RECITS

Mardi 7 juin 2 07 /06 /Juin 08:36

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Bienvenue dans la famille

Ecrit par Bernard

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  • « Euh … Et bien … Comme toutes les filles, j’ai commencé par me caresser. Ado, j’ai beaucoup pratiqué. Il m’est arrivé de m’astiquer le bouton plus de dix fois dans la journée. Je me rappelle même un dimanche pluvieux ; en me réveillant, je me suis tellement caressée que j’en ai raté le petit déjeuner. Après le déjeuner, j’ai dit que j’allais faire mes devoirs. Ce que j’ai bien fait pendant dix minutes avant que ma main ne s’égare. Du coup, j’ai rejoint mon lit et me suis occupée de ma petite chatte jusqu’au dîner. Bien sûr, après ça mon minou était un peu congestionné et mon bouton était dressé. Comme j’avais remis ma culotte pour descendre, le tissu de celle-ci frottait à chaque mouvement que je faisais. Je n’en pouvais plus, je mouillais un max. En plus, ce soir-là j’étais de corvée de service ; mais sitôt celui-ci fini, j’ai foncé dans ma chambre. Quand j’ai enfin pu retirer mon slip, il était à tordre et je me suis aperçue que ma robe avait des auréoles. Mes parents n’avaient rien dit, mais ils n’avaient pas pu, surtout Maman, ne pas s’en apercevoir. J’ai piqué un fard monstrueux. Mais il faut bien avouer que ça ne m’a pas calmée pour autant, ou tout au moins que très provisoirement. Pour dire vrai, aujourd’hui encore il m’arrive de pratiquer. Malgré de telles dispositions, je n’ai connu mon premier garçon qu’à plus de 18 ans, pendant ma première année de fac. Il y en avait un qui me tournait autour depuis quelque temps, plutôt beau mec, mais il n’était vraiment pas mon genre. Frimeur, un brin macho, se croyant irrésistible et insistant lourdement. Je ne savais plus comment m’en débarrasser. Une copine m’a dit que pour le décourager, il faudrait que je sorte ostensiblement avec un autre. Mais il n’y avait pas beaucoup de mecs qui n’étaient pas déjà en main. Un peu par défaut, on a choisi Paul. Il n’était pas vraiment canon. Il avait le look intello, il se sapait n’importe comment, portait des lunettes et avait des boutons. Mais ma copine a dit qu’il ferait l’affaire. On peut dire que je l’ai dragué. Il a été un peu surpris, et même méfiant, car depuis la primaire il avait toujours caracolé en tête de classe ; aussi avait-il rarement eu des amis. Il avait plutôt été tête de turc. J’ai réussi à l’apprivoiser tout en étant un peu honteuse de me servir de lui comme repoussoir. Et puis, à le fréquenter, je me suis aperçue que c’était un garçon super gentil, sensible, qui avait souffert de l’ostracisme dont il avait si souvent été l’objet. En plus, il pouvait être très drôle. Un jour, on devait préparer un exposé ensemble avec une autre fille et un garçon ; on s’est retrouvé chez lui. Après à peine plus d’une heure de travail, les deux autres ont filé et nous ont laissés en plan. On a continué à travailler. Mais un peu énervée par la désinvolture de nos condisciples, j’ai dit qu’ils auraient pu attendre que l’on ait un peu plus avancé pour s’éclipser. Il m’a répliqué qu’ils devaient partir tôt car ils habitaient encore chez leurs parents. Je ne voyais pas trop le rapport. Il m’a expliqué que le soir les parents sont rentrés du travail, alors que l’après-midi ils sont tranquilles dans l’appartement. Je devais être un peu naïve car je n’avais pas réalisé. Nous avons continué à travailler, mais l’idée des deux autres faisant des galipettes me trottait dans la tête, et pas qu’à moi. À un moment, nous nous sommes regardés et on s’est embrassé. Cinq minutes plus tard, on était sur le lit ; un quart d’heure plus tard, je prenais mon pied sous ses caresses, et une demi-heure plus tard je perdais mon hymen. Il a fait ça très bien, je n’ai presque pas eu mal. On est resté ensemble presque cinq mois. Mais j’ai commis une erreur puisque j’ai un peu trop chanté ses louanges à ma copine. Du coup, elle me l’a piqué après être allée raconter des horreurs sur mon compte. J’ai perdu le même jour mon copain et ma copine. Ça m’a secouée, car j’en pinçais vraiment pour lui et c’était une bonne copine ; enfin, du moins je le croyais. Mais je ne me suis pas laissée abattre. Après, il y a eu Erwan mais il n’a pas vraiment compté. Ensuite, il y a eu Luc, que j’ai rencontré dans un café. De nouveau j’étais amoureuse. Pourtant, en y repensant maintenant, il était exactement comme celui que j’avais voulu éviter en allant chercher Paul. Mais il a su me prendre dans le sens du poil, me dire les choses que je voulais entendre ; et au lit, il savait me faire décoller. C’est lui qui m’a dépucelé le derrière. Je n’étais pas trop d’accord pour me faire enculer. Il a insisté, m’a dit que les vraies femmes le faisaient ; tu vois, avec le ton juste ce qu’il faut de condescendant, l’air de douter que je puisse en faire partie. J’ai été piquée au vif. Je ne voulais pas le décevoir, du coup j’ai fini par accepter. Mais pour une inauguration, il a un peu bâclé, probablement excité d’être arrivé à ses fins. J’étais à quatre pattes ; quand il a commencé à rentrer, j’ai cru que l’on m’ouvrait en deux. J’ai crié qu’il arrête et ai voulu me dégager ; mais au contraire, il s’est laissé aller de tout son poids sur moi. Je me suis retrouvée à plat-ventre sur le lit, sa queue jusqu’à la garde dans mon cul. J’ai mordu l’oreiller pour ne pas hurler. Pendant tout le temps où il m’a tringlée, j’ai pleuré. Ce n’est qu’après avoir lâché la purée qu’il est redevenu gentil, qu’il m’a consolée, qu’il a dit qu’il était désolé, qu’il ne savait ce qui lui avait pris, que j’étais courageuse ... Logiquement, après un tel coup, j’aurais dû fuir à toutes jambes. Mais j’étais vraiment gourde. Non seulement je suis restée avec lui, mais il m’a convaincue de réessayer. Il faut reconnaître que la seconde fois il s’est montré beaucoup plus délicat et, voyant que je regimbais, il n’a pas forcé. Il faut dire que j’étais vachement tendue. Cela ne l’a pas découragé. Il m’a suppliée de ne pas en rester là, et j’ai encore accepté. Avant la troisième tentative, il m’a fait porter une ceinture à laquelle était fixé un gode, placé je n’ai pas besoin de te dire où. J’ai bien voulu car il n’était guère plus gros qu’un doigt. Je n’avais le droit de la quitter que pendant que j’étais aux toilettes et quand il changeait de gode, car chaque soir il était changé au profit d’un autre … Plus gros. Ce traitement était assorti d’un régime d’abstinence car il ne me faisait plus l’amour, alors que nous aurions pu, la ceinture n’interdisant nullement l’accès à mon sexe. Mais sitôt le changement fait, il filait malgré mes prières. Le neuvième jour, j’avais dans le cul un calibre plus gros que sa queue. Le soir, il a tripoté ma ceinture, mais sans la retirer, et commencé à me caresser, m’embrasser, me faire un cunnilingus ; tout ce que j’attendais depuis plusieurs jours. Mais alors que je commençais à planer, il s’est figé. J’ai demandé qu’il continue. Il m’a dit qu’il fallait que je participe un peu. Je lui ai proposé un 69. Il m’a répondu que ce n’était pas mal, mais qu’il avait une meilleure idée. Il a posé sa montre sur la table et m’a mis en main une poire … »
  • « Une poire ? »
  • « Pas le fruit. Une poire comme celle des appareils pour prendre la tension. J’ai dû le regarder d’un air un peu ahuri. Il a souri et m’a expliqué que c’était simple : il me caressait, me léchait pendant une minute et, quand sa montre sonnait, je devais appuyer sur la poire à fond pour qu’elle siffle. Il m’a fait essayer ; la poire sifflait quand je pressais, mais je ne comprenais pas. Il a ensuite fixé la poire à un tuyau, en précisant qu’elle était maintenant reliée à mon gode, et que chaque fois que j’appuierais, il grossirait. Sans me laisser le temps de répondre, il a lancé : « C’est parti ! ». Et illico, il s’est remis à me lécher le bouton. Ça m’a électrisée et fait taire tout commentaire. La minute écoulée, la montre a sonné ; il s’est arrêté et a dit que c’était à moi de jouer. J’ai appuyé sur la poire et il a repris. Il savait y faire, et il a fait durer. À chaque pression, ça ne grossissait pas énormément. Je ne sais pas combien de fois j’ai appuyé sur cette maudite poire. Je me dilatais moi-même le fion à m’en faire mal pour qu’il continue à me brouter. Les filles sont parfois bêtes. Quand il a jugé que ce devait être suffisant, il a arrêté de me lécher. Je lui ai demandé de continuer et ai encore appuyé plusieurs fois sur la poire à la suite. Il a soulevé mes jambes et dit de les tenir, j’étais sur le dos au bord du lit. Il a défait la ceinture, pris la poire et ouvert la valve. Ça c’est dégonflé d’un coup ; ça m’a à la fois soulagée et fait une impression de vide. Il a tout retiré et s’est planté d’un coup dans mon cul béant en m’ordonnant de me branler. J’ai pris mon pied presque tout de suite ; lui s’est activé jusqu’à tout cracher au fond de mes entrailles. Là-dessus, il m’a dit que je devenais une vraie femme, qu’il n’y en avait pas beaucoup qui gonflaient autant que moi, puis il a ramassé son matériel et est parti. »
  • « Eh bien … »
  • « Laisse-moi finir ! Malgré cela, j’ai continué à le fréquenter. Un vendredi soir où l’on était ensemble, car on ne se voyait pas tous les jours, il m’a emmenée dans une boîte. On a dansé (j’adore danser et prends des cours de danse classique depuis que j’ai six ans). Vers minuit, un podium est apparu à un bout de la piste ; une fille topless en short y dansottait. J’ai fait la remarque qu’elle devrait apprendre à danser. À peine avais-je fini ma phrase qu’il me plantait au milieu de la piste en me disant d’attendre. Moins d’une minute plus tard, il revenait et tous les projecteurs se braquaient sur moi tandis que le DJ annonçait qu’une nouvelle danseuse allait enflammer le podium. Tout le monde s’est mis à applaudir. Il m’a poussée vers le podium ; j’ai monté les quelques marches pendant que la fille retournait en coulisses. J’ai salué. J’attendais que la musique démarre. Mais rien. La salle commençait à s’agiter. Il m’a murmuré alors qu’il fallait que je retire ma robe. J’ai répondu que je ne pouvais pas, que mon slip était dans sa poche ; il me l’avait retiré lors d’un passage aux toilettes. Il a répliqué tout en me déboutonnant que ce n’était pas grave, et que de toute manière il était trop tard pour reculer. En le voyant faire, la salle s’est remise à applaudir. Je n’ai pas osé me débattre. Quand il a fait tomber ma robe et que le public s’est rendu compte que j’étais complètement à poil, ça a été du délire. Le DJ a lancé la musique et j’ai dansé. Je pensais le faire cinq minutes ; mais à voir les gens ne dansant plus, me regardant et applaudissant, j’ai été grisée. Et puis il faut bien avouer, j’ai un côté un peu exhib. J’ai fini par arrêter, épuisée, après presque une heure sur ce podium. J’allais ramasser ma robe et me rhabiller quand il m’a arrêtée pour que je salue. Là, j’ai été ovationnée. J’en avais la tête qui tournait. Il m’a prise par la main, fait descendre et traverser toute la salle jusqu’à la sortie ; les gens s’écartaient en me félicitant. Ce n’est qu’à la porte que je me suis rhabillée. Une fois dehors, il m’a littéralement couverte de fleurs. Les compliments sur ma prestation étaient enflammés. J’étais comme ivre. Le lendemain, à force de compliments et en flattant mon ego, il me convainquit d’y retourner et je renouvelai mon show. Le dimanche, pendant qu’il m’accompagnait vers la scène et m’aidait à retirer ma robe, il m’a dit que ce que je faisais était bien mais que ce devrait être beaucoup plus hot. J’ai demandé comment. Il m’a répondu que ce n’était pas compliqué : qu’il suffisait que je lève plus les jambes, que j’écarte un peu plus les cuisses, que je me caresse un peu et que je descende dans la salle pour jouer les vamps avec les spectateurs. Au début, j’ai commencé à danser comme les autres fois. Mais à chaque fois que mon regard croisait le sien, il secouait la tête d’un air navré, l’air de dire « la pauvre fille, elle ne pige rien ». Avec l’échauffement du spectacle, je me suis laissée aller à lever la jambe plus haut et à ouvrir un peu les cuisses. Et le public a rugi ; cela me grisait, alors j’ai été crescendo. Tout en continuant de danser, j’ai écarté de plus en plus les jambes, j’ai commencé par simplement passer la main sur ma foufoune avant de franchement me caresser. Dans la salle, c’était de la démence. Quand je suis descendue du podium pour aller sur la piste quasiment me frotter aux gens, ça a failli être l’émeute. C’est quand j’ai senti des mains trop baladeuses que j’ai repris mes sens. Je suis remontée aussi vite que j’ai pu sur le podium. J’ai brièvement salué, et contrairement aux jours précédents, j’ai remis ma robe sur scène. Je ne voulais pas traverser la salle nue encore une fois. En sortant, il s’est montré encore plus dithyrambique ; il me portait au pinacle. J’étais quant à moi un peu refroidie ; il me semblait encore sentir des mains me tripoter. Trois jours après, il m’a dit que comme j’étais une fille formidable, super cool, je devais lui rendre un petit service. Bien sûr, j’ai dit oui. Il m’a expliqué qu’il fallait que j’aille récupérer auprès d’un gars des papiers importants qu’il lui avait laissés. L’autre se faisait un peu tirer l’oreille pour les rendre car leurs relations étaient tendues, mais il me faisait confiance afin de trouver les arguments pour savoir le convaincre. Le soir même j’y vais. Arrivée à l’adresse indiquée, je sonne ; un homme d’une cinquantaine d’années m’ouvre. Je lui explique ce qui m’amène et il me fait entrer. Il me dit que les papiers sont dans son bureau, je le suis. Il s’efface pour me laisser passer, et comme je passe, il me donne une petite tape sur les fesses. Je me retiens de lui envoyer une claque, ne voulant pas envenimer ses relations avec mon mec. Il sort une enveloppe d’un tiroir et la pose sur son bureau. Je vais pour la prendre et remercier, mais il pose la main dessus en me disant que j’oubliais les petites formalités. Je me prépare à signer un reçu, mais il me dit : « Allons ailleurs, ce sera plus confortable. », et il me conduit dans une chambre. En voyant ça, j’ai un mouvement de recul, mais il me pousse aux fesses, me plaque contre le mur et m’embrasse en passant sa main sous ma jupe. Je me débats en lui criant que c’est un malade. Il arrête et me regarde, étonné, en me demandant ce qui me prend. C’est à mon tour d’être étonnée ; ce qu’il me prend ? Il en a de bonnes ! Il s’ensuit une explication tendue d’où il ressort que mon cher mec devait de l’argent à ce monsieur, et que les papiers importants, c’étaient des reconnaissances de dette. Il avait téléphoné pour prévenir de ma venue, disant que pour lui rendre service je serais prête à me montrer gentille pour avoir les papiers. Je suis tombée de haut. Ainsi, ce salaud m’avait envoyée là en pensant que j’allais régler ses dettes avec mon cul. Pour qui me prenait-il ? Mon interlocuteur s’est confondu en excuses, que j’ai volontiers acceptées puisque nous avions tous deux été trompés. Je suis repartie illico chez moi où l’autre devait m’attendre. Quand je suis arrivée, il était vautré en slip sur un fauteuil, et tout ce qu’il a trouvé à dire c’est : « Tu rentres déjà ? ». Cette réflexion n’a pas amélioré mon humeur. J’étais furieuse je lui ai allongé une claque à lui dévisser la tête en lui demandant pour qui il me prenait ; il n’avait tout de même pas cru que j’allais me faire sauter pour payer ses dettes ! Il a essayé de discuter en me disant que, connaissant mon tempérament, il a pensé que je ne serais pas contre un petit extra, qui en plus lui rendait service. Je n’en ai pas cru mes oreilles. Il me prenait vraiment pour une pute. Je lui ai dit de partir. Il a essayé de le prendre de haut en me disant que quand on avait le feu au cul comme je l’avais, et qu’on avait dansé comme j’avais dansé dimanche, il valait mieux ne pas jouer les saintes nitouches ni trop la ramener. Il a essayé de m’embrasser en me disant qu’il savait ce qu’il fallait me faire pour me calmer. Il me prenait vraiment pour une moins que rien qu’il allait pouvoir amadouer en la baisant. Voyant que je résistais, il m’a attrapé le poignet en me disant qu’il allait me remettre dans le droit chemin, qu’il savait s’occuper des filles rétives. C’est alors que la cerise sur le gâteau est arrivée. La porte de ma salle de bain s’est ouverte et une fille complètement à poil est apparue en demandant ce qui se passait. Non seulement il m’envoyait faire la putain, mais en plus, pendant ce temps, il allait baiser une autre meuf ; dans mon lit, en plus ! Cela m’a mise hors de moi, j’ai pété les plombs. Je me suis dégagée et ai attrapé un couteau de cuisine qui traînait par là. J’ai marché sur lui en sifflant de dégager tout de suite. Ce qu’il a lu dans mes yeux a dû le dissuader de discuter plus avant. Il a tenté de prendre ses vêtements et la lame est passée à quelques centimètres de son nez ; il a fait un bond en arrière et pris la poudre d’escampette. J’ai claqué la porte. En me retournant, j’ai vu la fille terrifiée, recroquevillée dans un coin. J’ai eu pitié d’elle. Je l’ai interrogée. Elle s’appelait Annette et  le connaissait depuis un mois et demi, et ils faisaient l’amour depuis deux semaines ; il l’avait dépucelée. Je me suis empressée d’éclairer sa lanterne sur la mentalité de l’individu. J’ai dû la consoler, et depuis nous sommes amies. Pour en finir avec lui, il a essayé de me faire chanter en me menaçant de divulguer les photos et les films pris pendant mes prestations. Je lui ai répondu que je serais très contente qu’il me les envoie, que je regrettais de ne pas en avoir de mon spectacle car les copines ne croyaient pas l’histoire. Il n’a pas insisté. J’ai voulu aller les récupérer quand même, mais c’est alors que je me suis aperçue que je ne connaissais pas son adresse, que je n’étais jamais allée chez lui ; il m’avait dit qu’il habitait chez ses parents et ne pouvait m’accueillir chez eux. Je suis donc retournée à la boîte où j’avais dansé, il avait l’air d’y être très connu. Là, si je n’ai pas eu de piste pour le retrouver, en revanche j’ai appris que la boîte avait payé mes trois prestations et qu’il avait empoché les cachets en se gardant bien de le mentionner. Le patron a même précisé qu’il était prêt à tripler celui-ci si j’acceptais de revenir. J’ai décliné. J’avais un deuxième motif pour remettre la main dessus. Avec l’aide de copines, j’ai fini par retrouver sa trace. C’est l’une d’entre elles qui l’a repéré et suivi. Elle m’a appelée et j’ai rappliqué à toute vitesse. J’ai sonné ; une fille est venue m’ouvrir. J’ai demandé si il était là ; cela l’a étonnée, mais elle a répondu oui et l’a appelé. Lui aussi a été surpris de me voir. J’ai réclamé mon dû et mes photos. Il m’a traitée de folle et a voulu me frapper ; alors mes copines, restées sur le palier, sont intervenues. J’ai oublié de te dire qu’en plus de celle qui l’avait suivi, une autre m’avait accompagnée ; enfin, quand je dis « mes copines », c’est surtout une d’entre elles qui est à la fois championne de judo et karaté. Quand il a voulu la bousculer elle aussi, il l’a regretté. Elle l’a laissé juste assez conscient pour qu’il puisse, le visage quelque peu tuméfié, nous conduire jusque chez lui. Avant de partir, la fille a été instruite, par mes soins, du genre d’individu que c’était. Une fois chez lui, nous avons procédé à une fouille complète qui nous a permis de trouver sur son ordinateur portable mes photos, et pas seulement les miennes … D’autres filles étaient tombées dans ses rets et certaines cédaient au chantage. Il tenait scrupuleusement un tableau des sommes qu’elles lui donnaient ou des « services » qu’elles lui rendaient. On a confisqué l’objet ainsi que son téléphone. Ma copine l’a aussi convaincu de me signer un chèque du montant de mes cachets. Avant de l’abandonner, on lui a signifié que s’il essayait à nouveau d’embêter des filles, on reviendrait s’occuper de lui plus sérieusement. J’ai contacté et rencontré chacune de ses victimes, il y en avait près d’une quinzaine, pour leur signifier que leur cauchemar était fini. Certaines étaient au bout du rouleau et pensaient même au suicide. De nouvelles amies et l’initiation à la sodomie sont les deux seuls points positifs de cette aventure ; par contre, il en est résulté une certaine méfiance vis-à-vis de la gent masculine qui m’a tenue éloignée des garçons pendant quelques mois. Mais j’ai fini par me dire qu’il était stupide de jeter le bébé avec l’eau du bain. Aussi, quand pendant une soirée organisée par un oncle on m’a présenté un garçon plutôt pas mal, j’ai succombé, même si ça n’a pas été le coup de foudre, ni jamais le grand amour. C’était Marc, le garçon que je fréquentais quand je t’ai connu. Si avec toi non plus ça n’a pas été le coup de foudre, par contre je n’ai jamais aimé comme je t’aime. »

 

 

Bernard embrasse tendrement ses cheveux.


 

  • « Moi aussi je t’aime, ma chérie. »
  • « Je ne t’ai pas trop déçu en te racontant jusqu’où j’étais allée avec ce mec ? »
  • « Eh bien, c’était vraiment un sale type, un maquereau. Comme souvent avec ce genre d’individu, ils savent se montrer charmeurs et amener par petites touches les filles à se mettre à leur merci. Tu as su et as eu le courage de sortir de ses griffes. Au fait, il faudra que tu me fasses quelques petites démonstrations de danse. »
  • « Avec plaisir ; je pourrais même te montrer les photos prises lors des fameuses soirées. »

 

Après un temps, elle ajoute :


 

  • « Et chut, il ne faudra pas l’ébruiter, d’autres photos sont sur l’ordinateur. »
  • « Elles n’ont pas été effacées ? »
  • « En rencontrant chaque fille, je demandais si elle voulait sauvegarder ses photos sur une clé avant de les effacer elle-même de l’ordinateur du mec. Je sais, c’est très vilain ; mais avant, j’en avais fait une copie. Je trouve que cela aurait été dommage qu’elles soient à jamais perdues, parce que certaines sont vraiment … Enfin, tu vois ce que je veux dire. »
  • « Ce n’est pas très … Euh … Honnête, surtout si en plus tu les montres. »
  • « Jamais je ne les ai montrées ; mais avec toi, je ne veux pas avoir de secrets. Allez ; maintenant, à ton tour ! »

 

Comme il hésite, elle insiste, disant qu’elle n’a rien caché. Il s’y résout :


  • « À mon entrée en seconde, ta cousine et moi nous sommes trouvés dans la même classe. C’était la plus belle fille de la classe et elle était fort courtisée, même par des garçons des niveaux supérieurs ; et comme elle avait du charisme, les filles aussi recherchaient sa compagnie. Si, sans me flatter, intellectuellement j’étais plutôt en avance, en revanche je n’étais pas très mûr. Aussi la gent féminine m’intéressait-elle peu en tant que telle. Ne la comprenant pas, j’avais même tendance à m’en méfier. J’étais de plus assez taciturne et n’aimais pas trop les groupes. J’avais deux ou trois bons copains, ça me suffisait. Ta cousine, toujours plus ou moins entourée, me faisait encore plus reculer. Pour elle, le revers de la médaille c’était que son rayonnement ne tarda pas à susciter des jalousies et de solides inimitiés. Un jour, peu après les vacances de Noël, pendant la pause déjeuner, j’ai remarqué un attroupement. Je me suis approché et au centre, dos au mur, il y avait Ariane. Autour d’elle, un premier cercle de sept ou huit lycéens, y compris de terminale, et un deuxième constitué d’une trentaine de spectateurs. Le premier cercle qui comprenait surtout des filles était en train de démolir ta cousine. »
  • « Ils la tabassaient ? »
  • « Non, pas physiquement. Ils la dénigraient, soulignaient ses défauts réels ou supposés, ironisaient. Et personne parmi les spectateurs, qui pourtant comptaient nombres de ses amis, n’intervenait. Tout le monde avait l’air de savourer le spectacle. Ariane avait perdu pied ; elle se défendait à peine et maladroitement. Un peu dégoûté, j’ai tourné les talons. Je n’avais pas fait trois pas que je me suis dit que non, je ne pouvais pas laisser faire. J’ai donc fait demi-tour. J’ai demandé si je pouvais poser une question. Les autres, surpris, ont répondu : « Oui ». J’ai demandé si c’était un procès. Sur la réponse d’un d’entre eux que l’on jugeait une semeuse de merde, j’ai rétorqué que dans ce cas il y avait des irrégularités. On m’interrogea pour connaître lesquelles. Il n’y avait pas d’acte d’accusation ni de défenseur ; que des procureurs. Je pensais que cela allait couper court et m’apprêtais à repartir quand, en ricanant, on me proposa d’assurer le rôle d’avocat. J’ai accepté. Je passe sur les détails, mais j’ai réussi à les contrer, mettant les rieurs de mon côté, les tournant un peu en ridicule. Tant et si bien qu’un garçon qui devait être mon aîné de trois ou quatre ans, me dépassant d’une tête et pesant vingt-cinq kilos de plus que moi, a commencé à me bousculer. Heureusement, un professeur a fini par intervenir. Tout le monde s’est dispersé, d’autant plus vite que les cours allaient reprendre. Je suis allé vers des toilettes pour me rafraîchir, car d’être secoué m’avait secoué. Je commençais à me passer de l’eau sur le visage quand j’ai senti une présence derrière moi. J’ai eu peur que l’autre gros lourdaud ne m’ait suivi, mais c’était Ariane qui était derrière moi. Elle a voulu dire quelque chose. Les mots ne sont pas venus et elle s’est effondrée en larmes. J’en ai été bien embarrassé. Je ne savais pas quoi faire. Je ne pouvais pas rester comme un piquet. J’ai posé mes mains sur ses épaules et ai commencé à essayer de la consoler. Elle est venue se blottir contre moi, m’étreignant comme une bouée. J’ai moi aussi refermé mes bras autour d’elle. De la sentir ainsi pressée contre moi m’a beaucoup troublé. Ses sanglots se sont calmés, mais sans qu’elle se détache de moi. Je ne parlais plus. Elle a fini par se redresser, m’a embrassé sur la joue en me disant merci. Elle allait partir quand je l’ai arrêtée en lui disant qu’elle ne pouvait pas aller en cours en ayant une tête pareille, que cela ferait trop plaisir à certains de voir qu’ils l’avaient ainsi blessée. Je lui ai lavé le visage, les yeux, et l’ai recoiffée. Quand j’eus fini, elle se regarda dans le miroir, se retourna vers moi ; ses lèvres effleurèrent les miennes et elle m’entraîna vers la classe. Nous arrivâmes au cours avec un bon quart d’heure de retard. Le soir à la sortie, elle me proposa de faire un bout de chemin avec elle au moment même où je lui demandais si je pouvais la raccompagner un peu. Je la raccompagnai donc un bout de chemin. Toutes les sorties suivantes, il en fut ainsi. Au début, nous nous quittions à mi trajet ; cela devint progressivement tout celui-ci, et pour finir nous faisions nos devoirs ensemble chez elle, ou parfois à la maison, avec l’accord de nos parents respectifs. Nous avons beaucoup parlé ; nous nous sommes découverts, et ce qui au début n’était pour Ariane que de la reconnaissance et pour moi une forme de curiosité devint un amour profond. Nous nous étions trouvés, mais nous avions peur de nos sentiments. Nous osions à peine nous toucher. Nos au-revoir se limitaient à une rapide bise sur la joue. Jusqu’au jour où, pour la taquiner, j’ai pris son ours en peluche. Il s’en est suivi une course poursuite dans tout l’appartement ; elle a fini par m’acculer dans un coin. J’ai levé l’otage à bout de bras. Pour le récupérer, elle s’est mise à sauter, frottant son corps contre le mien. À un moment, nos regards se sont croisés. Ça a été le déclic … Nos lèvres se sont rejointes, et une demi-heure plus tard nous perdions nos pucelages. Inutile de dire que ce jour-là ses parents n’étaient pas là. »
  • « Ses parents t’acceptaient à ce moment-là ? »
  • « Oui, puisque j’ai même été invité chez ta grand-mère. Le revirement a eu lieu quand mes parents ont divorcé. »
  • « Attends … On n’est plus au XIXème siècle. C’est ridicule. »
  • « Ce n’est pas l’unique raison. Les affaires de mon père ont mal tourné ; la faillite arrivait à grand pas et il s’est cassé avec la caisse et disparu. C’est à partir de là que je n’ai plus été persona grata. »
  • « Il vous a abandonnés ? »
  • « C’est moins simple que ça. Je vais te faire une confidence : papa a divorcé pour, d’une certaine manière, nous épargner, maman, ma sœur et moi. J’ai découvert qu’il avait toujours fait parvenir de l’argent à maman et qu’elle et lui se revoyaient. Ce doit être pour ça que maman aime tant voyager. »
  • « Je vois. Et avec Ariane, comment cela a-t-il évolué ? »
  • « Après cette première, nous avons persévéré. Nous avons découvert la sexualité ensemble, quelques cassettes nous donnant parfois des idées. Nous nous retrouvions chez l’un ou chez l’autre, suivant les absences des parents ; ou quand ils n’étaient pas assez absents à notre goût, ailleurs. »
  • « Ailleurs ? »
  • « Dans les toilettes du cinéma, parfois même dans la salle ; au lycée encore, dans les toilettes ou plus rarement dans une salle de classe vide ; parfois aux beaux jours dans un parc ou dans les bois. Après le lycée, quand j’ai eu ma chambre, cela a été plus simple et moins risqué. »
  • « Vous avez abandonné les exercices extérieurs ? »
  • « On a abandonné les galipettes chez les parents. Il faut dire que plusieurs fois nous avions failli nous faire surprendre, les parents rentrant plus tôt que prévu, ou parfois même à l’heure, mais nous n’avions pas vu le temps passer. Mais pour l’extérieur, nous avons toujours un peu pratiqué. Classiquement en voiture ou dans des toilettes, mais aussi dans une loge au théâtre, lors de visites de divers monuments. Le sommet a été dans le métro. »
  • « Dans le métro ! »
  • « Oui, et à une heure de pointe. En dehors de ça, la seule chose sortant de l’ordinaire que nous ayons faite, c’est … Comment dire … Un … Un dérapage. »
  • « Un dérapage ? »
  • « Voilà … Ariane avait invité sa meilleure amie et son copain à dîner et, à la fin de la soirée, bien arrosée il faut l’avouer, ces demoiselles étaient face à face à quatre pattes sur le tapis à se faire enculer. »
  • « Ah, ma cousine aussi pratiquait ? »
  • « Eh oui, que veux-tu : l’influence délétère des pornos. »
  • « Et … Avais-tu la même particularité quant à … »
  • « Pour la taille de mon sexe ? Oui. Pour la résistance, pas autant. C’est après la mort d’Ariane que ça s’est développé. »
  • « Tu t’en es rendu rapidement compte ? »
  • « Rapidement, je ne sais pas. Après sa mort, j’ai été sonné ; je me suis réfugié dans les études d’abord et le travail ensuite. Je suis resté jusqu’à mes trente ans passés sans m’intéresser à autre chose. »
  • « Pendant sept ans ! Et somment es-tu sorti de ton marasme ? »
  • « Je devais rencontrer un collègue en province. Il m’avait retenu une chambre dans un petit hôtel plein de charme près de chez lui. Je suis arrivé le lundi ; nous devions travailler jusqu’au jeudi ensemble et je devais rentrer le jeudi soir. Mais le mardi, après avoir déjeuné, il a été appelé d’urgence : son père avait fait un malaise et il a dû partir en catastrophe à six cents kilomètres de là. Heureusement, cela s’est révélé pas trop grave ; il a donc pu rentrer le jeudi dans la nuit. Pendant son absence, j’ai travaillé à l’hôtel et ai prolongé mon séjour jusqu’au dimanche. Si l’hôtel était plein de charme, l’ambiance n’y était pas sereine. Le patron et la patronne étaient à couteaux tirés. Les femmes de chambre qui assuraient aussi le service à table faisaient profil bas pour éviter les retombées. Le mercredi soir, j’ai fait remarquer à l’une d’elles qu’il y avait de l’ambiance ; elle m’a répondu que d’habitude c’était calme, mais que depuis trois jours c’était la crise et que cela rendait tout le monde nerveux. J’ai répondu que je n’avais pas de chance, car cela correspondait à mon arrivée et que j’espérais que ce n’était pas moi qui avais amené la zizanie. Si c’est vous, il faut que vous fassiez quelque chose pour améliorer le moral ici, ce ne serait pas un luxe. Le lendemain soir, la tuile : la robinetterie de la douche rend l’âme, l’eau jaillit. Vêtu d’un peignoir, je vais quérir de l’aide. Je trouve la petite serveuse de la veille ; elle vient voir, lève les bras au ciel et dit qu’il faut chercher le patron. Le patron n’étant pas là, c’est la patronne qui revient avec elle. Celle-ci lève aussi les bras au ciel, mais n’a personne vers qui se retourner. Elle s’en prend à la serveuse et presque à moi. Je lui dis de se calmer et qu’au lieu d’engueuler son personnel et d’en vouloir à la terre entière, elle ferait mieux d’aller couper l’alimentation en eau du secteur. Ce qu’elle a été faire, avant de revenir en s’excusant, non seulement auprès de moi, mais aussi auprès de la serveuse. Pendant que l’une s’affairait à éponger, que l’autre tentait de contacter son plombier, j’ai jeté un coup d’œil à la douche ; je suis allé voir la patronne pour lui dire que ce n’était rien et que si elle me prêtait des outils, je pourrais régler le problème en cinq minutes et qu’elle pourrait rétablir l’eau. Elle a à peine hésité et m’a rapporté une boîte à outils. J’ai mis un quart d’heure, mais ça a été réparé. La bonne a remporté son seau et ses serpillières et la patronne la boîte à outils. Je me préparais à prendre enfin, à dix heures passées, ma douche quand on frappé à ma porte. La patronne venait pour me remercier et encore s’excuser. J’ai dit que ce n’était rien mais j’ai décidé, malgré tout, puisque l’occasion se présentait, de lui expliquer le malaise que l’on ressentait dans son hôtel. Elle ne l’a pas mal pris ; au contraire, on aurait dit qu’elle n’attendait que ça pour se confier. Depuis dix ans, son mari et elle tenaient cet hôtel-restaurant. Quand ils l’avaient pris, il avait vingt-neuf ans et elle vingt-huit. Ils avaient travaillé d’arrache-pied tous les deux et cela avait bien marché. Mais depuis quelques semaines son mari s’était mis à jouer, et dimanche dernier il avait perdu une grosse somme et ce soir il était retourné pour se refaire. Elle craignait pour la survie de l’affaire. Nous avons discuté. Je lui dis qu’il fallait qu’elle se change les idées ; j’ai essayé de lui donner quelques conseils pour sauver les meubles. Et puis, je ne sais ce qui m’est passé par la tête, je l’ai embrassée. Elle n’a pas fait de scandale. Quand j’ai entrepris de la déshabiller, elle a laissé faire, tout en protestant mollement. Pour la suite des événements, elle a été beaucoup plus participative, au point que parfois elle était un peu trop expansive, phonétiquement parlant. Il était dans les deux heures du matin quand elle a regagné ses appartements. »
  • « Et vous avez remis ça ? »
  • « Le lendemain, son mari ne sortit pas. Mais j’ai eu une surprise … Pendant le dîner, la serveuse m’a glissé que c’était formidable ; j’avais réussi à redonner le moral à sa patronne, avant d’ajouter dans un souffle que ce serait sensas si je pouvais le lui redonner à elle aussi. »
  • « Et tu as accepté ? »
  • « Après son service, elle m’a rejoint dans ma chambre. Elle s’est déshabillée, mais une fois nue elle s’est affolée et s’est mise à trembler. Elle commençait à piquer une crise, à devenir hystérique. À ma grande honte, je lui ai donné une claque. Ça l’a tétanisée et calmée. Elle n’a opposé aucune résistance quand je l’ai poussée vers le lit ; elle a commencé à reprendre vie pendant le cunnilingus. Ses cuisses se sont ouvertes, son bassin a ondulé. Mais c’est à l’étape suivante, quand je l’ai pénétrée, que j’ai été surpris de découvrir qu’elle était vierge. »
  • « Vierge ! »
  • « Oui, vierge. Heureusement, elle n’a pratiquement pas saigné et nullement souffert. Après nettoyage, elle a voulu remettre ça illico. Elle aussi a quitté ma chambre vers les deux heures du matin. »
  • « Eh bien, c’est un hôtel où l’on ne s’ennuie pas. »
  • « Tu ne crois pas si bien dire. Le lendemain, le samedi soir, Mathilde, la serveuse, s’est précipitée jusqu’à ma chambre. Comme elle était venue directement sitôt son service fini, elle a demandé à prendre une douche. Elle était dans la salle de bain, venant de finir ses ablutions, quand la porte de ma chambre s’est ouverte et Sylvie, la patronne, est entrée, s’est débarrassée de sa robe de chambre, et nue m’a murmuré : « Mon mari est retourné à son poker. ». À peine avait-elle fini de parler que Mathilde revenait. Elles étaient très différentes. Sylvie avait trente-huit ans, mesurait à peine un mètre soixante, avait des cheveux courts très bruns, des yeux noirs et une poitrine assez forte, et Mathilde avait vingt-deux ans, mesurait aux alentours du mètre soixante-quinze, avait les yeux bleus, de longs cheveux blonds et une poitrine plutôt menue. Quand les deux femmes se sont vues, il y a eu un moment de silence que Sylvie rompit la première en s’adressant à Mathilde : « Tu t’es enfin décidée à te laisser dépuceler ! ». « Et vous à prendre les parties de poker de votre mari du bon côté… ». J’ai craint un moment que cela tourne au vinaigre, et en plus je n’étais pas très à l’aise. La patronne a rapidement enchaîné qu’il y avait un léger problème ; je ne lui faisais pas dire … Je me rappelle ses paroles : « Nous sommes deux et il ne reste qu’une nuit. D’un côté, il faut contenter le personnel ; mais de l’autre, il ne faut pas léser le patronat. Donc, personnel et patronat doivent travailler de concert. », ajoutant en se tournant vers moi : « Si le client, qui est roi, n’y trouve pas à redire. ». Je n’ai pas été très vif et n’ai pas pigé qu’elle suggérait un trio. Devant mon mutisme, elle a repris qu’avant-hier j’avais goûté au menu brune, hier au menu blonde et qu’aujourd’hui, pour la satisfaction du client, la maison offrait de tester le mix des deux. J’ai enchaîné que le client était conscient de l’offre exceptionnelle qui lui était faite et qu’il remerciait patronne et personnel pour les heures sup qu’elles s’apprêtaient à faire. »
  • « Et tu les as sautées toutes les deux ? »
  • « C’est cette nuit-là que j’ai eu confirmation de mes capacités de résistance. Les deux nuits précédentes m’ayant déjà donné des signes. D’ailleurs, la patronne s’en était étonnée entre deux conseils qu’elle prodiguait à sa serveuse. »
  • « Elle donnait des conseils ! »
  • « Oui … Depuis comment se tenir pour que ça rentre plus ou moins profond, jusqu’à comment faire une pipe. »
  • « Eh bien, mon cochon, pour une reprise tu n’as pas fait les choses à moitié ! Mais au fait, la patronne avait dit à sa serveuse qu’elle s’était enfin laissé dépuceler. As-tu su ce qu’elle voulait dire ? »
  • « J’ai moi-même posé la question pendant une pause. Mathilde était sortie avec des garçons, mais elle faisait un blocage au moment de passer à l’acte. Elle se déshabillait avant de pousser des cris à ameuter le quartier. La première fois, le garçon avait failli avoir des ennuis ; les personnes qui avaient accouru en entendant crier pensèrent qu’il avait essayé de la violer. Elle suivait une thérapie car elle fréquentait un garçon depuis plusieurs mois et n’arrivait pas à vaincre sa phobie. »
  • « Et tu l’as décoincée en la baffant … Un comble ! »

