RECITS

Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 07:07

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Cocu et content

Ecrit par Christophe

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 Le soir de notre  cinquième anniversaire de mariage, j’ai offert à Servane le bracelet qu’elle voulait tant, même si c’était une véritable petite folie. J’avais préparé un bon petit dîner en amoureux afin que la soirée se déroule parfaitement. Enfin presque tout, ma petite Servane arrivant avec une heure de retard. Elle était folle furieuse après son directeur régional et avait, en plus, complètement oublié notre anniversaire. Dire que généralement, on pense que ce sont les hommes qui oublient ce genre de choses !

 Enfin la soirée ne se passe quand même pas trop mal, même si on est loin de ce que j’avais espéré. Servane s’en rend d’ailleurs tout à fait compte et se confond en excuses toutes les dix minutes. Au milieu du repas je lui dis d’arrêter et de profiter plutôt de la soirée. Elle me regarde droit dans les yeux, puis glisse sous la table et m’entreprend avec une fellation dont elle a le secret. Evidemment nous n’avons pas mangé le dessert, la soirée se terminant au lit bien plus tôt que prévu. Durant les jours suivants, je sentais ma femme plutôt distante et tracassée. Je lui demandais pourquoi tant de soucis, elle me répondit qu’oublier l’anniversaire de notre mariage était vraiment impardonnable de sa part.

 Le samedi suivant, en rentrant de chez un ami, je trouve un mot de Servane :

 

« Prends une douche et habille toi nous sortons ce soir. »

Vers 20 heures, fin prêt, je me demande quelle surprise m’attend lorsque le téléphone sonne. Servane m’annonce qu’elle vient me chercher en voiture dans cinq minutes. Le temps de fermer la maison et voici le break devant le portail. Mon amour est au volant, maquillée, un long manteau ne dévoile que ses jambes gainées de soie. Elle est splendide. Elle m’embrasse tendrement et me souffle à l’oreille :

  • « Bon anniversaire mon amour, cette nuit est ta nuit … »

Je frémis et me sens très fier d’être son mari.

  • « Où allons-nous ? », je lui demande.
  • « Nous allons dîner dans un endroit que tu ne connais pas ! », me répond ma femme avec un air mystérieux.

Nous arrivons devant un restaurant assez sélect, je la regarde de plus en plus étonné. Nous rentrons, un serveur nous accueille et prend aussitôt nos manteaux et là j’ai eu le premier choc de la soirée.

Ma chérie, porte un tailleur avec une minijupe. Visiblement la veste portée à même la peau est plus déboutonnée qu’il ne conviendrait, offrant à tous un décolleté étourdissant qui s’allonge presque jusqu’au milieu de ses petits seins. Je reste sans voix. J’entends Servane qui prend les choses en main et se dirige vers notre table. Je la suis dans un état second, mais tout à fait conscient de l’effet produit sur le serveur et les autres convives attablés.

Tout en dégustant notre repas, Servane m’explique sa petite mise en scène. Ce soir elle a voulu me faire plaisir et s’est donc acheté ce tailleur, des bas et un string. Je n’en reviens pas ! Et je dois dire que pendant qu’elle m’expliquait tout cela, je n’ai pu détacher mon regard de ses seins qui se balançaient librement sous sa veste. Je n’étais d’ailleurs pas le seul qu’elle envoûtait. Le garçon ne se gênait pas pour la regarder avec insistance, et plus particulièrement son décolleté. Une pointe de jalousie montait en moi lorsque Servane me dit :

  • « Ne sois pas jaloux chéri. Il ne faut pas, après tout n’es-tu pas fier d’avoir une femme qui attire les regards ? Laisse-moi faire et profite du spectacle. »

Sans me permettre d’esquisser la moindre parole, elle se lève et se dirige vers les toilettes. La plupart des hommes présents, moi compris, l’ont suivi du regard.

Au bout de quelques minutes elle est revenue, rayonnante, les yeux brillants d’excitation ; elle avait quelque chose de différent. C’est seulement lorsqu’elle s’est assise que je me suis aperçu que son décolleté baillait franchement. Elle avait déboutonné encore plus sa veste et devenait ainsi très provocante. Franchement, elle m’épatait et m’excitait à la fois. Le désir remplaçait petit à petit la jalousie. Elle me chuchota alors :

  • « Ce que tu ne sais pas, pas plus que les autres, c’est que je n’ai plus de string … »

Mon érection grandit encore au point de me faire mal dans mon pantalon. Le serveur vint alors et nous demanda ce que nous voulions tout en louchant dans le décolleté de Servane. Elle fit mine de réfléchir tout en jouant avec le tissu de sa veste dévoilant discrètement un de ses beaux seins au regard avide du garçon. Une fois seuls elle me demande : 

  • « Tu as aimé ? »
  • « Oui, mon amour … », je lui réponds tendrement.
  • « Moi aussi cela m’excite. » 

C’est dans une tension incroyable que nous terminons le dîner. Il est encore tôt pour rentrer et Servane me propose de sortir danser un peu pour entretenir cette tension qui nous excite tant. Bien sûr j’accepte et lui laisse le choix de la suite de la soirée. Nous partons pour une sorte de piano bar dont nous avions entendu parler. Dans la voiture je caresse doucement ses cuisses et, en remontant délicatement, je m’aperçois qu’effectivement elle ne porte rien sous sa jupe et que son sexe est complètement inondé.

Nous arrivons rapidement à destination et découvrons l’endroit qu’un de nos amis nous avait chaudement recommandé. Lumière tamisée, ambiance feutrée, quelques couples dansent au son d’un piano qui joue une douce mélodie. Nous nous installons un peu en retrait et commandons deux cocktails. Les sens de plus en plus échauffés par l’excitation et l’alcool Servane me propose de danser. Doucement nous évoluons ainsi un long moment au milieu des autres danseurs. Je propose à ma femme un autre cocktail et la laisse près de notre table. Lorsque je reviens un homme d’une trentaine d’années l’invite à danser. Un bref regard dans ma direction pour demander mon accord et elle se dirige vers la piste au bras de son cavalier.

De ma place je peux les voir tourner doucement au rythme de la musique. Petit à petit je vois les mains de l’homme qui commence à caresser le dos de ma femme. La jalousie et un brin d’excitation me reprennent. Un moment je capte le regard interrogateur de Servane. Mes yeux brillants, mon sourire sont autant de oui à sa question muette. Bien sûr si elle le veut, qu’elle le laisse continuer, il n’y a pas de mal à se faire un peu caresser le dos.

Je continue donc à observer ce couple, composé de ma chérie, l’amour de ma vie, et de cet inconnu dont les mains se font plus insistantes, plus pressantes. Ils se rapprochent lentement de notre table et j’aperçois alors leurs corps serrés l’un contre l’autre dansant doucement. Ils ne sont plus qu’à deux ou trois mètres lorsque l’homme face à moi, regarde dans ma direction. Lentement sans lâcher une seule seconde mes yeux il se penche et embrasse délicatement ma femme sur l’épaule et remonte lentement vers le cou, puis la joue, s’arrêtant juste à la commissure des lèvres. C’est à ce moment précis que la musique cesse. Je vois alors Servane remercier cet homme et venir me rejoindre. 

  • « Tu es en colère ? », me demande-t-elle inquiète.
  • « Je ne sais pas en fait … », je réponds en toute franchise.
  • « Tu l’as vu me draguer et tu ne sais pas ce que cela te fait ? »
  • « Si … Je dois dire que j’ai aimé te voir danser avec lui. J’ai aimé le voir te caresser et t’embrasser. Mais cela m’a quand même tordu l’estomac. Et toi ? »
  • « C’était très agréable ! » 

C’est à ce moment-là qu’intérieurement je me suis posé la question pour la première fois de savoir si cela me plairait qu’elle fasse l’amour avec un autre que moi sans que j’y prenne part. Prenant mon courage à deux mains je lui demande alors si elle aimerait danser à nouveau avec lui. Elle me regarde, interrogative mais ne répond pas. Quelques longues secondes s’égrènent, puis elle me dit :

  • « Cette nuit est ta nuit Christophe. Je t’aime. Je ferai ce qu’il te plaira. »

Nous sommes restés de longues minutes à nous regarder, à nous embrasser. Enfin je lui dis : 

  • « Ecoute mon amour … Je sais que tu adores danser et je ne voudrais pas te priver. Vas-y si tu en as vraiment envie. »

Elle me sourit, m’embrasse, puis se lève lentement et se dirige vers la piste de danse. Au bout de quelques minutes l’homme revient et se met à danser devant elle. Petit à petit ils s’écartent du centre de la piste pour se retrouver dans un coin assez sombre qui est proche de notre table. Le style de ma femme jusque-là assez sage dévie lentement vers une danse de plus en plus sensuelle voire lascive. Je regarde fasciné ma chérie adorée exécuter une espèce de parade amoureuse qui n’a pour but que d’exciter le mâle qui se trouve devant elle.

L’homme se rapproche d’elle, lui chuchote quelque chose à l’oreille. Servane le regarde et lui sourit. Ils se remettent alors à danser l’un contre l’autre, bougeant au rythme de la musique, rapprochant toujours un peu plus leurs corps jusqu’à se coller. Mon excitation grandit encore bien que mes sentiments soient plus axés sur la jalousie et la colère. Voir ma femme aussi calme, aussi décontractée dans les bras de cet homme me fait mal. Je la vois alors me regarder et articuler distinctement : « Pour toi, je t’aime ».

