain à 15h. J’étais censée être en cours, mais ce ne serait pas la première fois, ni la dernière, que je manquerais à l’appel. J’appelai ensuite Jérôme, qui me répondit d’une voix enjouée. Contrairement à Mathieu, il ne semblait pas du tout gêné, me demandant même de me décrire. Je lui donnai aussi peu de détails que possible, mais cela sembla lui convenir puisque nous prîmes rendez-vous à 18h. Tout me paraissait tellement facile, ce soir. Je n’avais aucun remords, aucune crainte venant troubler mon esprit. Moi qui il y a deux heures m’endormais en larmes, j’étais en train de remplir mon carnet de rendez-vous sans le moindre complexe ni le moindre scrupule. J’ignorais si cet état allait se prolonger au-delà de cette nuit mais, quelque part, je l’espérais. Cela serait tellement plus simple ainsi.

Le lendemain matin, je me réveillais vers 10h. N’ayant aucune envie d’avoir la moindre discussion avec Valérie, j’avais pris soin d’oublier de mettre mon réveil, ce qui me procura une longue nuit d’un sommeil réparateur qui me mit de la meilleure des humeurs. Humeur qui faillit s’assombrir dix minutes plus tard lorsque le téléphone sonna. Aussi, certaine que c’était Valérie, je décidai de ne pas répondre. Après un copieux petit déjeuner, je vérifiai ma boîte e-mail et je fus presque déçue de ne pas avoir de nouveaux messages, car je ne perdais pas de vue la raison qui m’avait poussée à me prostituer : mon propriétaire attendait toujours ses loyers !

Profitant d’avoir du temps libre devant moi, je décidai de procéder à une séance d’essayage. Après un état des lieux complet de ma garde-robe, je commençai à essayer toutes sortes de vêtements, de tenues toutes plus sexy les unes que les autres, osant pêle-mêle robes printanières sans rien dessous et bodys affriolants sans rien dessus. J’étais comme une petite fille, minaudant devant son miroir, s’étudiant sous toutes les coutures de ses dessous coquins. Quelle folie me plongeait dans cet univers de débauche où mes pensées frivoles prenaient peu à peu le dessus sur les scrupules évanouis de mon passé d’enfant sage. Je l’ignorais et ne cherchais pas à le savoir. Pour l’heure, mon esprit était tourné vers mes deux rendez-vous de l’après-midi et la seule question qui occupait mes pensées était de savoir de quel écrin de dentelle ou de soie mon corps allait s’envelopper.

Vers 14h45, je sentis poindre une légère excitation sous la tenue pour laquelle j’avais finalement opté. Une petite robe courte et décolletée sous laquelle avait finalement pris place une culotte en soie noire. Selon le rituel, j’entrebâillai la porte cinq minutes avant. Personne. De plus en plus excitée, je restai discrètement dans l’ouverture afin de voir arriver mon généreux inconnu et, à 15h pile, il arriva.

Cette fois encore, la chance était de mon côté puisque c’était la première fois que je voyais ce garçon. Plutôt pas mal, d’ailleurs. Brun, assez grand, un visage adolescent aux traits fins ; je me dis qu’en d’autres circonstances, je lui aurais également ouvert ma porte. D’un sourire je l’invitai à entrer, ce qu’il fit d’un pas hésitant tout en me saluant d’une voix qui ne l’était pas moins. Ce devait être un grand timide.

  • « Bonjour … », bredouilla-t-il péniblement.
  • « Bonjour mon chat … Tu dois être Mathieu ? Entre, je t’en prie. »

Je ne reconnus pas ma voix tant elle me parut enjouée et débarrassée de sa timidité de la veille. Le pauvre garçon allait finir par croire qu’il était mon dixième client de la journée. Il y eut un silence embarrassant durant lequel lui et moi cherchâmes quelque chose à dire afin de rompre la glace, puis il finit par confirmer ce que je pressentais.

  • « Euh … En fait … C’est la première fois que … »,m’annonça-t-il tout penaud.
  • « Ah … Ben tu sais, je fais ça seulement depuis hier alors on est presque à égalité. », répondis-je en souriant.

J’ignorais si le fait de mettre en avant mon inexpérience était une bonne chose mais, peut-être, cela pouvait-il le décomplexer.

  • « Ah … »

Ce jeune homme était décidément un grand timide. Afin de ne pas le laisser plus longtemps dans l’embarras, je l’invitai à se mettre à l’aise et à s’asseoir sur le canapé. Toujours sans un mot, il s’exécuta. Tandis que j’allais prendre place à ses côtés, je me dis que j’allais devoir prendre les choses en main, si je puis dire. Sinon, cela risquait de durer longtemps.

Alors, je passai mon bras derrière sa tête et de l’autre main, j’osai quelques caresses à travers son jean. Même cela ne le fit pas réagir et il resta pétrifié comme une statue de marbre. Ma main se fit alors plus entreprenante, défaisant un à un les boutons de sa braguette avant de glisser mes doigts dans l’ouverture. Là encore, il ne réagit pas. Ce ne fut que lorsque je desserrai sa ceinture qu’il sortit de sa torpeur et m’aida à baisser son pantalon et son caleçon, découvrant ainsi un sexe encore au repos. J’adoptai alors une position telle qu’il puisse admirer mon entrejambe tout en espérant que cela l’excite un peu. Je repris mes caresses, directement sur son sexe cette fois-ci et, au bout d’un moment, je pus sentir un changement perceptible. Enfin, il commençait à bander !

Sans cesser de le masturber, je me mis à genoux devant lui. Son chibre continua à grossir de façon plus soutenue. Lorsqu’il arriva à une taille respectable, je lui mis la capote au parfum toujours aussi écœurant et approchai ma bouche de sa verge. Etait-ce sa timidité ? Etait-ce mon état d’esprit ? Toujours est-il que cette fois-ci, mis à part l’odeur du préservatif, je n’étais pas dégoûtée de ce que j’allais faire. Au contraire, je mourrais d’envie de poser mes lèvres sur ce sexe, de le parcourir de ma langue jusqu’à ce que ses couilles se vident de plaisir. Ce qui ne tarda d’ailleurs pas à arriver ! Certainement trop vite à son goût puisqu’à peine une minute après le début des opérations, il éjacula dans un spasme mal contrôlé. Son pénis quitta ma bouche presque immédiatement. Je levai les yeux vers lui pour constater que son visage rougi trahissait une honte bien inutile. Que pouvait importer à mes yeux sa piètre performance ? Je n’étais ni juge ni témoin. Tout au plus, l’objet improvisé d’un désir fugace dont il ne resterait rien sitôt la porte franchie. Il conserva son air penaud et contrit alors qu’il se rhabillait, en silence. Au moment de partir, il me tendit les cinquante euros. Cette fois, je n’eus aucune honte de les prendre. Tout au plus étais-je gênée de l’incroyable rapport durée/prix à laquelle cette aventure lui était revenue. Puis, sans émettre un son, il partit d’un pas pressé.

Après avoir rangé les billets qui allaient grossir ma cagnotte, j’allai jeter un œil sur ma messagerie afin de voir si d’autres rendez-vous allaient bientôt remplir mon agenda. C’est avec une certaine satisfaction que je découvris un nouveau message. Un certain Franck désirait ardemment me rencontrer. Il avait même laissé son numéro de portable, ce qui allait me permettre de l’appeler immédiatement.

  • « Allô ? »
  • « Allô, Franck ? »
  • « Oui ? »
  • « Bonjour, c’est Géraldine. Tu m’as envoyé un message tout à l’heure … »
  • « Oui … Bonjour … »

Sa voix, qui m’avait tout d’abord répondu de façon enjouée, se fit plus réservée à l’annonce de mon prénom. Mais il reprit :

  • « Je suis intéressé par ton annonce. Est-ce qu’on pourrait se rencontrer ? »
  • « Bien sûr. Tu es dispo quand ? »
  • « Et bien plutôt le soir … Demain ? Vers 17h ? »
  • « Ça me convient ! »

Comme pour les autres, je lui laissai mon adresse et lui indiquai la marche à suivre. Ce faisant, je remarquai que je gérais désormais ce genre de situations avec bien plus d’assurance. Plus que grâce à ma maigre expérience, j’avais l’impression que quelque chose s’était passé l’autre soir. Qu’une partie de moi s’était évanouie et que l’autre moitié, restée jusqu’alors tapie au plus profond de moi, s’était subitement réveillée.

Après avoir raccroché, je me mis en quête d’une occupation avant mon second rendez-vous. Je rangeai un peu le canapé et décidai de me plonger dans mes cours, histoire de ne pas trop perdre le fil. À défaut d’être agréable, cela ferait au moins passer le temps.

Dix minutes avant l’arrivée de Julien, je fermai mes bouquins et rangeai mes affaires. Un rapide coup d’œil dans le miroir, une retouche de rouge à lèvres et me voilà fin prête. De la porte entrouverte, je le vis arriver d’un pas rapide et décidé. Il était assez grand, vêtu d’un jogging bleu clair. Le sac de sport qu’il portait finit de me persuader qu’il devait appartenir à je ne sais quelle équipe de l’école. Des cheveux très noirs coupés courts achevaient le parfait portrait du sportif pratiquant.

  • « Bonjour, entre … »
  • « Salut ! … Sympa chez toi ! »

Soit il était rompu à ce genre de pratique, soit il s’agissait là de son attitude habituelle, auquel cas je ne devais pas m’en formaliser. 

  • « Merci ! Je t’en prie, met toi à l’aise. »

Je n’eus pas à lui répéter. Laissant choir son sac sur le sol, il se dirigea vers le canapé sur lequel il posa son blouson.

  • « Comment on fait ? Je te paye maintenant ? »
  • « Euh … Oui … C’est mieux … », balbutiais-je décontenancée.

Sur quoi il sortit des billets de sa poche et me les tendit. Décidément, ce mec me mettait particulièrement mal à l’aise. Et ce fut pire encore lorsque sitôt après m’avoir donné l’argent, il baissa dans un même geste pantalon et caleçon jusqu’au milieu des cuisses.

Tout en essayant de rien laisser paraître de mon trouble, je m’agenouillai devant lui lorsqu’une odeur nauséabonde mêlant vieille urine et sueur emplit mes narines. Et plus encore que l’odeur, son gland déjà presque décalotté était maculé de liquide séminal, preuve d’une excitation déjà bien avancée. Tout en essayant d’oublier cette odeur repoussante, je pris immédiatement une capote et la déroulais sur son sexe. J’avais peut-être bien fait, finalement, de choisir des capotes parfumées. Malheureusement, le goût de fraise n’arrivait pas à couvrir le reste et c’est en essayant de retenir ma respiration que je pris sa bite et la mis dans ma bouche.

Dès les premiers coups de langue, il se mit à gémir de satisfaction tout en se cabrant et en enfonçant plus encore son chibre au fond de ma gorge. Vraiment, je détestais ce type ! En fin de compte, ce n’était pas tant mes caresses buccales que la domination qu’il pouvait exercer sur moi dans cette posture qui l’excitait.

  • « Vas-y ! Suce-moi bien ! Ouiiii … C’est bon ! »

J’essayais de rester sourde à ses éructations immondes, mais c’était peine perdue. Et visiblement, il en voulait encore plus.

  • « Fous-toi à poil ! Montre-moi ta chatte ! »

Mon Dieu ! J’étais tombée sur un déséquilibré ! Il était hors de question que ce mec me voie nue. Pourtant, je commençais à avoir peur de ses réactions. Je fis la sourde oreille, mais il ne lâcha pas prise. Alors que sa queue continuait ses va-et-vient entre mes lèvres, il essaya de remonter ma robe en la tirant par le haut.

  • « Vas-y ! Mets-toi à poil ! »

J’étais coincée. Je ne pouvais pas crier sous peine d’étaler mes hontes au grand jour et un refus pouvait le rendre violent. Je n’avais pas d’autre choix que de m’exécuter. Les yeux posés sur le sol pour cacher ma peur, j’ôtai ma robe, puis ma culotte pour finalement me retrouver entièrement nue devant lui.

  • « Putain t’es trop bonne ! Vas-y … Continue à me pomper ! »

Retenant mes larmes, je repris la position et, aussitôt, sans retenue, il fourra à nouveau son sexe dans ma bouche. Je n’avais même plus besoin de faire quoi que ce soit. Ses mouvements menaient sa queue jusqu’au fond de ma gorge. J’étais certaine qu’il s’imaginait en train de me pénétrer et cette pensée me mit plus mal à l’aise encore. Après quelques minutes, je sentis le mouvement s’accélérer encore et ses gémissements s’amplifier. Alors, dans un ultime assaut, il se vida et je sentis la capote se remplir. Il ponctua sa jouissance d’une éructation déchirante, puis se retira. Mon calvaire était terminé. Enfin presque … Le fit-il exprès ou non ? Toujours est-il qu’en retirant le préservatif, il ne retint pas la base et le laissa se vider sur moi. Mon recul fut trop tardif et mon ventre se retrouva maculé de sperme.

  • « Oups ! Désolé ! Bon, ben à la prochaine ! »,me dit-il en souriant avant de remonter son jogging.

Sur quoi il ramassa son sac et sortit, me laissant seule, nue, à genoux. Incapable de bouger, incapable de pleurer, je restai là de longues minutes. Je regardai mon ventre taché de ce sperme qui glissait lentement vers mon entrejambe, avant d’aller maculer le sol. Reprenant un peu de mes esprits, j’essuyai de ma main ce foutre dégoûtant mais ne parvins qu’à l’étaler davantage. Souillée de toute part, je me levai tel un robot et me dirigeai vers la salle de bain. Machinalement, je tournai les robinets de la douche et les premières gouttes qui touchèrent mon front déclenchèrent enfin ce flot de larmes si longtemps retenu.

Le tissu bleu marine sur lequel s’épanchaient mes larmes, était à présent trempé. En fait de tissu, il s’agissait du chandail que portait Valérie. Prise d’un accès de désespoir et de larmes après mon aventure malheureuse de l’après-midi, j’avais fini par me résoudre à l’appeler à l’aide. Et comme toujours, elle avait accouru. Voilà un bon quart d’heure que, serrée dans ses bras, je sanglotais sur son épaule sans pouvoir articuler le moindre mot. Ce ne fut qu’au prix d’un effort incommensurable que je pus enfin lui raconter ma mésaventure. Elle m’écouta sans mot dire, se contentant de me serrer plus fort lorsque les sanglots reprenaient le dessus.

  • « Je suis désolée ma chérie. Je n’aurais jamais dû te laisser faire … »,me dit-elle lorsque j’eus terminé.
  • « Je n’avais pas le choix. Tu le sais bien. Et je ne l’ai toujours pas … »

Elle desserra son étreinte afin de me regarder fixement.

  • « Ne me dis pas que tu penses à continuer après ça ? »
  • « On en a déjà parlé Valérie. Et de toute façon, c’est ça où l’expulsion. »

Considérant mon état, elle jugea bon de ne pas m’affronter directement. Mais il était clair qu’elle n’avait pas dit son dernier mot.

  • « J’ai rendez-vous avec quelqu’un demain après-midi. Et comme ça, je pourrai filer 200 euros à mon proprio. Ça ne fait même pas un mois de loyer, mais j’espère que ça le fera patienter un peu. », repris-je en allant chercher un mouchoir.

Elle me regarda d’un air triste et désolé. Je savais que ce qui m’arrivait la peinait au plus haut point. Je savais aussi qu’elle faisait tout pour m’aider et que le fait de ne pas y parvenir l’attristait encore plus.

  • « Laisse-moi rester avec toi ce soir. Demain, je commence tard et j’aurai le temps de repasser prendre mes affaires. »

Je fis oui de la tête avant de retomber dans ses bras. Je mesurais alors la chance que j’avais d’avoir une amie comme elle. Durant tout le repas qu’elle avait tenu à préparer, elle essaya tant bien que mal de m’arracher un sourire. Elle y parvint en me contant pour la énième fois le récit de ses mésaventures amoureuses. Les amours de Valérie racontés par Valérie, c’était toujours quelque chose !

Le repas terminé, j’insistai pour aller directement au lit sans passer par la case divan. J’avais échappé à la morale de mon amie pendant le dîner et j’espérais bien remettre ça à un autre jour. Tandis que Valérie prenait sa douche, je me glissais avec délice sous les couvertures.

Profitant de ce moment de solitude, je repensai aux évènements de l’après-midi. Certes, j’étais tombée sur un connard qui m’avait humiliée et souillée de sa semence dégoûtante mais tous n’agissaient pas ainsi. J’espérais avoir la chance de ne plus tomber sur ce genre de spécimen pour les quelques fois où j’allais encore devoir m’offrir à ces inconnus d’une heure. J’étais en train de reprendre un peu espoir lorsque Valérie sortit de la salle de bain enroulée dans une serviette.

  • « Tu peux me prêter quelque chose pour la nuit ? »
  • « Bien sûr ! Regarde dans le tiroir du haut, il y a des nuisettes. »

Je doutais fort qu’elles soient à sa taille au de sa plantureuse poitrine bien plus grosse que la mienne, mais nous ne nous encombrions pas de ce genre de détails. Pas plus qu’elle ne ressentit la moindre gêne lorsqu’elle laissa choir la serviette sur le sol.

J’avais toujours éprouvé une petite pointe de jalousie devant le corps de ma meilleure amie. Pulpeuse à souhait, ses jolies formes avaient pris soin de se placer dans ses seins et ses fesses. Sa longue chevelure blonde mettait en valeur les traits fins de son visage et ses yeux bleus clairs. Je l’avais toujours trouvée jolie.

Elle enfila ma nuisette en satin noir et je ne pus réprimer un éclat de rire. Celle-ci lui comprimait les nichons et tout le tissu utilisé à les couvrir laissait à découvert son mont de Vénus aussi imberbe que je mien.

  • « Moque-toi ! C’est vraiment histoire d’avoir quelque chose sur le dos ! »,me dit-elle en souriant.

Elle vint se coucher à mes côtés et nous échangeâmes les banalités d’usage. Pourtant, je voulais qu’elle sache combien sa présence me faisait du bien.

  • « Merci … Merci pour tout … », lui murmurai-je à l’oreille.
  • « Je t’en prie. Tu sais bien que je serai toujours là. »
  • « Je sais … »

Elle m’invita alors à me blottir contre elle. Je sentis ma poitrine toucher la sienne, et ma cuisse effleurer un instant son sexe. Nous avions déjà dormi ensemble, souvent même. Mais les circonstances avaient transformé, l’espace d’une seconde, une sage amitié en un instant à la fois tendre et terriblement érotique. Puis, la fatigue et la décence m’invitèrent à ignorer le plaisir sourd qui germait au creux de mon ventre et je m’endormis dans ses bras.

Le lendemain matin, je commençais les cours bien avant elle. Aussi la laissai-je dormir et partis pour l’amphi le cœur léger, abandonnant sans regret derrière moi le théâtre de mes récents chagrins. Inutile, de toute façon, de ressasser les évènements de la veille. C’était un accident et j’étais bien décidée à l’interpréter comme tel, autant pour me rassurer avant mes prochains rendez-vous que pour me convaincre du bien-fondé de mes choix, fussent-ils discutables.

Ce n’est qu’en approchant de la fac que je me rendis compte de ma nervosité grandissante. Sans cesse sur mes gardes, je guettais le moindre visage connu au milieu de la foule, de crainte d’y reconnaître l’un de mes clients. Ce sentiment d’angoisse empira lorsque je pénétrai dans l’enceinte de l’école. Tous ces jeunes étudiants qui me croisaient, me dépassaient en tous sens. Je les dévisageais tour à tour à un rythme effréné. Était-ce cela qui m’attendait désormais ? Allais-je devoir vivre chaque minute de ma vie d’étudiante avec cette peur viscéralement accrochée au ventre ? Si tel était le cas, je ne pourrais le supporter longtemps. Mais qu’est-ce qui m’avait pris de me lancer là-dedans ? Il devait bien y avoir un autre moyen !

  • « Hé … Tu rêves ou quoi ? »

Voilà ce qui devait arriver. Perdue dans mes pensées, je venais de percuter un étudiant qui, manifestement, avait l’air encore plus pressé que moi.

  • « Désolée … Je ne suis pas réveillée ce matin. », balbutiai-je en l’aidant à ramasser ses classeurs.

Piètre excuse qui ne récolta pour toute réponse qu’un regard levé vers le ciel et un départ pressé du jeune étudiant qui, grâce à Dieu, m’était parfaitement inconnu. Avisant une salle de cours déserte, je m’y engouffrai aussitôt afin de reprendre un instant à la fois mon souffle et mes esprits. Adossée au bureau, j’essayais de me convaincre de me calmer. Que tout ceci n’était qu’un mauvais rêve et que j’allais me réveiller. Mais les images des derniers jours, les souvenirs de ces hommes à qui j’avais donné du plaisir pour quelques euros me renvoyaient à mon mensonge et me ramenaient à la réalité. Celle où j’étais devenue une pute.

Je me rendis compte alors que c’est précisément ce que je m’étais refusé à admettre jusqu’ici. Certes, je l’avais accepté dans les faits, lorsque j’appelais un garçon m’ayant contactée ou que je lui ouvrais ma porte, mais pas dans le fond. Pas dans tous ces moments de la vie quotidienne où l’on montre aux autres ce que l’on est, et qui font de nous ce que nous sommes. Je me remémorai alors la plaisanterie innocente de Valérie dans l’amphi de socio, et je me rendis compte que les seules fois où j’avais été en contact avec le monde extérieur avaient provoqué en moi la même réaction d’angoisse. Cette peur de dévoiler aux autres ce que j’étais devenue, afin de mieux me le cacher à moi-même.

Après cette courte séance d’introspection au cours de laquelle je pus retrouver une certaine contenance, je repris le chemin de l’amphi. Et si mes angoisses et mes craintes m’accompagnèrent tout au long de la journée, les cours de mes distingués professeurs me permirent, au moins, de voir les minutes s’égrener un peu plus vite.

De retour chez moi, le rituel recommença. Un peu de ménage, le choix de la tenue, et puis l’attente. Les dernières minutes après l’ouverture de la porte, les questions … Comment sera-t-il ? Sera-t-il un autre Mathieu ou un autre Julien ? Le bruit caractéristique de l’ascenseur arrivant à l’étage, la porte qui s’ouvre … J’entrebâillai davantage cette dernière afin d’accueillir mon client. Trois garçons entrèrent. Parmi eux, Julien !

  • « Mais … Qu’est-ce que … »

Ce fut Julien qui m’interrompit.

  • « Salut ma belle ! J’ai parlé de toi à Franck et à Stéphane, deux potes à moi et on s’est dit qu’on pourrait se faire un truc ensemble ! »
  • « Hein … Quoi ?!? Désolée, je ne fais pas, à plusieurs. »,bredouillai-je.
  • « Allons … Fais pas ta Sainte-Nitouche ! Ça t’a pas dérangée de me tailler une pipe hier ! »

Je les regardais tour à tour, hébétée, me sentant comme une condamnée à mort sur le chemin de l’échafaud. Rassemblant ce qui me restait de courage, je refusai une nouvelle fois. 

  • « Pas question ! Partez maintenant ! »

Mais telle n’était pas leur intention. Toujours aussi sur de lui, Julien s’approcha de moi. Cette fois, je commençais vraiment à avoir peur.

  • « Écoute, on n’est pas du genre méchant et on veut juste s’amuser un peu. Mais si tu le prends sur ce ton, on met toute l’école au courant et je te garantis que tu devras mettre une perruque pour aller en cours ! »

C’était un cauchemar ! Ils étaient tous les trois autour de moi désormais. Évidemment, ce fut Julien qui le premier glissa sa main dans mon décolleté. J’étais pétrifiée, incapable de réagir. Je savais aussi qu’en étant membre d’une équipe de l’école, ils n’auraient aucun mal à répandre la nouvelle comme une traînée de poudre. J’étais coincée.

Les deux autres s’enhardirent à leur tour, glissant leurs mains sous ma robe, remontant le long de mes cuisses. Puis, lorsque mon vêtement tomba à terre sous les ordres de Julien, je sentis les larmes poindre au bord de mes yeux.

  • « Rhooooo … Mais faut pas pleurer comme ça ! Surtout quand on porte rien sous ses fringues ! », s’exclama Julien.

Les trois compères éclatèrent de rire et continuèrent de plus belle. Leurs six mains se promenaient sur mon corps, tâtant sans vergogne mes seins, mes cuisses, et s’aventurant jusqu’à ma vulve et mon anus.

  • « Arrêtez … s’il vous plaît … », dis-je d’une voix éteinte.

Ils ne répondirent pas, continuant leurs va-et-vient incessants sur mon corps.

  • « Arrêtez ! »

Je parvins cette fois à articuler un peu plus. N’y tenant plus, je les repoussai violemment.

  • « ARRETEZ ! PARTEZ ! PARTEZ IMMEDIATEMENT ! »

La surprise que je pouvais lire sur leurs visages fit bientôt place à une colère sourde. Tandis que les deux autres avaient reculé de quelques pas, Julien s’approcha de moi.

  • « Comme tu voudras … Mais ne viens pas te plaindre. On t’aura prévenue ! »,maugréa-t-il d’un ton menaçant.

Sur quoi, il rejoignit ses collègues et ils partirent en claquant la porte, me laissant seule avec ma peur, nue au beau milieu de mon studio. Puis, prise de panique, je me ruai sur le téléphone.

Valérie arriva moins de dix minutes après mon appel. Elle me prit dans ses bras en s’efforçant de me consoler mais sans y parvenir car, cette fois-ci, la panique avait pris le pas sur le chagrin et mes larmes n’étaient que le reflet d’une peur inextinguible.

  • « Ne t’inquiète pas. Ils ont essayé de te faire peur pour arriver à leurs fins mais ils n’iront pas plus loin. », tenta-t-elle de me rassurer.

Comment pouvait-elle me convaincre alors que je sentais au son de sa voix qu’elle-même ne l’était pas, convaincue ?

  • « Je suis sûre que si ! Et je ne pourrais plus remettre les pieds à l’IRTS ! Mais qu’est-ce que je vais faire ? »,répondis-je entre deux sanglots.

Les larmes coulèrent de plus belle et Valérie me serra un peu plus fort. La chaleur de ses bras me faisait un bien fou en cet instant. Comme une énergie sans laquelle je craignais de défaillir. Reprenant doucement mon souffle et mes esprits, je me dégageai de son étreinte et me dirigeai vers la salle de bains afin de me rafraîchir le visage. Je jetai un œil dans le miroir, mais ne me reconnus pas. Une fille salie par des traînées de larmes et par la honte me regardait de ses yeux vides et tristes. Plongeant la tête sous l’eau pour ne plus voir le fantôme que j’étais devenue, je réussis à reprendre une figure à peu près normale à grands renforts d’eau froide et de maquillage. Comme la veille, Valérie resta avec moi. Comme la veille, elle m’aida à reprendre le dessus, mais je sentais bien que, cette fois-ci, elle était vraiment inquiète.

Le lendemain matin, je ne trouvai pas le courage d’aller en cours. Aussi, perdue pour perdue, je décidai d’en profiter pour recevoir un client en fin de matinée. Celui-ci s’appelait Boris. Il m’avait laissé un message tôt ce matin et avait semblé tout heureux que je puisse le recevoir aussi vite.

  • « Salut ! Tu es Géraldine ? »
  • « Oui. Entre … », répondis-je d’une voix froide et impersonnelle.

Il était plutôt mignon et, pour ce que je pouvais en juger, il n’avait pas l’attitude d’un pervers. Assez grand, mince, il était même bien habillé pour un étudiant. Seule faute de goût, un vieux sac à dos tout troué en guise de cartable. Son sourire timide aurait dû me mettre en confiance, mais j’étais cependant plus que jamais sur mes gardes.

  • « Comment on fait ? Je te paye maintenant ? »,demanda-t-il d’une voix gênée.
  • « Oui, s’il te plait … »

Il me tendit l’argent et resta planté devant moi, son sac toujours sur l’épaule.

  • « Vas-y, installe-toi. », lui dis-je en lui montrant le canapé.

Il alla s’asseoir, son sac à côté de lui, l’air toujours aussi emprunté. J’étais tombée sur un grand timide. Tant mieux, je préférais ça !

Ainsi, quelque peu mise en confiance, j’entamai le rituel que je commençais à bien connaître. Les caresses sur le jean, la braguette, ma main qui se glisse, la ceinture … Puis le jean sur le sol, une verge mise à nu, la capote qui avait toujours aussi mauvais goût … Et puis ma langue autour d’un sexe dressé et anonyme, mes lèvres geôlières de son plaisir, mon dégoût, bientôt son extase dans des soubresauts grotesques mitraillant son foutre dans ma bouche à peine protégée derrière quelques microns de latex. Lorsque ce fut terminé, il prit soin de retirer le préservatif correctement avant de le déposer dans la poubelle que j’avais disposée à proximité. Enfin il se rhabilla, prit son sac et partit sans autre au revoir qu’un signe de la main. Décidément, ce type était encore plus timide que je ne l’avais imaginé !

L’après-midi, je décidai d’aller à l’école. Mes inquiétudes étaient toujours là, mais Valérie avait fini par me convaincre. Et puis je ne pouvais pas passer l’année entière terrée dans mon studio pour au final rater mes examens. D’abord sur le qui-vive, je réussis à me détendre au fil des heures, d’autant que je n’avais croisé aucun des abrutis de la veille et qu’aucune allusion ne fut faite à mon endroit. Après les cours, je courus à la banque afin de faire un premier virement à mon propriétaire. Cette banale action me fit un bien fou et je me pris à espérer pouvoir m’en sortir puisque mes rendez-vous de la semaine suivante allaient m’assurer le reste de mon premier mois de retard.

C’est donc le cœur léger que je me préparai un excellent repas que j’agrémentai pour l’occasion d’un verre de vin blanc, mon péché mignon. Puis, je pris un long bain chaud qui acheva de me plonger dans une volupté que je n’avais plus connue depuis longtemps. Deux semaines en fait, soit le début de ma « carrière » de pute. Une éternité.

Je sortis frissonnante de l’eau tiède et allai me glisser encore humide sous la chaleur de mes couvertures. J’aurais dû éteindre la lumière. J’aurais dû dormir. Mais c’était un de ces soirs où je laissais la douce lueur de la lampe de chevet jouer avec les courbes de mon corps. Je restai de longues minutes, parfaitement immobile, les yeux mi-clos, puis ma main commença son long périple ; une descente aux enfers pour laquelle je me damnais si souvent.

Mes doigts se portèrent tout d’abord à ma bouche, s’humidifiant au passage de ma langue, avant de descendre lentement vers ma poitrine tendue, jouant avec le galbe d’un sein, puis le téton qui commençait à poindre. Enfin, dans une caresse, je descendis jusqu’à mon ventre avant d’atteindre le sillon de mon pubis qui me conduisit à mon abricot encore humide de l’eau du bain, déjà moite de mon désir naissant.

Comme une invitation, mes cuisses s’entrouvrirent un peu, puis davantage à mesure que mon clitoris s’excitait au contact de mes doigts. Alors, ma main gauche vint se mêler à la fête. Je la promenais sur mes seins, les massant plus vigoureusement tandis que mes doigts impatients commençaient à forcer le passage étroit de ma vulve. Le majeur caressa tout d’abord mes lèvres, puis, alors qu’il me pénétrait, je me vautrai avec délice dans ma séance de masturbation, laissant s’épancher de ma chatte les prémices d’une jouissance intense que je retardais le plus possible en modérant les velléités de mes mains, reportant même mes doigts mouillés à ma bouche. Je me terminai avec trois doigts explorant mon vagin que je voulais imaginer béant et trempé, écartelé par une bite imaginaire, avant de brûler sous la lave écumante d’un orgasme improbable. Ma respiration qui n’avait cessé de s’accélérer s’apaisa lentement. Mes doigts restèrent un moment plantés dans mon fourreau douillet avant de venir se reposer de leurs efforts sur mon ventre. Mes paupières déjà lourdes se fermèrent. La lumière s’éteignit.

Le lendemain, je partis en cours de bonne heure. J’étais d’humeur joyeuse et même la vue lointaine d’un des énergumènes qui m’avaient humiliée ne suffit pas à troubler durablement ma gaieté. Je retrouvai bientôt Valérie, devant la porte de l’amphi, et je pus constater que la vue de mon état quasi euphorique par rapport aux jours précédents, la remplit de joie. Je n’avais pas pour habitude de raconter mes exploits en solitaire, même à ma meilleure amie, mais au moins fut-elle heureuse d’apprendre que j’avais pu régler une partie de mes dettes. Sur la scène de la grande salle, le rideau qui protégeait habituellement l’écran était ouvert. Cela signifiait que nous allions assister à la diffusion d’un documentaire assommant, ce qui se traduisait généralement pour Valérie et moi par une bonne sieste. Mais cela ne devait pas être le cas.

Bizarrement, je compris avant même le début de la diffusion. Des images, comme des flashs, sautèrent devant mes yeux. Ce garçon, près du magnétoscope, le sac troué de mon client de la veille …

Valérie, elle, ne comprit qu’après. En même temps que les cinq cents autres élèves présents, dont les yeux écarquillés regardaient mon visage en gros plan en train de sucer une bite. Il y eut sûrement des exclamations ou des rires moqueurs qui fusèrent de toute part, mais je ne les entendis pas. Je ne vis pas non plus leurs visages ahuris, ni le prof se ruant trop tard sur le magnétoscope. Je ne voyais en fait que la porte de l’amphi qui se rapprochait bien trop lentement de moi alors que je courrais vers elle, puis ce long couloir désert qui n’en finissait pas. Je n’entendis pas non plus Valérie me hurler d’arrêter, de l’attendre. Je n’entendis pas non plus les klaxons des voitures qui m’évitèrent de justesse lorsque je traversai la rue. Je n’entendis plus rien jusqu’à ce que je m’écroule, à bout de souffle, contre le pilier d’un pont.

Valérie n’était plus derrière moi. J’étais seule sur le quai désert en cette heure matinale. Assise au bord du fleuve, je regardais l’eau sale emporter mes larmes dans les tourbillons du courant. Je regardais cette eau emporter tout ce que j’avais laissé derrière moi. Ma vie, mes études, quelques amis … Et surtout le sourire amer de cette étudiante qui n’existait plus.

A suivre : La descente aux enfers - Part 3

 

 


Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Mercredi 22 juin 3 22 /06 /Juin 00:09

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La descente aux enfers

Ecrit par Roxanne

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C’est avec un profond soupir de découragement que je raccrochai le téléphone. Cela faisait la quatrième fois en dix jours que mon propriétaire m’appelait pour me réclamer son loyer. Ses loyers en fait, puisque j’avais déjà un mois de retard. Cette fois-ci, il m’avait clairement fait comprendre que le prochain coup de fil viendrait d’un huissier, si je ne le payais pas sous huitaine. Où allais-je donc bien pouvoir trouver 600 Euro en une semaine ?

Comme presque tous les étudiants de la fac, je faisais des petits boulots pour payer mes études, mon logement, de quoi vivre. Mais c’était trop peu. Bien trop peu.

Avec lassitude, je me traînai jusqu’à mon bureau où une lumière clignotante sur mon écran d’ordinateur me signalait qu’un contact Facebook essayait de me joindre. C’était Valérie.