 

Bienvenue dans la famille - Part 7

 

Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Mardi 7 juin 2 07 /06 /Juin 08:23

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Bienvenue dans la famille

Ecrit par Bernard

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Après avoir quitté l’appartement, chacun retourne à ses activités. Roxanne à ses cours et Bernard à son bureau. Visiblement, Marc a déjà répandu la nouvelle, et celle-ci a dû se propager à la vitesse grand V. Toutes ses copines, et même d’autres, lui demandent si c’est bien vrai. On ne peut pas dire qu’elle se retrouve isolée durant ses intercours et son heure de repas. Cela l’agace quelque peu. Ce n’est qu’après le dernier cours que, dans un café avec ses deux meilleures amies, elle se laisse aller à être plus diserte. Elle confirme, en faisant une description de Bernard, qu’elle s’efforce de ne pas être trop hagiographique ; d’ailleurs, ce n’est pas un saint : sa chatte et son cul peuvent en témoigner.


Le reste de la semaine se passe au mieux, surtout une fois la chambre à coucher rejointe. Mais le samedi, petite déception pour Roxanne, Bernard doit aller à son bureau pour finir du travail en retard. Qu’à cela ne tienne, elle-même étudiera tranquillement à la maison ; il faut bien avouer qu’elle a un peu pris de retard dans son travail, ses soirées étant nettement moins studieuses ces derniers temps.


L’après-midi tire à sa fin ; Bernard est assez satisfait car il a bien avancé. Il pense alors à réactiver son portable, qu’il avait mis en mode silencieux pour travailler plus tranquillement. S’affiche alors un message de Servane : elle doit annoncer son départ des États-Unis pour la Nouvelle-Zélande. Si Servane annonce bien qu’elle quitte l’Amérique pour l’Océanie, elle avise aussi qu’elle transite par la France. Elle a débarqué à Roissy et vient le retrouver chez lui. Elle ajoute qu’elle n’a pas prévenu sa mère, qui garde son fils, qu’elle passait par Paris, afin de pouvoir passer tout son temps entre les deux avions avec lui. Il est abasourdi, puis il réalise que chez lui, il y a Roxanne. Il se maudit de ne pas avoir annoncé à Servane la fin de leur relation. Ce n’est pas parce que c’est ce qu’elle avait fait quand elle avait épousé son Américain qu’il doit faire de même, mais il voulait le faire de vive voix et pas par téléphone. Maintenant, il le regrette. Il la rappelle, mais il tombe sur la messagerie. Il laisse un message. Il complète par un SMS, mais n’est nullement sûr qu’elle écoute le premier ou lise le second.


Il lui faut intercepter Servane avant qu’elle n’arrive à sa porte. Il laisse en plan ce qu’il est en train de faire et part séance tenante vers son domicile. Durant le trajet, toutes ses tentatives pour la contacter sont infructueuses. Toujours le répondeur. Elle doit être scotchée avec sa boîte. Arrivant à son immeuble, il se maudit de ne pas avoir pensé à téléphoner à Roxanne pour l’avertir.


Peu auparavant, Servane met fin à la communication avec son entreprise ; elle voit que Bernard a essayé de la contacter, mais comme elle est déjà devant sa porte, elle ne juge pas utile de lire ou d’écouter les messages. Elle sonne et déboutonne son manteau.


À l’intérieur, Roxanne, après avoir potassé ses cours une partie de l’après-midi, s’était décidée à s’adonner à quelques tâches ménagères, trouvant que Bernard et sa femme de ménage n’étaient pas des plus doués pour traquer la poussière. C’est donc tablier sur le dos et chiffon en main qu’elle vient ouvrir. Toutes deux sont surprises de se trouver face à face, chacune s’attendant à voir Bernard. Servane est la première à se ressaisir. Elle entre d’un pas assuré en demandant :


  • « Votre patron est-il là ? »


Roxanne ne s’oppose pas à l’intrusion. Il faut dire qu’elle n’est toujours pas revenue de son étonnement de se trouver en face de cette jeune femme dont le manteau entrouvert lui laisse entrevoir qu’hormis celui-ci et les chaussures, elle ne porte rien d’autre. Servane, en sortant de l’avion, est passée par les toilettes pour se déshabiller entièrement et ne se vêtir que d’une ample capote de style militaire. Elle a laissé ses bagages à la consigne pour sauter dans le taxi qui l’a directement conduite ici. Durant tout le trajet, la toile rugueuse du vêtement a agacé la pointe de ses seins, ce qui contribue largement à la chaleur qui l’habite, et celle-ci ne l’incite pas à la patience. Aussi est-ce d’une voix peu amène qu’elle insiste :


  • « Alors, il est là ? »


Il faut dire à sa décharge qu’ayant oublié sa tenue allégée, elle ne peut se rendre compte que celle-ci puisse troubler sa vis-à-vis et la laisser atone. La sécheresse du ton fait sortir Roxanne de sa torpeur.


 

  • « Mais d’abord, qui êtes-vous ? »
  • « Ça ne vous regarde pas. »
  • « Si, cela me regarde. Vous sonnez et vous entrez en me bousculant presque, sans vous présenter. En général, quand vous sonnez quelque part et que quelqu’un que l’on ne connaît pas vous ouvre, on se présente et on demande la permission d’entrer. »


Servane veut bien convenir qu’elle a agi de manière un peu cavalière.


  • « Excusez-moi. Je suis Servane Duval, une amie de votre patron. Est-il là, ou savez-vous quand il rentrera ? »


En entendant ce nom, cela fait tilt dans la tête de Roxanne. Elle se rappelle que Bernard l’avait mentionné le jour de la visite à la tante Antoinette. Visiblement, après son divorce d’avec l’Américain, et malgré le mariage avorté, elle a renoué des relations avec Bernard ; et à voir la tenue de la dame, pas seulement pour prendre le thé. Aiguillonnée par la jalousie, Roxanne décide de mettre les choses au point. Mais elle va prendre son temps et profiter de la méprise de Servane, qui la prend pour la bonne, pour s’amuser un peu. Elle essaie de se mettre dans la peau du personnage.


  • « Désolée, il est pas là et j’sais pas quand il rentrera. »


Et, après être passée derrière, elle ajoute :


  • « Je vais vous débarrasser de votre manteau. »


Sans attendre le consentement de Servane, ni même lui laisser le temps de réagir, Roxanne lui retire en force son manteau, laissant son interlocutrice à la fois nue et interloquée. Pas mécontente d’avoir ainsi mis sa vis-à-vis en position d’infériorité, elle poursuit comme si tout était normal :


  • « Entrez au salon ; il va y faire plus frais, comme vous avez l’air d’avoir chaud. »


Sur ce, elle va accrocher le manteau dans le dressing. Servane met quelques instants avant de retrouver ses esprits et d’aller à la suite de Roxanne pour récupérer son bien. Celle-ci la repousse en lui disant :


  • « Vous vous trompez : le salon, c’est la porte à côté. Si vous voulez bien me suivre. »


Elle entraîne Servane dans la pièce avant d’ajouter :


  • « Je vais chercher à boire. »


Sans attendre de réponse, elle s’éclipse. Servane, revenue de ses surprises, trouve la conduite de cette femme de ménage tellement inattendue et décalée que cela en est presque divertissant. Elle est plus amusée qu’irritée. Cette fille doit avoir pour principe de ne s’étonner de rien de ce qui se passe chez ses patrons. Aussi est-ce sans appréhension qu’elle attend son retour pour voir la suite des événements. Elle pense alors à son téléphone et aux messages probablement laissés par Bernard. Elle se rend au dressing pour le récupérer mais ne peut l’ouvrir puisqu’il est fermé à clé. Elle revient dans le salon en même temps que Roxanne, chargé de jus de fruits et de glaçons. Elle va pour lui demander de récupérer son téléphone, mais Roxanne ne lui en laisse pas le temps, prenant la parole la première :


 

  • « Servane Duval, vous m’avez dit ? »
  • « Oui. »
  • « Alors, vous êtes celle qui devait l’épouser et qui s’est mariée avec un Américain ?
  • « Il vous a raconté ça ? »
  • « Oh, un jour où je me suis étonnée qu’il ne soit pas marié. Mais je vois que ça n’empêche pas un petit revenez-y quand ça vous démange. »


Toujours amusée par le côté complètement surréaliste que prend la discussion, Servane répond, s’étonnant elle-même de se mettre à disserter de sa vie intime avec cette femme de ménage inconnue :


  • « Après mon divorce et mon retour en France, votre patron et moi on s’est rencontré un jour et on a renoué. »


Elle n’est pas la seule à être étonnée, Roxanne l’est aussi par le côté presque mondain de la conversation. Elle s’attendait à plus de réactions de la part de son interlocutrice ou à une réaction différente ; enfin, à autre chose.


  • « Je vous comprends d’avoir renoué avec lui, car y faut bien dire que pour les choses de la vie, il est doué, n’est-ce pas ? Vous voulez du jus de fruit ? »


Servane met plusieurs secondes à réaliser que cette fille vient de lui dire en termes à peine voilés qu’elle baise avec son patron, et qu’en plus du ménage elle assure aussi un service cul. Quelque jalousie la titille, mais elle doit bien s’avouer qu’après tout, Bernard et elle ne sont pas mariés ; et que pour cela, elle ne doit s’en prendre qu’à elle-même. Et qu’aujourd’hui encore, pendant ses déplacements, elle ne dit pas non à des petits extras quand l’occasion se présente. Pourquoi ne lui est-il jamais venu à l’idée que Bernard puisse faire de même ? Son interlocutrice ne répondant pas, Roxanne insiste :


  • « Alors, du jus de fruit ? »


La question fait revenir Servane sur terre :


  • « Euh … Oui, s’il vous plaît. Mais pour les … Euh … talents de votre patron, vous et lui avez … »
  • « Ben oui, on baise. Sinon, comment je saurais qu’y fait ça si bien ? Seulement, ça n’a pas été facile de le décider. »
  • « Ah, parce que c’est vous qui … »
  • « Ai pris l’initiative, pour sûr, sinon j’attendrais encore. Je lui faisais un peu de gringue, mais comme il y faisait pas attention, un soir je me suis pointée dans sa chambre encore plus à poil que vous, vu que j’avais pas gardé mes pompes. Quand il est entré, je lui ai roulé un patin d’enfer. Malgré ça, c’était pas gagné. Il a encore discuté, mais j’ai quand même fini la nuit dans son lit. »


En parlant, Roxanne se rend compte qu’à quelques détails près, c’est la vérité.


  • « Il a discuté ? »
  • « Oui. Il a dit que je suis trop jeune et que comme je ressemble vachement à ma cousine, ça le troublait et tout ça. »


Servane est littéralement stupéfiée ; et Roxanne, qui s’en rend compte, jubile alors qu’elle se prépare à l’estocade.


 

  • « Et ça lui posait un problème, cette ressemblance ? »
  • « Faut vous dire il se l’est faite. »
  • « Ah ! Il baise aussi votre cousine … Et … C’est elle qui vous a dit que c’était un bon coup ? »


Avant de répondre, Roxanne retire son tablier comme pour se dépouiller du rôle de la femme de ménage et apparaître dans la robe rouge qu’elle avait achetée le matin même pour faire une surprise à Bernard. Servane peut alors constater que son interlocutrice, tout comme elle, avait l’intention d’accueillir celui-ci avec le minimum de vêtements, puisque visiblement cette robe rouge fort moulante et vraiment très mini est le seul qu’elle porte.


 

  • « Non … », réplique Roxanne reprenant un ton plus normal. « Il faisait l’amour avec ma cousine. Mais elle ne m’a rien dit, car je ne l’ai pas connue. Comme vous, elle devait l’épouser, mais elle s’est tuée dans un accident de voiture. »
  • « Ariane ! », lance Servane qui connaît l’histoire.
  • « Il vous en a parlé ? Quand j’ai rencontré Bernard, je n’ai pas été longue à comprendre pourquoi Ariane s’est tant battue pour lui. Aujourd’hui, c’est moi qu’il doit épouser. D’ailleurs, à ce sujet, à partir de maintenant quand vous serez de passage en France, il faudra que vous trouviez à vous faire sauter par quelqu’un d’autre, ou même quelques autres, si ça vous chante. »


En entendant ça, Servane saute sur ses pieds en sifflant :


  • « Et tu crois que je vais gober ça ? Que je vais te laisser le champ libre comme ça sur ta bonne mine ? Qu’il t’ait sautée, je veux bien le croire ; que tu y aies pris goût, aussi ; que tu veuilles le garder pour toi, je n’en doute pas. Pour le reste … »
  • « Pourtant, il faudra t’y faire. Tu as raté le coche. Si tu aimes les ex, tu n’as qu’à retourner avec ton Américain. Allez ! Maintenant, tu remballes la marchandise et tu dégages ! »
  • « C’est toi qui va dégager. Quand Bernard arrivera, je n’aurai pas de temps à perdre en discussions oiseuses. Allez, tiens, je vais être généreuse : demain, je reprends l’avion pour la Nouvelle-Zélande. Tu as jusqu’à mon retour dans quinze jours pour te faire tringler tout ton saoul. Après, si j’aperçois le bout de ton petit museau d’intrigante, je te fais déguerpir à coups de pompe dans le cul vite fait. »


Le ton de la discussion ainsi engagée monte rapidement. Elles sont comme deux chiennes se disputant un os, en montrant les crocs. Puis les noms d’oiseaux volent ; ce qui serait normal pour des oiseaux l’est beaucoup moins pour leurs noms. Puis, lasses de montrer les crocs, elles décident de s’en servir. C’est Servane qui mord la première. Elle attrape la robe de Roxanne et tire de toutes ses forces. Boutons et boutonnières déclarent forfait et la belle robe neuve devient un chiffon informe ; et tout comme un taureau voyant un tissu rouge, Roxanne charge un peu imprudemment, car Servane se doutait que Roxanne n’allait pas subir sans réagir. Aussi l’accueille-t-elle d’une paire de claques, laissant la trace de sa main sur les joues de Roxanne, qui sous l’impact recule.


À partir de là, c’est la mêlée. Heureusement, tous les coups n’atteignent pas leur but. Toutefois, Roxanne réussit à placer une claque qui n’a rien à envier à celles qu’elle a reçues, et trois ou quatre autres de moindre ampleur. Par deux fois elle s’empare du sein gauche de son adversaire pour le pincer et le tordre méchamment. De son côté, Servane réussit quelques petites claques, mais qui font pâle figure à côté de celles qui ont ouvert le bal, et parvient elle aussi à martyriser un des seins de Roxanne. Le match est équilibré. Le temps semble se suspendre quand chacune arrive à se saisir d’un sein de l’autre ; chacune s’applique à lui faire subir des traitements peu convenables pour faire craquer l’autre, préférant malmener celui d’en face que de protéger le sien. Mais toutes deux finissent par lâcher prise en même temps pour trouver un second souffle.


À la reprise des hostilités, Servane prend l’avantage en parvenant à agripper la chatte de Roxanne et à la presser telle un citron, deux de ses doigts y entrant même. Roxanne en est tétanisée quelques secondes. Servane voit son triomphe approcher, mais Roxanne se reprend et profite de ses deux mains libres pour agripper le poignet libre de Servane et parvient à faire une clé au bras de son adversaire. Elle est maintenant dans son dos et hors d’atteinte. Elle assure sa prise et augmente la tension. Servane ne peut rien ; elle sent ses articulations protester, et plus elle se débat, plus cela risque de se déboîter quelque part. Aussi cesse-t-elle. Voyant cela, Roxanne savoure sa victoire sur cette chienne en chaleur. Comme elle pense cela, un petit diablotin lui souffle une idée. Elle ordonne :


  • « À genoux ! »


Servane n’obtempérant pas assez vite à son goût, elle accentue un peu la pression et Servane ne résiste pas davantage. Elle lui fait empiler les trois grands coussins du canapé et se mettre à plat-ventre dessus. Elle ordonne à nouveau à Servane :


  • « Écarte les cuisses ! »


Celle-ci tardant, nouvelle pression et nouvelle capitulation.


  • « Tu vois, je me doutais bien que pour une salope comme toi, ça ne pose pas de problèmes, tant ça doit être naturel. Pour faire voir que je ne suis pas une méchante fille, je vais t’aider. »


Là-dessus, elle attire du pied la table basse. C’est le bac à glace qu’elle vise, un bac plein de glaçons … En plastique. Elle se sert du poids de son corps pour remplacer la main qu’elle est obligée d’utiliser pour arriver à ses fins. Elle prend un glaçon et l’introduit dans la chatte de Servane. Celle-ci, qui ne pouvait pas voir le coup venir, se cabre vainement.


  • « Allons, sois sage, pétasse. Je fais ça pour t’aider. Je vois bien que tu es bouillante. Je fais ça pour calmer tes chaleurs. »


Elle prend un second glaçon qui prend le chemin du premier, puis un troisième, un quatrième ; certains sont de simples boules, d’autres ont une forme de fruits tel le citron, la poire, la pomme, l’orange ou encore l’ananas. Roxanne continue jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus rien faire entrer. Combien en a-t-elle enfilés ? Plus de quinze ; peut-être même plus de vingt. Elle a oublié de compter et il en reste encore.


  • « Il faut que tu participes aussi. Allez ! Sers-toi de ta main libre pour t’écarter les fesses. »


Servane obéit.


  • « C’est bien, tu es une grande fille qui a compris que c’est pour son bien. »


Elle prend un nouveau glaçon, le présente au trou inoccupé et l’enfonce fermement. Pour le premier, elle en a choisi un cylindrique pour faciliter l’opération. Manifestement, le passage, bien que secret, n’est pas inexploré. De plus, elle n’est pas la seule à avoir choisi de faciliter l’opération. Servane aussi y met du sien, optant pour la coopération plutôt que pour une résistance à l’efficacité douteuse et certainement in fine inutile ; tout ce qu’elle réussirait à y gagner, c’est se faire déboîter l’épaule ou se faire déchirer l’anus. Tiens ! Elle ne connaît même pas son nom. Enfin, la fille ne fait pas ça sauvagement. Comme Roxanne lui introduit un deuxième glaçon, trois de sa chatte en profitent pour se sauver. Illico, ils sont remis à leur place. Après avoir enfilé un nouveau glaçon dans le petit trou, Roxanne vérifie ceux du sexe. Le traitement finit par éveiller les sens de Servane ; elle tente de résister à la montée du désir, elle ne veut pas laisser voir une telle faiblesse à son adversaire. Mais sa chair ne l’entend pas ainsi, trouvant que, finalement, il y a pire sort que de se faire remplir la chatte et le cul, même par des glaçons. Aussi est-ce à son corps défendant que ses reins s’animent. Roxanne ne s’en aperçoit pas immédiatement, à cent lieues de penser que cela puisse survenir. Quand elle finit par se rendre compte du changement, elle n’en revient pas. Incrédule, elle décide de vérifier si elle ne se fait pas des idées. Après avoir poussé un nouveau glaçon dans le cul, elle retourne au sexe ; mais au lieu de simplement vérifier que rien ne tente de s’en échapper, elle insiste, frictionnant l’endroit, allant chercher le petit bouton, d’ailleurs pas si petit que ça. Là, Servane est secouée d’un frisson, et elle va au-devant de sa main. Plus aucun doute n’est permis.


Après un moment de perplexité, Roxanne décide de voir jusqu’où cette Servane peut aller. Elle a indubitablement un tempérament de feu, parce que commencer à prendre son pied en de telles circonstances, faut le faire ! Elle se met à l’œuvre et poursuit son titillement de clito avec un résultat certain. L’autre, en dessous, se tortille ; mais nullement pour se dégager, pas plus qu’elle ne cherche à serrer les jambes. Son halètement n’est pas dû à la clé au bras, qui d’ailleurs a été inconsciemment desserrée. Roxanne finit par trouver gênant ce qui occupe le sexe. Elle décide donc de retirer ce qu’elle y a introduit. Les premiers glaçons viennent sans difficulté ; après, ça devient plus compliqué, car ils sont beaucoup plus profonds. Cela ne décourage pas la jeune fille qui n’hésite pas à enfoncer profondément deux doigts pour les chercher, mais ceux-ci se révèlent un peu courts pour capturer les deniers récalcitrants. C’est donc quatre doigts que Roxanne va utiliser. Ainsi sollicitée, la chatte maintenant bien lubrifiée éclot et reçoit les intrus. Un à un, les glaçons, plus tellement glacés, sont sortis, et à chaque nouvelle quête la pénétration est plus profonde. Pour extraire le dernier, c’est la main entière qui disparaît jusqu’au poignet. Une fois cela fait, elle remet sa main au fond de la chatte béante. Ce petit jeu a mis Servane au supplice. Mais c’est un délicieux supplice qui lui fait voir des étoiles. Elle ne songe même pas à se dégager alors que la prise qui est censée l’immobiliser est devenue illusoire. La voyant à point, Roxanne retire sa main et dit d’une voix suave :


  • « La leçon est suffisante, on va arrêter là. »


Servane, qui voyait poindre l’explosion, gémit :


 

  • « Non … »
  • « Non quoi ? »
  • « Non … N’arrête pas. »
  • « Il faudrait le demander plus gentiment que ça. »


Servane, oubliant toute fierté, supplie :


  • « N’arrête pas … Continue, s’il te plaît. »
  • « Eh bien … Avoue que tu es une belle salope qui aime grave se faire bourrer la chatte. »
  • « Oui, je suis une salope qui aime se faire bourrer la chatte. »
  • « Et qu’est-ce que tu es d’autre ? »
  • « Je suis une truie qui aime se faire ramoner ! Je suis une petite pute qui aime se faire mettre profond ! »


Roxanne, charitable malgré tout, replonge en pensant à sa mère qui, elle aussi, avait eu ce genre de discours le soir où elle avait surpris ses parents en action. Servane, maintenant lancée, continue, mais s’interrompt au milieu d’une phrase emportée par la jouissance. Elle râle et gémit en se tordant autour de ce poing fiché en elle.


C’est à ce moment que Bernard, fort inquiet d’entendre depuis l’entrée ces bruits peu rassurants, fait irruption dans la pièce. Voir le spectacle de ces deux filles nues, Roxanne vautrée sur Servane, la main disparaissant dans son sexe et cette dernière qui est en train de prendre son pied, le cloue sur place. Il en reste sans voix. Il s’attendait à tout sauf à ça. Roxanne, la première, s’aperçoit de sa présence, Servane étant encore trop sur un petit nuage pour ça. Elle s’écrie :


  • « Ah, Bernard ! »


Elle se lève, extrayant par là même sa main de son abri ; fort peu délicatement, il faut l’avouer. Cette extirpation, plus que l’exclamation, fait sortir Servane de sa torpeur. Bernard, de son côté, revient de son ahurissement et demande, un peu égaré :


  • « Mais que se passe-t-il ici ? »


À cette question, les deux femmes se lancent chacune dans leur version des faits. En faisant la synthèse, il réussit à se faire une idée du déroulement des opérations.


 

  • « Vous êtes folles toutes les deux. Vous vous êtes conduites comme des adolescentes mal élevées, pas comme des adultes civilisées. »
  • « C’est de sa faute ! », dit Roxanne. « Elle a déchiré ma robe. »
  • « Si elle ne m’avait pas arraché mon manteau ?!? Je ne pouvais pas être nue devant elle pour discuter alors qu’elle restait habillée. »
  • « Elle m’a donné des claques, tordu et pincé les seins et a failli m’arracher la chatte. »
  • « Et elle, elle a failli me casser le bras, et après elle m’a enfoncé des glaçons. »
  • « Et elle les a retirés. Tu n’avais pas l’air de franchement te plaindre. Il me semblait même que tu en redemandais … », intervient Bernard.
  • « Je suis prête à lui retirer ceux qu’elle garde dans le cul. Il doit bien y en avoir une bonne douzaine au moins. »


Bernard se retient de sourire.


  • « Servane s’en occupera elle-même quand elle le souhaitera. En attendant, tout le monde dans la salle de bain : il faut mieux désinfecter vos griffures. »


Avant de s’y rendre, Servane fait halte aux toilettes ; et quand Bernard a terminé de jouer les infirmiers, tout le monde se retrouve au salon où les explications commencent sans que ces dames ne songent d’ailleurs à se vêtir. Bernard confirme son intention d’épouser Roxanne ; il voulait l’annoncer à Servane de vive voix, pas au téléphone alors qu’elle est à l’autre bout du monde. Son retour subit et les ratés au téléphone en ont décidé autrement. Il est désolé. Bernard et Roxanne se rendent bien compte qu’à cette confirmation, Servane a toutes les peines du monde à empêcher que les larmes lui viennent aux yeux. Roxanne en a presque pitié, son animosité envolée. Se reprenant un peu, Servane prend la parole :


  • « Avant que l’on ne se quitte, il faut que je t’avoue quelque chose. Te rappelles-tu quand je t’ai annoncé mon mariage avec William ? »
  • « C’est difficilement oubliable. »


Il précise à l’intention de Roxanne :


 

  • « Un jour, j’ai reçu un message de Servane me disant qu’elle arrivait à Paris. Je suis allé l’accueillir à l’aéroport ; il était cinq heures quand nous sommes rentrés ici. C’est le lendemain matin, après une nuit sans beaucoup dormir, qu’elle m’a annoncé qu’un mois plus tôt elle s’était mariée avec un Californien. Alors, que veux-tu m’avouer ? »
  • « Eh bien, avant de venir à Paris, je me suis arrêtée cinq jours à New-York et six à Montréal ; et après cette fameuse nuit, je suis restée encore trois jours à Paris pour voir la famille, puis j’ai passé une semaine à Londres avant de rentrer à Los Angeles. »
  • « Je sais que ton boulot t’a toujours promené aux quatre coins de la Terre. D’ailleurs, je me demande comment on peut aller aux quatre coins de la Terre, qui est ronde … »
  • « La preuve, on peut ; mais là n’est pas la question. Cela veut donc dire que pendant plus de trois semaines je n’ai pas vu mon mari … »
  • « Et au milieu de cette période de privation, une petite partie de jambes en l’air a été la bienvenue. », interrompt Bernard avec quelque amertume.
  • « Ce n’est pas pour ça que j’ai voulu passer une dernière nuit avec toi ! », s’indigne Servane. « En te revoyant, j’ai réalisé que j’avais fait la plus grosse connerie de ma vie. Mais ce que je veux te dire, c’est que neuf mois après cette fameuse nuit, Thomas naissait ; et qu’il est ton fils plutôt que celui de William. »
  • « Quoi ? »
  • « Je te jure ! C’est la vérité. Cela fait longtemps que je voulais te le dire, mais je ne voulais pas avoir l’air de te manipuler pour que tu t’engages plus avec moi. Je comprends très bien qu’après le coup de Jarnac que je t’ai fait, tu te montres réticent. Je suis déjà bien contente des moments d’intimité partagés avec toi. Maintenant que c’est fini, je ne pouvais plus ne pas te le dire. Et je ne dis pas ça pour te pourrir la vie. Je ne te demande rien. C’est juste que je te dois la vérité. Pourrais-je avoir mon manteau ? Je voudrais rentrer chez moi. »


Roxanne va le lui chercher. Au moment de l’enfiler, Servane demande si l’on peut lui prêter une robe car elle ne se voit pas arriver pour voir son fils dans la tenue qu’elle avait adoptée pour voir Bernard. Bonne fille, Roxanne lui en passe une.


