RECITS

Dimanche 29 mai 7 29 /05 /Mai 17:07

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Mes douces jumelles

Ecrit par Jean Charles

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Je suis prêt, dans un état impossible. J’essaye de tromper le temps sur un jeu en ligne mais ne parviens à me concentrer. Je suis impatient de partir, d’aller la chercher. En même temps, j’ai tellement peur ! Peur de tout foirer, peur de m’être fait des idées sur elle. Je ne peux pas partir immédiatement, je serais bien une demi-heure en avance. Mais je n’arrive pas à me concentrer sur le circuit, je ne parviens pas à affiner mes trajectoires sur cette carte de jeu que je connais pourtant par cœur, que j’ai des dizaines de fois finie, gagnant quelquefois la pole position. Aujourd’hui non, mes mains tremblent presque, mes réflexes sont pratiquement inexistants, je viens de faire un temps de débutant. Bon, je quitte le serveur, éteins le jeu, de toute façon cela ne sert à rien, mon esprit est tout sauf occupé par la voiture de course qui déboule sur mon écran.

 Tout se mélange, je pense à mon ex, aux pires moments de notre relation, et à elle, tellement belle. Des images traversent mon esprit, pornographiques pour certaines, de nostalgie des moments passés avec elle pour d’autres, mais surtout celles, tellement nettes, des instants où tout bascule, où tout indique que c’est la fin, mais où aucun des deux ne veut l’avouer à l’autre, se l’avouer à lui-même. Pourquoi ces scènes-là sont-elles les plus nettes ? Pourquoi chaque détail reste gravé alors que je préférerais tout effacer ? Pourquoi les merveilleux moments sont-ils tellement floutés que mon esprit doit presque en réinventer les sensations ? Pourquoi le souvenir de ma séparation est-il tellement net dans ma mémoire ? Pourquoi cet affreux a-t-il occulté celui de son premier orgasme, elle assise sur mon visage, puis le moment qui a suivi où elle s’est blottie dans mes bras, où elle m’a dit des mots d’amour. Que m’a-t-elle dit ? M’en a-t-elle vraiment dit, d’ailleurs, ou est-ce mon esprit qui a inventé cela ?

 Mais que m’a-t-il pris de repenser à cette histoire ancienne ! Ça n’a fait qu’accentuer mes craintes, que renforcer mon stress. J’essaye d’orienter mes divagations sur elle, sur sa beauté, sur … Sur quoi d’ailleurs ? Qu’est-ce que je connais sur elle ? Son prénom, Roxanne, le sport qu’elle pratique, le taekwondo, puisque c’est en participant à tournoi amical que je l’ai connue. Quoi d’autre ? Presque rien : son métier, son âge, ce genre de choses qui s’échangent entre inconnus, histoire de discuter. Que suis-je pour elle ? Comment me voit-elle ? Qu’espère-t-elle ? Espère-t-elle quelque chose d’ailleurs ? Je me revois la raccompagnant après le tournoi, au moment où j’ai eu cette idée folle de l’inviter boire un verre chez moi.

 Je repense à sa réponse, qui m’a étonné tellement j’étais sûr qu’elle allait refuser. Je la revois, étendue en travers du lit à côté de moi. Était-elle simplement fatiguée et assez en confiance pour se laisser aller ? Attendait-elle quelque chose de moi ? Je l’ai regardée tendrement, nous nous sommes souri. Je lui faisais écouter des CD, pour lui faire découvrir mes goûts musicaux, puis je lui ai joué quelques morceaux à la guitare. Que souhaitait-elle ? A-t-elle été déçue de moi ou au contraire soulagée que je ne profite pas de son relâchement pour lui faire des avances ? Bref, comment me voit-elle ? Comme un meilleur ami, un confident, une personne de confiance ? Comme un amant, une relation temporaire, ou même l’homme de sa vie ?

 Je regarde l’heure. Je vais y aller tranquillement, peut-être quelque chose me retardera et me fera arriver à l’heure ? Au pire si je suis trop en avance, je pourrais visiter son quartier, marcher dans la rue sera toujours mieux que faire les cent pas dans mon studio. 

oooOooo

 

Nous sommes de nouveau tous les deux chez moi, sur mon lit. La chaîne passe l’album que j’ai acheté après notre séance de cinéma. Cependant je ne l’écoute pas, les sons électroniques atteignent seulement mes tympans, sans que j’y prenne garde. Je suis étendu à côté d’elle, je respire son parfum, silencieusement. De nouveau, je l’ai invitée boire un verre chez moi, de nouveau elle a accepté, de nouveau elle s’est installée sur le lit. J’ai maintenant la quasi-certitude que ce n’était pas juste de la fatigue la dernière fois, pourtant je ne parviens pas à poser la main sur elle, comme si sa peau allait me brûler à travers son jean, comme si ce contact allait abîmer sa beauté, comme une profanation. J’ai tellement envie de la serrer dans mes bras !

 J’effleure sa cuisse gauche du bout des doigts, je m’attends à ce qu’elle la retire, voire qu’elle se relève, outrée, m’envoyant une gifle. Mais non, elle ne réagit pas, ne bouge même pas d’un sourcil. Je caresse doucement sa cuisse, d’abord simplement avec le dessus de mes doigts, puis je pose ma paume, continue mes lents mouvements, en élargissant peu à peu la surface caressée. L’autre cuisse a le droit à autant d’attention ; je vois Roxanne respirer plus profondément, nous nous regardons tendrement, chacun concentré sur ce contact sur sa cuisse. Je la quitte, pose ma main sur son ventre, au niveau du nombril. Je découvre cette zone plate et légèrement musclée, le plus lentement possible.

 Je suis tellement bien, tellement heureux ! Mes sensations me paraissent tellement fortes et saines ! Pas d’excitation, peut-être parce que le corps que je suis en train de découvrir me paraît beaucoup trop parfait pour être ouvert à mes désirs. Peut-être est-ce pour cela que je ne peux pas toucher sa jolie poitrine, que je me sens obligé de lever à nouveau ma main pour atteindre son cou, comme je l’ai fait pour atteindre son ventre. Je n’arrive pas à croire que c’est bien ma main qui parcourt doucement le parfait arrondi de son visage, que ce sont mes doigts qui lissent ses longs cheveux châtains, magnifiques.

 Je m’appuie sur le côté, l’embrasse d’un timide baiser sur sa tempe, puis petit à petit, je parcours sa joue de mes lèvres. Sa bouche entrouverte m’appelle silencieusement, mais elle ne fait aucun geste pour que je lui offre le baiser qu’elle attend. J’entends son ample respiration, cela me fait réaliser le silence qui a rempli la pièce, rendant l’instant d’une puissance absolue. Depuis quand le CD est-il fini ? Je ne sais pas, cela n’a aucune importance. Ce qui importe, c’est ce premier baiser que nous allons partager.

 C’est le moment, je pose mes lèvres sur les siennes, les yeux fermés. Ce baiser commence délicatement, je goûte sa bouche du bout de la mienne, elle fait de même. Peu à peu, la douceur est remplacée par de la passion, le baiser s’accélère, les langues s’immiscent dans les bouches, les fouillent. Nous nous serrons fortement, nous haletons tellement nos bouches sont impatientes, tellement notre besoin d’union est puissant, tellement notre désir de ne faire qu’un est fort. Mais pour rien au monde nous ne souhaitons interrompre cette furieuse envie de partager notre amour naissant.

 C’est en sueur que nous nous arrêtons, nos respirations sont rapides. Nous relâchons notre étreinte. Ma bouche se fait plus douce, je descends le long du cou, puis remonte à nouveau, puis redescends. J’aime cet endroit du corps d’une femme, tellement sensible, tellement fragile, où les dents peuvent laisser une marque à la moindre petite morsure. Les odeurs se mélangent, le parfum de la peau est bel et bien présent malgré la touche fleurie ajoutée, pour donner ce mélange unique et sensuel.

 

  • « Je t’aime … », murmurai-je dans un souffle.
  • « Je t’aime aussi … »

Je la détaille des yeux. J’ai envie de découvrir les petits monts de ses seins, mais je n’ose les toucher, et encore moins relever son haut pour les découvrir. 

  • « J’aimerais voir ta poitrine s’il te plaît … »
  • « Oui, si tu veux. », me répond-elle, surprise.
  • « Euh, excuse-moi, ça va peut-être trop vite, oublie ce que je viens de te demander … »
  • « Non, ça me fait plaisir, il n’y a pas de problème. » 

Elle me regarde avec des yeux où se mélangent surprise et amour. J’essaye de soutenir son regard, n’y parviens pas. Qu’est-ce que j’aimerais être sûr de moi, avoir la force de dénuder moi-même ce corps de rêve, de pouvoir mener le jeu de la séduction ; mais j’en suis incapable. Tout ce que je peux faire, c’est la regarder enlever lentement son haut, le passer au-dessus de sa tête et le poser sur le lit. Puis elle détache les bretelles de dentelle rose derrière son dos, les fait glisser de ses épaules, pour découvrir enfin son adorable poitrine. Je ne peux pas la quitter des yeux. Ces poires sont dressées fièrement vers moi. Je suis fasciné par ses merveilles juste devant mes yeux, juste pour moi. Roxanne se rallonge, ce qui fait écarter légèrement sa jolie poitrine. 

 J’avance timidement ma main et touche tout doucement son sein droit, je le caresse du bout des doigts. Son corps est parcouru par un léger frisson lorsque mon index touche le téton, celui-ci se dresse un peu plus encore. Cela me fait prendre de l’assurance, j’empaume son sein blanc et presse doucement cette chair délicieuse. Son regard pendant que ma main va chérir le deuxième sein me fait chavirer. Jamais je n’ai vu autant d’amour dans les yeux d’une femme ; je suis transpercé par ce vert clair et intense, par ces touches grises qui lui enflamment le regard. Je me sens soudain trop loin d’elle, je la serre de nouveau de toutes mes forces, nous partageons un autre long baiser torride. Nos langues se mêlent, nos mains se font presque violentes sur le corps de l’autre, les miennes massent sa poitrine, ce qui ajoute encore à la furie de nos corps. 

Combien de temps a duré cette étreinte passionnée ? Je ne saurais dire, et je m’en fiche. Qu’est-ce que le temps, lorsque l’on vit un moment aussi intense qu’un coup de foudre ? Celui-ci n’a pas d’importance, il s’arrête, le monde ne tourne plus, seuls comptent les deux amants qui se cherchent, qui découvrent le corps de l’autre, qui partagent. Qui partagent quoi ? Tout, rien, enfin juste un sentiment, intense, chimique. Pas besoin d’actes sexuels dans ces moments-là ; l’échange des corps serrés l’un contre l’autre suffit. Rechercher une jouissance physique ne ferait qu’altérer la magie de l’instant.

Nous restons longtemps dans les bras l’un de l’autre, à ne rien faire. Ses yeux sont fermés, je la regarde tendrement, enfin je l’admire plutôt. Son corps est si beau, si fin, ses formes sont si tendres, ses traits si harmonieux. Malheureusement, le temps a de nouveau repris son chemin, la réalité est revenue à nous, le monde est de nouveau reparti, dans toute sa folie, dans tout son égoïsme. Roxanne ouvre les yeux, elle regarde sa montre, sursaute. 

  • « Mince, je n’ai pas vu le temps passer ! Il faut que j’y aille, ma sœur m’attend ! »
  • « Tu as une sœur ? »
  • « Oui … Une grande sœur, je te la présenterai lorsqu’on se connaîtra mieux. » 

Elle m’a dit cela en fuyant mon regard, comme si elle était gênée de parler d’elle, comme si elle regrettait de m’avoir avoué avoir une sœur. Ça doit être encore mon esprit paranoïaque qui me joue un tour … J’oublie vite ce détail et l’observe en train de s’habiller, de façon précipitée.

 

  • « Bon, il faut vraiment que j’y aille, je t’appelle ce soir », dit-elle en m’embrassant.
  • « D’accord, à ce soir mon amour. » 

oooOooo 

Nous nous sommes parlé le soir, longtemps, puis le soir suivant, puis encore le suivant. Nous avons abordé de nombreux sujets, nous nous sommes raconté nos vies bien sûr, mais nous avons aussi parlé d’actualité, de philosophie, de sciences. Chaque petit détail de notre journée devenait un sujet de conversation le soir venu. À chaque fois, même au bout d’une heure, au moment de raccrocher après de nombreux mots tendres, un autre détail nous revenait, un autre sujet nous faisait prolonger l’appel d’un quart d’heure encore.

Et le soir suivant, c’était encore la même chose. Nous parlions de tout, de rien, simplement pour entendre nos voix, pour avoir l’impression d’être ensemble. Enfin, le jour où nos emplois du temps respectifs nous permettaient de nous voir est arrivé. Seulement quatre jours sont passés depuis ce soir qui restera gravé dans ma mémoire, mais cela me semble une éternité. Je suis de nouveau dans tous mes états, aucun stress cette fois, mais je suis tout de même fébrile, des palpitations me transpercent le cœur tellement j’ai hâte de la serrer de nouveau dans mes bras. Je ne peux qu’attendre, assis sur le canapé de mon deux-pièces, le regard fixé sur l’écran d’ordinateur sur lequel se déroule un programme télé que je ne peux pas suivre.

Je regarde toutes les minutes le cadran lumineux de mon téléphone portable, comme si en le regardant, cela obligeait le temps à passer plus vite. Plus que vingt minutes à l’attendre, enfin si elle n’est pas en retard. Cette fois je ne peux pas faire autre chose qu’attendre, car c’est elle qui vient chez moi. Mais c’est tellement pénible !

La sonnerie de mon téléphone me fait sursauter. C’est elle ! Oh non, j’espère qu’elle n’a pas un empêchement de dernière minute ! Je décroche en tremblant, dis un « allo » plein de crainte. 

  • « Salut mon chéri, tu vas bien ? »
  • « Oui, oui, ça va très bien … »
  • « Je suis désolée, je suis un peu en avance, je n’ai pas pu attendre plus longtemps avant de te revoir … »
  • « Tu es en bas ? »
  • « Oui … » 

Je me lève d’un coup, m’enfonce un coin de table dans les reins tellement je me précipite vers la porte. Ça me fait mal, mais qu’importe, je me rue dans l’escalier pour aller lui ouvrir. Elle est bien là !

 

  • « Eh bien, tu as fait vite ! » 

Je ne réponds pas, je n’en peux plus, je la serre dans mes bras de toutes mes forces. 

  • « Eh ! Doucement … » 

Mais je sais, je sens qu’elle a autant besoin de moi que j’ai besoin d’elle. Nous montons rapidement à mon appartement, nous nous précipitons dans la chambre. Nos vêtements sont vite arrachés de nos corps, nos langues s’entremêlent, nos mains possèdent le corps de l’autre. 

  • « Prends-moi … », me supplie-t-elle. 

Mon sexe est tendu à l’extrême. Je l’allonge sur le lit, elle écarte largement les jambes, sa vulve est ouverte, luisante. Je me place contre elle, la prends par la nuque, l’embrasse fermement, sauvagement. Nos sexes sont l’un contre l’autre. D’un mouvement du bassin, je m’enfonce violemment en elle ; elle crie son bonheur d’être enfin remplie de ma queue dure. Je ne me contrôle plus, ou plutôt nous nous contrôlons plus. Tout n’est que violence, je la pilonne rapidement et profondément. Ça la fait déjanter, elle me serre encore plus, m’enfonce ses ongles dans mon dos. Ça me fait mal, mais aucune importance, je suis animal. Mon sexe bandé est dans un univers chaud et liquide, je ne sens pas les parois de son vagin que je pistonne pourtant avec force. Mon chibre est sur le point d’exploser, j’accélère encore plus, ce qui la fait délirer, elle se tire les cheveux de plaisir. Je sens mon orgasme me venir du plus profond de mes tripes, il parcourt mon corps avec une violence qui fait tétaniser tous mes muscles. Un immense frisson me glace le dos lorsque j’éjecte dans un hurlement de grosses rasades de sperme au plus profond de son vagin.

Je reste en elle quelques minutes, dans une torpeur semi-inconsciente. Mon orgasme m’a terrassé, je me bascule à côté d’elle en somnolant, elle me câline de sa main douce. Lorsque je reprends mes esprits, je me rends compte à quel point j’ai été égoïste avec elle et … 

  • « Merde ! J’ai éjaculé en toi, sans capote ! »
  • « Ne t’inquiète pas, je prends la pilule, mon amour. »
  • « Oui, mais les maladies, les … »
  • « Chut … »

 

Elle m’embrasse tendrement, me caresse le torse. Ses yeux sont remplis d’amour.

 

  • « Je suis tellement désolé, je suis venu trop rapidement … Tu n’as pas joui … »
  • « Ce n’est pas grave, c’était bien quand même. Allez, détends-toi mon chéri. » 

Pour me faire pardonner, j’ai caressé patiemment chaque courbe de son corps, baisé délicatement chaque zone sensible. J’ai soigneusement évité son antre luisant jusqu’à ce que celui-ci lui brûle le ventre, jusqu’à ce qu’elle m’impose de lécher cette zone où se mêlaient les sécrétions de notre amour, en m’appuyant la tête contre son entrejambe, de ses deux mains sur ma nuque. Là, j’ai déployé tout mon talent dans ce cunnilingus que nous partageons. Ma langue fouille sa grotte gluante, j’aspire son contenu, je veux me gaver de nos fluides mêlés, je les avale, comme pour conserver en moi une trace de notre première étreinte. 

Elle n’en peut plus, son corps ondule sous les mouvements de ma langue dans son vagin. Elle pousse un long gémissement lorsque je fais glisser son clitoris entre mes lèvres, mes mouvements de succion de son petit bout de chair ultra-sensible la font délirer. Ses bras sont tétanisés, ce qui accentue encore la pression sur ma nuque. Je suis bien, ma bouche fait corps avec sa vulve, sa chaleur irradie mon visage, son odeur merveilleuse remplit mes narines, son goût sucré gave mes papilles.

J’ouvre davantage ma bouche, fais adhérer mes muqueuses contre les siennes plus intimes. Ma langue reprend son office dévastateur, je la promène tout autour de son clitoris. Le souffle de ma chérie est irrégulier, fort. Son visage, que j’aperçois entre les monts de ses seins dressés, est métamorphosé par le plaisir. Je vais la libérer enfin, j’accélère mes vibrations linguistiques, les concentre sur son organe érogène. Je ne la quitte pas des yeux, je ne veux pas manquer l’expression de son visage transpercé de jouissance.

Les mouvements désordonnés de son bassin me rendent la tâche difficile, je parviens tout de même à conserver le rythme contre son clitoris. Son plaisir grimpe encore, ses abdominaux et ses cuisses se contractent compulsivement, et enfin elle part. Son orgasme est silencieux, violent. Je continue tout de même avec le même rythme, jusqu’à ce qu’elle me repousse, anéantie par sa jouissance, dans un état hébété, les yeux mi-clos, la bouche entrouverte. Je m’installe à côté d’elle pendant qu’elle reprend son souffle, je la prends tendrement dans mes bras, la câline. Qu’est-ce que j’aime les moments qui suivent un orgasme que j’ai offert ! Je me sens tellement fier avec ce corps alangui contre moi.

Après cet intense moment de partage, nous sommes restés un long moment l’un contre l’autre, à ne rien faire, sans parler, sans bouger. Puis nous sommes sortis de cette douce léthargie, nous avons partagé une douche revitalisante, et nous sommes allés marcher au centre-ville, sans véritable but, main dans la main, juste pour montrer au monde notre bonheur. Avant de nous quitter, Roxanne m’a demandé quelque chose. Elle m’a avoué qu’elle n’aimait pas son prénom, qu’elle le trouvait trop commun, qu’elle se sentait anonyme en étant appelée ainsi. Je lui ai aussitôt assuré que ce prénom prenait toute son importance pour moi lorsqu’il la désignait. 

  • « Je le sais mon chéri ! En fait, j’ai un deuxième prénom, et j’aime que l’on m’appelle avec les deux, je trouve que cela donne un prénom composé qui me correspond mieux. »
  • « Ah bon ? Et quel est-il ? »
  • « Annabelle. Est-ce que tu pourrais m’appeler Roxanne-Annabelle dorénavant ? »
  • « C’est plutôt curieux mais au moins c’est original. Si ça te plaît mieux, il n’y a pas de problème mon amour. » 

Elle a semblé tellement heureuse quand je lui ai dit cela ! Je n’ai pas compris du tout la signification de ce caprice, mais en même temps, ce n’est vraiment rien comparé à ce que je serais prêt à faire pour elle.