Ma tension intérieure chute brutalement et je lui souris. Elle regarde alors son cavalier et l’embrasse sur la bouche. Pas un baiser du bout des lèvres, mais un baiser profond, sensuel. Les mains de son cavalier descendent doucement sur les fesses de Servane pour l’obliger à se plaquer encore davantage à lui. Ils dansent ainsi quelques minutes se rendant caresses et baisers. À la fin de la série, l’homme la prend par la main et l’attire vers sa table où ils retrouvent un autre couple. Je les observe, toujours plus excité. Ma femme rit, boit un peu, rit encore ; elle est belle, désirable…

Son cavalier pose sa main sur sa cuisse et commence à la caresser. Elle me regarde interrogative. Je lui fais à nouveau un grand sourire qui a pour effet de la détendre complètement. Elle s’appuie sur le dossier de la banquette et se laisse aller pour mieux apprécier. Lentement la main remonte vers le haut de sa cuisse dévoilant mon ange toujours un peu plus. L’autre couple décide alors d’aller danser. Sans doute se sentent-ils de trop. L’homme est en train d’embrasser Servane lorsque sa main effleure sa toison brune. Il marque un temps d’arrêt, puis reprend son exploration. Même s’ils sont un peu abrités par la semi-obscurité et par la situation géographique de la table qui est assez éloignée de la piste, le spectacle de ma chérie la jupe complètement remontée ne peut pas échapper à toute l’assistance. Je regarde rapidement autour de moi, un peu affolé. Je ne repère personne d’autre que le couple de tout à l’heure semblant s’en être aperçu. L’homme continue de caresser ma femme tendrement. Puis lui a chuchoté quelque chose et s’est dirigé vers la sortie. Servane est venue me rejoindre, les yeux brillants. 

  • « Je t’aime … », me dit-elle.
  • « Moi aussi. Mais pourquoi est-il parti ? »
  • « Il n’est pas parti. Il m’attend dehors. Mais  seule… »
  • « Je vois. Que comptes-tu faire mon amour ? »,je lui demande avec inquiétude. 

A ce moment mes sentiments étaient tellement confus que je ne savais même pas quelle réponse je souhaitais entendre. Elle me regarde dans les yeux et me répète pour la troisième fois de la soirée :

  • « Cette nuit est ta nuit Christophe. Je t’aime. Je ferai ce qu’il te plaira … »

Le problème c’est que je ne savais plus ce que je voulais ! Je suis resté un long moment sans rien dire, juste en lui caressant les cheveux. Enfin je romps le silence : 

  • « Où veut-il t’emmener ? »
  • « Je lui ai dit chez nous. », me répond Servane penaude.
  • « Chez nous ?!? Dans notre lit conjugal ? »,j’enchaîne avec cette fois une vraie étincelle de colère.
  • « Désolée chéri. Quitte à violer nos règles je pensais que tu voudrais savoir exactement où je suis. » 

Le mal était fait et le ver déjà dans le fruit je le savais. Je connais ma femme et je sais que, même si elle me jure le contraire, elle m’en voudra si je refuse maintenant. Il aurait fallu que je mette un stop beaucoup plus tôt, là c’est trop tard. Je n’ai le choix qu’entre deux réponses et les deux mettent notre mariage en danger. Si j’arrête tout je devrai gérer les conséquences de Servane ; si je laisse faire ce sont mes sentiments que je devrai gérer. Entre la peste et le choléra j’opte pour la deuxième solution, la seule que je peux contrôler moi-même.  

  • « Non c’est bon. Vas-y mon amour si tu le désires … », lui dis-je en laissant paraître quand même une grosse pointe de désappointement.

Mais Servane s’en fout et ne remarque même pas mon ton plus qu’hésitant. A moins qu’elle ne se refuse à l’entendre tout simplement. Elle est déjà partie même si son corps est planté là, devant moi.

  • « Rejoins-moi à 4 heures. Je serai alors toute à toi mon amour. », conclu-t-elle sans émotion particulière, laconiquement.

Elle m’embrasse machinalement, se redresse devant moi, déboutonne totalement sa veste de tailleur, prend son sac, traverse toute la salle et sort. Je reste seul, rempli de sentiments contradictoires, il est à peine minuit.

Les quatre heures suivantes se traînent lamentablement. Je danse un peu, discute beaucoup avec le barman. Je suis dans un état d’excitation comme de colère incroyable.

Il est quatre heures pile lorsque je rentre chez moi. J’ai croisé une voiture à moins de deux cents mètres de ma porte d’entrée. À cette heure, il y a fort à parier… Je monte directement dans notre chambre. Servane est là, étendue sur le lit conjugal. Je la regarde, elle est encore plus belle. Je m’approche et l’embrasse tendrement sur le front. Son odeur est brouillée par celle d’une eau de toilette pour homme. Je descends mes lèvres vers les siennes. Une autre odeur dont je devine l’origine, le sperme de son amant, chatouille mes narines. Une érection se déclenche immédiatement.

  • « Mon amour … Je t’aime … », j’arrive à balbutier péniblement avec un nœud à l’estomac qui me fait un mal de chien.
  • « Moi aussi … Je t’en supplie crois-moi ! », me répond Servane en se mettant presque à pleurer.

L’acte commit, la peur a changé de camp me semble-t-il alors. Cela me rassure et, du coup, je lui souris plus franchement, avec moins de crispation. Je continue de descendre lentement vers ses petits seins tout en déposant de légers baisers.

  • « S’il te plait laisse-moi me laver chéri … », me demande-t-elle.
  • « Non ! Je te veux ainsi … », je lui réponds en me disant qu’ainsi elle ressentirait un peu de ce sentiment d’humiliation qui ne m’a pas quitté depuis plusieurs heures.

Je descends jusque vers son sexe et là, je vois sa vulve luisante de sperme. Servane me regarde inquiète. Je suis fasciné par ce spectacle, par l’odeur de sexe qui imprègne la pièce, par la « dépravation » de mon ange qui s’est donnée sans retenue à un inconnu. Je me déshabille rapidement et viens me blottir contre elle. Je la rassure par des mots tendres et beaucoup de douceur. Enfin elle commence le récit que je lui ai demandé :

  • « Il m’avait demandé de venir le rejoindre seule, mais que si je le faisais, je devais aussi lui montrer que j’irais jusqu’au bout. C’est pourquoi j’ai traversé toute la salle la veste déboutonnée. Une fois sortie j’ai rejoint cet homme qui m’attendait près de sa voiture. Puis rapidement je suis montée et je lui ai indiqué le chemin jusqu’à chez nous. Le trajet s’est déroulé dans une tension extrême. Une fois arrivés à la maison l’homme m’a demandé doucement si j’étais prête … Nous sommes montés directement dans la chambre, nous nous sommes embrassés longuement tout en nous déshabillant mutuellement. Il m’a longuement caressée, léchée avant de venir sur moi. Nous nous sommes regardés dans les yeux puis, tout doucement, il est entré en moi. Il est resté quelques secondes sans bouger pour que je m’habitue à l’idée de te tromper m’a-t-il dit. Il a beaucoup insisté sur ce mot, sur cette notion. Puis il a commencé de lents et longs va-et-vient jusqu’à ce que je mette mes jambes sur ses reins comme un signal d’acceptation. Nous avons fait l’amour sans nous arrêter pendant presque trois heures. Je dois bien avouer que je devenais de plus en plus « chienne » à chaque minute. Je l’ai sucé longuement, me suis mise en levrette, je lui ai demandé d’être plus violent, de me tirer les cheveux … »

Pendant son récit, je me suis mis sur elle afin de la pénétrer à mon tour. La pensée qu’un autre l’avait fait juste avant moi a décuplé mon ardeur et je me suis mis à la baiser comme une bête pendant qu’elle me racontait sa nuit d’amour. L’excitation était tellement grande que je n’ai pu me retenir longtemps de jouir en elle, mon sperme rejoignant celui de son amant. Je l’ai regardée alors pour lui dire combien je l’aimais … Elle m’a simplement répondu avec un grand sourire.

Lentement je suis descendu jusque vers sa chatte trempée et je l’ai léchée, nettoyant sa vulve des souillures de son amant et du foutre que j’avais moi-même déposé. Au bout de quelques minutes, Servane s’est mise sur le ventre, découvrant son joli fessier avec comme seul commentaire laconique :

  • « N’oublie rien mon amour. Je t’ai dit que j’avais été très chienne … »

Je prends ses jolies fesses dans mes mains et les écartent doucement. Son anus dilaté recrache un liquide blanc. Je n’ai pas pu m’empêcher de bredouiller quelques insultes adressées autant à ma femme qu’à cet enfoiré qui l’avait enculée. Je l’ai quand même nettoyée avec application.

Nous nous sommes endormis l’un contre l’autre, serrés. Au petit matin j’ai découvert un mot sur l’oreiller de Servane. Je me suis mis à pleurer en pensant à ce qu’il pouvait y avoir écrit dessus. J’hurlais mon désespoir en me maudissant d’avoir laissé faire la chose. Je pensais à nos enfants qui étaient chez mes parents et qui ne reverront pas leur mère ce soir en rentrant. Leur maman est partie avec un autre et tout est de ma faute. Je prends le bout de papier et m’apprête à le déchirer de colère. Peu importe puisque je sais déjà ce qu’il dit. Je jette quand même un coup d’œil :

« Chéri … Je te l’ai dit cette nuit dans mon récit mais tu n’as pas relevé. Nous n’avons pas utilisé de capote … Je suis partie chez le médecin pour prendre la pilule du lendemain … Je reviens vite … Je suis tellement désolée … Je t’aime … Ta Servane. »

Encore une fois les sentiments se bousculent. Terrifié ou rassuré ? Je ne saurais quoi dire. 