Une fois Servane partie, Bernard reste un peu sonné. Roxanne s’en aperçoit et décide qu’il faut parler pour ne pas le laisser trop ruminer la nouvelle.


 

  • « Écoute … Après ce qui vient de se passer, je crois qu’il vaut mieux que l’on dise à l’autre tout notre « avant ». »
  • « Je ne … »
  • « Tais-toi ; c’est moi qui vais commencer ! », l’interrompt-elle. « Installons-nous confortablement, ça peut être long. »


Elle le pousse vers le canapé et vient se blottir contre lui. Mais au moment de commencer, elle ne sait plus trop quoi dire, ni comment elle va s’y prendre.

 

Bienvenue dans la famille - Part 6

Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Mardi 7 juin 2 07 /06 /Juin 08:04

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Bienvenue dans la famille

Ecrit par Bernard

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Ce samedi matin, le réveil est difficile. La nuit a été courte. En se levant, Roxanne tique : quelque chose lui paraît curieux. Elle s’en occupera plus tard. Bernard et elle prennent le petit déjeuner avec la famille. Tandis que Bernard discute avec son père, elle rejoint Jade dans sa chambre pour lui demander :


  • « Comment ça se fait que la porte de séparation de nos chambres était mal fermée ? »


Jade se trouble et bafouille. Roxanne reprend :


  • « Hier soir, elle était bien fermée. Alors, que s’est-il passé ? Sois franche. »


Sa sœur pique un fard avant de murmurer :


 

  • « C’est-à-dire que … Euh … J’ai entendu du bruit et j’ai cru qu’il y avait quelque chose. »
  • « Et ? »
  • « Eh bien … La porte n’étant pas verrouillée, je l’ai entrebâillée pour voir si tout allait bien. »
  • « Et ? »
  • « Tout allait bien. »
  • « Et ? »
  • « Ben, j’ai un peu regardé. »
  • « Un peu … », ironise Roxanne.


Jade redresse la tête et, comme on se lance à l’eau, dit :


  • « Beaucoup. Le spectacle était de première, mieux qu’un porno. Vous voir, ça m’a mis la chatte en feu. Je me suis fait reluire un max à vous regarder. Mais là où ça m’a sciée, c’est quand tu t’es fait enculer. J’avais essayé avec Olivier, mais je n’avais pas pu. Et toi tu as plongé sa grosse pine dans ton cul et pris ton pied. C’est dommage que vous n’ayez pas pu vous voir, c’était fabuleux. »


Roxanne devrait se mettre en colère et engueuler sa sœur pour son indiscrétion, mais elle ne peut pas car l’admiration naïve de sa sœur l’amuse et la flatte. Elle préfère ironiser :


  • « C’est vrai que c’est dommage. J’aurais bien aimé, mais on ne peut pas être à la fois acteur et spectateur. »


Ajoutant in petto :


  • « C’est déjà bien assez qu’il y ait eu un spectateur, ou plutôt une spectatrice. »


Jade reste un moment silencieuse, rêveuse presque, avant de susurrer :


  • « Sauf si c’est filmé … »


Et d’ajouter :


  • « Je peux vous filmer ; papa a une caméra. Comme ça, tu pourras vous voir, et plusieurs fois même ; ça vaut le coup ! »


Roxanne croit rêver. Elle pensait être arrivée au bout des surprises avec sa sœur, mais est de nouveau estomaquée. Un refus indigné lui vient aux lèvres, doublé d’un sermon à sa sœur. Celle-ci fait le dos rond et laisse passer l’orage. Quand Roxanne est un peu calmée, Jade s’excuse platement, mais par petites touches, par insinuations, elle amène sa sœur à repenser à la nuit passée et aussi à celle, folle, dans un certain château et à leurs plaisirs. Lui insufflant certains regrets quant à la fugacité de ces moments. Une fois cette idée dans son esprit, insensiblement Roxanne commence à voir la chose de manière moins négative avant de finir par penser à la proposition de Jade avec une certaine excitation. Mais elle s’interroge quant aux réactions de Bernard par rapport à ce genre de plan. C’est alors qu’elle entend un grincement de parquet et, tournant la tête, en même temps que sa sœur, elle voit Bernard appuyé contre le chambranle de la porte, les regardant d’un air impassible. Il y a un moment de flottement chez les filles quand il lance, très pince-sans-rire :


  • « Alors, mademoiselle Jade, on s’inquiète pour sa sœur ou on a simplement l’esprit curieux ? »


La susdite demoiselle bredouille lamentablement :


  • « Je ne voulais pas, je ne l’ai pas fait exprès … »
  • « Eh bien, qu’est-ce que serait dans le cas contraire ! Tu serais venue dans le lit. »


Jade vire alors au rouge brique, se cache presque derrière sa sœur. Bernard enchaîne :


 

  • « À moins que tu ne manques quelque peu d’expérience en ce domaine et que tu aies trouvé bon de compléter ton instruction. Ça doit être ça. J’ai même cru comprendre que tu voulais te constituer un dossier audio-visuel, probablement pour réviser à loisir. C’est bien ; tu dois être une élève sérieuse qui prend à cœur ce qu’elle fait. Tu travailles bien au lycée, n’est-ce pas ? »
  • « Euh ! Ou … Oui. »
  • « Alors je me permets de te donner un conseil : tu ferais bien de laisser tomber l’étude conceptuelle et de passer aux travaux pratiques car, si la théorie c’est bien, dans certains cas sache que c’est insuffisant et qu’il faut passer à l’application. Je pense que cela se passera très bien. »


Plutôt amusée et peut-être pas mécontente de voir sa sœur dans l’embarras, Roxanne entre dans la danse à son tour :


  • « Le conseil est bon, mais Jade est déjà passée au stade des travaux pratiques. Elle a peut-être besoin de quelques compléments d’information ; ce n’est jamais inutile de s’instruire, mais hélas elle ne peut plus mettre en application ses nouvelles connaissances car elle a dû se séparer du condisciple avec qui elle étudiait le domaine, celui-ci ayant voulu compléter sa propre formation avec Judith. Alors tu comprends, l’expérimentation toute seule, ce n’est pas pareil. »


Jade pousse un « Roxanne » suppliant, mais celle-ci poursuit malgré tout :


  • « Elle doit penser que pour ne pas perdre, et peut-être même s’améliorer, elle doit potasser la partie théorique. »
  • « Alors, évidemment, dans ce cas-là … Mais je lui conseille vivement de trouver un autre expérimentateur, car le manque de pratique la perturbe. »


Voyant que Bernard prend la chose plutôt du bon côté, Roxanne se risque à suggérer :


  • « En attendant, pour l’équilibrer, on pourrait peut-être la laisser œuvrer avec la caméra de papa ; mais pas pour ses archives : pour les nôtres. »


Bernard regarde Roxanne un moment. Celui-ci paraît une éternité à cette dernière ; elle se demande si elle n’est pas allée trop loin, elle commence à avoir la gorge qui se noue quand il se décide enfin à parler :


  • « Cela te tente vraiment ? »


Roxanne pèse soigneusement ses mots, ne voulant pas faire une trop grosse boulette.


  • « Pour dire vrai, cela ne me serait pas venu à l’esprit ; mais en y pensant, je ne serais pas contre, d’autant que maintenant que Jade nous a déjà vus, ce n’est plus la même chose. Alors, pourquoi pas ? Et j’avoue que nous puissions nous voir m’excite quand même un peu. »
  • « Moi non plus, je n’y aurais pas songé ; mais si cela peut te faire plaisir … »


Il pense qu’avec un peu d’habileté, il réussira à faire passer ce projet à la trappe. Jade, qui voit l’horizon se dégager et son projet prendre bonne tournure, se sent toute ragaillardie et émoustillée ; elle lance :


 

  • « Si tout le monde est partant, je vais chercher le caméscope de papa. Comme ça, on pourra faire un premier tournage dès ce soir. »
  • « Un premier ? Dès ce soir ? Mais ce ne sera pas possible. Ce soir, je rentre chez moi. », dit Bernard, abasourdi, mais malgré tout amusé.
  • « Je peux me déplacer. En plus, ce sera mieux de faire ça chez toi parce qu’avec tout le monde qu’il y a la maison … »
  • « Nous pourrions avoir des spectateurs ! », la coupe Bernard. « Des oreilles et des yeux indiscrets. Je ne me sens pas faire des démonstrations publiques. »


L’interruption ne gêne nullement Jade, maintenant tout à fait à l’aise, et la tête à son projet :


  • « Papa et maman n’ont pas besoin de leçons sur le sujet, et mes frères et sœurs sont encore un peu jeunes pour l’aborder. »


Après un temps, elle ajoute sur le ton de la confidence :


 

  • « Sauf Judith, qui a déjà commencé à travailler la matière et qui se débrouille très bien. »
  • « Tiens … Elle s’est confiée à toi ? », s’étonne Roxanne, qui pensait être la seule à qui Judith avait fait des confidences.
  • « Euh … Pas tout à fait, à vrai dire. Un jour que je voulais chercher quelque chose dans une malle au grenier, Judith et Pierre … (Elle se tourne vers Bernard pour expliquer). Pierre et Judith se connaissent depuis le berceau : c’est le fils des voisins de la maison d’à côté, qui sont aussi des amis de papa et maman. Depuis toujours, ils sont inséparables. Ils se sont arrangés pour être toujours dans les mêmes classes ; ils partent à l’école ensemble, en reviennent ensemble, font leurs devoirs ensemble ; bref, ils font tout ensemble. Pendant les vacances, ça faisait de tels drames quand ils devaient se séparer que les parents ont très souvent emmené Pierre quand ce n’était pas Judith qui partait avec ceux de Pierre. Je disais donc, en arrivant au grenier, j’ai vu que Judith et Pierre avait squatté l’un des lits qui y sont stockés. Et ce n’était pas pour y jouer au Monopoly. Ils n’en étaient visiblement pas à leur coup d’essai … Je peux vous assurer qu’ils y mettaient de l’ardeur ! Heureusement, ils prennent leurs précautions et utilisent un préservatif, même si cette fois-là il n’y avait pas trop de risque. Ils ont fini en 69 et elle a tout avalé. »
  • « À eux aussi, leur as-tu proposé tes services de reporter ? », demande Bernard.
  • « Ben non ! Ils ne s’étaient pas aperçu que je les avais surpris. »
  • « On pourrait en conclure que tu es un peu voyeuse, et que mater tes sœurs est un de tes passe-temps. »


Jade rosit en se défendant :


  • « Non ! Non ! Tout ça est arrivé par hasard. »


Cette fois, c’est Roxanne qui prend la relève, pas mécontente d’accentuer l’embarras de sa sœur :


  • « Pour Judith et Pierre, je veux bien te croire ; mais pour Bernard et moi, c’est par hasard que tu as ouvert la porte de ma chambre ? Et dans les deux cas, c’est par hasard que tu es restée jusqu’à la fin des opérations ? »


Jade, qui croyait que l’épisode était clos, se trouble derechef :


  • « Euh, non … Euh, oui … Oh, et un peu plus, un peu moins, ça ne change pas grand-chose. »


Roxanne, qui repense à son attitude quand elle avait surpris ses parents, ne peut que se montrer indulgente avec sa sœur :


  • « Allez ! On te pardonne. Grâce à tes petites indiscrétions, nous allons pouvoir avoir quelques souvenirs. »
  • « Je fonce chercher la caméra de papa ! », enchaîne Jade, soulagée.


Et elle s’éclipse rapidement avant que le vent ne tourne de nouveau. Sitôt la jeune fille sortie, Bernard ne peut s’empêcher de faire remarquer :


  • « Ta sœur est un sacré numéro… Elle ne manque pas d’air ! »
  • « C’est vrai ; mais avoue que c’est tentant, quand de telles occasions se présentent, de ne pas laisser traîner un œil. Moi-même, je n’aurais probablement pas résisté. »


Elle se garde bien de raconter qu’effectivement, en des circonstances identiques, elle n’avait pas résisté et était restée à regarder ses parents en pleine action.


oooOooo


Les parents de Roxanne retiennent Bernard pour le déjeuner. Ils l’invitent alors officiellement à la prochaine réunion familiale, ce qui n’est pas forcément fait pour le ravir, eu état aux souvenirs d’une certaine réunion qu’il avait quittée presque en claquant la porte tant il s’était senti humilié ; mais il ne décline pas franchement. Ce n’est donc qu’après les repas que tous deux reprennent le chemin de l’appartement de Bernard. Jade, munie de la caméra paternelle, ne s’est pas laissée oublier et accompagne le couple.

 

Plus ils approchent, plus Bernard trouve l’idée dérangeante. Il pense qu’avec ce genre de plan, les problèmes ne devraient pas tarder à survenir. Il essaie, sans s’opposer frontalement, de faire changer d’avis ces demoiselles. Mais l’une comme l’autre sont trop émoustillées pour s’apercevoir de ses réticences et renoncer. C’est donc sans rien avoir obtenu qu’ils arrivent chez lui. Il espère encore par des manœuvres dilatoires pouvoir faire capoter le projet. Il n’en a pas le loisir, les deux sœurs voulant se mettre en action dès la porte franchie. Il tente bien de différer, mais toutes à leur idée géniale, elles ne s’en laissent pas détourner et Roxanne n’est pas la dernière à se montrer empressée. Il se résout, pour les beaux yeux de sa belle, à suivre le mouvement, reconnaissant volontiers qu’il y a pire épreuve. Mais malgré tout, alors que Roxanne est déjà en tenue d’Ève dans la salle de bain, c’est en traînant les pieds qu’il commence à l’imiter. Tant et si bien qu’elles finissent quand même par s’apercevoir de quelque chose et lui demander ce qu’il a.


  • « Je ne me sens pas à l’aise avec Jade nous regardant, là, toute en rouge. »
  • « C’est vrai que mon survêt est un peu flashy ; mais si ce n’est que ça, je peux arranger le problème. »


Elle pose sa caméra qu’elle avait déjà au poing et, incontinent, sous le regard médusé de Bernard, retire le susdit survêtement et dans la foulée slip et soutien-gorge avant de déclarer fièrement :


  • « Voilà ! Comme ça, plus de problèmes ! On sera tous à la même enseigne et je ne ferai plus tache dans le décor. »


Ce n’est pas exactement ça que Bernard espérait. Roxanne, quant à elle, ne s’attendait nullement au strip-tease de sa sœur. Inconsciemment, elle est un peu jalouse de la voir se montrer ainsi à son chéri. Non qu’elle ait quelque chose à lui envier, mais quand même. Elle n’était au fond pas mécontente du tout que Jade l’ait reluquée en pleine action avec Bernard. Secrètement fière que quelqu’un ait pu apprécier les performances de son amant. Déjà en avoir parlé avec sa cousine Christine était assez jubilatoire ; mais que sa sœur ait pu le constater de visu l’était encore plus. Pour en revenir à l’effeuillage de Jade, elle en est, avec une certaine inconséquence, presque irritée. Mais doit bien s’avouer que sa sœur lui ressemble décidemment beaucoup, non seulement voyeuse, mais aussi quelque peu exhibitionniste. Elle s’abstient de toute remarque, d’autant que, malgré cet imprévu, l’envie de faire immortaliser ses parties de jambes en l’air avec son étalon adoré la tenaille toujours.


Elle se suspend donc à son cou, l’embrasse, le déshabille et l’entraîne sous la douche. Sa sœur, caméra rivée à l’œil, n’en perd pas une miette et les suit pas à pas. Sous l’eau ruisselante, grâce aux bons soins de Roxanne et malgré sa gêne, il se retrouve au garde-à-vous, Jade s’attardant en gros plans sur l’engin dressé. Elle demande aux amoureux de s’essuyer réciproquement et de gagner la chambre. Une fois celle-ci gagnée, Roxanne conserve l’initiative, lui se montrant décidemment peu entreprenant. Elle l’entraîne dans un 69 grand cru. Ensuite, tout y passe. Cravate de notaire en le suçant, baise dans toutes les positions ; en levrette, en missionnaire, jambes sur les épaules, sur le côté, elle au-dessus.


Après avoir chevauché quelque temps, Roxanne estime qu’une pause s’impose. Elle entraîne de nouveau Bernard dans la salle de bain. Elle fait les choses en grand, allant jusqu’à dévisser le pommeau de douche pour introduire le flexible dans son cul pour qu’il soit bien net. Elle complète l’opération en oignant l’endroit d’huile d’amande douce. De retour dans la chambre, Roxanne s’allonge sur le dos, relève ses genoux, écarte de nouveau ses fesses pour bien dégager l’endroit qu’elle vient d’apprêter et, sans sourciller en le fixant dans les yeux, dit simplement à Bernard :


  • « Encule-moi. »


Il obtempère avec plaisir tandis que Jade tourne autour d’eux, toujours filmant. À un moment, pour avoir un nouvel angle sur la sodomie de sa sœur, elle l’enjambe. Cette dernière se voit donc ainsi présenter la vision d’une chatte humide et luisante. Impulsivement, elle s’agrippe aux hanches de sa sœur, soulève la tête pour embrasser le minou offert. Jade laisse échapper un « Oh ! » de surprise et de contentement. Elle se laisse aller vers cette langue qui commence à la fouiller. Les sensations sont si fortes qu’elle en oublie sa caméra. Bernard s’en aperçoit et la lui retire des mains sans qu’elle ne s’y oppose. Une fois en sa possession, lui aussi se sent une âme de reporter et se met à filmer les deux sœurs. Insistant sur la langue agile de Roxanne ou le visage extatique de Jade qui, la bouche grande ouverte, halète au même rythme que les ondulations de son bassin. Par moments, il descend jusqu’à son sexe toujours planté dans le fondement de Roxanne. En voyant Jade se pencher pour rendre la politesse à sa sœur, il préfère se retirer pour laisser les deux filles œuvrer à loisir, ce qu’elles ne manquent pas de faire en un 69 plein d’entrain. Elles finissent, épuisées de jouissance, par s’effondrer et s’assoupir toujours tête-bêche. Il en profite pour poser la caméra et aller se rafraîchir.


Ce faisant, il songe à cette folle journée. Décidemment, les filles de cette famille ont le sang chaud ! Il repense à Ariane qui, elle aussi, pouvait avoir le feu aux fesses. Lui reviennent en mémoire quelques moments torrides passés avec elle. Comme cette fois où elle avait invité sa meilleure copine et son fiancé. À la fin de la soirée un peu arrosée et où le sexe avait été un sujet abondamment abordé, les deux filles s’étaient retrouvées en tenue d’Ève, chevauchant leur homme sur le canapé avant de se faire enculer (Ariane aussi aimait ça) face à face à quatre pattes sur le tapis.


Et cette autre fois dans le métro bondé, où ils étaient serrés l’un contre l’autre. Il en avait profité pour la lutiner un peu. Une place s’était libérée. Elle l’avait fait s’asseoir pour s’installer sur ses genoux. À son tour, elle s’était mise à le caresser à travers son pantalon, usant de son sac et de son manteau pour dissimuler, pas assez aux yeux de Bernard, ses agissements. Cela finit par devenir gênant et même presque douloureux, à l’étroit qu’il était dans son slip. Elle s’en rendit compte. Profitant d’un mouvement lié à l’entrée en station, avec des doigts de fée, une discrétion de Sioux et une totale inconscience, elle réussit à défaire sa braguette et à extraire son sexe qui, trouvant la liberté, se redressa. Plutôt que d’essayer de lui faire regagner son abri normal, ce qui pouvait s’avérer délicat vu les proportions prises, elle choisit de le dissimuler à sa manière.


Aujourd’hui encore Bernard se demande comment elle avait pu faire pour agir avec une telle célérité. Elle réussit, en moins de temps qu’il faut pour une respiration, à se dresser un peu, repousser sa jupe et faire entrer dans son puits d’amour le pieu dressé. L’opération avait été facilitée parce qu’Ariane avait la chatte déjà bien lubrifiée et par le fait que, ce jour-là, elle ne portait pour tout sous-vêtement qu’un porte-jarretelles et des bas, slip et soutien-gorge étant restés au placard.


Il lui prenait de temps à autre ce genre de fantaisie, surtout les soirs où ils allaient au cinéma. La pénétrer ainsi au milieu de la foule avait été une expérience inédite. Bien sûr, ils n’avaient pas pu bouger, mais Ariane avait un certain talent pour contracter son vagin, et grâce à son sac disposé avec art, elle avait pu glisser sa main pour se caresser le bouton. Il l’avait sentie jouir. Leur station approchant, le problème avait été de retrouver une attitude décente. Si, pour extraire le sexe de Bernard et l’introduire en elle, Ariane avait trouvé l’art et la manière, l’opération inverse, en l’occurrence lui faire réintégrer l’abri de son slip, s’est avérée beaucoup plus difficile. Surtout qu’il y avait moins de monde debout pour faire écran. Les gens debout regardent généralement devant eux et non vers le bas. En plus, assis non loin d’eux, il y avait des personnes regardant dans leur direction. Et les stations passaient. Vint la leur, sans qu’ils aient pu résoudre le problème. Ils durent continuer jusqu’au terminus et attendre que les gens descendent pour pouvoir se rajuster en sécurité et repartir dans l’autre sens. Se résignant de bon gré, Ariane avait profité de la fin du voyage pour recommencer son petit jeu des contractions et prendre à nouveau son pied. Le clou du voyage avait été une station avant le terminus, alors qu’Ariane atterrissait, une petite dame à cheveux gris s’était approchée avant de descendre pour lui glisser :


  • « C’était bon, n’est-ce pas, mademoiselle ? »


Tous deux furent saisis. Pendant un moment, Ariane eut l’air d’une biche aux abois, la bouche ouverte, sans qu’aucun son intelligible ne réussisse à en sortir. Elle parvint néanmoins à finir par pouvoir souffler :


  • « Oh oui ! »


La dame enchaîna :


  • « Faites quand même attention, même si des fois ça vous démange énormément. Il faut mieux savoir attendre. Il y a des gens intolérants ou mal intentionnés. »


Sur ces très dignes paroles, elle sortit de la rame.


Il laisse s’évanouir le passé pour revenir à aujourd’hui ; cette journée si animée le laisse dubitatif. L’intrusion de sa « belle-sœur » dans leur intimité lui laisse un sentiment mitigé. Les choses ont quand même beaucoup dérapé. Il n’a rien contre les « fantaisies », mais là cela va un peu loin pour lui. Jusqu’où cette frangine au sang si chaud serait-elle allée si Roxanne n’avait pas calmé ses ardeurs ? Il est prêt à parier qu’elle aurait volontiers laissé tomber la caméra, histoire de lui montrer qu’elle aussi pouvait avoir un bon coup de reins. Qu’en aurait-il résulté ? L’arrivée de Roxanne, sortie de sa torpeur, interrompt le cours de ses réflexions. Celle-ci se jette dans ses bras en lui répétant qu’elle l’aime. Il la sent mal à l’aise. Il l’amène à lui confier ce qui la préoccupe. Elle se met à expliquer, au bord des larmes, qu’elle ne sait pas ce qui lui a pris ; que devait-il penser d’elle d’avoir insisté pour que sa sœur vienne les filmer, d’avoir laissé cette dernière se mettre nue, et surtout de s’être mise à lui lécher la chatte et de permettre qu’elle lui rende la pareille ? Elle n’avait jamais fait ça avant, ni avec aucune autre fille d’ailleurs. Il la calme et la rassure en lui disant qu’il aurait dû mettre le holà dès le début et ne pas accepter l’immixtion de Jade dans leur intimité. Ils finissent d’un commun accord par décider que les choses en resteront là.


Quand, après qu’elle ait elle aussi émergé, il annonce à Jade cette décision, celle-ci est un peu désappointée, mais n’ose pas insister malgré son espoir de continuer ces prises de vue si excitantes. C’est malgré tout un peu dépitée qu’elle repart pour Versailles.


Après son départ, Bernard, à qui Roxanne avait raconté « l’incident Olivier » et ses conséquences, songe tout haut que ce serait une bonne chose qu’elle se retrouve rapidement un copain, et qu’au besoin il ne faudrait pas hésiter à aider un peu le destin. Roxanne l’approuve hautement, pensant aussi que si Jade avait un garçon pour s’occuper de ses fesses, elle aurait été moins encline à s’occuper des leurs. Elle demande :


  • « Tu n’aurais pas quelqu’un par hasard, car je crois qu’il y a urgence. »


Après un moment de réflexion, Bernard répond :


 

  • « Peut-être bien que oui. J’ai le fils d’un ami qui a récemment rompu lui aussi et qui est un peu secoué. Je crois qu’il conviendrait parfaitement à Jade, et réciproquement. »
  • « Il faut organiser ça le plus vite possible. »
  • « J’ai une idée. J’ai promis à Adrien de lui repasser ma vieille moto. Il sera motivé pour venir. Une fois ici, je lui raconterai que j’ai oublié les clefs, que je les ai laissées au bureau, qu’il patiente le temps que l’on aille les chercher. En même temps on fait venir ta sœur pour qu’elle récupère la caméra de ton père et on s’arrange pour qu’elle arrive pendant notre absence et on laisse la nature faire. Il ne faudra pas oublier de planquer la caméra, pour qu’elle ne la prenne pas et parte aussitôt. »
  • « Tu es diabolique. On va croiser les doigts pour que ça marche. »
  • « À propos de caméra, il faut penser à effacer le contenu. Imagine que tes parents tombent dessus … »
  • « Je préfère ne pas imaginer. »


Après un moment de silence, Roxanne lance presque timidement :


  • « Maintenant qu’il est tourné, avant de l’effacer, on pourrait peut-être transférer le film sur l’ordinateur. »
  • « Si tu veux … », répond-il en riant. « Ce serait effectivement dommage de perdre une telle œuvre ! »


Dans la foulée, les coups de fil sont passés à Adrien et Jade, qui acceptent tous deux. Il n’y a plus qu’à espérer qu’il n’y ait pas de problèmes d’horaires. Retard de l’un, avance de l’autre.


Après le dîner, ils rejoignent la chambre et s’endorment rapidement, la journée ayant été fertile en événements.


oooOooo


Après le petit déjeuner, Roxanne rappelle qu’il faut s’occuper de la caméra. Ce qui est fait. Une fois le film transféré et toute trace effacée, elle est soigneusement rangée dans un endroit qui n’est pas en évidence. En y réfléchissant, ils ont pensé que ce serait une bonne idée d’inviter Jade et Adrien à déjeuner pour prolonger leur mise en présence.


Ce denier arrive à l’heure dite. Après lui avoir présenté Roxanne, Bernard lui sert son histoire de clefs. Adrien propose de les accompagner. Ils ont toutes les peines du monde à l’en dissuader. Tout cela a pris plus de temps que prévu et l’heure d’arrivée de Jade approche furieusement. C’est presque en courant qu’ils quittent l’appartement en prenant bien soin de ne pas prendre leur portable pour que Jade ne puisse pas les contacter. Ils vont à un café non loin pour observer la porte d’entrée.


Ils n’y sont pas depuis cinq minutes que la sœurette arrive. Ouf ! Jusqu’à présent, tout va bien. Il ne reste plus qu’à laisser macérer. Ce n’est qu’une heure et demie plus tard qu’ils reviennent. Quand ils rentrent, ils ne peuvent se rendre compte si la mayonnaise a pris. Quand l’invitation à déjeuner est lancée, Adrien proteste qu’il ne veut pas les déranger. Ils ont bien du mal à le faire rester, d’autant que Jade s’y est mise aussi. Enfin ils y réussissent. Roxanne dit qu’ils vont aller faire les courses et qu’ils ne seront pas de retour avant midi et demie, soit une heure plus tard. Bernard se retient de dire qu’à part le pain, il y a tout ce qu’il faut pour manger, entre le frigo et le congélateur ; mais il comprend que Roxanne fait cela pour prolonger le tête-à-tête.


Une fois dehors, Roxanne regrette de ne pas pouvoir voir là-haut le résultat de leurs manœuvres. Après un moment d’hésitation, Bernard dit que c’est possible, en rentrant par la porte de service, et qu’ils pourraient observer l’évolution des choses par l’œil de bœuf qui donne sur le salon. Le pain acheté, ils entrent le plus discrètement possible et se rendent à leur poste d’observation. Ils constatent tout de suite que les choses ont été encore plus vite qu’ils ne l’avaient espéré. Jade a déjà quitté son fauteuil pour venir s’asseoir tout contre Adrien, qui a un bras passé autour du cou de Jade, son autre main tenant celle de cette dernière. Ils se parlent tout bas en se regardant dans les yeux. Ça a été visiblement le coup de foudre. Un baiser vient confirmer si besoin était la chose. Les jeunes y mettent de l’ardeur.


Rassuré, Bernard va pour se retirer mais Roxanne le retient ; ils hésitent à peine, pensant que pour l’indiscrétion Jade a largement montré l’exemple, ce sera la réponse du berger à la bergère. Le baiser dure, et si leurs mains se lâchent, c’est pour s’égarer l’une dans une braguette et l’autre sous une jupe. Quand il s’interrompt, Jade vient s’installer sur les genoux d’Adrien, non sans avoir pris le temps de retirer slip et soutien-gorge pendant qu’il défaisait son pantalon pour laisser jaillir son sexe qui devait se trouver à l’étroit. Quand Bernard se tourne vers Roxanne pour lui dire qu’ils ne perdent pas de temps et que le courant passe vraiment très bien entre eux, il voit que sa chérie filme la scène. Il ne s’en était pas aperçu jusque-là, accaparé qu’il était par ce qu’il voyait. Il n’est même pas tenté de faire une objection ; autant être fou jusqu’au bout ! Il se contente de murmurer ce qu’il pensait, ce que Roxanne approuve hautement sans lâcher la caméra. Précisant qu’elle se doutait bien qu’après les dernières heures, sa sœur devait être sacrément chaude.


Partis comme ils le sont et sachant que le temps leur est compté, les deux jeunes abrègent les préliminaires. Jade se retrouve rapidement à genoux sur le tapis, appuyée sur le canapé à se faire baiser. Ils l’entendent couiner. Roxanne note d’ailleurs que sa sœur et son partenaire se montrent quand même imprudents, car ils n’utilisent pas de capote. Mais elle doit s’avouer qu’elle non plus avec Bernard n’en a pas plus utilisé. Les deux tourtereaux montrent moult ardeur à leurs ébats. Roxanne avait raison. La journée de la veille a dû visiblement chauffer Jade à blanc et mise dans les meilleures dispositions pour une partie de jambes en l’air, et Adrien, assurément un chaud lapin, n’est nullement en reste. Après s’être fait sauter en levrette sur le tapis, Jade se dégage pour faire s’allonger Adrien, l’enjambe pour offrir sa chatte aux caresses de sa langue, ce qui l’amène au ciel plusieurs fois avant qu’elle-même ne s’empare du sexe dressé devant elle pour le lécher, le sucer, le gober avec un entrain digne d’éloges. Soumis à pareil traitement, ils voient Adrien finir par tressaillir. Jade ne lâche pas le morceau pour autant, gardant ses lèvres rivées au gland, accueillant au fond de sa gorge les jaillissements.


Midi approchant, Bernard et Roxanne se retirent sur la pointe des pieds pour faire leur retour officiel, d’autant que visiblement l’action se termine. Ils rentrent donc, sans se faire discrets cette fois-ci. Au salon, les deux jeunes gens sont sagement assis l’un à côté de l’autre sur le canapé. Le rose de leurs joues, leur respiration rapide, mais surtout le slip que Jade a oublié sous le canapé trahissent leur activité récente.


Le repas se passe dans la bonne humeur. Adrien et Jade se jettent de fréquents et éloquents coups d’œil qu’ils croient discrets. Le repas touche à sa fin quand le téléphone d’Adrien sonne. C’est son père qui lui rappelle qu’il est attendu, la famille ne devant pas tarder à partir pour l’anniversaire de sa grand-mère. Bernard, in petto, le regrette ; il espérait faire raccompagner Jade en moto jusqu’à Versailles, histoire de prolonger la rencontre. Mais il se console en se disant que vu la tournure des choses, ce n’est probablement pas indispensable. Adrien parti, Roxanne demande innocemment à sa sœur :


  • « On est désolé de t’avoir fait tant attendre. Tu ne t’es pas trop ennuyée ? »
  • « Non. Non. »
  • « Avec Adrien, ça a été ? »
  • « Oh oui, ça s’est pas mal passé. »
  • « Pas mal ? »


Roxanne se lève afin de se diriger vers le canapé sous lequel elle récupère le slip de Jade pour le faire tourner au bout de son doigt, en ajoutant :


  • « Qu’aurait-il fallu pour que tu dises que cela s’était bien passé ? »


Bernard jubile intérieurement en voyant la tête de Jade qui fixe, l’air un peu égaré, sa culotte tournoyante. Elle se lève précipitamment pour récupérer l’objet, mais Roxanne esquive en reprenant la parole :


  • « Je me pose vraiment la question, parce que sincèrement, il m’a semblé que tu avais l’air de trouver fort plaisante sa compagnie. Exprimant un certain contentement, et même un contentement certain en de nombreuses occasions. »
  • « Mais, mais … Vous m’avez espionnée ! »


C’est Bernard qui prend le relais :


  • « Tout de suite les grands mots ! Non. Nous avons simplement voulu vérifier que nos leçons avaient bien été assimilées. »


Roxanne enchaîne :


  • « Indéniablement, tu as admirablement retenu. Tu n’as nullement besoin de cours supplémentaires. Je dirais même plus, tu pourrais en donner ! J’avoue que ta manière de sucer est digne d’être montrée en exemple. D’ailleurs, pour que tu puisses faire de l’autocorrection, nous avons filmé tes travaux pratiques. »


Jade les regarde alternativement, la bouche ouverte. Puis brusquement elle éclate de rire. Son fou-rire se calmant, elle peut articuler :


  • « Oh vous, alors ! Oh vous, alors ! Et si on les regardait, ces films ? »


Après avoir lancé un coup d’œil à Bernard qui ne pipe mot, Roxanne lance :


  • « OK ! »


Tout le monde de se rendre au salon devant la télévision. Tandis que Jade s’assoit sur un fauteuil, sur le canapé Roxanne se colle contre Bernard, la tête sur son épaule. Il en profite pour l’enlacer d’un bras et laisser sa main s’égarer dans le décolleté de sa chérie. En première partie, c’est la prestation Roxanne / Bernard qui passe. Les deux sœurs échangent leurs commentaires. La projection est commencée depuis une vingtaine de minutes quand Jade s’affale un peu plus sur le fauteuil, écarte les cuisses et passe la main sous sa jupe. Ses récents exercices n’ont visiblement pas éteint sa libido. Comme elle n’a pas remis sa culotte, elle accède directement au vif du sujet. Roxanne, elle aussi chauffée, non seulement par le film mais aussi par les effleurements de Bernard sur sa poitrine, se dégage de son étreinte pour pouvoir se débarrasser de sa jupe, et surtout de sa fâcheuse culotte pour ne garder que son chemisier déjà largement déboutonné qui lui fait comme une ultra-minijupe arrivant avec peine à couvrir son postérieur. Elle se rassoit, non directement sur le canapé, mais sur les genoux de Bernard en se blottissant contre lui. Il comprend l’invite et ses mains deviennent baladeuses.