 

oooOooo 

Le soir suivant, au téléphone, je l’ai trouvée différente. Non pas que le courant passait moins bien, mais notre conversation était plus animée, elle me coupait la parole lorsqu’elle n’était pas d’accord, elle voulait à tout prix imposer son point de vue sur nos sujets de discussion, alors que les précédentes fois, elle me semblait écouter plus attentivement, partager plus souvent mon avis. Sans doute est-ce dû à mon imagination paranoïaque, ou alors a-t-elle pris de l’assurance avec moi ? Elle doit être tout simplement d’une autre humeur que les autres soirs, plus vive, plus enthousiaste. Oui, c’est sûrement ça, d’ailleurs, qu’est-ce que ça peut être d’autre ?

Mon impression n’est cependant pas dissipée après avoir raccroché, même ses mots d’amour n’étaient pas les mêmes. Ma raison me dit que je ne la connais pas encore assez, voilà tout. Il subsiste cependant ce je-ne-sais-quoi dans mon esprit, et cela me fait me poser des questions sans fondements. C’est de nouveau avec plein de doutes que je l’attends le lendemain soir. Pas de stress comme le jour de notre premier rendez-vous amoureux, mais avec le sentiment que quelque chose va mal se passer lors de cette soirée.

Quelqu’un frappe à la porte, c’est bien elle, un voisin lui a tenu la porte lorsqu’ils sont rentrés dans le hall. Je lui ouvre, la prends dans mes bras, l’embrasse. Elle se dégage gentiment après une trop petite minute, alors que j’aurais aimé de nouveau vivre la même furie que la veille. Elle observe mon appartement comme si c’était la première fois qu’elle venait chez moi, me sourit tendrement. Je ne reconnais pas les lueurs dans ses yeux, la façon dont elle me regarde me paraît différente. Bon, je suis en plein délire là, il faut que je reprenne le dessus ! Je lui propose de boire un verre, elle accepte.

Pendant que nous buvons notre rhum blanc, nous parlons de notre journée. J’essaye, par le biais de questions banales, de l’amener à m’avouer ce que cette soirée a de différente de la précédente pour elle. Je n’y parviens pas de façon détournée et n’ose pas le lui demander directement. Après avoir fini nos verres, elle se rapproche de moi, s’installe contre moi. Je fais passer mon bras autour de sa taille, elle s’accroche à mon cou, m’embrasse tendrement. Tous mes doutes sont envolés, je ne me concentre que sur ce doux baiser que nous partageons. Ses lèvres sont délicieuses avec le goût sucré du sirop de canne. Elle rompt le baiser, me dit qu’elle m’aime. Ces trois mots, « je t’aime », me remplissent de joie ; je la serre plus fort encore. Elle se dégage, mais vient sur mes genoux et me serre encore plus que moi. Nous retrouvons la passion de notre premier baiser, nos corps sont l’un contre l’autre, nos langues fouillent nos bouches à en suffoquer. Ces mains sont actives dans mon dos, presque plus que les miennes sur ses fesses. Elle me masse, me caresse, cela me détend les muscles du dos et me tend au niveau du bas ventre. Je veux enlever son haut, mais elle refuse. 

  • « Arrête, sinon on va faire l’amour ! »
  • « Ben oui, tu n’en as pas envie ? »
  • « Si, mais pas tout de suite sinon on ne va pas faire autre chose de notre soirée ! Et laisse-moi te désirer encore plus … »
  • « Bon, si tu veux … Qu’est-ce que tu veux faire alors ? »
  • « Ça te dit d’aller au bowling ? »
  • « Oui pourquoi pas, ça fait longtemps que je n’y suis pas allé. »
  • « Moi j’y vais souvent, j’adore ce jeu ! Allez viens, je t’emmène dans ma voiture. »
  • « Ok, on se recoiffe et on est parti ! » 

Ça la fait rire. Elle va se regarder dans la glace, s’aperçoit en effet que notre étreinte a mis pas mal de désordre dans ses longs cheveux châtains. Elle sort une brosse de son sac pour arranger cela pendant que je vais faire retomber mes épis d’un coup de gel. 

La soirée fut merveilleuse, le bowling nous a beaucoup amusés, la suite a été torride. Je me suis fait battre à plate couture lors de la première partie (175 à 85 !), j’ai réussi à réduire le score aux deux suivantes, prenant même l’avantage au début de la troisième. Mais sa réaction d’orgueil a été très rapide, elle s’est mise à enchaîner spares et strikes à un rythme effréné, et finalement j’ai perdu aussi. Quel bonheur de la voir aussi heureuse ! Elle s’est révélée être une bonne compétitrice, vibrant avec la boule, sautant de joie lorsque celle-ci faisait tomber toutes les quilles, ou prenant un air énervé en cas de split. Qu’il est agréable de la regarder alors qu’elle s’élance sur le parquet ! Ce qu’elle est belle lorsqu’elle se retourne avec un grand sourire et le regard victorieux, ou bien avec un air triste !

Lors du jeu, j’ai pris le temps de détailler ses courbes mises en valeur par des vêtements simples, mais semblant créés exprès pour son corps. Entre les parties, nous nous installions sur les fauteuils de plastique au bord de la piste, pour partager des baisers de plus en plus torrides à mesure que montait notre désir. C’est fébriles que nous sommes rentrés, je la voyais fiévreuse au volant de sa voiture, elle n’a pas pu s’empêcher de dépasser les limitations de vitesse pour être plus rapidement chez moi. Elle s’est garée rapidement, mal, puis nous nous sommes précipités dans mon appartement, nous nous sommes rués sur le lit, nous débarrassant de nos vêtements le plus vite possible.

Là nous avons fait l’amour, c’était torride, elle m’a tué. Elle en voulait toujours plus, à chacun de nos orgasmes, je pensais que c’était le dernier, mais elle me réveillait encore une fois de ma torpeur, me chevauchant. Elle m’imposait de la lécher toujours plus, arrivait à chaque fois de sa bouche experte à me retendre à nouveau. Et nous reprenions avec le même rythme. Enfin elle reprenait, moi je n’arrivais pas à suivre, donc je me laissais faire, allongé sur le dos, à l’admirer alors qu’elle s’empalait sur ma queue dressée pour nous faire jouir une fois de plus.

Nous nous sommes endormis comme une masse après le dernier orgasme. Le matin, je me suis réveillé avant elle. J’ai arrangé la couette sur son corps encore nu, puis je l’ai regardée dormir. Je suis tellement heureux à ses côtés ! Je ne me lasse pas de me gaver de sa beauté. Je me suis rapproché doucement d’elle et sans la réveiller, j’ai posé ma tête contre son épaule, pour me gaver de la douce odeur de ses seins, exacerbée par la nuit de folie que nous avons passée.

 

oooOooo 

Les semaines ont passé, notre amour a grandi. Nous nous voyons maintenant de plus en plus souvent, presque tous les soirs, nous ne pouvons plus nous passer l’un de l’autre. Je suis maintenant habitué à ses changements d’humeur. Certaines fois, elle est toute calme, toute douce, elle ne demande qu’à se faire chérir. D’autres fois, elle est plus vive, plus entreprenante, elle a besoin de bouger. C’est la même chose lorsque nous nous téléphonons ; à chaque fois, je me demande quelle Roxanne-Annabelle je vais avoir à l’autre bout du fil, si je vais découvrir une troisième personnalité cachée de cette femme que j’admire, que j’aime à la folie.

Je lui ai d’ailleurs dit, après une tendre relation sexuelle, à quel point je l’aimais. Sa réaction m’a étonné, ses yeux ont brillé, mais pas seulement d’amour ou de gratitude, mais comme si ma révélation avait fait naître quelque chose dans son esprit. J’ai aussitôt pensé que ce que j’avais dit pouvait être interprété autrement. C’est d’ailleurs vrai, puisque je lui ai assuré que mon amour pour elle pourrait combler deux femmes, cela pourrait vouloir dire que je la tromperais … Mais ce n’est pas cela, car lorsque j’ai voulu me reprendre, elle m’a assuré en riant qu’elle ne pensait pas du tout à ça. Pas de doute là-dessus, sa spontanéité m’assure que c’est vrai, comme je suis certain qu’elle pensait bien à quelque chose…

Un soir où j’ai pu sortir plus tôt de mon boulot à cause d’une réunion annulée à la dernière minute, j’ai décidé d’aller chez elle pour lui faire une surprise. Je suis passé chez un fleuriste pour acheter un bouquet de roses rouges, me suis changé, et me suis rendu à son appartement. J’ai même eu de la chance, quelqu’un rentrait avec moi dans son immeuble et m’a ouvert, ce qui allait rendre ma surprise encore meilleure. Avant de frapper à sa porte, je me rends compte qu’elle ne m’a jamais invité chez elle. Je sais à quel point elle est discrète au sujet de sa grande sœur. J’hésite quelques secondes, mais pas longtemps car je suis persuadé que cela lui fera plaisir de me retrouver. Je me décide à frapper, en espérant qu’elle vienne m’ouvrir elle-même.

C’est ce qu’elle fait. Sa surprise est exactement comme je la voulais, ses yeux ont brillé lorsqu’elle a vu le bouquet. Elle m’embrasse en me disant qu’elle était désolée de ne pas pouvoir me retrouver ce soir à cause de ma réunion, qu’elle est vraiment heureuse que je sois venu. La surprise passée, elle paraît tout d’un coup gênée, embarrassée. Une voix (sa voix !) lui demande qui je suis, elle ne répond pas, son regard est fuyant. 

  • « Qu’est-ce qui se passe ? Tu ne veux pas me présenter ta sœur ? »
  • « … »
  • « Eh bien, qui c’est ? Pourquoi tu ne me … » 

La personne qui pose cette question apparaît dans mon champ de vision. C’est elle ! Enfin son double, sa sœur jumelle. 

  • « Bonjour, tiens Roxanne-Annabelle ne m’avait pas dit qu’elle avait une sœur jumelle ! Je suis ravi de te rencontrer ! »
  • « … » 

Les deux femmes ne répondent pas, elles échangent un regard triste, rempli de peur. 

  • « Mais qu’est-ce que vous avez ! Ah mince, je me suis trompé de fille, c’est ça ? C’est toi Roxanne-Annabelle ? Oh je suis vraiment désolé ! Mais comment j’aurais pu ne pas me tromper, vous êtes strictement identiques. »
  • « Il faut lui dire maintenant … »
  • « Oui en effet … »
  • « Mais me dire quoi ? »
  • « Viens, rentre, installe-toi sur le canapé. » 

Je m’assois au milieu, elles se placent de part et d’autre de moi. L’une d’elles (est-ce ma compagne ou sa sœur ?) me demande si je veux boire quelque chose. Je refuse, leur dis que je veux d’abord savoir ce qui les tracasse. 

  • « Ce n’est pas facile à avouer … », commence celle à ma droite.
  • « Oui, écoute-nous jusqu’à la fin s’il te plaît, après tu pourras décider de ce que tu veux faire … », continue la deuxième.
  • « Bon, on va commencer par le début … »
  • « Oui ça vaut mieux. »
  • « Voilà je m’appelle Roxanne … »
  • « Et moi Annabelle, Roxanne-Annabelle n’existe pas, c’est juste … Comment dire ? »
  • « C’est un fantasme de notre part, voilà ce que c’est ! »
  • « Oui, nous avons toujours tout fait ensemble, tout partagé, nous ne nous sentons pas bien l’une sans l’autre … »
  • « Si nous avions pu choisir, nous aurions préféré ne pas naitre séparées mais ne faire qu’une seule et même personne. »
  • « Et cette personne c’est Roxanne-Annabelle … », dis-je. « Mais alors, avec qui je sors ? Avec Roxanne non ? Ou bien … »
  • « Oui … », reprend Roxanne. « Au début c’était avec moi. »
  • « Comment ça au début ? Ça veut dire que … » 

Je reste quelques instants en silence, encaissant ce que je viens de comprendre. 

  • « Mais c’est quoi cette histoire de dingues ! Annabelle, tu as abusé de moi et toi Roxanne… Tu m’as violé ! »
  • « C’est comme ça que tu vois notre relation ?!? », s’écrie Annabelle en fondant en larmes. « Comme une série de viols ? »
  • « Mais comment t’appelles ça, toi, lorsque quelqu’un couche avec un autre sans son consentement ?!? »
  • « Calme-toi, je t’en supplie ! », crie Roxanne, elle aussi en larmes. « Comment aurais-tu réagi si, dès le premier jour, je t’avais dit que l’on ne pourrait pas continuer ensemble si je ne te partageais pas avec ma sœur ? »
  • « Je t’aurais pris pour une folle ! Parce que c’est une demande de dégénérée mentale ! » 

Elles ne répondent pas, elles ne me regardent pas, elles sont enfermées chacune de leur côté dans leur tristesse. C’est sans doute sadique, mais ça me fait du bien de les voir comme cela, je suis tellement énervé contre elles, je suis persuadé que c’est tout ce qu’elles méritent. Pour enfoncer encore plus le clou, je le leur dis méchamment, avec des mots tranchants, brutaux. Cela les achève, leurs larmes redoublent, Annabelle trouve quand même la force entre deux sanglots de me dire de m’en aller si c’est ce que je veux. Oui, c’est bien ça, il faut que je quitte au plus vite cette maison de tarées !

C’est furieux que je monte dans ma voiture ; c’est en larmes que j’en redescends une fois chez moi. Au fil des kilomètres, l’énervement a fait place aux regrets, puis les regrets à la douleur, puis la douleur à la tristesse. De grosses larmes coulent de mes yeux lorsque je grimpe l’escalier, je renifle bruyamment. Je croise une voisine qui me demande ce qui ne va pas, j’ai une réaction idiote envers elle puisque je lui réponds sèchement, en l’insultant. Je ne me rends pas compte de mes actes, je me sens complètement perdu. Arrivé chez moi, je déverrouille difficilement la porte, ma vue est troublée par les larmes, mes mains tremblent. J’allume ma chaîne, met le volume à fond. Je débouche une bouteille de whisky et la vide, les tripes secouées par les basses crachées par les enceintes. 

A suivre : Mes douces jumelles - Part 2


Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 08:55

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Les récits de Franck-copie-1

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A l'instar de mes récits et contrairement au journal d'un couple libertin, les récits écris dans cette rubrique par Franck, l'homme de ma vie, sont un mélange de vécu et d'imagination. Ils n'en sont pas moins délicieux à lire.

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La-morsure-d-une-cougar.jpg

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Par decadent - Publié dans : RECITS
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Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 08:42

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La morsure d'une cougar

Ecrit par Franck

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Franck et Enora restèrent encore de longues minutes soudés l’un à l’autre. Ils s’embrassaient tendrement après le merveilleux bonheur qui avait ébloui leurs âmes. Les deux amants avaient le sentiment d’avoir communié avec les Dieux.

 Repus, heureux et comblés ils s’avancèrent main dans la main vers la mer accueillante pour se baigner et nager comme deux dauphins amoureux. Seuls sur terre ils étaient maintenant, savourant la plénitude de s’aimer.

 Louisa les observa encore, toute retournée par les plaisirs solitaires qu’elle s’était donnée. Elle aurait aimé être en compagnie de son gendre, là en cet instant, mais la raison de mère lui dictait de ne rien provoquer qui pourrait nuire au bonheur de sa fille. Pourtant Franck accaparait constamment ses pensées, elle imaginait les scénarios les plus fous, son sexe de femme réclamait son dû.

 Enora et Franck regagnèrent le sable chaud de la plage. Franck alluma une cigarette, en regardant l’horizon lointain. Il souriait. Enora s’assit et se blottit contre lui, sa tête reposant sur son épaule. Elle tira une bouffée de la cigarette de son amant et dit :

  • « Avec toi c’est le paradis sur terre mon chéri, je suis heureuse. Mais tu m’as fait languir tout à l’heure ente mes cuisses, espèce de petit cochon ! »
  • « J’aime te rendre folle de désir, l’attente démultiplie les orgasmes et c’est cela que je voulais te donner … », répondit Franck.

Ils éclatèrent de rire ensemble.

  • « J’espère que maman ne nous a pas entendus … », ajouta Enora.
  • « Hummmm … C’est bizarre que tu me dises cela, je croyais l’autre jour dans la cuisine que tu aimerais que ta mère t’écoute jouir, non ? »
  • « Oh, la, la ! Mon chéri ! C’était pour te taquiner voyons. Par contre ma mère est naturiste, et je doute qu’elle ait baissé son regard l’autre soir en te voyant prendre un bain de minuit … », renchérit Enora.
  • « Il faisait nuit noire alors tu sais elle n’a pas vu grand-chose. »
  • « Hummmm … Pas sûr mon chou, maman est une croqueuse d’homme, même à son âge elle a le feu aux fesses. »
  • « Arrête de parler ainsi de ta mère voyons ! », dit Franck en rigolant.

Il tirait nerveusement sur sa cigarette en espérant que son amie ne verrait pas son trouble.

  • « Tu sembles bien pensif mon chou. »
  • « Non, non, ça va je pensais à ce que nous allions faire ce soir. »
  • « Ah bah tu sais je dois contacter mon amie Marie, elle a très envie de faire la connaissance de l’homme de ma vie. Je pense qu’elle est curieuse de voir à qui j’ai mis le grappin dessus. »

Ils passèrent le restant de l’après-midi à alterner baignade et bronzette, rejoint en cela par Louisa. Franck eu un choc en la voyant. Par respect pour son gendre et sa fille elle portait un bikini mais trop petit pour elle. Sa généreuse poitrine était facilement visible. Un chignon blond bien coiffé, un ventre presque plat, quelques douces rondeurs aux hanches, une croupe voluptueuse, un bronzage discret, des yeux bleus, une bouche aux lèvres charnues, des cuisses fermes, tels était les atouts que mis Louisa sous les yeux de Franck.

  • « Je n’ai pas osé venir nue mes chéris, je sais que toi Enora tu désapprouves mon loisir de nudiste. Vous savez Franck le père d’Enora était un homme très pratiquant alors vous comprenez. »
  • « Assez maman, j’en ai marre qu’à chaque fois on se chamaille pour ça, je vais aller prendre une douche rafraîchissante. »

Elle se leva et planta ainsi Franck et sa belle-mère. Celui-ci fit mine de la suivre mais Louisa lui lança :

  • « Laissez-la mon cher, c’est un sujet qui la fâche toujours. »

Franck regarda partir Enora à travers la plantation de pommiers. Une ombre de luxure commençait à l’envahir, il la sentait s’insinuer en lui progressivement.

  • « Franck vous savez que vous êtes un amant hors du commun … », lui susurra sa belle-mère.

Il la regarda, et vit qu’elle avait dégrafé le fin tissu qui maintenait sa poitrine. Les seins de Louisa était lourds mais encore fermes malgré son âge. De brunes auréoles entouraient des tétons caramel déjà dressés.

  • « Ils sont encore beaux n’est-ce pas mon gendre chéri ? »

Franck détourna son regard mais il ne put réprimer une violente érection.

  • « Oh mon cher je remarque que vous êtes pratiquement prêt à honorer mes seins, qu’en dites-vous ? »

Sa belle-mère s’était rapprochée de lui. Allongée à ses côtés, elle embrassa son épaule, elle laissa ses doigts courir dans son dos. Franck était tétanisé comme à chaque fois, il avait l’impression que sa belle-mère le violait psychologiquement.

Il se retourna et se retrouva nez à nez face aux voluptueux seins de Louisa. Imperceptiblement sa bouche se rapprocha de ces deux globes. La main de Louisa remonta vers le cou de son gendre et elle attira sa tête sur sa poitrine. Franck ne résista point. Il se mit à téter comme un enfant cette poitrine de Vénus. Louisa gloussa en jetant sa tête en arrière.

  • « Oh oui allez-y Franck, sucez-moi et tétez-moi, j’aime vos lèvres sur moi … », gémit-elle.

Son gendre la poussa délicatement, elle s’allongea de tout son long. La bouche frénétique de Franck se délecta ainsi. Ses lèvres titillèrent le bout des seins, ses dents mordillèrent délicatement les tétons. Ensuite cette bouche avide descendit vers le sillon des seins, elle lécha encore et encore. Puis le ventre de Louisa reçu des baisers, le nombril fut taquiné, et la bouche insatiable embrassa le mont de Vénus.

Louisa était aux anges. Elle n’aurait jamais pensé que son gendre daigne lui prodiguer cette caresse. Franck d’un geste habile ôta le string de sa belle-mère, puis sa tête plongea vers les délices marins. La bouche de Franck découvrit un fruit d’amour luisant, de grosses lèvres rouges et douces accueillirent sa langue. Le bourgeon dressé fièrement reçu mille attentions.

Franck entendait sa belle-mère gémir, elle se pâmait en écartant encore davantage ses cuisses. Franck introduit un, puis deux, et trois doigts dans ce puis mielleux. Louisa hurla à cet attouchement, elle jouit instantanément tellement elle était excitée. Son gendre-amant faisait aller et venir ses doigts, il les regardait disparaître et revenir.