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Quelques semaines plus tard, nous venions de faire l’amour lorsque, dans l’intimité de notre lit conjugal, Servane s’est mise à reparler doucement de cette soirée. Je fus à la fois surpris et excité à l’évocation de cette nuit pendant laquelle ma si délicieuse femme s’était donnée sans retenue à un inconnu. Elle m’avoua alors tout le plaisir qu’elle avait eu, aussi bien physique que cérébral. Je l’ai caressée durant sa confession, réveillant son envie. Immédiatement mon sexe s’est durci, une envie irrépressible est montée en moi et en elle. Nous avons refait l’amour sauvagement, violemment tellement l’excitation était grande.

Une fois calmés, nous avons rediscuté plus calmement de cette soirée et de cette envie d’aventures. Servane m’avoua alors l’émoi ressenti dans son rôle de femme sexy, de femme facile et devant le comportement des hommes à son égard. Mais si elle voulait recommencer, ce n’était qu’à la condition de le faire en ma présence. Je lui dis alors que je voulais moi aussi la voir ainsi parce que j’aimais cela.

Ce fût une sorte de libération pour elle car Servane se posait beaucoup de questions sur elle, sur moi, sur notre couple depuis ce soir-là. Je la rassurai alors définitivement en lui disant que je voulais la voir faire l’amour avec d’autres hommes. Quelques jours plus tard, un vendredi soir, je dis à ma femme :

  • « Les enfants sont chez mes parents. Nous sortons ce soir. »
  • « Où ça ? »
  • « Tout d’abord un restaurant, puis tu verras … »

Elle me regarde avec une lueur coquine dans les yeux et part vers la salle de bains pour se préparer. Une fois sous la douche, je prépare ses affaires achetées pour l’occasion en les disposant sur le lit : porte-jarretelles noir, bas, chemisier noir transparent, une veste noire et une jupe fendue sur le devant.

Elle sort de la salle de bain, parfumée et maquillée, portant juste une serviette. Dieu que ma femme est belle ainsi ! Je la croise et entre à mon tour dans la salle de bain sans un mot. Elle entrouvre la porte juste quelques minutes après et me demande doucement :

  • « Chéri, tu n’as rien oublié ? »
  • « Si tu fais allusion à des dessous, je te réponds que c’est une perte de temps pour une fille facile comme toi … »

Mes propos l’ont touchée. Elle m’a regardé avec un air étrange mêlé d’excitation et de colère. Je décide alors de pousser le jeu un peu plus loin pour tester sa réelle volonté.

  • « Et tu n’oublieras pas de te maquiller un peu plus. Je te trouve fade. »

Ce fût comme une gifle. Elle baissa les yeux, indécise, mais rapidement je la rassure en lui disant :

  • « Je te veux très chaude ce soir. Pour notre plaisir à tous les deux. Je t’aime … »

Elle me regarde alors et me dit qu’elle m’aime aussi. Nous finissons de nous préparer chacun de notre côté.

Nous montons dans notre voiture direction le restaurant de notre fameux anniversaire. À peine le contact mit, je l’embrasse amoureusement et la félicite pour sa beauté. Nous roulons quelques minutes sans un mot, chacun pensant aux évènements qui ne manqueront pas de se produire.

Une fois arrivés, nous dégustons un merveilleux repas largement arrosé, surtout pour Servane, sous l’œil intéressé du serveur qui nous a reconnus dès notre entrée.

Juste avant le café je suggère à ma femme si sexy ce soir de remercier le serveur qui s’est parfaitement occupé de nous. Elle me regarde interrogative puis, doucement, écarte un peu les pans de sa veste. Ses seins sont parfaitement visibles au travers de son chemisier, ses tétons tendant le tissu. Le garçon se délecte de la vue, je suis sûr qu’il est lui-même très excité. Nous finissons notre café et quittons le restaurant. Tout en marchant en direction de notre voiture nous parlons du serveur.

  • « Tu as aimé t’exhiber devant lui ? », je demande à ma femme.
  • « Oui beaucoup … Je suis très excitée tu sais … », me répond-t-elle avec un sourire carnassier.
  • « Moi aussi … Veux-tu continuer et aller plus loin ? »
  • « Oui mon amour … »
  • « Alors je te propose une chose. Je veux te voir très, très chaude ! J’aimerai voir une Servane sans aucune retenue, aucune limite. »
  • « Mmmm … Je le veux aussi. Merci de me comprendre si bien et de m’aimer autant. »

Nous montons en voiture et nous nous dirigeons vers le piano-bar pour continuer de suivre le déroulement de notre soirée d’anniversaire. Nous entrons et prenons place à une table isolée et loin de la piste de danse. Nous nous embrassons, nous nous disons des mots doux, des mots d’amour. Petit à petit, nous sentons tous les deux que le temps de passer aux choses sérieuses est venu.

  • « Tu viens danser ma chérie ? », je l’invite.
  • « Oui avec plaisir … »

Nous nous dirigeons vers la piste de danse. L’alcool, la musique, l’érotisme de la soirée emportent Servane dans un tourbillon sans fin, elle devient plus chatte, plus coquine. Un moment les mouvements des autres danseurs nous éloignent l’un de l’autre. J’en profite pour me reculer franchement et observer ma douce épouse se trémousser au son de la musique.

Plusieurs hommes se rapprochent d’elle. Ils dansent avec elle. Mon cœur s’accélère. Puis d’un coup, je reconnais l’un d’eux. C’est son amant d’un soir ! Un terrible doute s’insinue en moi, et si c’était voulu, calculé ? Mais non après tout ce n’est pas possible, c’est moi qui ai choisi le programme de la soirée.

L’homme prend Servane dans ses bras et l’embrasse sur la joue. Un baiser appuyé, tendre. Ils parlent quelques secondes, puis ma femme me cherche des yeux. Nos regards se croisent enfin. Ses yeux dans les miens, elle prend entre ses mains la tête de son partenaire et l’embrasse à pleine bouche longuement. Ils se remettent à danser tout en se souriant.

Je commande deux nouveaux cocktails et regagne notre table tout en les surveillant. Après quelques minutes ils me rejoignent. Il s’appelle Franck et semble extrêmement décontracté. Servane et moi le sommes beaucoup moins … Nous engageons la conversation sur des sujets tout à fait banals. Ma tension extrême est communicative et la gêne commence à nous gagner tous les trois. Servane prend alors les devants en saisissant la main de Franck dans la sienne. C’est comme un signal. Il me regarde, je lui souris lui confirmant ainsi mon accord. Il se tourne vers ma femme et l’embrasse tendrement sur la bouche. J’imagine leurs langues se joindre, s’enrouler, se lover l’une contre l’autre. Je suis fou d’amour pour elle, dans un état d’excitation indescriptible. Franck me regarde et me complimente :

  • « Votre femme est véritablement superbe. Vous formez un très beau couple. »
  • « Merci mais ce soir il ne faut pas la considérer comme mon épouse. Seulement comme une femme libre. », je lui rétorque en regrettant presque en même temps mes paroles.

Servane me regarde, rayonnante. Dieu qu’elle est belle. Puis doucement elle retire sa veste dévoilant à Franck sa poitrine qui se dessine très distinctement sous son chemisier très transparent. Il est sous le charme, moi aussi d’ailleurs.

  • « Libre de repartir danser avec moi ? Le voulez-vous Servane ? »

Servane, après un bref moment d’hésitation, me regarde et répond :

  • « Oui, totalement ! »

Ils repartent sur la piste, la tenue de Servane attirant tous les regards ; ceux des hommes qui se régalent ainsi que ceux des femmes beaucoup plus énervées.

Après quelques danses ma femme revient me rejoindre, seule. Elle est un peu honteuse de sa conduite, se trémousser l’ayant quelque peu dégrisée. Je la rassure, l’embrasse et lui propose de décider de la suite de la soirée.

  • « Franck va revenir dans quelques minutes, il discute avec un ami. Je crois qu’il veut nous le présenter. », m’informe-t-elle.
  • « Que désires-tu ? »
  • « Tu veux toujours me voir avec un autre homme ? », me rétorque Servane histoire de m’obliger à assumer mes propos.
  • « Oui mon amour. »
  • « Alors attendons-le. »

Quelques minutes plus tard Franck revient avec son ami. Il est plutôt grand, un peu carré mais pas trop, son sourire illuminant un visage qui dégage une grande douceur. Je sens Servane un peu réticente au premier abord, mais la voix douce de Frédéric, le nouvel arrivant, finit par la rassurer. Nous buvons alors un autre cocktail pour faire connaissance, l’ambiance se détendant doucement. Ma femme est assise entre les deux hommes.

Je l’observe, fier de l’avoir pour épouse. Franck lui chuchote quelques mots à l’oreille. Elle le regarde et l’embrasse longuement. Un pesant silence autour de la table s’est créé. Nous nous regardons avec Frédéric. Puis dans un même mouvement, Servane cesse d’embrasser Franck, tourne la tête et tend ses lèvres entre-ouvertes à son autre voisin qui, après un rapide coup d’œil dans ma direction, embrasse mon ange à son tour.