Dix minutes plus tard, elle s’écarte de nouveau de lui, mais cette fois-ci pour défaire son pantalon et faire sortir ce qu’elle sent de si dur qui s’y cache. Ce qu’elle vient de libérer, elle le fait disparaître dans son antre d’amour. Le spectacle n’est plus seulement sur l’écran, mais aussi en direct. Chacun jette alternativement un coup d’œil aux films et à ce que font les autres protagonistes. D’un côté, Jade, une jambe sur chaque accoudoir, se fait reluire consciencieusement ou s’introduit deux ou trois, et même parfois quatre, dans la chatte, et pour que ceux de l’autre main ne restent pas inoccupés, elle s’occupe avec eux de son petit trou. Ainsi occupé, l’après-midi file à toute vitesse et le soir arrive déjà quand Jade prend le chemin du retour avec la caméra paternelle, à la mémoire allégée, bien sûr, des dernières prises de vue. Une fois la jeune fille partie, Bernard fait remarquer :


  • « J’aime bien ta sœur, mais il ne faudrait pas qu’elle continue de s’immiscer trop dans l’intimité de notre couple. Je crains que si l’on persiste dans cette voie, cela ne finisse par dégénérer. »


Roxanne admet volontiers qu’ils sont peut-être allés un peu loin. Fatigués par l’après-midi, ils se couchent presque sitôt dîné ; mais si Roxanne s’endort rapidement, Bernard, lui, a plus de mal. Il pense à Servane ; vu le décalage horaire, ils ne se sont pas téléphoné mais selon un message qu’elle lui a tout de même envoyé, elle pense que son séjour américain ne devrait plus s’éterniser, le séjour néo-zélandais devant être plus bref. Il faudra qu’il ait une discussion avec elle à son retour pour lui annoncer l’évolution de la situation ; et à cela s’ajoute la perspective de rencontre avec le reste de la famille Tanson-Duplantier bien des plaisirs en perspective.

 

Bienvenue dans la famille - Part 5

 

Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Mardi 7 juin 2 07 /06 /Juin 07:55

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Bienvenue dans la famille

Ecrit par Bernard

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C’est ensuite avec Judith que Roxanne a une conversation. Celle-ci est bien entendu au courant de sa rupture avec Marc. Roxanne fait raconter ce qui s’est passé avec Olivier. Elle apprend qu’un jour ce dernier était venu voir Jade qui était absente pour au moins deux heures. Il avait malgré tout décidé de l’attendre. Judith était dans sa chambre à écouter de la musique ; Olivier est venu pour lui demander ce qu’elle écoutait, que c’était vraiment top. Elle l’a fait entrer. Ils ont parlé de leurs chanteurs et de leurs groupes favoris. Elle lui a passé de la musique. Et pendant qu’elle était penchée sur son ordinateur pour chercher un morceau qu’elle voulait lui faire écouter, il en a profité pour ouvrir silencieusement son pantalon, sortir son sexe et mettre une capote. Il s’est approché par derrière et l’a saisie par les hanches. C’est quand elle a senti quelque chose toucher sa chatte qu’elle a fait un bond et s’est retournée pour voir tout son matériel déballé. Elle lui a fait remballer vite fait et l’a viré de la maison. Quand Jade est rentrée, elle lui a tout raconté. Au début, elle n’a pas voulu la croire. Ce n’est que quand elle a décrit une tache située à un endroit qu’elle n’aurait pas dû voir qu’elle a dû se rendre à l’évidence. Roxanne trouve que ledit Olivier est gonflé d’essayer de baiser comme ça de but en blanc la sœur de sa copine. Brusquement, un détail paraît curieux à Roxanne :


 

  • « Tu ne t’es doutée de rien avant qu’il essaie de mettre son sexe dans le tien, comme ça, directement ? »
  • « Ben non ! »
  • « Et quand il a écarté ta culotte ? »
  • « Hé bien … Euh … C’est-à-dire que je n’en portais pas. »
  • « Tu n’en portais pas ! Que portais-tu alors ? »
  • « Mon tee-shirt vert. »
  • « Et ? »
  • « Ben, c’est tout. »
  • « Depuis combien de temps était-il dans ta chambre quand il a essayé de … ? »
  • « Je ne sais pas exactement ; une heure, peut-être. »
  • « Et pendant une heure tu t’es trimbalée devant ce gars avec ton tee-shirt qui t’arrive ras les fesses ? »
  • « J’avais oublié que je n’avais pas de slip. »


Roxanne se retient d’éclater de rire :


 

  • « Tu avais oublié que tu n’avais pas de slip … Je rêve ! Tu fais rentrer un garçon dans ta chambre et tu oublies que tu te promènes quasi à poil. Tu as dû lui en mettre plein la vue. Il a des circonstances atténuantes. Tu aurais voulu l’allumer, tu ne t’y serais pas prise autrement. »
  • « Je ne cherchais pas à l’allumer, c’était le copain de ma sœur. »
  • « Des fois, ça n’empêche pas. »


Indignée, Judith répond :


 

  • « Il y a Pierre. »
  • « C’est vrai, le fameux Pierre. Vous êtes dans la même classe depuis la maternelle et toujours inséparables. Le pauvre, il en a moins vu de toi qu’Olivier. »
  • « C’est pas vrai ! »


Affectueusement, Roxanne met sa sœur en boîte :


  • « Alors, lui, c’est volontairement que tu l’allumes ? »


Judith devient soudain beaucoup plus grave :


  • « Je n’essaie pas d’allumer Pierre, comme tu dis. Lui et moi, on s’est toujours aimé. Ce qu’Olivier a pu apercevoir, Pierre le connaît très bien ! »


Roxanne sursaute :


  • « Il le connaît très bien ? »


Judith se trouble et devient toute rouge.


  • « Ce n’est pas ce que je voulais dire. »
  • « Ne me prends pas pour une idiote. Que s’est-il passé entre Pierre et toi ? »


Judith ne se fait pas supplier ; elle a confiance en sa sœur. Elle sait que celle-ci n’ira pas raconter ses confidences. Elle avoue que Pierre et elle font l’amour depuis plusieurs mois. Roxanne trouve que sa petite sœur a commencé à faire l’amour un peu tôt, mais s’abstient de tout commentaire. Elle poursuit sans se faire prier, ayant visiblement besoin de se confier à quelqu’un, racontant qu’ils ont fait ça la première fois pendant une boum chez une copine. Elle avait renversé du jus de fruit sur sa robe. Sa copine l’avait emmenée dans une chambre à l’étage pour qu’elle puisse se nettoyer. Ne la voyant pas revenir, Pierre était monté et avait frappé. Pensant que c’était sa copine, elle avait dit d’entrer alors qu’elle était en petite tenue, en slip et soutien-gorge, sa robe étant trop mouillée pour être remise rapidement. Il l’avait complimentée en disant qu’elle était la plus belle. La danse les avait déjà chauffés. Ils se sont embrassés, se sont dit des « je t’aime ».


Quand il a essayé de lui retirer son soutien-gorge, elle ne l’a pas seulement laissé faire, elle l’a aidé car il ne s’y prenait pas très bien. Après avoir pris la précaution de fermer la porte, il lui a caressé les seins. Ne voulant pas rester passive, elle lui a défait son pantalon pour le sucer comme elle l’avait vu faire dans des films. Roxanne note au passage que sa petite sœur regarde des films porno. Son premier réflexe a été de l’en empêcher mais, la surprise passée, il a été ravi. Elle a trouvé que le goût était un peu fort, mais pas désagréable. Après, c’est lui qui l’a léchée. Elle a fondu de plaisir ; c’était encore mieux que lorsqu’elle se caressait. Pierre s’est ensuite allongé sur elle pour l’embrasser. Il a essayé d’introduire sa bite, mais ça entrait difficilement. C’était douloureux, mais elle voulait y arriver. Elle a serré les dents et écarté les cuisses au maximum pour faciliter l’entrée. À un moment, ça c’est comme déchiré en elle. Elle a eu mal, mais elle n’a pas crié pour ne pas inquiéter Pierre. Au contraire, le voyant devenir hésitant, elle l’a encouragé à continuer, ce qu’il a fait avant de se répandre sur son ventre. Roxanne décerne in petto un bon point pour ce bon réflexe ; il n’aurait plus manqué que sa sœurette se fasse mettre en cloque ! C’est à ce moment qu’ils se sont aperçus qu’elle saignait. Pierre s’est affolé ; il s’en voulait beaucoup de l’avoir fait souffrir. Puis il s’est mis à la câliner avant de la nettoyer. Le pire, c’est qu’il avait fallu prévenir la copine car le lit avait été taché. Elle lui avait raconté que ses règles était venues plus tôt que prévu, mais visiblement la copine n’en avait pas cru un mot ; ça avait dû cancaner ferme derrière son dos. Elle avait été gênée pendant plusieurs jours ; et Pierre qui culpabilisait un max à l’idée de lui avoir fait mal ! Aussi, dès que cela avait été mieux, elle s’était arrangée pour s’isoler avec lui et recommencer. Cela s’était beaucoup mieux passé, et maintenant elle prend beaucoup de plaisir avec son copain.


Roxanne s’inquiète des précautions prises par les deux tourtereaux. Sa sœur lui répond que le plus souvent ils ont des préservatifs, mais que lorsqu’ils n’en n’ont pas, ils font attention. Roxanne, sachant que nombreuses sont les filles qui ayant fait attention se sont retrouvées avec un polichinelle dans le tiroir, trouve Judith bien imprudente. Aussi décide-t-elle d’emmener sa sœur chez le toubib pour lui faire prescrire la pilule, car elle ne se fait pas d’illusions quant à des recommandations d’abstinence en cas d’absence de préservatif. Il lui suffit de penser à ce que deviendrait ce genre de conseils lorsqu’elle retrouverait quelqu’un qu’elle aime : elle baiserait, même au risque de se faire mettre en cloque. Ce qui lui fait songer à Bernard, et cela lui donne chaud au ventre.


Durant le dîner, elle raconte les visites qu’elle a faites durant la semaine. Elle avait prévenu de son déplacement, mais sans préciser le nom de son mentor. Elle se déclare ravie de ce qu’elle a retiré de son voyage. N’évoquant bien sûr pas tous ses motifs de satisfaction, les professionnels seulement.


Une fois dans sa chambre, elle a du mal à trouver le sommeil. Elle imagine les différentes stratégies pour annoncer à ses parents et à la famille sa relation avec Bernard et leur futur mariage, car pour elle le doute n’est pas de mise, c’est l’homme de sa vie. Jamais elle n’a ressenti pour un de ses copains ce qu’elle ressent pour lui.


Ce dernier aussi a bien du mal à rejoindre Morphée. Les derniers événements tourbillonnent dans sa tête, les questions aussi. Ne se leurre-t-il pas en pensant aimer Roxanne ? N’est-ce pas l’image d’Ariane qu’il aime ? A-t-il le droit de laisser la jeune fille s’engager avec un homme de l’âge de ses parents ? D’affronter sa famille comme l’a fait Ariane avec les funestes conséquences que cela a eues ? Et il y a Servane. À force d’introspection, il se rassure quant à son amour pour Roxanne. Si sa ressemblance avec Ariane a bien joué un rôle dans les premiers regards qu’il a porté sur elle, cette même ressemblance a plutôt ensuite brouillé sa perception de la jeune fille et ce qu’il ressentait vis-à-vis d’elle. Elle n’eût point été un sosie d’Ariane, il aurait réalisé beaucoup plus rapidement l’évolution de ses sentiments. Aurait-il alors continué à la voir ? La crainte de s’attacher à une jeunesse de 20 ans sa cadette ne l’aurait-il pas fait fuir ? Tous deux finissent par sombrer dans un sommeil agité et tous deux se réveillent en ayant pour première pensée l’autre.


Roxanne est ensuite prise dans le tourbillon du départ chez sa grand-mère. Le hasard veut que la tante Antoinette soit, une fois n’est pas coutume, présente. Elle s’arrange pour avoir un aparté avec Roxanne pour lui demander si elle a des nouvelles de Bernard Melpa. Cette dernière lui répond qu’il l’aide pour ses études en lui ouvrant son carnet d’adresses et en l’emmenant à des séances de travail. Quand elle s’arrête de parler, sa tante la regarde avant de lâcher :


  • « Toi, ma petite, tu es amoureuse. »


Roxanne rougit, bredouille, et finit par en convenir. Elle raconte alors la semaine passée, depuis l’épisode du lanternon jusqu’à la conversation du retour, hors bien sûr les parties de jambes en l’air. La tante n’est pas dupe de cette omission.


 

  • « C’est donc toi qui as pris l’initiative. »
  • « Sinon, je crois que j’aurais pu attendre jusqu’à la Saint Glinglin. Notre différence d’âge et ma ressemblance avec Ariane le paralysaient. »
  • « En as-tu parlé à tes parents ? »
  • « J’ai posé des jalons. Je leur ai déjà dit que j’avais rompu avec Marc et j’ai parlé d’un architecte des monuments historiques avec qui j’étais partie en voyage pour la semaine. »
  • « Les prochains temps ne vont pas être faciles pour toi. »
  • « Ça m’est égal, je suis prête à me battre. »
  • « Je crois entendre ta cousine. Je suis de tout cœur avec toi car je sais que Bernard Melpa est quelqu’un de bien. Mais suis son conseil et ne fais rien dans la précipitation, sur un coup de tête. Réfléchis avant de lancer la bombe. »
  • « C’est tout réfléchi. Mais je suivrai son conseil et attendrai. »


En l’entendant parler, la tante Antoinette se doute que sa nièce n’attendra que fort peu avant de foncer et qu’elle n’a qu’une hâte, c’est de retrouver les bras de Bernard, quelles qu’en soient les conséquences.


Durant le buffet, Roxanne tombe, bien évidemment, sur l’oncle Henri, l’ami du père de Marc, qui lui demande des nouvelles de ce dernier. Elle doit bien lui dire qu’elle n’en a pas et de lui expliquer pourquoi. Et l’oncle de le regretter, de lui dire que c’est un garçon bien, ainsi que sa famille ; bref, de lui vanter la marchandise. Tant et si bien que cela finit par agacer Roxanne qui lui dit que c’est fini et que de toute manière elle a quelqu’un d’autre. Comme elle l’a clamé haut et fort, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Sa cousine Christine, fille de l’oncle Henri, qui a son âge et avec qui Roxanne s’entend particulièrement bien, la happe pour l’entraîner un peu à l’écart afin de pouvoir papoter. Elle rappelle à Roxanne que son père avait essayé de la brancher sur Marc, mais que malgré les échos qu’elle avait eus par des copines quant à sa bonne tenue en chambre, vraiment elle ne le trouvait pas assez sympa et même parfois un peu goujat à son goût, et qu’elle comprenait Roxanne de l’avoir laissé tomber. Elle ne regrettait pas d’être avec Ronan, nonobstant son pater, car c’est vraiment un garçon gentil et attentionné, qui sait y faire et avec qui elle prend son pied.


Roxanne félicite sa cousine de son flair et lui confie que Marc avait tendance à être un peu macho et qu’au lit, il n’était pas rare qu’il soit un brin égoïste, même si dans l’ensemble il ne se défendait pas mal. Christine se montre ensuite curieuse du nouveau de Roxanne. Comme Christine et elle se connaissent depuis le berceau et qu’elles ont aussi loin que remonte leurs souvenirs partagé leurs secrets et été confidente l’une de l’autre, Roxanne se laisse aller volontiers à raconter. Christine a les mêmes réactions que Jade. Roxanne explique que la différence d’âge importe peu quand on a la chance de tomber sur quelqu’un comme lui. Qu’il n’avait pas cherché à la séduire, que c’était elle qui avait fait les premiers pas, et pas seulement les premiers, et qu’à son avis sa ressemblance n’avait pas forcément été un atout.

 

 

  • « Et au lit, c’est comment ? »
  • « Waouh ! »
  • « À ce point-là ? »


Roxanne acquiesce et explique la particularité de Bernard de tenir à cause de sa difficulté à éjaculer et les proportions avantageuses de son sexe, même si ce dernier facteur n’est pas déterminant. Christine est dubitative. Roxanne raconte alors le pari qu’elle a fait de le faire craquer et comment elle l’a perdu, ayant fini par s’endormir repue alors qu’il était encore en action. Voyant les yeux étonnés de sa cousine, Roxanne précise :


 

  • « Pendant quatre heures j’ai tout essayé : lécher, sucer, baiser dans toutes les positions et même me faire enculer. »
  • « Tu t’es fait enculer ? »
  • « Oui. »
  • « Tu as accepté ? »
  • « C’est moi qui ai demandé, pensant que cela m’aiderait à gagner. »
  • « Tu l’avais déjà fait avant ? »
  • « Oui, ce n’était pas une inauguration. »
  • « Moi, je ne l’ai jamais fait. J’ai trop peur d’avoir mal. »
  • « C’est vrai que cela peut être douloureux pour certaines. Pour moi, les premières fois n’ont pas été faciles et là, au début, j’ai trouvé que c’était un peu gros ; mais après, j’ai pris mon pied. Il faut faire ça en douceur et ne pas se décourager si tout ne se passe pas pour le mieux au début, et recommencer un peu plus tard. Avec de la pratique, les choses s’améliorent en général. C’est comme par-devant ; ce n’est pas parce que ton dépucelage t’a fait mal que tu ne dois plus jamais baiser. Tu devrais te lancer avec Ronan. Il ne t’a jamais demandé ? »
  • « Si ; une fois, il m’a proposé d’essayer. J’ai refusé. Il n’a pas insisté. »
  • « Eh bien, fais-lui la surprise de lui offrir de toi-même ce plaisir. Mais lui, il doit être très délicat ; et pour toi, le plus important c’est d’être bien détendue, de ne pas oublier un bon lubrifiant et aussi l’hygiène. »


L’approche d’une bande de petits en train de jouer oblige les deux cousines à passer à des sujets moins brûlants. Le reste de la journée se passe sans problèmes. Le soir, Roxanne reste coucher à Versailles.


De son côté, Bernard a rendu visite à sa mère et récupéré par la même occasion sa chatte. Tous deux pensent à téléphoner à l’autre, mais y renoncent, Bernard ne voulant faire ce qu’il avait recommandé à sa chérie de ne pas faire, et Roxanne ne voulant pas bousculer son amour.


Le lundi, Roxanne reprend les cours. À l’heure du repas, son téléphone sonne. Elle décroche en pensant à Bernard, mais c’est sa cousine au bout du fil qui veut lui confier qu’elle a suivi son conseil le soir même et demandé à Ronan de l’enculer. Celui-ci a été aussi surpris que ravi. Elle raconte que si l’opération n’a pas été très agréable, ça n’a pas été non plus catastrophique. Ronan s’est montré très doux et patient. Il a bien préparé le terrain avec ses doigts et du gel avant de passer à l’action. Le suppositoire a été un peu dur à avaler, mais maintenant elle n’a quasiment plus aucune gêne. Elle va attendre un ou deux jours avant de faire une nouvelle tentative. Elle ajoute en gloussant :


  • « Ce qui me fait drôle maintenant, c’est de me dire que je suis une enculée et, circonstance aggravante, non seulement je n’en ai aucun regret, mais en plus j’ai la ferme intention de récidiver. »
  • « Bienvenue au club ! »


Les deux cousines papotent encore un peu ; mais Roxanne, attablée avec d’autres étudiants, ne peut parler librement.


Le mercredi soir, elle rejoint son studio. On sonne à la porte. C’est Marc qui vient pour faire la paix et arrondir les angles. Cela leur était déjà arrivé de se quereller. Certaines fois, elle avait elle-même fait les premier pas pour la réconciliation. Une partie de baise, que quelques jours d’abstinence rendaient encore plus forte, la scellant. Des fois même, ces disputes n’étaient presque que des prétextes pour mieux se retrouver. Mais aujourd’hui, c’est différent ; il n’y aura pas de réconciliation, ni de retrouvailles sur l’oreiller. Roxanne le fait malgré tout entrer, ne voulant pas donner le spectacle d’une explication peut-être orageuse aux voisins. Marc s’énerve en effet, incrédule quant à la fin de leur relation. Elle finit par lui dire :


 

  • « Tu devrais comprendre : c’est toi qui m’as donné l’idée. »
  • « Quelle idée ? »
  • « Tu ne te rappelles pas ? Tu m’avais dit que j’avais trouvé un bon filon ; eh bien, pendant la semaine écoulée, j’ai conforté mes positions. Il a apprécié mes prestations. Et moi les siennes aussi, d’ailleurs … Je ne parle pas de ses compétences professionnelles ni de son carnet d’adresses. Mais je ne sais pas si je suis une aussi bonne baiseuse que ma cousine Ariane. il ne m’a rien dit à ce sujet. »


Marc ne la croit pas :


 

  • « Excuse-moi. J’ai été maladroit. »
  • « Tu n’as pas à t’excuser d’avoir eu raison. »
  • « Arrête, ce n’est pas drôle. »
  • « Je ne cherche pas à être drôle, je te dis ce qui est. Tu étais dans le vrai, enfin pas à cent pour cent, car si je baise avec lui, ce n’est pas pour ma carrière ; c’est parce qu’il me plaît, que j’ai compris pourquoi ma cousine s’est battue bec et ongles pour lui. »
  • « Ça va, j’ai compris la leçon. »
  • « Mais tu ne veux pas entendre ce que je dis. »
  • « C’est pas vrai ; tu ne baises pas avec lui, il a deux fois ton âge. »
  • « Pour la énième fois, SI ! »
  • « Quand les copains apprendront que la fière Roxanne se fait sauter par un vieux, qu’elle a mis son précieux petit cul au service de ses intérêts … »
  • « C’est ça ; et je compte sur toi pour répandre la nouvelle. Allez ; maintenant, dégage ! »


Et elle le pousse dehors. Une fois son ex parti, elle se rend compte qu’elle doit prendre les devants et annoncer rapidement elle-même à ses parents, à sa famille et à ses amis la nouvelle avant que Marc ne s’en charge. Elle empoigne son téléphone pour appeler Bernard, mais réflexion faite le repose pour foncer directement chez lui. Le trajet n’est pas long, mais il semble une éternité à Roxanne, dans sa hâte de revoir son amour. Elle sonne. Il ouvre. Ils scellent leurs retrouvailles par un long baiser, puis se retrouvent nus en un rien de temps. Bernard s’assoit et Roxanne vient s’empaler sur le sceptre dressé. En le sentant l’envahir, elle pousse un soupir de contentement. Elle se décide pendant qu’elle a encore les idées claires à parler de la visite de Marc et de sa crainte que l’on apprenne la nouvelle avant qu’elle ne l’annonce elle-même.


Oubliant ses propres conseils de délais de réflexion, Bernard propose de l’accompagner chez ses parents. Roxanne accepte, mais préfère leur parler seule avant qu’il n’entre. Bien que réticent à cette arrivée en deux temps, il se range à son avis mais à une condition. Elle demande laquelle.


  • « Que tu m’épouses. »
  • « Oui ! Cent fois oui ! », répond-elle, le cœur bondissant de joie.


Elle trouve que se faire demander en mariage par l’homme qu’elle aime pendant qu’ils font l’amour, c’est vraiment super ! Et alors que jusqu’à ce moment elle remuait doucement son bassin, elle accélère le rythme. Il emboîte le pas, attrape ses seins ballottant pour leur prodiguer moult caresses. Déjà dans les meilleures dispositions, elle ne tarde guère à prendre son plaisir. Elle ne retourne pas dans son studio et ils finissent la nuit blottis l’un contre l’autre.


oooOooo


Le lendemain, Bernard aide Roxanne à apporter ses affaires chez lui, impatient comme un adolescent que leur projet se concrétise. La visite aux parents est prévue pour le vendredi soir. Elle les prévient qu’elle passera pour leur parler. Le jour dit, Bernard embarque sa chérie en voiture direction Versailles. Durant le trajet, il sent l’inquiétude de Roxanne et propose à nouveau de l’accompagner d’entrée, mais elle préfère en rester à son idée initiale. Il la dépose devant la porte, l’encourage d’un baiser et va se morfondre un peu plus loin.


En entrant, Roxanne a les tripes nouées. Elle s’isole avec ses parents. Son père lui demande ce qu’il y a de si important et de si urgent pour la faire revenir en semaine.


 

  • « Voilà ! Je vais laisser le studio … »
  • « Tu avais tant insisté pour l’avoir … », l’interrompt son père. « Mais tu sais que ta chambre t’attend toujours. »
  • « Laisse-la finir. », conseille sa mère.
  • « Si je le laisse, ce n’est pas pour revenir ici. Je vais habiter avec quelqu’un. »
  • « Celui pour lequel tu as quitté Marc … », devine sa mère, finaude.
  • « Oui. Je voudrais vous le présenter ; il attend dehors. »
  • « Qu’il vienne ! Je suis impatient de rencontrer celui qui a décidé ma fille à renoncer à sa liberté et à son indépendance. », lance le père en se levant.
  • « Je dois vous dire autre chose avant. »

 

Il se rassoit, inquiet.

 

  • « C’est un homme qui a 43 ans. »


Ses parents restent un moment silencieux.


 

  • « Ma chérie, je suppose que tu as bien réfléchi avant de te décider ; cet homme pourrait être ton père. »
  • « Je sais, mais je l’aime ; il est merveilleux, il est … »
  • « Ne dis rien … On se doute qu’il doit avoir toutes les qualités. », sourit sa mère.
  • « Et vous le connaissez. »
  • « Un de nos amis ? », interroge son père.


Roxanne prend son élan et son courage à deux mains :


  • « Non ! C’était le fiancé de ma cousine Ariane. »


La stupeur se peint sur le visage de ses parents, les questions se bousculent dans leur tête. Roxanne coupe court et leur raconte les circonstances de sa rencontre avec Bernard et l’évolution de ses sentiments.


Pendant ce temps, ce dernier, voyant les aiguilles tourner, s’inquiète et ronge son frein. Il imagine les pires choses. Il va se décider à aller sonner quand Roxanne apparaît et lui fait signe. En allant vers la maison, Roxanne lui dit que ses parents acceptent sa décision et l’invitent à dîner.


L’accueil des parents est chaleureux. Bernard se souvient d’eux. Le père de Roxanne est le plus jeune de la famille et avait à peine quatre ou cinq ans de plus que sa nièce Ariane. Sa femme et lui ne s’étaient pas montrés hostiles envers lui, mais n’avaient pas, contrairement à la tante Antoinette, pris ouvertement parti pour lui. Autour de l’apéritif, après avoir parlé de son métier, Bernard, poussé par Marie-Thérèse, la mère de Roxanne, explique ce que la ressemblance de cette dernière avec Ariane avait provoqué en lui. Ajoutée à la différence d’âge en plus, si Roxanne ne l’avait pas un peu bousculé, jamais il n’aurait osé s’avouer son attirance pour elle. Louis, le père de Roxanne, sourit :


 

  • « Pour ça, elle ressemble à sa mère. Elle n’hésite pas à prendre les moyens qu’il faut pour arriver à son but. »
  • « Ça veut dire quoi ? Que je t’ai bousculé ? », réplique Marie-Thérèse, faussement fâchée.
  • « Euh, disons que tu m’as fait remarquer que tu avais grandi. »


Elle regarde son époux avec tendresse :


  • « C’est vrai ; Louis était un ami de mon frère aîné. J’avais neuf ans et lui quatorze. Je n’étais que la petite sœur casse-pieds de son meilleur copain, presque la sienne. Mais moi, dès ce moment, j’ai su que ce serait lui. Les années ont passé, mais pour lui j’étais toujours une petite fille. Pour mes dix-sept ans, cet individu est venu à mon anniversaire accompagné d’une nommée Magali avec qui il fricotait depuis quelque temps. Il fallait donc que je lui fasse remarquer que lorsque l’on m’appuyait sur le nez, il n’en sortait plus du lait. J’ai réussi à lui faire comprendre que je n’étais plus un bébé et exit cette pimbêche un tantinet coincée de Magali. »
  • « C’est vrai, tu m’as ouvert les yeux. Un an plus tard, on se mariait ; et deux ans après, Roxanne naissait. »


Roxanne pense in petto que son père ne peut reprocher à sa femme d’être coincée. Elle est aux anges quand Bernard fait sa demande à ses parents de sa main. Et cette fois, cela ne fait pas de drame ; ses parents acceptent, Marie-Thérèse faisant simplement remarquer, en riant, que cela allait mettre de l’ambiance aux prochaines réunions familiales. Depuis vingt ans, Ariane était un sujet tabou ; c’est pour ça que Roxanne, qui avait trois ans à l’époque, n’en a pas entendu parler. Toute la famille se retrouve à table. Les frères et sœurs sont intéressés par le nouveau de Roxanne d’autant qu’il y a mariage en vue. Il est assailli de question auxquelles il répond de bonne grâce.


Une fois les enfants au lit, la discussion se poursuit jusqu’à une heure avancée. Au moment du départ, Bernard se rend compte qu’il a un peu trop apprécié les vins de ses hôtes pour reprendre le volant et Roxanne également ; aussi lui propose-t-on de rester coucher. Personne ne s’offusquant que ce soit dans la chambre de Roxanne.


Une fois dans celle-ci, Roxanne s’installe sur les genoux de son maintenant officiel fiancé pour un petit câlin. Tous deux, fatigués par cette journée, ne pensaient pas aller au-delà de ces tendresses, mais comme dit le proverbe, l’appétit vient en mangeant et ces caresses leur chauffent le sang. Elles deviennent plus poussées et Roxanne se retrouve à genoux, prenant dans sa bouche le sexe déjà dressé. C’est ensuite au tour de Bernard d’user de la langue et des lèvres avec maestria. Elle a du mal à étouffer ses gémissements. Elle remonte ses jambes de chaque côté de sa tête pour se rendre plus accessible. Il glisse lentement sur elle, embrassant son ventre, sa poitrine ; leurs lèvres se rencontrent. Il lui murmure qu’André Dussolier a raison. Surprise, elle demande :


  • « Pourquoi ? »
  • « Quand dans Tanguy il dit que les plus beaux ornements d’oreilles d’une femme ce sont ses genoux. »


Elle guide sa queue vers son intimité et soupire d’aise quand elle se sent pénétrée. Une fois bien au chaud, Bernard ne bouge plus. Roxanne s’impatiente de cette inaction, se demandant ce qu’attend Bernard. Lui, qui s’était immobilisé pour voir les réactions de sa dulcinée, n’est pas déçu. Il jubile de la voir essayer de bouger, sa position ne lui permettant que peu de mouvements. Il la sent chaude comme un brandon mais reste immobile, se contentant de l’embrasser, ce qui réduit encore plus sa capacité d’action. Elle se montre de plus en plus impatiente, voudrait prendre l’initiative, mais il ne lui en laisse pas la possibilité. Elle finit par demander :


  • « Baise-moi ! »


Doucement, en multipliant les baisers, il murmure :


  • « Que sommes-nous en train de faire ? »


Roxanne comprend qu’il la provoque. Eh bien, il va voir ! Elle plante ses yeux dans les siens et articule :


  • « Ramone-moi la chatte ! Vas-y fort ! »


Il se met lentement en action et va accélérant.


  • « Oh oui ! Défonce-moi avec ta grosse queue … », soupire Roxanne.


En s’entendant, elle pense à sa mère. Décidément, elle est bien sa digne fille. Il la pilonne maintenant à un rythme soutenu. Elle sent le plaisir monter, et quand celui-ci fuse, elle doit se mordre les lèvres pour étouffer le cri qui venait du plus profond de ses entrailles. Bernard se recule un peu pour lui permettre de détendre ses jambes. Elle en profite pour les nouer autour de sa taille et goûter le plaisir d’un nouveau ramonage en règle.