  • « Salut Valérie. »
  • « Bonsoir Roxanne ! Ça va ? »

Valérie était ma meilleure amie depuis le secondaire, que nous avions traversé bon an mal an jusqu’au bac, pour nous retrouver sur les bancs de l’IRTS. Pour l’heure, elle cherchait à entrer en contact avec une fille de deuxième année dont le copain du petit ami … Bref ! C’était Valérie. Valérie et ses aventures, Valérie et ses ruptures, Valérie et les soirées « Thelma et Louise ». 

Dans la mesure où elle était assez maladroite avec l’outil informatique et plus particulièrement avec internet, je ne fus pas étonnée lorsqu’elle me demanda de chercher cette fille sur l’annuaire du site de l’école. Cela devait être assez rapide et je lui promis la réponse pour le lendemain.

Sitôt la conversation terminée, je me mis donc en quête de cette fille sur ledit site. Très bien fait comme site, d’ailleurs. Annuaires d’élèves, des profs, liste des cours, des amphis etc … On y trouvait même des petites annonces d’étudiants à la recherche d’un boulot, ou simplement de compagnie. Comme je le supposais, la recherche fut aisée. En moins de dix minutes, j’avais trouvé et imprimé la fiche de Sonia, la fille en question.

Comme souvent je traînai un peu sur le site et passai voir du côté des petites annonces, plus par curiosité qu’autre chose d’ailleurs, puisque n’ayant rien à vendre, ni à fortiori à acheter. Toutefois, l’une d’elles attira mon attention. En effet, chose assez rare, le visage sur la photo avait été masqué, et le titre « Offre de service » n’était pas très courant. Je cliquais donc dessus afin de la lire en entier :

Offre de Service

 

Johanna, 21ans

Etudiante

 

Suis dispo le soir à p 18h

Un jour sur 2 (lun, mar, ven)

Contactez-moi au 06 21 37 26 18

En échange de 50 ou 100 euros

De plus en plus bizarre, pensais-je. L’annonce ne précisait même pas quel service l’étudiante offrait en échange. Généralement, il s’agissait de thèses ou de mémoires à taper, mais là, rien n’était indiqué.

J’allais fermer la fenêtre de l’annonce lorsque je découvris la subtilité, c’était un acrostiche ! Les premières lettres de chaque ligne formaient les mots ! J’étais abasourdie ! J’avais entendu des rumeurs comme quoi des étudiantes se prostituaient pour arrondir leurs fins de mois, mais le fait de tomber sur cette annonce me fit prendre conscience de la réalité de la chose. En fait, j’étais surprise, plus que choquée. Du reste, mieux valait se taper les petits minets de l’IRTS plutôt que d’arpenter le macadam au détour d’une ruelle sombre. Je souris en fermant la fenêtre et éteignis l’ordinateur. 22 heures déjà. Décidément, le temps passait bien vite sur internet.

En me préparant pour aller dormir, je revoyais le texte de l’annonce. Quelle imagination ! Je me demandais ce que j’aurais bien pu écrire si j’avais dû passer une telle annonce. J’essayai d’imaginer la gêne que cette fille pouvait ressentir lorsqu’un mec venait frapper à sa porte. Un mec qu’elle pouvait connaître, du reste. Cette idée occupait toujours mon esprit lorsque je me glissai sous les draps. Serais-je capable d’une telle chose ? Aurais-je le courage d’aller jusqu’au bout ? Pourquoi me posais-je toutes ces questions, d’ailleurs ?

Malgré mes problèmes d’argent récurrents, je n’imaginais pas me prostituer. Pourtant, cette annonce me taraudait, m’excitait presque. Je me remémorais certains moments passés avec mes ex, m’imaginant les sucer sans même les connaître. Sous mes paupières mi-closes défilaient des attributs masculins connus ou inconnus. Et sous ma nuisette, mes mains commençaient à se promener sur toutes les zones sensibles que moi seule connaissais aussi bien. Mes lèvres humides n’attendaient plus que mes doigts et ceux-ci ne se firent point prier pour les caresser avant de les entrouvrir. Je ronronnais comme une chatte. Mon majeur s’affairait maintenant autour de mon clitoris qu’il régalait de ses caresses, avant de redescendre un peu pour mieux se cacher dans ma grotte, avant que l’index, son complice de toujours, ne l’y rejoigne. Mes ronronnements devinrent des petits miaulements. Mon autre main naviguait à vue sur ma poitrine bombée, frôlant, caressant, titillant mes tétons tendus de plaisir. Comme souvent, mes doigts se firent plus curieux, notamment mon majeur qui descendit humecter mon anus, avant de s’y introduire délicatement. Ce fut mon pouce qui vint prendre sa place dans la chaleur moite de mon vagin. Les mains ainsi occupées, j’ondulais sous les vagues de plaisir, m’imaginant tantôt chatte tantôt chienne, abandonnée sous les mains expertes de généreux amants d’un soir, avant que ne survienne ce bel orgasme familier, récompense généralement promise à mes régulières séances d’onanisme. Encore légèrement essoufflée, je me retournai sur l’oreiller en décidant d’oublier cette histoire d’annonce afin de dormir un peu.

Le lendemain matin, le réveil dû se montrer particulièrement persuasif afin de me faire sortir la tête de sous la couette. Mes exercices de la veille avaient dû être plus longs que de coutume et le marchand de sable avait dû passer assez tard.

Péniblement, je me traînai jusqu’à la salle de bain dans le but de débarbouiller mon visage de ce manque de sommeil. Ainsi rafraîchie, je rassemblai quelques vêtements dans le but louable de m’habiller. Nue devant la glace, cette histoire d’annonce me revint en mémoire. Je regardai ce corps planté devant moi. Mon corps. Pourrait-il plaire à n’importe qui ? Aurais-je le courage de le montrer à n’importe qui ? Lui qui jusqu’alors n’avait accueilli le plaisir que de quelques-uns.

Les autres me trouvaient jolie, contrairement à moi. Comme beaucoup de filles sans doute, je trouvais mes hanches un peu trop larges, mon ventre pas assez plat et mes seins trop petits. Je trouvais néanmoins quelques satisfactions du côté de mes fesses, juste assez rebondies, et de mes jambes, que j’essayais le plus possible de mettre en valeur sous des jupes un peu courtes. Je terminai cette introspective séance d’évaluation en fixant mes yeux verts, parfaitement dans le ton de mes cheveux châtains. Oui, cela devait pouvoir convenir. Restait à savoir si cela pouvait me convenir à moi.

Un coup d’œil à la pendule me fit prendre conscience de mon retard. J’attrapai à la hâte de quoi pouvoir sortir décemment, pris mon sac de cours au passage et filai vers l’amphi où m’attendaient deux interminables heures d’un assommant cours de droit administratif.

Comme d’habitude, le cours était déjà commencé. J’essayai donc de me faire la plus discrète possible pour arriver à la place libre que m’avait gardée Valérie.

  • « Salut ! Tu as encore eu des problèmes pour te réveiller, toi ! »,m’accueillit-elle en murmurant.
  • « Disons que j’ai surtout eu des problèmes pour m’endormir … »

Connaissant ma situation financière, elle devait imaginer que mes problèmes d’argent m’avaient tenu en souci, comme souvent.

Alors que le prof nous parlait du statut de l’ASE, une question me turlupinait : devais-je parler à Valérie de cette histoire d’annonce, des questions que je me posais ? Sur l’instant, la réponse me semblait évidente, mais comment aborder le sujet ? Elle avait beau être ma meilleure amie, je ne voyais pas comment lui annoncer que je pensais vaguement à me prostituer. D’ailleurs, je n’avais pris aucune décision. Je réfléchissais, nuance. Bien que le simple fait d’y réfléchir pouvait en soi déjà être un début de réponse pour être franche. Absorbée par ces interrogations existentielles, je ne vis pas les deux heures passer.

Après les cours du matin, Valérie et moi décidâmes d’aller déjeuner dans une pizzeria où nous avions coutume d’aller régulièrement. Si je voulais lui faire part de mes interrogations, c’était le moment et l’endroit idéal. Restait juste à savoir comment aborder le sujet, mais arrivés au restaurant, j’eus ma petite idée.

Le serveur nous salua comme de vieilles connaissances et nous installa à notre table habituelle. Une fois servis et après avoir échangé quelques banalités, je décidai d’attaquer.

  • « Oh ! Au fait ! Avant que j’oublie voilà la fiche de Sonia ! »,lançai-je comme si de rien n’était.
  • « Ah ! Merci beaucoup ! Ça ne t’a pas donné trop de mal ? »,reprit Valérie en se saisissant de la feuille que je lui tendis.
  • « Penses-tu ! Ça m’a pris cinq minutes. »

Il me fallait embrayer tout de suite.

  • « D’ailleurs, je me suis baladée un peu sur le site de l’école. Notamment sur la page des annonces, et je suis tombée sur un truc qui m’a sciée ! »
  • « Ah bon ?!? Quoi donc ? »
  • « Ben … Je savais pas trop ce que c’était au départ, mais ensuite j’ai compris … »

Je lui expliquai en détail la tournure de l’annonce, jusqu’à l’acrostiche qui m’avait fait comprendre la teneur du message. Elle se mit à rire.

  • « Je vois ! Tu sais, ça ne me surprend pas plus que ça. Il paraît qu’il y a un certain nombre de filles qui font ça plus ou moins en amateur histoire de s’arrondir les fins de mois. », s’esclaffa-t-elle.

Ce fut mon tour d’être surprise.

  • « Tu veux dire que c’est courant ? », répondis-je incrédule.
  • « Courant, non. Mais ce n’est pas un cas isolé. J’en ai entendu parler par plusieurs personnes de mon cours de sociologie. Notamment deux mecs qui en discutaient à mots couverts. »
  • « C’est fou ! Dire que si ça se trouve je connais peut être une de ces filles … »
  • « Peut-être … De toute façon, il y a peu de chances pour que tu le saches à moins qu’elles te le disent. Les mecs restent très discrets là-dessus. Et pour certains d’entre eux ils ont plutôt intérêt si tu vois ce que je veux dire … »

On sourit ensemble. Elle avait l’air d’être un peu au courant. Il fallait absolument que je continue à la questionner, mais sans éveiller ses soupçons.

  • « Quand même, ça doit être gênant ! Imagine quand une fille tombe sur un garçon qu’elle connaît, ou simplement qu’elle côtoie en cours … »
  • « Ben en fait, c’est gênant pour les deux. C’est un peu pour ça que personne ne se risque trop à en parler. La situation arrange tout le monde, quelque part. », me répondit-elle.
  • « En tout cas tu as l’air bien informée ! Moi, c’est la première fois que j’en entendais parler. », dis-je avec un air malicieux.

Elle se mit à rire.

  • « Oh, pas moi, non ! J’ai bien assez à faire avec tous mes cours en retard. Disons qu’il suffit d’avoir les oreilles qui traînent du bon côté au bon moment. »

Sur quoi elle me fit un clin d’œil que j’interprétai comme un point final à cette conversation. Après le déjeuner, Valérie retourna suivre ses cours de l’après-midi tandis que je reprenais le chemin de mon studio, dans la mesure où je ne jugeai pas le cours d’informatique qui m’attendait suffisamment important pour gâcher une après-midi de liberté.

De retour chez moi, je m’allongeai sur le lit et entrepris de réfléchir à l’enrichissante conversation que je venais d’avoir avec Valérie. Certes, je n’avais pas trouvé le courage de lui parler de mes doutes, mais au moins avais-je appris plusieurs choses essentielles. À savoir que le nom des filles qui s’adonnaient à ce genre de pratiques ne se criait pas sur les toits. Et que le fait de tomber sur un « client » connu, même si cela devait être très gênant, n’avait visiblement que des conséquences limitées. De plus, surtout, j’avais eu l’impression que ma meilleure amie ne semblait pas choquée par ce genre de pratiques. Cela pouvait avoir son importance si je décidais de lui en parler un jour. Ou bien si elle venait à le découvrir …

Je m’aperçus à ce moment-là que je parlais comme si ma décision était déjà prise. Mal à l’aise, je me levai. Je me trouvais désormais face à mon miroir. Ce miroir qui ce matin n’avait fait que me renvoyer mes doutes. Certes, il y avait ce que pouvaient penser Valérie ou les autres, mais il y a avait aussi et surtout l’idée que je pouvais avoir de moi-même si je devais franchir le pas. Supporterais-je la pensée d’être ce que je serais devenue ? Une prostituée. Une pute.

Mon pauvre miroir demeura impassible devant l’incongruité de cette question. Pourtant, avais-je seulement le choix ? Dans moins de dix jours, mon proprio allait me passer un de ces coups de fil dont il avait le secret et comme d’habitude, je ne saurais pas quoi lui répondre. Cela semblait de l’argent facilement gagné. Pourtant, aurais-je le courage d’aller jusqu’au bout ? Je finis par comprendre que le seul moyen de répondre à ce flot de questions était d’essayer. En effet, je pouvais passer une annonce, puis l’effacer ensuite si la peur se montrait la plus forte.

Décidée, je m’installai donc devant mon ordinateur. Il me restait cependant à rédiger un texte à la fois discret mais sans équivoque. Ce fut beaucoup plus difficile que je ne le pensais mais, au bout d’une heure, mon annonce était en ligne. Par prudence, j’avais indiqué un e-mail destiné à recevoir les réponses, spécialement créé pour l’occasion. On ne sait jamais …

Sitôt l’annonce validée, je sentis monter en moi une grandissante appréhension. Une espèce de boule était en train de naître au creux de mon estomac et ce n’était pas le fait de consulter frénétiquement ma boite e-mail qui risquait d’améliorer la situation. Je décidai donc de ne plus la vérifier avant ce soir et d’aller me plonger dans un bon bain chaud, comme pour déjà laver mon corps et mon esprit des souillures futures et de l’opprobre tant redouté.

Le lendemain matin, je me réveillai une demi-heure plus tôt qu’à l’accoutumée. En effet, mon annonce n’avait pas été jusqu’alors très prolifique en matière de réponses et j’espérais, ou je craignais selon l’instant, découvrir un message avant de partir pour mes cours. C’est donc avec une vive appréhension que j’allumai mon ordinateur, m’excitant sur la souris pendant la mise en route. Un clic sur internet, la messagerie, le mot de passe … Trois messages !

Trois messages … Une poussée d’adrénaline fit monter la cadence de mon pauvre cœur à un niveau inhabituel alors que j’ouvrais le premier : une publicité pour un casino ! Décidément, les spammeurs étaient toujours les plus rapides. Mais je vis au titre des deux autres qu’il s’agissait bien de réponses à mon annonce. L’estomac et la gorge noués au possible, je cliquai sur le second mail :

Salut, intéressé par ton annonce. Ce soir après les cours ?

Appelle-moi 06 17 95 32 12.

Fabien *

Cette fois, j’étais sur le bord de la rive. Le repli ou le grand saut ! Le cœur toujours en pleine gigue, j’ouvrais le troisième :

Bonjour, je suis libre en fin d’après-midi entre 16h et 19h. On se voit où ? @++

Damien *

Lui n’avait pas laissé de numéro de portable, ce qui signifiait que je devais lui répondre immédiatement. Je remarquais d’ailleurs qu’il valait mieux être réactive dans ce métier. En effet, une réponse avait été envoyée vers minuit, l’autre moins d’une heure plus tard. Et toutes deux sollicitaient un « rendez-vous » pour aujourd’hui.

Pressée par la pendule qui allait bientôt indiquer 7h30, je n’avais pas beaucoup de temps pour réfléchir. De toute façon, je m’étais promis de tenter le coup. Je commençais donc à répondre au fameux Damien lorsque je remarquai qu’il avait soulevé un lièvre important : où ? Je ne m’étais pas posé la question jusqu’à cet instant. Pourtant, c’était un détail d’importance, d’autant que je ne me voyais pas faire « ça » à la sauvette sous la lumière tamisée d’une montée d’escalier.

Bien sûr, je pouvais me déplacer chez le « client ». Cependant je m’imaginais beaucoup plus à l’aise ici, chez moi, dans mon univers. Cela pouvait sembler contradictoire de permettre à ce garçon de violer toutes mes intimités. Mais, en même temps, cela me rassurait. Je pensais me sentir davantage en sécurité entre ces quatre murs qui me connaissaient si bien.

Évidemment, cela signifiait que je devais lui donner nom et adresse en retour de mail, ce qui était hors de question ! Heureusement mon imagination me sauva la mise et je décidai de lui donner rendez-vous à 17 heures … Sur le palier. Je lui indiquais que j’entrouvrirais ma porte à cette heure précise et qu’il fallait donc qu’il soit ponctuel. Cela pouvait sembler dérisoire mais le palier desservait pas moins de huit studios. En cas de problème, le doute serait alors toujours possible.

Au moment d’envoyer le message, j’eus quelques instants d’hésitation. Une fois le mail expédié, je ne pourrais plus reculer. Je pris alors pour la première fois pleinement conscience de l’importance de ce que je m’apprêtais à faire. Et le plus ironique, c’est que de ce petit clic de souris allait dépendre non seulement la suite de ma journée, mais aussi les prochains mois de ma vie d’étudiante, peut-être même de ma vie tout court. Cette fois-ci, je n’avais pas le temps d’aller questionner mon miroir. Je cliquais …

Durant les cinq minutes suivantes, je tentais tant bien que mal de reprendre ma respiration après cette séance d’apnée. Je notai aussi le numéro de téléphone de Fabien, le deuxième larron. Je l’appellerai pendant la pause de dix heures, en espérant réussir à faire patienter sa libido jusqu’au lendemain. Deux le même jour pour commencer, ça me paraissait être un tantinet au-dessus de mes forces.

Un nouveau coup d’œil à l’horloge me rappela à mes obligations d’étudiante. Rapidement, j’éteignis l’ordinateur, avalai un rapide petit déjeuner et sortis en trombe. Arrivée à l’amphi, le scénario habituel se reproduisit à l’identique. Entrée discrète et cheminement habile jusqu’à la table où Valérie m’attendait.

  • « Alors, c’est quoi aujourd’hui ? Réveil difficile ? Ascenseur en panne ? », pouffa-t-elle.

J’ignorai la remarque avec superbe et m’enquis du sujet du cours.

  • « De quoi ça parle ? »
  • « De sexe ! », répondit-elle dans un rire étouffé.

J’ouvris de grands yeux inquiets et m’apprêtais à balbutier une demande d’explications lorsque je vis que le graphique diffusé sur un pan de mur entier par le rétroprojecteur montrait l’évolution de la natalité sur les vingt dernières années.

Il y a seulement 48 heures, j’aurais probablement pour le moins souri à la réponse de Valérie, d’autant qu’elle était une spécialiste du genre mais, aujourd’hui, c’était différent. Une simple réponse complètement anodine m’avait renvoyée en pleine figure les craintes liées à ma nouvelle situation. Etait-ce la seule chose qui allait changer ? Ou bien devais-je m’apprêter à vivre chaque minute à venir avec la peur au ventre, interprétant la moindre plaisanterie un tant soit peu salace comme une allusion déplacée ? En tous cas, si Valérie s’aperçut de mon trouble, elle ne le montra pas. Cela eut le mérite de m’éviter des explications embrouillées quant à ma nervosité et nous traversâmes ces deux heures de sociologie de façon appliquée et studieuse.

Ce n’est qu’à l’approche de la fin du cours que mes appréhensions revinrent, alors que je me posais mille questions sur la teneur du coup de téléphone que j’allais devoir passer. Quelles questions allait-il me poser ? Pouvait-il reconnaître ma voix ? Devais-je masquer mon numéro ? Aucune de mes interrogations n’avait trouvé de réponse lorsque le prof nous libéra. Le premier problème étant de fausser compagnie à mon amie, je prétextais un détail administratif à régler afin de m’éclipser vers un lieu plus calme et sans oreilles indiscrètes.

Fébrilement, je sortis mon portable et le papier sur lequel j’avais noté le numéro de Fabien. Par précaution, je choisis de masquer l’origine de mon appel et, le souffle court, je tapai le numéro sur mon clavier tactile. Au bout de la troisième sonnerie, je m’apprêtai déjà à raccrocher mais à ce moment, une voix masculine retentit.

  • « Allô ? »
  • « Oui … Bonjour … C’est Géraldine … », dis-je la voix hésitante.

J’avais indiqué ce pseudonyme sur l’annonce afin de conserver un semblant d’anonymat, au moins vis-à-vis de ceux qui ne me répondraient pas.

  • « Salut ! Ça va ? », me demanda mon interlocuteur.

Curieuse question vu les circonstances. J’eus l’impression de téléphoner à un ami de longue date, ce qui je l’espérai, n’était pas le cas !

  • « Ça va … Je t’appelle suite à ton message. Est-ce que c’est toujours ok pour ce soir ? »
  • « Oui, oui … A 18 heures, ça irait ? »
  • « Très bien. Je vais te donner mon adresse. Tu as de quoi noter ? »
  • « Vas-y. »

Je lui indiquais où se trouvait mon immeuble, ainsi que le mode de fonctionnement que j’avais mis au point. Cela n’eut pas l’air de le choquer. Peut-être avait-il l’habitude …

  • « Parfait. A ce soir alors … », dis-je pour clore la conversation.
  • « À ce soir, bye ! »

Je me dis en raccrochant que j’allais sûrement avoir du mal à m’habituer à ce genre de discussion froide et bienséante alors que nous pensions tous deux à ce qui allait se passer quelques heures plus tard.

Ce n’est qu’à ce moment que je me rendis compte que j’avais pris les deux rendez-vous à seulement une heure d’écart. Bien que cela puisse paraître suffisant, j’avais quand même intérêt à ne pas faire traîner les choses. La bonne nouvelle étant que j’allais gagner cent euros en moins de deux heures, soit le tiers d’un mois de loyer. Je décidais de poursuivre la journée en gardant cette pensée à l’esprit. Autant ne pas commencer à paniquer tout de suite.

Lorsque vers 15h je quittai la fac, mes inquiétudes étaient revenues. Le moment approchait et j’étais de moins en moins sereine à l’idée de sucer deux mecs sans même les connaître, pour de l’argent qui plus est. C’est avec ces pensées à l’esprit que je m’arrêtai dans une pharmacie afin d’avoir ce qu’il fallait sous la main l’instant venu. Je n’avais pas vraiment l’habitude d’acheter des capotes. En règle générale, c’était plutôt mes partenaires qui s’en chargeaient. Aussi fus-je un peu gênée lorsque vint mon tour. Fort heureusement, il n’y avait pas d’autre client derrière moi et je pus demander ce que je voulais sans avoir à le chuchoter. Consciente de ce que je m’apprêtais à faire, je choisis des préservatifs parfumés, ce qui ne sembla pas choquer outre mesure la jeune assistante qui me servit. Désormais équipée et après avoir fait quelques courses, je pris la direction de mon studio. Il me restait un peu plus de deux heures pour me parer d’une tenue appropriée et me préparer psychologiquement à recevoir mon premier « client ».

Sitôt rentrée, je réfléchis à un endroit adéquat. Mon 48m² ne m’offrait pas énormément de solutions mais il semblait logique qu’il s’assoie sur le canapé. Je fis donc un peu de rangement, disposai correctement les deux coussins assortis et cachai dans l’armoire tout ce qui pouvait contenir des informations me concernant.

Restait à présent à m’occuper de ma petite personne. Même si je n’avais pas à me déshabiller, un effort de présentation serait le bienvenu si cela pouvait faire activer les choses. Après une douche rapide, je me retrouvai donc devant mon miroir, nue, prête à revêtir les vêtements soigneusement choisis et disposés sur mon lit. Soigneusement, j’enfilai les bas munis d’un élastique, utilisables sans porte-jarretelles. Bien pratique, ça ! Délicatement, je les fis monter jusqu’en haut de mes cuisses. Etaient-ce les circonstances qui faisaient que ce geste anodin excitait mes sens ? Toujours est-il que je sentis poindre entre mes lèvres une légère moiteur, révélatrice d’une envie que ma raison semblait vouloir ignorer. Aussi enfilai-je ensuite mon slip brésilien de dentelle noire et son soutien-gorge assorti. Une jupe plissée assez courte et un haut en tulle légèrement transparent vinrent compléter le tableau que me renvoyait mon miroir. Un coup d’œil de face, de profil … Pas mal … Ça pouvait faire son petit effet ! Ainsi accoutrée, je m’installai devant mon ordinateur afin de vérifier ma boite email. Le seul nouveau message fut celui de Damien qui confirmait pour 17h.

Je jetai un regard à la pendule. Plus qu’une demi-heure avant son arrivée. Au fil des minutes, je sentis mon appréhension grandissante se transformer en une sourde angoisse. Une de ces angoisses qui vous noue l’estomac et appuie sur votre poitrine pour vous empêcher de respirer. Pourtant, bizarrement, je m’inquiétais désormais moins de savoir comment j’allais surmonter psychologiquement cet obstacle que de savoir si je serais à la hauteur. J’avais déjà pratiqué des fellations à mes ex, mais serais-je capable de contenter aussi facilement un illustre inconnu ?

Je me remémorai certaines soirées passées avec mon dernier petit copain, lorsqu’encore vêtus, je me collais contre lui et m’agenouillais lentement, avant de masser la bosse naissante sous son pantalon. Puis je débouclais sa ceinture et défaisais les boutons de sa braguette lentement, l’un après l’autre, sans jamais cesser de le regarder dans les yeux. Le pantalon tombait sur le sol et mes mains enserraient sa verge qui peu à peu grossissait. Alors, le caleçon chutait à son tour et mes lèvres glissaient le long de son gland en le décalottant. Ce geste provoquait généralement un discret « mmmhhh » de satisfaction tandis qu’un mouvement de bassin faisait s’enfoncer sa queue bandée un peu plus loin dans ma bouche. Ma langue s’activait alors, tournant et retournant tout autour du gland au bout duquel je sentais perler quelques gouttes, prémices d’une jouissance future. Parfois, mes lèvres desserraient leur étreinte et ma langue descendait le long du mât jusqu’à la peau tendue des couilles pour les lécher avant de remonter. Alors son sexe pénétrait à nouveau ma bouche tandis que ma langue reprenait ses caresses, suivant le va-et-vient imprimé par son bassin. Les mouvements timides et lents du début faisaient alors place à une cadence plus soutenue. Les gémissements de plaisir s’accentuaient au fur et à mesure de la montée du plaisir qui, après un rapide mouvement de recul, jaillissait, selon les jours, sur mon visage ou ma poitrine.

Revenant à la réalité, je me rendis compte que mes doigts avaient glissé sous mon tanga et s’étaient permis une incursion dans mon intimité. J’étais trempée ! Mais qu’est-ce qui m’avait pris ? Je m’apprêtais à me prostituer et je n’avais rien trouvé de mieux à faire que de me masturber un quart d’heure avant, le tout sans même m’en rendre compte. Quittant l’ordinateur, je filai à la salle de bain afin de m’essuyer un peu. J’en profitais pour me maquiller rapidement d’un trait d’eyeliner et d’un coup de rouge à lèvres.

17h50. Plus que dix minutes et impossible de me calmer. Remarquant les volets grands ouverts, je m’apprêtai à les fermer lorsque la sonnette retentit. Mon sang ne fit qu’un tour et mon cœur cognait à tout rompre. Avait-il deviné qui j’étais ? Pourquoi n’avait-il pas attendu sur le palier, comme indiqué dans mon message ? Blême, les mains froides, je me dirigeai fébrilement vers la porte, déverrouillai la serrure et …

  • « Valérie ??? »

Mon pauvre cœur déjà à cran fit un nouveau bond dans ma poitrine. Certes, Valérie passait parfois à l’improviste, mais rarement lorsqu’elle était censée être en cours. D’un côté j’étais soulagée que ce ne fut point mon rendez-vous de 17 heures, mais mon angoisse reprit vite le dessus lorsque je me rendis compte qu’il allait arriver d’un instant à l’autre alors que mon amie était toujours sur le pas de la porte. Que faire ? L’inviter à entrer ? Impossible ! Damien serait là dans cinq minutes. La repousser ? Comment ? Sous quel prétexte ? Je n’arrivais pas à aligner deux pensées cohérentes et cela empira lorsque je réalisai de quelle façon j’étais habillée. Mais j’atteignis véritablement le paroxysme de l’inquiétude lorsque je me rendis compte que Valérie n’avait toujours pas dit un mot. Je la regardai. Son regard était neutre et elle ne souriait pas.

  • « T’attends Damien ? Il ne viendra pas ! »,m’annonça-t-elle froidement.

Poussant la porte, elle entra dans la pièce qu’elle scruta d’un œil inquisiteur.

  • « T’as bien fait les choses, faut reconnaître. J’imagine que tu l’aurais installé sur le canapé ? C’est bien ça ? », reprit-elle.

Je ne répondis pas. Je restais plantée dans ma jupe plissée et mon haut en tulle soudain trop large, incapable de prononcer un mot tandis qu’elle continuait son monologue.

  • « Et toi … Wahou ! La grande classe ! Y’a pas à dire, tu y as mis les moyens ! Maquillée, petite jupe, haut transparent … Dommage que le pauvre Damien n’existe pas. Il en aurait eu pour son argent ! »
  • « Sophie, arrête ! », réussis-je à crier tout en éclatant en sanglots.
  • « Mais qu’est ce qui t’a pris ? T’es devenue folle ? Tu veux devenir le nouveau garage à bites à la mode de l’école ? Est-ce que tu sais la façon dont les mecs parlent entre eux des filles qui font les putes ? C’est le genre de réputation qui te suit pendant toutes tes études ! Tu y as pensé ? Non, bien sûr que non ! Après tout, c’est du fric facile ! », enchaîna-t-elle.
  • « Facile ??? Tu n’imagines pas ce que ça me coûte d’en arriver là ! Et pour répondre à ta question, oui j’ai pensé à la honte, au ridicule … Ça fait deux jours que je me rends malade à m’imaginer à genoux devant un mec inconnu, ou pire, que je connais ! T’imagines pas toutes les questions que je me suis posées avant de mettre cette putain d’annonce ! »,hurlai-je hors de moi.
  • « Mais tu aurais dû m’en parler ! Je croyais être ta meilleure amie … »
  • « Et risquer de te voir réagir de cette façon ? Et puis ça aurait servi à quoi ? Tu sais très bien pourquoi j’en suis là ! »

Je pleurais maintenant à chaudes larmes. Jamais je ne m’étais sentie aussi humiliée. Et même si je pensais bien qu’un jour Valérie découvrirait le pot aux roses, je ne m’attendais pas à ce que ce soit si tôt. Apparemment calmée, elle s’avança et me prit dans ses bras. Durant cinq bonnes minutes, je pleurai sur son épaule, inconsolable, tandis qu’elle me caressait les cheveux. Après avoir repris quelque peu mes esprits, je me dégageai de son étreinte.

  • « Comment as-tu su ? », demandai-je.
  • « Tes questions d’hier midi suite à l’annonce que tu as trouvée sur le site de l’école m’ont mis la puce à l’oreille. Pas immédiatement, mais hier soir, j’ai réalisé qu’avec tes problèmes d’argent … Alors je suis allée voir sur le net et j’ai trouvé ton annonce, datée d’hier. Et je t’ai envoyé un faux message pour être sûre que ce soit toi. »
  • « Heureusement que t’es nulle en informatique ! », répondis-je sans pour autant sourire, vu que je n’avais vraiment pas le cœur à plaisanter.
  • « J’ai galéré un peu, j’avoue. D’autant que je n’étais jamais allée sur les petites annonces. Mais après quelques recherches … »

Et moi qui croyais avoir été la plus discrète possible. Il avait fallu moins de deux heures à ma meilleure amie pour deviner mes inavouables intentions. Je réalisai alors qu’elle me connaissait par cœur et que le fait que je lui cache mes problèmes l’avait profondément peinée.

  • « Je suis désolée de ne pas t’en avoir parlé. Sincèrement. Mais mets-toi à ma place, ce n’était pas facile … », lui dis-je avec des trémolos dans la voix.
  • « Je veux bien le croire. Mais ça ne change rien à ce que je pense. Il faut que tu enlèves cette annonce au plus vite. »
  • « Je ne peux pas. Mon proprio me met les huissiers au cul dans une semaine si je ne le paye pas. Je n’ai pas le choix. »
  • « Roxy … Trouve un autre moyen ! Appelle ton père, donne des cours, fais ce que tu veux mais oublie cette histoire d’annonce. C’est un cercle vicieux. »
  • « Mon père ! Super idée ! Ça fait deux ans que j’ai pas de ses nouvelles, mais pas de problème, je vais l’appeler pour lui demander du fric ! Quant aux cours, vu combien c’est payé, c’est pas ça qui va me sortir des emmerdes ! », ricanai-je d’un ton acerbe.

Elle soupira. Je savais qu’elle essayait de m’aider, mais elle ne pouvait rien faire. Pas cette fois-ci.

  • « Si je pouvais. Mais … », reprit-elle.
  • « Je sais. Je sais que tu l’aurais fait si tu avais pu. »
  • « Tu as eu d’autres réponses ? À part la mienne ? »,s’enquit-elle.

Je craignais cette question depuis un moment déjà. Mais cette fois, je ne pouvais pas lui mentir.

  • « Une autre, oui. »
  • « Et … C’est pour quand ? »

Machinalement, mon regard se tourna vers la pendule accrochée au mur. Déjà 17h30.

  • « Dans une demi-heure. On a rendez-vous à 18h. »,répondis-je la tête baissée.

Un silence pesant s’installa tandis que mes yeux trouvèrent le courage de croiser son regard. Tout à l’heure empli de colère et d’ironie, celui-ci était maintenant empreint de tristesse.

  • « J’imagine qu’il est trop tard pour te convaincre de toutes façon … Après tout, peut-être faut-il que tu le fasses pour te rendre compte par toi-même ! Je vais te laisser. »

Elle se dirigea vers la porte et l’ouvrit.

  • « Valérie ! Attends ! »

Mais elle ne répondit pas, ni ne se retourna. Elle referma la porte et j’entendis ses pas rapides descendre l’escalier. Je n’essayai même pas de la suivre. C’était inutile. En larmes, je m’effondrai sur le canapé. Comment tout ceci avait-il pu arriver ? Deux jours plus tôt, j’étais une simple étudiante en droit, bien sous tous rapports. L’archétype de la jeune fille sans histoires. Aujourd’hui, je me retrouvais à sangloter, seule avec mon chagrin, et l’impression d’être devenue la dernière des dernières pour ma meilleure amie que j’avais été incapable de retenir. Pour couronner le tout, dans moins d’une demi-heure, un garçon allait entrer chez moi et me réclamer son dû.

Péniblement, je me levai et me dirigeai vers la salle de bain où il me fallait tenter de réparer les outrages que mes larmes avaient laissés sur mon visage. Le rimmel avec lequel j’avais souligné mes yeux n’était plus qu’un souvenir qui avait coulé sur mes joues, les maculant de traces noires. L’eau tiède en vint facilement à bout mais ne put rien pour mes pauvres yeux rougis. Ce n’est qu’en jonglant avec le fond de teint et l’eyeliner que je fis retrouver à mon visage un semblant de sérénité. Un semblant seulement, dans la mesure où j’étais loin d’être sereine. Probablement à cause de cette maudite pendule dont les aiguilles me rapprochaient dangereusement de l’heure fatidique.