La voir embrasser sans aucune gêne un autre homme me donne un choc. Elle réalise cela sans aucun déplaisir, bien au contraire. Je la vois à présent différemment. La jalousie monte en moi, ou plutôt l’énervement et une forme de haine s’emparant de mon être. Servane qui me connaît bien le détecte immédiatement. Elle dit alors tout haut :

  • « Sachez messieurs que j’appartiens à mon mari et à personne d’autre. C’est lui que j’aime et que j’aimerai toujours … Même si ce soir je me donne à vous … C’est pour lui avant tout que je le fais. »

Même si cette dernière phrase n’est pas tout à fait vraie, pas du tout même, elle attise mon envie à défaut de m’ôter ce sentiment de colère qui me serre l’estomac et la gorge. Franck propose alors d’aller tous les quatre dans un hôtel qu’il connaît pour continuer plus au calme cette soirée si bien commencée ; pour Servane en tous cas.

Nous montons alors dans sa voiture, Servane et Frédéric à l’arrière, moi à l’avant. À peine avons-nous démarré que j’entends des bruits suspects derrière moi. Je me retourne et les vois qui s’embrassent à pleines bouches. Ma femme prend alors la main de son voisin et la guide entre ses cuisses largement écartées. Horrifié j’entends alors Frédéric dire tout haut à son copain :

  • « Elle est trempée cette salope ! »

Servane, que j’imaginais plus prude, comme quoi on ne connaît jamais vraiment les gens, lui répond :

  • « Oui … Je suis à vous ce soir et ça m’excite ! »

Lorsque nous sommes arrivés sur le parking de l’hôtel, Frédéric avait encore ses doigts dans la chatte de ma femme. Il les retire enfin et les lui donne à lécher avant que nous sortions de la voiture. Ma petite Basque adorée est dans un état second, prête à tout. Nous entrons et prenons une chambre sous le regard amusé et envieux du veilleur de nuit.

A peine arrivés dans la chambre, Franck retire la veste de Servane, ouvre largement son chemisier et lui retire sa jupe. Il lui demande alors d’aller nous chercher du champagne dans le frigidaire. Elle traverse la pièce devant nous, presque nue, impudique, le sourire aux lèvres. Dieu qu’elle est belle, dieu que je l’aime. Elle nous ramène la bouteille docilement. Frédéric l’invite à boire encore et encore comme s’il voulait la désinhiber totalement en la saoulant. Pas besoin ai-je envie de lui dire, elle est en chaleur.

Puis elle se dirige vers moi m’embrasse et en profite pour me déverser de sa bouche dans la mienne une petite rasade de champagne. Elle se relève va vers Franck et fait de même, pareil avec Fred. À chaque passage nous en profitons pour caresser ses seins, ses cuisses, pour la pénétrer de nos doigts avides. Nous finissons bientôt la bouteille ainsi. Elle est, sous l’effet de l’alcool, de l’excitation et de l’envie de plus en plus chaude, de plus en plus impudique, de plus en plus indécente. Franck me demande alors à haute voix :

  • « Tu la baises avec nous ou tu regardes seulement ? »

L’entendre parler comme cela de ma femme m’électrise littéralement et je lui réponds de commencer sans moi pour l’instant. Il se déshabille rapidement, Frédéric aussi d’ailleurs, et prends Servane dans ses bras. Ils esquissent quelques pas de danse, je vois le sexe dressé de Franck se perdre dans la toison de mon amour et comprends de suite pourquoi ma femme est autant attirée par cet homme. Même pas encore totalement déployée sa verge est énorme. Mon égo en prend un grand coup et j’imagine ma femme se moquer de la taille de mon pénis lors de leur première rencontre de la dernière fois. Ma jalousie et ma colère décuplent mais je me sens dans le même temps en totale position de faiblesse.

Ils s’embrassent. Frédéric vient se coller au dos de Servane et lui mord doucement les épaules, le cou. La taille normale de son membre me redonne légèrement confiance, aussi je m’assois dans un fauteuil tout en sortant le mien pour me branler.

Lentement Franck retire le chemisier de ma femme. Elle est à présent presque nue, seulement vêtue de son porte-jarretelles, de ses bas et de ses talons hauts. Frédéric lui appuie fermement sur les épaules, lui intimant ainsi l’ordre de s’accroupir. Servane se retrouve entre ses deux inconnus leurs deux queues à hauteur de son visage. Elle est face à moi et, tout en attrapant ces deux chibres, elle me regarde dans les yeux avec un grand sourire. Elle écarte largement les cuisses et articule distinctement un « je t’aime » qui, même sans émettre un seul son, sonne terriblement faux tellement il est guidé par son envie de plaisir.

Servane, ma tendre chérie, prend alors ces deux bites dans sa bouche et commence à les sucer. Les deux hommes prennent chacun un sein et le malaxe, le tire, le caresse. Je suis au bord de l’explosion, mais je ne veux pas éjaculer maintenant.

Ses deux amants apprécient visiblement. Au bout de quelques minutes ils se séparent, Servane ne suçant plus que Franck qui doucement s’agenouille et attire ainsi ma femme à quatre pattes. Je regarde l’énorme mandrin maintenant totalement déployé déformer la bouche de mon amour qui est obligée de s’en faire mal à la mâchoire pour l’avaler. Frédéric me sort de ma torpeur en disant à Servane :

  • « Regarde bien ton mari pendant que je te pénètre salope ! »

Il la prend alors par les hanches et doucement entre dans son vagin. Mon tendre amour gémit rapidement sous les coups de boutoirs qui se font vite de plus en plus violents. Franck sort sa queue et caresse le visage de Servane. Je suis devant un spectacle magnifique et terrifiant à la fois. Je n’ose plus me toucher de peur de jouir. Frédéric, dans un râle, se penche et la prend par la taille pour s’enfoncer au maximum dans son con. Il éjacule en elle tout en mordant sa tendre épaule. Servane pousse elle aussi une plainte, signe de son orgasme. Au bout de longues secondes à se vider les couilles Frédéric se retire. Je me lève et vois alors la chatte béante de ma femme d’où s’écoule un filet de sperme. Franck, qui a vu mon regard, me dit :

  • « Approche-toi et admire la chatte de ta femme qu’on a bien ouverte ! »

Sans une seconde d’hésitation je m’agenouille et sous le rire des deux compères je contemple la vulve souillée, la chatte dégoulinante de sperme de ma petite femme.

  • « T’inquiètes pas chéri … Je prends mes précautions maintenant … Je reprends la pilule depuis la dernière fois … », m’annonce ma femme qui a vu mon inquiétude dans mon regard.
  • « Depuis … Depuis … La dernière fois ? », je bredouille de manière presque inaudible.

Personne ne me répond. Seuls les rires des trois amants font écho à ma question. A la colère, la jalousie et l’excitation j’ajoute maintenant la peur de ce qu’évoque ce sous-entendu. Me suis-je fais manipuler juste pour cette soirée ou Franck et Servane se sont-ils revus dans mon dos ? Ont-ils fait l’amour sans que je sois au courant ? Cet enfoiré monté comme un taureau baise-t-il ma femme souvent ? Un flot d’interrogations diverses m’assomment.

Je ressens les effets d’un coup de poing en plein plexus mais ce n’est pas finit. Franck fait monter Servane sur le lit et la couche sur le ventre. J’imagine sans mal la suite et, effectivement, il se positionne au-dessus d’elle et très lentement, avec beaucoup de douceur, il fait pénétrer son énorme engin entre les fesses de ma femme. Je me rapproche et chuchote doucement à l’oreille de Servane que je l’aime. Me dire qu’elle m’entend à peine me rassure mais je pense surtout qu’à cet instant précis elle s’en fout. Dans les deux cas je reste seul avec mes mots doux.

Frédéric se caresse pendant que Franck commence à s’activer lentement dans les entrailles de ma femme qui hurle son plaisir et sa douleur de recevoir un tel engin. Une fois son anus complètement dilaté il la sodomise avec de plus en plus de force. Je vois sa queue épaisse entrer et sortir du cul de Servane. La chambre est saturée d’odeur de cyprine, de sperme, de sueur. Mon cœur s’affole, mon sexe aussi, j’éjacule sur le visage et les cheveux de ma tendre chérie. Franck et Servane jouissent quelques secondes plus tard. Nous restons de longues minutes silencieux dans cette ambiance de sexe ; repus. Lentement nous émergeons de notre torpeur.

Servane me chuchote que nous devrions rentrer à présent. J’acquiesce et prends congés de ses deux amants d’un soir de manière polie mais sans plus. Le taxi que nous avons appelé est sur le point d’arriver lorsque ma femme me dit doucement qu’elle sent du sperme lui couler le long des jambes. Je la regarde et, même si je suis encore très en colère, l’embrasse tendrement.

Nous nous asseyons à l’arrière, Servane au milieu de la voiture serrée contre moi. Tout en l’embrassant je glisse ma main entre ses cuisses humides pour la forcer à les écarter. Si le chauffeur a la bonne idée de regarder, tant mieux pour lui !