 

  • « C’est la première fois que je fais l’amour ici dans ma chambre. »
  • « Quelle impression cela te fait-il ? »
  • « Ça me fait tout drôle. C’est un peu une page qui se tourne. C’est comme si je proclamais : « Voyez, je ne suis plus une petite fille. Même les murs peuvent en témoigner ! » »


Elle se tait quelques secondes avant d’ajouter :


  • « Et pour être sûre qu’ils ont bien compris … On ne va pas s’arrêter en si bon chemin. »


Elle dénoue ses jambes et fait s’allonger son futur sur le lit pour venir s’empaler. Elle est presque surprise de la facilité avec laquelle son cul s’ouvre et accueille ce pieu au plus profond d’elle. Elle se met en mouvement. Elle ne sait combien de temps elle monte et descend le long de ce sexe dressé. Elle finit par se laisser aller sur le côté pour s’endormir, la bite encore plantée dans son anus. Une fois sa chérie dans les bras de Morphée, Bernard se lève pour procéder à un brin de toilette. Il nettoie aussi, un peu, l’intimité de Roxanne sans que cela la réveille.

 

Bienvenue dans la famille - Part 4

 

Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Mardi 7 juin 2 07 /06 /Juin 07:48

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Bienvenue dans la famille

Ecrit par Bernard

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Le lundi matin suivant, tôt, Roxanne se présente au bureau de Bernard. Avec Marc, la situation est bloquée. Ils sont tous les deux furieux. Elle de ce qu’il a dit, et lui de ce qu’elle ait pris la mouche pour une bêtise ; il trouve qu’elle n’est vraiment pas cool, et même un tantinet coincée. Elle a décidé de faire abstraction de ce problème et de profiter de cette semaine.


Il n’attendait qu’elle pour partir. Ils doivent aller sur trois sites : deux châteaux et une abbaye. Pour chacun, deux jours de visites sont prévus : ils ne rentreront donc pas avant samedi.


Ils quittent Paris. Sur la route qui les mène au premier château, Bernard explique par le menu qu’après avoir été délaissé pendant plusieurs années, il vient d’être racheté par le département qui, après restauration complète, envisage d’en faire un musée du savon. C’est une première approche, une prise de contact.


Bernard laisse Roxanne aux bons soins du responsable de la partie musée du projet, tandis qu’il fait sa visite d’évaluation. Le soir, au restaurant de l’hôtel, tandis qu’il lui donne ses impressions sur l’état des lieux, elle lui rapporte ce qu’elle a retiré de sa journée. En consultant ses messages, car quand il est en rendez-vous Bernard éteint son téléphone, il trouve un message de Servane qui lui annonce qu’elle va s’absenter trois semaines car elle part aux États-Unis pour sa boîte et ne pourra hélas pas venir dimanche.


De retour dans sa chambre, Roxanne reçoit un appel de Marc qui lui propose une sortie pour le lendemain soir afin de mettre de l’huile dans les rouages. Mais elle décline en lui expliquant qu’elle est partie en déplacement pour la semaine avec Bernard qui lui a proposé de l’accompagner durant une tournée de visites. Marc, qu’elle n’avait pas mis au courant, prend la chose plus que fraîchement ; un mot en entraîne un autre, les choses s’enveniment encore plus. Avant de lui raccrocher au nez, Marc lance :


  • « Après tout, tu fais ce que tu veux. Tu es libre. Tu as le droit, pour faire avancer ta carrière, d’aller remuer ton cul devant un mec qui a presque le double de ton âge, en mettant à profit ta ressemblance avec la fille qu’il a aimée. Après une semaine jour et nuit (il appuie sur ce mot), tu devrais l’avoir à tes pieds ! »


Roxanne est furieuse de ce procès d’intention. C’est vrai qu’elle profite des bonnes dispositions de Bernard et qu’elle est bien contente des petits coups de pouce qu’il lui donne et des portes qu’il lui ouvre. Mais ce n’est pas cela qui a motivé son désir de le connaître. C’est l’évocation de son amour défunt et la manière dont il en parlait qui ont suscité son intérêt, renforcé par le fait qu’Ariane était sa cousine. Elle voulait connaître l’homme qui l’avait fait se dresser contre ses parents et la famille. C’est vrai aussi qu’elle s’est imposée auprès de Bernard ; elle a même dû paraître envahissante. En cela, Marc n’a pas tout à fait tort. Mais il se trompe quant à ses motivations. Elle n’a jamais été intéressée. Curieuse, mais pas intéressée. Et puis Bernard est d’agréable compagnie, aimable, cultivé, avec de l’humour et en plus ils ont en commun la passion de l’art et de l’histoire. Elle a plaisir à le retrouver, et regret à le quitter.


De son côté, Bernard se demande si emmener Roxanne avec lui une semaine durant est une si bonne idée. Avoir ainsi en permanence à ses côtés ce reflet d’Ariane lui provoque des sentiments contradictoires. Un certain plaisir, c’est indéniable ; mais aussi une grande peine. Ne se raccroche-t-il pas trop à cette jeune fille, troublé qu’il est par sa ressemblance avec Ariane ?


L’un comme l’autre peinent à s’endormir et ne connaissent pas une nuit paisible.


Le mardi après le déjeuner, ils partent pour l’abbaye où Bernard doit présenter ses plans d’aménagement pour que l’endroit puisse accueillir des congrès et des colloques. Le projet est en phase terminale. De nombreuses discussions ont déjà eu lieu, les plans ont été remaniés plusieurs fois pour tenir compte de certains des desiderata des clients. Les travaux vont bientôt pouvoir commencer. Ce soir-là, Bernard reçoit un appel de Servane qui lui explique qu’elle doit partir quelque temps en Nouvelle-Zélande ; elle ne sait pas trop quelle sera la durée de ce séjour.


Le lendemain, en fin d’après-midi, ils quittent les lieux pour le château suivant. C’est une demeure privée qui appartient à la même famille depuis plus de quatre siècles. Il connaît bien les propriétaires ; ils logeront sur place. C’est un château à l’origine médiéval, mais qui a été remanié jusqu’au XVIIIème siècle, chaque époque ayant laissé sa marque. Il se visite ; le comte et la comtesse ont fait un effort particulier sur les jardins ces derniers temps, et ils ont en projet d’aménager une partie des communs pour l’accueil de classes, l’orangerie l’ayant déjà été pour les réceptions, les mariages, etc …


Après avoir salué leur hôtes, Bernard emmène Roxanne découvrir le domaine depuis la lanterne du pigeonnier. Arrivés en haut, il lui explique le bâtiment, les jardins, les projets. L’étroite plateforme n’est pas faite pour accueillir deux personnes ; pour y tenir, ils ont dû se serrer. Elle est devant lui, un peu sur le côté ; il a posé une main sur son épaule et de l’autre il lui désigne ce dont il parle. Vient le moment magique du coucher de soleil. Le paysage se pare d’or et de feu. Roxanne est émue, mais le spectacle n’est pas seul en cause. De le sentir contre elle, de sentir sa main sur son épaule ne la laisse pas de marbre. Il se dégage de lui une force, un magnétisme qui la troublent. Elle réalise qu’elle se voilait la face, que l’intérêt qu’elle lui porte n’est pas que motivé par son histoire avec sa cousine. Elle est attirée par l’homme. Elle se laisse aller un peu plus contre lui.


Quand le paysage s’est enflammé, Bernard s’est tu pour ne pas rompre la magie du moment. Il sent Roxanne s’appuyer plus lourdement contre lui, mais il attribue ça à la fatigue. La nuit et son voile noir remplacent progressivement les couleurs chatoyantes. Il suggère de retourner au château. Roxanne ne bouge pas, mais Bernard se trompe quand il pense qu’elle veut profiter de la disparition progressive du jour ; elle se sent simplement trop bien près de lui. C’est la première fois qu’ils sont si proches. Les minutes s’écoulent ; il s’agite un peu, mal à l’aise et troublé lui aussi maintenant. Elle le sent. Elle se redresse, mais au lieu de descendre par l’échelle, elle se retourne. Elle voit encore son visage. Il va parler. Elle n’a pas besoin de boule de cristal pour savoir qu’il va proposer de passer le premier pour l’aider à descendre ou quelque chose de ce genre. Ce n’est pas ce qu’elle espère, ce n’est pas ce que maintenant elle désire. Mais si elle attend que Bernard fasse quelque chose, elle sait aussi qu’il gèlera en enfer avant. Elle ne peut pas laisser passer ce moment ; dieu sait quand un autre aussi favorable se présentera. Presque comme on se jette à l’eau, elle l’enlace et pose ses lèvres sur les siennes. Il se raidit et ne répond pas à son baiser ; des pensées contradictoires bouillonnent dans sa tête. Il se recule, dans la mesure où il le peut, et d’une voix défaillante il murmure :


  • « Roxanne, c’est de la folie ! »


Elle se serre plus contre lui.


 

  • « Vous méritez mieux … »
  • « Mieux que quoi ? »
  • « Mieux qu’un homme qui a vingt ans de plus que vous ; mieux qu’un homme qui, lorsqu’il vous voit, revoit son passé ; mieux qu’un homme qui, égoïstement, cherche en votre compagnie quelque chose qu’il ne sait même pas. Vous ressemblez tant à Ariane, pas seulement physiquement, et pourtant vous êtes tellement différente … »
  • « J’ai compris pourquoi elle t’aimait, pourquoi elle s’est battue pour être avec toi et c’est aussi pourquoi je suis prête à le faire. »


Tout en parlant elle se rend compte qu’elle l’a tutoyé, qu’elle exprime tout ce qu’elle avait voulu ignorer jusqu’à présent et que la première personne avec laquelle elle devra se battre c’est lui. Elle se presse encore plus contre lui, trouve à nouveau ses lèvres. Il se sent perdu. Il désirait la serrer dans ses bras, mais le redoutait par-dessus tout, craignant de n’être attiré par la jeune fille qu’à cause du reflet de son amour perdu qu’elle lui offre et non pour elle-même. De sa langue, elle force ses lèvres. S’il ne répond pas à son baiser, au moins n’a-t-il pas eu de recul. Elle regrette de ne pas être en jupe pour pouvoir prendre sa main et lui faire constater l’effet qu’il lui fait. Avec un pantalon, c’est un peu plus compliqué. Elle glisse sa main entre leurs ventres pour déboutonner son pantalon, mais des pas et des appels retentissent. Charles, l’un des fils du propriétaire, vient les chercher avec une lampe électrique. Ils se séparent ; elle en hurlerait de rage et de frustration. Bernard répond aux appels, l’aide à descendre et remercie Charles d’être venu ; elle aussi, bien qu’elle ait plutôt envie de le vouer aux gémonies.


Avant de rejoindre la salle à manger, Roxanne passe par sa chambre pour changer de culotte, celle qu’elle porte ayant quelque peu souffert de l’humidité. Il lui semble que le repas n’en finit pas ; pourtant ses hôtes sont charmants, mais elle a d’autres idées en tête. Dès que la décence le lui permet, elle se déclare fatiguée, s’excuse et regagne sa chambre tandis que Bernard reste à discuter. Après un passage par la salle de bain, elle retourne à sa chambre d’où elle épie son retour. Et il s’attarde, perturbé par ce qui vient de se passer dans le lanternon ; il poursuit la conversation pour éviter d’y trop penser, mais il ne peut retenir son hôte indéfiniment et se résout à quitter la salle à manger deux heures après Roxanne.


De son côté, elle bout d’impatience en l’attendant ; elle doit se retenir de se précipiter quand il arrive à l’étage. Il rentre dans sa chambre. Elle se prépare à s’y glisser à son tour quand elle l’entend tirer le loquet. Elle est arrêtée dans son élan ; elle en pleurerait. Elle hésite un long moment sur la conduite à tenir et retourne dans sa chambre. Un peu plus tard, elle entend Bernard se diriger vers la salle de bain. Dès qu’il y a disparu, elle se précipite dans la chambre pour l’y attendre. La chemise de nuit qu’elle porte, en coton, à manches longues, qui lui arrive à mi-mollet, n’a rien de sexy. Elle hésite à la retirer illico. Elle se rend bien compte que déjà elle se jette littéralement dans ses bras et se conduit comme une salope ; alors elle garde cet ultime rempart à sa fierté, mais elle n’a pas l’intention de la conserver très longtemps. De toute manière, si elle veut faire bouger les choses, il faut qu’elle les prenne en main.


Ayant terminé ses ablutions, Bernard hésite devant la porte de Roxanne. Il faudrait qu’ils parlent, qu’il mette les choses au point. Il se décide, malgré l’heure tardive, à toquer discrètement. Point de réponse. Il est partagé entre déception et soulagement. Il regagne sa chambre. Il voulait la voir, il la voit. Il voulait parler avec elle, c’est raté. Elle ne lui laisse pas placer un mot. C’est une véritable tornade qui s’abat sur lui. Roxanne lui saute carrément dessus, clouant sa bouche en reprenant le baiser là où l’arrivée de Charles l’avait interrompu. Pour la repousser, il faudrait littéralement se battre. Elle sent à nouveau ses réticences. Elle se recule un peu, sans le lâcher pour autant, le regarde dans les yeux et murmure « s’il te plaît… », avant de ressouder ses lèvres aux siennes.


Depuis le début, il est tombé sous son charme ; mais les circonstances de leur rencontre, la différence d’âge, Ariane, la famille Tanson-Leplantier et Servane l’avaient entraîné à ne songer à elle que de manière désincarnée. La sentir palpitante, femme, accrochée à son cou, font voler cette ambiguïté en éclats. Il la prend dans ses bras, répond à son baiser jusqu’à ce qu’elle se laisse glisser à genoux et descende son pantalon de pyjama. Elle regarde, étonnée par ce qu’elle vient de dévoiler. Même s’ils ne sont pas légion, Bernard est plus gros et plus long qu’aucun des copains qu’elle a eus jusqu’à maintenant. Sa surprise passée, elle se met à l’ouvrage avec cœur. Après l’avoir laissée s’activer pendant une dizaine de minutes, il la redresse. Elle en profite pour retirer prestement sa chemise de nuit avant de se suspendre à nouveau à son cou pour l’embrasser fougueusement. Il la soulève et, leurs lèvres toujours unies, il la porte jusqu’au lit. Il abandonne ses lèvres du haut pour s’occuper de ses lèvres du bas. Elle apprécie et roule des hanches. Il n’arrête que pour plonger ce qu’elle a si bien réussi à dresser au fond de son puits d’amour. Il se met à la ramoner, changeant rythme et puissance de ses coups de queue.


Après être grimpée aux rideaux, elle se remet à le sucer. Elle est de nouveau surprise, mais par sa résistance cette fois. Les muscles de ses mâchoires devenaient douloureux quand il l’avertit qu’il va cracher son foutre. Ses lèvres restent soudées à son gland, et c’est au fond de sa gorge qu’il se répand enfin. Avec ses ex, quand elle les pompait, aucun ne tenait aussi longtemps avant de lâcher la sauce. Ils lui reconnaissaient un talent certain de suceuse. Après avoir avalé, elle ne peut s’empêcher de lui faire une remarque sur sa résistance. Il explique qu’il peut avoir des éjaculations difficiles à venir. Elle avait entendu parler d’éjaculations précoces, mais pas de l’inverse. Cela l’étonne. Il précise que ce n’est pas forcément une bénédiction. Elle lui demande pourquoi ; il essaye d’éluder mais, devant son insistance, il finit par expliquer qu’il lui est arrivé d’épuiser sa partenaire sans arriver à l’éjaculation. C’est vrai qu’elle commençait à fatiguer. Un rapide calcul, et elle voit que cela faisait plus d’une heure qu’il était en action. Elle demande :


  • « Combien de temps peux-tu tenir ? »
  • « Je ne sais pas trop, mais ça arrive à trois heures, même à quatre heures, et je m’arrête toujours en érection. De toute manière, je dois me concentrer pour arriver à éjaculer, et des fois ça ne marche pas. »


Elle est ébahie. Elle demande presque timidement :


  • « Tu veux dire que tu peux baiser sans discontinuer pendant trois heures ? »


Sur sa réponse positive, elle reste rêveuse. Elle essaie d’imaginer ce que ça peut être de se faire baiser pendant trois ou quatre heures d’affilée, mais elle a du mal. Après un brin de toilette, elle va finir la nuit dans sa chambre.


Le lendemain, l’étude du projet les accapare ; mais plus la journée avance, plus elle pense à ce que Bernard lui a confié la veille et ça l’émoustille. En se rendant au dîner, elle lui glisse :


  • « Ce soir, on ne s’attarde pas à table, appuyant son propos d’un regard langoureux. »


Il lui répond d’un sourire. De fait, dès que la bienséance le permet, il donne le signal du départ. Elle le rejoint rapidement dans sa chambre. Elle est chaude comme la braise. Depuis avant le repas, elle mouille en pensant à la nuit à venir. Elle est malgré tout dubitative sur ce qu’il lui a dit la veille. Elle n’y croit pas tout à fait ; elle est comme Saint Thomas, elle veut le voir pour le croire. À peine entrée, elle se suspend à son cou et lui murmure :


  • « J’essaie de te faire craquer le plus vite possible, et toi de résister le plus longtemps possible. »


Il va répliquer ; elle lui pose la main sur la bouche et ajoute :


  • « Ne dis rien. On va voir ce que l’on va voir … »


Elle sort sa queue et commence à s’en occuper avec sa bouche. Après l’avoir laissé œuvrer à son aise, il l’emmène sur le lit pour un 69. Elle l’a sucé, léché, avalé, pompé, s’est aidée de la main, y a mis tout son savoir-faire, mais sans venir à bout de la résistance de Bernard qui, lui, l’a amenée deux fois au plaisir. Elle commence à fatiguer des maxillaires. Elle se dégage et l’enjambe pour le chevaucher. Elle monte et descend le long de cette tige inébranlablement dressée. Il en profite pour s’emparer de ses seins. Roxanne jouit de nouveau. Ce sont maintenant ses cuisses qui protestent. Elle se fait prendre en levrette, puis en missionnaire, puis allongée sur le côté avant de recommencer à le sucer et de nouveau se faire baiser dans toutes les positions. Elle ne sait plus combien de fois elle a pris son pied. Il la prend en levrette quand elle pense à porter sa botte secrète. D’une voix un peu éraillée, elle lui dit :


  • « Encule-moi ! »


Deux ans auparavant, un copain l’avait initiée. Malgré son a priori, les choses s’étaient plutôt bien passées ; un peu ardu la première fois seulement. Elle sait que ça fait souvent craquer les hommes quand on leur octroie cette faveur. Bernard marque une pause, pas sûr d’avoir bien entendu.


  • « Encule-moi … », répète-t-elle. « Maintenant. Vas-y ! »


Il tâte un peu ce terrain qui semble prêt à accueillir favorablement un hôte. Aussi n’hésite-t-il pas. Il se retire de la chatte pour se positionner un peu plus haut. Il appuie légèrement ; la porte s’ouvre. La zone est largement inondée et les muscles relâchés. Roxanne n’a jamais accueilli un calibre aussi gros dans son petit cul. Elle avait oublié les proportions de son partenaire quand elle avait fait sa demande. C’est en le sentant entrer que cela se rappelle à son bon souvenir. Elle se sent comme ouverte en deux et pense un moment lui demander d’arrêter, mais renonce. Si ce n’est pas agréable, ce n’est pas douloureux non plus. De toute manière, c’est à moitié entré maintenant. Bernard se rend compte du flottement de Roxanne. Il marque une pause et se prépare à un repli stratégique quand il la sent tendre encore plus les fesses dans une invite sans équivoque à poursuivre sa prise de possession, ce qu’il fait avec précaution. Son engin finit par disparaître complètement. Elle sent les poils de son pubis lui chatouiller les fesses. Il commence à lui labourer le croupion. Pour Roxanne, toute sensation désagréable s’estompe ; elle va maintenant au-devant de ce pieu qui l’envahit. Elle prend son pied comme jamais elle ne l’avait pris en se faisant sodomiser.


Tout comme Roxanne, Bernard commence à fatiguer, mais il tient toujours. Après une pause toilette, ils reprennent leurs ébats. Elle l’accueille à nouveau dans sa chatte, dans sa bouche. Elle le chevauche presque comme un automate. Elle se soulève un peu plus ; la queue luisante de Bernard sort complètement de sa chatte. Elle se laisse retomber pour la faire disparaître d’un coup dans son autre trou. Elle monte, elle descend de plus en plus vite et jouit, pour la deuxième fois de la soirée, de se faire prendre le cul. Dans un état second, elle se dégage pour tomber à genoux et dans la foulée se mettre à le sucer. Elle réalise qu’elle vient de le prendre dans sa bouche directement sorti de son cul. Hier encore, cette idée lui aurait soulevé le cœur et elle aurait poussé les hauts-cris si on la lui avait suggérée. Aujourd’hui, cela ne l’arrête pas ; elle continue de plus belle. C’est une queue nickel que Bernard plonge pour la énième fois dans son con. Brusquement, épuisée, elle s’endort d’un coup, le sexe de Bernard encore en action dans le sien. Il s’en aperçoit et se retire délicatement, et met peu de temps à la rejoindre dans le sommeil.


La nuit a été courte ; le réveil est difficile. C’est Roxanne qui a le plus de mal à démarrer. Elle a l’impression d’être passée à la moulinette. Ses seins, objet de nombreuses attentions, sont lourds. Sa chatte est encore congestionnée ; quant à son cul, il est plus que sensible. Elle a l’impression que le membre de Bernard y est encore planté. De son côté, son gland lui rappelle qu’il a été longuement sollicité. Après quelques tendres bisous et des ablutions, ça va un petit peu mieux. Elle reconnaît sa défaite, mais ajoute qu’elle accepte volontiers et même souhaite en connaître d’autres comme ça. En se rendant au petit-déjeuner, elle a malgré tout la démarche d’un cow-boy qui vient de passer une journée en selle. Le petit-déjeuner achevé, elle suit Bernard et leur hôte qui vont étudier les projets du comte et leur faisabilité. Le reste de la journée est à l’image de la matinée : studieuse. Le soir, elle rejoint Bernard dans sa chambre pour s’endormir serrée contre lui, la tête sur son épaule.


Le lendemain sonne l’heure du retour. Après le petit-déjeuner, ils reprennent le chemin de Paris. Alors qu’ils roulent, Bernard aborde ce qui l’a préoccupé une grande partie de la nuit. La semaine s’achève et, avec le retour, il s’interroge sur l’avenir. Si lui se pose beaucoup de questions sur lui et sur les réactions de sa passagère et ne sait plus très bien où il en est, Roxanne, elle, le sait parfaitement. Maintenant qu’elle se l’est avoué, elle sait qu’elle l’aime et n’envisage pas que la fin de ce voyage soit synonyme de la fin de leur relation. Elle sait qu’il lui faudra se battre contre sa famille, d’autant que Marc, fils d’un ami fortuné d’un de ses oncles, était bien vu, et que certains de ses ami(e)s jaseront. Elle peut compter sur ledit Marc, qui ne lui pardonnera pas d’avoir été largué, pour souffler sur le feu. Dans la foulée, elle raconte à Bernard sa relation avec Marc et ses derniers soubresauts. Sans fausse pudeur, elle lui dit qu’elle est prête à tous les combats pour lui. Elle lance cela d’un tel ton, à la fois fougueux et désespéré, que cela le touche au plus profond de lui. Pour commencer, elle abandonnera son studio pour aller vivre avec lui, ce qu’elle n’avait jamais accepté de faire pour Marc malgré ses demandes répétées.


En l’entendant, il sent son cœur bondir de bonheur. Les mâchoires du piège de l’amour s’étaient refermées sur lui depuis ces derniers jours. Depuis qu’il avait réalisé qu’il l’aimait pour elle-même, pas comme un reflet ou un succédané d’Ariane. Mais il se contraint, justement parce qu’il l’aime, à modérer son enthousiasme. Il ne veut pas qu’elle s’embarque dans la précipitation avec la fougue de la jeunesse, sans lui donner la possibilité de se poser, de faire le point, de prendre le temps de réfléchir avant de faire basculer sa vie. Bien qu’elle ait espéré une autre réponse, Roxanne se rend compte que ce qui fait parler Bernard n’est pas de la distance avec elle, mais au contraire un amour profond qui ne veut pas l’enchaîner en profitant de son exaltation. Aussi se rend-elle à ses raisons, bien que sachant que maintenant plus rien ne pourra la détacher de lui. Ce soir, elle ira donc coucher chez ses parents à Versailles, et le lendemain elle participera à la réunion de famille chez sa grand-mère.


Ainsi est fait. Il la dépose, avec sa valise, devant la propriété de ses parents ; ils se séparent après un long baiser. Il la voit dans le rétroviseur, debout, immobile sur le bord de la route, regardant désemparée sa voiture s’éloigner. En la voyant ainsi il doit faire appel à toute sa volonté pour ne pas faire demi-tour pour la chercher. Elle reste encore quelques secondes à regarder la rue où la voiture vient de disparaître avant d’ouvrir la grille du jardin.


Avec son arrivée, la tribu est au complet. Il y a sa mère, Marie-Thérèse, qui a quarante-deux ans, d’un an plus jeune que Bernard, et son père, Louis, de cinq ans plus âgé. Et bien sûr ses frères et sœurs. Elle est l’aînée. Ses parents ont mis cinq ans avant de se décider à avoir un nouvel enfant ; la suivante est Jade, qui a passé le cap des 18 ans. Mais après, ce fut d’une régularité d’horloge suisse que les bébés arrivèrent tous les deux ans. Viennent donc ensuite Judith, Joëlle, Jasmine et Jeanne, qui clôt la période filles. Roxannen, 7 ans, est le premier des garçons, suivi de Jérémie, Jérôme et Jonathan. Et sa mère a la chance de garder malgré ses grossesses une ligne de jeune fille, sauf actuellement où une nouvelle grossesse arrondit sa silhouette. Elle ne cache pas qu’elle aime être enceinte. Ce qu’elle ne proclame pas sur tous les toits, par contre, c’est qu’elle aime aussi beaucoup faire ce qu’il faut pour y arriver. Cela, Roxanne l’a découvert il y a bien des années. Ses parents lui ont, ce jour-là, bien involontairement, à leur insu, donné son plus magistral cours d’éducation sexuelle.


Une nuit, elle avait été éveillée par un cauchemar. Angoissée, elle a voulu chercher consolation auprès de ses parents. La consigne à la maison est de frapper avant d’entrer dans une chambre, qui que ce soit et quelle que soit la chambre (ses parents eux-mêmes observent cette règle). De plus, ses parents poussent le loquet de leurs portes pour pallier les éventuels oublis. Mais cette nuit-là …


Au lieu d’aller frapper à la porte du couloir, Roxanne est passée par la penderie plus près de sa chambre. Elle franchit la première porte pour toquer à la seconde, mais celle-ci était grande ouverte sur la chambre brillamment éclairée. Elle s’avança et s’arrêta, sidérée, en découvrant sa mère entièrement nue, cheveux défaits, tournant autour de la table, poursuivie par son père dans la même tenue. Le manège dura quelque peu avant qu’il ne parvienne à l’attraper. Ils échangèrent alors un long baiser avant que son père ne pousse sa mère vers le lit où elle se laissa choir, jambes écartées. Son père s’agenouilla et enfouit sa tête entre les cuisses amplement ouvertes pour lécher et sucer ce qui était si généreusement offert. Roxanne aurait dû partir ; au contraire, elle s’approcha, tout en restant dans l’ombre, pour voir sa mère onduler en secouant la tête. De la sexualité, elle en causait avec les copines ; il y avait eu des cours. Mais là, de voir ses parents, c’était autre chose. De sa place, elle avait un double point de vue : le premier, direct ; le second, par l’intermédiaire du miroir de l’armoire. D’une voix sourde mais distincte, qu’elle reconnaissait à peine, elle entendit sa mère dire :


  • « Chéri ! Vas-y, bouffe-moi la chatte. Oh oui, enfonce ta langue. C’est bon ! C’est bon ! Ah, mon salaud … Oui ! Continue sur le bouton. »


Après être restée un temps silencieuse, sa mère repoussa la tête de son mari qui se redressa. Ce fut alors elle qui se mit à genoux devant lui pour s’emparer de ce qui fait de lui un homme ; et cela n’avait rien à voir avec le petit bout de chair rose de ses cousins qu’elle apercevait lorsqu’on les changeait. Sa mère gratifia la chose de petits baisers et de coups de langue qui la firent encore grossir. Elle la prit ensuite dans sa bouche pour la sucer comme un gros sucre d’orge, ce qui fit dire à son père :


  • « Tu es vraiment une suceuse de première. »


Sa mère s’interrompit un moment pour répondre :


  • « C’est grâce à une pratique régulière que je me suis perfectionnée ; de plus, j’ai une bonne connaissance du sujet. »


Elle se mit ensuite à quatre pattes. Son père se plaça derrière elle, la saisit par les hanches, pointa son pieu et l’enfonça d’un coup. Sa mère n’eut pas un mouvement de recul ; au contraire, elle tendit les fesses et se cambra encore plus, allant au-devant de l’assaut. Après un moment de silence seulement rompu par des halètements, son père lança :


 

  • « Tu le tends, ton cul de chienne en chaleur ? »
  • « Oui. Je ne suis qu’une chienne en chaleur. Je suis ta chienne. »
  • « Tu aimes ça, la queue, hein salope ?!? »
  • « J’aime ça. Vas-y ! Défonce-moi avec ta grosse queue ! »
  • « Tu es comme les scouts : toujours prête. Eux, c’est pour faire leur BA, et toi c’est pour te faire sauter … Tu aimes tellement écarter les cuisses que je me demande comment tu peux marcher normalement. »
  • « Oui … Je suis une salope qui aime se faire ramoner la chatte. »
  • « Alors profites-en, remue ton cul ! »


Pour ça, la mère de Roxanne n’avait pas besoin d’être encouragée ; pour le remuer, elle le remuait avec beaucoup de conviction, et pas seulement lui. Tout son corps accompagnait le mouvement, jusqu’à ses seins qui semblaient animés d’une vie propre et s’agitaient en tous sens.


  • « Tu la sens, ma pine dans ton con de garce, et tu veux que je continue à la mettre ? »
  • « Ne t’arrête pas ! Continue à baiser ta petite pute … »


Les phrases continuèrent à se succéder. Roxanne n’en revenait pas de la violence de l’action et de la crudité des propos où il était question de cul, de con, de chatte, de queue, et où sa mère se faisait traiter et se traitait elle-même de pute, de chienne, de salope et autres gracieusetés qu’elle ne comprenait pas toujours.


Soudain, sa mère se raidit, frémissante, étouffant un gémissement la tête dans l’oreiller. Son mari redoubla d’activité avant de se figer à son tour, fiché en elle jusqu’à la garde. Il se recula doucement. Roxanne aperçut son sexe luisant qui perdait de sa rigidité. Son père rejoignit sa mère sur le lit. Ils échangèrent des baisers, des « je t’aime » et des mots d’amour qui contrastaient singulièrement avec ceux qu’ils échangeaient quelques instants plus tôt. Roxanne, jusque-là hypnotisée, revint sur terre avec l’accalmie. Elle prit conscience qu’elle risquait d’être découverte ; elle se recula doucement vers le couloir et retourna dans sa chambre, ses angoisses oubliées.


Dans celle-ci, elle retira sa chemise de nuit et se planta devant le miroir pour se détailler. Elle l’avait déjà fait, mais là elle se regarda d’un œil différent. Elle se compara à sa mère. Chez elle, tout était moins développé. Cuisses, seins, fesses … Elle avait moins de poils sur son minou. Assise sur son lit, elle observa particulièrement celui-ci, le tâta, écarta les lèvres, essaya d’y mettre un doigt mais ça lui fit mal. Elle pensa que jamais quelque chose d’aussi gros qu’un sexe comme celui de son père ne pourrait passer par là. Elle se demanda si elle était normale, si elle pourrait un jour faire l’amour avec un garçon. Cette inspection détaillée lui avait par contre permis de faire une découverte intéressante : le petit bouton dissimulé entre ses lèvres. Elle l’avait fait sortir de sa cachette pour l’étudier. Ces effleurements la mirent en émoi. Elle insista, et tout comme sa mère tout à l’heure, elle écarta les cuisses et ondula du bassin jusqu’à un feu d’artifice qui la laissa pantelante. Son sexe avait bavé, ses doigts étaient poisseux. Elle alla se laver, mais dut être particulièrement délicate, son bouton étant très sensible.


Combien de fois avait-elle mis cette découverte en application ? Des centaines et des centaines, parfois plusieurs fois par jour. Aujourd’hui encore, elle ne dédaigne pas de laisser sa main s’égarer …


Il y a quelques mois, elle avait eu confirmation, si besoin était, du goût de ses parents pour la bagatelle. Elle était passée un après-midi à Versailles pour récupérer des affaires. La maison aurait dû être déserte, son père au travail, sa mère à l’une de ses activités ; c’était le jour où elle laissait les petits à la garderie pour avoir du temps pour elle, et les grands à l’école ou au lycée. Or, en rentrant, elle avait entendu du bruit. Elle s’était dirigée vers celui-ci pour apercevoir son père assis sur un canapé, le pantalon sur les mollet et sa mère seulement vêtue de son chemisier, à genoux au-dessus de son mari, montant et descendant sur le pieu planté en elle. Contrairement à ce qu’elle avait fait dix ans plus tôt, Roxanne s’était éclipsée pour revenir à l’heure de sortie des écoles. Non sans se poser, une fois dehors, la question de savoir si sa mère n’accueillait pas son père là où elle ne pouvait concevoir un autre enfant.


Même si son dépucelage avait été un peu laborieux, Roxanne souriait en repensant à ses craintes de ne pouvoir faire l’amour. Au moins n’a-t-elle pas de doute sur l’origine de son goût pour le sexe : c’est un héritage familial.