  • « Ta main !!! », cria Louisa, « Mets ta main en entier, allez !!! »

Franck n’avait jamais pratiqué une introduction aussi spectaculaire. Mais il vit et sentit comme par enchantement le sexe de Louisa lui happer les doigts de sa main, sans retenue aucune elle désirait sentir la main de son gendre dans son ventre de quinquagénaire. Il n’osa pas s’introduire davantage de peur de la déchirer, et le lui susurra à l’oreille.

  • « Fais-les alors davantage bouger … Oh mon Franck ! Ouiiiiiii je jouis comme une folle !!! », cria Louisa.

Un peu effrayé au début par ce qu’il faisait, Franck vit que sa belle-mère appréciait et qu’elle se tortillait comme une damnée. Le ventre en feu Louisa s’offrait à cette main. Des vagues d’orgasmes la submergèrent de longues minutes. A bout de force, elle ordonna à Franck d’arrêter ce massage intime. La main de son gendre se retira et Franck en lécha un à un les doigts inquisiteurs. Louisa restait couchée, les cuisses écartées, elle reprenait ses esprits. Enfin elle dit :

  • « Oh mon Franck vous avez été fabuleux, merci pour ce moment de pur bonheur. »

Son gendre soupira. Il ôta son slip de bain. Son érection dardait vers sa belle-mère. Agenouillé il se masturbait devant elle, pour elle en fait. Louisa gloussa devant ce spectacle délicieusement érotique.

  • « Venez sur mon ventre mon cher, j’ai envie que vous jouissiez entre mes seins. »

Franck se positionna à califourchon au-dessus d’elle, ses cuisses enserrant la taille de sa belle-mère. Celle-ci fit coulisser le divin pieu au creux du sillon de sa volumineuse poitrine, emprisonna ainsi Franck qui débuta ses vas et viens. À deux mains sur ses seins, elle le serrait. Elle voyait devant ses yeux le gland violet venir et disparaître. Le balancement des lourdes couilles de son gendre la fit également frémir.

Franck regardait sa verge compressée par les deux globes, il gémit en sentant au creux de ses reins l’intensité du plaisir croître progressivement. Le soleil brûlait leur peau. Tous les deux se regardèrent dans les yeux, et là Franck éjacula en grognant, il retint son cri pour ne pas attirer l’attention d’Enora. De chaudes giclées de semence maculèrent le cou et le menton de Louisa qui continuait sa délicieuse pression de ses seins sur la hampe de son gendre. Enfin elle relâcha Franck qui s’écroula sur le sable, comblé et repu.

  • « Humm … Franck chéri votre laitance est un nectar que j’aime, je vais vous nettoyer. », lança Louisa en plongeant entre les cuisses de son gendre.

Franck se laissa faire et apprécia la bouche de Louisa s’activant sur lui. Elle lapa les restes de sperme. Ce nettoyage en règle lui provoqua de nouveau une violente érection qui ravi sa belle-mère. Il se senti aspirer vers un puis de bonheur. Louisa agenouillée entre ses cuisses le pompait voracement. Franck voyait son chignon blond aller et venir sur son bas-ventre. Plus rien de comptait pour lui, seul son bonheur du moment importait. Il admirait la bouche suceuse distendue par son sexe qui l’aspirait tout entier. Il ferma les yeux et joui doucement en couinant comme un adolescent devant son premier orgasme. 

oooOooo

 

Louisa accueillit dans sa gorge la sève chaude de son gendre, elle avala ce nectar pour ne pas en perdre une goutte. Elle caressa les cuisses velues de cet homme qui la rendait folle. Sa bouche ensuite couvrit de baisers le ventre musclé, ses doigts jouaient avec les poils, ses dents mordillaient les tétons de Franck. Celui-ci s’abandonna aux caresses de sa belle-mère de longues minutes encore. Ensuite la bouche de Louisa remonta dans son cou, elle lui mordilla le lobe de l’oreille avant de trouver ses lèvres pour un baiser tendre. Franck lui rendit son baiser avec fougue, jusqu’à perdre haleine. Décidément la bouche de Louisa était tellement douce et chaude !

  • « Ohhh ! Louisa, vous m’avez ensorcelé. Mon dieu, que dois-je penser, que vais-je faire ? »
  • « Mon gendre chéri, il ne faut pas que vous tombiez amoureux d’une dame de 51 ans, tout de même, voyons ! », gronda gentiment Louisa.

Elle continuait à jouer avec les poils de sa velue poitrine, elle s’amusait à en faire de petits nœuds de ses doigts agiles. Ils étaient allongés côte à côte et se caressaient mutuellement leur peau bronzée. Ensuite Franck proposa à Louisa de piquer une tête pour se rafraîchir, chose qu’ils firent, en batifolant tels des adolescents. L’après-midi touchant à sa fin. Tous les deux prirent le chemin du retour vers la propriété. Enora les attendait, assise en terrasse et buvant un gin tonic glacé.

  • « Ben dites donc ! Vous en faites une tête ! », leur lança-t-elle. « On dirait deux croque-morts! »

Louisa et Franck s’esclaffèrent de rire.

  • « Mais non, ma chérie, nous nous sommes amusés comme des petits fous, et là on est K.O. ! », répondit Franck. « Par contre, je boirais bien une bière fraîche, qu’en dites-vous, Louisa ? »
  • « Très bonne initiative, mon cher, je m’empresse de nous en apporter. », répondit sa belle-mère.

Ils savourèrent en silence ce doux breuvage.

  • « Ce soir nous dînons chez Marie, maman. Veux-tu te joindre à nous ? », questionna Enora.
  • « Oh, mes enfants, je ne sais pas … Il faut que je me refasse une beauté après cette après-midi récréative ! »

Franck ne pipa mot, il observait l’échange entre la mère et sa fille. Louisa accepta de les accompagner malgré tout.

La nuit était chaude. Marie habitait également en bord de mer, non loin de la maison de Louisa, étant la fille de sa femme de ménage. On dénombrait une bonne vingtaine d’invités sur la terrasse donnant directement sur la plage, buvant et dégustant des fruits de mer. Franck avait une faim de loup. Il se jeta sur le buffet et dévora des petits plats à base de poivrons et divers légumes farcis. Un vrai délice pour ses papilles de gastronome.

Franck fit la connaissance de Marie, délicieux petit bout de femme brune, ressemblant étrangement à une de ses anciennes secrétaires. Marie vivait avec sa mère, veuve elle aussi, comme son amie Louisa. Franck se dit en riant que, sacrebleu ! Les hommes étaient laminés par les femmes, dans ce village !

La soirée battait son plein, les invités buvaient et mangeaient sans se soucier du lendemain, c’est du moins la nette impression qu’eut Franck. Enora lui tint compagnie quelques instants avant de se faire happer par un troupeau d’amis qui l’entraînèrent vers la plage. Les convives avaient allumé un feu et jeunes et moins jeunes se trémoussaient au rythme de la sono sur des tubes italiens. Enora ne se priva pas de se joindre à cette bande de joyeux drilles.

Franck squatta le bar, il goûta à la bière locale, car l’excès de vin blanc ne lui convenait pas. Il se tenait un peu en retrait, à l’ombre, sur la terrasse. Se rappelant les épisodes amoureux de la journée, il sourit intérieurement en comptant le nombre de fois où il avait joui et éjaculé cette après-midi. Louisa le rendait dingue. Serait-il en train d’en pincer pour une femme quinquagénaire ? Lui ? Certes, sa belle-mère lui avait procuré un plaisir orgasmique inouï, comme rarement il en avait éprouvé, mais nom de dieu, cette femme était un démon !

Soudain il perçu un feulement au-dessus de lui. Franck leva sa tête et vit au premier étage une pièce légèrement éclairée. Il quitta la terrasse et marcha le long du mur pour se trouver juste en-dessous de la fenêtre. Là, il constata ce qu’il pressentait. Des gémissements s’échappaient du premier étage. Il tendit davantage l’oreille et compris qu’un groupe de personnes copulait. Son verre de bière à la main, il se mit en devoir d’approfondir sa curiosité, l’alcool qu’il avait bu l’aidant aussi.

Il gravit à pattes de velours l’escalier en bois massif, tel un chat sur un toit brûlant, c’est ce qu’il se dit en arrivant à l’étage. Il posa délicatement son verre et débuta ses investigations. Avançant pas à pas dans le couloir, Franck n’eut pas longtemps à attendre pour trouver l’origine des gémissements. Ceux-ci provenaient d’une chambre dont la porte était entrouverte. Franck reconnut immédiatement la voix de Louisa. Seule une petite lampe de chevet éclairait la pièce.

Franck écarquilla les yeux en voyant le spectacle qui s’offrait à lui. Sa belle-mère était prise en sandwich par deux hommes qui ahanaient en rythme. Sa vue s’adaptant progressivement à la demie pénombre, Franck reconnut le patron du bar qui sodomisait Louisa. L’autre était son fils, que chevauchait sa belle-mère.

Franck avait la gorge sèche tout d’un coup. Il avança dans la chambre voulant savourer davantage ce spectacle. Le barman le vit, mais Franck lui lança un clin d’œil de connivence, ce qui le rassura.

Les respirations saccadées, les râles étouffés, emplissaient l’air surchauffé de la chambre. Franck était troublé par ce qu’il voyait. Louisa le vit, leurs regards se croisèrent, il lui sourit gentiment et l’encouragea ainsi à continuer.

Le trio devait être au bord du plaisir car immédiatement après, la jouissance les gagna. Le père grogna le premier et éjacula dans les fesses de son amante, suivi de son fils qui cria à son tour. Louisa, quant à elle, étouffa ses cris de bonheur comme toute bonne Bretonne soumise. Le patron du bar se retira d’entre ses fesses mais entreprit de se masturber devant la croupe de Louisa. Franck était impressionné par l’énorme verge qu’il voyait branler par la grosse main. Louisa était maintenant presque affalée sur le jeune garçon qu’elle embrassait passionnément. Enfin, Franck vit le patron du bar éjaculer à longues giclées sur la croupe de Louisa. Les yeux fermés, sans pousser un cri, il aspergeait son amante.

Franck les laissa reprendre leurs esprits et quitta la pièce sans un mot. Il n’était pas vraiment jaloux, mais tout de même, une once de dépit le taraudait. Louisa retrouva son gendre au bar.

  • « Vous êtes un petit garnement mon cher ! », lança-t-elle. « J’espère que vous n’êtes pas jaloux. »
  • « Bien sûr que non, belle-maman chérie, il est toujours agréable de prendre du bon temps. », répondit Franck.

Tous deux s’esclaffèrent et Franck promit d’être discret sur ce qu’il avait vu.

  • « Et si nous allions rejoindre Enora ? Je me demande ce qu’elle fait. », proposa Louisa.
  • « Je crois qu’elle est à la plage. », répondit Franck.

Ils rejoignirent le groupe des amis d’Enora, qui continuait à danser et chanter, cela depuis le début de la soirée. Louisa se lança immédiatement dans la sarabande, Franck lui, observa d’un œil amusé tout ce joyeux bordel. Enora l’aperçut et courut vers lui. Elle était gaie et, lui sembla-il, légèrement ivre.

  • « Mon chéri, où étais-tu ? J’espère que tu ne t’es pas ennuyé loin de moi. »
  • « Oh Enora, non tout va bien, mais tu sais ce genre de sauterie, ce n’est pas trop mon truc. »
  • « Ah, la, la, quel rabat-joie tu fais, des fois ! »
  • « Mais non, mais je ne connais personne ici, et je n’aime pas danser, tu le sais. Mais ta maman m’a tenu compagnie, alors tout baigne. »

Enora regarda son ami d’un air soupçonneux, puis l’enlaça. Leurs bouches se soudèrent dans un baiser passionné. Franck remarqua l’haleine chargée de gin de sa compagne, cela le fit sourire. Enora était collée à lui comme une pieuvre, elle passa ses mains sous sa chemisette et chuchota :

  • « J’ai envie de toi, là, de suite. »

Franck se laissa entraîner par son amie vers un endroit discret en bout de plage à l’abri des regards. En un tour de main Enora ôta sa culotte, elle s’agenouilla dans le sable fin, remonta sa robe sur ses hanches, présenta sa croupe à Franck et lui intima :

  • « Prends-moi, là, tout de suite, je n’en peux plus. »

Franck était quelque peu surpris par tant de précipitation, et il se dit qu’après tout sa compagne avait le sang chaud.

  • « Vite ! Putain, vite … », gémit Enora.

Elle se caressait l’entrejambe devant lui. Cette vision fouetta les sens de Franck. Il déboutonna son pantalon, baissa son caleçon, et s’agenouilla face à ces divines fesses. Son érection pointait vaillamment, son gland cogna contre les lèvres déjà humides d’Enora, qui gémit à cet attouchement, avant de sentir la verge longue et dure s’enfoncer progressivement dans son ventre.

  • « Ouiiiiiii, ouiiiiiiiiiiii ! Vas-y ! Ouiiiiiiiiiiiiiiiii ! Défonce-moi fort, mon Franck ! »

Son ami s’accrocha à ses hanches et débuta de longs va-et-vient. Son pubis claquait contre les fesses d’Enora, il sentait sa bite emprisonnée dans un chaud puits mielleux. Les râles de son amie lui prouvèrent qu’il n’avait pas perdu sa vigueur malgré la journée éprouvante. Les grains de sable fin commencèrent à recouvrir leurs cuisses. Enora lâcha :

  • « Mets-moi deux doigts dans le cul ! Encore plus vite ! »

Franck continua à la fourrer en introduisant un puis deux doigts dans son pertuis déjà dilaté. Enora rugissait. La belle Bretonne était déchaînée, elle se tordait sous lui, grognait des insanités. Lui sentait ses doigts être aspirés par la rondelle sodomite.

Enora jouit enfin, elle lâcha un feulement de lionne qui dû s’entendre sur toute la plage, malgré la musique. Franck se dégagea, remonta plus haut et entreprit de la sodomiser.

  • « OOOOOhhhhhhhhhhhhhhh ! Chériiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Encule-moi ! », cria Enora.

Franck, d’une poussée brutale, pénétra son fondement. Il se sentait prisonnier, mais tellement dominateur. Il sentit qu’il perdait la notion de la réalité car il imaginait sodomiser sa belle-mère, ce qui décupla considérablement sa puissance. Le plaisir grandissant au creux de ses reins, Franck accéléra encore sa cadence. Celle-ci devenait infernale. Il se demandait s’il n’allait pas déchirer l’anus de sa compagne par un si important déchaînement amoureux.

Enora n’en demandait pas tant. Elle hurlait de plus belle. Des vagues de bonheur l’emportèrent dans une autre dimension, elle jouissait ainsi empalée à son amant.

Dans un instant de lucidité, Franck remarqua des mouvements dans l’obscurité. Il sentait cependant le plaisir croître progressivement en lui, son pilonnage continuait, son amie hurlait toujours. Enfin, la divine libération jouissive lui permit d’éjaculer dans les fesses d’Enora, à longues giclées. Il avait l’impression que toute son essence se vidait dans les entrailles de son amante. Lui également ne put réprimer un hurlement quasi inhumain lorsque le tourbillon du plaisir se déchaîna en lui.

A bout de souffle, les deux amants restèrent encore soudés de longs instants. Ensuite Franck se retira d’Enora, il déposa un doux baiser sur ses fesses callipyges. Il épousseta tant bien que mal le sable envahissant, se redressa pour se rajuster.

Au même moment, il entendit plus qu’il ne vit des bruits étouffés à quelques mètres d’eux. Enora se rapprocha de son ami et ils se dirigèrent dans la direction d’où émanaient des espèces de chuchotements. Devant eux, ils virent Marie, l’amie d’Enora, agenouillée nue devant un groupe d’hommes qu’elle masturbait et suçait alternativement. Quatre verges fièrement dressées devant son visage étaient prêtes à offrir leur semence.

Cette scène surprit grandement Enora, car elle savait son amie très prude. Néanmoins ses yeux restèrent rivés sur elle. Marie se tourna vers elle et Franck en leur souriant et dit :

  • « Tu vois, ma chérie, les hommes sont tous amoureux de moi, ils aiment ce que je leur fais. »

En effet, tous souriaient et firent des commentaires salaces. Franck essaya de distinguer des visages connus. Le patron du bar et son fils lui étaient maintenant familiers. Les deux autres mâles étaient beaucoup plus âgés, on aurait dit des vieux beaux de 70 ans.

Marie continua à caresser les verges offertes, ses doigts couraient le long des troncs, sa bouche engloutissait les glands l’un après l’autre. Les hommes se masturbaient également au-dessus d’elle. Marie décida de privilégier ses caresses pour l’un des deux vieux messieurs.

  • « C’est le maire du village … », souffla Enora à l’oreille de Franck.

L’homme était presque chauve, petit et fluet. Il portait de petites lunettes rondes au bout de son nez. Franck voyait ses jambes de grenouille trembloter car il devait être au bord de l’explosion finale. Marie avait englouti son dard au fond de sa gorge. Ses lèvres soudées à la base du sexe, elle l’aspirait complètement, avant de revenir vers le gland et de lécher le membre avec sa langue.

Cette petite femme ronde a un sacré tempérament, pensa Franck, elle lui rappelait Nathalie, sa bien-aimée secrétaire, jadis sa maîtresse. Elle veut les faire jouir ensemble, se dit-il.

Marie cria un ordre et accéléra sa succion sur la hampe sexagénaire. Le maire cria le premier lorsqu’il éjacula dans la bouche qui le pompait. Les trois autres hommes accélérèrent leurs mouvements masturbatoires et ils jouirent de concert, en aspergeant Marie de leur sève. De longues giclées atterrirent sur son menton, sur ses épaules, ses bras, dans ses cheveux. Les gémissements remplissaient l’air alentour. Marie était aux anges. Elle se jeta ensuite aux pieds de chacun des mâles et nettoya avec sa langue les dernières gouttes de semence qui perlaient encore au bout de leur gland.

Ce spectacle avait progressivement accaparé toute l’attention de Franck et d’Enora, ils étaient aux premières loges. Marie le savait, en fait elle aimait se savoir observée, désirée par tant de mâles. Elle se retourna vers eux, et se coucha sur le dos, cuisses écartées puis entreprit de se caresser devant l’assistance réunie autour d’elle.

Seule la lune éclairait la scène, mais Franck voyait bien la main de Marie s’activer entre ses cuisses. Elle gémissait, couinait telle une petite souris. De son autre main, ses doigts caressaient les seins menus, ils pinçaient leur téton.

Enora remarqua que la verge des hommes avait repris une certaine vigueur, notamment celle du fils du patron du café, son nom lui échappait. Il s’approcha de Marie, s’agenouilla entre ses cuisses, la couvrit en la pénétrant d’un violent coup de rein. Elle hurla de bonheur, ainsi possédée. Immédiatement il débuta son pilonnage sous les râles de Marie.

Son père, le barman, s’était agenouillé à proximité de la brune tignasse de Marie. La bite, à nouveau fièrement dressée, fut happée par la bouche de la jeune femme. Père et fils avait pris possession du corps de la petite jeune femme ronde. Quant aux deux autres hommes, ils regardaient avec avidité le trio, tout en caressant de leurs mains les cuisses de Marie.

Enora et Franck assistèrent à ces ébats collés l’un à l’autre, sans pour autant être excités. Ils admiraient la dextérité de Marie, livrée à ces hommes, la manière qu’elle avait de sucer, de se faire prendre, de masturber alternativement la forêt de verges.

Plusieurs minutes s’écoulèrent, entre cris, gémissements, frottements, grognements, pendant l’extase du groupe. Le visage de Marie fut aspergé de semence chaude, ses joues, son menton en étaient maculés. Le fils du barman se retira du ventre de Marie et, dans un dernier élan, éjacula sur son abricot d’amour. Marie reçut également une petite giclée de sperme sur ses épaules de la part du maire, qui avait réussi, en se branlant frénétiquement, à éjaculer en gémissant pour elle.

L’amie d’Enora passa ses mains sur son corps et recueillit du bout des doigts la lave de plaisir de ces amants, lave qu’elle lécha pour l’avaler avidement. Les hommes se rhabillèrent prestement en commentant leurs exploits et rejoignirent la maisonnée en bout de plage. Marie courut ensuite vers la mer pour un bain de minuit rapide, qui lui permit d’ôter toute trace suspecte. Ensuite elle rejoignit Enora et Franck qui l’attendaient.

Franck remarqua ces fesses rondes, ses petites cuisses un peu dodues, ses seins menus aux tétons durcis par la baignade. Quelle énergie avait-elle dépensée avec ces quatre hommes, songea-t-il. Elle enfila rapidement sa robe sans se sécher.