Arrivés directement à la maison, nous avons fait l’amour avant même d’être arrivés dans notre chambre. J’ai dorloté ma petite femme tout le reste du week-end et je compte bien le faire tout le reste de notre vie.

Elle m’a trompée, je le sais. Et pas seulement lors de ces deux aventures, cela ne fait aucun doute dans mon esprit. Je devrais hurler, la traiter des pires insanités qui me viennent à l’esprit pour finir par prendre mon sac et me barrer. Mais non, je reste là à la trouver toujours plus belle et attirante.

Les hommes qui liront ces mots penseront peut-être que je suis faible, me qualifieront avec des termes fais pour me rabaisser. Les femmes seront certainement plus partagées, certaines m’admirant, d’autres se moqueront de moi, peut-être même les deux à la fois du genre « il est mignon mais qu’est-ce qu’il est con celui-là. ». Dans tous les cas je m’en tape car j’aime ma femme, la mère de mes enfants. Ce n’est même pas un choix car je n’y peux rien. 

---oooOooo---

Nos deux précédentes aventures ont considérablement changé notre vie de couple en la pimentant et en nous faisant découvrir d’autres facettes de nos personnalités. Nous en avons reparlé et Servane m’a avoué très rapidement cette fois vouloir franchir encore un peu plus loin les limites de ce que notre mariage lui interdisait de faire.

Nous avons décidé d’un commun accord, enfin surtout le mien, de laisser les choses se faire d’elles-mêmes, sans les provoquer cette fois-ci.

En fait nous n’avons pas attendu longtemps. Quelques jours après nos discussions, un soir, vers 21 heures, le téléphone se met à sonner. Servane étant la plus proche c’est elle qui répond :

  • « Allo ? »
  • « … »
  • « Oh salut Franck. Comment vas-tu ? »

Mes oreilles se dressent et je me rapproche. Elle le tutoie carrément maintenant.

  • « … »
  • « Bien merci … »

Après quelques civilités d’usage, la tournure de la conversation prend une direction beaucoup moins classique et je vois ma Servane qui finalement s’assoit en face de moi et me regarde l’œil brillant. Un large sourire irradie son visage d’habitude si sérieux.

  • « Oui nous en avons reparlé avec mon mari. Nous avons beaucoup aimé cette soirée. »
  • « … »
  • « Je ne pense pas qu’il soit opposé à ce que nous nous revoyons tous les trois. »

J’acquiesce de la tête sans trop bien comprendre ce qui se trame. Franck lui parle longuement, Servane lui répondant juste par oui ou par non. Au bout de quelques minutes elle conclut la conversation par ces mots :

  • « Moi aussi Franck. Je t’embrasse tendrement ... »

Servane raccroche. Elle me regarde et s’approche de moi en souriant.

  • « C’était Franck. Il désire vraiment nous revoir. »
  • « Nous revoir, ou te revoir ? », je lance avec un brin de colère dans la voix.
  • « Me revoir en fait … Enfin principalement moi. Mais il nous invite à dîner tous les deux. », me répond ma femme avec un calme olympien qui tranche avec son caractère bouillant habituel.
  • « Qu’as-tu répondu ? »
  • « J’ai accepté. », conclu-t-elle de manière froide et chirurgicale histoire de bien me faire comprendre qu’il n’y avait pas de choix possible.

Là je dois dire que j’avais l’impression que la situation m’échappait totalement, non sans aller d’ailleurs avec une certaine dose d’excitation. Mais une montée de jalousie me poussait à satisfaire une curiosité mal placée.

 

A suivre : Cocu et content - Part 2

Par decadent - Publié dans : RECITS
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Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 06:55

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Vos récits-copie-1

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Les récits publiés dans cette rubrique sont les votres chers lecteurs et lectrices. N'hésitez pas à nous envoyer vos oeuvres à l'adresse suivante : decadent.laboratory@outlook.com

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Ecrit par Jean Charles

Mes-douces-jumelles.jpg

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Ecrit par Valérie

La-premiere-fois.jpg

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Ecrit par Bernard

Bienvenue-dans-la-famille.jpg

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Par decadent - Publié dans : RECITS
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Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 06:51

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La première fois

Ecrit pas Valérie

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Dix-sept ans, l’année de tous mes espoirs ! Je viens de passer le bac et juillet traîne ses jours chargés d’un merveilleux soleil.

Je suis Valérie, petite blondinette d’un 1m65, un visage agréable, disent les amis de mes parents qui viennent à la maison. Deux beaux yeux bleus en amandes, paroles de garçons, mais je crois qu’ils sont tous menteurs et que ne feraient-ils pas pour arriver à me séduire ?

Mais il est vrai que, lorsque frappée d’une envie narcissique de me regarder dans le miroir, je trouve que j’ai un joli corps. Depuis quelques mois, l’endroit que j’appréciais finalement le moins est devenu gracieux et je trouve que ma poitrine est maintenant celle d’une vraie femme. Désespérément plate jusqu’à mes quinze ans, mes seins sont maintenant plus qu’opulents, se mettant en harmonie avec mes hanches généreuses et mes fesses plantureuses.

Je puise allègrement dans la lingerie très féminine de maman pour y subtiliser quelques soutiens-gorge version 95E et ils me vont comme une paire de gants. Les hommes se retournent sur mon passage, mais il faut aussi souligner que j’aime me vêtir en femme et contrairement à mes amies, le « jean » ne me branche pas. Je ne me sens vraiment à l’aise qu’avec le port d’une jupe qui moule mes formes et les bustiers que je découvre cachés dans des endroits ignorés des rayons de maman, me font l’effet d’une seconde peau. Elle s’amuse de me voir mettre ses « vieilleries » comme elle les nomme si bien.

J’ai appris aussi à me maquiller et j’aime à croire que je deviens plus féminine quand je suis fardée. Ce n’est pas l’avis de mon père qui crie bien un peu. Enfin, quand il est à la maison. Il est souvent parti, militaire, il vadrouille dans des coins que je ne connais pas. Il n’est pas méchant, mais un peu vieux jeu et il se prend souvent le chou avec ma mère quand il est présent.

J’ai réussi le tour de force d’obtenir mon permis de conduire en février, à la première tentative s’il vous plait et j’ai eu droit à une jolie petite voiture comme cadeau, fin août. Récompense de la part de mes parents, pour avoir obtenu mon bac section « S » de haute lutte.

Il a été décidé que, puisqu’aucun des deux ne pouvaient se libérer durant l’été, je me rendrais en Auvergne, à Aubière, très exactement pour passer quelques jours avec mes grands-parents maternels. J’ai préparé la petite valise et le 16 août, j’ai pris la route avec les recommandations d’usage.

  • « Fais attention sur la route, aux radars, arrête-toi toutes les trois heures, et appelle-nous dès que tu arriveras ».

Viennent ensuite les bisous, les larmes de maman aussi et enfin, je peux débuter ce périple qui va me conduire d’Épinal à Clermont-Ferrand puisque Aubière, où je vais, se trouve tout près de cette ville. Un étrange sentiment de liberté, c’est mon premier grand voyage seule, c’est mon premier départ en vacance avec ma propre voiture.

Épinal, c’est une toute petite ville de province, et je rejoins l’autoroute, puis le GPS que papa m’a forcée à prendre m’indique l’itinéraire. C’est parti pour plusieurs heures d’une solitude joyeuse, seulement accompagnée par la musique que j’aime, le ton trop fort sans doute, mais j’en profite, personne pour me vouloir raisonnable. C’est presque le bonheur. Pour les cinq cents et quelques kilomètres, le moteur ronronne doucement et l’air n’est pas trop chaud.

J’arrive chez mes grands-parents vers les dix-sept heures trente et ils sont déjà là, à m’attendre. Me voir les rassure et j’appelle maman immédiatement, je l’imagine qui tourne en rond dans sa cuisine, guettant le téléphone avec une nervosité particulière. Elle n’a pas dû sortir de la journée, de peur que je n’arrive pas à la joindre. Elle n’a jamais voulu de portable, un autre monde pour elle que ces nouvelles technologies.

J’ai rassuré tout mon monde, ici papy et mamy et les parents à la maison. Je prends possession de ma petite chambre, toujours la même depuis des années. Chaque fois que j’y reviens, elle me ramène à tellement de souvenirs, riches en émotion aussi.

La voix de grand-mère me rappelle qu’il est l’heure du dîner, j’avais presque oublié que je m’étais contentée d’un sandwich pour tout le voyage. La cuisine de mamy, c’est un grand bonheur, sauf que pour la faire elle n’économise pas trop le beurre et autre matière grasse. Gare à ma ligne, il va falloir que je me méfie.

C’est bon, c’est simple mais quel plaisir que celui de papoter gentiment avec eux et je croise leurs regards malicieux. Ils sont mariés depuis soixante-deux ans et je n’ai jamais entendu un éclat de voix dans cette maison où je suis venue si souvent. L’heure du dîner est toujours un moment privilégié et je raconte la route, les derniers potins de la maison, sachant bien sûr aussi que je dois prendre garde à ne pas dire quelque chose qui pourrait les contrarier. Je ne veux pas qu’ils se fassent le moindre souci et je reste donc dans des banalités de circonstance, éludant les questions que l’un ou l’autre me lance, pour sans doute être rassurés sur les états de santé de leur unique fille et de son mari.