A suivre : La descente aux enfers - Part 2


Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Jeudi 16 juin 4 16 /06 /Juin 11:25

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Luxure et perversion

Ecrit par Erica

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Soudain elle me demanda de lui retirer les boules de geisha, ce que je fis tout doucement avec les dents. Dès la première sphère sortie, Roxanne m’aspergea de mouille, c’était un vrai geyser. Le visage couvert de cyprine, je m’attelai à un nettoyage attention de son entrecuisse avec ma langue, et sortant la deuxième boule métallique de son vagin, je plaquai ma bouche sur son sexe pour ne pas en perdre une goutte en cas de nouvelle éjaculation. Roxy était haut perchée et je l’aidai à redescendre en remontant lentement sur son corps chaud et en sueur que je couvris de baisers. Quelques instants plus tard, ma cible atteinte, nous entrouvrîmes nos lèvres et nous nous roulâmes une pelle longue et langoureuse agrémentée par le nectar de mon amante encore présent dans ma bouche.

Ce fut alors à moi de profiter de ses faveurs et Roxanne me demanda de m’allonger sur le ventre. Elle entreprit de me caresser avec sa langue, ses seins et ses doigts. Pas un centimètre carré de mon corps n’y échappa. Ses baisers et ses léchouilles sur mes pieds me procurèrent une sensation incroyable. Elle m’écarta tendrement les cuisses, les fesses et du bout de la langue, suivit mon sillon jusqu’à ma chatte en feu. Je me mis à quatre pattes et la suppliai de continuer, chose qu’elle fit sans se faire prier en me dévorant la moule comme une affamée.

Elle alterna savamment durant de longues minutes entre mon sexe en fusion et mon cul qui ne l’était pas moins jusqu’à me faire hurler de plaisir. Avec un tel traitement je ne tardai pas à jouir. Un orgasme puissant que mon amante rendit ravageur en l’accompagnant de sa langue rivée dans mon anus, et surtout de la pénétration forcée des boules de geisha dans mon vagin contracté par le plaisir. A son tour ma peau était couverte de transpiration. Roxanne vint m’embrasser à pleine bouche en me faisant gouter ainsi à mes propres sécrétions. En m’enlaçant elle me susurra :

  • « Touche-moi Erica s’il te plait. Donne-moi encore du plaisir … »
  • « Oui ma chérie … Viens ! Allonge-toi et laisse-toi faire … Je vais m’occuper de toi et te faire jouir … »
  • « Houuu … Oui … Oui ! Fais de moi ce que tu veux ! »

Et je l’enlaçai, la caressant sans cesse, l’embrassant, parcourant son corps luisant et salé avec ma langue gourmande.

  • « Mes seins … Bouffe-moi les nichons … », me souffla Roxanne en me présentant ses magnifiques globes serrés l’un contre l’autre.

Obéissant au moindre de ses désirs je m’attelai à cette tâche loin d’être ingrate, accompagnant celle-ci de deux, puis trois doigts que je lui plantai sans ménagement dans le con.

  • « HAAAAAA !!! Je viens ! Ouiiiiiii … Tu vas me faire jouir ! », cria Roxy pour avertir toute la région de son orgasme à venir.

Prévenue des capacités éjaculatrices de cette dernière, je me mis tête-bêche sur elle et plaquai ma bouche contre son minou. Cette fois-ci point de source jaillissante mais un plaisir violent que mon amante hurla à gorge déployée.

  • « Ne bouge pas Erica … Laisse ton cul au-dessus de mon visage … », me dit Roxanne qui ne prit même pas le temps de reprendre son souffle.

Je n’eus pas le loisir de l’encourager avant de sentir sa langue s’insinuer entre mes lèvres intimes avant de se raidir pour s’attaquer à ma vulve. Elle joua avec la chainette qui pendait de ma chatte et aspira mon clitoris entre ses lèvres.

  • « Oh oui ! Oui ! Continue ! C’est bon ! »
  • « Ca ne te fait pas mal ? », s’enquit-elle quand même entre deux suçons appuyés.
  • « Oh non … Tu me fais prendre mon pied putain ! Mordille-moi autant que tu veux ! »

Roxanne prit ma supplique au pied de la lettre et ses dents se refermèrent alternativement sur mes lèvres et sur mon bouton d’amour gonflé de désir. Soupirant, gémissant de plus belle, je replongeai une main entre les cuisses de mon amie, et d’un majeur habile que j’humidifiai dans sa chatte, glissai sur son anus pour lui prodiguer un intense massage.

  • « Houuu ouiiiii ! Vas-y Erica ! Enfonce-le moi dans le cul ! »

Comme si ses paroles ne suffisaient pas à me faire comprendre son envie, Roxanne m’écarta les fesses pour me coller sa langue sur la rondelle. Chaque action entraînait une réaction encore plus forte de l’autre. Lorsque j’enfonçai mon doigt dans son conduit serré, sa langue se faufila autant qu’elle le put dans mon anus. Lorsque je lui plantai deux autres doigts de ma main libre dans le con et lui ramonai ainsi les deux trous, elle me retira violement les boules de geisha de la chatte pour les remplacer par quatre de ses doigts. Seuls nos deux nouveaux orgasmes presque simultanés l’empêchèrent de m’enfoncer la main entière dans le ventre.

Nous passâmes le reste de la journée ensemble, nous enlaçant et nous embrassant avec fougue et passion à la moindre occasion. Insatiables, nous étions déjà accros l’un à l’autre et plus aucune gêne ne venait ternir nos ébats. Tout était prétexte à des jeux plus ou moins coquins. Roxanne me demanda de lui raser le sexe. Elle avait soi-disant peur de se blesser en le faisant toute seule. Je l’invitai donc à s’allonger sur la table, jambes écartées, et lui demandai pourquoi elle voulait que je lui fasse ça.

  • « Ta foufoune est si douce Erica. J’ai envie d’avoir la même. »
  • « Tu sais, moi j’aime bien ta petite raie de poils. En plus on la voit à peine. », lui fis-je remarquer en passant mes doigts dessus.
  • « Alors rase-moi juste au niveau des lèvres ? »
  • « Ça marche ! Ecarte bien les cuisses et ne bouge pas. »

J’enduisis son entrejambe de mousse et lui demandai de s’écarter aussi les fesses afin d’y retirer aussi deux ou trois poils disgracieux. Glissant un doigt entre ses lèvres pour bien tendre la peau, je passai délicatement la lame autour de son intimité avant de rincer la mousse avec une éponge pour la laisser admirer le travail. 

  • « Voilà, t’as l’abricot tout lisse ! Comment te sens-tu ? »
  • « C’est beau mais je vais voir ça dans la salle de bain. »

Elle disparut en se dirigeant vers le fond du couloir. Quelques instants plus tard, Roxanne me rappela à la cuisine. Elle était toujours à poil, appuyée contre la table sur laquelle je l’avais rasée, et me demanda ce que j’avais fait comme courses.

  • « Tu as faim ? », demandai-je faussement naïve.
  • « Oui … J’ai très envie de me caler avec quelque chose de consistant … Pas toi ? »
  • « Je crois que j’ai ce qu’il te faut par ici … Tu veux la goûter ? », lui répondis-je sur un ton provocateur en lui exhibant une carotte longue et fine.
  • « Avec plaisir … »

Roxanne s’approcha lentement et passa sa langue sur le légume avant que la mienne ne l’y rejoigne. Puis elle monta sur la table et se mit à quatre pattes.

  • « Je vois ce que tu veux ma salope … Tu mouilles déjà d’envie que je te la mette ! », assénai-je juste avant de lui enfoncer dans la chatte.
  • « HOOOOOO ! Oui ! Branle-moi bien chérie ! »
  • « T’inquiète pas Roxy … Je vais bien te faire reluire ! Mais la carotte est un peu petite pour ta chatte, non ? »
  • Sans lui laisser le temps de répondre, je crachai sur son anus avant d’étaler la salive que je venais d’y répandre avec de savants coups de langue.
  • « Houuu … Attention … Pas trop fort … »
  • « Ne t’inquiète pas bébé … Je serai toute douce … », la rassurai-je au moment de poser le bout le plus étroit sur sa rondelle lubrifiée.
  • « J’ai confiance … »
  • « Détends-toi mon amour … »

Et j’enfonçai délicatement la carotte dans son petit cul tout doré. Dès les premiers centimètres que ses fesses aspirèrent, les gémissements de Roxanne me prouvèrent qu’elle avait l’air d’aimer ça. Je la sodomisai avec précaution quelques secondes puis m’éloignai en la laissant là, à quatre pattes sur la table, une carotte planté dans le fion.

  • « Où vas-tu ? Reste ! », s’exclama Roxy surprise.
  • « Je reviens ! Ne bouge pas … »

Je partis à toute vitesse chercher un nouvel instrument que j’avais acheté pour me satisfaire, mais qui pour le coup, donnerait du plaisir à Roxanne. Je revins presque aussi vite que je m’étais éclipsée avec une belle lampe de poche que je tendis à mon amante, lui recommandant de bien la lécher. L’objet était de taille moyenne et semblait, comme avec les deux garçons au bord de la rivière il y a quelques jours, être faite pour un double usage.

  • « Ça t’excite de me voir comme ça ma cochonne ? Regarde ce que je suis prête à faire pour toi … », me lança une Roxanne aguicheuse à souhait qui joua avec la lampe comme si elle était en train de tailler une pipe à un mec.
  • « Oh oui j’aime te voir comme ça ma salope ! Vas-y … Exhibe-toi pour moi … »

Mes yeux n’en perdirent pas une miette alors qu’elle passa la lampe par-dessous son ventre, pour d’un trait, se la fourrer dans la chatte. Au rythme effréné avec lequel Roxanne se branla, la carotte ne tarda pas à être expulsée de son cul. Quittant ma béate contemplation, je m’apprêtai à la ramasser pour lui remettre entre les fesses, mais elle m’interrompit.

  • « Viens t’occuper de mes nichons Erica … », me demanda-t-elle en profitant de la libération de son fondement pour se retourner et s’allonger sur le dos.

Je savais qu’à mon instar, elle était très sensibles des seins, aussi je me fis un devoir de martyriser ses tétons. Je les lui mordillai, les pinçai, les faisant rouler entre mes doigts à l’en rendre dingue.

  • « Mets … Mets-moi tes pinces ! »

Je ne rajoutai rien et me contentai d’aller les chercher. Je n’en revenais pas ! Elle était aussi perverse que moi ! Et lorsqu’à mon retour dans la cuisine je la trouvai en train de se distendre les tétons en tirant dessus comme une malade, je n’eus plus aucun doute sur le fait que je venais de trouver ma parfaite moitié.

  • « Tu sais que c’est douloureux ma chérie ? »,la prévins-je quand même.
  • « Je sais … Mets-les moi ! N’aies pas peur … »

Le prenant aux mots, j’installai ces délicieux objets de torture sur les tétons turgescents érigés devant moi. Tout d’abord à peine serrées, je pris un plaisir sadique à tourner les molettes progressivement afin de connaître le seuil de tolérance de Roxanne. Et ce n’est qu’après que ses pointes soient devenues toutes violettes qu’elle émit un hurlement caverneux qui résonna dans la pièce.

  • « BRANLE-MOI ! PUTAIN DEFONCE-MOI EN MEME TEMPS !!! », me supplia Roxy dans un cri où se mêlèrent douleur et plaisir.

Prise par la situation et surexcitée par ses hurlements, je saisi le bout apparent de la lampe toujours fichée dans son sexe et lui ramona la chatte à m’ne donner une crampe dans le bras.

  • « HAAAAAAAAA !!! JOUIR … JE VAIS JOUIR !!! »

A ces mots beuglés comme une truie qu’on égorge, je retirai la torche brusquement et un puissant jet de mouille éclaboussa la table et une partie du carrelage. Décidément, je découvrais à chaque minute de cette somptueuse journée que Roxanne se rapprochait toujours plus de mes propres fantasmes dont j’étais honteuse.

La tension redescendit petit à petit. Roxy avait les larmes aux yeux, aussi je l’embrassai et la câlinai tendrement. Mais alors que je m’apprêtai à lui enlever les pinces qui la firent tant souffrir il y a à peine quelques minutes, elle arrêta mon geste. Elle était si belle allongée ainsi, elle semblait si fragile. Je regardais sa poitrine se soulever doucement, ses tétons meurtris par les petits étaux étaient violacés. Sur la table une flaque translucide stagnait entre ses jambes toujours écartées. J’avais souvent été gênée lorsque mes propres éjaculations incontrôlées surprenaient mes amants, aussi étais-je soulagée de ne pas être la seule « femme fontaine » que je connaissais dorénavant.

  • « Viens, on va faire un petit somme. Tu veux ? », proposai-je à mon amour qui avait l’air épuisée après cette intense séance.
  • « Oui, avec plaisir … J’en peux plus ! Tu m’as tuée ! »

Sur ce elle se leva, et c’est main dans la main que nous rejoignîmes ma chambre pour nous allonger, enlacées amoureusement.

  • « Dis-moi … Quand tu jouis, tu éjacules toujours comme ça ? », lui demandai-je tout en passant mes doigts dans sa chevelure humide de transpiration.
  • « Heu … Ca m’arrive oui, mais pas tout le temps. Tu trouves ça dégueulasse ? », répliqua Roxanne un peu honteuse.
  • « Non, pas du tout mon ange ! Au contraire, je trouve ça beau. Je suis juste rassurée de ne pas être la seule à qui ça arrive. »
  • Je lui adressai un clin d’œil en même temps que ma confession et nous explosâmes d’un rire complice.
  • « Pendant que nous abordons les sujets sexuels … Tu aimes les pénétrations anales ? », m’interrogea Roxanne.
  • « Plutôt oui … Bon ok ! J’adore ça en fait ! », avouai-je finalement.
  • « Hé bien c’est toi qui m’a dépucelée de ce côté-là. Je n’avais jamais essayé … »
  • « Noooon ?!? », m’exclamai-je surprise autant que fière.
  • « Et si … Bravo mon Erica ! »
  • « C’est vrai que tu es serrée. Et Jean, il n’a jamais essayé de te sodomiser ? »
  • « Non ! Il était trop gros ! »
  • « Hein ? A ce point ?!? », fis-je interloquée.
  • « A tel point que je n’arrivais pas à le sucer entièrement. Je pouvais seulement emboucher son gland. »
  • « Et donc maintenant il est libre … », murmurai-je en sifflotant d’un air taquin.
  • « Salope ! »

Roxanne ponctua sa dernière intervention d’une claque sur ma fesse droite avant que nous explosions de rire une nouvelle fois. Après une séance de chahut bien innocente, ma divine amante s’endormit blottie contre moi. Sa respiration se ralentissant petit à petit, je posai doucement ma main sur son sexe encore humide avant de la porter à mon visage. L’odeur de Roxanne était délicieuse, je le goûtai et m’enivrai de sa liqueur au point de sombrer à mon tour dans le sommeil.

Après une sieste réparatrice, je me réveillai toujours dans les bras de mon amour qui me regardait. Il faisait terriblement chaud et quelques gouttes de sueur ruisselaient sur son front.

  • « Tu as bien dormi ? », me demanda-t-elle avec un tendre sourire.
  • « Oh oui ! Et toi mon cœur ? »
  • « Comme un bébé chérie … Ça te dit qu’on aille se promener ? »
  • « Bonne idée ! Une douche et on est parties ! »
  • « Non, pas la peine … On pourrait retourner au même endroit qu’hier et prendre un bain ? »
  • « Ca va faire un peu loin … Mais on peut s’en rapprocher pas mal en voiture remarque. »

Quelques instants plus tard, nous nous retrouvâmes dans la bagnole surchauffée par le soleil. La sueur collait nos robes à nos peaux et emplissait l’habitacle d’une forte odeur de transpiration teintée de sexe. Je jetai un rapide coup d’œil sur ma droite pour contempler une Roxanne toute luisante, avec au niveau de la poitrine, déformant le tissu, deux petites bosses formées par les pinces qu’elle portait toujours. Après quinze minutes de route, nous arrivâmes sur un petit chemin que j’empruntai prudemment, et au bout de trois cent mètres, j’arrêtai la voiture.

Roxy sortit, elle avait retiré ses chaussures, n’étant plus vêtue que de la petite robe d’été se boutonnant sur le devant que je lui avais prêtée. Soudain elle fit sauter les quelques boutons la maintenant encore fermée et en écarta les pans.

  • « Tu veux bien m’enlever les pinces Erica ? », me demanda-t-elle en exposant impudiquement sa poitrine.
  • « Bien sûr ma puce … »

Je m’approchai alors d’elle, et le plus délicatement possible, je dévissai les petits étaux. Roxanne avait le souffle coupé. Ses pointes gardaient une forme aplatie et une couleur violacée. Je ne savais pas quoi faire pour la soulager.

  • « Lèche-moi doucement s’il te plait bébé … », me dit-elle en constatant ma perplexité.
  • « Tu as mal chérie ? »
  • « Oui c’est douloureux. Je sens mes tétons qui palpitent depuis tout à l’heure. »

Approchant mon visage, je me fis la plus douce possible lorsque ma langue se mit à caresser les pointes de ses seins chacune leur tour. Elle semblait apprécier la tendresse dont je fis preuve et bombait le torse afin d’aller encore plus à la rencontre de ma bouche.

La séance de « soins » terminée nous nous mîmes en route. Pour rejoindre la plage nous avions, à peu près, dix minutes de marche à travers la forêt. Roxanne n’ayant pas refermé sa robe, elle se promena les nichons à l’air. Elle m’excitait en paraissant totalement libre, sûre d’elle. J’avais une terrible envie d’elle lorsque nous arrivâmes le long de la rivière. Roxy me demanda alors de l’attendre quelques instants. Ce faisant, je me retournai et la vis accroupie, les jambes écartées, en train de satisfaire à un besoin naturel. La vision féérique d’un puissant jet d’urine sortant de sa chatte pour éclabousser ses pieds me coupa le souffle. Mon ange me sourit.

  • « Le bruit de la rivière c’est terrible ! C’est comme les fontaines d’intérieur. »
  • « C’est clair ! Moi aussi ça me donne envie de pisser. »

Et je m’accroupie à mon tour avec l’idée d’en faire de même.

  • « Allez ! La première à l’eau a gagné ! », s’exclama Roxanne qui enleva le peu qui restait de sa robe tout en se précipitant vers le torrent.
  • « Non ! Mais … Attends ! »

Même si je n’avais pas fini, je me levai et me mis à courir. Je sentais un ruissèlement chaud sur l’intérieur de mes jambes au moment où je plongeai dans l’eau en éclaboussant Roxy.

  • « C’est pas du jeu ! T’as triché ! », me mis-je à vociférer en riant à gorge déployée.
  • « C’est vrai ? Il faut que je te dédommage alors … »

Ce faisant, elle vint se coller tout contre moi, m’enlaça, avant de m’embrasser à pleine bouche.

  • « Hummm … Délicieux dédommagement … J’adore ! Mais en même temps c’est toi qui as gagné malgré tout. Tu as gagné quoi d’ailleurs ? », demandai-je innocemment en lui caressant tendrement la joue.
  • « Je ne sais pas … Toi peut-être ? »
  • « Moi ? »
  • « Oui, toi … », insista Roxanne qui attendait une réponse de ma part avec un regard qui me fit fondre.
  • « Ca fait déjà un moment que tu m’as gagnée mon amour … »

Nous nous embrassâmes de nouveau, mais cette fois avec toute la douceur et tout le poids de nos sentiments enfin ouvertement déclarés. C’était le bonheur, jamais je n’aurais pensé pouvoir me sentir aussi bien. Elle était tendre, attentionnée, mais également passionnée et délicieusement perverse, ce qui ne gâchait rien. Le reste du monde n’existait plus à cet instant. Nous barbotâmes encore quelques minutes puis nous sortîmes de l’eau. La fin de journée approchant, je commençai à avoir la dalle.

  • « On va rentrer ma chérie ? »
  • « Oui, il est temps. Mais reste comme ça bébé. J’adore te voir toute nue … », me dit-elle alors que je ramassai mes affaires pour me rhabiller.
  • « D’accord … Après tout je suis à toi … Je dois t’obéir, non ? », acceptai-je en accompagnant mes mots d’un clin d’œil.

Je glissai alors mes fringues dans mon petit sac à dos. Roxanne fit de même et nous partîmes à travers bois, à poil, main dans la main. Arrivant près de la voiture, mon ange stoppa brutalement et me fit un signe. Du doigt elle me montra un homme accroupi à côté de son vélo en train de pester. Manifestement, il était en pleine réparation d’un pneu crevé et ça ne le remplissait pas de joie, c’était le moins que l’on puisse dire. Roxy se serra contre moi alors que nous étions cachées par un rempart de buissons, le soir commençait à tomber doucement. Elle m’embrasse, me caressa, et soudain me demanda :

  • « Tu es à moi ? Vraiment ? »
  • « Heu … Oui … Bien sûr. Je t’appartiens … », répondis-je un peu surprise par la question.
  • « Alors va le réconforter … »
  • « Hein ?!? »
  • « Ne lui dis rien, pas un mot. Je veux juste que tu t’approches de lui et que tu le fasses jouir. Tu peux le branler, le sucer, mais interdiction qu’il te baise. »
  • « Non mais t’es une grande malade toi ! T’es pire que moi en fait ! », pouffai-je doucement.
  • « Vas-y ! Et fais-le éjaculer sur ton visage et tes seins. Après tu viens me retrouver ici. »

Le ton qu’utilisa Roxanne et le regard qu’elle posa sur moi en me transmettant ses consignes me firent comprendre qu’elle était tout à fait sérieuse. Tout d’abord interloquée, stupéfaite, je finis par me prendre au jeu.

  • « D’accord … », soufflai-je sans vraiment m’en rendre compte.

Je fis tomber mon sac sur le sol, me redressai et m’avançai, tout nue, vers l’homme en question. Il venait de réussir à refixer sa roue lorsqu’il me vit.

  • « Heu … Bonjour … », m’accueillit-il en se relevant.
  • « … »
  • « Heu … Beau temps pour une balade, non ? », reprit-il hébété.
  • « … »
  • « Ça va ? », insista-t-il devant mon silence alors que j’étais maintenant toute proche de lui.
  • « … »

Arrivée à quelques centimètres de ma cible, je lui pris les mains et les lui posai sur mes nichons. Abandonnant l’idée que je lui réponde un jour, il ne se démonta pas et se mit à me pétrir les seins avant de glisser l’une de ses mains sur ma chatte. Il dû vite se rendre compte à quel point j’étais trempée mais je ne lui laissai pas le temps d’en profiter, d’autant que cet afflux de cyprine n’était pas de son fait. Je m’accroupie devant lui et embrassai son sexe qui déformait allègrement son short. Ce dernier ne me résista pas longtemps avant de se retrouver, avec le slip, en route pour s’enrouler autour des chevilles de leur propriétaire, libérant de toute contrainte une bite fièrement dressée. Mes yeux plantés dans ceux de ma victime consentante, je déposai des baisers tout le long de sa verge. Il avait assez attendu, ses râles trahissaient son impatience de sentir mes lèvres se refermer sur son gland. Ma bouche aspira entièrement cette queue de taille moyenne et je me mis à le pomper comme une affamée. Quelques minutes de ce traitement suffirent à le faire craquer, et quand je sentis les premières contractions annonciatrices de son éjaculation toute proche, je me reculai.

  • « Ah putain ! Je viens ! », grommela ce promeneur inconnu que j’étais en train de finir à la main.

Sagement agenouillée à ses pieds, ce fut sans esquisser le moindre mouvement de recul que je reçu en pleine gueule un premier jet de jus de couilles, bientôt suivit d’un second qui s’étala sur mes cheveux, puis d’un troisième qui s’écrasa sur mes seins.

Toujours sans un mot, je me relevai et repartis vers la forêt. L’homme tenta bien de me retenir d’un gentil « merci, c’était merveilleux », mais celui-ci resta sans réponse. Le pauvre devait se demander sur quelle tarée il avait bien pu tomber, mais je m’en foutais. Non seulement il n’avait pas à se plaindre de s’être fait tailler une pipe mais, en plus, Roxanne m’attendait en se doigtant allègrement appuyée contre un arbre. Elle ne s’arrêta que pour s’approcher de moi et plaquer ses nibards contre les miens afin d’étaler le foutre encore chaud de l’inconnu.

  • « Tu l’as laissé te juter dans la bouche ? », me demanda-t-elle après un voluptueux baiser.
  • « Heu … Non … Je l’ai juste nettoyé. »
  • « Tu sens le foutre ma chérie. Rentrons … »
  • « Bébé … Tu ne peux pas me laisser dans cet état ? J’ai trop envie de toi ! », me plaignis-je aussi surprise que frustrée par ce volte-face.

Mais Roxanne se dirigeait déjà vers la voiture pour y repasser sa robe, et me tendit la mienne sans un mot. Comme à l’aller, le tissu collait à nos poitrines gluantes, mais cette fois-ci la sueur n’y était pour rien. Arrivées à la maison, alors que je m’attendis à retrouver mon tendre amour, Roxanne me surprit une nouvelle fois en m’ordonnant de me mettre à poil à peine sorties de la bagnole. Son ton ne prêtant à aucune contestation, je me retrouvai debout, toute nue, à côté du véhicule garé dans l’allée.

  • « Mets les mains sur la tête ! Je vais m’occuper de tes nichons … »

J’obéis en prenant la posture ordonnée, ce qui fit ressortir ma poitrine. Roxanne me lécha goulument chaque sein pour me débarrasser des dernières traces de sperme presque séché qui les ornaient.

  • « Hooooo oui ! C’est bon bébé … Continue … », commençai-je à gémir.
  • « Tu n’as pas été sage ! Tu ne m’as pas écoutée ! Je ne voulais pas que tu le goûtes avant moi ! »
  • « Je suis désolée … Je ne voulais pas te décevoir … »

Sans un mot de plus, Roxanne tourna les talons avant d’entrer dans la maison. Elle me demanda de rester dans l’entrée et de l’y attendre. Il lui fallut bien vingt minutes pour réapparaitre à mes yeux brillants de mille étoiles. Elle s’arrêta devant moi, vêtue de bas noirs, d’escarpins à talons aiguilles, du soutien-gorge qu’Alyssa m’avait offert et d’un collier que je n’avais jamais vu.

  • « Je crois que je vais devoir te punir … », m’annonça brutalement celle qui faisait battre mon cœur.
  • « Mais pourquoi ? », répliquai-je passablement tendue mais terriblement excitée.
  • « Parce que tu ne m’as pas écoutée comme je te l’ai déjà dit ! »
  • « Mais … Mais … Je suis désolée mon amour ! »

Pourtant, intérieurement, je priai pour qu’elle ne me pardonne rien. Ma curiosité ainsi que ma libido me poussaient à vouloir découvrir jusqu’où elle pouvait aller, ce qu’elle désirait me faire subir. D’un claquement de doigts, elle me désigna ses pieds.

  • « A quatre pattes ! Lèche ! »
  • « Mais … »
  • « LECHE JE T’AI DIS !!! », hurla-t-elle.

Cette fois c’est tétanisée que j’approchai ma langue de ses chaussures. Je les avais déjà léchées, mais avec le pied de mon amante dedans, le plaisir était décuplé, à tel point que je m’appliquai consciencieusement sur chaque centimètre carré de cuir. Elle d’assit sur le fauteuil et leva sa jambe. Je compris de suite, sans qu’elle n’ait besoin de le dire, ce qu’elle voulait que je fasse. C’est ainsi que plantant mon regard dans le sien, je me mis à sucer son talon comme je l’avais fait avec la queue de l’inconnu que nous avions croisées. Malgré l’air sévère qu’elle voulait se donner, Roxanne ne put réprimer un petit sourire complice en me voyant faire.

  • « Ne bouge pas ! Je reviens … », me dit-elle soudain en se levant pour se diriger vers la cuisine.

Elle revint peu de temps après en me tendant mes chaussures qu’elle venait juste d’aller chercher.

  • « Que dois-je faire ? », lui demandai-je un peu circonspecte.
  • « Tu vas te masturber avec les objets que je te propose. Si tu m’excites assez, je te récompenserai. Sinon … »

Je pris alors mes escarpins et commençai à me caresser. Avec l’un des talons je visitai ma chatte, tandis qu’avec l’autre je maltraitai sans ménagement mes tétons. Roxanne n’en perdait pas une miette tout en s’adonnant à une séance de plaisir solitaire qui me donne confiance quant à son état d’excitation.

  • « Stop ! Mets tes chaussures et assieds-toi à ma place ! »

Mon ange se leva et je la remplaçai dans le fauteuil. Accroupie devant moi, elle fit subir à mes pieds et à mes chaussures le même traitement que j’avais fait subir aux siens. Sa langue fit des merveilles jusqu’à ce qu’elle se cale l’une de mes jambes entre ses cuisses et commence à s’y frotter langoureusement. Je sentis son sexe ruisselant baver contre la fine peau de mon tibia, puis sur le haut de mon pied, avant de disparaître sur le cuir brillant de mon escarpin. Au bord de l’orgasme, elle me retira ma chaussure sur laquelle elle se masturbait et, m’écartant les cuisses, elle en posa délicatement le talon aiguille sur ma vulve.

  • « Houuu … Ouiiii … », gémis-je de me sentir ainsi pénétrée.
  • « Tu aimes ? »
  • « Oh oui putain ! »

Afin de confirmer ma réponse par le geste, je plaçai mes mains sous mes genoux pour me surélever les jambes en les écartant au maximum. Roxy, me voyant ainsi en pleine extase, déchaussa mon autre pied et utilisa mon deuxième talon de la même manière dans son propre sexe. Soudain elle s’arrêta net, et me prenant par la main, elle m’attira sans que je puisse protester dans la cuisine.

  • « Viens me doigter bébé … Viens vite … », me supplia Roxanne en montant sur la table pour s’y mettre à quatre pattes.

Je m’avançai pour le lécher, le nez collé dans la raie de ses fesses, et dardai ma langue pour lui titiller la vulve.

  • « Tes doigts … Tes doigts putain ! »

Mon amante avait envie d’être pénétrée, elle allait être servie. Non contente de lui planter quatre doigts dans le con, je lui enfonçai précautionneusement le talon d’un de mes escarpins dans l’anus. Elle adorait ça, me hurlait de continuer à la défoncer, pour bientôt exploser et m’asperger de sa cyprine toujours aussi abondante. Celle-ci coulait sur ses bas, jusqu’à sur la table, à l’endroit même où l’une de ses précédents éruptions orgasmiques avait tâché le bois.

  • « Va me cherche mon téléphone Erica chérie … »
  • « Ton téléphone ? Pourquoi ? »
  • « Pour prendre des photos … Ca nous fera des souvenirs, non ? », me dit-elle avec un clin d’œil.
  • « Pourquoi pas, tiens … », acceptai-je en lui retournant un sourire complice.

Un aller-retour dans le salon plus tard, nous commençâmes notre petite séance de pose. J’immortalisai Roxy à quatre pattes sur la table avec un talon aiguille planté dans le fion, puis en train de se masturber de deux doigts dans le sexe, assise sur le bord avec les cuisses écartées. Par la suite, ce fut à mon tour de jouer les modèles. Elle me photographia alors que je léchai l’une de mes chaussures ou que je nettoyai la table et le sol maculés de sa mouille avec la langue.

  • « Tu as aimé Erica ? », me demanda Roxanne tout en regardant le résultat des prises de vue sur son smartphone.
  • « Oh oui ! J’adore te faire jouir bébé. Dans n’importe qu’elle circonstance … »

Elle esquissa un sourire complice et tendre avant de reprendre.

  • « Mais tu n’as pas jouis mon cœur au fait ! Approche bébé, je vais m’occuper de toi. »

Une fois près de mon amante, cette dernière me contourna. D’un coup tout devint noir. Mon amour venait de me bander les yeux avec ce que je devinai être un torchon.

  • « Mais … Que fais-tu ? », lui demandai-je sans pour autant être le moins du monde inquiète.
  • « Détends-toi mon ange … Je vais te donner du plaisir … »

Et je me retrouvai attachée en croix sur la table, Roxanne m’ayant lié les poignets et les chevilles à chacun des quatre pieds du meuble. Je l’avais laissée faire avec délice, excitée et heureuse de m’offrir à elle, d’être totalement à sa merci. Elle passa alors quelque chose de rugueux sur mes seins que je sentis se comprimer à leurs bases. L’afflux de sang provoqué par ce qui devait être une corde les rendit palpitants. Quelques coups de langue et autant de pincements sur mes pointes turgescentes, sans la plus petite protestation de ma part, firent comprendre à ma tortionnaire d’amour que j’étais prête à aller plus loin, aussi loin qu’elle le désirerait. Aussi ce fut sans surprise qu’une vive douleur se diffusa dans tout mon corps en partant de mes tétons martyrisés par le métal de ces pinces devenues habituelles.

Roxanne me laissa un moment pour que je m’habitue à cette sensation, profitant de ce répit pour immortaliser la scène. C’est en tous cas ce que je crus en entendant un léger clic à moins de deux mètres de moi. Puis mon amante posa, sur mon front, ses lèvres qui ne quittèrent plus ma peau avant d’atteindre mon sexe qu’elle lécha longuement avec tendresse. J’haletai de plus en plus, mes liens m’empêchant de me contorsionner dans tous les sens sous cette vague de plaisir sur le point de me submerger.

  • « Haaaa … Oui … Je … Je vais jouir chérie … », laissai-je échapper dans un souffle.

Il n’en fallu pas plus pour que Roxanne ne s’arrête le temps de me laisser redescendre un peu dans les tours. Ne voyant toujours rien, je ne pus qu’imaginer ce qu’elle pouvait bien pendant que j’essayais de me calmer. Est-ce qu’elle se branlait en me regardant ? En me photographiant ? La seule chose dont j’étais sûre c’est qu’elle jouait avec son sexe, le petit bruit de clapotis humide qui arrivait à mes oreilles ne trompait pas.

Ayant perdu toute notion du temps, je ne sus pas combien de minutes s’étaient écoulées quand Roxy décida que la trêve avait assez durée. Le signal m’en fut donné quand je sentis les effluves de son intimité me chatouiller les narines. Si j’étais vulgaire, je pourrais même dire qu’elle puait le sexe. Elle m’avait rejointe sur la table et m’avait enjambée pour poser sa chatte sur ma bouche. Sans attendre une éventuelle demande ou autorisation de sa part, je mis ma langue en action. Je lapai, aspirai, léchai tout ce que je pouvais, lorsqu’un liquide au goût que je ne connaissais pas envahit progressivement ma bouche par petits jets successifs, puis dans un flot plus continu. Je ne pus tout avaler, et bientôt mon visage, mon cou et mes cheveux furent recouverts. Perdue dans mes pensées lubriques, ce n’est qu’à ce moment que je compris que Roxanne était en train de me pisser dessus. J’aurai pu protester, ou tout du moins recracher, mais non, je n’en fis rien. Bien au contraire, je trouvai le goût loin d’être désagréable et la sensation d’être souillée de la sorte par celle dont j’étais amoureuse, pour tout dire, très excitante. Je fus juste étonnée que Roxy s’adonne à ce genre de pratique sans la moindre gêne.

  • « He ben mon amour … je vais de surprise en surprise avec toi ! Ça t’excite de m’uriner dessus comme ça ? », lui lançai-je après que sa source dorée et chaude se soit tarie.

Je m’attendais à une réponse cinglante de sa part, mais il n’y en eut point. A la place, je sentis ma chatte se déchirer sous l’assaut aussi brutal que soudain d’un objet froid, rond, mais surtout énorme.

  • « T’as bien fais d’acheter des courgettes chaton … C’est bon pour la santé il parait ! », me nargua Roxanne le temps de laisser mon vagin épouser la forme du légume.

S’en suivit un défonçage en règle durant lequel je criais presque en continu.