Roxanne a décidé de ne pas encore parler de Bernard, mais sa mère lui donne l’occasion de préparer le terrain quand elle lui propose d’inviter Marc pour le dîner. Elle explique que Marc et elle se sont séparés après avoir eu des mots, et qu’il est hors de question qu’elle le revoie. Sa mère n’insiste pas, ne pose pas de questions et, alors que son mari ouvrait la bouche pour parler, d’une pression sur le bras, elle l’en dissuade. Un peu plus tard, Joëlle, qui avait tout entendu, lui dit :


 

  • « Alors, toi aussi, tu as largué ton mec ! »
  • « Pourquoi, moi aussi ? »
  • « Ben, Jade aussi a viré le sien. »
  • « Quand ? »
  • « Ça doit faire dans les deux semaines. »


Roxanne se garde bien de poser d’autres questions ; mais lorsqu’elle se retrouve avec Jade, elle lui demande innocemment des nouvelles d’Olivier, le petit copain. Sa sœur le traite d’un certain nombre de noms d’oiseaux avant d’expliquer qu’il avait demandé à un copain de les filmer et photographier, et dans le même temps il essayait de sauter Judith. Roxanne met un temps avant de réaliser que ce qu’Olivier voulait faire filmer, c’était lui et Jade en train de faire l’amour, et que s’il n’avait pas essayé de sauter Judith, sa sœur aurait accepté. Aussi lui fait-elle la leçon, lui expliquant que si elle ne veut pas que tout le lycée la voie faisant des galipettes et se retrouver un jour sur internet dans des sites pour adultes, elle aurait intérêt à éviter ce genre de plaisanteries. Jade, échaudée, l’admet volontiers. Pour tarir les recommandations de sa sœur, Jade change de sujet pour mettre Marc sur le tapis, visiblement au courant de la rupture. Le téléphone arabe fonctionne vite et bien dans la famille, pense Roxanne, Jonathan devant bien en être le seul membre non informé. Jade finaude, sent qu’il est remplacé. Après s’être fait un peu prier, Roxanne en convient et après lui avoir fait jurer le secret, elle raconte à sa sœur depuis sa première rencontre avec Bernard dans le métro jusqu’à la semaine écoulée et sa prise de conscience de son attachement pour lui. Elle est médusée. Ainsi, sa sœur est amoureuse d’un homme de 20 ans plus âgé qu’elle, et de surcroît l’ancien petit ami d’une cousine morte il y vingt ans justement alors qu’elle se battait pour le faire accepter par la famille ? Jade demande :


 

  • « Et vous avez couché ? »
  • « Tu es bien curieuse ! »
  • « Allez, tu peux me le dire, je ne dirai rien. »
  • « Oui. »
  • « Et c’était bon ? »
  • « Oui. »
  • « Meilleur qu’avec Marc ? »


L’arrivée de Jeanne et Roxanne se chamaillant dispense Roxanne de répondre et lui permet d’échapper à la curiosité de sa sœur.

 

Bienvenue dans la famille - Part 3

Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Mardi 7 juin 2 07 /06 /Juin 07:35

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Bienvenue dans la famille

Ecrit par Bernard

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  • « Vous voulez ma photo ?!? », lance Roxanne, exaspérée.

Cela fait trop longtemps que cet individu, assis en face d’elle dans le métro, la fixait avec insistance. C’est une belle fille de 23 ans, aux cheveux noirs et aux yeux bleus. Elle est d’un caractère aimable, mais le regard de cet homme qui doit bien avoir vingt ans de plus qu’elle a fini par la faire bouillir. En l’entendant, il sursaute, a l’air un moment égaré avant de se reprendre :


  • « Je vous prie de m’excuser, mademoiselle, je ne voulais pas vous importuner. »

 

Il se penche sur son livre. Elle fait de même. Quand elle lève le nez, elle ne peut s’empêcher de le regarder. Il a la tête baissée ; d’un geste rapide, il essuie sa joue d’un revers de main. Il fouille dans ses poches en reniflant légèrement. De voir cet homme pleurer la laisse interdite. Elle prend son paquet de mouchoirs et le lui tend. Il en prend un en la remerciant, osant à peine la regarder. Il lui fait pitié. Elle lui dit :

 

  • « Je suis désolée pour tout à l’heure, je ne voulais pas vous blesser. »
  • « Non, non, c’est de ma faute. Je devais vous dévisager de manière inopportune. »
  • « C’est vrai que vous me regardiez comme une apparition. »

 

 

Le regard de son vis-à-vis se voile un peu plus.


 

  • « Vous … Vous ressemblez à quelqu’un que j’ai connu … Et qui est morte. »
  • « Je suis désolée. »
  • « Je vous en prie. Vous n’y êtes pour rien. Je me laisse aller à vous embêter avec mes vieux souvenirs. »
  • « Si vieux que ça ? »
  • « Oui ! Vingt ans dans un mois exactement. »
  • « Au moins, est-elle toujours vivante dans votre cœur. »

 

 

Il sourit :


 

  • « C’est quelque chose qu’elle aurait pu dire. »
  • « Comment s’appelait-elle ? Si je ne suis pas indiscrète. »
  • « Ariane … Mais son fil a été cassé et il ne guide plus mes pas. »

 


Il se lève, sourit à nouveau :


  • « Merci, mademoiselle, et bonne soirée. »


En descendant, l’homme se sent rasséréné. Aussi étrange que cela paraisse, cette rencontre ne l’a pas abattu, comme cela arrive si souvent quand il pense à Ariane.


Songeuse, du wagon, Roxanne regarde sur le quai la silhouette s’éloigner. Elle aimerait rencontrer quelqu’un qui l’aime comme cet homme aime encore son amour disparu. Elle se rend compte qu’avec son copain Marc, ça n’a rien à voir. Ils prennent du plaisir ensemble ; au lit, ça se passe plutôt bien, mais en dehors de ça … Contrairement à l’inconnu, cette rencontre la déprime plutôt.

 

Le soir, Marc l’accueille chez lui d’un rapide baiser, l’entraîne vers la chambre en la déshabillant. Il la caresse un peu, passe sur elle. Son sexe envahit celui de son amie et la lime, alternant allers-retours lents et rapides, puis il devient frénétique et se répand dans son puits d’amour avant de s’effondrer sur elle. Ce n’est pas la première fois qu’il la saute avant d’échanger trois mots. C’est vrai, cela faisait plusieurs jours qu’ils ne s’étaient pas vus, mais elle a quand même l’impression qu’il s’est servie d’elle comme d’une poupée gonflable. Il pourrait faire un peu attention à elle. Elle n’a pas eu de plaisir ; cela lui apparaît mécanique, sans chaleur. Après des préliminaires bâclés, monsieur tire son coup sans même s’apercevoir qu’elle est restée au bord du chemin. Très satisfait de lui-même, le voilà qui se lève et lui dit de se dépêcher de s’habiller ; ils doivent retrouver les copains pour préparer la prochaine soirée. Il lui arrive de ne pas être toujours très attentionné, mais aujourd’hui il s’est surpassé. Et voilà qu’il la houspille car elle ne va pas assez vite à son goût. Roxanne se rebiffe ; un mot en entraîne un autre et, in fine, elle part en claquant la porte.


Les jours suivants, elle a le moral dans les chaussettes. Mais aujourd’hui, dimanche, c’est le repas de famille mensuel. Une fois par mois, grand-mère réunit tous ses enfants, petits-enfants et maintenant même ses arrière-petits-enfants dans sa propriété des Yvelines ; c’est toujours très gai. Elle va retrouver cousins, cousines, oncles et tantes ; cela va lui changer les idées.


Le jour dit, ses parents l’emmènent avec ses jeunes frères et sœurs. Après le repas, l’oncle Lionel déclare qu’il a retrouvé de vieilles cassettes de caméscope et que ce serait amusant de les regarder. Les adultes acceptent avec enthousiasme ; les jeunes avec un peu moins. C’est quand même marrant de voir en bambin de cinq ans le cousin Patrick qui en a maintenant trente-cinq et les parents avec nombre d’années en moins. Chacun se remémore des anecdotes. Soudain, Roxanne se fige : sur l’écran, c’est elle ; mais ce n’est pas possible, le film date d’une vingtaine d’années. Il n’y a pas que sur elle que l’apparition fait de l’effet ; un ange passe. Seul son petit frère Jérémie, qui a cinq ans, s’écrie :


  • « C’est Roxanne, c’est Roxanne. »


Quelqu’un lance qu’elle est bien conservée pour son âge, et les adultes de se forcer à rire. Elle demande :


  • « Qui est-ce ? »
  • « C’est la fille de Paul et Virginie : Ariane. »


La scène change, et chacun de commenter les nouvelles images avec trop d’empressement. Roxanne, en entendant ce nom, est médusée. Elle s’approche de Patrick, l’attrape par la manche et l’entraîne dans la pièce voisine pour lui demander :


  • « Qu’est-elle devenue ? Je ne l’ai jamais vue. »
  • « Heureusement qu’oncle Paul et tante Virginie ne sont pas là : c’était leur fille aînée. C’est vrai que tu lui ressembles comme deux gouttes d’eau. Elle est morte il y a une vingtaine d’années. »


Tout correspond. Mais aux réactions pendant la projection et au ton de son cousin, point n’est besoin d’être grand clerc pour comprendre qu’un secret de famille se cache derrière tout ça. Elle presse son cousin de questions. Il était adolescent quand ça s’est passé, et elle une petite fille. Ariane avait rencontré un garçon ; ça avait été le coup de foudre réciproque. Elle l’avait présenté à ses parents, il était même venu ici. Mais on avait jugé qu’il n’était pas assez bien pour une Tanson-Leplantier. La famille avait tout fait pour les séparer, et elle avait bataillé pour le faire accepter. Cette sourde lutte avait duré des mois et ici, un dimanche, ça a été le clash. Les adultes étaient dans le salon, les enfants avaient été emmenés jouer dehors, dont elle, Roxanne. Lui, en bon ado, avait traîné dans le coin. Il n’avait pas eu beaucoup d’efforts à faire pour entendre, car tout le monde parlait fort. Tous faisaient pression pour qu’elle le quitte, sauf tante Antoinette qui la soutenait. À la fin, elle leur a crié qu’elle l’aimait, qu’elle allait le retrouver, qu’elle se fichait de tout ce qu’ils pouvaient dire et que de toute manière elle attendait un enfant de lui. Je te laisse imaginer le tollé … Elle est partie en larmes en claquant la porte, a pris sa voiture et s’est tuée à dix kilomètres d’ici.


 

  • « Comment s’appelait-il ? »
  • « Bernard. »
  • « Tu l’as connu ? »
  • « Je l’ai aperçu une ou deux fois. »
  • « Comment était-il ? »
  • « Grand, autour du mètre quatre-vingt-dix. Cheveux noirs, avec des lunettes, d’allure plutôt sportive. »

 


La description de l’homme du métro.


  • « La dernière fois que je l’ai vu, c’était au cimetière. Il se tenait en retrait, effondré. Toute la famille l’a ignoré, sauf tante Antoinette qui est allée le rejoindre. »


Roxanne raconte à son cousin la rencontre du métro. Il la regarde :


 

  • « Je comprends qu’en te voyant ça lui ait fait un choc. Tu lui ressembles étonnamment. »
  • « Te rappelles-tu son nom de famille ? »
  • « Non, mais peut-être tante Antoinette … »
  • « On ne la voit pas souvent. »
  • « Depuis cette histoire, il y a un froid entre elle et le reste de la famille. Mais si tu veux en savoir plus, c’est à elle qu’il faut demander. »

 


Le soir, Marc finit par l’appeler pour s’excuser et les choses finissent par s’arranger. Ils se reverront lundi soir. Roxanne, elle, téléphone à la tante Antoinette qui lui propose aussi de venir le lendemain soir. Elle n’hésite pas et décommande Marc qui prend la chose plutôt fraîchement. Tant pis, ça lui passera. La tante lui fait le même récit que Patrick, mais en plus détaillé et lui dit tout le bien qu’elle pensait de Bernard Melpa. Il n’avait pas de fortune, mais il était intelligent, travailleur, cultivé et avait de l’humour ; mais surtout, Ariane et lui s’adoraient, se comprenaient, étaient complices. Ça crevait les yeux qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Quand Ariane est morte, elle a craint qu’il ne fasse une bêtise. Avec ses parents, ils ont battu le rappel de tous ses amis pour qu’ils l’entourent. Il a fini par reprendre le dessus mais, jugeant préférable de ne pas continuer à le fréquenter, elle l’a perdu de vue.


Le mercredi, elle retrouve Marc. Ils vont au cinéma tous les deux, sans la bande de copains. Il profite d’être un peu à l’écart ; il a choisi l’endroit pour enlacer son amie. Il glisse sa main dans l’échancrure de son corsage, remonte le soutien-gorge et caresse le sein dégagé. Il fait rouler entre ses doigts le téton durci, le pince doucement. Ils s’embrassent. Hélas, des personnes viennent s’installer près d’eux, les obligeant à se montrer sages. Le film fini, ils regagnent le logement de Marc. Ils se déshabillent rapidement, la petite séance au cinéma les ayant chauffés tous deux. Le fond de culotte de Roxanne et les proportions avantageuses de son ami pouvant en témoigner. À peine sur le lit, ils se lancent dans un 69 fiévreux. Ils changent de position ; elle se met à quatre pattes et il la pénètre d’un seul coup et la baise mais, après un moment, il ne peut se retenir et se répand en elle. Elle a un petit gémissement de dépit. Il l’allonge et la caresse jusqu’à ce qu’elle aussi prenne son plaisir. Après avoir repris leurs esprits, fait une escale par la salle de bain, ils dînent. Roxanne raconte sa rencontre du métro et la suite. Mais l’histoire intéresse modérément Marc.


Elle ne sait pas pourquoi, mais elle se met à chercher des renseignements sur ce Bernard Melpa. Elle en trouve un, architecte des monuments historiques. En poussant ses recherches, elle déniche une photo prise pendant des journées d’études où il est intervenu. C’est bien l’homme qu’elle a croisé dans le métro. Elle ne va pas jusqu’à essayer de lui rendre visite ; elle n’ose pas.


Marc trouve que cette histoire obsède trop son amie. Elle en parle constamment, se demande quelle est sa vie ? S’il s’est marié ? S’il a des enfants ? Ça commence à l’agacer et il le fait savoir. Elle ne veut pas faire un drame de ce manque d’intérêt, mais cela la déçoit quelque peu. Comment ne peut-on pas être intéressé et touché par cette histoire d’amour ? D’accord, qu’Ariane ait été sa cousine ajoute peut-être à sa motivation, mais quand même …


Le destin vient à son aide. Un soir, dans le métro, elle l’aperçoit se tenant à la barre un peu plus loin. Sans réfléchir, elle sort de la rame à la station suivante pour remonter à son niveau et se retrouver à côté de lui comme par hasard. Il est plongé dans son livre et ne la remarque pas. Elle prend le sien et profite d’un arrêt un peu brusque pour le bousculer légèrement. Il lève les yeux ; elle sourit.


  • « Bonjour, monsieur. »


Il lui rend son sourire :


  • « Bonsoir, mademoiselle l’incarnation de mes souvenirs. »

 

Maintenant qu’elle se trouve face à lui, Roxanne ne sait plus que dire, quelle attitude adopter. Un silence s’installe, puis elle lance tout de go :


  • « Je m’appelle Roxanne ; Roxanne Tanson-Leplantier. Ariane était ma cousine. »


Les yeux de l’homme s’agrandissent ; son sourire s’efface, il blêmit jusqu’à la racine des cheveux. Elle ajoute précipitamment :


  • « Quand on s’est rencontré la dernière fois, je ne savais pas ; j’ai découvert l’histoire depuis. »


Elle le regarde, inquiète. Il est décomposé. Ce n’est pas possible, il va se trouver mal. La rame arrive à une station ; elle l’empoigne par le bras et l’entraîne sur le quai. Il ne résiste pas. Elle le pousse vers un siège où il se laisse tomber. Elle s’agenouille près de lui, prend sa main, ne trouvant qu’à répéter :


  • « Je suis désolée. Je ne voulais pas vous blesser. Je suis vraiment désolée. Est-ce que ça va ? Je suis désolée. Puis-je faire quelque chose pour vous ? »


Il se ressaisit :


  • « Pour commencer, levez-vous. À vous voir agenouillée devant moi, on croirait que je suis un saint ou un mourant ; ce qui, j’espère, n’est pas le cas. Au moins en ce qui concerne la seconde proposition. Quant à la première … »


Rassurée, elle lui lâche la main, se relève et lui propose :


 

  • « Je vous invite à venir prendre un petit quelque chose dans un café. »
  • « Je crois qu’un petit remontant ne me fera pas de mal. Je vous remercie, mademoiselle. Je m’appelle … »
  • « Bernard Melpa, je sais. Appelez-moi Roxanne. »
  • « Eh bien, allons-y, Roxanne ! Et moi, c’est Bernard. »

 


Ils sortent du métro et vont s’attabler dans un estaminet voisin. Avant même qu’il ne puisse ouvrir la bouche, elle lui raconte comment elle a découvert l’existence d’Ariane et son histoire. Il n’était pas au courant de la scène qui avait précédé l’accident. Cela lui donne un coup supplémentaire et une amertume accrue. Il s’abstient de justesse de vouer toute cette famille aux gémonies. Il se rappelle Patrick, mais surtout la tante Antoinette. La seule qui ait montré de la sympathie pour lui, qui les ait soutenus. Il demande de ses nouvelles. Elle lui explique que depuis cette époque, ses relations avec le reste de la famille sont restées plutôt fraîches. Dans la foulée, elle lui propose d’aller lui rendre visite, qu’elle serait contente de le revoir car elle a gardé un souvenir vivace de lui. L’idée ne l’enthousiasme que très modérément. Il essaie d’éluder poliment mais Roxanne, tout à son idée, ne perçoit pas les réticences de son vis-à-vis. Elle empoigne son téléphone et devant un Bernard médusé, arrange la rencontre pour le surlendemain samedi. Finalement, l’impulsivité de la jeune fille le fait sourire. Ariane aurait été capable de faire le même genre de chose.


Roxanne le fait parler de sa cousine. Elle est émerveillée et émue de la tendresse et de l’émotion avec lesquelles il l’évoque. À l’écouter, elle la sent vivante. Elle lui raconte ce qu’elle fait, ses études d’histoire et d’histoire de l’art, son projet de devenir conservatrice de musée, au désespoir de ses parents qui la voyaient entrer dans une école de commerce. Malgré son impulsivité, elle n’ose pas poser de questions sur la vie de son interlocuteur. Elle biaise :


  • « Mais je vous accapare, vous allez être en retard chez vous. »
  • « C’est vrai que Basté, quand je rentre tard, me fait des reproches véhéments. Elle aime les horaires réguliers, mais elle peut attendre. »


Roxanne est déçue de la désinvolture de Bernard :


  • « Vous ne lui téléphonez pas pour l’avertir ? »


Il rit. Elle ne voit rien de drôle.


  • « Le téléphone n’est pas son truc. Elle peut attendre pour manger. De toute manière, quelle que soit l’heure à laquelle je rentre, même à trois heures de l’après-midi, elle a toujours faim. »


Roxanne se demande ce qu’il raconte. Il s’en aperçoit et rit de plus belle.


  • « Petite précision … Basté est ma chatte. »


Roxanne rit aussi de sa méprise. Ils continuent de discuter. Entre un architecte des monuments historiques et une future conservatrice de musée, les sujets ne manquent pas. Bernard propose de lui faire rencontrer quelques personnes qui pourraient lui permettre d’accroître ses connaissances et son expérience par le biais de quelques stages ou même de vacations et d’ainsi étoffer son CV. Ils se séparent après avoir discuté plus de trois heures. Bernard n’est finalement pas mécontent de cette soirée, qui lui rappelle certains soirs de discussions avec Ariane, même si l’afflux de vieux souvenirs douloureux lui donne un coup de blues ; et il appréhende la rencontre avec la tante. Roxanne, quant à elle, est enchantée. Non seulement les relations de Bernard vont lui être des plus utiles, mais elle comprend pourquoi sa cousine a bataillé pour lui. Il est gentil, serviable, aime les animaux, est capable de parler pratiquement de tout, non seulement d’histoire, mais aussi de cuisine, de politique, de botanique … Sans être pédant et souvent avec humour. Et puis elle a glané quelques renseignements, même s’il s’est montré fort discret sur lui-même. La seule chose dont elle est à peu près sûre, c’est qu’il vit seul actuellement.


Le jour dit, c’est un peu en traînant les pieds que Bernard retrouve Roxanne pour se rendre chez la tante. Ce n’est pas parce qu’il n’a pas de sympathie pour elle, la seule de la famille qui ait soutenu Ariane, mais ça fait déjà beaucoup de souvenirs douloureux qui ont été ranimés ces derniers temps. S’il se souvient bien, elle était veuve ; à l’époque, elle approchait des cinquante ans, elle doit donc maintenant avoir un peu moins de soixante-dix ans. La tante l’accueille à bras ouverts. Elle a gardé son franc parler et n’hésite pas à poser des questions directes. Après avoir un peu discuté de son métier, elle lui demande s’il s’est marié. Il répond que non ; ça a failli se faire, mais après deux ans de vie commune, sa boîte a proposé à Servane un poste en Californie. C’était une opportunité à ne pas rater, d’autant que ce ne devait être que pour six mois. Le mariage a été reporté à son retour, mais le provisoire a duré. Elle s’est mariée à un Américain, a eu un enfant, a divorcé et quitté les États-Unis pour le Canada. L’après-midi se passe à papoter. Même s’il a été plutôt agréable, même si la tante s’est abstenue de parler d’Ariane, Bernard n’est pas mécontent de quitter les lieux.


Roxanne part en même temps que lui ; il lui annonce qu’il a passé quelques coups de téléphone et qu’il lui a obtenu des entretiens et lui demande de passer à son bureau mardi pour qu’il lui donne des renseignements complémentaires et des papiers divers. Ce qu’elle fait. En sortant, elle est enchantée ; Bernard lui a dégoté des rendez-vous avec des conservateurs ou directeurs de musée, avec peut-être à la clef stages ou même postes rémunérés en vacations, de quoi faire verdir de jalousie quelques camarades de cours et, cerise sur le gâteau, Bernard lui a proposé de l’accompagner une semaine dans ses déplacements. Comme à cette période elle n’a pas de cours qu’elle ne puisse rattraper, elle accepte avec enthousiasme. Avant de faire cette proposition, il a hésité, se demandant si c’était bien raisonnable de se faire escorter une semaine durant par Roxanne, alors que la présence de la jeune fille fait remonter tant de souvenirs, heureux par certains côtés, mais si douloureux par d’autres.


Le soir, Roxanne retrouve Marc. Il se montre empressé ; ça la démange aussi. Ils se retrouvent rapidement au lit. Ils en sont aux préliminaires quand elle raconte sa visite et ses résultats. Ça lui tient à cœur, même si le moment n’est pas des mieux choisis. Marc, qui a d’autres choses en tête, répond évasivement avant de lâcher devant l’insistance de Roxanne :


  • « Au moins, ta ressemblance avec ta cousine servira à quelque chose. Tu as trouvé le bon filon ; tu as raison d’en profiter. »


En entendant ça, elle se renfrogne :


  • « Je ne cherche pas à profiter ! C’est lui qui propose, ça lui fait plaisir de m’aider ! »
  • « Tu fais tout pour le mettre dans ta poche ! Tu l’invites à boire un verre, et puis chez ta tante … »
  • « Je ne demandais rien en échange. C’était par sympathie. D’ailleurs, je ne suis pas sûre que l’emmener chez tante Antoinette ait été une bonne idée. Il était plutôt réticent. Il a dû venir plus pour me faire plaisir qu’autre chose. »


Marc rigole :


  • « Eh bien, pour qu’il veuille autant t’être agréable, tu as dû y mettre le paquet ! Tu lui as peut-être permis de retrouver avec toi des plaisirs qu’il avait avec sa chérie. À mon avis, elle ne devait pas être aussi douée que toi pour le sexe. »


Il pensait faire un bon mot et un compliment, mais il est tombé à côté. Roxanne réagit comme si un serpent l’avait mordue. Elle est outrée et lui fait savoir qu’elle n’est pas une pute qui se sert de son cul pour faire avancer ses affaires, et que Bernard n’avait jamais eu le moindre geste équivoque. Il essaie de calmer les choses et d’expliquer que c’était de l’humour maladroit, mais de l’humour ; mais elle est tellement remontée qu’elle l’entend à peine. Elle s’habille, il tente de la retenir, elle se dégage d’une secousse et déclare qu’il a tort de se compromettre avec une pouffiasse et elle le plante là, la verge encore dressée. Elle quitte les lieux, écumante :


  • « Ah, c’est comme ça ? Et bien il va voir, cet abruti ! »


oooOooo


On sonne à la porte de Bernard. Il va ouvrir. Avant qu’un mot ne soit échangé, la femme se suspend à son cou et l’embrasse. Le baiser dure. Un bruit de pas dans l’escalier les ramène à la réalité, il la fait entrer. Il glisse sa main sous la robe. S’il est surpris de ne pas trouver la culotte qui aurait dû s’y trouver, il n’en laisse rien paraître. Ses doigts entrent directement en contact avec le vif du sujet. Un vif du sujet dégoulinant, si dégoulinant qu’un slip aurait ressemblé à une vieille serpillère. Bien sûr, dans d’aussi bonnes dispositions, elle a pour réaction d’ouvrir un peu plus les cuisses. Elle gémit doucement quand brusquement elle se dégage et retire, ou plutôt arrache, ses vêtements. Opération fort brève puisqu’elle ne porte qu’un imperméable et une robe.


Elle s’agenouille, sort le sexe de son hôte, déjà dans de bonnes dispositions, se passe la langue sur les lèvres et l’engloutit. Après lui avoir donné fière allure, elle s’arrête pour regarder son œuvre. Il en profite pour la faire se lever, finir de se dévêtir et l’entraîner vers la chambre. Elle se dirige vers le lit ; il l’arrête et se met à tourner autour d’elle, lui effleurant la joue, le cou, les fesses, les reins, le ventre, explorant le petit buisson ardent. Il s’arrête derrière elle et lui ordonne de mettre ses mains sur la tête. Il glisse les siennes sous ses bras et les dirige vers ses seins, deux magnifiques globes de la taille d’un melon aux aréoles foncées. Il les cajole, les soupèse, les fait tressauter un moment avant de refermer ses doigts dessus, saisissant les pointes, les pinçant, les étirant, les tordant. Ainsi traitées, elles gonflent et durcissent. Les gémissements de leur propriétaire mêlent douleur et plaisir, mais surtout ce dernier. Il la pousse à quatre pattes sur le lit et, dans le mouvement, saisit ses hanches et se plante dans sa féminité. Elle émet un long feulement, remplacé par un halètement de plus en plus rapide. Elle étouffe un cri en prenant son pied. Bernard continue plusieurs minutes sur sa lancée avant de sortir de l’accueillant fourreau. Elle se retourne pour le prendre dans sa bouche et le pomper en s’accompagnant de la main. Elle s’active, devant se ménager de temps à autre une pause pour détendre sa mâchoire. Il la repousse doucement et suggère d’aller grignoter pour se remettre de leurs émotions. Elle acquiesce, se lève et se dirige vers la cuisine. Le popotin passant à portée, il ponctue son passage d’une tape percutante.


Il prépare une solide omelette au jambon, qu’accompagnera une salade Ils mangent de bon appétit et parlent peu. Après le fromage, elle se lève et va chercher deux yaourts. Elle en lâche un qui s’écrase au sol. Elle s’empare d’une lavette et répare les dégâts :


 

  • « Je suis désolée. Je suis très maladroite. »
  • « C’est surtout que tu penses à autre chose que ce que tu fais. »
  • « Pas du tout. »
  • « Que si ! Il va falloir te remettre les idées en place. »


En souriant, elle répond :


  • « Et comment comptes-tu t’y prendre ? »


Il la saisit par le poignet et l’attire :


  • « Tu dois bien t’en douter … »
  • « Oh ! »


Il la fait basculer sur ses genoux. Elle se débat mollement.


  • « Tiens-toi tranquille ! Quand on fait des bêtises, il faut en payer le prix. »


Il la maintient solidement et commence à fesser fermement les fesses offertes. Les claques sonores se succèdent, chacune ponctuée d’un petit cri de la victime qui agite faiblement les jambes. Son postérieur commence par rosir, puis rougir. Bernard s’arrête alors :


  • « Je crois que ça suffit comme ça. Tu feras plus attention la prochaine fois. Enfin, peut-être. »


Elle se relève et pose une main précautionneuse sur l’endroit qui la chauffe, enfin sur l’un des endroits qui la chauffent et renifle en gardant les yeux baissés.


  • « Je suis désolée, je suis incorrigible. »
  • « Allez, c’est fini. Ce n’est pas grave ; tu n’es pas une méchante fille. Viens, je vais te consoler. »


Il lui passe la main entre les cuisses. L’endroit est, si cela est possible, encore plus inondé que tout à l’heure. Il opère longuement, titillant le bouton, caressant les lèvres, enfonçant un, deux ou trois doigts. Elle s’appuie sur la table et se cambre en écartant les jambes, faisant ressortir son cul rougi. Bernard se redresse, enfonce son manche à la place de ses doigts et la ramone consciencieusement. Elle gémit doucement d’abord, puis de plus en plus fort. De petits cris viennent ensuite ponctuer chaque coup de boutoir. Elle ondule à leur rythme et va à leur devant. Pouliche et cavalier vont ainsi un bon quart d’heure, alternant pas, trop et poussant même quelques galops. Durant un de ceux-ci, la cavale se désunit ; ses mouvements deviennent désordonnés et elle lâche un long cri sourd. Bernard se maintient en selle. Après une dernière ruade, elle s’apaise, ses jambes flageolent. Il prend une allure moins soutenue pour permettre à sa monture de repartir en douceur. Malgré sa lassitude sous les coups d’aiguillon, elle reprend la course. Ses mouvements se synchronisent avec ceux de son écuyer. La fatigue est oubliée ; la chevauchée reprend de plus belle. La haquenée hennit à tout vent son contentement d’être montée. La nouvelle reprise dure bien au moins aussi longtemps que la précédente avant de se transformer en rodéo. Elle agite sa croupe en tous sens. Bernard ne se laisse pas désarçonner. Après un dernier coup de reins accompagné d’un cri à peine étouffé, la monture s’effondre, haletante. Le jockey se rend à l’évidence qu’elle n’ira pas plus loin. Il se retire doucement. Privée de ce point d’appui, les jambes de la jument fléchissent. Il l’aide à se redresser et l’entraîne, chancelante, vers la salle de bain. Rafraîchis, ils vont s’allonger sur le lit. Elle se pelotonne contre lui :


 

  • « On devrait vivre ensemble. »
  • « Servane ! On en a déjà parlé plusieurs fois. Tu sais que ton travail peut t’appeler hors de Paris à tout moment. »
  • « Oui, mais maintenant il y a Thomas. »
  • « Depuis sa naissance, tu as quitté la Californie pour Montréal avant que l’on ne te fasse revenir à Paris. »
  • « Mais il grandit et … »
  • « Je doute que ce soit un facteur déterminant pour ton travail. Et je ne me sentirais pas à l’aise. »


Elle se serre un peu plus contre lui, ronronnant presque comme une chatte :


 

  • « Tu viens de montrer que tu es plutôt à l’aise avec moi. »
  • « C’est avec Thomas que je me sentirais gêné. Je ne veux pas être quelqu’un qui passe dans sa vie en attendant ta prochaine mission au Diable Vauvert ; et, comme tu dis, il grandit. Il a cinq ans maintenant. Tu sais qu’au plus fort de l’action, tu es … Heu … Vocalement démonstrative et en t’entendant, s’il ne dort pas très profondément, il se réveille et s’inquiète de t’entendre crier. Heureusement, jusqu’à présent il t’appelle en venant généralement, ce qui nous laisse un peu de temps pour reprendre contenance. Mais rappelle-toi à plusieurs reprises ça a été plus que tangent. Il y a eu la fois où, dans la cuisine, j’étais assis sur une chaise et tu étais venue t’empaler sur moi. Heureusement que tu avais gardé ta robe, tu as juste eu le temps de la rabattre. Il n’a pas pu voir ce qui se passait en-dessous, mais tu as dû le rassurer et le câliner avec ma queue plantée dans le cul, sans pourvoir te lever, sans quoi il aurait demandé pourquoi le monsieur il avait le zizi à l’air. Déjà qu’il s’est étonné de te voir assise sur le monsieur … Et la fois où l’on se livrait au petit jeu de la fessée. Là aussi, dieu merci, tu avais ta jupe. J’ai juste eu le temps de la rabaisser et de te remettre sur pied. Je vois très bien ton bout de chou demander : « Qu’est-ce qu’elle a fait comme bêtise, maman, pour mériter pan-pan cucul ? ». Et, coup de chance, nous étions de l’autre côté de la table. La nappe a caché que tu avais ton slip aux genoux. D’ailleurs là, chapeau ! Tu as réussi à le retirer avec grâce et discrétion pour le raccompagner dans sa chambre. Et … »
  • « Arrête ! Je sais. Je te promets que je ferais plus attention. »
  • « Tu me l’as déjà promis. Tu te retiens, une fois, deux fois et la troisième fois tu vocalises et je ne parle pas des fessées. »

 

Il rit.

 

 

  • « Qu’est-ce qu’il y a de drôle ? »
  • « J’imagine la tête de tes collègues s’ils voyaient la redoutée directrice se faire fesser cul nu comme une gamine mal élevée. »
  • « Je préfère ne pas imaginer. Je crois que ça ferait le sujet de conversation à la boîte pendant des mois. », répond-elle en pouffant à son tour. « De toute manière, mes fesses ne regardent que moi … Et toi. », ajoute-t-elle en l’embrassant, avant de porter ses lèvres plus bas.