Une bouteille de vin est ouverte en l’honneur de ce premier repas commun, et grand-père nous sert, déclarant avec un clin d’œil que « ça ne peut pas faire de mal, puisque ce sont des fruits ». Le soir tombe vite sur nous et je sens bien que la tension de cette journée les a quelque peu fatigués. Pour la première fois aussi, j’ai droit à la clé de la porte de ma chambre qui donne sur la rue. Un signe que désormais, ils me considèrent comme responsable de ma vie et de mes actes. Le fait que je conduise, que j’aie une voiture, suffit à leur donner cette impression que je suis capable de me débrouiller seule maintenant. J’apprécie la marque de confiance qu’ils me font par ce simple geste de me remettre une clé. La soirée s’achève par le départ au lit de tous. Ma nuit est sans rêve.

Le matin nouveau est arrivé, et j’entends dans la cuisine les pas de souris de grand-mère. Nous prenons un chocolat chaud tous ensemble puis elle me demande pour l’emmener au supermarché du coin. C’est parti pour quelques « commissions » comme elle appelle encore les courses.

Le déjeuner est bon, c’est papy qui l’a préparé, à l’ancienne ! Haricots du jardin et saucisse fumée cuite à l’eau, lui au moins ne met pas de la graisse partout.

Il est quatorze heures et je vais me balader dans les rues du quartier. J’y retrouve des endroits connus, d’autres qui ont beaucoup changé, normal d’une année sur l’autre de trouver des changements. Dans un petit square, je me pose sur un banc en fer et sors de mon sac un livre. J’ai toujours aimé la lecture et sous les arbres qui balancent doucement dans le vent, je débute le dernier volet d’un Dan Brown que j’adore. Combien de temps suis-je ainsi plongée dans les mots, perdue dans une situation qui me ravit ?

Mon attention est attirée par de jeunes enfants qui courent après leur ballon. Celui-ci vient mourir à mes pieds et je lève les yeux vers une tête blonde qui me décoche un large sourire. Le gamin s’empare de sa précieuse boule, la renvoie à deux ou trois autres, et ils s’éparpillent en gloussant vers les espaces plus verts du gazon environnant.

J’ai levé les yeux et je suis surprise par la nounou qui surveille les garçonnets. Surprise parce que ce n’est pas une fille mais un homme, et qu’il est là à me regarder. Nos regards viennent de se croiser et je ne comprends pas très bien ce qui m’arrive. J’ai une incroyable impression de chaleur qui me submerge. D’accord il fait beau, le soleil est chaud, mais de là à avoir cette sensation, c’est très bizarre.

Il est châtain, il doit mesurer un mètre quatre-vingt et son regard est ancré dans le mien. Je ne sais pas ce que veut dire la notion de beauté pour un garçon, mais je le trouve plutôt mignon. Je n’arrive plus à me concentrer sur ma lecture. Rien à faire, je suis attirée par ces yeux qui me dévisagent sans fausse pudeur. J’ai comme l’impression que son regard me déshabille littéralement. Oh ! Bien entendu, ce n’est pas au sens salace qu’il faut interpréter cette phrase, juste comme si je le fascinais et qu’il n’arrivait plus à détacher ses yeux de moi. Le plus étrange c’est que l’effet que je ressens est le même, je suis totalement subjuguée par ce jeune homme.

Il vient de faire un pas vers moi ; dans ma poitrine, la machine s’emballe. Toute ma peau se hérisse, j’ai la chair de poule. Je tremble un peu de le voir approcher sans que je fasse quoi que ce soit, si ce n’est trembler de partout, je vois approcher le danger. Quel danger ? Je ne sais pas, c’est juste indéfinissable, un soupçon de peur, mêlé aussi à une envie qu’il me parle. Pour cela, je suis immédiatement exaucée, et dans le square, une voix suave me prend à la gorge.

  • « Bonjour, je me présente, je m’appelle Jean-Marc et je garde les trois garnements qui viennent de vous importuner avec leur ballon de foot, je vous prie de bien vouloir les excuser. »

Il continue ses explications alors que je suis complètement déboussolée. Il doit bien voir que mon livre tremble entre mes doigts.

  • « Ce sont les garçons de ma sœur et comme elle avait une course urgente à faire, je suis chargé de veiller sur sa progéniture. »

En disant cela, il me sourit et moi, béate d’admiration, je bois littéralement les paroles que sa bouche laisse échapper.

  • « Intéressante, votre lecture ? »

Je suis pétrifiée par cette question, je balbutie quelques mots, il ne les a pas compris et je sens peser sur moi son air pensif. Mais que m’arrive-t-il ? Je ne sais pas vraiment pourquoi je suis dans un pareil état. J’ai chaud de partout, je suis complètement folle ! Allez ! Reprends-toi, ma belle, avant qu’il ne te prenne pour une attardée mentale.

Je me raidis et balbutie enfin mon prénom puis je parviens quand même à lui expliquer que je suis chez mes grands-parents, en vacances pour quelques semaines. Il me tend la main, je fais de même et c’est encore pire que ce que je croyais. J’ai l’impression que je me brûle à celle-ci. Comment j’en arrive à m’imaginer que peut-être, je ne vais plus pouvoir la retirer de la sienne sans être blessée ?

  • « Allons vous n’avez pas l’air bien, vous êtes souffrante ? »

Le ton est gentil, badin, mais il me dévisage encore plus et cela ajoute au trouble que je n’arrive pas à dissimuler. Je bégaie quelques mots pour dire que si, que ça va, que je suis dans un état normal. Il a l’air d’en douter.

  • « Me permettez-vous de prendre place à vos côtés ? »

C’est encore un cafouillage sans nom que j’offre comme réponse mais il semble avoir saisi que cela voulait dire « oui ». Le fait de ne plus avoir ses yeux dans les miens, calme un peu cette montée d’adrénaline impressionnante.

  • « Vous me montrez ? »

Il n’attend aucune réponse à sa question et tend les doigts vers mon livre. Il émet un petit sifflement en découvrant le titre et le nom de l’auteur.

  • « J’en ai entendu parler, mais je n’ai pas encore lu, enfin il faut dire aussi que je ne suis pas un grand lecteur ! »

Il me rend mon bouquin et ses doigts frôlent les miens par inadvertance. J’ai l’impression qu’il vient de m’électriser. Je ne comprends pas ce que j’ai, je réagis comme une sotte, et je suis certaine qu’il s’en aperçoit.

  • « Vous êtes très belle, mademoiselle, vos grands-parents et vous résidez dans le coin ? J’aimerais vous inviter à prendre un verre si vous le voulez bien, en soirée quand mes neveux auront retrouvé leur nid ! »

Je réponds un « oui » timide, c’est la seule réponse que j’ai trouvée.

  • « Alors, je vous attends vers vingt heures devant la fontaine de votre rue. »

Je vois qu’il connaît bien la rue de mes grands-parents pour savoir qu’une fontaine existe là, cela ne s’invente pas. Il rassemble son petit monde et entame avec eux une partie de football. Comme je n’arrive plus à raisonner mon esprit, pour qu’il reprenne le fil de ma lecture, je rentre dans ma chambre.

La soirée se passe alors que mon esprit ne se remet pas de cette rencontre. Je me dis mille fois que c’est fou, que ce gars-là à au moins dix ans de plus que moi, que je ne vais pas aller à ce rendez-vous. Vingt et une heure cinquante, je remets mes escarpins et je sors, je ne veux pas aller à la fontaine. Mes pas font l’inverse de ce que pense ma tête.

Il est là et je tremble encore une fois dès que je le vois. Galant, il m’ouvre la portière de sa voiture. Elle est blanche, une « Ford » je crois. Nous sortons rapidement de la ville, alors qu’au fond de moi, je me traite de tous les noms d’oiseaux que je connaisse. Et s’il m’arrivait quelque chose ? Personne ne sait où je suis maintenant.

Nous roulons vite et il me sourit chaque fois que mon regard croise le sien. Je ne sais pas où nous allons mais enfin nous voici devant une enseigne de bar et comme il met son clignotant, je sais que c’est là que nous allons prendre ce fameux verre. La serveuse le salue de la main du fond de la salle et elle vient vers la terrasse où nous nous sommes installés. Jean-Marc doit avoir ses habitudes ici, elle me salue et me demande ce que je veux. Je demande un coca et lui me dit :

  • « Je vous ai invitée alors buvez une boisson de fête s’il vous plait, c’est moi qui conduit alors un peu d’alcool ne tirera pas à conséquence. »

Je ne sais pas pourquoi mais je me sens irrésistiblement poussée à lui obéir et je réclame donc un whisky pour agrémenter le coca. Son sourire me désarme encore une fois. Les verres qui sont là permettent de trinquer et je trempe mes lèvres dans un liquide qui m’envahit la gorge comme un fer rouge. À la seconde gorgée, l’effet s’apaise et nous devisons gentiment sur tout, sur rien, mes études, son job et l’alcool aidant, je suis un peu grise. Manque d’habitude forcément, je ne bois jamais quand je suis avec mes amis en sortie sur Épinal.

Le premier verre a été remplacé par un second puis un troisième et la tête me tourne un peu. Les rires de Jean-Marc me vrillent les tympans, pourvu que je ne sois pas malade devant lui. Mais pourquoi ai-je bu ces whiskies ?