  • « HAAAAAAAAA !!! HAAAAAAA !!! HAAAAAAAA !!! JE VAIS JOUIIIIR !!! »

Je serais bien incapable de raconter les minutes qui suivirent. Mes souvenirs sont flous. Un quart d’heure plus tard, peut-être même une demi-heure, je ne sais plus, je me retrouvai dans les bras de Roxanne. Elle m’avait détachée durant ma « petite » absence et était en train de me câliner, allongée à mes côtés sur la table. Le sourire emplit de tendresse que je lui adressai à ce moment-là eut l’air de la rassurer.

  • « Ca va mon amour ? Tu atterries ? », s’enquit-elle en me caressant la joue.
  • « Oh oui … Ca va même très bien mon ange … »
  • « Tant mieux … Je t’aime Erica … », me souffla-t-elle.

Roxy approcha son visage tout doucement, et ce fut les larmes aux yeux que je lui répondis dans un murmure :

  • « Je t’aime Roxanne … »

Et nous nous embrassâmes longuement, avec toute la passion explosant au grand jour dans nos cœurs et nos esprits. De ce jour naquit un amour indéfectible, nous ne nous quittâmes plus jamais. A l’instant où j’écris ces mots, Roxanne est toujours la femme de ma vie et notre libido toujours exacerbée. Complices comme peu de gens ont la chance de l’être, les autres que nous croisons, hommes comme femmes, sont justes des jouets promptes à satisfaire occasionnellement notre appétit sexuel. Seule Alyssa est devenue une amie chère et une partenaire assidue de nos ébats les plus torrides. Il nous arrive même de l’appeler Maîtresse, avec tous les égards qui lui sont dus à ce titre. Mais ça c’est une autre histoire …

FIN


Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Jeudi 16 juin 4 16 /06 /Juin 11:16

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Luxure et perversion

Ecrit par Erica

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Lorsque je me réveillai, le soleil comme Roxanne étaient déjà levés et un adorable petit déjeuner préparé en mon honneur m’attendait. Une belle journée se profilait devant nous. Après être passées à la douche, je proposai à mon invitée une promenade histoire de profiter du temps beaucoup plus clément que la veille.

  • « Excellente idée Erica ! J’arrive, je n’ai plus qu’à mettre mes chaussures. », me dit une Roxanne enjouée.
  • « Je ne te conseille pas de rester en pantalon ma chérie. Tu vas avoir sacrément chaud sinon. »
  • « Je ne sais pas trop. En plus je n’ai pas de short. »
  • « Pas de souci. Viens avec moi, on va t’en trouver un. »

Nous remontâmes dans ma chambre, et alors que je farfouillai dans mon armoire à la recherche de son bonheur, Roxanne ramassa un petit objet par terre.

  • « C’est quoi ce truc ? »

Elle était tombée sur l’une des pinces que j’avais utilisée dans la nuit. Gênée, je devais être rouge comme une tomate lorsque je lui répondis :

  • « Oh … C’est rien. Un bijou fantaisie sans importance … »

Mais je suis sûre que Roxanne n’était pas aussi naïve qu’elle voulut le laisser paraître et qu’elle se douta bien de l’usage que j’avais pu en faire.

  • « Je te le pose sur la table de nuit. »
  • « Heu … Oui, merci. Tiens, un short pour toi. »
  • « Ho ! C’est court ! Mais tu as raison. Je serai mieux comme ça. Je vais m’habiller. »
  • « On se retrouve en bas ? »
  • « Ok … A tout de suite. »

J’en profitai pour me changer moi aussi et optai pour un short en jean moulant et une légère chemise nouée sur le devant. Quelques victuailles dans un sac, de l’eau, une carte et nous voilà parties sur les sentiers. Tout en discutant de tout et de rien, je ne pouvais m’empêcher de penser à la pince à sein que Roxanne avait trouvé dans ma chambre. Elle ne fit aucune allusion à ce sujet et nous continuâmes notre chemin. La forêt était magnifique, le soleil brillant et la pluie de la veille avait laissé dans l’air un parfum de terre humide. Nous étions bien et j’avais l’impression que nous n’avions jamais été aussi proches. Roxanne avait changé, elle était plus spontanée. Elle n’avait jamais été coincée, loin s’en faut, mais je la trouvais plus libre, plus confiante qu’avant. Je lui montrai une petite clairière au milieu d’une sapinière qu’on ne pouvait atteindre qu’en passant à travers les broussailles.

  • « Je crois qu’on peut s’arrêter là pour manger un morceau. On sera tranquille. », proposai-je.
  • « Bonne idée ! Et on pourra en profiter pour faire une petite sieste au soleil. »
  • « Tu m’ôtes le son de la bouche ! »

Nous nous installâmes pour nous rassasier puis Roxanne, s’allongeant sur l’herbe, se mit à rêvasser. La rejoignant au pays des songes, nous goutâmes à la douce caresse du vent sous le ciel azur, le bonheur ! Après un moment, je me tournai pour voir si elle était réellement endormie. Ses yeux fermés et son souffle ralentit m’encouragèrent à me laisser aller à bronzer un peu. J’ôtai donc mon short et ma chemise pour me retrouver en string, me passai de la crème solaire puis me rallongeai. Je n’avais pas sommeil et dès que Roxy se réveillerait il me suffirait d’enfiler mon haut. Mais mes bonnes résolutions ne furent pas suivies d’effet et je me m’endormie sans demander mon reste. Ce fut le bruit d’un vêtement qu’on froisse qui me réveilla en sursaut. Je me redressai brutalement et vis Roxanne, devant moi, en train d’étaler consciencieusement de la crème protectrice sur ses seins. Elle était simplement vêtue d’une culotte.

  • « Oh … Je ne voulais pas te réveiller ma chérie, désolée. J’ai vu le tube de crème à côté de toi et je te l’ai emprunté. »
  • « Heu … Pas de souci. Tu as bien fait ma belle. »

Encore un peu dans les vapes, je la regardai se passer de la lotion sur sa peau qui devenait de plus en plus luisante. C’était magnifique, sensuel, et pourtant si naturel. J’aurais donné un œil pour pouvoir moi-même lui enduire le corps.

  • « On est tellement bien ici. Tout est calme. Tu viens souvent dans cette clairière pour bronzer ? »
  • « Quand je suis souvent dans le coin, oui très souvent. »
  • « Je n’avais jamais profité du soleil comme ça avant. »
  • « Ah ben fais attention à tes gougouttes alors. Surtout les bouts. Ça cogne fort ! »

Nous explosâmes de rire.

  • « Je vais en rajouter alors ! »

Joignant le geste à la parole, Roxanne étala à nouveau de la crème sur sa poitrine. Une douce chaleur m’envahit progressivement à force de contempler ce corps somptueux et je dus me retenir pour ne pas lui sauter dessus. Lorsqu’elle s’assoupie, je pus l’admirer à mon aise. Admirer ses seins qui se soulevaient à chaque aspiration, ses petites aréoles brunes, sa bouche entrouverte, les gouttes de sueur qui perlaient sur son front. Je la détaillai sans scrupules des pieds à la tête. Seul son entrejambe était masqué par cette maudite culotte qui m’empêchait de voir son pubis que je devinai complètement imberbe, comme le mien.

N’y tenant plus, je laissai mon majeur se faufiler entre mes cuisses pour se poser sur mon sexe. Malgré l’obstacle formé par le tissu de mon string je sentis que j’étais trempée. Ne voulant surtout pas la réveiller, je me caressai doucement, langoureusement, le regard rivé sur son corps. J’avais envie d’elle mais pas comme j’avais envie d’Alyssa, c’était différent. Roxy je voulais la prendre dans mes bras, la caresser tendrement, la cajoler. Je me levai discrètement, et prenant le prétexte de me passer de la crème, je me caressai sans retenue. Les yeux naviguant de sa bouche à son ventre en passant par ses seins, je m’accroupie à ses côtés et me masturbai allègrement.

Soudain ma belle au bois dormant se mit à bouger, et pensant qu’elle ne tarderait pas à se réveiller, je stoppai ma petite branlette et tentai de me redonner une certaine contenance. Je n’avais pas jouis et il était manifestement trop tard puisqu’elle ouvrit les yeux en me souriant.

  • « J’ai dormis longtemps ? », s’inquiéta Roxanne.
  • « Assez oui … Mais je n’osais pas te réveiller. », lui répondis-je en me disant qu’elle aurait pu pioncer cinq minutes plus tard.
  • « Quelle heure est-il ? »
  • « Quinze heure à peu près. On devrait reprendre le chemin de la maison dans pas trop longtemps. »
  • « Oui, t’as raison. On peut y aller … », lança-t-elle en commençant à se rhabiller à mon plus grand regret.
  • « Il n’y a pas le feu non plus … »
  • « Pffff ! J’ai pas envie de remettre mon soutif. Il fait trop chaud. »
  • « Glisse-le dans mon sac si tu veux ? »
  • « Merci. »

Et la voilà qui masqua ses jolis seins avec son tee-shirt.

  • « Si tu veux on peut passer piquer une tête au passage ? Ca nous rafraichira. », proposai-je innocemment.
  • « Heu … Je n’ai pas de maillot … »
  • « Ben tu peux te baigner en culotte. C’est le même genre de coin qu’ici. Il n’y a jamais personne. »

Je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire que je voulu discret en repensant aux deux jeunes garçons qui m’avaient sautée au même endroit deux jours plus tôt.

  • « Ok … On verra quand on y sera. », accepta-t-elle.

Je n’avais qu’une envie, celle de revoir les nichons de mon amie et mon plan pour y parvenir me parut excellent. Nous nous dirigeâmes vers le bras de rivière et chemin faisant, je peaufinai mon stratagème. Une fois arrivées je me déshabillerai entièrement en espérant qu’ainsi elle hésiterait peut-être moins. A destination, je laissai Roxanne admirer le paysage, tandis que comme prévu, je me mis  poil avant de sauter à l’eau. Un peu moins courageuse, Roxanne me demanda :

  • « Elle est bonne ? »
  • « Un peu froide au début mais c’est tellement agréable ! »
  • « J’arrive … Mais tu es sûre qu’il n’y a personne, hein ? », dit-elle en soulevant son tee-shirt.
  • « Attends, je vais voir … »

Je barbotai un peu pour lui prouver que l’endroit était désert, ce qui finit de la convaincre. Au point qu’à ma grande surprise elle enleva aussi sa culotte et m’exposa son mont de Vénus parfaitement lisse.

  • « Elle est glacée ! », vociféra Roxanne en avançant doucement un pied.
  • « Vas-y franchement ! N’hésite pas ma chérie ! »

Elle suivit donc mon exemple et plongea avant de ressortir en se frottant les bras.

  • « Brrr … Je suis gelée ! »
  • « Nage un peu, ça réchauffe. »
  • « Tu as raison. C’est fou ce que ça fait du bien. », me confirma-t-elle alors que ses quelques brasses la conduisirent à se rapprocher de moi.

Moi, ce qui me faisait du bien, c’était de voir ses tétons dressés par le froid tandis que les gouttes ruisselaient sur sa peau. Mes frissons, eux, n’étaient pas dus à la température de la rivière. Ils trahissaient ma frustration de devoir me retenir de sauter au cou de Roxanne au risque de mettre en danger notre amitié. Nous nageâmes encore un moment avant de retourner sur le bord.

  • « Merde, on n’a pas de serviette ! », fit remarquer Roxy.
  • « Pas grave. On boit un coup le temps que le soleil nous sèche. »
  • « On s’installe là-bas ? », désigna-t-elle en me montrant de gros rochers surplombant le torrent.
  • « Ouais ! On peut y accéder par-là. Suis-moi. », lui confirmai-je en commençant à rassembler les affaires.
  • « Hé ! On est toutes nues ! On ne va pas se balader comme ça ?!? »
  • « Mais si … Ça prend juste cinq minutes pour faire le tour. Et ce n’est même pas un chemin. Il n’y aura personne. »
  • « Bon … Je te suis … »

Nous voilà marchant à travers les buissons, en tenue d’Eve, ruisselantes. Arrivées devant un petit sursaut rocheux, je proposai à Roxanne de lui faire la courte échelle pour l’aider à monter. Elle accepta et j’en profitai pour me rincer l’œil avec ses petites fesses rondes. A son tour elle voulut m’aider en s’accroupissant et en me tendant la main. Ce faisant elle m’offrit un superbe cadeau, son minou étant à hauteur de mon visage. Une fois à destination, j’étais déjà excitée comme une puce lorsque Roxanne me demanda de lui rajouter de la crème solaire, ce que je fis avec délices en la massant légèrement.

  • « C’est le pied total ! Continue … »
  • « A charge de revanche … », répondis-je en rigolant sans me faire prier pour continuer à laisser mes mains œuvrer sur sa peau.
  • « Pas de souci … Allonge-toi sur le vente. »

Je ne voulu pas rater une telle occasion et m’interrompant, lui offrit mon corps dans la position souhaitée.

  • « Je suis toute à toi ! », lui lançai-je en pensant au double sens volontaire de mes mots.
  • « Tu vas voir mon Erica … Je vais te faire un truc de dingue ! »

Roxanne étala de la crème sur mon dos, passant même sur mes fesses, le long de mes jambes, pour commencer à me masser les pieds.

  • « C’est divin ! Je crois que je suis au paradis … »
  • « Retourne-toi, on continue … »

Bien sûr j’obéis. J’étais nue, en face de Roxanne qui reprit par mes épaules, mes seins, mon ventre, effleurant ma foufoune pour descendre sur mes jambes. Ses gestes étaient fermes mais d’une douceur incroyable. Mes pieds eurent à nouveau droit à ses faveurs tandis qu’elle me souleva les jambes l’une après l’autre. Elle devait avoir une vue imprenable sur mon abricot suintant de cyprine mais elle ne laissa rien paraître.

  • « Voilà ! Tu as eu ta revanche … », termina-t-elle avec un baiser sur la plante de mon pied droit.

Ce fut grandiose ! Nous étions tellement bien toutes les deux. Je glissai ma main dans la sienne, elle ne dit rien, aussi je l’y laissai. Je ne voulu pas aller trop vite et prendre le risque de briser cet instant de bonheur. Cependant, toute bonne chose ayant une fin, nous fûmes obligées de nous remettre en route. Tout le long du trajet nous bavardâmes gaiement, je la regardai souvent et admirai ses formes. J’étais en train de devenir raide dingue de Roxanne mais n’osai pas le lui faire comprendre en lui reprenant la main.

Enfin de retour à la maison, Roxanne étant sous la douche, j’en profitai pour consulter ma messagerie. Alyssa m’avait envoyé un cliché sur lequel je me vis en train de lécher le talon aiguille de mon amie. J’en fus presque honteuse, comme si je l’avais trahie, jugeant mes fantasmes incompatibles avec mon attrait pour elle qui était  si pure, si douce.

  • « Coucou … Tu rêves ? », me fit sursauter Roxy qui se trouvait juste derrière moi.
  • « Hein ?!? »
  • « Ca fait cinq minutes que tu contemples ton phone. Ça va ? »
  • « Heu … Oui … Juste un message étrange, c’est tout. », expliquai-je en rangeant mon téléphone prestement.
  • « Vas te doucher pendant que je nous prépare un apéro. »
  • « Excellente idée … »

Je me sauvai vers la salle de bain. Emotionnellement submergée, je commençai à pleurer en maudissant mes folies de ces derniers jours. Il me fallut un bon quart d’heure sous l’eau tiède pour me calmer, et rejoignant ma chambre, j’enfilai à la va vite une petit robe grise boutonnée sur le devant. Roxanne avait préparé un petit en-cas et nous nous installâmes sur la terrasse. Elle portait une jupe en toile kaki, un petit gilet croisé et était pieds nus. Après quelques verres la discussion devint un peu plus axées sur nos expériences réciproques et j’avouai à mon amie que je la trouvais beaucoup plus sûre d’elle.

  • « Tu trouves ? »
  • « Franchement, oui. Jamais je n’aurais imaginé que tu quittes tes vêtements pour te baigner. »
  • « Tu étais nue toi aussi. Je me suis dit qu’il n’y aurait rien de gênant à me mettre dans la même tenue. En même temps j’avoue que c’était assez agréable comme sensation d’être toute nue au milieu de nulle part. »
  • « C’est vrai qu’on se sent libre ! »
  • « Libre, pas tout à fait. Je ne peux pas m’empêcher de me sentir épiée. J’avais l’impression que quelqu’un nous regardait. »
  • « Ah ? Remarque, ça rend la chose un peu plus excitante, non ? »
  • « Peut-être … »
  • « Tu sais, l’autre jour j’ai pris un bain de soleil derrière les thuyas et je me suis déshabillée complètement. C’était vraiment génial de sentir le soleil et le vent sur ma peau. Tu devrais essayer … »
  • « Pourquoi pas. J’y penserai … »
  • « A propos de ça, je repense à tout à l’heure. Je te suis redevable. »
  • « De quoi ? »
  • « De ton massage des pieds. Il était divin. Tu veux bien m’apprendre ? »
  • « Heu … Pourquoi pas. Tu as de l’huile de massage ? », me demanda Roxanne légèrement surprise.
  • « Non, malheureusement … »
  • « Sinon on peut prendre de la crème Nivea. J’en ai vu dans la salle de bain. Le principal c’est que ça glisse. »

Je partis chercher le flacon en question et revint sur la terrasse aussi vite que j’en étais partie. Roxanne était accroupie et me montra la chaise en face d’elle.

  • « Assieds-toi et fais bien attention. »

Elle me retira mes tongues avant de mettre une noix de crème dans ses mains et de commencer à me masser. 

  • « C’est absolument fou comme sensation ! Où as-tu appris ça ? », l’interrogeai-je pendant que ses mains, tantôt douces, tantôt fermes, glissaient sur mes pieds et mes jambes.
  • « C’est Jean. Comme quoi il m’a servie au moins à quelque chose … »
  • « Tu as pris le meilleur de lui en tous cas ! » dis-je en riant.
  • « Il n’y avait rien d’autre à prendre de toute manière. Allez, maintenant à toi ! On change de place. »

Je m’accroupie à mon tour devant Roxanne qui s’installa confortablement. Dire que j’étais aux anges est un faible mot. Comme elle me l’avait montré, je passais mes mains sur ses pieds. Elle me guida de temps en temps, m’indiquant d’insister à tel ou tel endroit. J’enserrai presque entièrement ses chevilles délicates et elle semblait apprécier mes caresses, se laissant même aller à fermer les yeux. Soudain je repensai à la position qu’elle avait adoptée sur le rocher et essayai d’en faire de même. Je lui soulevai donc doucement un pied en tentant de voir plus loin. Voulu-t-elle me faciliter la tâche ou fit-elle seulement un mouvement involontaire ? En tous cas elle écarta très légèrement les jambes, ce qui me permit d’apercevoir sa culotte. Ses soupirs de bien-être me rassurèrent, aussi je m’arrangeai pour que la pointe de ses orteils frôle mes seins en plaçant son pied presque contre mon ventre. Après avoir déposé un baiser dessus, je pris l’autre et recommençai le même manège. Un long moment plus tard, elle rouvrit les yeux et me demanda d’intervertir à nouveau les rôles.

  • « Tu te débrouilles très bien ma chérie. A moi maintenant … »

Abandonnant mes pieds, Roxanne reprit son massage plus haut, sur mes mollets pour remonter sur mes cuisses.

  • « Attends, je suis mal installée … », dis-je en voyant que ma robe la gênait.

Je soulevai alors cette dernière et m’assis directement sur le siège. Le contact du bois sur mes fesses était doux et chaud. Je ne portai pas de string mais Roxanne n’en parue pas choquée.

  • « C’est mieux comme ça, tu as raison. Maintenant détends-toi et laisse-moi faire … »

Sans mauvais jeu de mot, c’était le pied total. Tant de douceur, tant de tendresse dans ses gestes. Je baissai les yeux et la vis absorbée par ce qu’elle faisait, totalement concentrée. Parfois, le bout de ses doigts arrivaient presque au niveau de mon sexe. Je ne savais pas si cette approche était intentionnelle mais je commençai à mouiller sérieusement. Roxanne m’écarta doucement les jambes afin de se placer entre elles. Partant de mes pieds elle remonta jusqu’à mon ventre qu’elle massa avec des gestes d’une lenteur exquise qui m’envoyèrent loin, loin dans les nuages. Il faisait maintenant nuit noire et nous n’étions plus éclairées que par la douce lumière tamisée diffusée par le lampe surplombant la terrasse.

Totalement prise par cette atmosphère envoutante, je déboutonnai lentement ma robe dont Roxanne écarta les pans pour découvrir mes seins qui pointaient fièrement. Tout en reprenant ses caresses elle les effleura brièvement, m’arrachant un soupir d’aise. Puis ce fut son pouce qui frôla mon mont de Venus. Elle ne pouvait plus ignorer mon état, le visage à quelques centimètres de mon corps, d’autant que je ne faisais plus rien pour le cacher. La pénombre l’empêchait peut-être de voir que ma chatte était trempée, mais il ne fait aucun doute qu’elle le savait. Collée à moi, je sentais la chaleur de sa poitrine à travers son haut lorsqu’elle se leva.

  • « Ne bouge pas … », me dit-elle.
  • « Plutôt mourir que de bouger … », lui répondis-je sur un ton plein de sous-entendus.

Une fois debout elle défit son gilet croisé qui laissa apparaître sa poitrine dorée. Puis elle s’agenouilla pour couvrir mes jambes de tendres baisers et de douces caresses.

  • « Houuu … Roxanne … C’est délicieux … », soufflai-je.
  • « Je sais Erica … Je vois … »

Après un sourire complice elle m’embrassa les seins chacun leur tour avant de se relever.

  • « Il fait un peu froid non ? On rentre ? », me demanda-t-elle après m’avoir laissée atterrir quelques instants en me contemplant.
  • « Heu … Oui … Bien-sûr … »

Je ne sus pas trop comment réagir. Etait-ce une proposition à aller plus loin ou non ? Mais elle repassa son gilet, ne me laissant pas trop d’espoir quant à la poursuite de la soirée. Devinant ma déception, Roxanne me rassura.

  • « Tu sais Erica, c’était vraiment merveilleux. J’ai beaucoup aimé te caresser … »
  • « Tu es tellement tendre … »
  • « Jean m’a appris pas mal de choses dans ce domaine. Comme tu as dit, je garde les bons côtés de notre relation. »
  • « C’est lui qui t’a appris tout ça ? », relançai-je tandis qu’elle vint s’asseoir à mes côtés sur le canapé.
  • « Plus ou moins … Cette histoire avec lui m’a surtout apprit à me laisser aller et à faire ce que je voulais sans attendre qu’on le fasse à ma place. Avec lui j’aurais pu attendre longtemps ! », me répondit-elle avec un air sarcastique.
  • « Dis-moi … C’est la première fois que tu caresses une femme ? »
  • « Oui et non, mais je ne préfère pas en parler … Mais je crois en fait que j’aime donner du plaisir. Même si ce n’est pas sexuel. »
  • « C’est réussi ! Jamais je n’avais passé un tel moment. Tu as vraiment changée. En bien je précise … »
  • « Je ne me reconnais pas moi-même. C’est pour ça que je ne veux pas brusquer les choses. »

Nous discutâmes encore un bon moment, puis Roxanne me dit qu’elle avait besoin de se reposer. Nous nous levâmes du canapé et je me retrouvai devant elle, ma robe déboutonnée laissant voir les parties les plus intimes de mon corps. Roxy me déposa un baiser sur les lèvres, aussi doux que bref, avant de rejoindre sa chambre. Montant moi aussi quelques minutes plus tard, complètement détendue, je ne tardai pas à m’endormir.

Je me réveillai tôt, en sueur, me souvenant que j’avais rêvé d’Alyssa. J’étais debout, nue au milieu de son magasin. Elle était en face de moi et fixait des pinces placées sur mes tétons qui me faisaient un mal de chien. Elle les vissait toujours plus tandis que je la suppliais d’arrêter en tombant à genoux devant elle. Ce fut cette douleur inconsciente qui me sortie de mon sommeil en sursaut. Une main plaquée sur mon sein je me dis que j’avais dû me pincer en dormant. Je n’osai pas regarder sur la table de nuit où Roxanne avait posé la pince qu’elle avait trouvé par terre car j’aurais été bien incapable de résister. Pour me calmer je descendis aux toilettes et me passai le visage sous l’eau froide. En remontant, je pris mon téléphone et constatai que des messages avaient été laissés. Des photos plus exactement … Des clichés de mes seins, de ma bouche, de mon sexe ou de mon anus. J’étais terriblement mal à l’aise mais en même temps, je dois bien l’avouer, très excitée. Je me saisis alors de l’une des pinces en forme de petit étau et la plaçai, sans la serrer, sur mon clitoris. Je pris une photo que j’envoyai aussitôt à Alyssa. Mon phone ne tarda pas à sonner.

  • « Alors on s’amuse avec ses jouets ? Roxanne est endormie ? »
  • « Je pense … Mais je ne peux pas parler trop fort. Je ne veux pas la réveiller. »
  • « Alors sors et trouve un endroit où nous pourrons parler. »
  • « D’accord … »
  • « Mais n’enlève pas ton bijou ! »
  • « Bien … »

Je sortis de la maison, il faisait frais, presque froid, et je gagnai rapidement l’appentis.

  • « Alors raconte-moi tout Erica. Je veux savoir comment elle est, si elle embrasse bien, je veux tous les détails ! »
  • « Non, ce n’est pas ça … »
  • « Ne me mens pas ! »
  • « Tu es jalouse ? »
  • « Non, curieuse et excitée. Caresse-toi en même temps. »

Je m’exécutai, lui racontant en même temps ma journée de la veille avec Roxanne. Je décrivis en détail son corps et ce faisant, je rattrapai le retard de mes orgasmes manqués. Alyssa m’excitait en m’obligeant à imaginer que Roxy me possédait.

  • « Tu l’imagines en train de te lécher les seins ? Peut-être qu’elle est aussi vicieuse que toi ? Peut-être même plus ? », me dit-elle pour me provoquer.
  • « Non … Laisse-la en dehors de ça … »
  • « On verra. Mais il faudra être sage ! »
  • « Oui, je te le promets … »
  • « Alors voilà les consignes. Jamais de culotte. Tu ne portes que des robes ou des jupes. Jamais de pantalons ou de shorts. De plus je veux que tu portes les bijoux que je t’ai offert au moins quinze minutes par jour, même en présence de ton amie. »
  • « Bien … »
  • « Bien ? »
  • « Oui, je te le promets … »
  • « Parfait … Maintenant je veux que tu te fasses jouir en me racontant ce que tu fais. »
  • « Je me pince les nichons en faisant tourner mes tétons entre mes doigts … »
  • « Ça fait mal ? »
  • « Un peu … »
  • « Alors tourne plus fort ! »
  • « Attends … J’ai une idée … »

Je pris les pinces à linge qui m’avaient servis la dernière fois et en plaçai une sur chacune de mes pointes.

  • « Tu es vraiment une belle salope ! », grogna Alyssa en regardant la photo que je venais de lui adresser.
  • « Je me doigte … »
  • « Combien de doigts ? »
  • « Un … Mon majeur … »
  • « Mets-en plus ! »
  • « Oui … »

Avec un nouveau cliché je lui montrai que je me faisais reluire à l’aide de trois doigts.

  • « Ton cul maintenant … A quatre pattes petite pute ! »
  • « Voilà … Je m’enfonce deux doigts dans l’anus … »
  • « Ça t’excite ? »
  • « Oh oui putain … »
  • « Tourne la pince sur ton clito ! »
  • « AHHHHHHH … JE JOUIIIIIIS !!! », hurlai-je alors que la brusque douleur avait agi comme un détonateur.
  • « Maintenant va rejoindre Roxanne dans sa chambre. »
  • « Mais … Non … Je ne peux pas … »
  • « Va simplement la réveiller. Tu peux retirer tes bijoux cette fois. Je te laisse mais je te fais confiance. »

Elle raccrocha aussi brutalement que la fois précédente. Je retournai dans la maison et remontai après avoir enlevé les pinces. Arrivée au premier, je trouvai Roxy sur le pas de ma porte. Vêtue d’une courte nuisette, elle me sourit.

  • « Tu viens ? »
  • « J’arrive … J’étais aux toilettes. »

Tout naturellement nous nous blottîmes l’une contre l’autre avant de rejoindre ma couette sous laquelle je me rendormis paisiblement.

Encore une fois ce fut en sursaut que je me réveillai, mais cette fois-ci il n’était plus question de rêves agités. Le contact doux et chaud que je ressentis était bien réel. Roxanne était devant moi, toute nue, les jambes légèrement écartées, et elle appuyait ma main sur son sexe. Sans quitter son entrecuisse, je me levai face à elle. Surprise, je sentis comme une petite chaînette entre mes doigts. Roxy me regarda et s’approcha un peu plus de moi. Nos poitrines se touchèrent juste avant que je ne l’embrasse, doucement, profitant de chaque seconde de ce moment magique. Sa langue était brûlante. Je descendis légèrement sur mes jambes pour m’occuper de ses seins. Elle gémit sous l’action de mes lèvres gourmandes en me caressant la tête. Tout en appuyant délicatement sur cette dernière, Roxanne posa son pied sur le rebord du lit, m’encourageant ainsi à aller goûter son fruit interdit. Enfin il était à ma portée, juteux à souhait. Tout de suite je reconnue la petite chaine que j’avais touché. Il s’agissait de celle reliant mes boules de geisha que je lui avais demandé de me ramener. Je tirai doucement dessus pour la faire passer sur ses lèvres gonflées. Puis j’embrassai son sexe, posant ma bouche grande ouverte sur celui-ci pour jouer de ma langue que je fis danser sur son petit bouton.

Roxanne n’en pouvait plus de subir mes assauts dans cette position, aussi l’aidai-je à s’allonger sur le lit. Elle écarta les jambes afin de me permettre de continuer mon œuvre. Son goût était exquis, une peu salé, et je la voyais se caresser les nichons en les pressant l’un contre l’autre. Abandonnant son minou, au moins provisoirement, je m’allongeai à ses pieds que j’entrepris de masser avec mes seins comme elle me l’avait fait la veille. J’embrassai ses chevilles, je léchai ses jambes sur toute leur longueur, remontant vers sa foufoune sans y toucher. Elle devenait folle, se contorsionnait, les jambes écartées et relevées vers ses épaules, offrant à ma vue sa fente trempée et son petit trou plissé. Ce fut alors son sexe qui attira l’attention de mes seins, et prenant l’un de me mes tétons entre mes doigts, je le pointais sur sa vulve déjà largement ouverte.

  • « Ta langue … Chérie viens mettre ta langue dans ma chatte … », me supplia Roxanne.

Me pliant volontiers à sa demande, je plaquai ma langue sur sa cramouille et me mis à la laper de bas en haut. Elle gémit, soupira, s’écarta elle-même les cuisses en les tenant par-dessous pour me montrer à quel point elle appréciait ce que je lui faisais. Devant autant de gestes d’encouragement je recommençai de plus belle, léchant même sa rondelle palpitante.

A suivre : Luxure et perversion - Part 4


Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Jeudi 16 juin 4 16 /06 /Juin 10:59

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Luxure et perversion

Ecrit par Erica

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Je fonçai dans un magasin de chaussures tout proche et jetai mon dévolu sur une paire d’escarpins noirs à talons aiguilles. En réglant la note avec ma carte bleue, je réalisai que j’étais en train de dépenser 120 euros juste pour plaire à une vendeuse qui semblait des plus vicieuses sous de faux airs de timidité. Mon compte en banque soulagé d’une paire de Louboutin, je retournai dans l’arrière salle de la boutique de lingerie. A mon passage, alors que je traversai les rayons, Alyssa, c’était le prénom de la fameuse vendeuse, abandonne presque une cliente pour m’emboiter le pas.

  • « Alors ? Montrez-moi ce que cela donne avec vos nouvelles chaussures. », me lança-t-elle sans arriver à masquer son impatience.
  • « Et voilà ! », m’exclamai-je en abandonnant le plus naturellement du monde ma robe devant Alyssa qui ne pouvait pas ne pas remarquer la turgescence de mes tétons.
  • « Essayez ça aussi si vous le souhaitez … »

Elle me tendit un corset rouge et noir à lanières. Il soutenait mes seins en laissant mes pointes dardées apparentes. Je m’approchai du miroir et à la vue de mon reflet, le premier mot qui me vint à l’esprit fut le mot « pute ». Je me le répétai à plusieurs reprises dans mon esprit tordu, en silence, et cela m’excitait. Alyssa s’approcha alors de moi et me souffla :

  • « Nous sommes bien assorties ainsi … »

Je compris rapidement la nature de son propos lorsqu’elle déboutonna son chemisier qui libéra une magnifique et opulente poitrine emprisonnée dans le même corset que le mien, seules les nuances de rouge étant remplacées par du blanc. Eurasienne, sa peau légèrement teintée était du coup parfaitement mise en valeur. Ses seins étaient bien plus gros que les miens et contrastaient merveilleusement avec la finesse athlétique du reste de son corps. Elle se voulait tentatrice, aussi je me fis provocatrice.

  • « Ça a l’air serré. Ça ne vous fait pas mal ? », lui demandai-je.
  • « Non ça va, je suis habituée. Loin de moi l’idée de vouloir paraître prétentieuse mais j’aime mettre mes seins en valeur. »
  • « Vous auriez toutes les raisons de l’être et avez toutes les raisons de le faire … »

Passant délicatement la pointe de mon index à la lisière de son corset, je renchéris :

  • « Vos seins ont l’air tout simplement somptueux … »

Alyssa n’esquissa pas le moindre mouvement de recul à ce contact sur sa peau. Je détectai même un très léger sourire qui m’encouragea à aller plus loin. Mon impression se confirma lorsque je posai mes lèvres, juste au-dessus de l’aréole de son sein droit pour l’embrasser tendrement.

  • « Houuu … Oui … C’est bon … Mordillez-moi les pointes … Plus fort ! Haaaa … Oui … Comme ça ! », se mit-elle à gémir rapidement.

Sans plus aucune réticence mes dents torturèrent ses tétons tandis que dans le même temps ma main cherchait la fermeture de sa jupe. Sous cette dernière, surprise ! Ni culotte, ni string, mais comme une petite pince sur son clitoris.

  • « Mais qu’est-ce que c’est ? », demandai-je en titillant l’objet métallique.
  • « Un bijou intime. C’est un peu douloureux mais les sensations sont incroyables. Au magasin je ne peux pas porter de pinces aux seins, alors celle-ci est plus discrète. Et pour tout vous dire, beaucoup plus efficace … », m’expliqua-t-elle en prononçant ses derniers mots dans un soupir provocateur.

Sans me laisser le temps de poursuivre notre discussion, Alyssa glissa son majeur entre les pans de ma culotte pour me branler doucement, puis de plus en plus fort, jusqu’à ce que je commence à ahaner.

  • « Tu sais … Oh oui … Je … Je n’ai encore jamais fais ça avec une fille … Putain c’est bon ! »
  • « C’est si bon que ça ? »
  • « Oh oui … OUIIII ! »

Alyssa arrêta net de me masturber, et son sourire tout à l’heure discret illuminait dorénavant pleinement son visage angélique.