  • « Vous avez vu ? C’était top, hein ? »
  • « Marie, je ne te reconnais pas, toi qui était si timide avec le sexe, mon dieu quel changement, ma chérie ! », répondit Enora.
  • « Je sais, mais c’est ainsi, j’avais envie de vous faire ce cadeau. Et vous deux aussi, vous étiez bien ! On vous a observés, pendant que vous vous amusiez. J’ai adoré la sodomie ! Hummmm, Franck, tu es fortiche toi ! »
  • « Euh, n’exagérons pas … », dit-il en se sentant rougir.

Tous trois retournèrent vers la maison en devisant comme si de rien n’était. 

oooOooo

 

La chambre était presque silencieuse, les volets clos laissaient filtrer un mince rai de lumière. Un léger ronflement emplissait la pièce, le réveil à cristaux liquides indiquait presque midi. Deux corps nus gisaient sur les draps blancs. A l’extérieur, les cigales chantaient déjà, il faisait atrocement chaud.

Franck ouvrit un œil, puis péniblement un deuxième. Enora dormait d’un sommeil profond à ses côtés, nue, ses cheveux blonds en cascade sur ses épaules. Franck, allongé, se remémorait la folle nuit écoulée. Ripailles et luxure à profusion avaient rythmé la soirée. Jamais il n’aurait imaginé que ce petit port breton pouvait regorger d’une faune sexuellement si débridée, qui lui rappelait Saint-Tropez mais sans les mondanités.

Marie l’avait également subjugué. Lorsqu’ils avaient quitté la plage après leurs exploits, ils s’étaient retrouvés au bar, à grignoter les restes du repas. En allant aux toilettes, Franck avait croisé Louisa qui en sortait, accompagnée par la maman de Marie. Elles semblaient ivres toutes les deux. Effectivement la cuvette des toilettes lui confirma qu’une de ces dames au moins avait dû régurgiter son repas et ses boissons. Nauséeux, il avait fait demi-tour et était allé se soulager au pied d’un olivier. Ensuite, les derniers convives avaient tenté de refaire le monde en buvant leurs derniers verres. Franck ne se rappelait plus trop bien comment il était arrivé dans la chambre.

Il quitta la couche, prit une douche revigorante, avala deux Alka-Seltzer contre les maux de tête, s’habilla et descendit à la cuisine. Enora dormait toujours. La chaleur lui fit rebrousser chemin lorsqu’il arriva sur la terrasse. Il se dirigea derechef vers le salon, un peu frais, dont les volets étaient clos. Dans la pénombre, il s’assit dans un fauteuil pour réfléchir. Ses yeux habitués à l’obscurité, il distingua une forme allongée sur le canapé. C’était Louisa.

  • « Bonjour, Franck, bien dormi ? »
  • « Oui, merci Louisa. Enora dort encore. »

Elle se redressa et vint donner une bise chaste sur la joue de son gendre.

  • « Quelle sacrée soirée, n’est-ce pas ? », interrogea-t-elle.
  • « Certes, oui, je suis de votre avis. », répondit Franck.

Louisa portait un petit top et un simple slip de bain. Ses cheveux blonds étaient ramenés en arrière en vrai-faux chignon, qui lui donnait un air de Mylène Farmer blonde.

Tous les deux devisèrent une bonne heure ainsi. Louisa avait préparé une salade légère qui fit le plus grand bien l’estomac de Franck. Il apprit que Marie était devenue une célébrité locale grâce aux fêtes qu’elle donnait avec sa mère. Toutes deux triaient sur le volet les convives. Cela dit, Franck apprit également que chaque invité versait une modique obole pour la participation aux frais de fonctionnement, mais la cerise sur le gâteau était que Marie se faisait également payer pour offrir ses charmes aux autochtones, et sa mère aussi, certainement.

Franck comprenait mieux maintenant la débauche d’énergie de Marie lorsqu’elle était avec les quatre hommes, la nuit dernière, mais il n’aborda pas le sujet avec sa belle-mère.

  • « Et vous alors, le patron du bar et son fils sont-ils vos amants officiels ? », demanda Franck.
  • « Non, mon cher, vous faites fausse route. Ernest et moi nous sommes de vieux amis, mais parfois nous nous aimons lubriquement. Quant à son fils, la nuit dernière a été orchestrée par son père, justement, pour le dépuceler. C’est un gamin de vingt ans d’une timidité maladive. J’ai été sa première femme, comprenez-vous ? »

Franck sourit en se resservant un petit verre de vin.

  • « Hummmm, je comprends, oui, vous l’avez initié à l’amour. »
  • « On va dire ça. Ernest, lui, est également veuf. Nous nous retrouvons comme deux jeunes et nous nous aimons passionnément, mais nous restons très libres. C’est pour cela aussi que vous ne devez pas vous attacher à moi. Vous aimez ma fille, alors vivez votre vie. Mais je dois vous dire que vous êtes un amant formidable, j’ai adoré nos échanges de corps à corps. Ceci doit rester notre jardin secret. Voulez-vous ? »

Franck acquiesça. Il avait passé de superbes vacances jusqu’à présent, et il ne voulait pas gâcher la relation qui l’unissait à Enora.

  • « Vous savez, Louisa, vous êtes une femme délicieuse, et je rends grâce aux cieux d’avoir permis notre rencontre si fusionnelle. »

Louisa se leva, elle se pencha vers lui. Le regard de Franck se noya dans ses yeux bleus, leurs lèvres se frôlèrent avant de s’entrouvrir. Ils se donnèrent un baiser profondément intense. Louisa tenait le visage de son gendre entre ses mains. Elle s’assit à califourchon sur les cuisses de Franck et continua à lui dévorer la bouche.

Ils continuèrent ainsi de longues minutes. Louisa sentait bien l’érection de son gendre, à travers la toile du pantalon, cogner contre le fin morceau de tissu cachant son intimité, mais elle ne tenta aucune autre manœuvre. Elle éloigna même les doigts inquisiteurs de son gendre. Elle le laissa ainsi et reprit sagement sa place sur le canapé. Franck la désirait, mais il n’insista pas. Ils reprirent leur conversation comme si de rien n’était.

Plus tard, Enora arriva, en se traînant péniblement dans la cuisine, avant de les rejoindre au salon.

  • « Mais il fait sombre ici ! Pourquoi restez-vous comme ça ? », questionna Enora.
  • « D’abord, bonjour ma chérie. », lança Louisa. « Il fait affreusement chaud à l’extérieur, il faut conserver un peu de fraîcheur dans les pièces. »
  • « Hummmm, oui m’man. »

Enora embrassa Franck et s’assit aux côtés de sa mère.

  • « Nous allons rentrer à Paris, maman. Enfin, moi du moins. »

Franck resta interloqué. Un silence pesant les entourait.

  • « Ah bon ? Pourquoi si rapidement ? », demanda Franck.
  • « Arrêtez de me jouer la comédie ! J’ai écouté votre conversation, je vous ai vus vous rouler des pelles comme deux adolescents tout à l’heure, alors je me contrefous de vos explications ! », hurla Enora.

Franck était déconfit, tout s’écroulait autour de lui.

  • « Ma chérie, voyons ! Nous avons fait une bêtise, oui, c’est vrai, mais … »
  • « Il n’y a pas de « mais », Franck ! Tu m’as trompée ! Et toi, Maman, tu es une salope ! »

Sur ces paroles, elle tourna les talons et disparut. Louisa ouvrit les volets, malgré la chaleur.

  • « Un peu de lumière après ces sombres paroles, nous fera le plus grand bien … »

Elle servit deux whiskies bien tassés, qu’ils burent en silence. Une porte qui claque. Un vrombissement de moteur. Enora disparut dans un nuage de poussière.

  • « La messe est dite, Louisa. Il ne me reste plus qu’à partir, moi aussi. »
  • « Franck, je suis sincèrement navrée. Je n’ai jamais souhaité ça … », répondit Louisa.
  • « Je vais prendre le premier vol pour Paris … »

Ce furent les dernières paroles de Franck pour sa belle-mère. Il quitta la Bretagne. Le vol vers Paris lui sembla interminable. Il avait pensé croiser Enora à l’aéroport mais il n’y avait aucune trace d’elle. Arrivé à leur appartement, il rassembla ses affaires, la mort dans l’âme. Il se sentait coupable d’avoir trahi la confiance de son amie. Un bruit à la porte d’entrée. Enora venait de rentrer, elle aussi.

  • « Tu fais tes valises ? »
  • « Oui, je te laisse … Je ne mérite pas ton amour, Enora. »

Elle s’avança vers Franck et le gifla. Il resta stoïquement debout. La brûlure sur sa joue lui remit les idées en place. Enora portait un spencer beige, un pantalon en toile assorti qui moulait admirablement ses fesses de déesse. Franck la détailla sans gêne.

  • « Qu’y a-t-il ? J’ai une merde de pigeon sur le nez ? », s’étonna Enora. « Tu veux ma photo? »
  • « Tu es belle … Je ne t’oublierai jamais. »
  • « Oh ! Arrête tes salades ! Tu es d’une mauvaise foi caractérisée ! »
  • « Je dis la simple vérité, c’est tout, et je regrette tellement … Si tu savais ! », répondit Franck.

Ils se regardèrent l’un l’autre, sans mot dire, debout au milieu de la chambre à coucher. Franck voyait les yeux bleus de son amie le mitrailler d’un regard noir.

  • « Je te demande pardon, Enora. Je t’aime, mais je dois partir. »
  • « Pfff ! Laisse ta fierté au vestiaire, idiot … Je t’aime, moi aussi, mais ton attitude m’a profondément blessée. », répondit Enora.

Elle lui prit la main et l’entraîna au salon. Une fois assis l’un en face de l’autre, Enora lui raconta que sa mère n’en était pas à son premier coup d’essai. Elle avait déjà séduit deux autres de ses amis, il y avait quelques années. Sa mère souffrait d’un manque affectif cruel, elle était mythomane et de surcroît nymphomane. Enora lui avoua également qu’elle s’attendait à ce que sa mère jette son dévolu sur lui.

  • « Mais pourquoi ne m’as-tu pas averti ? », questionna Franck.
  • « Je voulais te tester, voir jusqu’où ton amour pour moi t’entraînerait. Je sais, c’est mesquin, mais après les épreuves que ma mère m’a fait subir, je voulais en avoir le cœur net. »
  • « Mon Dieu, j’hallucine ! J’ai dû passer pour un être bien faible à tes yeux … »
  • « Oui, et maintenant tu sais tout, alors libre à toi de me quitter. Il me faudra du temps pour oublier. Mais ma mère baise mieux que moi, non ? Alors crois-moi, tu peux la retrouver quand bon te semble, elle t’accueillera les cuisses ouvertes. »

Franck se leva. Sa décision était prise : il voulait fuir cette femme, même s’il l’aimait encore. Elle et sa mère étaient folles à lier ! Une sueur froide ruisselait dans son cou. Cependant il ne bougea pas. Il était paralysé par le regard hypnotique d’Enora. Celle-ci rompit le silence.

  • « Je pense qu’une séparation nous ferait le plus grand bien. Nous allons réfléchir chacun de notre côté, d’accord ? »
  • « C’est une sage décision, que j’approuve … », répondit Franck.

Il se leva, pris ses deux sacs de voyage et quitta l’appartement de son amie. 

oooOooo

 

Plusieurs semaines passèrent. L’automne avait pris ses aises. Franck travailla d’arrache-pied pour essayer d’oublier ces deux diaboliques femmes. Il n’avait pas revu Enora, ni reçu un seul coup de téléphone de sa part, et ses appels n’avaient rien donné non plus.

De plus, aucune femme n’était entrée dans sa vie depuis cinq mois. Il se limitait à des séances masturbatoires, seul au fond de son lit. Il se caressait en pensant à Louisa, mais la saveur du plaisir était fade et sans passion.

Il traînait ses guêtres le soir dans son bar irlandais préféré, et tapait la causette avec les habitués. Il y avait bien eu des tentatives de drague par quelques midinettes esseulées, mais Franck préférait rester seul. Le poids des souvenirs était encore trop présent. Pourtant il se rendait bien compte que son comportement le menait dans une impasse et qu’il devait continuer à vivre sa vie avant tout.

Un soir, alors qu’il sirotait sa bière, accoudé au bar, on lui tapa sur l’épaule. Il reconnut immédiatement le parfum vanillé de Thierry Mugler. Il se retourna. Enora se tenait devant lui, belle et souriante. Ses blonds et longs cheveux ondulés tombaient en cascade sur son manteau. Elle portait un mignon béret féminin, comme on en voit plus de nos jours.

  • « Salut ! », lança-t-elle.
  • « Bonsoir. »
  • « Eh ! Tu pourrais me faire la bise, non ? »

Franck déposa un chaste baiser sur chacune des joues de son ex.

  • « Tu m’offres un verre ? »
  • « Un gin tonic pour mademoiselle ! », dit-il au barman.

Franck alluma une cigarette, celle du cow-boy. Il remarqua qu’Enora portait une alliance et il faillit s’étrangler en buvant sa bière.

  • « T’es mariée ? », réussit-il à articuler.
  • « Oui, depuis un mois. J’ai rencontré un armateur près de Naples. »

Franck était sans voix. Il restait bêtement assis sur son tabouret, les bras ballants.

  • « C’est pour venir m’humilier que tu viens ici ? »
  • « Tu dis des conneries, Franck ! Si je suis venue, c’est pour te parler, car je ne t’ai pas oublié. »

Franck sentait la moutarde lui monter au nez, mais sa courtoisie légendaire ne l’autorisa pas à renvoyer Enora dans ses 22.

  • « Avec tout le respect que je te dois, ce n’était pas la peine de venir me voir pour m’annoncer une telle nouvelle. »
  • « Je m’en rends très bien compte, tu sais, mais je devais te le dire de vive voix. », répliqua Enora. « De plus, je n’habite plus en France. »

Franck reprit son self-control, il lui souhaita tout le bonheur possible :

  • « Vis ta vie maintenant, sois heureuse. »

Ils conversèrent encore quelques minutes par pure politesse. Franck lança un billet sur le comptoir et sortit. Enora le rattrapa sur le trottoir et se jeta dans ses bras. Et comme au premier jour, la magie opéra. Ils se donnèrent un long et profond baiser. Un baiser d’adieux, songea Franck. Enora fut la première à quitter leur étreinte, comme à regret.

  • « Adieu … », dit-elle. « N’attends rien de moi. »

Elle courut vers la bouche de métro sans se retourner. Franck resta de longs instants, seul sur le bitume. Il commençait à pleuvoir, et il laissa les gouttes nettoyer ses larmes, l’esprit vide, désespéré comme jamais il ne l’avait été. Il s’adossa au mur, s’agrippa à la gouttière, car ses jambes ne le soutenaient plus, il se laissa aller et s’assit à même le sol. Il savait maintenant qu’il ne reverrait plus jamais Enora. Pour la première fois, il se sentit seul au monde, abandonné des siens. Il pleura toutes les larmes de son corps.

Les semaines s’écoulèrent lentement. Noël arriva puis la date du réveillon pour la nouvelle année approcha. Franck était toujours célibataire. Il avait bien tenté de draguer la nièce du barman irlandais mais il s’était fait éconduire gentiment. Grande et rousse qu’elle était, cette femme, 23 ans, des taches de rousseur sur son joli minois, une bouche aux lèvres roses et pulpeuses, bref, une Irlandaise pur jus.

Bon, certes, il avait gentiment abusé du Paddy, whiskey irlandais incontournable, lorsqu’il l’avait abordée. Marie était étudiante et perfectionnait son français. Elle souhaitait également décrocher un poste dans une grande entreprise. Les week-ends, elle aidait son oncle. Franck soupçonnait que le chiffre d’affaires de Freddy, le patron, avait subitement augmenté depuis que cette belle rousse se trouvait aux commandes le samedi et le dimanche.

Un vendredi soir, Franck s’arrêta chez Freddy pour prendre un verre bien mérité, après sa journée harassante au bureau. Intérieurement, il désirait également voir Marie. Sanglé et cravaté dans son plus beau costume, il s’installa au comptoir et s’assit sur son tabouret, comme à l’accoutumée.

  • « Eh bien dis donc ! Tu nous la joues jeune cadre dynamique, là ? », le taquina Freddy.
  • « Je sors de réunion avec la direction, je n’allais tout de même pas y assister en jean et polo ! »

Les habitués plaisantèrent avec Franck, le temps de vider leur verre et de retrouver leurs pénates.

  • « Mais qu’il est tout beau, notre Franck national, dans son costume ! »

Franck se retourna et d’abord il crut à une hallucination. Elle brillait, sa chevelure rousse illuminait le bar. Ses yeux verts le dévoraient. Marie était flamboyante, debout, à portée de main. Elle portait une longue robe noire qui mettait en valeur ses hanches et son petit fessier. Des bottes de rockeuse et un blouson noir en cuir complétaient sa tenue. Franck ne put détacher son regard de cette Fée rousse à la peau laiteuse maculée de taches de rousseur.

  • « Monsieur le cadre, tu m’invites à prendre un verre ? », dit l’apparition.
  • « Euh, euh, oui, naturellement … », bafouilla Franck. « Mais ne travailles-tu pas, ce soir ? »
  • « Non, cher ami ! Ce soir, c’est relâche pour moi ! »

Freddy confirma d’un hochement de tête.

  • « Puis-je t’inviter à prendre un verre ailleurs ? », questionna Franck. « Nous serions plus tranquilles … Qu’en penses-tu ? »

Marie lui envoya son plus beau sourire et accepta son invitation. Franck avait envie de mordre dans ce fruit mûr qu’étaient les lèvres de Marie. Il imaginait déjà embrasser cette bouche si sexuelle. Il se raisonna et la guida avec courtoisie vers sa voiture

Ils prirent l’apéritif dans un bar cubain où résonnait la musique afro-cubaine qu’adorait Marie. Cela étonna Franck, qui se disait que, décidément, cette jeunette de vingt-trois ans le surprenait vraiment ! Marie se livra progressivement. Elle lui raconta sa vie de petite fille, dans le Connemara, ses études à Shannon, ses premières amours, et son arrivée en France, favorisée par son adorable oncle Freddy.

Le courant passait bien entre eux. Franck osa lâcher également quelques bribes intimes sur sa vie récente et passée. Il parla surtout de son boulot, de la vie dans une grande entreprise, choses qui intéressèrent Marie, pour la recherche d’un job. Ensuite, il lui raconta son séjour en Irlande, où il logeait dans les « bed and breakfast », il y avait presque dix ans de cela. Il fit rire Marie à plusieurs reprises, en racontant ces pérégrinations de noctambule à Belfast.

Franck était impressionné par la quantité de punch que pouvait avaler Marie. Il savait par expérience que les Irlandaises tenaient la boisson mais là, tout de même, il en avait à nouveau la preuve vivante ! L’heure tournait : 21 heures. Ils n’avaient pas vu le temps passer. Franck se sentait bien en compagnie de cette demoiselle et, à priori, elle également. Dehors il commençait à neiger, ce qui l’inquiéta un tantinet. Marie le devança en annonçant : 

  • « Bon, t’as vu, il neige ! Si tu veux, je nous prépare un petit plat irlandais pour nous tenir chaud. Ça te dit ? »
  • « Avec plaisir, ma chère ! Je te suis. », s’entendit dire Franck.

En ce 28 décembre, la température descendait à -10°. L’air glacial fouetta le sang de Franck. Cette température polaire donnait aussi des joues roses à Marie. Elle était si belle, avec ses longs cheveux roux en cascade sur ses épaules, et son teint de rose.

Marie habitait au troisième étage d’un immeuble sans ascenseur. La montée des marches fut ponctuée de rigolades. La chaleur de la cage d’escalier, après le froid sibérien du dehors, avait dû renforcer les conséquences alcooliques du punch sur le comportement de Marie.

Le studio était aménagé avec soin, décoré aux mille couleurs vertes de l’Irlande. Une kitchenette donnait sur la chambre à coucher, qui servait aussi de salon. L’œil expert de Franck remarqua cela immédiatement. Il trouvait cette fille désirable. Tout à l’heure, dans le bar, leurs mains s’étaient frôlées à plusieurs reprises. Leurs regards également se trouvaient attirés l’un vers l’autre.

  • « Sers-toi une bière, si tu veux. Je m’occupe du repas en vitesse. »

Franck ôta son loden et sa veste. En bras de chemise, il partit à la recherche du frigo, qu’il dénicha évidemment dans la kitchenette. Franck dut se glisser entre le placard et Marie pour accéder au sacro-saint frigo. En se tortillant, il frôla de son bas-ventre les fesses rebondies de Marie. Elle gloussa et dit :

  • « La promiscuité est parfois porteuse de surprises agréables … »

Elle regarda Franck de ses yeux verts et confirma :

  • « T’es un sacré mec, toi ! D’autres gars auraient déjà profité de la situation. »

Franck déglutit. Il se sentait gauche, avec sa bière à la main. Mais il reprit son contrôle en répondant :

  • « Ma maman m’a bien élevé, très chère. »

Ils éclatèrent de rire ensemble, puis trinquèrent à la galanterie, qui se perdait de nos jours. Marie s’était débarrassée de son blouson d’aviateur. Franck admirait les divines courbes de son corps. Ses yeux s’attardèrent sur sa généreuse poitrine qui pointait obstinément à travers la robe. Ensuite, son regard fut captivé par la rondeur de ses fesses, qu’il devinait toujours sous cette satanée robe longue noire. Il imagina ensuite les cuisses fuselées et blanches qui se trouvaient en-dessous, ainsi que son ventre plat, qu’il aimerait embrasser.