Le soir est déjà bien avancé et je lui demande de rentrer. Il me dit que je pourrais rester encore quelques instants, que je suis en vacances et que ce sont des moments privilégiés, que la nuit est à nous. J’insiste et comme à regret, il me fait monter dans sa voiture. Nous roulons avec les vitres ouvertes et l’air frais me revigore quelque peu. C’est à ce moment-là que je le vois qui prend un petit chemin, et avance encore quelques dizaines de mètres, à l’écart de la grande route. Le moteur s’arrête et il m’enlace.

Je le laisse faire alors que mon cœur bat à tout rompre, je frissonne et sa main me prend délicatement la nuque. Nos lèvres s’entrouvrent et la pointe de sa langue entre dans ma bouche. Ce baiser me chavire, je veux encore croire que c’est l’alcool. J’ai la tête qui tourne alors que je ne peux même plus respirer. Puis son autre main est venue cueillir littéralement un de mes seins, et elle joue sur le tissu qui le recouvre. Là encore, je sens une étrange chaleur, je n’arrive pas à parler puisque notre baiser dure encore et encore.

Je suis certaine que la pointe de mon sein est durcie par les doigts qui la pincent doucement. Mon dieu, comme mon ventre crie et réclame une caresse lui aussi. Mais comme j’ai peur de ce moment-là aussi.

Pourquoi suis-je venue à ce rendez-vous ? Papa, Maman, au secours, dites-moi ce que je dois faire. Céder aux avances de cet homme, m’enfuir ou lui demander d’arrêter tout simplement ? Je n’ai plus le choix. La main de ma poitrine vient de descendre vers mon entrejambe et elle ouvre doucement le compas que je tenais fermé jusque-là. Je sens déjà la main qui rampe sur l’ourlet de ma jupe, la remontant doucement comme par mégarde.

Dans ma bouche, la langue qui s’emmêle avec la mienne continue de semer la confusion. Ma tête, mon esprit sont complètement débranchés, déconnectés d’une réalité qui m’ensorcelle. Les doigts m’électrisent et commencent à remonter le long de l’élastique de ma culotte, pressant au passage sur la fente qu’ils devinent sous le fin voilage. Jean-Marc soulève tranquillement ce chiffon, hypothétique rempart de ma féminité et je ne dis rien, je laisse faire.

Ça y est, la main glisse sous le tissu et elle frotte sur toute la longueur mon pubis qui me semble enflé. Un doigt vient d’entrouvrir les deux lèvres qui le laissent passer. Notre baiser est toujours aussi actif et il m’emporte dans un univers de couleurs que je ne connais pas.

Je ne résiste pas … Comme c’est bon d’être caressée ! J’adore ses phalanges qui montent et descendent gentiment sur mon abricot doré, chaque passage sur mon clitoris m’arrache des soupirs. Il me semble que je fonds littéralement, à commencer par mon bas-ventre qui est en incandescence. Finalement, notre baiser prend fin et Jean-Marc prend mon poignet de sa main libre, le guide sur son torse, le fait aller à l’endroit où il désire que ma main aille.

Sur la toile du pantalon, dirigée vers le bas de son ventre, je sens cette chose qui est dure. C’est la première fois que je touche une verge d’homme ; même si pour le moment, elle est encore inaccessible à mes doigts. Quand il est sûr que j’ai saisi ce qu’il voulait que je fasse, il lâche mon poignet. Je frotte ma main sur la bosse conséquente qui déforme son pantalon. Il râle de bonheur et j’en suis surprise. Ses doigts, quant à eux, ceux qui me câlinent la chatte, sont d’une activité débordante. Je ne sais pas si c’est juste une impression mais il me semble que je suis trempée et que je coule dans sa main.

Maintenant, il a ouvert sa braguette et la bête est sortie de son antre. Elle est dans ma menotte, je n’arrive pas à en faire le tour avec mes doigts. Petite main ou objet trop gros ? Comment le savoir ? Il arrête ses mouvements et sans un mot me prend par la main, invitation soudaine à sortir du véhicule. Nous avons à peine fait trois pas qu’une lumière s’allume. Je n’avais même pas remarqué que nous étions devant un minuscule chalet de bois.

  • « Mon petit chez moi … », me susurre-t-il à l’oreille.

Je suis entraînée sans résistance vers ce domaine qui m’est inconnu. L’intérieur est cossu, mais petit. Une lampe distille rapidement une lumière tamisée, de la musique en toile de fond et nous nous enlaçons de nouveau. Mais c’est sur un canapé cette fois. Il n’y a plus que nous deux, seuls au monde et cette envie que j’ai de faire l’amour.

Je n’ai jamais connu cela avant, j’appréhende le moment où il va me prendre pour de bon mais c’est tellement magique. Ses caresses m’écartent définitivement d’une idée éventuelle de fuite. Il est beau dans la lumière qui le frôle, et il me déshabille lentement, comme s’il n’avait fait que cela, toute sa vie. Quand mon corps est entièrement dévoilé, il entreprend de faire la même chose au sien. Ses mains courent sur moi, elles vont partout, avec une douceur qui me fait un effet étrange. C’est bon, j’adore ces attouchements tendrement réalisés. Il n’a plus besoin de forcer pour que mes cuisses s’écartent l’une de l’autre et quand sa bouche se colle à ma chatte, je suis déjà à mille lieues de tous les problèmes du monde extérieur.

Jean-Marc s’est étendu contre moi mais à l’envers. Sa bouche est toujours à l’ouvrage et moi, je pars à l’exploration de mon premier corps d’homme. Je fais rouler sous mes doigts ces muscles que je découvre, je touche un dos, doux comme du velours. Mes mains passent sur les rondeurs de fesses qu’elles étudient doucement. Contre mon visage, par un mouvement volontaire ou non du garçon, m’arrive l’objet de mes obscurs désirs.

La chose palpitante et chaude est là devant mes yeux, élancée, fièrement tendue. Elle quémande une autre forme de désirs et j’ai peur d’être inexpérimentée en ce domaine. Comme l’homme me touche de plus en plus profondément du bout de sa langue, que ses doigts vont et viennent sur mon sexe et que les caresses me font remuer, c’est tout naturellement que la queue vient se frotter à mes lèvres. J’ose alors entrouvrir les mâchoires et le gland se permet d’entrer. Mais je l’adopte bien volontiers et d’une langue innocente, je débute ma vie de femme.

La matière est douce mais la bite est impatiente. À peine entrouverte que déjà ma bouche est investie par cette queue qui réclame son lot de caresses. Du reste, elle est si épaisse que j’ai du mal à la garder, elle m’étire les mâchoires et je suis d’une maladresse déconcertante. Elle fait sa vie toute seule dans ma bouche. Entre, sort et je subis un peu.

  • « C’est la première fois ? Alors attends, je vais me mettre autrement. »

Jean-Marc sans me quitter le sexe me fait tourner en se mettant sur le côté et désormais, c’est moi qui le chevauche. Lui continue de me titiller le bas-ventre et je peux tout à loisir étudier cette verge qui me surprend par ses dimensions. Je recommence à lécher le gland et c’est beaucoup plus pratique de cette manière. Je me prends au jeu et j’adore cette glace qui ne fond pas. Je lape, je suce et tète, avec délice cette belle queue qui me donne envie maintenant.

Mon ventre ondule sous l’effet des doigts et de la langue conjugués qui me donnent des frissons partout. Quel plaisir que d’être ainsi touchée, à demi pénétrée par un doigt et une pointe de langue qui me râpe le clitoris. Je râle et roule des hanches, me frottant plus encore sur le visage de Jean-Marc qui souffle un peu sous mes coups répétés. Ma petite motte se secoue sur le nez et la bouche de l’homme qui, comme moi, gémit de plaisir.

Je sens couler en permanence de mon ventre, la cyprine qu’il ne peut pas ne pas voir et sentir. Il me lape comme un jeune chien le ferait, à grands coups d’une langue baveuse et je commence à hurler de plaisir. Il serre plus fortement mes fesses, me cramponne pour ne pas que je remue trop, mais je jouis si fort qu’il n’arrive pas vraiment à me tenir.

Et je sens dans ma bouche le membre qui se crispe, qui se cabre lui aussi, je ne comprends pas bien ce qui lui arrive non plus. Je le tiens bien et ma bouche s’enfonce sur le pieu qui m’attire alors que du plus profond de moi, un roulement continu m’envahit. Je tremble, je suis un immense frisson, je suis comme disloquée de l’intérieur et je sais que je ne peux plus retenir cette formidable vague qui monte de mes entrailles.

C’est au moment où une incroyable secousse part de mes pieds jusqu’à mon esprit que je sens au fond de ma gorge un jet chaud qui me surprend. Tendu à l’extrême, Jean-Marc éjacule dans ma gorge et je n’ai pas le temps de reculer ma tête que déjà un second jet suit le premier. Je tente bien de recracher mais j’ai quand même du sperme qui descend dans ma gorge et que je dois avaler. Finalement, c’est un peu amer, poivré, enfin indéfinissable mais pas aussi horrible que certaines de mes amies veulent bien le dire.