  • « Mon impression était donc la bonne. Dès que tu as franchis la porte du magasin j’ai su que j’avais à faire à une bonne petite salope ! Viens me lécher ! »

Son ton était devenu autoritaire, presque impérieux. J’aurais pu m’en offusquer, mais mon excitation était telle que j’obtempérai de suite et approchai ma bouche de ses jambes écartées avant de poser ma langue sur son sexe luisant. Sa chatte était déjà largement humide et son nectar délicieux. Je m’en délectai avec gourmandise jusqu’au moment où elle décida d’inverser les rôles en commençant par s’occuper de mes seins, avant de glisser sur mon ventre, pour finir par s’approcher de mon bourgeon de femme.

  • « Tu es toute excitée … Tu aimerais que je te lèche hein ? », me demanda-t-elle en torturant mon minou avec un léger souffle qui me rendit folle de frustration.
  • « Je t’en prie … Oui … Bouffe-moi la chatte … »

J’étais prête à faire n’importe quoi pour que cela arrive. Je fermai les yeux, et alors que je m’attendais à une suave douceur, c’est une vive douleur qui s’empara de mon sexe. Alyssa venait de me mordre le clitoris à pleine dents et j’eus toutes les peines du monde à ne pas m’écrouler tant mes jambes se mirent à trembler.

  • « Allonge-toi et écarte les cuisses salope ! », m’ordonna-t-elle en relâchant mon intimité de son étreinte mordante.

Sans répondre, ni encore moins protester, je m’étendis sur le sol en prenant la position souhaitée par mon amante. Se faisant plus douce, plus caressante, Alyssa s’approcha de moi avant de s’asseoir à califourchon sur mon visage.

  • « T’as intérêt à t’appliquer petite pute ! », grommela-t-elle en accompagnant ses paroles d’une petite caresse sur ma joue qui se transforma bien vite en une violente gifle.

Sa cramouille se trouvait à quelques centimètres de ma bouche qui ne demandait qu’à démontrer sa bonne volonté. Je me mis à titiller frénétiquement son bijou, lécher son clitoris, laper sa chatte ruisselante, le tout uniquement avec ma langue. Je me risquai même à une tentative entre ses petites fesses toutes fermes qui fut si bien accueillit qu’Alyssa se repositionna. Elle me donna ainsi un plein accès à son anus que je me fis un devoir de fouiller en profondeur. Soudain ma belle eurasienne se releva.

  • « Appuie-toi là et garde les cuisses écartées ma cochonne. Je vais te récompenser … », m’annonça-t-elle.

Suivant ses directives je m’installai face au mur, cambrée, la croupe bien relevée. Je vis mon reflet dans le miroir qu’elle avait placé justement dans ce but. C’était à peine croyable ! J’étais habillée comme une pute de luxe en train de me faire doigter par une fille magnifique. Celle-ci m’enfonça des doigts dans le con et me fis les lécher une fois bien imbibé de cyprine. Ensuite elle tenta, elle aussi, l’aventure entre mes fesses d’un index inquisiteur qui reçut le même accueil que le mien dans son propre fondement quelques instants plus tôt.

  • « Oh putain ! Oui ! Mets-en un autre ! Défonce-moi la rondelle ! », gémis-je alors que ma peau se couvrait progressivement de sueur.
  • « Tu es vraiment une grosse salope toi ! Je suis ravie de t’avoir rencontrée ! »

Au comble de notre excitation mutuelle nous nous retrouvâmes en 69, par terre, Alyssa en dessous et moi sur elle. Nous nous déchaînâmes l’une sur l’autre, nous rendant « coup pour coup ». A ce jeu mon amante l’emporte lorsqu’elle se saisit de l’une de mes chaussures pour m’en planter le talon aiguille dans la chatte, puis dans le cul.

Après un orgasme puissant dont j’étouffai la manifestation orale en plaquant ma bouche sur sa foufoune, je la terminai en la branlant comme si ma vie en avait dépendue. Repues, épuisées par notre voilent coït, nous nous embrassâmes longuement avant qu’elle ne me demande si nous pouvions nous revoir. Heureuse de cette proposition que je lui aurais moi-même faite de toute manière, nous échangeâmes nos numéros de portables avant que je ne m’habille rapidement. Je n’oubliai pas de ranger les dessous que finalement elle m’offrit.

Il ne me restait plus qu’une heure pour mes courses, et me rendant au supermarché du centre commercial, je remplis à la va vite mon caddie sans oublier la liste un peu particulière que j’avais faite dans ma tête. Celle de tous ces objets ou aliments susceptibles de visiter mes orifices en cas de pénurie temporaire de bonnes grosses bites bien en chair.

J’arrivai à la gare pile à l’heure prévue, mais comme souvent avec la SNCF, le train eut « un peu » de retard. Pour patienter, je me remémorai mes dernières sorties avec Roxanne. Cela faisait un bail en fait, un bail depuis que nous nous étions rencontrées dans un bar du quartier Saint Michel. Nous avions tout de suite sympathisées et nous étions passées bien vite du statut de simples copines à celui d’amies sincères. Même si mes études dans mon pays d’origine m’avaient éloignée d’elle, j’avais suivi la naissance de son idylle avec Jean. J’avoue qu’elle m’avait même parfois saoulée au cours de nos discussions internet avec son prince charmant, car à la lire il était formidable, beau, drôle, intelligent et j’en passe. Je me rappelle d’ailleurs lui avoir conseillé de ne pas mettre la charrue avant les bœufs mais ce fut peine perdue. Pour moi, leur histoire n’avait aucune chance de bien se terminer. Comme moi, Roxanne était bien trop exubérante et active pour un mec comme Jean qui était tout le contraire. Calme, taciturne, je le trouvais même, pour ma part, mou. Je sus tout de suite que ma Roxy allait l’épuiser, et ce fut sans surprise qu’à mon retour en France j’encaissai la nouvelle de leur séparation.

Revenant sur le cas de ma petite personne, je repensais à ces derniers jours et comptais sur Roxanne pour me remettre, un peu, sur le droit chemin de la normalité. Comme je l’ai déjà dit, je suis loin d’être puritaine, mais j’avoue qu’avec un peu de recul je me sentis un peu honteuse d’avoir baisé avec des partenaires qui m’étaient totalement inconnus l’instant d’avant. Je dis bien « baisé » car pas question d’employer l’expression « faire l’amour » pour caractériser mes dernières expériences avec Quentin, Fred, et plus tard Alyssa. Et ceci même si je me jugeais jusqu’à présent assez ouverte en matière de sexe, aimant varier les plaisirs ailleurs que sur le classique lit. Même au niveau de mes pratiques j’adore faire ma petite cochonne. J’aime tailler des pipes, me faire sauter comme une chienne, me faire enculer et finir la bouche pleine de foutre ou les gougouttes maculées de jute. Mais depuis trois jours je me découvre en plus des penchants pour le saphisme, l’exhibitionnisme, la douleur, voir même l’humiliation. C’était loin de me déplaire, mais je trouvais que cela allait trop vite et avais peur de l’évolution de tout ceci si je ne mettais pas un coup de frein pour prendre un peu de recul.

Je ne savais pas trop comment j’allais retrouver Roxanne. Allait-elle être au bout du rouleau ? Anéantie par sa séparation ? Cela n’a jamais trop été dans son caractère de se laisser aller à se morfondre, mais avec les peines de cœur on ne sait jamais. La seule chose dont j’étais certaine c’est que de toute manière elle pourrait compter sur moi.

Le train entra en gare et j’essayai de la chercher à travers les vitres des wagons qui défilaient devant mes yeux. Après un dernier crissement métallique strident, il s’immobilisa et j’aperçue enfin Roxanne avec un gros sac en bandoulière. Moi qui étais habituées à ses tenues presque trop décontractées, je la trouvai vêtue d’un tailleur assez sobre et de chaussures à talons. Elle avait toujours ses cheveux châtains et longs ainsi que son air rieur, mais je la trouvai changée. A tel point que lorsqu’elle se dirigea vers moi en souriant, je mis quelques secondes à réagir avant de la prendre dans mes bras.

  • « Salut Erica ! »
  • « Roxy ? Putain j’ai faillis ne pas te reconnaître ! Je ne t’ai jamais vu en tailleur. »
  • « C’est pour le boulot. J’avais une réunion importante et pour être sûre de ne pas rater mon train je ne me suis pas changée. »
  • « Côte à côte, ça fait rat des villes et rat des champs … », m’exclamai-je en pouffant de rire.

Elle semblait aller pas trop mal et je me dis qu’il serait préférable de la laisser me parler elle-même de ses mésaventures amoureuses si elle en sentait le besoin.

  • « Pffff … M’en parle pas ! J’ai qu’une envie, celle de prendre une bonne douche et de mettre un jean et un tee-shirt ! », soupira-t-elle.
  • « Alors allons-y ! Et un peu d’air pur te fera le plus grand bien ! »

Nous nous dirigeâmes vers la voiture, discutant du beau temps, de son voyage et des perspectives de balades. Le trajet fut assez long et il faisait particulièrement lourd. La chaleur était étouffante, et bien sûr je n’avais pas la clim. J’avais terriblement chaud et j’imaginai que Roxanne, vue sa tenue, devait être en train de cuir. Elle avait retiré sa veste et son chemisier collait à sa peau.

  • « Quelle chaleur ! Je sens qu’un orage se prépare. Avec un peu de chance il ne va pas tarder à nous rafraîchir un peu. »
  • « J’en peux plus ! Je suis en nage ! », dis Roxanne en retirant ses escarpins.
  • « Courage ma chérie, on arrive ! La douche salvatrice est proche. »

Je ne crus pas si bien dire puisqu’elle prit la forme d’un mur d’eau qui tomba du ciel lorsque nous arrivâmes. Coincées comme deux gourdes dans la bagnole, nous ne savions pas comment faire pour éviter d’être complètement trempées. Je proposai à Roxanne de tout laisser dans le coffre pour l’instant et de courir comme des folles jusqu’à la terrasse couverte qui n’étaient finalement pas si loin. Nous prîmes alors notre courage à deux mains, et après un joli sprint nous rejoignîmes l’abri de la maison en ayant limité autant que faire ce peut les dégâts. La pluie avait quand même eut le temps de faire son œuvre, nos pieds étant couverts de boue et nos vêtements collés à nos peaux. Je vis par transparence le soutien-gorge de Roxanne et me dis que forcément, dans le sens inverse, elle pouvait certainement constater que je ne portais rien sous ma robe.

  • « Entre et fais comme chez toi. Si tu veux prendre une vraie, la salle de bain est au fond. Je t’apporte une serviette. », lui proposai-je en ouvrant la porte.
  • « Ok, merci. J’y vais, ça va me faire du bien. »

En attendant je décidai de faire chauffer de l’eau pour un bon café. Mes pieds étaient encore plein de boue et je ressortis pour les rincer sous la gouttière de la tarasse. L’eau était froide mais c’était agréable. Il pleuvait tellement que même à l’abri je recevais des projections. Trouvant cela amusant, je me mis sous l’averse orageuse et laissai le liquide glacé couler sur mon corps. Courageuse mais pas téméraire, le froid me ramena vite à l’intérieur, et pour ne pas tout abimer autour de moi, j’ôtai ma robe dans l’entrée avant de l’accrocher à une patère. Puis je me dirigeai vers le placard jouxtant la salle de bain pour prendre des serviettes, une pour moi et une pour Roxanne. J’étais à mi-chemin lorsqu’elle sortit de la pièce encore toute habillée. A en juger par la couleur de ses joues, me voir ainsi entièrement nue fut une surprise totale.

  • « Heu … Je voulais juste du shampoing … Tu en as ? », bafouilla-t-elle.
  • « Il me semble qu’il y en a un flacon neuf dans le petit meuble sous le lavabo. », répondis-je sans même chercher à me cacher.
  • « Heu … Merci … Je vais voir … »

Elle rentra dans la salle d’eau et je l’entendis fouiller à l’endroit que je lui avais indiqué avant que le chauffe-eau ne se mette en marche. Vu l’état dans lequel je me trouvai, je me dis que je ferais aussi bien d’aller chercher les affaires qui étaient restées dans la voiture avant de prendre une douche à mon tour. J’enfilai donc à nouveau ma robe transformée en éponge et partis en quête des provisions et des bagages de Roxanne. L’eau ruisselait sur ma peau et je pus ressentir l’impact de chaque goutte. Après trois allers-retours j’avais vidé le coffre et pus m’apprêter à passer le reste de la journée au chaud sans avoir besoin de ressortir. Me déshabillant à nouveau, je pensai cette fois à m’envelopper dans une serviette avant de toquer à la porte de la salle de bain.

  • « Roxy ? Je t’apporte une serviette ma belle. »

Je frappai plus mais elle ne me répondit toujours pas. J’entrouvris donc doucement la porte pour déposer le linge sur une chaise. Roxanne était couverte de mousse et se lavait les cheveux, les yeux fermés, ne pouvant donc pas me voir. Ce fut la première fois que je la vis nue, et franchement cette vision était merveilleuse. Sa peau légèrement dorée ressortait encore mieux sous la lumière blanche de la pièce. Sa poitrine était, à peu près, de la même taille que la mienne mes ses seins en forme de poire avaient l’air délicieusement fermes et ses tétons naturellement dardés. Quant à son magnifique petit cul bombé il devait être un véritable piège à mecs. Pas que d’ailleurs puisqu’il me fallut une bonne dose d’auto-persuasion afin d’arrêter de flasher sur ma copine et sortir de la pièce en silence. Après quelques instants elle en fit de même, emmitouflée dans une serviette éponge. Ses épaules et ses jambes nues étaient recouvertes de gouttelettes qui lui donnaient un charme encore plus ravageur.

  • « Tu fais star de ciné en sortant de la douche comme ça. »,  plaisantai-je en lui désignant une tasse de café chaud.
  • « J’en parlerai à mon producteur … Tu peux me prêter des fringues en attendant ? », me répondit Roxanne en souriant.
  • « Ton sac est là, j’ai tout ramené. Je vais te montrer ta chambre si tu veux. »
  • « Je te suis. T’as été courageuse de te sacrifier pour ramener nos affaires. »
  • « Bah … Mouillée pour mouillée … », lui rétorquai-je avec un clin d’œil.

Je l’amenai à sa chambre qui se trouvait à l’étage. Bien qu’aménagée assez simplement, les poutres apparentes et la mansarde lui donnaient un certain cachet.

  • « Wahou ! C’est superbe ! », s’exclama Roxanne en écarquillant les yeux.
  • « C’est pas la pièce la plus grande mais c’est sympa. Je te laisse t’habiller et on se retrouve en bas ? »
  • « Ça marche. A tout de suite. Et merci pour ton invitation Erica … »
  • « De rien ma chérie … Et puis tu me remercieras après le diner. T’as pas idée de ce que je te prépare ce soir ! »
  • « Je peux deviner ? Je n’ai même pas de robe de soirée … », me lança mon amie avec un clin d’œil.
  • « Tu verras … Mets-toi à l’aise. A tout de suite. »

A mon tour je filai à la salle de bain. Roxanne avait laissé ses affaires trempées sur le rebord de la baignoire et je les ramassai pour les mettre au sale. Curieuse, je les détaillai pour trouver ses sous-vêtements. Comme je l’avais deviné tout à l’heure après notre périple sous la flotte, son  soutif était blanc avec une légère dentelle. Sa culotte, bien qu’assortie, était assez classique. Cela ne m’empêcha pas de la porter « machinalement » à mon nez pour sentir son odeur intime, différente de la mienne ou de celle d’Alyssa, la vendeuse de lingerie de tout à l’heure.

L’excitation montant rapidement, la tête me tourne et j’ouvris le mitigeur à fond pour me calmer un peu. Après un bon quart d’heure de ce traitement je me sentis revigorée, et ayant revêtu une robe et un pull, j’allai à la cuisine pour préparer le fameux repas que j’avais promis à mon invitée. Roxanne était déjà descendue et m’apparue dans un ensemble sweat et jean qui collait beaucoup mieux au souvenir que je pouvais avoir d’elle. Elle sirotait son café en regardant la pluie tomber.

  • « Ton portable a sonné pendant que tu étais sous la douche. Je l’ai laissé sonner. Tu dois avoir un message … », m’annonça Roxy.
  • « Oh tu peux répondre ma belle. Pas de souci. »
  • « Je peux t’aider pour le repas ? »
  • « Non ! Sinon ce ne sera plus une surprise … »
  • « Ok … Alors je vais continuer à rêvasser. »

Je préparai un petit diner aux chandelles, digne d’une soirée de retrouvailles. Une fois la table dressée j’ouvris une bouteille de champagne et nous trinquâmes à nos vacances qui commençaient. Roxanne avait l’air heureuse d’être là et nous passâmes une agréable soirée à discuter. Ce ne fut qu’une fois assises dans le canapé, armées d’un digestif, que nous abordâmes le sujet qui me valait la visite de mon amie. Après un bon moment à dire du mal de Jean, ça fait tellement de bien de dire du mal, je compris qu’il était temps de changer l’orientation de notre discussion.

Roxanne revint sur le fait de m’avoir vue à poil un peu plus tôt. En fait ce ne fut pas tellement ma nudité qui l’avait surprise, mais plutôt le fait que je me sentis aucunement gênée, que cela semblait naturel pour moi. Essayant de lui fournir une explication plausible tout en évitant de lui raconter le détail de mes dernières journées, je me rendais compte que je m’enfonçais un peu plus à chaque mot prononcé. Soudain, tel un coup de gong salvateur, mon portable sonna. Il était plus de 23h et je me demandai qui pouvait bien m’appeler.

  • « Allo ? », fis-je un peu inquiète que ce soit une mauvaise nouvelle.
  • « Erica ? »
  • « Oui … »
  • « C’est Alyssa. Je t’ai appelée tout à l’heure mais tu ne m’as pas répondu. »
  • « Ah ? J’avais laissé mon téléphone dans la voiture … Comment vas-tu ? »

Elle avait l’air déçue ou fâchée. Quant à moi j’étais mal à l’aise et ne savais pas trop quoi dire.

  • « Bien … Je voulais savoir ce que tu faisais. »
  • « Je suis avec une amie. Elle est venue passer quelques jours ici pour se changer les idées. »
  • « Ah … Je te dérange alors ? »
  • « Non, pas du tout. »
  • « Tu as repensé à cet après-midi ? »
  • « Oui … Bien sûr … C’était très sympa … »
  • « Tu es bizarre. Tu ne peux pas parler ? »
  • « Oui, absolument. C’est ça. »

Alyssa avait compris ma gêne. Elle devint du coup plus amicale en ayant l’air de d’en amuser.

  • « Alors réponds par oui ou par non. Ok ? »
  • « D’accord … »
  • « T’as jouis avec moi ? »
  • « Oui … »

Les effluves d’alcool aidant, je me sentis rapidement un peu chaude et émoustillée.

  • « Tu as aimé me bouffer la chatte ? »
  • « C’était fantastique … »
  • « Avec qui es-tu ? Décris la moi ! »

Alyssa me piégea en me posant brutalement la question. Ne pouvant y couper j’essayai de donner la description de quelqu’un que nous aurions connues.

  • « A peu près ma taille, tu te souviens ? Les cheveux longs et les yeux verts … »
  • « Comment s’appelle-t-elle ? »

J’étais coincée, incapable de répondre, jusqu’au moment où j’eus une idée.

  • « Roxanne … Elle était dans l’autre groupe de TD. Tu vois maintenant ? »
  • « Tu es maligne. Je peux te rappeler plus tard ? Tu me manques … »
  • « Oui bien sûr … »
  • « Parfait ! Quand tu seras seule je veux que tu m’envoie une photo de toi nue pour me prévenir. »
  • « D’accord … A tout à l’heure … »
  • « J’embrasse ta belle foufoune en attendant. »
  • « Moi aussi … »,  conclu-je en sentant mes joues s’empourprer.

Roxanne sembla curieuse de ce coup de téléphone et me demanda si elle connaissait la personne qui m’avait appelée. Je lui mentis en prétextant qu’il s’agissait d’une ancienne copine de lycée et que je pensais que nous nous étions déjà vues toutes les trois. Un peu fatiguée, Roxy n’insista pas et monta dans sa chambre pour faire un tour de cadran. Je débarrassai la table et montai rejoindre la mienne en prenant soin de bien fermer la porte.

Me déshabillant entièrement, je pris mon smartphone avant de constater le manque de lumière et décidai de redescendre pour chercher une autre lampe. Toute nue, j’empruntai les escaliers et pris un spot allogène qui ferait parfaitement l’affaire. De retour dans ma piaule, je sentis que cette escapade ne m’avait pas laissée indifférente et qui douce moiteur naissait progressivement entre mes cuisses. Tendant bien le bras, je pris alors le cliché demandé et l’envoyai à Alyssa. Quelques instants plus tard, un bip et une vibration m’avertirent de l’arrivée d’une autre photo. C’était mon amante. Elle était à poil, allongée sur une surface blanche, ses seins reliés entre eux par une petite chaînette et deux pinces à tétons. Excitée comme pas possible par ce petit jeun je décidai de surenchérir en lui en expédiant une de mon sexe en gros plan. A peine cinq secondes plus tard le téléphone sonna.

  • « Allo ? »
  • « Oui, c’est moi … »
  • « Je te propose un jeu … »
  • « Oui, je t’écoute Alyssa. »
  • « Je vais te guider et tu vas me raconter ce que tu fais. »
  • « Ok … »
  • « Je te demanderai de m’envoyer quelques photos pour vérifier que tu obéis. »
  • « Bien … »

Je ne savais pas où je mettais les pieds mais sa voix m’hypnotisait. Je ne pouvais pas refuser, et pour être honnête, je mouillais comme une fontaine.

  • « Tu as vu mes seins ? »
  • « Oui … Ils sont magnifiques … »
  • « Tu aimerais que je te mordille les tétons comme hier ? »
  • « Oui … Ca fait mal mais c’est terriblement bon … »
  • « Tu aimerais que je te ponce le clitoris comme hier mais encore plus fort ? »
  • « Je ne sais pas … »
  • « Réponds ! »
  • « Oui … J’aimerais ... Mais j’ai un peu peur … »
  • « Pince tes seins entre tes doigts. »
  • « Bien … »

Et je serrai entre mon majeur et mon pouce, tour à tour, assez fort, chacun de mes tétons qui réagirent en se dressant au maximum.

  • « Lèche-les maintenant. Et envois-moi une photo avec ta langue sur un de tes nichons. »

Obtempérant, je lui envoyai le cliché de ma langue posée sur mon sein étiré. 

  • « Maintenant tu vas prendre le paquet que je t’ai donné au magasin. »
  • « Il est encore dans la voiture … »
  • « Alors sors ! »

Je descendis chercher le sac oublié plus tôt et pris une photo de moi nue, dehors, que j’envoyai à Alyssa.

  • « C’est très bien … Non, ne rentre pas tout de suite. Promène-toi un peu. »
  • « Il fait froid … », dis-je en commençant le tour de la maison.
  • « Justement … Ça te fera le plus grand bien à une chaudasse comme toi ! »
  • « Je suis devant la porte. Que dois-je faire ? »
  • « Entre et retourne dans ta chambre. »
  • « J’y suis … », la prévins-je quelques instants plus tard.
  • « Ouvre le paquet ! »
  • « Je l’ouvre … »

Il y avait d’autres objets mélangés à ma commande initiale, et bien en évidence, des petites pinces semblables à celles que j’avais vues sur la poitrine d’Alyssa.

  • « Tu sais ce qu’il te reste à faire ? », me lança-t-elle en devinant que j’avais trouvé les petits « cadeaux » supplémentaires qu’elle m’avait fait.
  • « Oui, je m’en doute … Je pose le téléphone quelques instants. »

J’étais comme envoutée par ces petits bouts de métal froids. Je savais que la douleur serait importante mais Alyssa m’avait tellement excitée que je m’en foutais. Saisissant mes pointes dures, je plaçai les pinces que je laissai se refermer dessus dans un claquement. La souffrance fut immédiate, la chaleur dans tout mon corps aussi, et dans un mouvement devenu rituel j’immortalisai la preuve de mon obéissance que j’envoyai à mon amante.

  • « Je suis fière de toi Erica. Tu es très belle … »
  • « Merci … »
  • « Tu as mal ? »
  • « Oui, mais c’est bon. J’aime ça … »
  • « Tire dessus et prends une photo ! »
  • « Ohhhh ! Putain, ça fait mal ! »

Je m’exécutai et quelques secondes plus tard, Alyssa put contempler l’un de mes tétons distendu au maximum.

  • « C’est très bien ! Maintenant allonge-toi par terre et branle toi ! »
  • « Merci pour ta permission … J’en avais trop envie … »
  • « Tu as deux trous à remplir, n’oublie pas ! »
  • « Oh oui … Je me branle la chatte et le cul … J’alterne avec mes doigts … »
  • « Tu aimerais bien me lécher, hein ? »
  • « Oh oui putain !!! »
  • « Tu aimerais que je te doigte moi-même ? »
  • « Arrête ! J’en peux plus … »
  • « Souviens-toi comment je t’ai godée avec le talon de ta chaussure salope ! »
  • « Attends … Je vais les chercher … »
  • « Oui mais continue à te faire reluire en même temps ! »

Je repris les escaliers menant au rez-de-chaussée. Chaque marche, chaque pas faisaient tressauter mes pinces et je dus me retenir pour ne pas pousser de petits cris de douleur. Je ne savais plus où j’avais bien pu ranger mes escarpins.

  • « Je ne les trouve pas … »
  • « Cherche ! »
  • « Attends … Il y a celles de mon amie … »
  • « Bonne idée ! Montre-moi à quoi elles ressemblent. »

Ayant reçue le cliché, Alyssa reprit :

  • « Très bien ! Maintenant lèche-les ! Suce-les comme tu le fais avec les bites qui passent dans ta bouche ! »
  • « Bien … »

Et je lui envoyai une photo sur laquelle elle put me voir avec les talons aiguilles au fond de la gorge.

  • « Maintenant tu sais où te les fourrer ? »
  • « Oui … »
  • « Où ? »
  • « Dans la chatte et dans le cul … », répondis-je en lui demandant si je pouvais m’enfermer dans la salle de bain du bas pour ne pas risquer de réveiller Roxanne.
  • « Non ! Bâillonne-toi ! Prends une culotte et mets-la dans ta bouche ! »
  • « Je peux prendre la culotte sale de Roxanne ? »
  • « Tu sais que tu as de très bonnes idées ma salope ? Va la chercher ! »

Je me mis à fouiller dans le panier de linge pour en sortir les sous-vêtements qu’elle avait portés toute la journée. Après m’être enivrée de ce parfum intime délicieusement fort, je pris une photo de moi avec la culotte de Roxy dans la bouche.

  • « Gode-toi maintenant espèce de petite pute ! »

Jamais je n’avais obéis à un ordre aussi facilement et noyais Alyssa sous les clichés de mon plaisir montant. Sur l’un j’avais les deux talons dans le con, sur un autre je les avais dans le fion, et je jouis comme une tarée en ne pensant plus à Roxanne qui dormait juste au-dessus. Alyssa me tenait. Elle avait ouvert ma boite de Pandore et j’étais devenue comme un vulgaire jouet entre ses mains. Elle m’ordonna de la faire jouir par téléphone en lui racontant tout ce que je rêvais qu’elle me fasse, et l’orgasme obtenu, elle raccrocha sans même un au revoir. Après avoir tout rangé, je regagnai ma chambre et m’endormis comme une masse.

A suivre : Luxure et perversion - Part 3


Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Jeudi 16 juin 4 16 /06 /Juin 10:53

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Luxure et perversion

Ecrit par Erica

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Comme chaque année je profitais de la petite maison de vacances de mes parents dans le sud de la France, aux alentours d’Aix en Provence pour être plus précise. Un joli mas entouré de verdure où je pouvais profiter pleinement du calme et du bon air de la montagne. J’avais proposé à une amie de venir me rejoindre afin qu’elle se change un peu les idées à la suite d’une rupture difficile qui l’avait mise au bout du rouleau.

En attendant son coup de fil, je me prélassais au soleil en me disant que je pouvais bien me passer de mon maillot de bain. La rangée de thuyas entourant le terrain me protégerait de tout regard mal intentionné éventuel. Je n’hésitai donc pas longtemps et mon bikini se retrouva bien vite à côté de la serviette sur laquelle je m’assoupie. Réveillée par la sonnerie de mon portable, je ne me rendis pas compte, ou plutôt ne me souvenais plus, que j’étais entièrement nue lorsque je m’élançai vers la terrasse en courant. Ce n’est qu’au moment de décrocher que je constatai ma nudité dans le reflet de la porte fenêtre. Bredouillant une excuse bison, je me glissai par réflexe de préservation de ma vertu à l’intérieur.

C’était Roxanne qui m’informait de son arrivée pour le surlendemain. Elle voulait savoir si je pourrais aller la cherche à la gare d’Aix pour lui éviter d’avoir à prendre un car ou un taxi qui lui coûterait un bras. Evidemment j’acceptai bien volontiers de lui rendre ce service en me disant, qu’en plus, j’en profiterais pour faire quelques courses.

Après avoir raccroché, loin de me rhabiller, je me rendis compte qu’il était très agréable de se promener à poil et de sentir une légère brise me lécher ainsi la peau. Ce n’était pas la première fois que je faisais du bronzage intégral à l’abri d’une haie, je n’ai jamais été particulièrement pudique, mais il est vrai qu’au moindre bruit j’ai toujours eu tendance à sauter prestement dans mon maillot. Heureusement pour ma tension artérielle, ici il n’y avait que peu de passage, le chemin longeant la propriété n’étant quasiment jamais emprunté par les promeneurs qui préfèrent prendre le GR contournant le hameau voisin. Je décidai donc de rejoindre ma serviette en tenue d’Eve. La sensation fut assez bizarre car la première fois, n’étant pas consciente de ma nudité, je ne m’étais pas rendue compte que la distance à parcourir était aussi importante. Je parcouru cette dernière en regardant dans tous les sens, et ce n’est qu’une fois sur ma serviette que je me rassurai un peu. En même temps, je me dis qu’il faudrait vraiment le vouloir pour pouvoir m’apercevoir. Et puis après tout j’étais chez moi et j’avais le droit de faire ce que bon me semble.

Le soleil tapait dur, et après avoir remis de la crème solaire, je tentai de me rendormir. Mais je n’avais pas sommeil, rien à faire, car je dois bien avouer que cette situation m’avait excitée. Du coup je décidai de me lancer un défi consistant à retourner dans la maison pour me chercher un verre d’eau fraiche, puis à revenir, mais cette fois en prenant tout mon temps. Une fois debout je marchai d’un pas lent vers la terrasse. J’eus l’impression que toutes mes terminaisons nerveuses étaient devenues hyper-sensibles. Je sentais la douce caresse du soleil, le léger vent tiède, les petits gravillons de l’allée ou encore les planches disjointes de la véranda. Dans la cuisine, j’ouvris le frigo pour prendre une bouteille d’Evian et fus saisie par un froid intense, le contraste de température agissant sur mon corps comme un coup de fouet. Après m’être servie un verre je refermai la porte et repartis dans le sens inverse, encore plus doucement, pour ne pas renverser le précieux breuvage. Cette sensation de liberté obtenue grâce à mon absence de vêtements et la légère inquiétude de me faire surprendre me titillait.

Ma soif étanchée et à nouveau étendue je repensai à tout cela en posant, sans m’en rendre compte, la main droite sur mon ventre. Elle était glacée, comme l’eau contenue dans le verre. Pourtant le frisson que ce contact me provoqua fut un frisson de plaisir. Lancée comme je l’étais, je remontai vers mes seins pour caresser mes tétons qui ne tardèrent pas à pointe. Mes nichons sont toujours très sensibles, et une fois encore ils ne dérogèrent pas à la règle qui veut que je fonde littéralement lorsqu’une bonne âme daigne s’en occuper, même la mienne. Trempant mes doigts dans l’eau encore froide mon verre, j’accentuai ma caresse mammaire en ciblant particulièrement mes pointes que je vrillai à m’en faire mal. Mais c’était tellement bon !

Inévitablement, ma main libre se faufila entre mes jambes légèrement écartées pour se poser sur mon sexe. J’étais trempée et mon index m’arracha un premier soupir en atteignant mon clitoris, puis un gémissement lorsqu’il glissa entre mes lèvres brûlantes. Impudique, les cuisses maintenant largement ouvertes, je continuai de me triturer les seins d’une main tout en me masturbant de l’autre. Je devenais folle, me déchaînais, allant jusqu’à me fourrer quatre doigts dans la chatte. Je ne me contrôlais plus et me mis à quatre pattes, la croupe en l’air, pour me finir dans un puissant orgasme que j’étouffai en mordant ma serviette à pleines dents.

Malgré ce plaisir intense je restai sur ma faim et tentai d’analyser les raisons de mon excitation. Je me souvenais que des fois, lorsque l’un de mes amants me bandait les yeux avant de me faire l’amour, mes sensations s’en trouvaient décuplées. Ce fut l’un d’eux qui, en plus de me faire découvrir les joies d’être complètement entravées par des liens pendant l’amour, m’offrit mes premières boules de geisha. Je ne les avais encore jamais utilisées et me demandai du coup, vu mon état, quel effet cela pourrait bien faire me faire de me promener avec ce genre de sphères dans le vagin. N’étais-ce pas le meilleur endroit pour tester leur efficacité ?

N’aillant malheureusement pas pensé à les prendre en partant, je retéléphonai à Roxanne afin de lui demander de bien vouloir passer à mon appartement afin de me ramener ma petite trousse de toilette qui était dans la salle de bain. J’espérai qu’elle ne soit pas trop curieuse et qu’elle n’irait pas voir dans le fond mais bon, tant pis, de toute façon elle n’avait rien d’une sainte nitouche qui se choquerait pour si peu. Au pire elle les essaierait, me dis-je en esquissant un sourire en raccrochant.

Après une nuit agitée, je décidai de poursuivre mon expérience du nudisme en passant, dans la mesure du possible, la journée entière à poil. Un brin de toilette plus tard, je m’aperçue pourtant que je n’avais plus de pain. Bien évidemment, je dus interrompre mon programme car je ne pouvais aller à la boulangerie ainsi. Je passai donc rapidement un string, une légère robe d’été, des sandales à lanières s’enroulant autour des chevilles et enfourchai mon vélo. La boutique n’étant pas loin, je ne tardai pas à me remettre en chemin avec quelques victuailles. Une fois sortis du hameau, je remarquai que ma robe était très sensible au moindre courant d’air, ce qui expliqua les regards ravis des jeunes promeneurs que je venais de croiser. Loin de me choquer, au contraire cela m’amusa. Après tout il est plutôt agréable de se sentir visuellement appréciée, ne soyons pas hypocrite.

Une fois de retour à la maison, comme prévu à mon réveil, je me débarrassai rapidement de mes quelques vêtements et rangeai mes courses en attendant que le café chauffe. Je n’avais jamais pris de petit déjeuner toute nue, mais je me dis déjà que l’allais souvent retenter l’expérience à partir de maintenant. Le contact du banc en bois sur le haut de mes cuisses et sur mes fesses était nouveau. J’écartai légèrement les jambes afin de sentir la rugosité de cette noble matière sur mon sexe et, oubliant mon ptit dej, commençai à me caresser en me frottant sur mon siège. Bien que délicieuse cette sensation fut rapidement insuffisante et je m’allongeai de tout mon long pour me masturber, imaginant qu’un promeneur bien monté entendrait mes gémissements de plus en plus intenses. Après un orgasme incroyable, je me demandai avec un large sourire aux lèvres si je ne devenais pas un peu, voir beaucoup, exhibitionniste. Bien loin d’être prude, le sexe m’a toujours intéressée, mais là je me sentais prête à passer à la vitesse supérieure et à donner vie à mes nombreux fantasmes.