  • « Dis donc ! C’est un examen de la marchandise que tu fais ? »

Cette remarque tira Franck de sa rêverie. Il rougit, tel un puceau pris en train de se masturber. À vrai dire, il l’était, puceau, depuis presque six mois, oui. Tant de semaines sans aimer une femme, sans pénétrer dans un ventre doux et chaud.

  • « Hein ? Quoi ? Que dis-tu ? »

Marie laissa la cuisinière. Elle se rapprocha de Franck, qui se tenait debout dans l’embrasure de la porte, se planta devant lui et dit :

  • « Embrasse-moi, idiot ! »

Elle lui prit le verre et se colla contre lui. Franck se dit qu’il rêvait ; il tenait dans ses bras cette rousse déesse qui le faisait fantasmer depuis leur première rencontre. Leurs bouches enfin se trouvèrent, leurs lèvres se soudèrent, leurs langues exécutèrent une sarabande infernale.

Marie sentit battre contre son ventre le désir de Franck. Elle désirait cet homme, si différent de tous les autres. Son ventre brûlait d’amour. Elle voulait qu’il soit en elle rapidement. Son abricot d’amour était déjà luxueusement humidifié par l’excitation. Elle sentait l’odeur de son partenaire, ses mains musclées lui caressaient les hanches, puis les fesses. Ensuite, la bouche de Franck s’aventura au creux de son cou, ce qui déclencha un exquis frisson dans tout son corps. Elle adorait les bisous dans le cou.

Un tapis de laine épaisse trônait par terre. Ils se retrouvèrent allongés. Franck la déshabillait adroitement mais délicatement. Elle sentait ses mains de mâle expérimenté la caresser, lui ôter un à un ses vêtements. Marie se laissait faire. Elle se retrouva complètement nue, couchée, cuisses écartées, Franck agenouillé entre elles, à lui prodiguer une caresse fabuleuse avec sa bouche. La langue de son amant la rendait folle. La douceur de cet organe qui la pénétrait, la suçait, son agilité, la firent crier de joie. Elle sentait le souffle chaud de Franck entre ses cuisses. Deux doigts la pénétrèrent et elle hurla à nouveau en se tordant de plaisir.

  • « Viens ! Viens ! », implora-t-elle.

Franck, toujours habillé, continuait sa douce caresse buccale. Cette rousse et douce toison le rendaient fou d’amour, ainsi que le parfum marin qui s’en dégageait. Les lèvres, la vulve rose, étaient de délicieuses friandises à sa bouche. Le bourgeon dressé, il le titillait, en insérant deux doigts dans cet antre d’amour.

Ensuite sa bouche embrassa le ventre plat, elle remonta vers les seins majestueux aux bouts roses démesurément dressés, eux aussi. Franck prit les deux globes dans ses paumes, il les pressa délicatement l’un contre l’autre en pensant à une branlette espagnole.

Marie s’était redressée. Sans un mot, elle déboutonna le pantalon de Franck. Elle l’arracha avec frénésie. Son impatience était palpable. Elle voulait le pieu de cet homme en elle. Franck s’écroula de côté sous le dynamisme de Marie. Il vit la jeunette ramper à ses pieds. Ensuite, la rousse et longue chevelure bouclée se cala entre ses cuisses. D’une agilité déconcertante, Marie se débarrassa du caleçon de Franck.

Enfin, elle le vit. Il palpitait devant ses yeux. Elle remarqua qu’il était circoncis. Le gland violet et gonflé dardait vers son visage. De grosses veines bleues couraient sous la fine peau du tronc. Une toison noire et grise laissait apercevoir de lourdes couilles remplies de sève. Marie admira la grosse veine, violette elle aussi, courir du haut vers le bas de ce menhir. Elle passa sa langue rose sur ses lèvres, prête à goûter enfin à ce sucre d’orge excessivement volumineux.

Franck ne bougeait plus, trop captivé par cette rose bouche pulpeuse et ce visage aux taches de rousseur, qui se rapprochait inéluctablement de son bas-ventre. Il ferma les yeux lorsqu’il vit les mains de Marie caresser ses jambes velues, pour remonter plus haut encore. La tension était à son comble, Marie le sentait. Elle savait également que Franck était sevré d’amour depuis six mois. Elle ne voulait pas risquer de provoquer une éjaculation trop rapide, mais elle pressentait que cet homme devait pouvoir redémarrer au quart de tour, après une si longue période d’abstinence.

Sa tension à elle était tombée légèrement, après les orgasmes que lui avait procurés la bouche de Franck. Elle prit donc son temps pour rendre ses caresses à ce presque quadra. Franck vit la bouche de Marie s’ouvrir, une langue rose se posa sur son gland. Cette langue irlandaise lécha le membre de bas en haut. Les doigts continuaient leur tendre caresse sur ses cuisses. Seules la bouche et la langue s’activaient.

Ensuite, les lèvres déposèrent un doux baiser sur les couilles. Puis Marie laissa sa flamboyante chevelure bouclée entourer la verge turgescente. Ces cheveux masturbaient ainsi cet homme. Elle l’entendait gémir son prénom. Il lui dit qu’elle était une déesse, et que cette caresse le rendait dingue. Les diaboliques cheveux roux et bouclés continuèrent leur câlin de longs instants encore.

Marie prit son temps encore, et encore, en recommençant à lécher doucement cette verge, pucelle depuis trop longtemps. Puis enfin, elle avala progressivement le sexe de Franck. Lui, il hurla lorsqu’il se vit disparaître dans sa gorge. Il sentit, plus qu’il ne vit, les lèvres de cette étudiante l’aspirer. Marie l’emporta au bord du précipice de bonheur et demanda :

  • « Veux-tu jouir dans ma bouche ou dans mon ventre ? »
  • « En toi … », réussit-il à éructer, avant de sentir le poids de Marie sur lui.

Sa poitrine voluptueuse, il l’embrassa, la malaxa, pinça les bouts durs. Il était maintenant dans une autre dimension. Marie s’empala sur son menhir. Il vit sa rousse toison l’engloutir interminablement. Marie gloussa et cria de plaisir, un orgasme s’était déclenché en elle à cette simple pénétration.

Franck avait les yeux injectés de sang. Il haletait en donnant de violents coups de reins. Il se rendit vite compte que cette jeune Irlandaise avait du tempérament à revendre, car elle menait le bal. C’est elle qui imprimait le rythme, malgré les tentatives de Franck pour accélérer sa cadence.

  • « Tout doux, mon chéri, tout doux … », lui susurra-t-elle.

Ils ahanèrent de cette manière jusqu’à l’extase salvatrice. Franck griffa les hanches de Marie qui, elle-même, mordit l’épaule de son amant. Franck hurla comme un damné lorsque la jouissance arriva. Il ne savait plus si le plaisir, ou la douleur, ou les deux, le foudroyèrent. Son éjaculation lui parut interminablement longue, il continua de crier et de gémir dans les bras de Marie. Ses seins généreux lui écrasèrent les joues, il les embrassa en se vidant complètement en elle.

Marie fut aussi emportée par un violent orgasme, elle mordit l’épaule de son amant, elle sentait qu’il lui griffait les hanches, ce qui décupla encore son plaisir. Son ventre était un brasier qui recevait une lave en fusion si longtemps retenue. Cette impression de dominer et de « dépuceler » un homme expérimenté la rendait folle de bonheur. Elle hoqueta dans un dernier spasme :

  • « Ouiii ! Tu es bon et fort !!! Je t’aime !!!! »

      FIN

 

Par decadent - Publié dans : RECITS
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Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 08:32

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La morsure d'une cougar

Ecrit par Franck

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J’ai connu Enora un jour en faisant mes courses au supermarché local. Jeune femme d’origine bretonne, blonde, peau assez claire, taille de guêpe, cuisses fines et musclées, bouche très pulpeuses, cheveux longs. Enora est une ancienne danseuse de haut niveau qui s’est reconvertie en animatrice radio.

 Samedi matin, c’est la cohue dans ce magasin. Je pousse mon caddie péniblement entre les gens. Bon sang tant de retraités ici, alors qu’ils ont toutes la semaine pour faire leurs courses, ça m’énerve !

 Je circule de rayon en rayon avec ma liste de produits à acheter. En tant que célibataire, je prends un soin méticuleux à noter ce qu’il me faut pour survivre seul dans mon appartement. Généralement je m’attarde au rayon surgelés et conserves. C’est paradoxal, mais j’aime cuisiner. Cependant, le soir, faire la popote tout seul pour soi ce n’est pas excitant. Alors j’achète des plats cuisinés.

 Soudain, au détour d’une gondole mon caddie heurta un autre de ces engins à roulettes. Je m’excusai devant le manteau émeraude se trouvant à proximité, j’avais toujours le nez dans ma liste de courses.

  • « Je vous en prie monsieur. », dit une voix suave.

Je levais la tête pour répondre au manteau émeraude, et je découvris Enora dans toute sa splendeur. Nous échangeâmes un sourire de courtoisie. Nous continuâmes notre chemin et je pensais à cette jeune femme que je croisais et recroisais dans les rayons. À chaque passage elle me souriait, j’admirais le dessin de sa bouche pulpeuse, les formes de son visage, et sa chevelure d’or. J’arrivais en caisse et déposais mes provisions sur le tapis roulant. En me relevant je me retrouvais nez à nez avec la belle inconnue.

  • « Eh ben, dites donc, on ne se quitte plus ! », dis-je.
  • « Vous avez raison monsieur, comme c’est drôle ! »

Je remarquais les doigts admirablement fins aux ongles rouges vifs et bien dessinés de ma belle inconnue. Nous devisâmes de choses et d’autres, jusqu’au moment où il me fallut payer mes achats. Ensuite, un peu à regret, je laissais mon joli manteau émeraude tout seul. J’arrivais à ma voiture et rangeais mes victuailles dans le coffre. Une voix toujours aussi suave derrière moi :

  • « Excusez-moi, monsieur mais … »

Je me retournais et découvris Enora face à moi.

  • « J’ai un pneu à plat, pourriez-vous me monter la roue de secours ? »
  • « Oui, bien sûr madame, où êtes-vous garée ? »

Etait-ce mon jour de chance ? Je me retrouvais agenouillé devant la voiture de l’inconnue au manteau émeraude et démontais l’ancienne roue pour remonter la nouvelle. Au bout d’une bonne demi-heure je réussis à dépanner la belle demoiselle. Mes mains étaient crasseuses de cette espèce de cambouis qui entoure les crics et les manivelles. Je décidais d’aller aux toilettes pour me décrasser.

 Enora me donna rendez-vous à la cafétéria pour prendre un café ensemble et me remercier pour mon geste. Je me dépêchais et d’un pas alerte me dirigeais vers les WC, je me sentais de très bonne humeur. J’arrivais à la cafète en cherchant désespérément des yeux mon adorable manteau émeraude. Je scrutais chaque table en vain. Il avait disparu. Une pointe de tristesse traversa mon esprit, mais je me dis après tout que l’occasion n’a pas fait le larron.

  • « Coucou je suis là ! »

Je me retournais et vis Enora qui me souriait en me jetant un regard moqueur.

  • « Quelle heureuse surprise, j’ai cru vous avoir perdue ! »

Elle se mit à rire et me dit :

  • « Comment aurais-je pu m’éclipser, c’est vous qui avez gardé les clés de ma voiture ! »

Effectivement, j’avais conservé les fameuses clés dans la poche de mon jean. Je m’empressais de les lui remettre. Enora me remercia à maintes reprises et me proposa de prendre un verre dans un bar. Je lui fis remarquer que si nous avons acheté des produits périssables, il faudrait certainement remettre cette invitation à plus tard. Elle acquiesça et me tendit sa carte de visite professionnelle en me demandant de la rappeler, si je souhaitais accepter son invitation.

 Je remarquais qu’elle bossait dans une radio. Nous devisâmes encore quelques minutes sur nos jobs respectifs et je promis de l’appeler dans la journée. Enora semblait ravie et m’encouragea à ne surtout pas l’oublier. Nous nous quittâmes ainsi.

J’arrivais dans mon appartement de célibataire et rangeais mes provisions. La matinée était déjà bien engagée, et je ne cessais de penser à cette jeune femme blonde à qui j’avais rendu service. Au milieu de l’après-midi, je me décidais de l’appeler sur son portable. Elle décrocha immédiatement. Nous convînmes de nous retrouver chez elle.

Mon esprit libertin vagabonda jusqu’au moment où la porte de son appartement s’ouvrit. Quelle déception. Aucune Enora sur le pas de la porte. Un petit, enfin au regard de ma stature, jeune homme rouquin maculé de taches de rousseur m’accueillit. J’étais surpris et déçu à la fois.

  • « Bonjour … », dis-je. « Je suis la personne qui a dépanné votre femme ce matin. »
  • « Ah oui, entrez ! Nous ne sommes pas mariés mais c’est tout comme. »

Enora arriva enfin. Nous nous saluâmes et je m’assis sur le canapé, elle se mit à mes côtés. Tous les deux me remercièrent encore chaleureusement pour l’aide que j’avais apportée. La conversation dévia ensuite vers la belle jeune femme blonde. J’appris qu’elle était une ancienne danseuse de haut niveau reconvertie en animatrice radio souhaitant évoluer vers la télévision et qu’elle était d’origine bretonne. Son compagnon lui était directeur informatique. Leur appartement respirait le fric, meublé avec goût certes, mais un peu trop surchargé de bibelots et de gadgets en tous genres.

Le début de soirée pointait son nez. Le petit rouquin qui s’appelait Damien me servit généreusement du bourbon, « boisson d’hommes », me dit-il. À l’apéritif, rien de tel pour se mettre en forme. Enora de son côté m’invita à dîner avec eux. J’appréciais ce geste et j’acceptais bien volontiers. Nous passâmes le reste de la soirée à discuter de moi, de mon job, tout en savourant les petits plats préparés par Enora.

A table je faillis m’étrangler lorsque je sentis un pied aventureux remonter le long de mon mollet. Damien étais assis en face de moi. Je ne comprenais plus rien. Il me souriait. Je mis cette vision et cet attouchement sur le compte de la quantité d’alcool que nous avions bue. Enora, assise à côté de son compagnon, fit mine de ne rien remarquer. Le pied téméraire continuait sa progression le long de mon mollet. Bientôt, je sentis un second pied entourer mon mollet et ma cheville. Là j’étais certain qu’Enora imitait Damien. Les deux pieds débutèrent un semblant de masturbation de ma jambe. Je ne savais plus que penser. Je jetais des regards interrogatifs à mes hôtes et le jeu de pied cessa d’un coup.

  • « Tu sais Franck, Damien et moi nous aimons les plaisirs de la vie. Nous on ne se prend pas la tête, nous laissons parler nos envies de l’instant. »

Je m’interrogeais sur les propos d’Enora mais compris vite ses allusions.

  • « Dans ce cas, nous sommes sur la même longueur d’ondes. »

Je voyais Damien rougir, ses yeux bleus me dévoraient littéralement. Enora se rapprocha de moi et me susurra de sa voix douce dans le creux de l’oreille :

  • « Damien te trouve craquant, mais comme tu as remarqué, il est très timide. »

Mon cerveau était en ébullition. Le parfum suave d’Enora m’enivrait, je la désirais. Et elle me parlait de son compagnon, j’étais sidéré. Je n’avais jamais eu de relations avec des garçons. Je regardais Damien. L’alcool aidant certainement, je laissais mon regard se poser sur sa bouche aux lèvres pleines et roses, ses cheveux roux taillés en brosse, ses mains fines aux ongles bien coupés, sa peau blanche maculée de taches de rousseur, son petit nez à la Peter Pan. Ce garçon était petit et mince, il portait un jean qui moulait ses fesses rondes de jeune éphèbe.

  • « Damien suce divinement bien … », me dit une voix à mon oreille.

Malgré moi je sentais une érection poindre entre mes cuisses. Enora la remarqua. Elle me prit la main, en me guidant vers sa chambre. Je me levais dans un état second et la suivi. Elle me poussa sur la couche, se vautra sur moi et me donna un baiser fougueux. Je sentais sa langue s’enfoncer dans ma bouche comme un viol buccal. Je lui répondis à l’identique. Cela entraîna un déchaînement de râles et de caresses. Nous nous retrouvâmes tous les deux nus. Enora me dit :

  • « Laisse-toi faire, tu verras, c’est bon ! »

J’étais couché, Enora entre mes cuisses me prodiguait une fellation que je savourais. Je voyais sa crinière dorée aller et venir sur ma hampe, ses lèvres me pompaient allégrement, sa langue jouait avec les veines bleues et le gland. Je frétillais d’aise. Soudain je vis Damien nu dans l’encadrement de la porte, sa petite verge blanche tendue dans sa main, il se masturbait en nous admirant. Cette vision déclencha un gémissement de ma part.

Je fermai les yeux lorsque je vis Damien prendre la place de sa compagne. Mon Dieu une bouche masculine me suçait, j’étais paralysé mais en ayant l’impression que ma verge avait subitement doublé de volume.

Cette bouche aux lèvres roses me donna un plaisir inimaginable. Je savais maintenant que les garçons pouvaient prodiguer des caresses beaucoup plus intenses que les femmes. Je me laissais faire et j’admirais la dextérité de Damien. Sa timidité avait disparu. Il me lançait des regards pleins de tendresse en plongeant ses yeux bleus dans les miens avec mon sexe dans sa bouche. Ses mains fines caressaient mes cuisses velues, sa langue rose et chaude titillait mon gland violacé. Je n’en pouvais plus. Je me redressais sur mes coudes pour caresser la nuque de Damien et ses petits cheveux roux en brosse. Je gémissais, j’écoutais les bruits de succion et la respiration saccadée de mon petit poil de carotte. Il sentit que j’allais exploser et stoppa net toute caresse.

Enora s’était caressée toute seule devant le tableau que nous formions son compagnon et moi. Elle me dit :

  • « Viens mon Franck, prends-moi en levrette pendant que je pompe Damien … »

Je m’agenouillais derrière elle, je caressais le galbe majestueux de ses fesses couleur crème, je voyais son abricot d’amour s’ouvrir pour accueillir ma hampe gorgée de désir. Damien se rapprocha de sa compagne et se coucha face à elle cuisses écartées. Enora prit sa verge en bouche et débuta sa fellation.

Moi je m’enfonçais en elle, j’agrippais ses hanches et mon pistonnage commença. Damien et moi nous nous regardions dans les yeux pendant que lui se faisait aspirer goulûment par sa compagne, alors que je la prenais par derrière.

Exquises sensations, plaisirs des yeux et des sens. La chambre résonnait de nos râles, de nos respirations, et des bruits de succion. Je voyais le visage de Damien se crisper sous la caresse buccale. Nous avions envie de jouir tous les trois ensemble je le sentais.

Un cri, et Damien éjacula dans la bouche d’Enora qui hurla à son tour alors que des jets de sperme atterrissaient sur ses joues et son menton. Je me lâchais également en éjaculant dans le ventre de cette fille incendiaire. Un tourbillon orgasmique nous emporta loin très loin sur le continent du plaisir.

 

oooOooo

Enora dormait, allongée sur le ventre. Ses épaules nues dépassaient de sous les draps, ainsi que ses cuisses fuselées. Sa crinière d’or reposait délicatement sur l’oreiller. Le contraste entre la blanche couleur des draps et sa peau dorée par le soleil est déjà un délice pour les yeux. Elle dort, la naïade blonde. Les rideaux de flanelle voltigeaient, la fenêtre était ouverte, une légère brise marine soufflait, les mouettes criaient au loin, le ressac des vagues devenait une douce mélodie.

Franck avait la tête vide, il ne savait que penser depuis qu’Enora était rentrée dans sa vie telle une météorite. Le premier épisode avec son roux compagnon datait maintenant de très longtemps, puisqu’Enora et lui s’étaient séparés. Franck était devenu en quelque sorte l’amant officiel de la « bombe » locale de ce petit village breton.

L’accueil dans la famille d’Enora s’était déroulé à merveille, et Franck avait vite pris de l’assurance au sein de cet environnement familial très matriarcal. Fêtes, déjeuners et dîners se succédaient ; cependant la présence quelque peu envahissante de la mère et des amis d’Enora commençait à lui peser.