Je découvre le plaisir et j’aime cela, j’ose avouer que je voudrais que mon « con » soit rempli, je voudrais sentir la bite bien raide entrer dans cette grotte mouillée, baveuse et je l’attends avec impatience. L’homme me lèche encore un peu et puis il se calme. Sa verge est redevenue toute molle et ma main qui la branle encore doucement sent ce changement radical. Alors il me propose de boire un verre et me dit :

  • « Ne t’inquiète pas, ça va revenir, dans quelques instants, juste le temps de faire une pause. »

Le verre d’eau qu’il m’apporte me fait un bien fou. Je le bois comme si ma vie en dépendait. Les glaçons qui sont au fond du verre lui donnent une étrange idée et alors qu’il est assis près de moi, il en prend un. D’une main experte, il commence une ronde douce sur ma peau. Elle débute par ma nuque, descend sur ma poitrine et tourne autour de chacun de mes seins qui sont tout gonflés d’envie. La glace fond rapidement, alors, il va chercher de nouveaux cubes dans le congélateur et ceux-ci mordent chaque endroit où ils vont.

Quand le dernier arrive entre mes grandes lèvres vaginales, il est presque tout neuf et Jean-Marc l’enfonce dans ma chatte rose qui le laisse entrer, mais j’ai des soubresauts sous l’impact du gel qui touche mes muqueuses incandescentes. Je roule sur le sofa et c’est là qu’à nouveau, la bouche de l’homme vient cueillir la mienne, que ses doigts recommencent à tirer la meilleure musique de mon entrejambe qui le désire plus encore que tout à l’heure.

Il est plus détendu, son éjaculation lui laisse un répit qu’il met à profit pour me faire de majestueux préliminaires. Les caresses sont toutes en douceur, toutes en finesse, et je ne tarde pas à ressentir à nouveau, cette chaleur qui m’envahit peu à peu du haut en bas. Je suis tellement emportée par ces attouchements que je me mets à gémir, d’abord doucement et mes cris vont crescendo, au rythme des doigts qui m’enflamment.

Lui aussi commence à ressentir les effets de mes envies et son sexe est redevenu raide comme un piquet de pâture. Je le gratifie d’une nouvelle pipe, mais elle est un peu différente, j’ai bien compris ce qu’il attend de ma bouche et je m’y emploie ardemment. Je prends garde cette fois, quand même à sentir ce léger tremblement, cette dernière raideur qui annonce la montée de son sperme et j’arrête de le sucer dès que je sens qu’il risque de ne plus se contrôler.

La chambre s’est remplie de nos soupirs, de nos gémissements de bonheur et aussi de cette odeur si particulière que développent les ébats amoureux. Mon ventre se creuse sous la main qui fouille partout, allant sur toute la longueur des grandes lèvres, les tenant écartées, les lissant. Puis, un doigt s’attarde de temps à autre sur le pic de chair rose érigée en montagne de plaisir.

Je rue, remuant de partout, ma croupe allant de gauche à droite, et j’apprécie les temps morts autant que les assauts fougueux des doigts qui virevoltent sur et dans ma chatte. Puis insensiblement, sans vraiment que je m’en aperçoive, puisque j’ai lâché depuis quelques minutes le jonc encore tendu, Jean-Marc a déplacé son corps et il s’est positionné contre moi. Sa bouche baise encore la mienne, et ses jambes enfourchent mes jambes. Sa main est restée bien en place continuant à frotter ma motte sans que je sois vraiment consciente de ce qu’il veut faire.

C’est seulement quand je sens le dard qui touche mon minou que je me dis que je vais être dépucelée … Alors là, je me crispe un peu, mais c’est trop tard, en un seul coup de rein, il est entré en moi en déchirant mon hymen. J’ai comme une brûlure fulgurante et lui s’est arrêté net. Sa bouche quitte la mienne et ses mains lissent mon visage, il me fait des bises sur le front, les joues, dans le cou. Il a pris le cri que j’ai poussé pour du plaisir, mais ce n’était qu’une énorme douleur.

Petit à petit, celle-ci s’estompe et il débute des va-et-vient qui me chauffent les sens à blanc. Les coups de boutoirs se suivent, mais la douloureuse intromission fait place maintenant à une autre sorte de plaisir. Le frottement en moi de ce mat me fait frissonner, me fait gueuler aussi de bonheur. Mes jambes sont rabattues sur les épaules de Jean-Marc et la queue me pénètre bien plus profondément.

Il ne faut que quelques mouvements supplémentaires pour qu’enfin, je parte dans un premier voyage où les bleus côtoient les roses et toutes les couleurs d’un arc-en-ciel qui m’enivre. Alors que roule en moi cet ouragan indéfinissable, ce bonheur sans fond, cette magie du sexe qui me procure une jouissance explosive, ma dernière pensée, juste avant de chavirer dans une sorte d’oubli total, c’est : « Voilà, je suis devenue une femme, une femme à part entière ».

Après combien de temps, nous sommes-nous désaccouplés ? Je ne saurais le dire. La nuit est déjà bien avancée quand lui et moi émergeons de ce coton doux dans lequel nos ivresses nous ont projetés. Quand il se relève pour m’embrasser, ses bras sont toujours accrochés à mes hanches. Sur le drap, une étoile d’un rouge sombre marque la première étape de ma jeune vie, le premier vrai bonheur que je connaisse. L’homme me regarde, puis comprenant que ce sang est le signe de la virginité toute fraîche qu’il vient de prendre, il me serre contre son cœur et me murmure :

  • « Tu aurais dû me le dire que tu n’avais jamais fait l’amour, j’aurais été plus doux et tendre encore. »

Nos yeux sont rivés les uns dans les autres et les miens doivent lui témoigner cette reconnaissance qui m’habite. Il doit sans doute y lire ce merci tacite, non-dit, mais tellement crié. Alors une nouvelle érection arrive et nous remettons le couvert, mais cette fois, je ne suis ni crispée, ni angoissée, et le plaisir que je prends, n’a déjà plus rien à voir avec le précédent.

Nous avons fait l’amour jusqu’au petit jour, puis il m’a raccompagnée chez mes grands-parents. Nous nous sommes revus chaque nuit, nous avons renouvelé maintes fois ces promesses d’un amour éternel qui n’a, en fait, duré que jusqu’à la fin de mes vacances. Mais aujourd’hui, adulte, réfléchissant à cette nuit-là, j’ai encore la nostalgie de ce début, de ce moment où je suis devenue une femme. Jean-Marc et moi avons gardé de bons contacts, mais jamais, plus jamais, nous n’avons couchés ensemble.

Les regrets sont toujours vains, je garde un souvenir inoubliable de ce dépucelage magnifique où la douceur et la tendresse m’ont amenée à me laisser faire, sans crainte. Ce n’est que des mois plus tard que je me suis dit que j’aurais pu être enceinte.

Voilà toute l’histoire de ma première fois, avec les défauts de mémoire et d’écriture que je n’ai su corriger. J’aimerais lire vos commentaires, bons ou mauvais, pour juste m’assurer que cela ne vous a pas laissé indifférent.

À toi, Jean-Marc pour que tu te souviennes de ce que je t’ai offert ce soir-là … 

FIN

 

Par decadent - Publié dans : RECITS
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Comme son nom l'indique c'est un petit règlement de compte personnel. Enfin, pour être franche c'est surtoit moi (Roxanne) qui tenait à ce que cette rubrique soit présente. Eh ouais, même si je ne suis pas la principale concernée (quoique j'ai bien mangé quand même), j'ai la rancune plus que tenace.

Petit-reglement-de-compte-entre-ami-e-s-copie-1.jpg

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ERRATUM

Petite précision qui a son importance concerant la rubrique "Petit règlement de compte entre ami(e)s"... Pour ne pas qu'il y ait de malencontreuses coïncidences, les prénoms des protagonistes ont été changés. Par exemple, le compagnon de la protagoniste principale suce nommée (oui je sais ça ne s'écrit pas comme ça mais ça me fait rire), ou pour être plus précise le "plouc", ne se prénomme pas Laurent et n'habite pas Chaussy dans le Val d'Oise. En tous cas selon les informations fournies par la CAF.


A moins que... Noooooon !!! Des gens si honnêtes et si vertueux que ça ce n'est pas possible ! J'ai vraiment l'esprit mal tourné ! Après, par souci de clarification, si cela pose problème, on peut toujours aller leur demander de procéder à une vérification des pièces justufucatives fournies ? Non ?  

Ce point éclaircie, je vous souhaite une bonne lecture... "Amicalement", Roxanne ou chérie coquine.

Nous

Couple libertin de région parisienne, vous aurez vite compris que le sexe tient une place primordiale dans notre vie. Pour le reste nos adorons le rock, les Harley, les voyages et plein d'autres choses dont vous vous foutez royalement. Non ? Bandes de menteurs !

 

Détenteurs d'un compte couple certifié sur Netéchangisme, voici notre annonce :

 

Le libertinage et ses plaisirs n'ont de sens que lorsqu'ils sont vécus au sein d'un couple à la complicité sans faille ... Roxanne (29 ans) et Franck (42 ans), notre indéfectible amour ne nous empêche aucunement d'être des épicuriens convaincus et des adeptes assidus des plaisirs de la chair ... Le feeling, la complicité et la séduction tiennent une place importante dans notre recherche qui s'oriente vers des couples à la partie féminine bisexuelle ou vers des femmes elles aussi tentées ou pratiquant les plaisirs saphiques ... Nous ne ferons pas une liste des pratiques que nous acceptons ou nous refusons, mais n'hésitez à nous contacter afin d'en savoir plus. Cela sera peut-être le début d'une belle amitié et plus si affinité.

 

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Dans le cas contraire, on vous souhaite une bonne visite et surtout : NE SOYEZ PAS SAGES !!!

 

Roxanne & Franck

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