Dans l’attente d’une nouvelle éruption de ce volcan qui gronde en moi, je décidai de partir faire une petite balade histoire de me changer les idées et de tuer le temps. Vêtue d’un short et d’un simple tee-shirt, je pris mon sac à dos et chaussai mes baskets. La région ne manquait pas de sentiers en tous genres, et sous le soleil la forêt procurait une fraîcheur bienvenue. Je ne tardai pas à rejoindre des chemins que je connaissais étant enfant, lorsque mes parents étaient tombés amoureux de la France au point de s’y installer. Tout était calme, seul le bruit du vent dans les arbres et le chant des oiseaux troublaient le silence. Après une bonne heure de marche je m’arrêtai pour grignoter un peu, mon petit déjeuner ayant été écourté par mes pulsions.

Cette promenade me faisait le plus grand bien et je ne pensais plus vraiment à ma journée de la veille ni à mon activité matinale. Repartie, je tentai de retrouver un petit bras de rivière où je me baignais étant gamine. Ma mémoire ne me fit pas défaut et je pus m’y rendre facilement. Ici aussi tout était calme, le bruit de l’eau qui s’écoule des plus apaisant. Je me dis qu’il était dommage que je n’ai pas amené un maillot de bain, j’aurais pu profiter de ce petit torrent. Et puis après tout, dans mes souvenirs, je n’avais jamais vu personne dans le coin et je ne risquais rien à me mettre à poil. Une fois de plus je me retrouvai nue et redécouvris cette si agréable sensation. Sans perdre une seconde, je plongeai et barbotai dans l’eau froide lorsque j’aperçu sur l’autre rive les deux promeneurs de ce matin se dirigeants vers la petite anse qui faisait face à l’endroit où j’avais laissé mes affaires. Ils riaient de bon cœur et ne semblaient pas m’avoir vue. Par contre, si je sortais de l’eau, cela ne manquerait pas d’arriver, et ce dans le plus simple appareil. Je restai donc accroupie, immergée jusqu’aux épaules, espérant qu’ils passeraient leur chemin. Malheureusement ils avaient l’air d’être des familiers de « mon » coin de paradis et posèrent leurs affaires.

J’étais en train de me demander comment j’allais bien pouvoir les esquiver quand l’un d’eux, sortant une gourde de l’un de leurs sacs, me fit un signe de la main. Je lui répondis poliment, un peu gênée quand même, bien qu’il ne puisse se rendre compte de ma nudité. C’est alors qu’il s’approcha vers le bord et me demanda :

  • « Elle est bonne ? Vous êtes courageuse car elle a l’air d’être froide. »
  • « Un peu au début mais ça va. Il faut y aller progressivement. »
  • « Vous êtes du coin ? Peu de gens connaissent cet endroit. Il ne figure même pas sur les cartes. »
  • « Oui, je viens souvent en vacances ici et vous ? »
  • « Nous on est originaires du coin, même si on est au lycée à Aix. On fait un petit retour aux sources. »

Son copain, jusqu’à là resté sur la plage, s’approcha à son tour, et après avoir retiré ses grosses chaussures de rando, trempa ses pieds dans l’eau.

  • « On est con d’avoir oublié nos maillots de bain. En plus on savait qu’on passerait par là. », lança ce dernier.

Ayant de plus en plus froid à force de ne pas bouger, je me sentais mal à l’aise. Je ne savais pas trop quoi leur dire, mais je ne pouvais plus rester comme ça, immobile et immergée.

  • « Excusez-moi les garçons, mais en fait je suis toute nue. Vous pourriez vous retourner le temps que je sorte et que je me rhabille ? »

Rouge comme une tomate, le premier bafouilla qu’il n’avait pas du tout remarqué et qu’il était désolé. Les deux se retournèrent, et rassurée d’être tombée sur deux jeunes sympas, je sortis de la rivière pour enfiler mon string et mon tee-shirt.

  • « Merci vous êtes cools ! Je commençais à avoir froid. »
  • « Pas de quoi. On ne voulait pas vous déranger. »
  • « Vous ne me dérangez pas. J’avais simplement tellement envie de me baigner que je n’ai pas su résister. Sinon je m’appelle Erica. »
  • « Moi c’est Fred. »
  • « Et moi c’est Quentin. »

Pour éviter d’avoir à hurler, je traversai le bras du torrent et me retrouvai au soleil, assise dans l’herbe à côté d’eux. La chaleur était agréable d’autant que mon tee-shirt était trempé. Je me mis à penser à l’état de ma poitrine que le froid a tendance à faire réagir de manière assez visible. Effectivement mes tétons pointaient allègrement à travers le tissu humide de mon vêtement tandis que j’essayai, tant bien que mal, de cacher ce phénomène en croisant les bras. Quentin, qui s’était sans doute rendu compte de ma situation, rougit un peu mais ne le mentionna pas. Nous passâmes un bon moment en discutant des vacances et en partageant nos idées de balades dans le coin. Soudain Fred dit :

  • « J’ai vraiment trop envie de piquer une tête ! J’y vais en caleçon et ceux qui veulent me suivent ! »

Joignant le geste à la parole, il commença à se déshabiller. Quentin ne semblait pas enclin à le suivre, quant à moi je me demandai comment j’allais bien pouvoir faire. Me disant, qu’après tout, j’avais déjà fait du topless sur la plage, je retirai mon tee-shirt et sautai à nouveau dans l’eau. Quentin changea de couleur en me voyant faire alors que son pote, certainement moins coincé, m’éclaboussa en riant. Voyant que nous nous amusions comme des fous, le troisième larron se joignit finalement à nous.

Une fois sortis de l’eau, je constatai que mon haut n’était toujours pas complètement sec et décidai donc de rester en string. Fred et Quentin avaient passé leur short et faisaient sécher leur caleçon sur un rocher. Cette fois-ci Fred n’était plus du tout à l’aise et évitait, autant que faire se peut, de me regarder. Cette situation m’amusa et je leur lançai :

  • « Eh ben les garçons, soyez pas timides. Vous n’avez jamais vu une fille à poil ? »
  • « Ben si … Mais t’es vachement jolie et ça fait bizarre … », répondit Quentin.
  • « C’est vrai. On ne se connaît pas et on te voit presque nue … »
  • « Surtout que mon string ne cache pas grand-chose, c’est ça ? »
  • « Houlala ! Arrête ! Sinon on va te sauter dessus ! », fit Fred en pouffant de rire.

Je ne sais pas pourquoi mais je leur faisais confiance. C’est peut-être pour ça que je n’étais pas inquiète de la tournure que prenaient les évènements.

  • « A vous de voir … En vous regardant je pense que vous n’avez jamais vu une fille entièrement nue. Je me trompe ? »
  • « Ben … Heu … »

Sans hésitation je me levai, et devant eux, baissai mon string en les fixant droit dans les yeux. Ils ne savaient plus trop quoi faire ni où regarder, aussi je les rassurai : 

  • « N’ayez pas honte. Vous savez, vous devriez en profiter. Les Australiennes ne sont pas réputées pour avoir froid aux yeux … »
  • « Ah … C’est de là alors cette petite pointe d’accent ? Tu parles vachement bien le français. », dit Quentin en essayant maladroitement de changer de sujet.

Je remarquai immédiatement une bosse déformant leur short respectif, ce qui rendit la situation des plus excitantes. La perspective de faire l’amour avec deux mecs me plaisait, et pour le leur faire comprendre, je me mis à me caresser les tétons tout en bombant le torse.

  • « Regardez comme c’est sensible … Ils sont tous durs … »

Fred s’approcha et me demanda s’il pouvait les embrasser. Pour seule réponse, je surélevai mes seins en guise d’offrande. Aussitôt il m’embrassa les pointes tout en jouant de sa langue sur mes aréoles. Il se montra efficace et doué au point de m’arracher mon premier soupir. Son copain le rejoignit pour poser ses lèvres sur mon autre nichon qu’il aspira goulument. Plus entreprenant que son compère, il posa une main sur mon ventre haletant et la fit descendre entre mes cuisses. Cette séance de caresse, pour le moins délicieuse, cibla ma poitrine durant un long moment. Mais cela ne me suffit bientôt plus.

  • « Vous vous occupez aussi de mon petit minous les chatons ? Il adore ça … », leur susurrai-je dans un soupir.

Mes deux jeunes amants ne se firent pas prier et ils s’accroupirent devant moi. Ecartant les jambes pour leur faciliter l’accès à mon sexe, je sentis quelques coups de langues, qui bien que maladroits, me firent mouiller de plus en plus.

  • « Retirez vos shorts les garçons. Sinon vos braguettes vont exploser … », leur lançai-je en ne tenant plus à l’idée de voir leur verge.

La surprise fut à la hauteur de mon attente lorsque je découvris deux belles queues raides comme des poteaux. Nous intervertîmes alors nos positions, et tandis que je les invitai à se mettre debout, je m’agenouillai pour les prendre en bouche à tour de rôle. Je devais avoir l’air de la pire des nympho tellement je mis d’entrain à leur lécher les burnes tout en les branlant.

  • « Putain ce qu’elles sont bonnes vos bites mes chatons ! J’adore vous sucer mais je vais encore plus aimer quand vous allez me baiser ! »

J’allais en rajouter dans ma provocation verbale mais n’eus pas le temps.

  • « Attention … Fais gaffe … Je … Je vais jouir ! », m’avertit Fred qui retira prestement sa queue de ma bouche.

C’était très galant de sa part, mais vu mon goût plus que prononcé pour le sperme, cela m’encouragea au contraire à lui offrir une fellation frénétique jusqu’à ce qu’il se répande en de longs jets de foutre chaud au fond de ma gorge.

  • « Viens me baiser bébé … », demandai-je à Quentin en m’allongeant dans l’herbe.
  • « Fais chier ! J’ai pas de capote Erica. Je ne peux pas … », grommela-t-il alors que la déception déformait son visage.

Son acolyte, en sauveur, fila chercher sa trousse de secours dont il sortit un petit sachet en plastique qu’il tendit à Quentin avec un grand sourire. Ni une, ni deux, ce dernier enfila le préservatif, et une fois protégé, vint sur moi pour me pénétrer d’un trait jusqu’à la garde. Surexcité et inexpérimenté il me lima comme une bête alors que j’essayai tant bien que mal de le guider afin qu’il ralentisse un peu et que je puisse en profiter plus de dix secondes.

Entre deux hurlements de plaisir, je vis que Fred était à nouveau au garde à vous, aussi je lui fis signe de venir me recoller son chibre dans la bouche. C’était incroyablement bon de sentir ces deux sexes en moi. D’être sautée comme ça sur l’herbe, ma peau chauffée par un doux soleil, et je ne tardai pas à jouir.

Sans me laisser le temps de reprendre mon souffle, mes deux amants intervertirent leur position et j’arrachai presque la capote de Quentin qui était sur le point d’éjaculer. Je ne fermai même pas les yeux lorsqu’il me déchargea en pleine gueule, inondant mon front, mes cheveux et mon visage d’une onctueuse couche de jute. Cette vision fut de trop pour son pote qui poussa un puissant râle que j’accompagnai en me pinçant fermement les tétons, me faisant ainsi décoller vers un nouvel orgasme.

Lorsqu’il sortit sa bite à moitié molle de mon minou, je récupérai le préservatif remplit de sirop de corps d’homme et le déversai avec un air provocateur sur mes seins. Sous les yeux ébahis par mon comportement des deux lycéens, j’étalai sur ma peau la précieuse semence recueillie par mes soins.

  • « Mais quelle salope ! », s’exclama Quentin.
  • « Et en plus je n’ai plus de préservatif ! », enchaîna l’autre.

Toujours en état de fusion avancée, je les invitai à faire preuve d’imagination en me baisant avec leurs doigts, leur langue, ou tout ce qu’ils pourraient trouver. Quentin prit même l’heureuse initiative de ma masser l’anus.

  • « Houuu oui ! Vas-y ! Occupe-toi de mon cul ! », gémis-je pour le conforter dans son initiative.

Ce n’étaient que deux gosses manquant d’expérience mais ils me rendaient folle. Je n’en pouvais plus tellement je prenais mon pied ! Je branlais leurs bites chacune leur tour entre mes seins que je serrais au maximum tout en leur lapant le gland dès que celui-ci passait à portée de ma langue.

Tandis que c’était au tour de Quentin de profiter de ma branlette espagnole, Fred s’absenta un moment pour revenir avec un grand sourire. Il cachait quelque chose dans son dos.

  • « Qu’est-ce que c’est mon cochon ? », m’enquis-je sans pour autant interrompre la cravate de notaire que j’étais en train de pratiquer.
  • « Devine … », me rétorqua Fred un brin provocateur.
  • « Des capotes ? »
  • « Non, malheureusement. Mais quelque chose qui te réconfortera … », souffla-t-il en me montrant une lampe de poche métallique qui semblait faite pour cela.
  • « Hummm … Bonne initiative bébé ! Par contre elle est grosse alors allez-y doucement. »

Je me mis à quatre pattes, penchée et en appui sur les coudes, la croupe bien relevée. Fred posa le bout de sa lampe sur ma vulve déjà bien ouverte par nos précédents ébats et me l’enfonça, centimètre par centimètre, dans la chatte. C’était absolument divin ! D’autant que Quentin, ne restant pas contemplatif, recommença à s’occuper de ma rondelle.

  • « Oh oui ! Oui ! Encore ! Trouve autre chose que tes doigts pour mon cul putain ! », le suppliai-je tout en criant mon plaisir.

La lampe étant déjà occupée dans mon con, et en l’absence de gel lubrifiant un peu trop grosse pour mes fesses de toute manière, ce fut une canne de marche télescopique dont il avait enlevé le bout en mousse qui fit l’affaire. Sans aucune retenue, sans prendre la moindre précaution, chauffé à blanc par l’excitation du moment, il me déchira l’anus en m’enfonçant d’un coup sec l’objet dans le fion. Mes deux jeunes amants me défoncèrent un long moment les deux orifices avec leurs godes de fortune avant qu’un violent orgasme, suivit immédiatement d’un deuxième tout aussi fulgurant, ne me terrasse. A bout de souffle, complètement ravagée par tant de plaisir, Fred et Quentin me caressèrent encore, mais cette fois tendrement. Ayant repris un peu mes esprits, je me relevai légèrement chancelante et leur dis :

  • « C’était incroyable mes chéris. Ça mérite une dernière récompense … »

Et je me remis à leur tailler une dernière pipe à chacun jusqu’à ce qu’ils balancent une purée devenue beaucoup plus liquide après plusieurs éjaculation rapprochées. Fière du résultat après un nettoyage consciencieux de leurs bites, je m’apprêtais à me jeter à l’eau pour me laver à mon tour lorsque Fred m’interpelle :

  • « Attends ! Tu devrais rester comme ça. Tu garderas ainsi un petit souvenir de nous. Au moins jusqu’à ce que tu rentres chez toi. »
  • « Pourquoi pas … J’adore votre imagination mes chéris. »

Je pris leurs numéros et les quittai après renfilé mes vêtements qui collaient à ma poitrine encore gluante de foutre et à mon entrejambe encore poisseux de cyprine. Généreuse jusqu’au bout, je leur avais laissé mon string en cadeau. Sur le chemin du retour, je ne pus m’empêcher de sentir cette odeur forte de sexe, de sperme en particulier, qui me maintenait dans un état d’excitation terrible. Une fois à la maison je me désapai prestement et filai sous la douche pour me laver. Une fois propre, je regrettai presque de ne pas être restée souillée plus longtemps. Je me mis à fouiller dans la corbeille de linge sale et retrouvai avec délice mon tee-shirt taché de jute que je repassai tout aussi rapidement que je l’avais ôté. Rassurée par cette odeur, je me préparai un dîner frugal avant de m’endormir dans mon hamac, épuisée, une main entre les cuisses.

Je me réveillai le lendemain matin, mon tee-shirt collant toujours à ma poitrine. Le sperme ayant séché dans la nuit, la sensation n’était plus aussi agréable que la veille au soir. Je décidai donc d’aller me laver, et en profitai pour parfaire l’épilation de ma foufoune histoire d’être, comme l’aiment mes partenaires en général, lisse et douce à souhait.

Sous la douche je pensai à l’arrivée de Roxanne. Je regrettai presque sa venue qui m’empêcherait certainement de laisser libre cours à mes fantasmes. Après le petit déjeuner, une de mes pulsions me reprit et je me mis en quête d’un quelconque ustensile susceptible de me convenir. N’ayant pas la moindre intention de commencer la journée frustrée, il fallait absolument que j’assouvisse mon envie, et l’appentis au fond du jardin me parut être le meilleur endroit pour trouver mon bonheur.

Le soleil n’était pas encore aussi brillant qu’hier mais la journée promettait quand même d’être belle. Vivre nue ne me dérangeait plus le moins du monde, et ma rencontre avec Fred et Quentin avait fait voler en éclat le peu de barrières qui me restaient. J’aimais le contact un peu rude du gravier sous mes pieds et adorait, le mot est faible, sentir le vent sur les moindres parcelles de mon corps.

L’appentis était utilisé comme atelier, étendoir à linge ou réserve de bois pour la cheminée, et par conséquent il était abrité. Sur le sol en terre battue recouvert de sciure je découvrais de nouvelles sensations dans un lieu où théoriquement, je n’avais rien à faire dans le plus simple appareil. Au milieu se trouvait un billot de bois dans lequel était fichée une hachette destinée à fendre des bûches. Son manche vernis garantissait l’absence d’écharde, ce que je me confirmais en le caressant délicatement comme je l’aurais fait avec un sexe d’homme en pleine érection. M’accroupissant, je m’imaginai devant un solide bûcheron bien membré et le pris en bouche. Un court instant je me dis que j’étais en train de devenir complètement tarée, mais mon excitation était telle que je m’en foutais totalement.

Dans un équilibre précaire, j’enjambai l’outil et me frottai dessus tout en me triturant les seins. Un peu gros, même pour moi, je fus obligée de me retourner pour trouver une position adéquate en me tenant à une corde à linge suspendue au-dessus de moi. Ainsi je pus me placer afin que le bout du manche soit en contact avec ma vulve qui l’aspira en entier. Par contre il m’était devenu impossible de me caresser les nichons. La vue des pinces me donna alors une idée que je mis en pratique en attrapant l’une d’elle. Je n’avais jamais encore essayé, mais bien que j’imaginais cela douloureux, j’étirai mon téton droit sur lequel je refermai la pince. La souffrance fut immédiate, saisissante, me conduisant à faire marche arrière tout de suite. Pourtant cela m’avait fait mouiller comme une fontaine. Je remis donc la pince sur la pointe de mon sein, pus doucement, faisant ensuite de même avec son jumeau. Un sourire irradia mon visage alors que j’imaginai me faire surprendre ainsi. L’image d’une fille se torturant les nénés tout en se godant allègrement sur le manche d’une hachette devait être assez unique en son genre. Un premier orgasme ne tarda pas mais fut insuffisant pour me combler. De plus j’avais envie de sentir quelque chose dans mes petites fesses. Je m’allongeai donc à même le sol, levai les jambes, posai les pieds sur un établi et commençai à me doigter le cul tout en tapotant les pinces à linges toujours rivés à mes gougouttes.

Je découvrais une nouvelle facette de ma sexualité, le plaisir par la douleur, et j’avais l’impression que toutes mes barrières tombaient les unes après les autres tels des dominos. Saisissant une nouvelle pince, un peu usée celle-ci, je la laissai se refermer d’un claquement sur mon clitoris gonflé. Je ne pus éviter de pousser un petit cri strident mais là encore, l’intense chaleur qui s’est instantanément emparée de mon corps me convint de laisser l’objet en place.

Il ne me restait plus qu’à mettre la main sur un ustensile prompt à me défoncer la rondelle. Rien ne me convenait ici. Tout était soit trop gros sans lubrifiant, soit trop sale pour que je m’encule avec sans protection. Devant ces évidences, je me fis une raison et décidai de retourner dans la maison. Durant le trajet je perdis et remis en place la pince comprimant mon bourgeon intime. En arrivant devant la porte vitrée de la terrasse je me rendis compte que j’étais couverte de sciure des pieds à la tête, même mes cheveux étaient parsemés de copeaux de bois. Mais qu’importe, je ferais le ménage plus tard. Sur l’instant je n’avais qu’une préoccupation, celle de m’occuper de mon cul en feu. Je fouillai dans le compartiment à légumes du frigo sans rien y trouver, me promettant d’acheter carottes, concombres et tout autre aliment de forme phallique à mon prochain passage à l’épicerie. N’en pouvant plus, je me finis avec le manche en plastique d’une spatule trainant sur l’évier que je me fourrais dans le fion comme une sauvage. Je me sodomisai allongée sur le tapis du salon, et chavirée par une incroyable jouissance, m’assoupie par terre.

En faisant un mouvement dans mon sommeil, l’une des pinces à linge se détacha brusquement de l’un de mes seins en provoquant une douleur qui me réveilla encore plus efficacement qu’un seau d’eau froide. Je retirai alors délicatement les autres pinces et massai les zones meurtries de mon corps tout en me maudissant de ne pas avoir amené avec moi l’un de mes godes. Pourtant, en y réfléchissant bien, cela m’excitait de détourner de leur usage premier les objets que je m’enfonçais dans les orifices.

C’est à ce moment-là, alors que j’étais en train d’émerger, que mon portable sonna. C’était Roxanne qui me dit que son train arriverait vers 15h30.

  • « Ca va Erica ? T’as une drôle de voix. », s’inquiéta-t-elle.
  • « Ouais, je suis un peu naze. Je viens de me réveiller. Dis-moi, t’as pensé à ma trousse de toilette ? »
  • « Oui, je suis passée chez toi en allant à la gare. On se retrouve sur le quai ? »
  • « Ok, ma belle. Sans problème. »

Je raccrochai et filai prendre une douche tout en commençant dans ma tête ma liste de courses un peu spéciales. Une fois lavée et bien réveillée, ne sachant pas trop quoi me mettre, je pris la première tenue qui me passa sous la main. Ce fut une petite robe d’été en coton, couleur saumon, mi-cuisses, assez longue pour que je ne porte pas de culotte tout en gardant un minimum de discrétion quant à mon intimité. Je glissai les pieds dans mes tongues en cuir noir et sautai prestement dans ma voiture.

Arrivée dans un centre commercial près de la gare, il ne me restait plus que trois heures avant de retrouver Roxanne. J’optai donc pour une salade niçoise à la terrasse d’une brasserie avant de flâner un peu dans les magasins. Comme de par hasard, je suis sûre que vous me croyez quand je dis que ce fut une pure coïncidence, la première boutique dans laquelle j’entrai fut une boutique de lingerie. Malheureusement, mis à part quelques bas autofixants en promo, rien n’attira plus que ça mon regard exercé, et l’une des vendeuses sembla s’en apercevoir.

  • « Si vous le désirez je peux vous montrer d’autres modèles un peu plus originaux … », me proposa-t-elle en s’approchant de moi.
  • « Pourquoi pas … », répondis-je en lui souriant aimablement.

Je me dis intérieurement que comme cela m’arrive parfois quand je fais du shopping, j’allais ressortir avec n’importe quoi juste parce que je trouvais la vendeuse sympa. Cette dernière me montra effectivement d’autres ensembles un peu plus affriolants, mais persuadée qu’elle pouvait largement faire mieux, je la jouai provocatrice.

  • « Très sensuel, c’est certain. Mais vous n’avez pas plus sexy ? »

Malgré un sourie légèrement gêné, elle m’emmena dans l’arrière-boutique en laissant le magasin à sa collègue. Au beau milieu d’une pile de carton, elle en ouvrit un et me proposa des dessous beaucoup plus osés, allant de culottes échancrées laissant voir le sexe à des ensembles transparents avec porte-jarretelles assortis.

  • « Seules quelques personnes triées sur le volet ont accès à l’arrière-boutique … », me confia la vendeuse en voyant mon air surprit.
  • « Puis-je essayer celui-ci ? », demandai-je en pensant qu’elle allait refuser.
  • « Bien sûr mademoiselle. Je vous laisse. »
  • « Non, vous pouvez rester. Pas de souci. Par contre je n’ai pas de culotte, ça ne vous dérange pas ? », l’avertis-je avec un air teinté d’espièglerie.
  • « Heu non … Allez-y. »
  • « Vous avez déjà essayé ça ? », lui demandai-je en enfilant la culotte.

Ce fut la première fois que je vis une asiatique rougir. Ses joues ainsi enflammées répondirent à sa place, et je la soupçonnai de se livrer à des essayages assez fréquents. En attendant, la robe remontée sur mes hanches, je cherchai un miroir afin de me rendre compte de l’effet visuel provoqué. La sensation était sinon assez agréable en mêlant la caresse de la soie à un sentiment de nudité.

  • « Avez-vous un miroir ? »
  • « Non mademoiselle, désolée. Mais il vous va à ravir. Cependant si je peux me permettre un petit conseil … »
  • « Oui ? »
  • « Il est mal ajusté. »
  • « Ah ? Vous pensez ? Et comment dois-je l’ajuster ? »

Je ne fus pas franchement convaincue par l’argument mais eus envie de jouer le jeu. Sur ce elle s’accroupit devant moi et tira un peu le tissu vers le haut, ce qui fit ressortir mes grandes lèvres en les ouvrant légèrement. Dans le mouvement elle effleura mon sexe, ce contact furtif électrisant tout mon corps.

  • « Voilà … Ainsi il fera plus d’effet. », me dit-elle fière du résultat.
  • « Merci … Effectivement c’est agréable. Mais vous n’auriez vraiment pas un miroir ? Ou juste une glace ? », insistai-je.
  • « Attendez, je vais voir si je trouve quelque chose. Je reviens de suite. »

Je profitai de son absence pour glisser un doigt dans ma chatte devenue toute moite, et lorsque la vendeuse revint avec le précieux sésame, elle me trouva avec l’index dans la bouche en train de goûter le fruit de ma récolte. Se douta-t-elle de l’endroit d’où il sortait ? En tous cas elle fit mine de rien.

  • « Voilà ! Vous pouvez vous admirer maintenant. Vous devriez ôter votre robe, vous verriez mieux. »
  • « Bonne idée ! »

Obéissant promptement à son conseil, je me retrouvai vêtue simplement d’une culotte laissant voir ma foufoune, et ce à côté d’une vendeuse qui dissimulait de moins en moins bien le fait qu’elle prenait un plaisir certain à se rincer l’œil.

  • « C’est superbe. Même si ça ne va pas trop avec des tongues. »
  • « C’est vrai, vous avez raison. Si vous voulez bien je file rapidement acheter une autre paire de chaussures plus adéquate. »
  • « Pas de souci, allez-y. Vous pouvez même garder la culotte en attendant. Je vous fais confiance. A tout de suite. »

A suivre : Luxure et perversion - Part 2


Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Dimanche 12 juin 7 12 /06 /Juin 08:17

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La partie de poker

Ecrit par Roxanne

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Que dire sur moi ? Que j’aime écrire mais pas me décrire serait un peu léger allez-vous me dire. Pourtant il est vrai que l’auto description a toujours été pour moi un exercice compliqué.

Au moment où j’écris ses mots j’ai 27 ans. Du haut de mes 1m66 pour 60kgs on me trouve généralement plutôt mignonne. Châtain blonde aux yeux verts je n’ai pas à me plaindre de mon succès. Je suis conseillère commerciale dans une agence de voyages. C’est un métier passionnant mais très frustrant lorsqu'on pense aux destinations vers lesquelles j'envoyais les clients ; aussi mes passions sont assez limitées et se résument au rock, au cinéma, à ma Harley et à la mode. Bon, pas si limitées que ça j’en conviens, mais comme je vous l’ai dit je suis nulle pour me décrire.

Ah oui ! Petite chose à rajouter : j’adore le sexe ! Adorer est même un mot faible. La seule différence entre une nymphomane et moi c’est que, pour ma part,  j’y prends du plaisir et pas qu’un peu ! Maintenant je suis en couple avec un homme qui me comble à tout point de vue en ayant le même appétit surdimensionné que le mien. Mais avant de le rencontrer je multipliais les partenaires hommes comme femmes.

Entre quatre et six orgasmes quotidiens, parfois plus mais rarement moins, sont ma dose quotidienne indispensable à mon bien être. Franck, mon mec que j’aime plus que tout, est le pourvoyeur principal de mes plaisirs bien entendu. Il y a aussi Alyssa, notre soumise à temps plein ; Annabelle, ma sœur adorée avec David, son homme ; Sonia et Servane, mes deux meilleurs amies ; et d’autres membres du cercle libertin auquel nous appartenons toutes et tous, plus occasionnellement. Et puis si cela ne me suffit pas, il y a mon éternelle partenaire indéfectible, ma main, agrémentée le plus souvent d’objets aussi divers que variés.

Pour tout vous dire c’est d’ailleurs le cas en ce moment même. Les gardes de nuit au foyer éducatif où je travaille sont longues et comme il faut éviter de s’endormir malgré que l’on mette à notre disposition un lit, les petites séances de branlette sont le meilleur moyen de garder le corps et l’esprit éveillés.

Assise à mon bureau devant un bon café encore fumant, j’ai le jean sur les chevilles et la culotte baissée au niveau des genoux. La lourde porte coupe-feu verte claire est fermée à clé comme les volets de la fenêtre qui donne sur le boulevard Mortier. Il faut juste que je fasse attention à d’éventuels bruits provenant d’au-dessus où sont situées les chambres des jeunes dont je m’occupe. De mon côtés de dois aussi clamer mes ardeurs pour ne pas réveiller toute la maison. C’est pour moi toujours un défi tellement j’ai le plaisir sonore habituellement. Je ne hurle pas non plus comme une truie qu’on égorge mais bon, mes orgasmes ne passent pas inaperçus.

Je suis déjà toute moite. Mes doigts qui se baladent sur ma fente sont rendus luisants par ma mouille odorante et délicieuse. Les talons aiguille de mes bottes claquent sur le parquet stratifié recouvrant le sol à chaque fois que je prends mon clitoris dardés de désir pour cible. Adossée au fauteuil d’ordinateur en toile rouge, je ferme les yeux et laisse vaquer mon esprit à la recherche de fantasmes ou de souvenirs prompts à me faire jouir …

Je me retrouve une dizaine d’années plus tôt. J’avais 17 ans, presque 18. Mon anniversaire est au mois d’aout et cet été là il faisait une chaleur étouffante. L’un de mes potes de l’époque avait récupéré la maison de ses grands parents pour les vacances et avait invité toute une petite bande pour l’occasion.

Tout commença par un dîner copieusement arrosé qui se poursuivit tard dans la soirée. La température et le taux d’humidité étant largement élevés malgré l’heure tardive, tout le monde était habillé légèrement. Je ne portais pour ma part qu’un tee-shirt moulant dont je ne me souviens plus de la couleur et un short en jean dessinant tout autant mes formes. Mes seins et mes fesses étaient ainsi parfaitement mis en valeur. Comme le plus souvent lors de soirées alcoolisées entre adolescents bourrés d’hormones, les discussions dévièrent inévitablement vers le sexe et les esprits s’échauffèrent jusqu’à ce que le maître de maison, l’ami qui m’avait invitée, ne propose une partie de strip-poker.

Sans surprise tous les garçons furent enthousiasmés par l’idée tandis que la majorité des filles beaucoup moins. Mais l’ambiance était bonne et, au final, même la plus réticente se laissa convaincre. Cinq garçons et trois filles, dont moi, prirent place autour de la table tandis que les plus timides qui avaient refusé l’invitation restèrent tout près pour profiter du spectacle sans courir le moindre risque d’avoir à dévoiler leur corps. Cette proposition n’avait en fait pour unique objectif de découvrir les filles totalement nues. Nous n’étions pas dupes et ils ne furent pas déçus.

Le jeu commença et rapidement les premiers perdants s’effeuillèrent. Entre gêne et excitation, tout le monde était fébrile. Trichèrent-ils ou fut-ce uniquement de la chance ? Le fait étant que les garçons eurent rapidement de meilleures mains que nous. Je fus celle qui s’en sortit le mieux tandis que l’une des filles, à mes côtés, avait déjà dû quitter son top, sa jupe et son soutif et tentait de s’accrocher tant bien que mal à sa culotte, pas très sexy soit dit au passage.

Les yeux des mecs étaient d’avantage attirés par l’autre nana qui arborait fièrement un coordonné noir en dentelles composé d’un magnifique soutien-gorge à balconnet et d’un tanga. Pour ma part j’avais encore mon tee-shirt et, vu que je ne m’étais pas levée pour retirer mon short que j’avais perdu avec une paire de valet, personne n’avait encore remarqué que, comme souvent, je portais un string plutôt minimaliste et transparent.

Mais, jusqu’à là plutôt chanceuse, le sort s’acharna sur moi. Les mecs n’attendaient que ça et le tour suivant fut fatal à mon haut. Non seulement je dû exhiber mes seins parfaitement soutenus par une fine dentelle blanche mais, du coup, mon mini string assorti apparu aux yeux de tous. Ce fut d’ailleurs l’une des filles ne participant pas à la partie qui, assise derrière moi, vendit la mèche.

  • « Waouh ! Regardez le string de Roxanne ! », s’exclama-t-elle.

Les garçons firent un bon pour regarder par-dessous la table. Après un court silence certainement dû à la surprise, tous y allèrent de leurs compliments. Certains se levèrent et firent le tour pour admirer mes fesses si peu habillées. Les filles aussi me regardèrent avec insistance, comme étonnées que l’on puisse porter ce genre de lingerie aussi naturellement. Je me sentis fière de provoquer autant d’émoi dans l’assistance ; émoi d’ailleurs assez visible chez ces messieurs qui, pour certains déjà en caleçon, purent encore moins cacher leurs érections que leurs comparses toujours en jean.

La partie continua dans une ambiance surchauffée et la fille qui ne portait plus que sa culotte perdit une nouvelle fois, devant du coup se résigner à la quitter. Rouge comme une pivoine elle la fit glisser sur ses fesses et le long de ses jambes en se soulevant le moins possible de sa chaise, finissant par la poser sur la table à côtés des autres vêtements. Sous les sifflets des garçons déçus de n’avoir qu’à peine entrevu le début de la toison, la solidarité féminine s’organisa. L’autre nana et moi-même rappelâmes à ces messieurs les règles édictées au début. On se dévêtit, d’accord, mais il n’a jamais été question de s’exhiber nue devant tout le monde. Les sifflets se firent à nouveau entendre en guise de réponse. Nous leurs rétorquâmes qu’ils feraient moins les malins si l’un d’entre eux perdait et qu’il était obligé de se montrer à poil, le sexe probablement en érection, devant nous.

  • « Allez-y vous ! Mettez-vous à poil ! Si vous le faîte je vous promets de faire un tour d’honneur ! », lança la fille en tenue d’Eve sous forme de défi.
  • «  Il fallait gagner. Tu as perdu. C’est trop tard ! », lui répondit l’instigateur de la partie.
  • « Ca y est. Elle est à poil. C’est ce que vous vouliez non ? Elle n’a plus aucune possibilité de vous faire perdre et de vous voir ainsi la bite à l’air. Et nous pas beaucoup plus d’ailleurs. Laissez-lui une seconde chance si vous êtes si bons joueurs que ça … », rétorquai-je en tentant de saisir une chance de reprendre la main.