En cet instant présent, il savourait la quiétude du lieu. Leur chambre lui semblait un havre de paix, il regardait son amie dormir. Elle se reposait après leur débauche de plaisir et de luxure. Mais Franck était pensif. Il alla sur le balcon et alluma une cigarette. La nicotine fit refonctionner ses neurones. Il regardait au loin l’horizon bleu azur en pensant à Enora. Son âme lui soufflait qu’il était en train de tomber amoureux comme jamais il ne l’avait été. Ce sentiment l’effrayait et l’émoustillait tout à la fois.

Il se rappelait leur rencontre un samedi matin au supermarché, ensuite la nuit d’ivresse avec l’ex-petit ami de Enora, où, à trois, ils avaient fait l’amour à maintes reprises. Entre temps de l’eau avait coulé sous les ponts, Enora et Franck se sont trouvés pour vivre à deux des moments d’amour d’une extrême pureté.

Accoudé à la balustrade en fer forgé du balcon, Franck se remémorait tout cela. Il regarda la fumée bleue s’envoler vers le ciel en se disant qu’Enora était vraiment une femme fabuleuse qu’il aimait par-dessus tout.

Cette nuit ainsi que ce matin lorsqu’ils avaient fait l’amour, Enora lui avait susurré des « je t’aime » à profusion. Ce mots, il le savait maintenant, n’étaient pas dénués de sens, mais sur le moment il n’y avait pas prêté attention. Il tira une dernière bouffée de sa cigarette et retourna dans la chambre. Enora était réveillée :

  • « Tu as les yeux larmoyants mon chéri, qu’y a-t-il ? »

Franck la regarda interloqué, il ne s’était pas rendu compte que sa réflexion intérieure l’avait secoué autant.

  • « Ah ? Oh ben ce doit être à cause du vent. »

Enora le regarda à nouveau intensément, elle plongea les yeux dans ceux de Franck et lui dit :

  • « Je t’aime tel que tu es, avec tes qualités et tes défauts. Je serai toujours présente à tes côtés, j’ai envie de construire avec toi une pyramide d’amour pour l’éternité. »

Franck se rapprocha d’elle, il s’assit sur la couche, lui prit les deux mains qu’il baisa en lui disant :

  • « Je t’aime aussi Enora, et ce que tu m’apportes aujourd’hui, je ne l’ai jamais connu. »

Elle lui caressa les joues, ses doigts fins couraient sur le pourtour de ses lèvres. Franck ouvrit sa bouche et lécha ses doigts. Enora se releva légèrement et se pelotonna contre le torse velu de son amant. Franck l’entoura de ses bras puissants. Ils restèrent ainsi de longs instants à savourer ce moment magique.

L’après-midi touchait à sa fin, la soirée pointait le bout de son nez. Franck sentait sous ses pieds la chaleur des pierres chauffées par le soleil d’été de l’Ouest. Il était assis à l’ombre en train de siroter un verre de vin blanc bien frais. Il sentait à chaque gorgée le liquide revigorer son corps et surtout son esprit, la fraîcheur du breuvage hydrata également sa gorge nouée. Enora et lui avaient énormément discuté tout à l’heure. De leurs sentiments réciproques, de leurs envies, de leur situation à tous les deux, tels étaient les sujets abordés.

Se livrer de cette manière à une femme fut pour Franck un moment pénible, mais aussi très passionné. Il s’était complètement mis à nu devant Enora. Franck savait que son amie était éperdument amoureuse de lui, cela ne faisait qu’accroître ses sentiments envers elle. Ils avaient prévus de vivre ensemble dès leur retour sur Paris, l’appartement d’Enora étant plus grand, Franck allait emménager chez elle. Il sentit une main sur son épaule, Enora venait de le rejoindre. « Quelle belle femme ! », se dit-il en l’admirant.

Enora portait une robe vert olive en flanelle qui moulait admirablement bien ses seins et son fessier. De fines bretelles maintenaient la robe plaquée à son corps. Ses épaules nues attiraient les baisers. Sa blonde chevelure légèrement ondulée, ses yeux en amandes, son petit nez, sa pulpeuse bouche, sa peau couleur soleil, rendaient Enora plus désirable que jamais. Elle s’assit en face de lui et se servit également un verre de vin. Ils se souriaient tous les deux, heureux d’être ensemble à savourer l’exquis début de soirée.

  • « Tu as l’air bien pensif mon chéri ? »
  • « Hummmm je t’admire, tu es belle, tu es ma Muse que j’aime. »

Sur ce, Enora s’assit, cuisses écartées sur les jambes de Franck. Leurs lèvres se rapprochèrent tout doucement avant que leurs bouches ne se soudent, que leurs langues dansent une sarabande profondément buccale. Ce baiser passionné les émoustilla tous les deux. Enora se laisser couler aux pieds de Franck. Agenouillée devant lui, elle lui écarta les cuisses. Elle déboutonna son pantalon, ses fines mains prirent entre ses doigts la hampe déjà dressée de désir.

Lentement elle masturba Franck. Celui-ci sentait le souffle chaud de son amie contre la peau de ses cuisses et de son ventre. Enora fit passer la verge entre ses cheveux soyeux et continua ainsi à la branler. Le contact de cette chevelure blonde électrisa Franck, il gémit sur son siège. Il se voyait aller et venir dans cette délicieuse toison.

Ensuite Enora prit la verge dans sa bouche, sa langue s’enroula autour du tronc, ses lèvres débutèrent une succion qui faillit faire exploser Franck, mais son amante remarqua les soubresauts annonciateurs, elle arrêta nette sa caresse et lâcha la queue. Il regarda sa verge gonflée et humide, son amante se redressa et lui souffla dans l’oreille :

  • « Viens me prendre sur la table de la cuisine avant que ma mère ne vienne préparer le dîner … »

Enora se retrouva allongée sur ladite table en chêne massif, robe relevée, cuisses écartées. Les fesses à l’extrémité du meuble, elle accueillit son ami en elle. La position était certes un tantinet inconfortable pour les deux amants mais l’excitation de savoir que belle-maman pouvait arriver d’un instant à l’autre décupla les ardeurs de chacun.

Entre les casseroles, le fourneau, la salade dans l’évier, des râles et des gémissements se faisaient entendre. Franck et Enora se livraient à la préparation d’un plat hautement jouissif pour le plaisir non pas des papilles mais des sens. Ils ahanèrent ainsi pendant dix bonnes minutes car Enora taquinait son ami pour qu’il n’éjacule pas de suite mais elle susurra :

  • « J’aimerais que ta belle-maman voit son gendre baiser sa fille … »

L’esprit de Franck enregistra cette information, son cerveau développa cette image de sa belle-mère dans l’encadrement de la porte en train de les reluquer. Il cria le premier, ne pouvant plus se retenir en pensant que la mère d’Enora les regardait.

Enora elle, vint juste après pour jouir par vagues successives. Elle se cambra, ses doigts raclèrent la table, son ventre était devenu une fournaise, elle hurla d’une voix rauque sans aucune retenue comme pour prouver à sa mère tout l’amour qu’elle ressentait pour Franck.

Ils restèrent plusieurs instants ainsi, lui sur elle. Mais la tension avait baissé d’un cran. Ils se rendirent compte de leur inconfortable position et retrouvèrent vite leurs esprits aux premières douleurs de courbatures.

Enora rajusta rapidement et remonta quatre à quatre les marches de l’escalier pour se refaire une beauté aux toilettes, la semence de son amant dégoulinait entre ses cuisses. Franck lui, réussit à remballer sa verge gluante juste à temps car sa belle-mère arrivait à la maison. Il jeta un regard angoissé sur la table de la cuisine, remarqua des traces suspectes et des poils pubiens. La dame était là derrière lui, il sentait la sueur perler à son front. L’évier là. Franck s’empara en un éclair de l’éponge et entrepris de nettoyer méticuleusement la table.

  • « Mais ne vous donnez pas la peine Franck d’astiquer ainsi le mobilier, nous dînerons en terrasse mon cher. »

Franck se retourna et lui sourit, il était soulagé. Il se rappela que cinq minutes avant il avait joui en pensant à cette femme quinquagénaire alors qu’il chevauchait sa fille. Cela lui sembla surréaliste. Cependant il laissa son regard déshabiller sa belle-mère. Elle était blonde, cheveux remontés en chignon, bronzée, yeux bleus, taille fine malgré son âge, bouche aussi pulpeuse que celle de sa fille, seins hauts placés et généreux, bien conservée. Elle portait une robe du même genre qu’Enora mais de couleur bleue qui rehaussait la blondeur de ses cheveux et de son bronzage. C’était une femme encore très séduisante, veuve depuis cinq ans. Franck lui donnait une petite cinquantaine.

  • « Vous allez bien Franck ? Vous me regardez sans me voir on dirait, ça va ? »
  • « Euh ? Oui, madame ! J’étais dans la lune ! »
  • « Allons, allons, arrêtez de m’appeler madame ça me gêne, appelez-moi Louise. », dit-elle en rigolant à gorge déployée et en lui jetant un regard très appuyé.

C’est ainsi que notre Franck national avait conquis sa belle-maman.

  • « Dites-moi, mon Franck, en arrivant j’ai entendu des hurlements. Vous vous disputiez avec ma fille ? »

Un grand blanc ! Franck ne sut que répondre. L’arrivée de Enora lui sauva la mise.

  • « Maman j’ai une faim de louve !!! »

oooOooo

 

Enora aida sa mère à préparer le repas, fait de salades et de poissons grillés. Par cette chaleur, ils n’avaient pas très envie de manger chaud, mais les grillades de la faune marine leur semblaient bien appropriées.

Le dîner se déroula comme prévu, en terrasse. Louisa était aux petits soins avec Franck. Il se sentait gêné par tant de prévenance, car elle refusait obstinément qu’il l’aide pour le service. Le vin blanc était magnifique, il coulait à flot. Louisa servit plusieurs pichets.

Rires et discussions animées rythmaient le repas. Franck était vraiment heureux d’être là avec Enora. Louisa raconta un peu sa vie. Elle lâcha de savoureuses anecdotes concernant son mari ; alors Enora la regardait, éberluée, mais aussitôt elles pouffaient de rire toutes les deux.

Il n’y avait qu’eux trois dans cette grande maison du bord de mer. Pour accéder à la plage, il fallait suivre un petit sentier qui traversait une plantation de pommiers. La maison en elle-même se trouvait à quelques centaines de mètres de la mer, à l’ombre des arbres.

  • « Alors mes enfants, que faites-vous demain ? », demanda Louisa.
  • « Rien pour le moment, maman. Mais je pense que je vais aller au marché avec Franck pour lui montrer ce qu’est le marché en Bretagne. », répondit Enora.

Franck approuva en se reversant une bonne rasade de ce vin blanc très frais. Louisa le taquina gentiment sur les effets soi-disant aphrodisiaques de ce cru et Franck, naturellement, lui en resservit également une généreuse rasade. Enora se leva et annonça qu’elle était fatiguée, elle allait se coucher. Elle s’approcha de son amant resté assis et lui déposa un chaste baiser sur la joue en disant :

  • « Prends soin de maman, mon chou, mais ne buvez pas trop tous les deux. »
  • « Ne t’inquiète pas mon ange, je veille sur ton chéri ! », répondit Louisa en rigolant.

Enora les laissa tous les deux … La soirée était bien avancée. La chaleur avait fait place à une délicieuse fraîcheur, la nuit était tombée. Seules les appliques murales éclairaient la terrasse, le feu des grillades s’était consumé. Louisa et Franck devisèrent encore de longs instants. Louisa gloussa lorsque Franck la complimenta pour ce très bon repas.

  • « Vous êtes ici chez vous, mon cher, je suis heureuse que ma fille ait enfin rencontré un homme, un vrai. », dit-elle, en plongeant son regard dans celui de son gendre.

Franck ne cilla pas. Ce lien visuel les unit de longues secondes. Aucun des deux ne prononça un mot. Une sorte de délicieuse plénitude s’insinuait lentement en eux. Franck fut le premier à détourner les yeux, mais il laissa son regard glisser sur le cou de Louisa, sur sa généreuse poitrine, où il voyait poindre les bouts durcis des seins, vers sa bouche pulpeuse.

Louisa était assise face à lui. Elle se leva et vint s’asseoir à sa droite sur la chaise laissée vacante par sa fille. Son parfum n°5 de Chanel embaumait l’atmosphère. Franck voyait mieux maintenant le visage de Louisa. Femme quinquagénaire mais bien conservée. De petites rides marquaient légèrement la peau de sa belle-mère mais sa blonde chevelure montée en chignon la rendait pleine de charme. Ses mains aux ongles rouges sang caressèrent distraitement la nappe en coton.

  • « Je préfère être assise proche de vous, c’est plus facile pour communiquer. Vous ne trouvez pas ? »
  • « Bien sûr Louisa, et maintenant nous nous connaissons un peu mieux … », répondit Franck.

Il se savait plus quoi penser. Sa belle-mère lui faisait des avances c’était évident.

  • « Vous savez Franck, tout à l’heure dans la cuisine je vous ai vu avec ma fille. Dieu que vous étiez beaux tous les deux, ainsi soudés l’un à l’autre. J’ai admiré vos coups de rein et, avec ravissement, je vous ai écouté jouir en hurlant. Enora vous aime, je le sais maintenant. »

Malgré la pénombre, Franck sentit le rouge lui monter aux joues.

  • « Mais, mais … »
  • « Ne soyez pas gêné, mon cher, vous avez un charme fou. », dit Louisa, en posant une main sur le haut de sa cuisse.

Franck sentait la situation dévier dangereusement vers un abîme inconnu, mais son esprit lui soufflait que cette femme quinquagénaire allait l’emmener vers une extase qu’il ne soupçonnait pas.

La main aventureuse de sa belle-mère remonta vers son entrejambe. Franck était déjà en érection depuis un bon moment. Les doigts de Louisa le caressèrent à travers le tissu du pantalon. Il sentait son parfum l’envoûter. Elle le regardait bien droit dans les yeux. Leurs bouches se rapprochèrent irrésistiblement, leurs souffles se mélangèrent. Enfin leurs lèvres rentrèrent en contact.

Franck fut agréablement surpris par la douceur de cette bouche. Louisa se leva pour s’installer sur les jambes de son gendre, ses cuisses pendant de chaque côté. Franck la prit dans ses bras, ils se donnèrent un baiser passionné.

La bouche de Louisa dévora carrément celle de Franck. Il laissa ses mains partir à la découverte de ce corps de femme mûre. Ses cuisses chaudes, ses petits bourrelets aux hanches, la douceur de sa peau, excitèrent encore davantage l’homme.

Soudain, Louisa se redressa et, déposant un doigt sur la bouche de son gendre, lui intima de ne prononcer aucune parole. Elle lui prit la main et le guida dans l’obscurité à travers la plantation d’oliviers. Ils aboutirent sur la plage. 

  • « Louisa, je suis confus … », réussit à articuler Franck.
  • « Ne dites rien, vous en avez autant envie que moi. »
  • « Mais … »
  • « Il n’y a pas de mais. Venez, j’ai envie de vous, j’ai hâte de sentir votre queue en moi. »

Il faisait nuit noire. Seul le clapotis des vagues chantait à leurs oreilles.

  • « Là, nous serons bien, mon Franck … », chuchota Louisa.

Elle l’entraîna entre deux barques de pécheurs et se colla à lui comme une pieuvre. Ils ne faisaient plus qu’un. Ils ne se voyaient presque pas, seul un fin rayon de lune éclairait leurs ébats. Louisa avait relevé sa robe et ôté sa culotte, en se positionnant à quatre pattes face dos à son gendre, en lui présentant son fessier, elle écartait sa fente luisante et mielleuse à deux mains.

  • « Prenez-moi s’il vous plaît, ô mon gendre, j’attends depuis si longtemps qu’un homme de votre trempe me baise … », lâcha Louisa.

Franck était au bord d’un précipice, il sentait que s’il s’y laissait tomber, les abîmes de luxure et de débauche allaient l’entraîner vers un espace qu’il ne connaissait pas. Posséder la mère et la fille, quel délice ! Mais aussi quel risque !!! Son cerveau, son corps, sa verge tendue et prisonnière de son pantalon, lui hurlaient de se laisser aller et de goûter à la saveur d’une dame qui pourrait être sa mère. Cette pensée lui ôta toute inhibition. Il se débraguetta, enleva son slip et s’agenouilla devant la croupe de sa belle-mère.

Le gland frotta contre la cuisse de Louisa. Elle gloussa de plaisir à ce contact. Franck prit sa verge érigée en main et, d’un coup, pénétra sans ménagement en Louisa, en caressant ses fesses. Il s’accrocha à ses hanches et débuta par de grands va-et-vient son pistonnage. Il entrait et sortait d’elle, avant de s’y enfoncer profondément. Ce ventre chaud et mielleux, le fait de posséder sa belle-mère ainsi, cela lui arracha un orgasme monstrueux qu’il ne voulut pas retarder. Il grogna et éjacula longuement en elle. De son côté, Louisa jouit en silence, telle une femme habituée à ne pas faire état de son plaisir.

La vigueur de Franck n’avait pas faibli. Il continua à labourer sa belle-mère qui n’en demandait pas tant. Le sable fin commençait à les recouvrir, il s’infiltrait partout, mais les deux amants n’en avaient cure. Ils copulaient comme deux êtres assoiffés de jouissance. Des vagues entières de plaisir submergèrent Louisa, son ventre était devenu un feu grégeois qu’il fallait éteindre. Franck jouit à son tour à nouveau, en déversant sa jute chaude à deux reprises. Jamais aucune autre femme ne l’avait excitée à ce point, jouir trois fois de suite ainsi était grandiose.

  • « Encore mon Franck … Encore, j’en veux encore … », haleta Louisa.
  • « Belle-maman, je ne peux plus … », réussit-il à dire avant de se retirer d’elle et de s’écrouler sur le sable.

Louisa resta à quatre pattes avant de constater que son gendre s’était entièrement déshabillé pour piquer une tête.

 

oooOooo

Franck plongea dans la mer. L’eau était fraîche, mais il lui fallait d’abord évacuer le sable qui l’irritait, et ensuite reprendre ses esprits, après la folle étreinte avec Louisa. Mon dieu qu’avait-il fait ? Etait-ce dû aux effets éthyliques de l’excès de vin ou avait-il plongé dans la débauche la plus totale ? Le fait de se baigner dans l’eau froide devrait lui permettre d’y voir plus clair, du moins l’espérait-il.

Louisa était restée sur la plage. Elle admirait son gendre-amant et ses brassées très coulées qu’elle devinait au clair de lune. Enfin, Franck regagna la terre ferme, nu devant sa belle-mère.

  • « Vous êtes une ensorceleuse Louisa … », cracha-t-il.

Louisa admirait son gendre, ses petites fesses rebondies, ses cuisses musclées, sa poitrine velue, son ventre un peu rond entouré de poignées d’amour, sa démarche féline. Elle répondit :

  • « Vous êtes beau, Franck, vous m’avez donné un bonheur immense et ça, je ne l’oublierai pas, soyez-en certain mon chou. »

Franck épousseta ses vêtements et s’habilla à la hâte. 

  • « J’ai aussi aimé, Louisa, mais ce n’est pas raisonnable, nous avons agi sur un coup de folie. »
  • « Certainement, mais le désir a été plus fort que la raison. Vous savez, j’ai 51 ans et jamais, dans mes désirs les plus fous, je n’osais imaginer ce qui est arrivé entre nous. Cependant, j’ai lu dans votre regard, depuis votre arrivée ici, que je ne vous laissais pas indifférent. »
  • « Oui, oui, mais coucher avec une dame qui pourrait être ma mère, quand même, c’est contraire à la nature. »
  • « Oh ! Arrêtez de me sortir vos principes à deux euros ! Vous en aviez envie, alors nous l’avons fait, un point c’est tout ! », lâcha Louisa, un peu excédée.

Son gendre ne dit rien. Tous les deux quittèrent la plage pour remonter vers la maison familiale. A pas de velours, Franck regagna leur chambre, où Enora devait dormir. Il prit une douche et se glissa délicatement dans les draps. Une main toucha son épaule, il sursauta.

  • « Ça va, mon chéri ? »

Enora ne dormait pas.

  • « Oui, je suis fatigué … », dit-il.
  • « C’est marrant de prendre une douche si tard. », constata son amie.

Franck réfléchit à ce qu’il devait répondre.

  • « J’ai pris un bain de minuit pour rafraîchir mes esprits, car je pense que j’ai abusé du vin blanc. »
  • « Ah ? Et ma mère t’accompagnait ? »

Un ange passa … 

  • « Euh oui, mais il faisait sombre, elle ne m’a pas vu nu. En fait, elle a détourné son regard lorsque je me suis déshabillé. », dit-il d’une petite voix mal assurée.
  • « Tiens donc, ça m’étonne, maman n’est pas si prude que ça. Enfin, on en reparlera au petit-déjeuner. Bonne nuit, mon chéri. »
  • « Bonne nuit, ma belle. »

Franck passa une mauvaise nuit. Il devait absolument parler à Louisa demain matin, avant qu’Enora ne pose trop de questions à sa mère.