Bernard retrouve rapidement toute sa raideur. Satisfaite du résultat obtenu, Servane l’enjambe et met bien au fond de son intimité le pieu dressé. Elle monte et descend le long de cette colonne de chair. Il commente :


  • « Tu as récupéré, à ce que je vois. »
  • « Si on ne vit pas ensemble, il faut que j’en profite quand on se voit. »


Elle soutient un bon rythme. Même quand il se saisit de ses seins pour leur faire subir le même traitement qu’en début de soirée, elle continue, donnant simplement un peu plus de la voix. Bernard donne de larges impulsions à son bassin, le soulevant presque du lit, allant au-devant des mouvements de sa partenaire. La cadence devient de plus en plus rapide. Elle tente de réprimer un cri et se laisse aller en avant pour embrasser Bernard qui continue à la pilonner jusqu’à ce qu’il lâche au plus profond de sa grotte sa liqueur. Elle bascule sur le côté tout en continuant à l’embrasser. Comme elle se redresse pour reprendre son souffle, son regard tombe sur le réveil. En voyant l’heure, elle s’arrache à regret aux bras de son amant :


  • « Mon dieu, il est déjà cette heure-là ? Il faut que je rentre vite pour libérer la baby-sitter avant le dernier métro. »


Elle se lève précipitamment et va directement récupérer ses affaires abandonnées dans l’entrée. Il l’accompagne, lui suggérant de prendre le temps de se nettoyer un peu. Elle répond qu’elle n’a pas le temps et que de toute manière elle garde ainsi un peu plus longtemps un souvenir de lui. Elle met à peine plus de temps à s’habiller qu’elle en avait mis à se dévêtir. Sur un dernier baiser et un « à dimanche » elle s’éclipse. À peine arrivée au métro, le foutre et son propre jus, plus abondants qu’elle ne le pensait, commencent à sourdre hors de sa chatte. Elle trouve un couloir tranquille et cherche vainement un mouchoir ; ça commence à lui dégouliner le long des cuisses. Elle pense un moment s’essuyer avec sa robe, mais même sans tenir compte de son prix, elle l’aime beaucoup et ne voudrait pas la tacher irrémédiablement. C’est donc avec sa main qu’elle retire le surplus. Mais maintenant, ce sont ses doigts qui sont englués et elle n’a rien non plus pour les essuyer. Sans hésiter, elle les lèche. Elle renouvelle l’opération plusieurs fois quand une voix derrière elle la fait sursauter :


  • « Alors, la meuf, on se fait un petit extra ? Est-ce que c’est bon ? Tu ne veux pas que je t’aide ? »


Elle s’enfuit, poursuivie par la voix :


  • « Reviens ! Tu ne sais pas ce que tu perds. »


Elle pousse un soupir de soulagement quand elle voit que l’individu, un beur d’une vingtaine d’années, ne la suit pas.

 

Bienvenue dans la famille - Part 2

Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Dimanche 29 mai 7 29 /05 /Mai 17:23

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Mes douces jumelles

Ecrit par Jean Charles

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Durant le week-end, nous avons de nombreuses fois fait l’amour, pressés de découvrir toutes les possibilités offertes par ce trio. Le dimanche après-midi, nous avons installé à même le sol un baisodrome fait de couvertures et de couettes, car mon lit nous paraissait trop petit pour permettre toutes nos envies de mélange. Quelques fois, nos figures audacieuses échouaient, et nous nous étalions par terre, en riant. D’autres tenaient, mais étaient plus athlétiques qu’excitantes. Ce sport technique et agréable nous amusait autant qu’il nous faisait du bien. Et c’est finalement épuisés que nous avons fini le week-end, en regardant un film, mes deux jumelles blotties dans mes bras.

 Malheureusement les meilleures choses ont une fin, elles ont dû rentrer chez elles, car elles travaillaient tôt le lendemain. Nous n’avons pu nous quitter qu’en nous promettant de nous téléphoner dès qu’elles arriveraient chez elles.

 En attendant leur appel, je me suis rendu compte qu’elles me manquaient déjà. J’ai trompé mon impatience sur mon jeu en ligne favori, me suis rué sur le téléphone lorsqu’il a sonné. C’était bien elles qui me téléphonaient en conférence téléphonique. Là, nous nous sommes dit tout ce que nous n’avions pas eu le temps de dire durant le week-end, trop occupés à profiter de nos premières relations à trois. Je leur ai révélé que j’aimerais les avoir de nouveau près de moi ; comme c’était la même chose pour elles, alors nous avons décidé d’habiter tous les trois ensembles, chez elles. Nous étions très excités par cette perspective, nous avons fait de nombreux projets, en laissant notre imagination commander la conversation. Nous ne nous sommes pas rendu compte de l’incongruité de nos paroles, et c’est après avoir raccroché que j’ai réalisé à quel point nos projets étaient éloignés de la réalité du monde, à quel point notre ménage allait être honteux aux yeux de tous. J’ai eu de nouveau la gorge nouée en me rappelant que ça devrait être un secret à garder entre nous trois.

 J’ai écrit la lettre de préavis de mon déménagement le soir même, puis me suis couché, l’esprit rempli d’angoisses concernant notre futur ménage à trois. Sans compter que je me sentais désespérément seul dans mon lit, après l’avoir partagé tout le week-end avec mes jumelles. Je n’ai réussi à m’endormir que très tard, après avoir lu une bonne partie d’un San-Antonio. Le lendemain, j’ai réussi à me libérer assez tôt l’après-midi, et j’ai déménagé les affaires les plus importantes : des vêtements, des affaires de toilette et mon équipement informatique (eh oui, je ne peux pas vivre sans mon ordinateur, il fait office de télévision, de chaîne hi-fi, de console de jeu, de centre commercial ou de bibliothèque). Je rapporterais le reste au fur et à mesure ; de toute façon j’aurais encore la durée du préavis avant de quitter les lieux.

 Une fois installés, nous sommes allés fêter notre début de vie commune au restaurant, puis dans leur grand lit.

 

oooOooo 

Les mois ont passé, j’ai appris à être heureux de ma relation cachée, j’ai pris l’habitude de tempérer en public mon amour pour mes deux femmes, pour le laisser rugir une fois chez nous. Je savais qu’il y avait tout de même quelques commérages de voisinage à notre sujet, mais j’ai vite compris que c’était plus de la jalousie qu’autre chose. Je suis maintenant davantage fier que gêné lorsque je croise le regard de l’un de nos voisins, surtout de ceux qui n’espèrent qu’une chose : être à ma place !

 Nous avons fêté comme il se doit notre première année de vie commune, la soirée a été bien arrosée, j’ai exprimé malgré moi ce qui me titillait l’esprit depuis quelques semaines : devenir père. Là, leurs yeux ont brillé, elles m’ont avoué qu’elles avaient déjà cette idée en tête, mais qu’elles n’osaient pas me le dire, de peur de ma réaction. Nous sommes rapidement passés à un autre sujet de conversation mais l’idée a germé dans nos esprits. Quelques jours plus tard, nous en avons reparlé à tête reposée, et nous avons décidé d’élever tous les trois un enfant, c’était ce qui manquait pour nous combler.

 Mais j’ai eu la maladresse de demander qui voulait le porter. Le ton a tout de suite monté, j’ai assisté à une violente scène de jalousie. Je suis resté penaud en assistant à leur dispute, ne sachant comment faire pour arranger la situation. Les injures pleuvaient, elles semblaient m’ignorer, tout occupées à se blesser verbalement. Je me suis rendu compte que la violence de leurs paroles n’était pas seulement dû à de la jalousie concernant le bébé, mais qu’elle était aussi amplifiée par mon attitude envers elles. J’ai réalisé à quel point mon désir d’avoir deux femmes identiques était malsain, je m’en suis immédiatement voulu à mort.

 Mais qu’est-ce qui m’a pris ! Pourquoi ai-je voulu gommer leurs différences ? Mais je suis un malade mental ! Bien évidemment que cette situation psychologiquement intenable allait tôt ou tard éclater ! Et j’en avais le résultat sous les yeux… Je me sens tellement minable ! Bon, c’est fini, jamais plus je ne les considèrerais comme deux clones.

 Je suis allé vers elles, avec une attitude assurée. J’ai crié pour arrêter la dispute. Stop ! N’ayant pas l’habitude de me voir comme ça, elles se sont calmées, craignant peut-être ce que j’allais leur dire. Je leur ai demandé leurs prénoms, elles ont été surprises, me l’ont dit. J’ai pris Roxanne dans mes bras, lui ai murmuré à l’oreille que je l’aimais pour ce qu’elle était, et pas pour ce qu’elles étaient. J’ai dit cela en prononçant plusieurs fois son prénom. Puis j’ai fait de même à l’oreille d’Annabelle. J’espérais que mon attitude théâtrale suffirait à arranger temporairement les choses. Enfin, j’ai rassemblé quelques affaires, leur ai annoncé que j’allais quelques jours à l’hôtel, tout en leur répétant que je les aimais. Je leur ai promis que j’allais les appeler le soir même. Je l’ai fait, mais pas en mode conférence comme habituellement, mais chacune leur tour en les appelant à chaque fois par leur prénom.

 Le vendredi suivant, je me suis décidé à rentrer chez nous. J’ai acheté deux gourmettes en or massif gravées de leurs prénoms en lettres stylisées. Les soirs précédents, nous avions beaucoup parlé au téléphone, toujours deux par deux. Nous étions allés au fond des choses. Je leur ai aussi demandé de ne plus jamais être physiquement identiques, de toujours avoir quelque chose de personnel sur elles, ne serait-ce que la coiffure si elles veulent quelquefois s’habiller pareil.

 Après qu’elles m’eurent ouvert, je me suis empressé de demander qui était qui, puis je leur ai offert les bijoux. Elles m’ont remercié chaleureusement, je voyais que les chaînettes en or leur plaisaient, j’en étais ravi. Après le dîner, notre désir est naturellement monté plus haut que jamais, après mes quelques jours passés loin d’elles. Leurs corps ont commencé à frôler le mien, elles se sont employées à me caresser en même temps comme elles savent si bien le faire. J’ai repoussé doucement l’une d’elle, au hasard, et lui ai demandé de me laisser quelques heures seul avec sa sœur. Elles ont tout d’abord refusés toutes les deux. Mais j’ai insisté, et elles ont finalement convenu que c’était bien de faire quelques fois l’amour comme tous les couples du monde. J’ai embrassé celle qui allait partir, lui ai promis de m’occuper d’elle dès qu’elle serait revenue.

 Nous avons donc fait l’amour, deux par deux, tendrement. Notre plaisir n’a pas été aussi important que lorsque nous le faisions à trois, mais cela avait un côté nouveau qui finalement était excitant. Je leur ai également laissé leurs instants d’intimité entre femmes, puis nous nous sommes couchés, nos appétits sexuels rassasiés, heureux d’être de nouveau tous les trois dans le même lit. Nous avons repris notre petite vie à trois, sur des bases beaucoup plus saines.

 

oooOooo

 

Mes jumelles sont dans mes bras, dans notre position favorite : moi sur le dos au milieu des deux, mes cuisses coincées contre leurs pubis. Nous venons de faire l’amour, nous profitons du bien-être qui a envahi nos corps.

  • « Je vous aime, mes chéries … »
  • « Je t’aime aussi … », répond Roxanne.
  • « Je t’aime … », dit sa sœur.
  • « Quand est-ce que vous arrêtez vos pilules ? »
  • « Il faut choisir qui le fait. C’est un choix difficile … »
  • « Oui, tu comprends, c’est tellement important pour nous de porter cet enfant. »
  • « Laissons la nature décider alors ! », propose-je.
  • « Mais si on tombe toutes les deux enceintes ? »
  • « Est-ce si grave ? Votre mère vous a bien eues toutes les deux en même temps. »
  • « Oui c’est vrai … »
  • « Mais vous m’en faites qu’un chacune, hein ! Parce qu’avec trois ou quatre gosses, ça ne va pas être sympa ! »
  • « … »
  • « Je plaisante, mes puces … Ne faites pas cette tête ! On verra ce que le sort nous réserve. »
  • « Moi je suis d’accord ! », assure Annabelle.
  • « Moi aussi. On finit le mois en cours et on arrête. »

 

Quelques semaines plus tard, nous avons fêté leurs deux grossesses par une longue et torride étreinte à trois. Enfin à trois plus quelques cellules en pleine mitose …

 

oooOooo

 

Huit mois et demi ont passé, les quelques cellules sont devenues des millions, le ventre et les seins de mes chéries ont gonflé pour leurs donner des silhouettes toutes rondes et tellement sensuelles ! Mais en même temps qu’ont grandi mes enfants (deux petites filles !) dans ces cocons de chair, mon inquiétude à propos de notre famille a crû, pour devenir un poids en moi aussi imposant que celui de mes filles dans le ventre de leurs mères. Eh oui : nous pouvons tous les trois en tant qu’adultes responsables vivre la vie qui nous plaît, mais c’est une tout autre chose pour nos filles ! Elles ont besoin d’une vraie famille comme tous les autres bébés, et pas de deux parents, d’une belle-mère et d’une demi-sœur.

 Quoique finalement je me rends compte que c’est une situation répandue de nos jours, avec tous ces divorces. En plus les parents de ces enfants-là ne vivent pas ensemble, alors c’est encore pire ! Mais ce n’est pas ce que je veux pour mes filles, ce serait tellement mieux qu’elles aient nous trois comme parents. J’ai finalement trouvé la solution de demander de l’aide à un avocat spécialisé dans les affaires matrimoniales.

 Je suis donc en face d’un homme, la cinquantaine, la calvitie naissante, mais d’une belle prestance, ce genre de personne qui nous met rapidement à l’aise. Enfin tout est relatif … Disons que quelqu’un d’autre aurait pu me mettre dans un état de stress bien pire.

  • « Dites-moi en quoi je peux vous être utile. », dit-il patiemment.
  • « Ce n’est pas facile d’expliquer notre situation, nous n’en avons parlé à personne, elle est assez anormale, disons. »
  • « Vous savez, dans mon métier, on voit de tout, surtout en ce qui concerne ma spécialité. Alors n’hésitez pas à m’expliquer en détail votre situation, c’est seulement en connaissant tous les points-clés que je peux être efficace. »
  • « Bien, euh … Voilà, je suis ici car je vais avoir deux filles. »
  • « Félicitation à vous et à votre compagne ! »
  • « À mes compagnes, plutôt, justement le souci vient de là … Je suis en ménage avec deux femmes, et je ne sais pas comment faire au niveau administratif pour la reconnaissance des enfants. » 

L’avocat s’est redressé sur son siège, je sens une certaine excitation dans sa voix.

  • « Voilà qui est intéressant ! Enfin, j’avoue que je préfère cela plutôt que les habituelles procédures de divorce ou contrats prénuptiaux. Je serais ravi de vous aider ! »
  • « Ce n’est pas tout, il y a un autre point qui pourrait compliquer la procédure … »
  • « Allez-y, dites-moi. »
  • « Mes compagnes sont sœurs … », ajoute-je rapidement, comme pour me débarrasser d’une révélation honteuse.
  • « Je vois … Ne vous inquiétez pas, cela ne va pas compliquer plus que ça l’affaire. Bon, si j’ai bien compris, vous souhaiteriez que vos filles aient comme parents vos deux compagnes et vous, pour leur garantir les mêmes droits que les enfants issus d’un couple. »
  • « C’est tout à fait cela. »
  • « Bien, une solution pourrait être d’utiliser la dernière loi sur la famille … » 

Et l’avocat m’explique comment résoudre mon problème que je pensais insoluble. Je suis ressorti près d’une heure plus tard, après avoir réglé tous les détails de son intervention. Je suis soulagé, heureux, léger même. Et plus léger financièrement aussi, mais peu importe. Je n’ai qu’une envie, c’est de rentrer chez moi pour chérir mes deux femmes rondes. J’ai d’ailleurs posé deux semaines de vacances pour ne pas avoir autre chose à faire que de m’occuper d’elles pendant la fin de la grossesse et le début de l’allaitement.

 

oooOooo

  • « C’est une drôle d’idée d’avoir acheté du Champomy … »
  • « J’avais envie de trinquer à notre famille. À votre santé, mes chéries ! »
  • Nous entrechoquons nos coupes puis buvons une gorgée, je fais la grimace.
  • « Pas terrible ce truc … »
  • « Oui, en effet ! », dit Annabelle. « Tu aurais dû acheter un cidre doux. »
  • « C’est ça ! Je n’ai pas envie que vous me fassiez des alcooliques ! »
  • « Bof, avec un verre de cidre … » 

Cela les fait sourire. Nous dînons, puis je leur propose un massage, elles acceptent avec joie. Elles découvrent précautionneusement leurs énormes bedaines et leurs cuisses dodues, s’assoient sur le lit. Leurs seins gonflés se posent sur le haut de leurs ventres une fois leurs soutiens-gorges détachés. Ce que je les trouve attirantes seulement avec leurs shorty mauves ! Elles sont tellement belles avec toutes leurs rondeurs ! Elles s’allongent lentement, se tiennent par la main. Je fais couler de la crème hydratante autour de leurs nombrils érigés comme un étendard au sommet de ces montagnes de chairs. Je commence à les masser ensemble par des mouvements circulaires de plus en plus larges. Que c’est agréable de sentir contre mes paumes leurs énormes ventres durs. Que c’est excitant de caresser ensemble leurs peaux tendues.

 Apparemment cela leur plaît autant qu’à moi, je les vois fermer les yeux pour profiter pleinement de ce massage. Je délaisse un peu Annabelle pour mieux m’occuper de sa sœur, je fais passer mes mains sur tout l’arrondi de son ventre, le presse un peu plus fortement. Je n’en reviens pas du volume qu’il a pris au cours des derniers mois ! Les tailles toutes fluettes de mes chéries sont devenues d’imposants bidons ; tout, de leur pubis à la jointure de leurs seins, s’est courbé pour donner toujours plus d’arrondi à leurs ventres. Leurs poitrines ont gonflé, leurs tétons sont devenus de dures tétines au sommet de ces lourds monts de chair.

 Roxanne met ses mains derrière sa nuque, ce qui tend un peu plus sa grosse poitrine et découvre ses aisselles lisses. Je m’empresse de masser ces formes qui appellent les caresses. Je vois qu’elle se sent bien, mais je ne poursuis pas, je masse sa sœur tout aussi attentivement, elle qui n’attendait que ça.

 Une fois mes deux femmes apaisées, je me glisse entre elles et commence des caresses beaucoup plus érotiques. Je pince leurs tétons pour les faire pointer encore plus, je vois de petites gouttes de lait perler. Prendre dans ma bouche le jus de leurs seins est un plaisir cérébral intense, mon sexe se tend lorsque je lèche un à un leurs tétons. Je caresse à nouveau leurs énormes ventres, puis descends, mes mains disparaissent dans leurs culottes. Là, nous avons tous les trois une réaction, mais tous les trois pour des raisons différentes. Roxanne pousse un soupir de plaisir alors que sa sœur retire gentiment ma main.

  • « Non, mon cœur, je suis fatiguée, je n’ai pas envie de faire l’amour aujourd’hui. », dit Annabelle.
  • « Vous vous êtes épilées, mes chéries ? », demandai-je presqu’en même temps.
  • Je retire mes mains de leurs shorties.
  • « Oui. », répond Roxanne en remettant ma main contre ses chairs intimes. « Continue tes caresses, c’est bon … »
  • « Ça sera mieux pour les naissances. », ajoute Annabelle.
  • « C’est vrai que c’est dans quelques jours ! On fera une séance photo demain pour immortaliser la fin de vos grossesses. »
  • « Si tu veux, mais pour l’instant j’ai envie de toi … », réclame Roxanne. 

Je regarde Annabelle, elle hoche la tête, puis va s’installer sur le fauteuil de notre chambre, bien enveloppée dans une fine couverture polaire. Je reprends mes attouchements entre les jambes de Roxanne, je l’embrasse tendrement alors qu’elle soupire d’aise. Elle enlève son slip puis se met sur le côté, en levant une cuisse pour profiter au maximum de mes doigts qui massent ses lèvres intimes charnues et humides. Ses bras me serrent plus fortement, elle a envie que je sois encore plus proche d’elle, mais son ventre est déjà contre le mien.

Je presse doucement sa poitrine de ma main libre, titille ses tétons durs, alors que l’autre s’active sur sa vulve et que je masse l’entrée de son vagin brûlant avec deux doigts. Cela lui met davantage encore le feu entre les jambes, sa respiration va crescendo à mesure que son désir grimpe. Mes doigts s’enfoncent de plus en plus aisément dans son antre béant et trempé. Bientôt, ils ne lui suffisent plus, elle semble réclamer de tout son corps mon membre dur en elle.

Après un dernier baiser torride, je me relève et l’aide à s’installer au bord du lit. J’agrippe ses cuisses largement écartées puis m’enfonce doucement en elle. Qu’est-ce qu’elle est excitée ! Mon sexe pourtant gorgé de sang s’engouffre dans cet endroit mouillé et brûlant sans que je sente la moindre paroi. La sensation lorsque je commence de lents va-et-vient en elle est étrange, mon sexe n’est pas massé par son vagin comme habituellement, mais il paraît libre dans un endroit de chaleur et d’humidité idéale. C’est davantage les gémissements de plaisir de ma chérie qui m’excitent que la sensation finalement plus frustrante qu’agréable au niveau de mon sexe. Mais c’est par contre un tel bonheur de la voir haletante, gémissante, le visage et le corps secoués par d’intenses frissons ! Elle me demande de la prendre plus brutalement, elle a envie de jouissance, et les lents et amples mouvements de mon bassin ne lui suffisent plus.

Je mets plus d’ardeur dans ma pénétration, mais aussitôt l’image de mon gland en train de frapper sèchement la fine paroi qui le sépare de la tête de ma fille me vient à l’esprit. C’est malin ! C’est un coup à me faire débander d’imaginer des trucs pareils ! Je reprends encore plus lentement que tout à l’heure, mais Roxanne en pousse un gémissement de frustration. Ce gémissement devient une plainte lorsque je me retire de son vagin liquide. Elle passe sa main entre ses jambes pour se masturber violemment, avec trois doigts en elle. Je vais vite chercher un anneau bleu muni d’un petit dauphin, croise le regard brillant d’Annabelle qui nous observe attentivement. Nous nous sourions d’un air complice, nos sourires sont rejoints par celui de Roxanne lorsqu’elle me voit le sexe à l’équerre muni de l’anneau vibrant qui va la rendre folle.

Je m’enfonce de nouveau très lentement en elle, son soupir de contentement de se faire remplir à nouveau est vite remplacé par un petit cri de surprise lorsque le nez vibrant du dauphin touche son clitoris gonflé. Je reste profondément enfoncé en elle quelques instants, puis amorce un mouvement de va-et-vient d’une lenteur extrême. L’association des lents mouvements de mon sexe en elle et des intenses vibrations sur son clitoris la fait déjanter.

J’observe Annabelle alors que je suis profondément enfiché dans le vagin de sa sœur, je vois que le plaisir évident sur le visage de Roxanne a quelque peu réchauffé sa jumelle, elle retire sa couverture et commence à se caresser doucement un sein et le ventre sans nous quitter des yeux. Ses cuisses se desserrent comme malgré elles, je vois son énorme ventre bouger au rythme de sa respiration de plus en plus forte. Elle me sourit, s’avance sur le fauteuil et écarte un peu plus les jambes. Elle a une grosse auréole de mouille contre son entrejambe ! Cette vision me donne une décharge de plaisir, je ferme les yeux pour me concentrer sur mon sexe enfermé dans cet endroit merveilleux qu’est le vagin trempé de celle que j’aime.

Lorsque je les ouvre, je vois son visage transformé par le plaisir, mais surtout son énorme ventre et ses seins gorgés de lait qui bougent au lent rythme de ma pénétration. Je me retire rapidement, éteins le vibreur autour de ma queue, j’ai failli jouir tellement cette vision est excitante. Mon plaisir est monté rapidement, je parviens tout de même à me contrôler pour ne pas éjaculer sur le gros ventre de ma chérie. C’est pratiquement un orgasme qui me secoue les tripes lorsque je sens ma sève monter en moi, mais j’arrive à couper les vannes pour qu’elle ne devienne finalement qu’un petit filet de liquide qui coule de mon gland.

Je m’allonge en respirant bruyamment, je sens mon cœur battre rapidement dans ma poitrine. Roxanne glisse doucement vers moi, prend mon sexe en bouche, l’engouffre lentement en elle. Je crie de plaisir lorsque je sens sa gorge contre mon gland. Elle imprime d’amples mouvements de va-et-vient avec ses lèvres, d’abord lents puis de plus en plus rapides. Je grogne en sentant les contractions de sa gorge contre mon gland, accompagnées du massage de ses lèvres et de sa mâchoire. Je suis encore une fois proche du point de non-retour, obligé de prendre sur moi pour ne pas éjaculer au fond de sa bouche. De nouveau des décharges de plaisir parcourent mon corps alors que je retiens ma sève en moi.

Je la tire doucement vers moi par l’avant-bras, pour lui faire comprendre que ce n’est pas ainsi que j’ai envie de jouir en elle. Elle remonte à mon niveau, colle son ventre contre moi. Nous nous embrassons furieusement, je retrouve un goût étrange dans sa bouche, sans doute celui de mon début d’éjaculation, c’est assez excitant. Je l’aide à se redresser, elle se place précautionneusement sur mon ventre. J’aime sentir son poids sur mes abdominaux, lui qui était si léger pèse maintenant davantage sur mon ventre. Je l’attrape par les hanches, la relève légèrement, glisse pour remonter un peu, puis l’accompagne de mes mains pour qu’elle s’empale très lentement sur mon sexe tendu.

Nos soupirs de plaisir pendant cette pénétration sont simultanés, aussi fort l’un que l’autre. Je déclenche le nez vibrant du dauphin à la base de mon sexe, Roxanne pousse une longue plainte de plaisir. Je l’aide à onduler du corps, pour qu’elle se masse le clitoris avec le vibreur. Je tourne la tête vers ma deuxième femme, elle a toujours les cuisses écartées, elle se masse doucement les chairs intimes à travers le tissu mauve de plus en plus trempé, en observant attentivement sa sœur prendre du plaisir sur mon sexe. Je lui fais signe de venir avec nous, elle accepte immédiatement. Elle profite d’être assise pour enlever sa culotte, se lève lentement et vient s’installer sur le lit comme l’était sa sœur quelques minutes auparavant, le ventre collé à moi.

Je passe une main derrière sa nuque, l’embrasse tendrement pendant que mon autre main lui masse un sein et que les siennes s’occupent de caresser le dos et les cuisses de Roxanne. Nous voir dans les bras l’un de l’autre, associé à sa position assise qui lui appuie davantage le vibreur sur son clitoris gonflé, fait partir Roxanne. Elle crie son plaisir, le visage et les membres tétanisés, je sens les parois de son vagin se contracter sur mon sexe. Son orgasme est rapide, elle est montée pour un haut mais bref pic de plaisir. Elle reste empalée sur ma queue, éteint le vibreur pour reprendre son souffle.

Ma main sur le sein d’Annabelle est descendue pour atteindre sa vulve trempée. Je lui propose de prendre la place de Roxanne mais elle refuse, me dit qu’elle aimerait plutôt être sur moi pour que je la lèche mais qu’elle regrette d’être trop lourde pour le faire. Je souris à cette remarque, lui assure que ça n’a pas d’importance, que tout ce qui compte c’est le plaisir que je vais lui donner. Roxanne et moi l’aidons à s’installer à califourchon sur mon visage. Il est vrai que le poids de son corps rend la position pas très confortable pour moi, mais je réussis à placer ma mâchoire de façon à ce que je puisse la lécher sans que ce soit trop désagréable.

Cependant je garderai ce cunnilingus gravé dans ma mémoire. Qu’est-ce que c’est agréable de lécher une vulve charnue, complètement épilée et gonflée de désir ! Qu’est-ce que c’est excitant de voir son énorme ventre et ses seins gonflés sous cette perspective, oscillant au rythme de sa respiration ! Je sens que Roxanne redémarre le vibreur, aussitôt les ondulations de ses hanches et ses gémissements de plaisir reprennent. Sa sœur gémit également lorsque je commence à lécher ses chairs ouvertes. Pas facile de me concentrer sur les mouvements de ma langue alors que mon sexe est gorgé de sang dans un antre toujours aussi brûlant et humide ! Surtout en ayant deux jumelles enceintes jusqu’aux os en train gesticuler de plaisir sur moi ! Heureusement, Annabelle est déjà dans un état d’excitation avancée, je n’ai pas davantage à faire que de laisser vibrer ma langue contre son clitoris hyper-sensible.

Il ne lui faut d’ailleurs pas plus de quelques minutes pour partir. Son orgasme semble lui venir de très profond en elle, il la submerge peu à peu pour la rendre comme possédée, son corps semble ne plus lui appartenir alors qu’elle visite des sommets lointains pendant un temps infini. Voir sa sœur dans cet état fait partir à nouveau Roxanne, pour un orgasme similaire au premier : rapide et puissant. Cette fois, les contractions de son vagin m’achèvent, je crache puissamment ma semence, toujours profondément enfiché en elle, dans un hurlement qui accompagne les cris de jouissance de mes chéries.

Elles restent quelques instants sur moi pour reprendre leur souffle, mais je leur fais rapidement comprendre que j’aimerais également reprendre le mien ! Elles se dégagent précautionneusement, s’installent sur le côté de part et d’autre de moi. Nous restons longtemps, immobiles, à profiter de notre plaisir, dans notre position préférée : leurs têtes sur mes épaules, leurs seins et leurs ventres contre moi. Mes mains sont posées sur leurs énormes cocons de chairs. Je me demande si mes filles profitent aussi du bien-être de leur mère. Peut-être que oui, puisqu’il s’agit de la présence d’hormones dans le sang, c’est chimique, après tout, le bien-être.

 

oooOooo

 

C’était ma dernière relation sexuelle avec mes deux femmes enceintes, Roxanne a eu ses premières contractions le lendemain ; mes filles sont nées à quelques jours d’intervalles. Nous sommes tous les cinq installés dans le canapé, Roxanne tient dans ses bras nos deux petites, elles sont chacune en train de téter innocemment un sein de leur mère. Annabelle est serrée contre moi, nous profitons tous les deux du magnifique spectacle de l’allaitement. 

  • « Elles ont l’air de se régaler. », remarque Annabelle.
  • « Oui. Je me demande quel goût ça a, un lait de femme. » 

Elle sourit, ouvre son chemisier, détache un des côtés de son soutien-gorge.

 

  • « Viens me téter, mon gros bébé ! »

 

J’avance ma bouche sur son sein, prends la tétine entre mes lèvres, aspire doucement. Je sens quelques gouttes tièdes couler dans ma bouche. J’aspire une nouvelle fois, en pinçant un peu plus. Un petit jet vient chatouiller ma langue.

 

  • « C’est vraiment agréable de te téter ! »
  • « Tu me fais goûter ? »

 

Je fais couler quelques gouttes de lait dans ma bouche, puis embrasse Annabelle ; elle grimace.

  • « Beurk, ce n’est pas bon. Comment tu peux aimer ça ? »
  • « Le goût n’est pas terrible, mais la sensation est extra ! »
  • « Et la sensation d’un jet dans la figure, ça te plaît ? », dit-elle en riant et en pressant son sein pour m’envoyer une giclée de lait.
  • « Bon, c’est fini vos cochonneries ! », intervient Roxanne d’un ton sévère.
  • « Excuse-nous, Roxy … »
  • « Je n’ai plus de lait, c’est à toi Annabelle. », dit-elle d’une façon plus douce. 

Je fais passer mes filles pendant qu’Annabelle libère son deuxième sein, nos petites s’empressent de téter la poitrine gorgée de lait de leur deuxième maman. Je pose un petit baiser sur la tempe de Roxanne alors qu’elle reboutonne son haut. Je suis vraiment heureux, je peux enfin exprimer mon amour dans toute sa capacité. Mon amour pour deux jeunes femmes merveilleuses, mon amour pour deux petites filles adorables.

 

FIN

 

 

 


Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Dimanche 29 mai 7 29 /05 /Mai 17:16

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Mes douces jumelles

Ecrit par Jean Charles

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N’étant pas habitué à boire autant, j’ai été malade pendant la nuit, le réveil est brumeux. Lorsque j’ai complètement repris mes esprits, je me rends compte que je dois aller au boulot, que je suis déjà en retard de plusieurs heures. Mais je suis trop mal, physiquement à cause de l’alcool, psychologiquement à cause de la fin brusque de ma relation avec Roxanne-Annabelle. Rien que de me rappeler ce que ce prénom signifie, je suis de nouveau en colère contre elles. Contre moi-même aussi, je regrette amèrement mes paroles lors de cette soirée, je m’insulte intérieurement, ou même tout fort quelques fois, comme pour me dire ce que j’aurais peut-être mérité d’entendre de leur part.

 Je n’ai envie de rien, ma vie n’a plus aucun sens. Je n’ai pas la force de retourner vers elles, pas non plus la force de sortir, d’aller travailler, bref de reprendre le cours de ma vie. Alors je reste scotché devant mon ordinateur à jouer en ligne, comme je savais si bien le faire les week-ends, avant de la rencontrer. Penser à cela me fait naître une boule dans la gorge, cela me rappelle les merveilleux moments avec celle que je pensais aimer. Mais non, j’ai été dupé, mon amour a été détourné par un stratagème honteux, elles ont profité de mon admiration pour Roxanne pour faire vivre un fantasme malsain à mes dépens. Je ne pourrai jamais leur pardonner, c’est bel et bien fini entre nous. En même temps, je ne peux accepter cette idée, comme je ne peux accepter ce qu’elles viennent de me révéler.

 Je reste des heures devant ce jeu de voiture, je reprends vite de l’intérêt pour ces courses qui pourtant m’aliènent, j’en suis conscient. Vers 13 h, je me rends compte que j’ai faim, et aussi qu’il faut que je trouve une excuse de ne pas être venu au boulot aujourd’hui. J’allume mon portable pour appeler mon patron ; je me rends compte que Roxanne m’a téléphoné, qu’elle m’a laissé un SMS.