Après un instant de réflexion et de concertation masculine, notre hôte reprit la parole :

  • « Si vous êtes d’accord les filles on va modifier un peu les règles du jeu. Chaque perdant a le droit à une deuxième chance. Pour cela il ou elle doit faire un tour de la table et resservir un verre de rosé à tout le monde. A poil bien sûr, avant de remettre ses vêtements et de rejouer. »

Les filles et moi nous nous regardâmes en nous disant que c’était surement la seule chance de voir les garçons nus et de leur faire fermer ainsi leur gueule. La pauvre dû donc s’exécuter et se lava sous les acclamations pour entamer son tour de table. Bien que taillé pour ne pas déborder, sa foufoune était très touffue et noire. De moins en moins softs, les remarquent fusèrent.

  • « Ah ! Je savais bien que je te verrais un jour à poil ! »
  • « En tous cas rien que pour ça je suis content de la soirée ! »
  • « Je rêve ou elle mouille ?!? »
  • « T’as raison elle a des mèches collées ! »
  • « Fais nous voir comment tu mouilles ! »
  • « Aller ! Fais pas ta pudique ! Ecarte les cuisses ! »

J’en passe et des meilleurs. La pauvre mit heureusement fin rapidement à son gage et se rassit toute honteuse. Tout le monde avait bien rit, les filles tout autant que les mecs. Moi la première d’ailleurs puisque j’avais rapidement remarqué que sa toison était effectivement humide. Comme quoi derrière une gêne apparente l’excitation n’est jamais loin. Quant aux garçons, c’était tout à fait clair, tous bandaient et ne s’en cachaient plus.

Ma voisine se rhabilla et la partie reprit de plus belle. Les mecs se montrèrent encore plus impatients de nous voir, l’autre nana et moi, nues à notre tour. Pourtant, après avoir perdu deux fois consécutivement, ce fut le meilleur ami de Djibril, notre hôte, qui dû se plier à la même sanction. Par vengeance, la gente féminine, nous nous en donnâmes à cœur joie lorsqu’il entama son service la queue en l’air.

  • «  C’est tout ?!? »
  • « Tu ne risques pas de prendre la foudre avec ça ! »
  • « Tu peux vraiment pas faire mieux ? »
  • « Il y a tes empreintes digitales encore dessus ! »
  • « Tu m’étonnes ! Il doit avoir des ampoules sur les mains ! »

Sa verge était de taille tout à fait normale mais nous savions à quel point les hommes attachent de l’importance à la taille de leur sexe. Nous tenions ainsi notre revanche.

  • « Attendez un peu ! Vous allez voir de quoi elle est capable ! », rétorqua le mec en pensant au dicton qui dit que la meilleure défense est encore l’attaque.

Après de nouveaux rires collégiaux la partie continua. Deux autres tournées de Côte de Provence avaient été consommées rendant l’atmosphère de plus en plus électrique. La réussite choisit alors définitivement son sexe et nous nous retrouvâmes, mes deux voisines et moi, rapidement en culotte. Les hommes voulaient de la nouveauté et concentrèrent leurs efforts sur ma personne afin de me faire perdre mon dernier léger vêtement. Leur objectif atteint, ils ouvrirent de grands yeux projetant des éclairs de testostérone lorsque je me levai pour ôter mon string.

  • « Waouh ! Elle a la même chatte que les actrices dans les films de cul !!! », lança Djibril en bavant presque.
  • « Putain c’est la première fois que j’en vois une comme ça en vrai ! », renchérit son voisin de droite.
  • « On peut toucher ? », reprit le premier.
  • « Roxanne aussi mouille à bloc regardez !!! », continua son voisin de gauche cette fois.

J’étais effectivement excitée. L’alcool avait fait voler en éclat mes dernières inhibitions pour peu que j’en ai déjà eu un jour. Je n’eu aucune réticence à me balader à poil devant mon pote et ses amis qui me matèrent à s’en décoller les rétines tout le long de mon tour de table. J’avoue même bien volontiers avoir fait exprès de me pencher de manière abusive lorsque je versai le breuvage enivrant dans chaque verre afin de faire admirer à qui le désira mes lèvres intimes toutes lisses. Les filles aussi furent étonnées par mon épilation intégrale. Il faut dire qu’à l’époque et à nos âges ce genre de soin esthétique était beaucoup moins répandu que maintenant.

Les garçons bandaient comme des fous. Les deux plus téméraires tentèrent quelques discrètes caresses sur mes fesses et ma foufoune à mon passage sans que je cherche plus que ça les esquiver. Je n’eus pas le temps de faire le tour complet avant que la bouteille de vin ne soit vide et dû faire un détour par la cuisine afin d’aller en chercher une nouvelle. A mon retour j’entendis que les garçons continuaient leurs commentaires sur mon sexe et plus généralement sur mon corps totalement exposé à leurs regards lubriques. Apparemment sous le charme, les propositions se succédèrent. Chacun vanta ses qualités en sur-enrichissant un éventuel programme pour s’attirer mes faveurs.

  • « Fais-nous une démonstration au moins Roxanne. Ne sois pas garce. Fais-nous voir ta chatte mieux que ça … », lança l’un d’eux sur un ton transpirant la frustration.

A la demande générale et sous l’effet d’une ivresse prononcée je me mis face à eux, fléchis un peu les genoux, pris l’une des bouteilles vides et après avoir ôté le papier brillant entourant le goulot, fis glisser ce dernier dans mon sexe trempé. Il me pénétra sans aucune résistance tellement j’étais mouillée. Sous les applaudissements et les encouragements des mâles en rut je fis faire quelques allers retours dans mon vagin à la bouteille avant de la ressortir pour la poser sur la table. Dissimulant un petit sourire de fierté, je repris alors ma place comme si de rien n’était.

Les garçons comprirent qu’un palier venait d’être franchit par mes soins. L’air ambiant déjà lourd devint rapidement irrespirable. Aussi lorsque je me saisis de la bouteille pleine que je venais d’aller chercher pour la déboucher une nouvelle demande se fit entendre.

  • « Et avec celle-ci ça marche aussi ? », lança l’un des convives comme s’il pensait qu’il pouvait en être autrement.

Pour seule réponse je réitérai ma performance, plus brièvement cette fois-ci.

  • « Et dans le cul ? », continua Djibril avec un air bestial que je ne lui connaissais pas jusqu’à là.
  • « Ca devrait si on me le prépare bien … », lui rétorquai-je en pesant bien toutes les conséquences des mots que je prononçai.

Cette réponse précipita tout le monde dans la folie et cette requête ne resta pas bien longtemps sans réponse.

  • « Monte sur la table Roxanne. Je vais te le préparer le passage moi … », m’invita notre hôte.

Certains pensèrent-ils que j’allai me dégonfler ? Leurs doutes se dissipèrent de suite lorsque j’acceptai l’invitation et me retrouvai à quatre pattes sur le meuble de jardin avec les fesses devant le nez de Djibril. Je n’oubliai pas de me cambrer légèrement pour bien lui faire comprendre qu’il se devait de joindre dorénavant le geste à la parole. Je n’eu nul besoin d’insister puisqu’il posa immédiatement ses mains sur mes deux globes charnus avant de coller sa langue dardée sur mon anus. Je fermai les yeux et me laissai faire ; surtout quand il déborda largement de ma rosette pour faire un tour sur mes lèvres trempées de sève intime. Pendant plusieurs minutes il alterna ainsi entre mes deux orifices aussi sensibles l’un que l’autre. Djibril avait l’air de se régaler tout autant que moi jusqu’à ce que l’un des spectateurs ne nous rappelle à l’ordre.

  • « Eh ! N’oublie pas que tu dois voir si la bouteille rentre dans son cul hein ! », dit-il en la lui tendant.

Djibril s’en saisit, colla le goulot sur mon œillet brun et poussa doucement la bouteille entre mes fesses avec un léger mouvement rotatif. Le contact du verre froid sur mon anus rendu terriblement chaud par de savants coups de langue me fit sursauter. Pourtant je réussi à garder la position durant la progression de l’objet dans mes entrailles en l’accompagnant de légers soupirs.

  • « Houuu … Oui … Tout doux mon chat … Oui … Vas-y doucement … », guidai-je mon pote qui prit parfaitement soin de ne pas me faire mal.

Djibril passa alors la main à son voisin de droite avant de partir en courant vers l’entrée de la cuisine. Son remplaçant remua la bouteille de façon plus intense. Il fit ressortir entièrement cette dernière pour admirer la dilatation de mon anus avant de l’y replonger.

  • « Hooooo oui ! Putain c’est bon comme ça … », me mis-je à gémir à chaque nouvelle introduction.

Entre temps mon ami était revenu avec une autre bouteille à la main et le tissu de son caleçon tendu vers le ciel. Il s’approcha de moi et apposa le goulot perlé de buée glacée sur ma vulve qui rentra d’un seul coup en m’arrachant, cette fois-ci, largement plus qu’un soupir.

  • « HAAAANNN !!! PUTAIN ! OUIIII … C’EST BON ! », me mis-je à crier sans retenue avec mes deux orifices ainsi occupés.

N’ayant pas eu à subir de ma part le moindre refus jusqu’à présent, les deux garçons s’enhardirent.

  • « Manque plus qu’à lui mettre quelque chose dans la bouche à cette cochonne ! », lança Djibril.
  • « Vous ne voulez quand même pas me faire sucer une bouteille ? », lui répondis-je entre deux gémissements.
  • « Non je pensais plutôt à ma bite … »
  • « Vas-y … Montre la moi. Que je vois si elle me donne envie de te tailler une pipe. »
  • « Tiens la bouteille. », ordonna-t-il à son copain qui s’occupait toujours de mon fion avec la première.

Il fit alors rapidement le tour de la table et baissa tout aussi rapidement son caleçon avant de me présenter son beau sexe de black devant mon nez. J’entrouvris les yeux toujours en proie au plaisir des pénétrations vaginales et anales et regardai le gland turgescent qui palpitait à quelques centimètres de mon visage. Puis je le pris entre mes lèvres, passai ma langue tout autour pour récolter les premières gouttes de précum que j’aime tant avant de l’avaler presque entièrement. A ce contact dont il ne devait pas avoir autant l’habitude que ça, Djibril poussa plusieurs râles caverneux tout en prenant ma tête entre ses mains afin de contrôler la cadence. Je me laissai faire sans réticence, totalement offerte aux assauts de mes deux amants.

Depuis le temps que son désir grandissait, l’excitation de notre hôte atteignit rapidement son paroxysme. Il ne résista pas plus de deux ou trois minutes à ma fellation avant de décharger son sperme chaud en abondance dans ma bouche. Il faut dire qu’à l’époque, déjà, ma réputation de tailleuse de pipe experte n’était plus à faire.

  • « Haaaa ! Elle avale ! Putain c’est dégueulasse ! », s’écria une fille un peu plus loin sur ma droite.

La pauvre s’attira les huées de la gente masculine sans pour autant être défendue avec férocité par ses consœurs.

  • « Pffff … Encore une qui ne sait pas ce qui est bon ! », lui rétorquai-je sans même lui jeter un regard.

Le malheureux garçon qui tenait jusqu’à là les deux bouteilles les retira d’un coup avant de venir se placer devant moi, le caleçon sur les chevilles. Avec un sourire lui faisant comprendre que j’allais bien m’occuper de son cas je pris sa queue dans ma main pour la branler doucement, puis ouvris grand la bouche et engloutis son gland gonflé au maximum par tant d’attente. Mon cul et ma chatte délaissés, je pus me concentrer pleinement sur ma fellation. L’effet fut quasi immédiat et, sentant qu’il allait venir, je me mis à le masturber frénétiquement en le regardant droit dans les yeux. Cette fois-ci je gardai les lèvres closes et pris le plus gros des giclées de foutre en pleine gueule, même sur les cheveux : le reste allant sur mon épaule et dans mon cou.

Les autres mecs assistant à la scène n’osèrent pas bouger. Leurs copines étant présentes, aucun ne prit l’initiative de venir me rejoindre. J’étais pourtant sûre qu’ils en mourraient d’envie.

  • «  Hé les filles ! Vous n’avez pas honte de laisser vos mecs dans cet état ? Si vous ne vous en occupez pas je vais être obligée de le faire à votre place … », lançai-je sur un ton volontairement provocateur tout en sentant la semence de mon dernier partenaire couler de mon menton à ma poitrine.
  • « Pas devant tout le monde ! », répondit l’une des filles ayant participé à la partie de poker.
  • « Pourquoi ? On t’a bien vue à poil. Tu peux bien nous montrer comment tu suces ? », insistai-je tout en descendant de la table.
  • « Suce-moi bébé. Sinon je te jure que je saute sur Roxanne ! », intervint son mec avec l’air le plus sérieux du monde.
  • « J’aimerais bien voir ça tiens ! »

Le ton menaçant de la fille n’eut aucun effet sur la libido mise à vif de son copain. Ni une, ni deux, ce dernier se dirigea vers moi la queue à l’air et bien dressée. Pour plus de confort je l’attirai vers le canapé de jardin posé à quelques mètres de la table sur laquelle nous avions joués à tous les sens du terme. Je m’y assis, bien adossée et les fesses juste au bord et écartai les jambes en grand. Il me suivit et, le sexe bandé comme une figure de proue, s’apprêta à me pénétrer directement en voyant ma position. Je le repoussai gentiment mais d’une main néanmoins ferme. Sans préservatif seule ma bouche est accessible, le reste est interdit. Malheureusement pour lui il n’en avait pas. Son air décontenancé m’attrista légèrement même si aucune négociation n’est possible ; aussi je lui pris la main et la dirigeai vers mon abricot.

  • « Occupe-toi de mon clitoris mon chat … Viens me lécher et je te finirai avec ma bouche … », lui proposai-je avec un sourire compatissant.
  • « Non mais ça va pas !!! Je t’interdis de la toucher !!! Viens ici que je m’occupe de toi ! »,grommela sa copine en nous interrompant.

Le mec hésita une seconde mais à défaut de pouvoir me sauter il choisit de ne pas mettre en danger son couple et retourna vers sa nana qui se mit à le sucer devant tout le monde, même à contrecœur.

Ce fut à mon tour de prendre un air dépité tout en lançant des appels du regard à qui voudrait bien s’occuper de moi. Les deux garçons à qui j’avais déjà vidé les couilles étaient, à priori, les deux seuls célibataires puisqu’ils se dévouèrent pour remettre ça.

  • « Je suis une bouteille de rosé ! », lança Djibril en posant une boite de préservatifs sur le canapé juste à côté de moi.
  • « Moi aussi ! », répondit en écho son comparse.

Leur manière de me faire comprendre ce qu’ils désiraient me fit partir dans un fou rire dans lequel ils me suivirent. C’est bien ce dont j’avais envie aussi mais, pourtant, je les arrêtai dans leur élan.

  • « Lequel de vous deux vient coller sa bouche sur ma chatte ? J’ai envie qu’on me bouffe le clito avant … », suppliai-je presque.

Ils se regardèrent tous les deux et, en bon maître de maison, Djibril plongea sa tête entre mes cuisses pour m’arracher un long et puissant soupir de bien-être. Je fermai les yeux afin de profiter pleinement de cette langue en train de titiller mon petit bouton de femme. L’autre se mit à genoux sur le meuble en osier, juste à ma gauche, et présenta son braquemart à ma bouche. J’ouvris cette dernière dès le premier contact de son gland sur mes lèvres et le gobai entièrement. 

Les plus timorés, en véritables voyeurs, eurent le spectacle qu’ils attendaient depuis un moment. Une folle de sexe qui se faisait bouffer la chatte par un mec tandis qu’elle en suçait un deuxième et une autre fille nue en train de tailler une pipe à son homme. Pourtant aucun ni aucune ne se lancèrent, se contentant de tourner la tête de temps en temps pour passer d’une scène à l’autre. Mais tous se tournèrent vers moi lorsque, sous les coups de langues appuyés de mon bel amant d’ébène, je me mis à jouir sans aucune discrétion.

  • « Hooooo ! Je viens … PUTAIN ! OUIIIIIIIII !!! », hurlai-je en lâchant la bite que j’avais en main et en me tordant dans tous les sens.

Les deux garçons destinés à s’occuper de moi se relevèrent de concert afin de me laisser un peu reprendre mes esprits.

  • « Venez mes chéris … Vous pouvez me prendre maintenant … », leur signifiai-je d’un geste simultané de mes deux index.

Les spectateurs continuèrent à me regarder tandis que j’attendais mes amants en me caressant lascivement. La boite de capotes fut rapidement ouverte et les deux garçons enfilèrent prestement les malheureuses mais indispensables protections. De mon côté, la tête en arrière et les cuisses écartées, ma vulve béante clamait son envie de se faire pourfendre. Djibril, toujours le plus rapide à réagir des deux, se jeta quasiment sur moi pour présenter sa bite à l’entrée de mon vagin en s’agrippant au dossier du canapé. Il me fourra d’un coup son engin jusqu’à la garde en m’arrachant un cri tout autant de surprise que d’intense plaisir. Je relevai les jambes au maximum afin de la sentir encore plus profondément et, sous ses assauts prenant la forme de puissants coups de reins, je m’abandonnai complètement.

Le deuxième se retrouva avec l’air un peu penaud de celui qui doit attendre son tour. Il bandait fort, avait son préservatif déjà en place mais devait malgré tout me regarder en train de me faire sauter sauvagement par son pote.

  • « Pousse-toi ! Laisse-moi la baiser ! », craqua-t-il en se rapprochant de Djibril pour l’obliger à lui laisser la place.
  • « Vous battez pas les mecs ! Il y a de la place pour tout le monde. T’as qu’à me prendre le cul chéri … », l’invitai-je moins pour empêcher une altercation entre mes deux amants que par envie d’une double péné.

Un brouhaha dans lequel se mélangèrent autant de commentaires d’admiration que de dégoût se fit entendre autour de nous.

  • « Changez de position alors que je puisse atteindre les fesses de Roxanne … », demanda celui que j’avais invitée à y venir.

Djibril se retira alors de mon sexe en m’arrachant un dernier soupir. Il me saisit par le bras pour m’aider à me relever avant de s’asseoir exactement à la place que j’occupais juste avant. Je l’enjambai afin de positionner ma chatte juste au-dessus de son chibre et m’y empalai avec gourmandise, l’aspirant à nouveau au plus profond de mon vagin.

Aussitôt je m’agenouillai sur le canapé, les jambes repliées, les genoux posés sur des coussins pour éviter de me les blesser sur l’osier et me mis à bouger sur la bite d’ébène de mon ami. Ce dernier accompagna mes mouvements en posant ses mains sur mes hanches jusqu’à ce que j’en sente deux autres sur mes fesses et un doigt s’immiscer dans mon anus. Je pris cela comme l’annonce de l’arrivée prochaine de quelque chose de plus gros, aussi j’arrêtai de m’agiter et me pencha au maximum en avant. L’autre garçon qui avait attendu depuis assez longtemps son tour en profita pour aligner parfaitement son gland plastifié sur ma rondelle. Encore dilatée par le travail de la bouteille de vin il n’eut pas à forcer beaucoup, vu la taille de sa verge, pour que mes entrailles ne l’aspirent entièrement.

Déjà à l’époque j’étais complètement dingue des doubles pénétrations ; pratique que j’avais découverte quelques mois avant cette soirée. Du coup je me mis à jouir immédiatement lorsque mon fion s’ouvrit. Remplie de partout j’étais comblée et je ne me fis pas prier pour le faire savoir à toute l’assistance.

  • « HAAAAAN … OUIII … OUIIIIIIIII … VOUS ME FAITES JOUIR !!! », hurlai-je en m’agrippant comme une folle au dossier du canapé.

Mes deux amants s’arrêtèrent net sous mes hurlements de plaisir stridents.

  • « NAAAaaan … Continuez les mecs ! Encore ! J’en veux encore ! Défoncez-moi putain ! »

Je me mis une grande claque sur la fesse droite pour accentuer mes propos et les encourager à reprendre leurs mouvements. De toutes manières, à mon grand bonheur, ils n’avaient en fait aucune envie de s’arrêter en si bon chemin. Ils se mirent à bouger en moi en alternance tandis que de mon côté j’accentuai mes sensations en donnant de savants coups de bassin d’avant en arrière. Accrochée maintenant au cou de Djibril j’étais déchaînée, comme dans un état second.

  • « Venez tous les mecs ! Donnez-moi tous vos queues ! Je veux toutes vos bites ! », m’exclamai-je la tête basculée en arrière et les yeux révulsés par le plaisir.

Les garçons concernés par ma supplique lancèrent des regards interrogateurs à leurs copines respectives. Elles ne surent en fait pas trop quoi dire, complètement dépassées qu’elles étaient par les évènements. L’un d’eux se décida et les autres suivirent, les filles tétanisées me laissant le champ libre.

Rapidement nus, ils arboraient tous une gaule parfaitement déployée. Trois nouvelles queues se présentèrent à moi. J’en pris une en main pour la masturber énergiquement alors que j’étais toujours animée par mes deux amants qui me pilonnaient les trous de plus en plus férocement. Mon autre main se glissa sur les couilles du mec que j’étais en train de branler, les serra doucement avant que je n’attire le gland luisant à ma bouche. Un coup de langue, un seul, puis j’avalai entièrement ce chibre pour le sucer de toute mon énergie en mode gorge profonde.

Les deux autres nouveaux arrivants en voulurent aussi et s’approchèrent plus près de moi de peur que je ne les oublie. J’eus juste le temps de commencer à astiquer l’un d’eux avant que je ne sente les premières convulsions de celui à qui je taillais une pipe. Il se retira par réflexe, certainement conditionné en cela par le refus habituel de sa nana d’avaler, et m’aspergea le haut de la poitrine ainsi que les seins de sperme épais et compact.

Ce fut au tour de Djibril, quasiment dans l’instant, de défaillir. Je sentis son corps se raidir et tentai de m’immobiliser malgré la sodomie que je continuais à subir pour contracter les parois de mon vagin et ainsi décupler ses sensations au moment où il remplit la capote de sa semence.

Puis ce fut la bite qui m’enculait qui rendit l’âme dans un dernier coup de rein désespéré prompt à me perforer le fion.

Calmant un peu le jeu, je pris tout mon temps pour me redresser et libérai doucement les deux chibres qui m’avaient si bien baisée. Puis la chatte et le cul béants avec les résidus de sperme coulant toujours sur mes seins, je saisis les deux mecs encore en attente de mes faveurs par leur sexe pleins de virilité et les amenai juste un peu plus loin sur la pelouse. Une fois à quatre pattes, la croupe bien relevée, j’indiquai au plus grand la boite de capote restée sur le canapé.

  • « Viens par derrière mon chat. Prends-moi par le trou que tu veux … », lui proposai-je en jetant un regard provocateur à sa copine.

Je lui laissai le choix tout en me doutant bien qu’il y avait de grandes chances pour que ce quoi mon cul qui prenne. Le temps qu’il enfile son préservatif j’étais déjà en train de sucer son pote qui oublia jusqu’au prénom de sa nana une fois dans ma bouche. Tandis que je lui massai les burnes d’une main, ma bouche œuvra goulument pour lui arracher des râles caverneux de plaisir. Il y en eut un plus appuyé lorsque, sentant quelque chose frotter sur ma rondelle puis s’y engouffrer, je serrai plus fort les doigts sur ses testicules.

Derrière moi le mec se mit à me sodomiser sévèrement. Je gardai le premier en bouche mais utilisa ma main à d’autres fins en la plongeant entre mes cuisses. Mes seins ballotaient au rythme des coups de boutoirs qui claquaient sur mes fesses pendant que je me branlais frénétiquement le clitoris.

  • « Tu vois … Il y en a qui aiment ça … », bredouilla celui qui me défonçait le fion à l’adresse de sa copine.
  • « C’est dégueulasse ! », désapprouva fermement cette dernière en ayant presque les larmes aux yeux.
  • « Oh non ! C’est super bon putain ! Je vous le conseil à toutes … », intervins-je en abandonnant quelques seconde ma fellation.

Je ravalai aussitôt la pine que j’avais délaissée et me mis à la pomper encore plus fort pour ne pas laisser cette conversation s’installer. C’était la première fois de ma jeune vie que je jouais avec autant de sexes d’hommes en une seule fois et j’adorais ça. Je ne voulais pas qu’une pétasse trop coincée et frustrée vienne me gâcher ce moment.

Je détournai brièvement le regard pour jeter un œil sur mes deux premiers amants de la soirée qui reprenaient des forces sur le canapé. Djibril avait retrouvé une belle érection tandis que l’autre s’astiquait lentement, la verge encore collante de sperme. Du coup je ne fis pas attention lorsque le garçon que je suçais se mit à éjaculer et je fus obligée d’en recracher une bonne partie au risque de m’étouffer.

Ce fut certainement la vision de ce liquide visqueux et blanchâtre dégoulinant de ma bouche qui mit fin à la délicieuse pénétration anale en cours. J’attendis que les contractions de la queue occupant mon fondement s’arrêtent pour me retirer en faisant attention de ne pas emporter la capote remplie avec moi dans mon mouvement.

  • « Je vous veux tous les cinq ensembles … », dis-je dans un état second en me recoiffant après m’être relevée.

En sueur, la peau maculée de traces de semences masculines multiples, je me dirigeai impudique vers la table sur laquelle tout avait commencé. Je me servi un verre de rosé que je bu d’un trait avant de débarrasser en envoyant tout valser d’un geste ample du bras. Immédiatement je m’allongeai sur la protection de verre recouvrant l’osier, un pied sur le dossier d’une chaise, l’autre dans le vide et commençai à me masturber en attendant qu’on vienne me rejoindre.

Djibril et son inséparable compère furent les premiers, les autres suivirent en ignorant toujours magnifiquement leurs nanas restées en retrait à me maudire. Ce dont elles ne se doutèrent pas est que les « grosse pute », « sale truie » ou encore « salope » dont elles me gratifièrent allègrement ne firent rien d’autre que de m’exciter encore plus si cela en était possible.

Quelques secondes plus tard une belle et grosse bite d’ébène occupa à nouveau ma chatte de toute sa longueur. Dès que Djibril se mit à me faire reluire je lassai éclater dans la nuit étoilée de puissants gémissements tout en me maltraitant férocement les seins à pleines mains.

  • « Oui … Ouiiii … OUIIII ! PLUS FORT ! DEFONCEZ MOI PAR TOUS LES TROUS LES MECS !!! », suppliai-je en fermant les yeux.

Les quatre autres garçons m’entourèrent en cherchant désespérément le réconfort de mes mains, de ma bouche ou encore de mon cul. Puis d’un coup …

Mes souvenirs se brouillent. Je suis maintenant debout, penchée en avant sur le bureau, la chaise d’ordinateur repoussée loin en arrière. Le vibromasseur de secours que j’ai toujours sur moi quand je sors va et vient dans ma chatte avec un léger bourdonnement. Je porte à ma bouche le majeur de ma main libre et le suce un instant avant de me le coller dans le cul pour me finir. Je prends mon  pied … Je viens … Je vais jouir putain !

Cet orgasme n’est-il pas la meilleure description que je puisse faire de moi en fait ?

FIN

 


Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Mardi 7 juin 2 07 /06 /Juin 08:40

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Bienvenue dans la famille

Ecrit par Bernard

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  • « Tout arrive. Je suis donc parti le lendemain pour retourner à ma routine. Six mois plus tard, je devais prendre la parole lors d’un séminaire. Pour m’y rendre, j’ai pris le train un soir et suis arrivé dans la nuit à destination. Une des organisatrices m’attendait à la gare et m’a conduit à l’hôtel où elle m’avait réservé une chambre. J’ai eu un moment de flottement en m’apercevant que c’était l’Hôtel. Il était minuit, et je ne pouvais pas demander à changer d’établissement. Et que pouvais-je dire pour justifier cette demande ? Je me voyais mal expliquer à mon accompagnatrice que j’étais désolé, mais que je ne pouvais rester car j’avais déjà baisé la patronne et une des femmes de chambre. J’ai donc pris la clef que m’a donnée mon accompagnatrice et ai gagné directement ma chambre. Le lendemain, je décidai d’éviter la salle à manger et d’aller prendre le petit déjeuner ailleurs en évitant l’accueil. Mais bien sûr, je suis tombé sur la patronne qui a rougi en me voyant. Nous avons eu quelques phrases embarrassées avant de causer plus librement. Je résume. Pendant que je les sautais toutes les deux, son mari regagnait ce qu’il avait perdu, et même largement plus. Depuis, il avait juré, et tenu parole, que jamais il ne rejouerait. Entre eux, le beau fixe était revenu, au point qu’elle était enceinte de quatre mois de leur premier enfant. Quant à Mathilde, elle avait cessé sa thérapie et tout se passait pour le mieux avec le garçon qu’elle fréquentait. Un mariage était programmé. Du coup, j’ai pris mon petit déjeuner sur place et Mathilde m’a servi sans manifester quoi que ce soit. »
  • « Le séjour a été moins torride … »
  • « Oui, moitié moins car le soir dès mon retour, la susdite Mathilde s’est coulée dans ma chambre pendant que j’étais sous la douche et m’y a rejoint. Elle avait indiscutablement pris de l’assurance. Quand dans la nuit j’ai mentionné que l’on m’avait parlé d’un futur mariage, elle m’a ingénument répliqué qu’elle allait épouser Pierre, un garçon formidable qu’elle aimait, que c’était l’homme de sa vie ; l’entendre dire ça au sortir d’une levrette avant d’entamer un missionnaire m’a quand même un peu scié. Elle a ajouté que les autres garçons ne l’intéressaient pas, mais que moi ce n’était pas pareil car c’était grâce à moi qu’avec Pierre la situation s’était débloquée et de conclure d’un : « Et puis, on n’est pas encore marié ! ». Je n’ai pas voulu disserter davantage sur le sujet, ni cette nuit, ni la suivante où elle est aussi venue me rejoindre. J’eus ensuite avec une Françoise une courte aventure, dont il n’y a pas grand-chose à dire. Un jour, je dus aller voir mon médecin ; suite à une chute, j’avais mal au dos. Lui étant en vacances, c’est sa remplaçante qui me reçut. Elle me donna un traitement pour me soulager et ordonna des radios. Rendez-vous fut pris pour le lundi suivant avec mon toubib qui devait reprendre le collier. Quand je me pointai, c’était toujours sa remplaçante qui m’annonça que mon médecin avait eu un grave accident et que son retour n’était pas envisageable avant un temps indéterminé. J’en fus fort attristé, car non seulement c’était un bon toubib en qui j’avais toute confiance, mais c’était aussi devenu un ami. Je n’avais plus mal et les radios ne montraient rien d’anormal, mais le toubib, qui était en retard dans ses rendez-vous, demanda à me revoir le vendredi car mon dossier avait nombre de lacunes. Cela ne m’étonna qu’à moitié car mon médecin ne le remplissait que de manière abrégée, tant il me connaissait. Le vendredi soir, je me rendis donc au cabinet avec le résultat de l’examen de sang qu’elle m’avait prescrit. Après l’avoir consulté, elle déclara que tout était normal, avant de me demander si on avait essayé de traiter mon problème d’éjaculation. Je répondis que le toubib avait jugé que tant que j’y arrivais et que ça ne posait pas de problème, il n’y avait pas lieu de se mettre martel en tête. Elle répliqua que pourtant, dans de nombreux cas, une aide efficace pouvait être apportée aux problèmes d’éjaculation précoce. J’ai dû la regarder d’un drôle d’air car elle enchaîna que l’on pouvait vraiment m’aider. Je retins un sourire en disant que j’étais ravi des progrès faits dans ce domaine, mais que je n’avais pas ce genre de problème et que mon dossier devait effectivement être un peu lacunaire. Elle me dit que sur le dossier, il y avait marqué problème d’éjaculation, mais peut-être une erreur s’était-elle glissée et que c’était problème d’érection qu’il fallait lire. Je lui ai alors expliqué mon cas, qui l’a intrigué. Elle finit par me convaincre de me prêter à toute une batterie d’examens. Entre autres, pendant une semaine j’ai porté un appareil mesurant tension, température, rythme cardiaque. Elle observa mon pénis sous toutes les coutures. Elle me demanda ensuite de passer une échographie. Au labo, je n’étais pas des plus à l’aise, d’autant que l’examen était pratiqué par une jeune femme plutôt mignonne qui se troubla en voyant la nature de l’examen. Ça ne devait pas être habituel. Elle me demanda de mettre moi-même le gel et opéra. Ce qui devait arriver arriva et je me mis à bander. Cela devenait franchement gênant. Je suggérai que ce serait peut-être bien si l’on en restait là. Elle termina en disant qu’en étant ainsi ça lui donnait une autre vision. Quand elle eut fini, elle commença à m’essuyer, puis elle dut se rendre compte de l’ambiguïté de la chose et me demanda de terminer pendant qu’elle s’occupait du compte rendu. Là aussi, rien à signaler. La toubib en fut fort dépitée. Personnellement, je commençais à en avoir par-dessus la tête de cette histoire et le lui ai fait savoir. Elle me dit qu’elle voudrait faire encore un ou deux tests. Je finis par accepter en précisant qu’après on n’en parlerait plus. Elle me demanda de me déshabiller et d’aller m’installer sur la table d’examen pendant qu’elle annotait mon dossier. Elle revint ensuite vers moi, installa son appareil de mesure, saisit mon sexe de sa main gantée de latex et me dit texto : « Je vais vous aidez à avoir une érection. », et sans attendre, commença à me branler puis se pencha en avant et m’enveloppa de ses lèvres pour une pipe fort convaincante. Je n’ai pas crié au viol, d’autant que la toubib avait dans mes âges, était fort accorte et que lors des conversations que nous avions pu avoir lors de mes visites le courant était plutôt bien passé. Elle y a mis beaucoup d’application et n’a pas hésité à prendre du temps ; j’étais son dernier patient. Une demi-heure plus tard, elle releva la tête et regarda son appareil avant de dire d’une voix un peu rauque que l’idéal serait d’avoir des relevés pendant que j’ai une relation. Je lui répondis que j’étais désolé, mais que je vivais seul, ce qu’elle savait pertinemment, mais que j’étais prêt à écouter ses suggestions. Elle retourna à son bureau, me disant que cela était contrariant et, en revenant, que dans ce cas elle se devait de trouver une solution et que la plus simple qu’elle voyait était de m’aider elle-même à exécuter la chose. Cela aurait en outre l’avantage de lui permettre de pouvoir faire des constations directes. Là-dessus, elle plaça le préservatif qu’elle était allée chercher, me demanda de me lever, retira blouse et slip avant de se pencher sur la table d’examen en écartant les jambes. Je passai la main sur son sexe et constatai que nul préliminaire n’était nécessaire ; aussi passai-je directement à l’objet de l’examen en la pénétrant d’un coup avant de la ramoner. Il faut reconnaître qu’elle prenait ses recherches très à cœur et qu’elle y mettait beaucoup d’application. Peut-être que prendre son pied pouvait ne pas paraître très professionnel, mais c’était le témoignage qu’elle prenait son travail très au sérieux et qu’elle y mettait beaucoup d’enthousiasme. Preuve supplémentaire, c’est qu’après cette séance elle jugea les données collectées notoirement insuffisantes et nous convînmes d’un nouveau rendez-vous le surlendemain même heure. Carole, c’était son prénom, était une perfectionniste. Elle multiplia les consultations, au moins deux fois par semaine, parfois jusqu’à quatre, n’hésitant pas à faire des visites à domicile. Son abnégation alla jusqu’à renoncer à ses honoraires. »
  • « Et pendant combien de temps durèrent ses recherches ? »
  • « Un peu plus de six mois, jusqu’au retour de mon médecin. »
  • « Et cela a suffi à la faire renoncer ! »
  • « Oui. Un soir au cabinet, Carole était allongée sur la table d’examen, genoux aux épaules. J’étais sur elle, la besognant avec entrain et comme ça nous arrivait parfois, nous maintenions une fiction de recherches. Elle me posait des questions du genre : « Maintenant, monsieur Melpa, si vous ralentissez le rythme, sentez-vous une différence ? » ou « Avec une pénétration plus profonde, pensez-vous arriver à l’éjaculation plus facilement ? » ou encore « Si je contracte mon vagin, pensez-vous que cela puisse vous aider ? ». Questions auxquelles je répondais avec des « Docteur » gros comme le bras. Parfois, je lui suggérais de faire ceci ou cela, ou de prendre telle ou telle position. Toujours dans un but de recherches, bien sûr. Nous nous relevions après que j’eus suggéré un changement de position, quand une voix lança : « Je vois, chère consœur, que vous prenez très à cœur le suivi de vos patients. ». C’était mon médecin, appuyé sur une béquille, qui parlait depuis l’entrée du cabinet. Je fus saisi, mais fus surtout surpris qu’il se soit manifesté au lieu de discrètement refermer la porte. La chère consœur, quant à elle, fit un bond et lança un effaré : « Beau-papa ! ». Comme elle restait les bras ballants, mon toubib lui suggéra de se rhabiller et de rentrer chez elle. Je n’ai jamais vu personne se vêtir aussi vite. Elle partit presque en courant. Personnellement, j’ai été moins rapide. Lui et moi avons causé. Il m’apprit que Carole était mariée, ce que j’ignorais, à son fils chirurgien. Ils s’étaient connus à la fac. Quand je lui fis remarquer qu’elle ne portait pas le même nom, il m’expliqua qu’elle préférait exercer sous son nom de jeune fille. J’avoue que j’étais assez gêné d’avoir sauté sa belle-fille. Je lui ai expliqué de quelle manière les choses avaient dérapé, en minimisant les initiatives de Carole. Il me dit que, de toute manière, il se garderait bien d’intervenir. C’était vraiment une gentille fille que son fils avait eu beaucoup de chance d’épouser. Elle peut-être moins, car il connaissait son fils, caractère pas facile, coureur et malgré ça jaloux. »
  • « Et tu ne l’as jamais revue ? »
  • « Une fois, une dizaine de jours plus tard, elle sonna chez moi pour me dire que c’était la dernière fois que l’on se voyait. Mais pour la première fois elle resta toute la nuit. J’appris, plus tard, par mon médecin qui avait repris ses activités, qu’elle divorçait et quittait la région, et qu’il avait un message d’elle pour moi. Il me donna une lettre où entre autres elle souhaitait que mon mariage soit plus heureux que le sien. Mon médecin me dit, après que Servane ait épousé son amerloque, qu’il pensait que c’était vraiment dommage que les circonstances nous aient été si défavorables à Carole et à moi. Car c’était vraiment une fille bien qui méritait d’être heureuse. Quand j’étais libre, elle était mariée. Quand elle est redevenue libre, c’était moi qui ne l’était plus et que maintenant que je l’étais à nouveau, elle refaisait sa vie au loin. »
  • « Toi, qu’en penses-tu ? »
  • « C’est vrai, le courant passait entre nous, et pas seulement pour la baise. À certaines de nos rencontres, nous discutions simplement et il arrivait que nous nous téléphonions longuement. À certains moments, je voulus lui dire mon attirance, mais elle m’en empêcha toujours ; et pourtant, je sentais son inclination pour moi. »
  • « Je peux dire merci au dieu de l’amour. Il n’a pas voulu que vous puissiez vous rejoindre. Il voulait te garder pour moi. »
  • « C’est vrai … Il s’est montré cruel à certains moments, mais il s’est racheté en te mettant sur ma route. »


Un baiser scelle ces déclarations.