Allongée dans son lit, Louisa souriait toute seule. Quelle superbe soirée elle avait passée ! Elle se remémora l’épisode sur la plage avec son gendre. Quel bel homme, se dit-elle, en s’endormant en chien de fusil, une main entre ses cuisses.

Un petit rai de lumière filtrait à travers les volets. Il glissait sur le plancher, remontait vers le lit, puis vers le visage de Franc qui se réveilla. Il avait somnolé quelques heures sans vraiment sombrer dans le sommeil. La bouche pâteuse, il se leva et se traîna vers la salle de bain. Le miroir au-dessus du lavabo lui renvoya l’image d’un trentenaire aux yeux globuleux, les cheveux hirsutes, la mine déconfite et pâle. Il était 6h30, heure matinale qui lui convenait. Il se dépêcha de vaquer à sa toilette, pour pouvoir discuter avec Louisa seul à seule.

La maison était silencieuse. Franck rejoignit la cuisine et se fit un double expresso bien serré sans sucre. Il gagna la terrasse et s’assit dans un fauteuil, en allumant une cigarette. La caféine lui fouetta le sang, la nicotine elle, apaisa ses pensées.

  • « Bonjour mon cher. »

Il se retourna et vit Louisa en peignoir, son chignon défait, ses blonds cheveux tombaient en cascade sur ses épaules. Elle portait des mules horribles surmontées d’une coccinelle, kitsch à souhait. Aux yeux de Franck, cette dame perdait toute sa grâce, ainsi fagotée. Mais il se dit qu’au saut du lit, personne ne pouvait faire mieux.

  • « Bonjour Louisa, bien dormi ? »
  • « Oui, très bien, j’ai passé une nuit de rêve. »

Franck se racla la gorge, tira une bouffée sur sa cigarette et se lança en disant :

  • « Ecoutez Louisa, l’épisode de la nuit dernière doit rester entre nous. Enora ne dormait pas hier soir, lorsque je me suis couché. Je lui ai dit que j’avais pris un bain de minuit, en ajoutant que vous ne m’aviez pas vu nu, car vous aviez détourné votre regard. Il faut absolument que vous lui confirmiez cette version des faits si Enora vous questionne. »
  • « Mais mon petit Franck, vous semblez apeuré ? Ne soyez pas inquiet, votre belle-mère préférée saura gérer la situation sans porter préjudice à votre couple. Cependant, mon cher, ma fille a dû être surprise par vos propos, car je suis naturiste et je ne détourne pas les yeux devant la nudité. »

Un ange passa … Franck se maudit d’avoir lâché cette phrase.

  • « Allez Franck, je lui dirai en rigolant que je n’ai rien vu, puisqu’il faisait nuit noire. Bon, allons préparer le petit-déjeuner, voulez-vous ? Je meurs de faim ! », lança Louisa en lui prenant le bras.

Devant la table de la cuisine qui avait vu les ébats d’Enora et de Franck, Louisa s’affairait à préparer le café et une salade de fruits. Franck la regardait faire. Il accentua son regard sur cette femme-sorcière qui lui avait procuré un plaisir jamais éprouvé avec aucune autre.

Louisa ressemblait à ces vieilles dames qu’on remarquait sur la Côte d’Azur, une rombière bourrée de fric. Elle savait qu’il l’observait, elle se doutait de ce qu’il pensait.

  • « Vous pensez que je suis une sorcière, vieille et défraîchie, n’est-ce pas Franck ? »

Son gendre rougit d’être ainsi découvert. 

  • « Louisa, vous êtes une femme exquise, une mère admirable, mais je m’interroge sur les pulsions qui m’ont jeté dans vos bras, c’est tout. »
  • « Et vous regrettez ? »
  • « Oui … Enfin, je ne sais plus où j’en suis, voilà. »
  • « Ecoutez-moi, Franck, vous êtes un garçon charmant dont ma fille est amoureuse. J’ai succombé à votre charme, comme vous avez succombé au mien, et je vous mentirais si je vous disais que là, maintenant, j’ai envie de tout stopper. Vous me traitez de sorcière, ok, je veux bien, mais vous aussi vous êtes un homme envoûtant, et une femme telle que moi ne peut que défaillir à votre contact. »

Franck ne sut que répondre, il restait là les bras ballant devant Louisa. Elle s’essuya les mains, se rapprocha de son gendre. Ils étaient face à face. Franck était tétanisé, il ne pouvait plus bouger, ou ne voulait pas réagir, il ne savait plus. Son cœur battait la chamade. Il craignait sa belle-mère mais une petite voix lui soufflait que cette dernière voulait encore abuser de lui. Cette pensée, aussi furtive fut-elle, lui provoqua instantanément une érection douloureuse qu’il ne put masquer à la vue de Louisa.

Cette dernière ne pipa mot. Elle s’agenouilla devant son gendre. Franck voyait les doigts de sa belle-mère déboutonner un à un les boutons de son pantalon. Elle laissa celui-ci tomber aux pieds de son gendre. Ses deux mains baissèrent le caleçon. Le souffle chaud de Louisa s’abattit sur le bas-ventre de Franck. Elle prit ses blonds cheveux longs et entreprit de caresser ainsi la verge dressée devant elle, en veillant à ne pas la toucher avec ses doigts. Ce contact soyeux provoqua un gémissement de Franck.

  • « Ouhhhh Louisa, que c’est bon … »

Sa diabolique belle-mère, agenouillée à ses pieds, le regardait par en-dessous, elle se léchait les lèvres, prête à offrir à son gendre chéri une fellation digne d’une Bretonne dans la cinquantaine.

  • « Qu’elle est belle, Franck, cette bite dressée pour moi … C’est votre désir qui s’exprime, votre envie de goûter à ma bouche, n’est-ce pas ? »

Franck sombra à nouveau dans cette folie de luxure qui l’avait animé la nuit dernière.

  • « Louisaaaaaaa, oui, sucez-moi, s’il vous plaît, buvez ma semence chaude, je n’en peux plus, allez-y ! »

Il n’en fallait pas davantage à sa belle-maman pour débuter sa caresse. Elle admira d’abord la finesse du gland violacé. Le fait que Franck soit circoncis donnait encore plus de beauté et de cachet à ce membre. Ensuite son regard se posa sur le tronc gros et long, où la fine peau laissait transparaître des veines bleues tendues à l’extrême. Plus bas, les lourdes couilles se balançaient devant ses yeux.

Louisa était excitée comme une pucelle, elle sentait la moiteur envahir son ventre, le feu grégeois se rallumait. Elle soupira en engloutissant le gland de Franck. Son gendre se vit disparaître dans la bouche aux commissures de lèvres ridées. La bouche était chaude et accueillante. Il sentait la langue jouer avec lui. Il s’agrippa à la table de la cuisine pour ne pas tomber à terre, car la blonde chevelure avait commencé à aller et venir.

Louisa l’engloutissait au fond de sa gorge. Il se demandait comment elle faisait pour ne pas hoqueter. Ses poils pubiens chatouillaient les narines de sa belle-mère, il ferma les yeux et disparut dans une autre dimension. La cuisine était toujours silencieuse, Enora devait dormir profondément. Seuls des râles et des bruits de succion remplissaient l’atmosphère.

Le soleil continuait à se lever. On entendait au loin le bruit des vagues s’écraser sur la plage, et dans une maison bretonne, une belle-mère était en train de pomper allègrement son gendre, agenouillée en peignoir aux pieds de celui-ci.

Soudain un cri ! Un long gémissement, presque inhumain, comme on devait en entendre en enfer. Puis plus rien pendant de longs instants …

 

oooOooo

Le silence encore et toujours … Louisa avait été aspergée par les torrents de foutre de Franck, elle était assise par terre, adossée au mur de la cuisine. Son peignoir était dénoué, laissant voir sa généreuse poitrine dépasser de sa nuisette. Le sperme imprégnait sa chevelure blonde, de grosses taches maculaient également son peignoir, mais elle avait réussi à en avaler la majeure partie. Elle souriait béatement, ravie d’avoir bu le nectar d’amour de son gendre et évidemment heureuse de l’orgasme gigantesque qu’elle avait provoqué. Elle avait joui toute seule, sans se toucher, juste en suçant Franck, agenouillée devant lui dans la cuisine. Elle se dit que ce petit déjeuner fut fabuleusement jouissif. La prochaine fois elle se promit qu’elle aimerait bien le faire hurler entre ses seins majestueux.

  • « Vous devriez vous refaire une beauté avant l’arrivée de votre fille … », haleta Franck.

Louisa pris enfin conscience de son état, elle se leva rapidement et s’en alla se débarbouiller. Franck, lui, essayait de reprendre ses esprits. Il revenait de l’enfer, il en était maintenant certain. Cette femme l’avait envoûté, il se demandait comment il allait gérer cette situation entre Enora et sa mère. Sa verge ramollie et gluante pendouillait entre ses jambes, il se mit en devoir de se nettoyer si d’aventure Enora désirait y goûter. Les huit coups sonnèrent à la pendule du salon.

Le soleil brillait de mille feux dans un ciel azur. Franck se promenait sur la plage, seul pour faire le point avec lui-même, fumant cigarette sur cigarette. Au loin, au port du village, les pêcheurs vendaient les poissons et crustacés péchés la nuit passée. Il se dit que la vie était vraiment belle, mais surtout mal faite.

Louisa se doucha longuement, elle savourait les souvenirs des moments passés avec son gendre. Elle se rappelait le parfum de son sperme qu’elle avait bu goulûment, cette semence chaude et grasse au goût légèrement iodé. Elle se sentait également très femme capable de séduire un gamin de 30 ans, et cela l’excitait divinement. Elle se dit aussi qu’elle devait absolument rassurer ce garçon, car sinon ils couraient tous les trois à la catastrophe.

En arrivant à la cuisine Louisa vit sur la terrasse que sa fille et Franck s’embrassaient tendrement ; quel beau couple ils formaient ainsi. Une légère pointe de jalousie lui traversa l’esprit, mais elle la chassa aussitôt.

  • « Bonjour les enfants ! », annonça Louisa
  • « Bonjour maman ! », dit Enora en l’embrassant sur les joues.

Franck en fit de même.

  • « Tu ne trouves pas, maman, que Franck a une mine de déterré ce matin ? », demanda sa fille.
  • « Mais non, ou alors ce sont les abus d’alcool de la veille. », répondit Louisa.

Franck confirma effectivement avoir trop bu et que la promenade au marché ce matin allait lui remettre l’estomac en place. Le petit déjeuner se déroula sans encombre et fut vite avalé. Louisa laissa les jeunes partir au marché, d’autant plus que sa femme de ménage n’allait pas tarder.

Enora et Franck passèrent la matinée à flâner sur le port. Ils achetèrent un peu de poisson et des légumes. Plusieurs personnes s’arrêtèrent pour les saluer et discuter avec eux, surtout avec Enora qui connaissait presque tous les habitants du village. Vers midi ils s’installèrent au comptoir du seul café existant pour prendre un verre. Evidemment toute la faune locale s’y retrouvait en ce jour de marché. Les discussions allaient bon train. Accoudé au bar, Franck laissait vagabonder son regard. Des mères de familles et leur marmaille, des vieux messieurs, le mégot collé au bec, un vieux beau avec son écharpe de soie et stetson, de jeunes garçons et filles, des pêcheurs et des ouvriers, constituaient une palette représentative des habitants. Le café était bruyant, ça courait dans tous les sens.

Au bout de deux verres de vin, Franck se sentit mieux et revigoré, mais l’heure tournait, il fallait retourner à la propriété. Sur le chemin du retour, Franck fit part à Enora du bon moment qu’il avait passé à découvrir le port de pêche et ses habitants, excellente matinée aussi pour Enora qui avait revu ses amis et connaissances.

  • « Tu sais j’ai parlé à Marie la fille de notre aide-ménagère, et on s’est dit que nous pourrions prévoir une petite soirée avec les personnes avec qui j’ai conservé des liens très forts, qu’en penses-tu mon chéri ? »
  • « Cela est une excellente idée, ainsi je pourrai connaître un peu mieux tes amis. », répondit Franck.

Mais dans son esprit, il se dit que moins il verrait Louisa, mieux il se porterait … Ce mois de juillet était un des plus chaud, la température oscillait constamment vers les 30° à l’ombre. Heureusement que la brise du large donnait un semblant de fraîcheur. Cette douce vie convenait parfaitement aux deux amoureux.

Le déjeuner fut très calme pour Franck, Louisa n’engagea aucune approche à son égard. L’après-midi, Enora et son amant se retrouvèrent à la plage privée de la propriété. Ils se prélassaient tous les deux au soleil, tels des lézards.

Franck admirait son amie qui ne portait qu’un léger string de bain. Ses fesses rondes callipyges, ses cuisses musclées, sa peau bronzée, ses seins lourds mais fermes, son ventre plat, ses hanches de déesse, sa blonde et soyeuse chevelure … Enora remarqua le manège visuel de Franck.

  • « J’ai l’impression que tes yeux me marquent au fer rouge, mon chéri. », lança-t-elle.

Elle était allongée sur son drap de bain, Franck se rapprocha d’elle, leur lèvres se touchèrent pour se donner un fougueux baiser. La plage était déserte, une douce brise caressait leur corps surchauffé par le soleil.

Franck quitta cette vorace bouche. Ses lèvres descendirent progressivement entre le sillon de la poitrine d’Enora, puis sa langue titilla les bouts durcis couleur caramel. Ensuite Enora senti la bouche de son amant continuer son chemin vers son mont de Vénus. Franck ôta délicatement le string, il se coucha entre les cuisses écartées de son amie. Il dégagea le bourgeon dressé, admira les roses lèvres gonflées de désir, il huma ce parfum marin.

La bouche de Franck était maintenant soudée au centre du plaisir d’Enora, sa langue pénétrait profondément en elle en dansant une sarabande endiablée. Enora gémit, une exquise chaleur embrasait tout son être, elle s’abandonna à la caresse buccale de son ami.

Les doigts de Franck carrèrent les cuisses, le ventre doux. Sa bouche aspira le pistil ce qui provoqua un râle interminable à Enora. Elle n’en pouvait plus, elle désirait que Franck la prenne là, immédiatement, avec force, mais Franck n’en avait cure, il continuait inlassablement sa caresse.

Enora le suppliait de venir la couvrir, son ventre se crispait, ses mains griffèrent la sable, elle n’en pouvait plus, elle voulait qu’il soit en elle, que son pieu la pénètre profondément. Plusieurs vagues de plaisir la submergèrent, elle cria et supplia. Son ventre brûlait d’un feu qui se répandait dans tout son corps. Elle hurla à nouveau encore et encore.

Franck prit un malin plaisir à continuer ainsi. Sa bouche, ses joues, son nez, étaient humides du nectar d’amour d’Enora. Il aimait prodiguer cette caresse, il adorait écouter le chant du désir de son amie, il ne se lassait pas d’embrasser cette fine toison.

  • « Viens mon amour, je te veux, viens vite … », supplia encore Enora.

Franck se redressa. Enora le vit beau et majestueux, agenouillé entre ses cuisses tenant sa queue érigée entre ses mains. Elle voyait ce dard gonflé de désir pour elle, son gland violacé. Cette vision lui arracha un autre râle. Mais Franck toujours agenouillé, frottait simplement son gland à l’orée du puits d’amour mielleux, en le faisant pénétrer, puis en le retirant. Ce contact, cet attouchement délicieusement agaçant excita encore davantage Enora qui maintenant cria sa frustration.

Franck sentait que le moment était arrivé, il se coucha sur son amante et la pénétra d’un seul coup jusqu’à la garde.

  • « Putain !!!! Ouiiiiiiiiiiiiiiiii ! », hurla Enora, après une si longue attente.

Elle se sentait remplie, pénétrée entièrement. Elle jouit ainsi à plusieurs reprises abandonnée aux va-et-vient surpuissants de son amant. Ils se regardaient tous les deux, les yeux dans les yeux, en ahanant. Puis une autre vague de bonheur emporta Enora qui ferma ses paupières en se mordillant la lèvre inférieure. Franck lui continuait inlassablement, il voulait que ces instants durent une éternité car la jouissance qu’il donnait à Enora faisait vibrer son âme.

A l’ombre d’un olivier, Louisa les observait depuis le début. Elle avait ôté sa culotte et elle avait introduit deux doigts en elle qu’elle faisait coulisser en imaginant le pieu de son gendre qui la prenait.

La jouissance, également à plusieurs reprises, l’entraîna vers la nirvâna. Elle entendait sa fille gémir de bonheur, elle la voyait se tortiller sous Franck. Louisa admira la bite puissante qui entrait et sortait du ventre de sa fille. Cette vision lui arracha à nouveau un orgasme.

Louisa redressa la tête juste à temps pour voir les deux amants jouir ensemble dans un tourbillon de cris et de gémissements. Elle vit le visage de sa fille se crisper, sa bouche ouverte, les lèvres retroussées comme si elle criait de douleur, elle la vit s’arc-bouter avant qu’elle ne lâche un grognement de lionne à l’apogée du plaisir.

Franck la vit aussi ainsi, et cela provoqua le déferlement de lave en fusion dans le ventre de son amie. Il avait le sentiment de se vider interminablement, l’impression que son orgasme n’allait jamais s’arrêter. Lui, rugit à son tour et éjacula longuement.

 

A suivre : La morsure d'une cougar - Part 2

Par decadent - Publié dans : RECITS
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Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 08:21

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Les récits de Roxanne-copie-1

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Adorant jouer avec les mots, je couche modestement dans cette rubrique mes récits. Un mélange plus ou moins équitables d'expériences vécues et de fantasmes. Par le force des choses, et contrairement au journal d'un couple libertin, les histoires qui suivent ne sont pas 100% authentiques.

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La-descente-aux-enfers.jpg

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Par decadent - Publié dans : RECITS
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Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 08:12

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Une minute d'arrêt

Ecrit par Roxanne

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« Une minute d’arrêt » … Je me réveille en sursaut. Un coup d’œil par la fenêtre me confirme que je suis arrivée à destination. Je ramasse mes affaires éparpillées pendant le voyage et descends rapidement du train avec un sérieux mal de crâne et une non moins sérieuse envie de pisser. La gare est déserte. J’ai bien trouvé ce que je suis venue chercher : le bout du monde, la nature, le silence et la beauté.

 Et accessoirement je trouve aussi un buisson pour me camoufler et me soulager. Faire pipi dans l’herbe quel pied ! J’en profite pour retirer ma culotte dont l’élastique m’a fait mal durant tout le trajet et me mets en route. J’ai réservé dans le seul hôtel du village avec le soulagement d’avoir réussi à éviter la grande ville la plus proche qui est Carcassonne. Finalement nue sous mon Levis ce n’est pas plus confortable. Les cinq cent mètres qui séparent la gare du village deviennent un calvaire. Le poids du soleil allié à celui de mon sac à dos me fait transpirer à grosses gouttes, rendant le frottement du jean sur mon sexe insupportable. D’habitude cette sensation est plutôt agréable. Enfin bref, une bonne douche et un changement de vêtements me feront le plus grand bien.

  • « Bonjour. J’ai une réservation au nom d’O……, Roxanne. », dis-je à la réceptionniste en arborant un sourire poli mais épuisé.
  • « Oui, je vois. Bienvenue mademoiselle Obrenovic. Vous resterez combien de temps ? », me demanda-t-elle en retour.
  • « Deux ou trois jours. Peut-être plus si je me plais. »
  • « Si vous dites ça vous allez passer votre vie ici … », conclue-t-elle en se fendant d’un large sourire.

Elle a apparemment une vingtaine d’années, comme moi, et doit financer d’éventuelles études avec ce job d’été. Ses cheveux légèrement ondulés descendants jusqu’à ses épaules sont d’un auburn flamboyant et font ressortir encore plus son magnifique regard. Une pointe d’un délicieux accent roulant les « r » et une peau naturellement dorée finissent de trahir les origines ibériques de cette fille tout simplement magnifique.

Machinalement je lève la tête alors que je la suis dans les escaliers qui mènent à ma chambre et m’aperçois alors qu’elle ne porte rien sous sa petite robe légère. Cette vision de sa silhouette sportive presque mise à nue à juste un mètre de moi me trouble au plus haut point.