 J’allais l’effacer immédiatement, mais ne peux m’empêcher de le lire. « Pardonne-nous. Merci pour les fleurs. Nous t’aimons toutes les deux. » Cela me fait un pincement au cœur, mais en même temps le « nous » m’est insupportable, il me rappelle leur traîtrise. Je passe l’après-midi à jouer, parviens peu à peu à me vider l’esprit en ne me consacrant qu’au classement mondial du jeu que je fais baisser à mesure du temps passé sur les serveurs en ligne. Le soir j’ai rattrapé le classement que j’avais avant de rencontrer Roxanne. Cela me donne la même satisfaction que si j’avais pu gommer ce que j’ai vécu avec elle. Comme si rattraper ce niveau artificiel me donnait l’illusion que ma relation l’était également, qu’elle pouvait se rattraper de la même manière.

 Mais une fois mon ordinateur éteint, ce sentiment est vite reparti, remplacé par la tristesse d’avoir perdu celle que j’aime. J’ai allumé ma chaîne, je me suis allongé, et j’ai déprimé. Qu’est-ce que j’aimerais que Roxanne soit dans mes bras, que sa sœur n’ait jamais existé, ou qu’elles aient vécu séparément comme il se doit. M’aime-t-elle assez pour se séparer de sa sœur et revenir seule avec moi ? Et moi, quels sont mes véritables sentiments envers elle ? L’aurais-je autant aimée si elle n’avait pas ce que je croyais être une personnalité changeante ?

 Là, je me rends compte que j’aime peut-être également Annabelle. Mais comment faire la part des choses puisque je ne sais pas avec qui j’ai partagé les moments les plus forts, les plus intimes ? Cette dernière question me remet les nerfs à vif, j’ai soudain envie de leur faire du mal, pour me venger. L’image du visage rempli de douleur d’une des sœurs que je sodomise violemment me gorge le sexe de sang. Je me fais jouir en imaginant leurs larmes alors que je manie une queue surdimensionnée pour leur défoncer l’anus, l’une après l’autre. Je m’endors apaisé par ces pensées violentes, bercé par le plaisir que je me suis donné.

 

oooOooo 

Le lendemain, un vendredi, je n’ai pas non plus le courage d’aller bosser, alors je m’occupe avec mon jeu vidéo favori. L’après-midi, je me suis mis à avoir une frénésie sexuelle insatiable, je me suis caressé devant un film porno, je me suis donné plusieurs fois du plaisir en voyant un homme baiser puissamment deux femmes mêlant leurs cris de plaisir. Après le film, je bandais encore ; je me suis allongé et j’ai laissé partir mon imagination. Je me voyais, agrippant les hanches de Roxanne, je la prenais en levrette, comme un sauvage, sans aucun égard pour elle, je me vidais au fond de son vagin rapidement, puis passais à sa sœur, qui m’attendait dans la même position ; je la limais, lui inondais le sexe de la même manière. J’ai joui étonnement fort malgré mes nombreux orgasmes successifs. Je me suis endormi détendu, avec un grand bien-être, pour une sieste qui m’a laissé dans les vapes.

 Le week-end fut du même acabit : jeu vidéo, film porno et orgasmes à répétition. J’ai téléchargé des films femme/femme/homme, cette situation me mettait dans un état d’excitation impressionnante. Pendant mes siestes et mes nuits, avant de m’endormir abattu par de trop nombreux orgasmes, je me représentais toujours avec mes deux jumelles, comme je les appelais. Je n’ai pas réfléchi à ce que je devais faire pour revenir vers elle, je me suis contenté de me branler comme un adolescent. Les scènes que j’imaginais avec elles sont peu à peu devenues moins hard, au fil des éjaculations ; le plaisir que je leur donnais devenait de plus en plus important pour moi dans mes fantasmes. Le dimanche soir, ma dernière jouissance m’a laissé un goût amer, des larmes me sont venues, en les imaginant de part et d’autre de moi, allongées, en train de me remercier par des câlins.

 Le lundi, je me suis levé en pleine forme, je suis allé au boulot de bonne humeur, avec la ferme intention de faire tout ce que je pouvais pour récupérer mes jumelles. Le soir venu, s’est présenté le problème de savoir comment. Comment faire ? Après tout, elles m’en voulaient peut-être, je les ai insultées tout de même … Mais qu’est-ce qui m’a pris ! Si ça se trouve, j’ai tout gâché en réagissant comme un abruti à leur révélation. Comme je regrette ! Le leur dire serait un bon début, j’en suis convaincu. Mais comment ? Leur téléphoner ? Oui, c’est sans doute ce qu’il faudrait, mais je n’en suis pas capable. Un SMS peut-être ? C’est un peu nul mais bon … C’est là que je me rappelle de celui que j’ai reçu d’elles. Je ne l’ai pas gardé, mais les mots sont écrits dans ma mémoire. Qu’est-ce qu’ils veulent dire ? Qu’elles m’attendent ? Non, il ne faut pas rêver. Elles voulaient s’excuser, ça c’est sûr, mais avaient-elles d’autres idées en tête ? « Nous t’aimons » ; sur le moment sans doute, mais après coup, leurs sentiments ont dû changer en repensant à mon attitude. Ayant trop de doutes pour faire autre chose, j’ai écrit le message : « Je regrette ma réaction. Ça pourrait remarcher entre nous ? Je ne peux pas me passer de vous deux, bisous. »

 Mais l’écrire n’est pas tout, après il faut l’envoyer ! Je suis resté plusieurs minutes le pouce sur le bouton d’envoi. J’ai finalement pressé ce bouton, fébrilement. J’ai regretté immédiatement, me disant que ce n’étaient pas les bons mots, que ce n’était pas la bonne façon de faire, que je n’avais aucune chance qu’elles me recontactent. Je me suis couché plein de désespoir. J’étais dans un demi-sommeil lorsque téléphone a sonné. J’ai pris mon portable en râlant, mais je me suis réveillé tout à fait lorsque j’ai vu qui appelait : c’étaient-elles ! 

  • « Allo ? », dis-je avec empressement.
  • « C’est Roxanne. Je viens de voir ton message, je te ne dit pas à quel point il m’a fait plaisir ! »
  • « C’est vrai ? »
  • « Tu m’as pardonnée ? »
  • « Oui ma chérie, je t’aime trop pour t’en vouloir. »
  • « Merci, moi aussi je t’aime. »
  • « Annabelle est là ? »
  • « Oui, mais je pensais que tu ne voudrais plus lui parler, je me suis isolée pour t’appeler. »
  • « Mais bien sûr que je le veux, je vous aime toutes les deux ! Tu peux l’ajouter à la conversation s’il te plaît ? »
  • « OK, je l’appelle … « Annabelle, viens, c’est lui ! » »

 

Un temps d’attente, j’entends les bruits de la connexion. 

  • « Voilà, elle est en train de … »
  • « Mon amour, c’est toi ? », coupe une voix identique.
  • « Oui Annabelle … », réponds-je. « Pardonne-moi, j’ai été dur avec toi, je regrette … »
  • « Avec moi aussi ! », ajoute Roxanne.
  • « Oui, pardonnez-moi … »

 

À partir de ce moment, je perds le fil, je ne peux pas reconnaître laquelle des jumelles me parle. Mais je m’en fiche. 

  • « Alors c’est vrai, tu penses que tu pourrais nous aimer à nouveau ? », demande l’une des sœurs.
  • « J’aimerais tellement continuer comme avant ! », ajoute l’autre.
  • « Non, je ne veux pas reprendre comme c’était, je ne supporterai pas de n’être qu’avec une d’entre vous, sans savoir à qui j’ai affaire. »
  • « On te le dira, promis ! »
  • « Oui, je te le promets aussi ! »
  • « Non, vous ne m’avez pas compris. Je vous aime toutes les deux, maintenant que je sais que j’aime deux femmes, je serai malheureux avec une d’entre vous, je ne pourrais pas m’empêcher de penser à l’autre … »
  • « Mais on ne va pas … Sortir à trois quand même ! »

 

Elle pense à autre chose qu’à sortir, c’est évident … 

  • « Vous m’avez imposé le personnage de Roxanne-Annabelle, il faut assumer maintenant que je suis amoureux d’elle. »
  • « Oui, c’est vrai … Mais c’est … Etrange comme situation ! »
  • « En même temps, on voulait l’avoir toutes les deux lorsque l’on a décidé de lui parler de Roxanne-Annabelle, ce serait le cas comme ça, et tout le temps en plus ! », répond l’autre sœur.
  • « Mais on ne pensait pas que ça allait durer ! »

 

J’encaisse le coup sans rien dire, j’attends de voir sur quoi cela va déboucher, je les laisse parler entre elles.

  • « Oui mais maintenant, il faut aller au bout de notre fantasme, après tout, on veut rester ensemble, mais rien nous interdit d’avoir un homme. »
  • « Non en effet … On peut toujours essayer à trois, pour voir si ça marche … »
  • « J’en serais ravi ! », continuai-je. « Je suis amoureux de cette Roxanne-Annabelle que vous avez inventée, cette femme belle comme tout, avec deux personnalités distinctes. »
  • « Oui, mais c’est nous ! Il n’y a pas de problème, tu vas la retrouver ! »
  • « Je crois que j’ai compris ce qu’il veut dire … », dit l’autre sœur. « Tu veux que l’on soit identiques, c’est ça ? »
  • « Oui, j’aimerais bien que vous soyez exactement pareilles en apparence. Cela me permettrait d’apprendre à vous connaître pour vous différencier. »
  • « Drôle d’idée ! Mais bon, pourquoi pas, de toute façon on aime bien s’habiller pareil. », avoue une des jumelles.
  • « Tu ne veux pas que l’on te dise nos prénoms, jusqu’à ce que tu puisses nous reconnaître ? », demande l’autre.
  • « Non, j’ai déjà assez d’indices. Juste pour vérifier ce que je pense, notre première fois ensemble Annabelle, c’était le soir où on est allé au bowling ? »
  • « Oui … » 

Ce petit oui révèle à quel point elle en garde un bon souvenir. 

  • « Oui … Annabelle m’a dit que ça s’est vraiment bien passé … »
  • « Tu as dû être jalouse, Roxanne, non ? », demandai-je.
  • « Pas du tout, j’étais très contente pour elle ! Notre première fois était géniale aussi, je me sentais redevable envers elle. » 

C’est là que j’ai compris le solide lien qui les lie, je comprends que je n’aurais pas pu avoir une relation qu’avec une seule d’entre elles, elle aurait refusée. C’est sans doute pour cela que Roxanne m’a imposé sa sœur, elle pouvait ainsi sans risque continuer notre histoire, sans rompre ce lien qui leur tient tant à cœur. 

  • « Vous avez prévu quelque chose le week-end prochain ? », questionnai-je.
  • « Oui … »
  • « Mais on annule, je veux être avec toi ! »
  • « Je suis d’accord, on annule, tu es notre priorité. »
  • « Ça me fait plaisir, merci … Alors je vous invite toutes les deux chez moi pour le week-end. »
  • « Oui, c’est une très bonne idée ! », dit une des sœurs.
  • « Pas avant ? », ajoute l’autre.
  • « Non, il vaut mieux qu’on ait les idées claires pour débuter cette histoire d’amour atypique. »
  • « Tu as raison ! » 

Je leur ai dit de venir le samedi pour déjeuner, elles ont accepté avec joie. Puis nous avons parlé pendant presque une heure, ayant retrouvé notre joie de discuter de tout et de rien. J’ai découvert à quel point elles se sentaient bien toutes les deux avec moi, nos conversations ont été encore plus animées, encore plus passionnantes que toutes les précédentes. Je me suis endormi tard (ou plutôt tôt le matin), j’étais heureux, tout s’est passé le mieux possible ; je sentais que j’allais passer l’un des meilleurs week-ends de ma vie …

 

oooOooo 

  • « Elles sont belles vos nattes … »
  • « C’est un des avantages d’être deux sœurs jumelles, c’est plus facile pour se coiffer. », dit une des femmes que j’ai contre moi.
  • « Et pour se maquiller aussi, c’est pratique. », ajoute la seconde femme. « Et pour … »
  • « Bon, on va lui laisser découvrir le reste par lui-même … », coupe la première.
  • Cela les fait rire, je ne cherche même pas pourquoi ; je suis subjugué par les deux femmes complètement identiques dans mes bras.
  • « Vous êtes tellement belles ! »
  • « Bon, on a compris ! Allons, ressaisis-toi, tu nous as déjà vues ! »
  • « Oui mais pas ensemble ! Ça fait comme le corps d’une femme embelli par un jeu de miroir. »
  • « Sauf que tu aurais l’air fin d’embrasser le reflet d’un miroir ! »

 

Elles m’embrassent tour à tour de baisers passionnés, me laissant à peine respirer tellement leurs bouches possèdent la mienne. Je les serre encore un peu plus contre moi, leurs quatre mains caressent chacune une partie de mon corps, de la nuque aux cuisses. Je me sens bête de n’avoir que deux mains ; j’aimerais toucher en même temps plusieurs de leurs courbes. Mon sexe se dresse sous les assauts de mes chéries ; je me dégage doucement, leur propose de prendre un apéritif. Elles s’installent sur le canapé pendant que je vais poser leur sac près du lit. 

  • « On n’a pris que des affaires en double, comme tu voulais, on sera identiques pour toi tout le week-end ! », m’annonce l’une des sœurs.
  • « Tu ne veux vraiment pas que l’on te dise qui est qui ? », demande la seconde.
  • « Non, non … », dis-je en venant m’asseoir entre elles. « Laissez-moi deviner ! »
  • « C’est amusant, on va voir combien de temps tu mets pour nous reconnaître, et si tu ne te trompes pas. »
  • « Je vous aime toutes les deux… », dis-je en passant un bras autour de leurs tailles.
  • « Nous aussi on t’aime, tu nous as tellement manqué ! », affirme celle à ma gauche.
  • Mon souffle est court, je sens mon cœur battre dans ma poitrine.
  • « Tu ne nous avais pas proposé un apéritif ? »
  • « Ah si c’est vrai. Vous me troublez d’être toutes les deux près de moi. »
  • « On voit ça ! » 

Elles baissent les yeux au niveau de ma braguette.

 

  • « Je vais peut-être aller aux toilettes avant le repas … »
  • « Mais en voilà une bonne idée, allons tous nous masturber à tour de rôle ! »

 

Cela les fait rire, je suis un peu vexé au début, mais elles m’embarquent rapidement dans un fou rire. Nous avons du mal à nous calmer ; à chaque fois, l’un de nous entraîne les deux autres pour quelques minutes de plus. Nous nous arrêtons enfin, je me rends contre que ça m’a fait énormément de bien, la tension dans mon jean s’est relâchée. Je suis heureux, j’ai deux femmes merveilleuses pour moi tout seul !

 

Je sers du vin blanc sucré, nous profitons de cet apéritif accompagné d’amuse-gueule. Elles ont lancé un sujet de discussion, mais j’ai du mal à suivre, je suis subjugué par leur beauté et leur similitude. Elles portent des chemisiers avec les deux derniers boutons détachés, laissant apparaître un décolleté discret. Leurs seins déforment le tissu blanc ; on devine la dentelle de leurs soutiens-gorges à travers, plus par son aspect brodé que par une éventuelle transparence du tissu. Leurs pantacourts beiges à poches modèlent leurs cuisses. Leurs cous sont dégagés ; leurs longues nattes châtains sont d’une extrême sensualité, surtout lorsqu’elles les posent sur l’une de leurs épaules pour la passer par-devant. Qu’est-ce que je les trouve élégantes ! Aucune forme n’est dévoilée, mais pourtant leurs tenues les subliment.

 

oooOooo

 

Elles ont été ravies du repas, pourtant simple, que je leur ai préparé. Nous sommes en train de prendre le café. Je ne suis plus le seul à avoir du mal à me concentrer sur autre chose que mon désir qui monte ; je vois leurs yeux me dévorer sur place. Je n’ai pas réussi à découvrir qui était qui lors du repas. Je pensais leur demander ce qu’elles souhaitaient faire pour les confondre, mais là je vois bien que leurs réponses seraient identiques. Ce n’est pas pour me déplaire d’ailleurs, cela me promet une sieste torride.

 

Le café fini, nous nous installons sur le canapé, mes jumelles serrées de part et d’autre de moi. Nous ne parlons plus, nous partageons simplement les hormones de notre désir, ce qui l’accentue encore. Personne ne veut prendre d’initiatives, craignant peut-être de rompre le charme. Alors nous restons là, immobiles, le souffle de plus en plus court. Leur odeur charnelle me met dans tous mes états. Elles n’ont pas mis de parfum, sachant maintenant que je n’aime pas, mais leurs cous ont cette fine odeur féminine, indescriptible, sensuelle, effervescente même.

 

  • « J’aimerais vous avoir toutes nues contre moi, mes chéries … » 

Elles me sourient, commencent à déboutonner lentement leurs chemisiers. À ce moment, je sais comment les différencier.

 

  • « Non, déshabillez-vous mutuellement plutôt, ça sera plus excitant … »
  • « Bonne idée ! Allez viens, on va lui faire un petit spectacle. », dit la jumelle à ma droite.

 

Elle prend sa sœur par la main, se lève. Elle la serre dans ses bras, lui tient la nuque et l’embrasse tendrement. Sa sœur accepte le baiser, je vois que leurs lèvres se connaissent, peut-être même ont-elles l’habitude de cette douceur. Mais je vois aussi que l’une d’elles est mal à l’aise, je m’adresse à elle :

 

  • « Qu’est-ce qui ne va pas, Roxanne ? Ça te dérange d’embrasser Annabelle devant moi ? »
  • « Oui, détends-toi ma puce, ça ne change rien entre nous qu’il … »

 

Elle s’arrête, elle vient de se rendre compte que j’ai gagné notre petit jeu.

 

  • « Tu l’as appelée Roxanne ! Comment as-tu su que c’était elle ? »
  • « Hé, hé, je garde mon secret … », dis-je d’un ton triomphant.

 

Elles me regardent toutes les deux avec un sourire, les yeux remplis d’amour et de tendresse. Cette petite victoire de ma part a détendu Roxanne, elle se prête au jeu avec sa sœur. Bientôt leur corps se mêlent, leurs mains se cherchent, elles partagent des baisers passionnés. Je vois tout l’amour qu’elles ont l’une pour l’autre. J’en suis jaloux dans un premier temps, mais rapidement je me dis qu’il n’y a pas de raison que j’aime deux personnes et pas elles. En plus cette situation est tellement excitante ! J’enlève mon pantalon dans lequel je me sentais à l’étroit, commence à me caresser lentement en admirant devant moi la furie de leurs corps identiques.

 

Sans ralentir leurs baisers, elles déboutonnent le chemisier l’une de l’autre, tout en caresses et en sensualité. Elles sont comme désintéressées de moi, elles ne semblent que se soucier du plaisir de l’autre. Leurs chemisiers sont maintenant au sol, leurs poitrines enveloppées de dentelle se frôlent, se pressent au rythme du massage dans leurs dos. Leurs mains vont de plus en plus bas, disparaissant quelques fois dans leurs pantacourts. Roxanne parcourt de baisers le cou de sa sœur, passe par son décolleté, insiste sur la zone sensible entre ses seins. Puis elle descend encore, va titiller le fin nombril de sa langue. Pendant qu’elle embrasse le ventre légèrement musclé de sa sœur, elle fait glisser lentement le pantacourt. Je vois qu’elle a envie du fruit juteux à peine caché par la dentelle. Mais elle se relève et laisse sa sœur l’imiter pour ne la laisser qu’en sous-vêtements.

 

Elles allaient encore continuer leur effeuillage mutuel mais je vais les rejoindre, nu, le sexe dressé. À peine les ai-je touchées qu’elles m’intègrent entre leurs corps, se frottent contre moi. Je ne sais pas qui est dans mes bras et dans mon dos, je ne me concentre que sur leurs mains qui me caressent, que sur leurs seins pressés contre mon torse et mon dos. Ce qu’elles sont belles dans ces sous-vêtements de dentelle blanche ! Les bosses rondes de leurs fesses sont comme recouvertes d’un large bandeau percé d’une multitude de petits trous. Leurs shorty laissent le bas de leurs petites fesses apparent ; j’aimerais avoir quatre mains pour les soupeser toutes à la fois. Je laisse ces monts de chair ferme pour masser le dos de la jumelle devant moi, alors que la seconde a pris mon sexe dans sa main et le caresse doucement.

 

J’embrasse tendrement la femme dans mes bras, je sens dans mon cou les baisers de celle derrière moi et les mouvements de sa main autour de mon sexe. Je souffle, gémis presque tellement les sensations sont agréables ; leurs corps frôlent le mien, je sens leurs petits tétons durs me titiller la peau du torse et du dos à travers la dentelle. Je me concentre sur mes mains, je ne suis pas loin de jouir, mon cœur palpite. Je détache la fine bretelle du soutien-gorge, la sœur dans mes bras s’écarte pour que je libère sa poitrine. Je le fais lentement, en tenant ses seins dans mes paumes. J’ai envie de lécher les pointes offertes à moi, mais cela m’exciterait trop, la pression est déjà trop forte dans mon sexe que la main experte masturbe de plus en plus rapidement.

 Je me dégage doucement, me retourne et prends cette délicieuse branleuse dans mes bras, l’embrasse. Sa sœur maintenant dans mon dos veut l’imiter, mais je l’en empêche, je suis trop proche du point de non-retour, je n’ai pas envie d’éjaculer bêtement sur le ventre ferme contre mon gland. Je masse ce dos que je délaissais, en ondulant malgré moi des hanches. Je sens la dentelle frôler mes testicules et mes fesses ; leurs poitrines sont une fois encore pressées contre moi. De nouveau, je retire le soutien-gorge de la femme dans mes bras ; je le fais exactement avec les mêmes gestes, je découvre la poitrine identique, cachée par la dentelle tout aussi identique. Là, elles me serrent toutes les deux contre elles, se frottent encore plus lascivement à moi. Qu’est-ce que j’aime sentir leurs poitrines pressées simultanément contre mon dos et mon torse ! Leurs tétons durcissent encore plus sous les caresses de ma peau.

La suite a été plus torride, nous nous sommes précipités dans mon lit, nous nous sommes mêlés, nos bouches suçaient le sexe le plus proche, nos mains caressaient nos corps, sans distinction. Je ne sais pas en qui j’ai joui en premier, ni si j’ai été équitable dans mes caresses, dans mes succions ; je ne voyais que deux corps identiques, emmêlés ensemble et au mien. Quelques fois, deux personnes prenaient soin de la troisième, associaient leurs savoir-faire pour lui donner un maximum de plaisir. Je me suis retrouvé à prendre l’une d’elle allongée sur le dos, pendant que sa sœur lui léchait le clitoris et lui caressait les seins. Une autre fois, c’est moi qui étais allongé, en train de lécher la femme assise sur mon visage pendant que sa jumelle s’empalait sur ma queue, toutes deux s’embrassaient et se caressaient sans se préoccuper d’autre chose que de leurs plaisirs mutuels. Après avoir joui toutes les deux, elles ont échangé leur place, l’autre s’est assise sur ma queue, les jambes largement ouvertes pour que sa sœur mange son fruit alors qu’elle me faisait manger le sien.

 J’ai joui plusieurs fois en elles, notre étreinte a duré une bonne partie de l’après-midi, je n’ai pas pu compter le nombre de nos orgasmes. L’intensité de notre plaisir a été nettement plus importante que lorsque j’étais seul avec l’une d’elle. Je me rends compte qu’elles sont beaucoup plus heureuses ensemble avec moi, je les ai vues se lâcher complètement pour des étreintes bisexuelles torrides.

 Elles sont maintenant de part et d’autre de moi sur le lit, que je trouve beaucoup trop petit pour nous trois d’ailleurs. Tout comme je trouve mon studio de célibataire inadapté pour nous. Elles sont sur le côté, leurs seins une nouvelle fois contre moi, leurs têtes appuyées sur chacune de mes épaules. Elles ont passé une de leurs jambes sur les miennes, je sens sur mes cuisses nos liqueurs d’amour couler de leurs vagins. Nous restons là, immobiles, elles semblent dormir, apaisées. Je joue avec leurs longues tresses, j’utilise leurs pointes pour peindre leurs dos, leurs seins. Cela les fait frissonner ; cependant elles ne bougent pas.

 Le temps passe, nous nous sortons peu à peu de nos torpeurs. Je leur propose de prendre une douche, elles acceptent avec joie, mais sont déçues en apprenant que la douche est trop petite pour nous trois. Je leur propose d’y aller toutes les deux ensembles et avant moi, comme cela je n’ai pas à choisir l’une d’elles. Elles laissent la porte de la salle de bain ouverte pour que je les regarde se laver mutuellement. Cette vision m’excite, mais je viens de jouir de trop nombreuses fois pour être de nouveau dur. Lorsqu’elles ont fini, je vais les envelopper de leurs peignoirs blancs, puis prends leur place dans la douche.

 Je ne les quitte pas des yeux pendant que je me lave. Ce que j’observe me fait halluciner ! Elles sont en train de se caresser mutuellement les seins. Lorsque je les vois se placer en 69 pour se lécher de nouveau la vulve, je n’ai plus qu’une envie, c’est d’aller les rejoindre ; mon sexe se durcit peu à peu, sans toutefois trouver une bonne érection. Je me presse de finir de me laver, me sèche en vitesse, puis vais vers elles. Elles ondulent de tout leurs corps, leur plaisir est démonstratif et évident. Je m’allonge à leurs côtés, embrasse la jumelle du dessous.

 

  • « Je t’aime, Roxanne … »

 

Là, elles s’arrêtent et éclatent de rire. 

  • « On t’a eu ! »
  • « J’étais sûre qu’en me mettant au-dessus, tu me prendrais pour Annabelle ! »
  • « Alors c’est comme ça que tu me vois ? Comme une femme dominatrice ? »

 

Annabelle se remet dans le même sens que nous, et s’allonge sur nous deux. 

  • « Alors vous faisiez semblant juste pour me tester ? »
  • « Bien sûr, tu croyais qu’on avait encore envie de sexe après cette sieste ? »
  • « Pourquoi pas ? Vous m’avez tué mais je pensais que vous étiez plus endurantes que moi. »

 

Elles se remettent à rire … Nous nous sommes habillés, puis nous sommes allés au centre-ville pour faire un peu de lèche-vitrine. Au début, je marchais entre elles, en leur tenant la main. Mais j’ai vite lâché leurs mains, les gens nous regardaient comme si nous étions difformes. C’est là que j’ai compris que jamais ma relation avec mes jumelles ne pourrait être officielle. Je devrai toujours, aux yeux des autres, paraître un ami de longue date des deux sœurs, jamais je ne pourrais montrer mon amour au monde. Un nœud s’est formé dans ma gorge, j’ai eu envie d’insulter ceux que l’on croisait, d’insulter la société entière de ne pas permettre ma relation merveilleuse. Les sœurs ont vite vu que quelque chose n’allait pas, que j’étais gêné d’être si proche d’elles sans pouvoir les toucher. Nous avons donc écourté notre sortie pour rentrer chez moi.

 Là, nous avons longuement discuté. Elles m’ont révélé qu’elles comprenaient mon sentiment d’injustice, qu’elles le ressentaient depuis leur adolescence, lorsqu’elles ont pris conscience qu’elles étaient amoureuses l’une de l’autre. Elles étaient d’abord honteuses de leurs sentiments incestueux, mais au fil des années, elles ont appris à l’assumer, elles ont commencé à avoir des relations sexuelles ensemble, leur bonheur allait croissant. Elles s’aimaient donc en secret, mais cela n’empêchait pas qu’elles soient heureuses.

 Enfin jusqu’au jour où je suis entré dans leurs vies. Là, ce fut le drame. Annabelle, en apprenant le soir même que sa sœur était devenue amoureuse de moi, a été folle de jalousie. Elles se sont disputées comme jamais auparavant, Annabelle a laissé sa sœur en pleurs et est allée coucher à l’hôtel, le temps de trouver un appartement et de s’installer seule, disait-elle. Mais dès le soir, elle était malheureuse d’être loin de sa sœur, autant que Roxanne l’était. Alors elle est revenue le lendemain, et après un après-midi brûlant et éreintant, elles se sont promis de ne plus jamais se quitter. Cependant l’amour de Roxanne à mon égard n’en était pas moins fort, elle est revenue à moi pour notre inoubliable première fois. Le soir venu, elle a tout avoué à sa sœur, lui a raconté en détail notre relation sexuelle, en essayant de transcrire le mieux possible ses sensations. C’était une manière de se faire pardonner, ou de partager avec celle qu’elle aime le merveilleux moment passé avec moi.

 Annabelle a une nouvelle fois été jalouse, ça a de nouveau fini en cris et en pleurs. Elle a pourtant essayé d’arranger la situation qu’elle voyait douloureuse pour sa sœur, bloquée entre deux sentiments qu’elle pensait contradictoires. Alors elle a proposé à Roxanne de se faire passer pour elle au téléphone, pour faire connaissance avec moi. Pour le plus grand bonheur de Roxanne, le courant est très bien passé entre Annabelle et moi ; enfin, je ne me suis pas rendu compte de leur échange.

 Il s’en est suivi une très longue discussion alors qu’elles étaient dans les bras l’une de l’autre. Roxanne a proposé à sa sœur de la remplacer pour le rendez-vous du lendemain. Après un long moment de réflexion, Annabelle a accepté. Les semaines qui ont suivi, elles m’ont partagé sans que je le sache et, en plus du plaisir qu’elles prenaient à tour de rôle avec moi, leurs relations entre femmes devenaient de plus en plus torrides. Leurs souvenirs des instants passés avec moi les embrasaient, elles se sont rendu compte qu’elles étaient encore plus heureuses en me partageant pour une relation bisexuelle à mes dépens.

 Mais cela n’a duré que quelques semaines, car elles m’ont avoué leur stratagème. Elles ont été très tristes pendant les quelques jours où je n’ai plus donné de nouvelles. Elles se sentaient honteuses, sales, elles n’osaient même plus coucher dans le même lit tellement elles se dégoûtaient. Elles ont même envisagé de se quitter pour retrouver une vie normale loin l’une de l’autre, en se disant que leur amour était trop malsain. Lorsque Roxanne a reçu mon message, elle en a presque sauté de joie. Mais elle a longtemps hésité avant de m’appeler, se demandant comment agir vis-à-vis de sa sœur. Elle m’a finalement téléphoné en cachette, et a été ravi lorsque je lui ai demandé d’appeler sa sœur pour notre première conversation à trois.

 Leur récit a quelque peu miné l’ambiance, nous aimerions rapidement effacer le souvenir de notre dispute. En plus, nous avons tous les trois en tête les doutes et les questions soulevés par notre relation. Est-ce raisonnable comme situation ? Est-ce moralement acceptable cette histoire polygame et incestueuse ? Est-ce au moins légal ? Pourrions-nous être séparés de force si un fouineur venait mettre son nez dans tout ça ? Je n’ai pas envie de me poser ces questions, je suis heureux, qu’ils aillent tous se faire voir, n’y pensons pas : qui vivra verra, et je vivrai ! Avec de superbes jumelles en plus. Je mets de la musique pour détendre l’atmosphère, ça marche plutôt bien. Nous passons une magnifique soirée remplie de complicité. 

A suivre : Mes douces jumelles - Part 3


Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Comme son nom l'indique c'est un petit règlement de compte personnel. Enfin, pour être franche c'est surtoit moi (Roxanne) qui tenait à ce que cette rubrique soit présente. Eh ouais, même si je ne suis pas la principale concernée (quoique j'ai bien mangé quand même), j'ai la rancune plus que tenace.

Petit-reglement-de-compte-entre-ami-e-s-copie-1.jpg

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ERRATUM

Petite précision qui a son importance concerant la rubrique "Petit règlement de compte entre ami(e)s"... Pour ne pas qu'il y ait de malencontreuses coïncidences, les prénoms des protagonistes ont été changés. Par exemple, le compagnon de la protagoniste principale suce nommée (oui je sais ça ne s'écrit pas comme ça mais ça me fait rire), ou pour être plus précise le "plouc", ne se prénomme pas Laurent et n'habite pas Chaussy dans le Val d'Oise. En tous cas selon les informations fournies par la CAF.


A moins que... Noooooon !!! Des gens si honnêtes et si vertueux que ça ce n'est pas possible ! J'ai vraiment l'esprit mal tourné ! Après, par souci de clarification, si cela pose problème, on peut toujours aller leur demander de procéder à une vérification des pièces justufucatives fournies ? Non ?  

Ce point éclaircie, je vous souhaite une bonne lecture... "Amicalement", Roxanne ou chérie coquine.

Nous

Couple libertin de région parisienne, vous aurez vite compris que le sexe tient une place primordiale dans notre vie. Pour le reste nos adorons le rock, les Harley, les voyages et plein d'autres choses dont vous vous foutez royalement. Non ? Bandes de menteurs !

 

Détenteurs d'un compte couple certifié sur Netéchangisme, voici notre annonce :

 

Le libertinage et ses plaisirs n'ont de sens que lorsqu'ils sont vécus au sein d'un couple à la complicité sans faille ... Roxanne (29 ans) et Franck (42 ans), notre indéfectible amour ne nous empêche aucunement d'être des épicuriens convaincus et des adeptes assidus des plaisirs de la chair ... Le feeling, la complicité et la séduction tiennent une place importante dans notre recherche qui s'oriente vers des couples à la partie féminine bisexuelle ou vers des femmes elles aussi tentées ou pratiquant les plaisirs saphiques ... Nous ne ferons pas une liste des pratiques que nous acceptons ou nous refusons, mais n'hésitez à nous contacter afin d'en savoir plus. Cela sera peut-être le début d'une belle amitié et plus si affinité.

 

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Dans le cas contraire, on vous souhaite une bonne visite et surtout : NE SOYEZ PAS SAGES !!!

 

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