 

  • « C’est à la même époque que tu as rencontré Servane. »
  • « Oui, notre première rencontre eut lieu au siège de son entreprise. Celle-ci avait acheté un château assez décrépi qu’elle voulait restaurer. J’avais donc fait des recherches sur son état antérieur et arrivai là avec force plans, gravures et documents, plus quelques idées quant à ce qu’il serait souhaitable de faire. Dans un couloir, alors que je passais, une porte s’ouvrit et en sortit en trombe une personne qui me bouscula et répandit son fond de tasse de café sur mes documents. Le comble, c’est qu’elle commença à m’engueuler. Je pris fort mal la chose et lui répliquai d’autant plus vertement que parmi eux il y avait des originaux. De me voir répliquer ainsi lui cloua le bec. Heureusement, aucun original ne fut touché. Tu as compris que cette personne était Servane. »
  • « La prise de contact ne présageait pas bien de l’avenir. »
  • « C’est vrai. Un peu plus de deux semaines plus tard, alors que je rentrais tranquillement chez moi en passant par l’esplanade, l’orage qui menaçait depuis quelque temps éclata. Il se mit à tomber des cordes. Il fallut moins d’une minute pour je sois trempé. Une personne me dépassa en courant pour glisser et s’étaler de tout son long dans une flaque boueuse. Je l’aidai à se relever ; elle était salie de la tête aux pieds et son parapluie avait trépassé dans la chute. J’eus pitié et proposai qu’elle vienne chez moi pour au moins se nettoyer un peu. Après un coup d’œil navré à sa tenue, elle accepta. Avant de la faire monter, je l’emmenai dans la cour-jardin de l’immeuble pour retirer le plus gros de la boue avec le tuyau d’arrosage de la concierge. À la maison, une fois déchaussés, je la conduisis à la salle de bain et lui fournis peignoir et serviette. Pendant qu’elle prenait sa douche, je me séchai et me changeai dans la cuisine. Quand ce fut fait, je préparai un thé et sortis quelques gâteaux secs. Ce n’est que quand elle me rejoignit à la cuisine que je reconnus la jeune femme au café. Elle me remercia chaleureusement de mon aide ; de mon côté, je lui suggérai de moins foncer car cela ne lui réussissait pas, tout au moins quand j’étais dans les parages, et d’ajouter qu’au moins cette fois-ci elle ne transportait pas de tasse de café. Visiblement, elle ne m’avait pas reconnu et, devant son regard incompréhensif, je lui rappelai l’incident. Nous ne nous tînmes pas rigueur de cette première rencontre pourtant peu cordiale et devisâmes en prenant le thé. Mais un problème se posa. L’orage était fini, mais elle ne pouvait décemment remettre ses vêtements sales et trempés. Je lui proposai donc de chercher dans ma garde-robe quelque chose qu’elle puisse porter et de la reconduire jusqu’à sa porte. Elle se vêtit d’un tee-shirt qui lui arrivait à mi-cuisses, qu’elle serra à la taille au moyen d’une ceinture. Ce n’était pas le sommet de l’élégance, mais ça aurait pu être bien pire. Un K-way par là-dessus et nous partîmes. Je la déposai devant chez elle, chargée de deux gros sacs plastique contenant ses vêtements. Quelques jours plus tard, elle m’invita au restaurant pour me remercier. Nous discutâmes jusqu’à tard, parlant de tout et de rien, de nos goûts, de nos métiers. »
  • « Au fait, que fait-elle ? »
  • « Après une grande école dont elle était sortie major de sa promotion, repérée pendant un stage, elle a été engagée immédiatement dans la société où elle travaille encore aujourd’hui. Sa compétence et son dynamisme lui ont fait rapidement grimper les échelons. Elle fait partie aujourd’hui, à moins de quarante ans, des directeurs de la boîte. Le revers de la médaille, ce sont des déplacements fréquents. Quand elle a convolé en Californie, elle y était car un certain nombre de choses allaient de travers, qu’elle devait redresser ; elle y séjourna plus d’un an. Quand ce fut fait, elle fut chargée d’une mission similaire au Canada avant de revenir en France. Aujourd’hui, elle ne reste plus aussi longtemps ; de quelques jours à quelques semaines. Pour en revenir à cette soirée, quand nous sortîmes, il venait de cesser de pleuvoir. Nous avions fait quelques mètres quand je m’aperçus que j’avais oublié mon parapluie au restaurant ; je retournai donc le chercher, Servane m’attendant dehors. Comme je revenais, une voiture qui arrivait un peu vite fit une embardée pour éviter un chien ; elle roula dans le caniveau et éclaboussa Servane de la tête aux pieds. Elle fut de nouveau trempée. En me retenant de rire, je lui tendis le sac dans lequel se trouvait le tee-shirt qu’elle venait de me restituer en lui disant qu’elle devrait retourner au restaurant pour se changer. Quand ce fut fait, fort peu charitablement, ne pouvant plus me contenir, j’éclatai de rire en lui disant que si la tenue lui plaisait tant, elle n’avait qu’à me demander de la garder et qu’il était inutile de se faire arroser pour ça. Prenant l’allure d’une reine offensée, elle me répliqua que pour me prouver le contraire elle me conviait chez elle pour me restituer la chose. Je l’accompagnai donc jusqu’à son domicile. Le pas de porte franchi, je lui tendis le sac plastique contenant ses affaires, lui disant que si vraiment elle avait adopté ma tenue, elle pouvait la conserver et qu’à mon avis, avec deux ou trois retouches, on devrait arriver à quelque chose de pas mal. Elle me prit au mot et me demanda de faire effectivement de ce tee-shirt un vêtement autre qu’un dépannage. Je ne me dégonflai pas et acceptai. Elle m’apporta son matériel de couture. Je commençai par marquer à la craie sur elle les retouches à faire. »
  • « Tu sais coudre ? »
  • « Oui ; sans être un as, je sais me servir d’une aiguille et d’un fil, aussi bien que d’une machine à coudre et je sais découper un patron. C’est Ariane qui m’a initié : se faire des vêtements était un hobby chez elle. Après que j’eus marqué à la craie, Servane alla se changer et me rapporta le tee-shirt. Je me mis à l’ouvrage. J’avais prévu de faire quelque chose d’asymétrique avec une épaule nue, la manche restante un peu froncée sur l’extérieur. Pour faire un peu effet de drapé, je relevai le bas sur un côté au niveau du haut de la jambe. Je fis un simple bâti et en un gros quart d’heure ce fut prêt. Elle alla de nouveau se changer. À son retour, j’ajustai une ceinture, procédai à quelques ajustements. Elle se regarda dans un miroir. Je précisai que ce serait mieux avec un soutien-gorge sans bretelles visibles, ou même sans. Elle retourna dans sa chambre et revint, ayant opté pour la seconde solution. Se regardant dans le miroir, elle convint que c’était effectivement mieux. Un peu par provoc, mais aussi parce que c’était vrai, j’enchéris qu’avec un slip blanc au lieu de noir ce serait mieux, et qu’avec un string ce serait encore mieux. Elle ne fit ni une ni deux : elle retira sa culotte en demandant si sans ça irait aussi. Je répondis que je n’y voyais aucune objection. Je lui demandai si elle avait quelques bijoux fantaisie. Elle m’en apporta presque une valise. Je fis mon choix. Ne voulant pas lui faire faire un nouvel aller-retour jusqu’à sa chambre, je plaçai des broches sur les points de fronce et entrepris de fixer un collier de plusieurs rangs sur le devant, sous la taille. Coudre sur le mannequin se révéla un exercice ardu. Pour ce faire, il me fallut passer une main dessous. Il s’ensuivit de malencontreux effleurements, qui n’occasionnèrent nulle protestation. De même, je fus contraint pour voir ce que je faisais de relever le bas de ce qui devenait une robe, dévoilant par là même une toison joliment taillée, ce dont mon modèle ne s’offusqua aucunement. Le travail se prolongeant, les effleurements devinrent des frôlements plus fréquents et plus francs. La couture finie, je me hasardai, sans grand risque à dire vrai, à passer un doigt sur sa fente. Il glissa aisément et je ne quittai l’appartement que le lendemain matin. Nous nous entendions bien et finîmes par parler mariage. Le projet en était bien avancé et la date quasiment arrêtée quand elle partit pour les États-Unis. Tu sais la suite. »
  • « Et comment vous êtes-vous retrouvés ? »
  • « Pendant une exposition, nous nous sommes trouvés nez-à-nez. Impossible de faire celui qui ne l’avait pas vue. Nous nous sommes enquis des nouvelles l’un de l’autre. J’ai alors appris tout à la fois la naissance de son fils Thomas, son divorce et son retour en France. »
  • « Vous avez renoué tout de suite ? »
  • « Non. Après ces politesses, chacun a fini la visite de son côté. Je la croisai de nouveau quelques semaines plus tard lors de l’inauguration à la fin des travaux du château acheté par sa boîte. Nous n’échangeâmes à nouveau que quelques mots. Un peu plus tard, je fus invité chez des amis qui fêtaient leurs dix ans de mariage. Je ne sais si cela avait été prémédité ou non, mais je me retrouvai voisin de table de Servane, parmi des gens que nous ne connaissions pas, mais qui eux se connaissaient très bien. Nous dûmes donc parler et échanger un peu plus que des banalités. Elle était enthousiasmée par son travail et ses responsabilités, par son fils. Mais à discuter, petit à petit je réalisai que son discours « La vie est belle » laissait transparaître un certain désarroi. Son aventure américaine la laissait désemparée. Le temps passant, je finis par me sentir mal à l’aise de la voir ainsi. Je me demandai si elle se leurrait ou si elle donnait le change. Au moment de partir, il tombait des cordes et je lui offris, malgré tout, de la déposer. »
  • « Vos rencontres sont décidément placées sous le signe de l’eau. »
  • « C’est vrai, je n’y avais pas pensé. Arrivés devant chez elle, elle me proposa une tisane et insista tant que je finis par accepter. Pendant qu’elle allait discuter avec la baby-sitter et mettre l’eau à chauffer, j’attendais au salon, me disant que j’avais eu tort d’accepter son invitation. Quand elle revint avec la tisane, elle s’était changée et avait enfilé mon tee-shirt modifié. Elle le portait tel que je lui avais suggéré au moment de sa confection, sans rien dessous. J’ai dû faire une drôle de tête, car aussitôt elle bredouilla des excuses d’avoir mis ça ; elle éclata en sanglots et se sauva. Souvent, les hommes devant une femme en pleurs se trouvent embarrassés ; je ne fis pas exception à la règle. Après un moment d’hésitation, je la rejoignis dans la cuisine pour la rassurer. Elle essaya de dire quelque chose. Les mots ne vinrent pas, les larmes si. Elle inonda, au sens propre, mon épaule. Elle mit plus d’une heure à se calmer un peu. Pour résumer, nous discutâmes presque jusqu’au matin avant de se retrouver au lit. C’était il y a trois ans. »
  • « Et vous n’avez pas songé au mariage ou à vivre ensemble ? »
  • « J’avoue que c’est moi qui ai plutôt freiné. C’est vrai que nous nous entendions bien. Mais elle était susceptible de partir au loin pour des durées indéterminées. Comme dit le proverbe : « Chat échaudé craint l’eau froide ». »
  • « Avec le genre de poste qu’elle occupe, elle doit être un tantinet autoritaire, en plus. »
  • « Pas vraiment dans la vie privée, et je dirais même plus : elle aime bien se faire dominer et même parfois cela peut aller jusqu’au désir d’être quelque peu … Humiliée. »
  • « Comment ça ? »
  • « Par exemple, la fessée à la main ou avec un ustensile, cul nu comme une gamine mal élevée. »
  • « On ne dirait pas, à la voir. »
  • « Il est même arrivé que cela se fasse en public. »
  • « Non ! Raconte. »
  • « Une fois nous fîmes une petite escapade une fin de semaine prolongée pour visiter le sud-ouest du Loiret : Giens, Sully-sur-Loire, Germigny-des-Prés, Briare … Nous étions descendus dans un petit hôtel. C’était plutôt un restaurant qui avait trois chambres, plutôt qu’un vrai hôtel. Le soir, au dîner, elle commença à se montrer un peu désagréable. Le lendemain matin, au petit déjeuner, ce fut pire. Elle s’en prit à la serveuse pour des motifs futiles. Je voyais la petite au bord des larmes ; je savais que c’était de la provoc à mon intention, mais elle allait quand même un peu loin. Aussi, sans attendre que nous nous retrouvions en tête à tête, je l’apostrophai illico et la sommai de présenter des excuses. Elle regimba. Je précisai que si elle n’obtempérait pas, je serais obligé de sévir. Bien sûr, elle n’en fit rien. Sachant que nous étions les seuls clients, je l’attrapai, la fis basculer sur mes genoux, retroussai sa jupe et baissai son slip avant de commencer la fessée sous l’œil incrédule de la serveuse que n’en perdait pas une miette. Elle protesta, se débattit, mais je sentis bien que c’était sans réelle intention de se dégager. Je voulus la pousser plus loin. Après une demi-douzaine de tapes, je la fis se relever. Elle pensa que c’était fini, mais je fis remarquer que je n’étais pas la principale victime de sa mauvaise humeur et demandai à la serveuse d’œuvrer elle-même. Après s’être fait un peu prier, elle finit par accepter et accueillit Servane sur ses genoux, sans que cette dernière protestât. Si les premières claques furent timides, elle s’enhardit rapidement. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la petite mit du cœur à l’ouvrage. Elle devait se défouler sur le postérieur de Servane de tous les casse-pieds qu’elle avait dû subir. Les fesses rosirent rapidement, puis rougirent avant de virer au carmin. M’est avis qu’elle ne s’arrêta que parce qu’elle ne devait elle-même plus sentir sa main. Quand elle eût fini, je la remerciai et la priai de bien vouloir nous apporter le petit déjeuner. Quand elle revint, elle eut une autre surprise : Servane était assise, mais sous la table. Je te laisse imaginer son occupation. La serveuse resta bien plantée une minute à la regarder à l’œuvre avant de déposer son plateau. Quand ce fut fait, elle demeura à côté de la table, à reluquer. Comme elle ne se décidait pas à bouger, je lui dis : « Merci, ça va. ». Elle me répondit simplement « Oui » sans bouger d’un pouce. Je la poussai aux fesses. Elle réagit enfin, mais ce fut pour se rapprocher un peu plus et se coller plus étroitement à ma main. J’y allai franchement, passai ma main sous sa jupe et atteignis sa culotte. Le tissu à l’entrecuisse était loin d’être sec. Je tirai dessus ; elle descendit, sa propriétaire achevant elle-même de la retirer. Mes doigts s’amusèrent avec ce qui venait d’être découvert. Un petit diablotin me souffla une idée. Je relevai Servane. Arguant que son attitude avait mis en émoi cette malheureuse jeune personne et je l’incitai à lui lécher la chatte. Je crus qu’elle allait se rebeller, connaissant sa répugnance pour le saphisme ; mais elle s’exécuta consciencieusement. Après l’avoir laissée agir quelques minutes au vif plaisir de la bénéficiaire, je la saisis par les hanches, lui relevai les fesses, rabattis sa jupe et l’enfilai d’un coup. Je la bourrai ensuite vigoureusement. Chaque pénétration la propulsait vers la chatte de la serveuse. Cette dernière prit son pied, bientôt imitée par Servane qui se dégagea pour se remettre à me sucer. Elle fut rejointe par la petite qui ne voulait sans doute pas redevenir simple spectatrice. Elles finirent le visage englué. Celui de Servane encore plus car déjà maculé du jus de sa complice, qui prit l’initiative de débarbouiller sa vis-à-vis à coups de langue. Servane lui rendit la politesse. Nous petit déjeunâmes ensuite, avant de remonter chercher nos bagages. En partant, après avoir payé, je passai derrière le comptoir et enfouis dans la chatte de notre serveuse le vibromasseur que Servane avait dans sa valise, et le mis en marche en lui souhaitant une bonne journée. »
  • « Il va falloir que je fasse attention au personnel hôtelier. Il a l’air de craquer facilement avec toi. »
  • « Rassure-toi ; j’ai fréquenté nombre d’hôtels et toute la gent féminine qui y était employée n’a pas succombé à mon charme. Tu connais les deux exceptions qui ne font pas la règle. »
  • « Et c’est là que s’achèvent tes équipées ? »
  • « Presque. »
  • « Tu as eu d’autres aventures ? »
  • « Oui. »
  • « Raconte. »
  • « Cela s’est passé après le mariage de Servane. Celui-ci m’avait un peu déprimé. Un jour, au bureau, Sophie, mon assistante, arriva court vêtue ; cela lui était déjà arrivé, mais la nouveauté c’est que je finis par remarquer qu’elle ne portait pas de slip. Cela aurait pu paraître un accident que je m’en aperçoive ; mais le temps passant, les occasions pour que je ne l’ignore pas se multiplièrent au point que j’en vins à penser qu’il n’y avait rien de fortuit dans cette vision. J’en fus d’autant plus incrédule qu’elle travaillait avec moi depuis plusieurs années et que jamais il n’y avait eu le moindre signe équivoque, qu’elle était mariée et avait deux enfants. Je me dis que je devais me faire des idées et mis cela sur le compte du hasard. »
  • « Mais ce n’en étaient pas. »
  • « Non. J’en eus confirmation le lendemain. Pour une fois, j’étais arrivé avant elle. Il faut que je t’explique ; nous avions un arrangement pour ses horaires. Elle arrivait tôt le matin afin de pouvoir rentrer tôt chez elle. Le matin, son mari conduisait les enfants à l’école et c’est elle qui allait les chercher. Donc j’étais arrivé avant elle et la vis arriver. Sa tenue était classique, mais dix minutes plus tard, quand elle se mit au travail, elle l’était beaucoup moins. Elle avait troqué sa jupe descendant aux genoux contre une mini dépassant à peine le ras des fesses ; et au revoir, la sage veste croisée au profit d’un polo échancré, moulant et fort léger qui ne laissait aucun doute sur le fait que sa poitrine n’était emprisonnée par nul soutien-gorge. Elle n’en n’avait d’ailleurs aucun besoin. Le doute n’était plus permis. Il n’y avait pas de hasard dans ce qu’elle me dévoilait. Je ne sus trop que penser. Je me hasardai à lui demander si elle avait trop chaud. Elle me répondit que non, que cette tenue lui plaisait, à quoi je rétorquai que c’est à moi qu’elle risquait de donner des chaleurs. Elle me répondit alors qu’elle était prête à réparer et faire ce qu’il fallait pour les faire passer. »
  • « L’invite était claire. »
  • « Aussi je m’empressai de vérifier illico ses bonnes dispositions. Ce matin-là, nous ne travaillâmes pas beaucoup. De ce jour, régulièrement, nous nous adonnâmes aux plaisirs de la chair. Elle avait du tempérament et un certain sens de la provocation. »
  • « De la provocation ? »
  • « Oui. Une de ses fantaisies favorites était, lorsque j’avais un rendez-vous, de se glisser sous mon bureau pour me sucer. Je me rappelle la première fois. J’étais allé accueillir mon visiteur à la porte. Quand je suis revenu m’installer à mon bureau, en m’asseyant je cognai quelque chose. Je me penchai vivement pour voir ce qui faisait obstacle. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que c’était Sophie, installée à quatre pattes, qui me fit « Chut ! » en mettant son doigt devant la bouche. Je dus avoir l’air bizarre car mon interlocuteur me demanda si tout allait bien. Je le rassurai et m’installai. Sitôt fait, Sophie s’empressa de déboutonner ma braguette et de passer à l’action. Elle œuvra l’heure et demie que dura l’entretien, ne perdant pas une goutte quand je déchargeai dans sa bouche. Elle me réajusta à la fin de l’entretien et je pus raccompagner dignement mon visiteur. Rester professionnel tout en se faisant sucer est un exercice parfois délicat. »
  • « Je veux bien te croire. Au fait, pourquoi après plusieurs années s’est-elle mise à te faire des avances ? »
  • « Deux facteurs se sont conjugués. Primo, les relations avec son mari s’étaient relâchées et leur vie intime s’était réduite comme peau de chagrin. Elle trouvait l’abstinence un peu dure. Lorsqu’elle a découvert que son mari allait batifoler ailleurs, cela l’a mise en rogne. Secundo, au même moment Servane me faisait son coup de Jarnac américain. J’étais libre, elle me trouvait à son goût et se sentait elle aussi libre vis-à-vis de son traître de mari. Une tenue provocante a été le moyen de le faire savoir. »
  • « A-t-elle continué à les porter ? »
  • « De ce jour, elle n’a plus jamais porté de slip au bureau, du moins lorsque la nature ne s’y opposait pas. Tous les matins quand elle entrait dans mon bureau, elle retirait sa culotte qu’elle me confiait. Je la mettais dans un tiroir et ne la lui restituais qu’au moment de son départ. Le soutien-gorge ne faisait pas plus partie de ses accessoires vestimentaires. Par contre, elle réservait les mini-jupes aux jours sans visiteurs prévus, quoiqu’il y eût nombre d’exceptions. »
  • « Travaille-t-elle toujours avec toi ? », interroge Roxanne, une pointe de soupçon dans la voix.
  • « Non, rassure-toi, elle est partie depuis presque deux ans. Son mari a obtenu une promotion flatteuse en province. Cela a entraîné une grande explication qui a été bénéfique à leur couple. Elle l’a suivi et vient, il y a deux mois, de donner naissance à leur troisième enfant. Mais c’est il y a un peu plus d’un an qu’elle m’a le plus étonné. »
  • « Comment cela ? Elle était déjà partie ! »
  • « Cela a commencé plus d’un an et demi avant son départ. Un jour que je reçois un visiteur, à peine installé à mon bureau, ma braguette est ouverte, mon sexe sorti et sucé. Je me dis : « Tiens, Sophie a des idées coquines aujourd’hui ! ». Au cours de l’entretien, je m’aperçus qu’il me manquait quelques documents ; j’appelai donc le secrétariat. Il faut te préciser que le travail devenant de plus en plus abondant, il est apparu qu’il fallait étoffer l’équipe et je chargeai Sophie de faire la pré-sélection parmi les candidats. Mais in fine, cela devint une sélection tout court. Elle ne me présenta qu’une seule candidate. Il faut avouer qu’elle avait dégotté la perle rare : une secrétaire compétente qui faisait ce travail pour financer ses études d’architecte. En plus, elle désirait travailler à temps partiel, ce qui m’arrangeait plutôt aussi. J’entérinai donc son choix. Et c’est ainsi qu’Isabelle intégra l’équipe. J’appelai donc Isabelle pour demander les documents manquants, ne pouvant bien évidemment me lever pour aller les chercher moi-même. Je te laisse imaginer ma stupéfaction quand je vis entrer Sophie avec les papiers. Je me retins de faire un bond et de plonger pour voir sous le bureau. Le rendez-vous terminé, j’appelai Sophie pour qu’elle raccompagne le visiteur et constatai de visu ce que j’avais déduit ; si ce n’était Sophie sous le bureau, c’était Isabelle. J’avoue que j’en étais très surpris. Je ne m’attendais pas à ce genre d’initiative. Elle était arrivée depuis à peine quinze jours et son attitude n’avait, jusque-là, rien de particulièrement provocant. Un peu de coquetterie, c’est vrai ; mais de là à venir sous mon bureau pour, avec conviction, me pomper, il y a un monde, d’autant que j’avais appris qu’elle vivait avec quelqu’un dont elle parlait avec beaucoup d’enthousiasme. La porte à peine fermée, elle émergea, complètement nue, et vint s’empaler sur ma queue. Je ne criai pas au viol et participai activement. Au début, il me sembla qu’elle agissait de manière plutôt mécanique ; mais, petit à petit, elle s’anima de manière plus spontanée. Elle eut plusieurs orgasmes qu’elle souligna de feulements difficilement maîtrisés, surtout lors du dernier. Elle s’effondra sur mon épaule. Quand elle eut récupéré, elle se dégagea, ramassa sa robe et s’éclipsa rapidement. À peine fut-elle partie que Sophie apparut, souriante, en me disant qu’elle avait du tempérament, cette petite ! Elle jeta un coup d’œil à mon sexe que je n’avais pas encore rangé, et ajouta qu’elle allait devoir parachever le travail ; et sans plus de façons, elle souleva sa jupe pour s’empaler sur ma queue. De ce moment, Isabelle mettant ses pas dans ceux de Sophie, ce furent deux slips qui me furent laissés en garde chaque jour. »
  • « Ça ne devait pas améliorer le rendement … »
  • « Nous ne passions pas nos journées en parties de jambes en l’air. Quand il y avait du travail, celui-ci avait la priorité et nous pouvions rester des jours et des jours sans qu’il ne se passe rien. Mais à d’autres moments, c’est vrai que ce fut torride ; entre autres quand ces dames se laissaient aller à œuvrer de concert. »
  • « Ah ! Parce qu’elles le faisaient aussi en duo ? »
  • « De temps en temps, toujours à leur initiative. Enfin, je ferais mieux de dire à l’initiative de Sophie, car peu nombreuses furent les fois où ce fut Isabelle. Généralement, cela se passait en deux temps. J’œuvrais avec l’une d’entre elles et l’autre venait nous rejoindre. »
  • « Elle avait vraiment le feu au cul ! Quand son mari a cessé de s’en occuper régulièrement, elle a dû se sentir grave en manque. Quand l’occasion d’éteindre l’incendie se présentait, elle y allait de bon cœur. Elle ne devait pas hésiter à prendre des initiatives. »
  • « Ça, c’est vrai. C’est elle qui initia la pratique de bouffer la chatte de la collègue pendant qu’elle se faisait baiser. Pour en revenir à mon étonnement, cela faisait déjà quelque temps que Sophie était partie quand Isabelle, un soir en récupérant sa culotte, m’annonça qu’elle allait se marier avec son copain, et ajouta après avoir un peu tourné autour du pot qu’elle voudrait mettre un terme à notre relation. Je lui répliquai que, bien sûr, c’était tout à fait normal. C’est en discutant plus avant que je finis par comprendre qu’au moment où Sophie l’avait engagée, elle lui avait laissé entendre que pour assurer sa place, elle ferait bien de suivre son exemple et de donner de sa personne. Elle avait suivi les recommandations. J’en suis resté comme deux ronds de flan. Elle dut le lire sur mon visage. Aussi précisa-t-elle qu’elle s’était rendu compte que je n’avais nullement le profil du harceleur, et que si elle avait suivi le conseil de Sophie, ce n’est pas parce qu’elle pensait avoir le couteau sur la gorge. J’ai bien voulu la croire. Dès qu’elle eut tourné les talons, j’empoignai mon téléphone pour appeler Sophie et lui exprimer ma manière de penser. »
  • « Et ? »
  • « Elle ne se démonta pas. Elle reconnut avoir poussé la petite nouvelle à suivre son exemple car elle avait surpris par deux fois, en moins d’une semaine, des conversations où il était évident qu’Isabelle était portée sur la chose. Elle avait pensé que quelques petits extras devraient lui plaire. Elle avait donc un peu aidé à la manœuvre en lui donnant de bonnes raisons et bonne conscience. Néanmoins, après avoir discuté un peu plus, elle convint aussi que cela la gênait un peu de se faire sauter au su de sa collègue restant sage. »
  • « Ça la gênait ! Je trouve que cela ne manque pas de piquant. Et cette Isabelle, travaille-t-elle toujours avec toi ? »
  • « Oui ; elle va bientôt obtenir son diplôme. Je pense qu’elle continuera de travailler avec moi comme architecte, plus comme secrétaire. »
  • « Ah … »
  • « Ne sois pas inquiète, nos relations sont maintenant uniquement professionnelles. Et quand la remplaçante de Sophie a été recrutée, elle n’a pas imité Sophie. Maintenant, il y a toi. »

 

Voulant changer de sujet, il suggère que, vu l’heure, il serait bien de penser à dîner. Elle en convient volontiers. Le dîner passé, après les émotions de la journée, le sommeil ne tarde pas à emporter Roxanne. Pour Bernard, il est plus difficile à venir. L’annonce de Servane quant à son éventuelle paternité le perturbe. Est-ce un coup de pied de l’âne ? Il ne le pense pas. Servane avait l’air sincère, elle croyait ce qu’elle disait. Que ce soit vrai ou pas, qu’est-ce que cela change ? Thomas est officiellement le fils de l’Américain. Peut-il engager une action pour se faire reconnaître des droits ? Cela même est-il souhaitable ? Quelle opinion le garçon aura-t-il quand il sera en âge de comprendre, en sachant que celle-ci, quelques jours après son mariage, est allée se faire engrosser par un autre ? Il tourne et retourne ces questions cent fois dans sa tête. Quand le doute s’insinue dans la tête, il est parfois déjà trop tard. Il n’est souvent pas bon de tout se dire, de livrer tous ses secrets même à l’être aimé. Cette journée a fait rentrer le ver dans le fruit et l’un des deux protagonistes va en faire l’amère expérience au réveil. Ce moment malheureux n’appartient qu’à Roxanne et Bernard …


FIN 

Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Comme son nom l'indique c'est un petit règlement de compte personnel. Enfin, pour être franche c'est surtoit moi (Roxanne) qui tenait à ce que cette rubrique soit présente. Eh ouais, même si je ne suis pas la principale concernée (quoique j'ai bien mangé quand même), j'ai la rancune plus que tenace.

Petit-reglement-de-compte-entre-ami-e-s-copie-1.jpg

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ERRATUM

Petite précision qui a son importance concerant la rubrique "Petit règlement de compte entre ami(e)s"... Pour ne pas qu'il y ait de malencontreuses coïncidences, les prénoms des protagonistes ont été changés. Par exemple, le compagnon de la protagoniste principale suce nommée (oui je sais ça ne s'écrit pas comme ça mais ça me fait rire), ou pour être plus précise le "plouc", ne se prénomme pas Laurent et n'habite pas Chaussy dans le Val d'Oise. En tous cas selon les informations fournies par la CAF.


A moins que... Noooooon !!! Des gens si honnêtes et si vertueux que ça ce n'est pas possible ! J'ai vraiment l'esprit mal tourné ! Après, par souci de clarification, si cela pose problème, on peut toujours aller leur demander de procéder à une vérification des pièces justufucatives fournies ? Non ?  

Ce point éclaircie, je vous souhaite une bonne lecture... "Amicalement", Roxanne ou chérie coquine.

Nous

Couple libertin de région parisienne, vous aurez vite compris que le sexe tient une place primordiale dans notre vie. Pour le reste nos adorons le rock, les Harley, les voyages et plein d'autres choses dont vous vous foutez royalement. Non ? Bandes de menteurs !

 

Détenteurs d'un compte couple certifié sur Netéchangisme, voici notre annonce :

 

Le libertinage et ses plaisirs n'ont de sens que lorsqu'ils sont vécus au sein d'un couple à la complicité sans faille ... Roxanne (29 ans) et Franck (42 ans), notre indéfectible amour ne nous empêche aucunement d'être des épicuriens convaincus et des adeptes assidus des plaisirs de la chair ... Le feeling, la complicité et la séduction tiennent une place importante dans notre recherche qui s'oriente vers des couples à la partie féminine bisexuelle ou vers des femmes elles aussi tentées ou pratiquant les plaisirs saphiques ... Nous ne ferons pas une liste des pratiques que nous acceptons ou nous refusons, mais n'hésitez à nous contacter afin d'en savoir plus. Cela sera peut-être le début d'une belle amitié et plus si affinité.

 

Si elle vous intéresse et vous correspond, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse suivante :

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Dans le cas contraire, on vous souhaite une bonne visite et surtout : NE SOYEZ PAS SAGES !!!

 

Roxanne & Franck

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