  • « Voilà c’est ici … », me dit la jeune fille après avoir ouvert la porte.
  • « Parfait ! La chambre a l’air spacieuse et très agréable. », lui répondis-je en la précédent dans l’entrée.
  • « Au fait je m’appelle Sonia. Si tu … Heu … Pardon … Si vous avez besoin de quoi que ce soit n’hésitez surtout pas. Je connais en plus le village et la région comme ma poche. Tu viens … Pardon … Décidément … Vous voulez faire une randonnée ? »
  • « Pourquoi pas un peu plus tard ou demain. Sinon ça ne me dérange pas qu’on se tutoie tu sais. »
  • « Cool ! Tu sais ici on a peu de vrais touristes. C’est un hôtel convivial avec des habitués, des gens tombés amoureux du coin. Du coup je tutoie les clients généralement. »
  • « Pas de souci. Ça me va très bien. Merci Sonia. »
  • « De rien Roxanne. »

Son sourire lumineux est contagieux et irradie son splendide visage. Tout à coup, je songe à son absence de culotte et à la vue de ses fesses à peine dissimulées. Je deviens écarlate au moment où Sonia quitte la pièce après un petit signe de la main, me laissant seule avec mon trouble.

J’ai vraiment besoin d’une douche et la fraicheur de l’eau me redonne du tonus. Après un bon quart d’heure de ce traitement revigorant, je sors et m’habille pour aller profiter de la douceur du soir qui tombe. Un débardeur propre rose fuchsia sous lequel je me passerai de soutif, ma jupe légère bleue ciel un peu froissée et ma paire de tongues noires en cuir plus tard ; et me voilà prête à aller prendre l’air. J’ai repensé à Sonia et ai décidé de l’imiter en ne remettant pas de culotte.

Le village est vraiment agréable. L’hôtel donne sur une petite place entourée de platanes. Je déambule dans les petites rues en pente avec une douce sensation de chaleur que restituent les vielles pierres des maisons après l’avoir emmagasinée durant toute la journée. Un léger courant d’air se glisse entre mes cuisses réveillant ma libido endormie par le long voyage. Je ne sais pourquoi mais, légèrement excitée par cette caresse inattendue, je me mets à penser à Luc, mon ex que je viens de plaquer. Même ici ce connard arrive à me pourrir la soirée, aussi je rentre à l’hôtel un peu déprimée.

  • « Alors ? Le village te plaît ? », m’interpella Sonia alors que je franchis le seuil de l’entrée.

Elle est toujours aussi resplendissante. Je m’efforce donc de paraître de bonne humeur même si tout effort est inutile tellement la gaité de mon interlocutrice est communicative. Elle a l’air de transpirer la joie de vivre et cela me fait un bien fou.

  • « Oui beaucoup c’est vraiment beau. On m’avait dit beaucoup de bien de la région de Carcassonne et je dois bien avouer que pour le moment je ne suis pas déçue. », lui répondis-je en m’approchant du comptoir.

Un rire plein d’espièglerie et d’assurance me confirme à quel point elle est fière de sa région. Une question liée à sa proposition de randonnée me vient alors à l’esprit :

  • « Dis-moi … Tu ne connaîtrais pas par hasard un endroit sympa pour se baigner dans le coin ? »
  • « Bien sûr ! J’en connais même plusieurs. Tu as le lac plus bas que le village, à deux kilomètres. Mais l’été il y a toujours les ados du coin qui envahissent la plage. Il y a aussi la piscine du camping … »
  • « Je préférerais un endroit plus calme. », la coupai-je alors.

Sonia marque une pause, semblant hésiter, puis me propose en souriant :

  • « Voilà ce qu’on va faire. En ce moment c’est plutôt calme à l’hôtel et je peux m’absenter dans le courant de la journée. Comme tu es sympa je vais te faire une grande faveur et t’emmener dans mon petit coin secret. Le paradis sur terre ! Rendez-vous ici à onze heures, ça te va ? »
  • « Bien sûr avec plaisir ! », lui répondis-je avec enthousiasme.

Sonia a vraiment l’air de ne pas aimer que les choses traînent ce qui, pour ma part, est un trait de caractère que j’adore. Au moment où j’ouvre la bouche pour continuer la conversation, le flash de son petit cul se dandinant dans les escaliers me revient en mémoire. La chaleur me monte directement aux joues et j’abrège la conversation afin de rejoindre au plus vite ma chambre.

Une fois seule ça va mieux. Sonia n’est pas la première fille qui m’attire mais je ne comprends pas pourquoi elle me trouble à ce point-là. Je me laisserais bien tenter par l’une de mes fréquentes séances de masturbation mais la fatigue du voyage me commande d’être raisonnable et d’aller me coucher. A peine le temps de me déshabiller et de m’allonger que je m’endors comme une masse. Il est alors à peine 21h30 et comme bien entendu avec mon côté insomniaque, je me réveille trois ou quatre heures plus tard.

Des bruits qui ne laissent places à aucune équivoque me sortent de ma torpeur. Je tends l’oreille et il me semble reconnaître distinctement la voie de Sonia. J’en deviens toute mélancolique, presque jalouse, sans savoir si c’est d’elle ou de son partenaire. Poussée par une curiosité teintée de masochisme, j’enfile le grand tee-shirt que je garde toujours à portée de main en cas de petite fraîcheur et me dirige vers l’origine des bruits. Ils viennent du fond du couloir, derrière une porte entrouverte sur laquelle un panneau affiche « entrée interdite ». Loin de m’arrêter, bien au contraire, je la franchis et débouche sur un petit escalier puis sur un autre couloir qui donne, cette fois ci, sur une dernière porte bien ouverte. En recherche de discrétion je me cale dans l’angle du mur, restant ainsi dans une pénombre protectrice tout en ayant une vue parfaitement dégagée sur l’ensemble de la pièce.

Ce que je vois me coupe le souffle. C’est bien Sonia qui est en train d’hurler son plaisir. Mais ce n’est pas un mais trois hommes, plutôt jeunes et jolis, qui s’affairent autour d’elle. Ils sont tous les quatre de profil, voire légèrement de trois quarts par rapport à moi, et je ne perds rien du spectacle qui m’est offert.

Sonia est à califourchon sur l’un des garçons. Plantée sur son chibre elle ondule dessus, monte, descend, se penchant alternativement d’avant en arrière. Dans l’une de ses mains elle a le sexe du deuxième garçon, un blond d’une vingtaine d’années tout au plus, qui lui fait face. Elle le branle et le porte à sa bouche pour le sucer de temps en temps entre deux gémissements. Le troisième mec, plus âgé, très brun et mal rasé, est à genoux à côté du trio et caresse avec une grande douceur les seins assez petits mais terriblement galbés de Sonia.

On pourrait se croire dans un film porno. Pourtant, dans les gestes, les paroles et les quelques regards échangés que je peux percevoir il n’y a que tendresse et sensualité. Je remarque que les trois garçons ont l’air uniquement préoccupés par le plaisir de leur partenaire. Il n’y a aucun mot dégradant ni rapport de force. Ils sont tout simplement beaux, un lien très fort semblant les unir tous les quatre.

Le tableau se rompt mais un autre se met en place, je suis subjuguée. Sonia est maintenant allongée sur le dos tandis que le plus jeune, le blond, plonge sa tête entre ses cuisses et commence à la lécher avec passion. Les deux autres s’occupent chacun d’un sein qu’ils caressent, sucent et embrassent. Sonia s’abandonne totalement et ses gémissements se font de plus en plus intenses. La langue du blondinet continue à lui faire prendre son pied en allant lui titiller avec gourmandise le clitoris avant de se faufiler entre ses lèvres intimes et finir par quelques tentatives sur son trou du cul. Sonia semble apprécier ce genre de caresse et le lui fait savoir en relevant avec souplesse ses jambes presque au-dessus de sa tête. Ses fesses ainsi offerte sont une incitation à l’adresse du jeune homme afin qu’il s’enhardisse. Ce dernier saisit pleinement le message et sa langue est bientôt rejointe par son majeur qui, après un bref voyage dans le vagin de la belle ibère, lui perfore l’anus.

Sonia crie de plus en plus fort jusqu’à me faire ressentir le plaisir qui monte en elle. Je me mets à respirer à son rythme et à bouger en même temps qu’elle. Ma main glisse alors sous mon tee-shirt et commence à s’activer sur ma chatte toute trempée. Sur le lit la belle réceptionniste jouit, augmentant du coup mon propre désir. Elle se met à se tortiller dans tous les sens, s’arc-boute, puis se laisse retomber, terrassée par la puissance de l’orgasme qui l’a saisie. Les six mains qui sont sur son corps continuent leur ouvrage tout le temps de son ascension et de sa redescente sur terre avant de se calmer.

  • « Venez vite mes chéris … J’ai encore envie de vous … », leur murmura-t-elle d’un ton volontairement aguicheur.

Afin de montrer son désir toujours aussi fort, Sonia se met à quatre pattes et tend son cul tout en le remuant. L’homme mal rasé ne se fait pas prier et s’installe derrière elle avant de la pénétrer de toute la longueur de sa queue. La jeune fille suce alors avec gourmandise, si j’en crois ses soupirs étouffés, les bites des deux autres placés devant elle.

Pour ma part je me suis accroupie, les cuisses grandes ouvertes et adossée contre le mur je continue de me caresser.

Le brun s’arrête soudain de pilonner Sonia et dans un râle de soulagement, se déverse dans la chatte de la jeune fille qui semble apprécier la sensation de sentir son amant couler en elle. Le blond prend aussitôt la place de son pote et remplit la belle espagnole qui met, de son côté, un point d’honneur à lécher consciencieusement la bite qui sort juste de son ventre.

Le blondinet n’est pas long à venir et le scénario se répète. Le troisième garçon fourre à son tour sa queue bien au chaud dans le con de Sonia qui déborde du plaisir de ses précédents amants. Un délicieux filet de sperme que je récolterais bien à la source coule entre ses cuisses. Elle hurle encore et encore, semblant toute proche d’un nouvel orgasme, tandis que le ballet à quatre mains reprend sur son corps ambré et transpirant. Sonia jouit une seconde fois aussitôt rejointe par celui qui était en train de la limer.

Le quatuor s’écroule alors sur les draps souillés de sécrétions intimes et de sueur avant de se mettre à rire de bon cœur. Toujours dissimulée par le retour de mur j’essaie désespérément de me faire décoller à mon tour mais en vain. Malgré l’intensité de la scène qui s’est déroulée sous mes yeux, l’obligation de discrétion sonore me bloque complètement. J’ai tellement envie de les rejoindre pour me coller à Sonia qui est lascivement allongée tout en m’offrant à ses trois amis. Mais je me retiens. Après tout je ne connais absolument pas les trois mecs et, à vrai dire, pas beaucoup plus la jeune réceptionniste. Emplie de frustration je m’éloigne donc à contrecœur et rejoins ma chambre sur la pointe des pieds.

Je retrouve Sonia le lendemain comme convenu vers 11h. Elle a toujours le sourire et arbore une magnifique robe blanche à fines bretelles ornée de fleurs rouges. Des sabots à talons hauts et carrés finissent de lui donner l’apparence d’une de ces fameuses pin-up des années cinquante. Pour ma part, émoustillée par l’expérience de la veille, c’est d’une simple mini-jupe en jean et d’une chemisette blanche fermée négligemment sur le devant par un nœud fait à la va vite que je suis vêtue. Ne sachant pas où nous allons, j’ai choisi la prudence en mettant des petites Puma basses et une paire de chaussettes blanches.

Voir Sonia après son show d’hier soir me fait bizarre. Elle me claque la bise et se saisit d’un panier en osier. De sa main libre elle prend la mienne pour m’entraîner à sa suite.

  • « On est parties ? »
  • « Avec plaisir … », lui répondis-je en lui emboitant le pas.

On dévale les rues du village pour emprunter un petit sentier qui serpente à travers les bois. Sonia connaît chaque pierre, chaque buisson et ça se voit. Lorsque nous arrivons à une petite clairière elle s’arrête et se tourne vers moi l’air enjoué.

  • « C’est ici que je me suis faîte dépuceler. C’était au mois de juillet quand j’avais 16 ans avec un garçon du village. On se voit encore … », m’annonça-t-elle avec un aplomb et une légèreté incroyable.

Je repense du coup à cette nuit et ne peux m’empêcher de me demander si le garçon dont elle me parle faisait partie de ses trois amants de la nuit.

  • « Faire l’amour dans la nature c’est vraiment top ! Tu ne crois pas Roxy ? », poursuivit-elle d’un ton toujours aussi détaché.
  • « Heu … Oui … C’est vrai que ce n’est pas désagréable. », répondis-je surprise tout autant par l’emploi de mon surnom que par la question.
  • « Je me doutais bien que tu savais apprécier les bons côtés de la vie … »

Que veut-elle dire par là ? A-t-elle déjà compris que ma libido est, au moins, aussi développée que la sienne ? Il faut dire qu’elle a l’art de mettre les gens à l’aise afin qu’ils se livrent en toute confiance sans s’en rendre compte. Mais avant que je puisse entrevoir une réponse à mes interrogations, la voilà repartie sautillant entre les branchages. Je regarde comme envoutée ses fesses fermes qui bougent malgré tout sous le fin tissu de sa robe et me demande, tout en connaissant la réponse, si elle porte une culotte.

  • « Voilà mon petit coin de paradis ! », s’exclama ma magnifique guide.

Sonia n’a pas exagéré, l’endroit est superbe. Au milieu de cette forêt dense une étendue d’herbe se jette dans une rivière à l’eau si limpide que l’on distingue parfaitement chaque galet reposant sur le fond. Sur l’autre rive, une petite plage de sable fin et surmontée de quelques rochers semble faite pour de longues séances de bronzette. Je contemple l’endroit pendant que, dans mon dos, Sonia me dit à quel point elle a hâte de sa baigner. Lorsque je me retourne je le vois complètement nue, bras et jambes écartés, respirant à pleins poumons.

  • « Dans un pareil endroit ce serait un crime de ne pas se baigner nue ! C’est tellement plus agréable … », me dit-elle alors qu’elle ne peut pas ne pas voir que je détaille avec insistance son corps du regard.
  • « Heu … Oui … Bien sûr … », bredouillai-je péniblement éblouie que j’étais par sa beauté.
  • « Aller ! Rejoins-moi dans l’eau Roxy ! »

Je la regarde s’avancer vers la rive et pénétrer tout doucement dans l’eau certainement rendue froide par le contraste avec la température extérieure. Lorsque Sonia se retourne pour m’adresser l’un de ses éternels sourires je remarque que, comme moi, sa foufoune est entièrement dépourvue de poil ; détail qui m’avait complètement échappé cette nuit.

  • « Toi non plus tu ne portes pas de culotte ? », me fit-elle remarquer tandis que je me déshabille à mon tour.
  • « Ben non tu vois. Je dois bien avouer qu’il m’arrive souvent d’oublier d’en mettre. Surtout l’été, c’est agréable. », lui répondis-je en me sentant de plus en plus à l’aise à ses côtés.
  • « Tu as raison. Moi j’en mets rarement. Presque jamais mais ça changera peut être quand je vivrai à Paris comme toi. L’hiver ça risque d’être obligatoire … »

Nous voilà parties dans un fou rire. La sensation d’être nue est merveilleuse. La caresse du vent chaud sur ma peau, la volupté de mes seins libres qui se dressent ou encore le courant d’air qui se faufile entre mes cuisses sont envoûtants. Je m’approche de Sonia avec le regard rivé sur son sexe lisse.

  • « Tu aimes ? », me demanda-t-elle tout naturellement en captant mon intérêt.
  • « Ben oui ! Difficile de dire le contraire vu que j’arbore le même. », lui rétorquai-je en riant pour essayer de détendre une atmosphère devenue légèrement plus lourde.
  • « Oui mais toi ce n’est pas pareil. C’est rasé. Ça se voit. », observa finement ma beauté ibérique.
  • « C’est vrai mais d’habitude je m’épile aussi. Je n’ai juste pas eu le temps dernièrement. »

J’ai à peine le temps de finir ma phrase que Sonia me saisit la main et la pose sur son pubis.

  • « Touche comme c’est doux … », me murmura-t-elle.

Comme je caresse sa peau je la vois fermer les yeux et pousser un soupir de contentement. Avant que je ne puisse aller plus loin Sonia s’échappe et plonge dans l’eau. C’est une sirène qui en ressort.

  • « Aller viens ! Ne restes pas là Roxy ! », me lança Sonia en se passant la main dans les cheveux.
  • « Facile à dire ! Je suis frileuse moi ! », lui rétorquai-je en riant.
  • « Je vais arranger ça !!! »

Sonia se rua alors sur moi à grandes éclaboussures. Elle saute, me prend par la taille et me force à avancer. Puis avec un bras derrière la nuque elle me fait basculer sur le côté. Nous roulons toutes les deux dans l’eau en couinant comme des gamines. Dans le mouvement elle approche son visage du miens, je suis prête, et me laisse aller en penchant la tête en arrière ; prête … A recevoir une grande giclée d’eau qu’elle avait gardé dans sa bouche !

J’ai envie de lui sortir un « salope » retentissant mais je n’ai même pas le temps de me vexer. Je suis à peine remise de ma surprise de ma surprise que Sonia m’embrasse pour de vrai. Un vrai baiser entre femmes dans lequel se mêlent tendresse et fougue. Que c’est bon de rouler une pelle à cette fille qui m’attire tant depuis que je l’ai croisée.

Nos bouches collées et nos langues dansant l’une contre l’autre nous regagnons la rive. Sonia s’installe sur mes genoux tandis que je me laisse aller en arrière. Se retrouvant à califourchon sur moi, ses mains empaument mes seins sans que ses lèvres ne me quittent. Je sens son sexe doux et chaud sur mon ventre alors que nous nous couvrons mutuellement de baisers. Soudain Sonia éclate de rire, se relève en me tendant ses mains pour m’aider à faire de même.

  • « Tu viens ? », m’invita-t-elle avec un grand sourire.
  • « Je te suis au bout du monde ma chérie … », lui répondis-je chaleureusement en la suivant.

Que j’aime sa simplicité. Pas de question, de prise de tête ou d’arrière-pensée. Je me sens bien avec elle et la regarde s’installer lascivement sur la couverture qu’elle vient de déplier dans l’herbe. Je la rejoins en m’allongeant à ses côtés avant de l’embrasser à nouveau tendrement. Sonia me fait rouler sur le dos et prend les choses en main. Une nuée de torrides baisers se perdent dans mon cou avant de rejoindre mes seins sur lesquels elle s’attarde, jouant avec les pointes de mes tétons dressés par la caresse du vent. Puis sa langue reprend sa descente vertigineuse pour tourner autour de mon nombril et atteindre mon mont de vénus qu’elle débarrasse des gouttes d’eau restantes de notre baignade. Ses mains douces et fines jouent avec l’intérieur de mes cuisses déjà grandes ouvertes, effleurant ma chatte juste assez pour me faire gémir de frustration.

Brièvement mon amante remonte vers mon visage pour m’embrasser et plonge, cette fois franchement, sur mon sexe. Je me mets à soupirer autant de plaisir que de soulagement lorsque sa langue experte entame le tour complet de ma chatte. Puis Sonia vise plus précisément ma fente qu’elle lèche de bas en haut et de s’enrouler sur mon clitoris. Bientôt ses doigts se mêlent à l’assaut, écartent mes lèvres intimes et deux d’entre eux perforent mon minou jusqu’à la garde.

  • « Tu aimes qu’on s’occupe de ton cul Roxanne ? », me demanda ma belle ibère dans un murmure tout en me branlant.

En guise de réponse je prends légèrement appui sur mes pieds afin de me surélever et lui donner ainsi accès à mes fesses. D’abord quelques savants coups de langues pour me lubrifier comme il faut la rondelle puis le majeur de sa main libre fait céder mon anus d’une seule poussée longue et continue.

  • « Oh putain ma belle ! C’est trop bon ! Tu vas me faire jouir ! », me mis-je à gémir.
  • « Viens Roxy … Viens … Viens ma toute belle … »

Me sentant sur le point de défaillir Sonia accélère ses vas et viens dans mes deux orifices brûlants. C’en est trop et un puissant orgasme explose au creux de mes reins, me faisant hurler mon plaisir aux arbres qui m’entourent. Le temps s’est arrêté et sa course ne reprend que lorsque je sens le corps de mon amante sur le mien et sa divine bouche m’embrasser tendrement.

  • « A mon tour de m’occuper de toi … Je vais te faire prendre ton pied Sonia … », lui soufflai-je au creux de l’oreille.
  • « J’en doute pas une seconde … J’ai envie de toi depuis la seconde où tu as franchis la porte de l’hôtel Roxanne … », m’avoua-t-elle en retour.

Cette confidence à laquelle je ne m’attendais pas décuple mon désir de lui rendre ce qu’elle m’a donné il y a quelques instants. D’un mouvement rapide je la retourne sur le dos et après lui avoir écarté les jambes de mes mains, plonge ma bouche sur sa chatte trempée. Son sexe est doux et chaud, sa mouille est légèrement salée comme la mienne, son odeur intime m’excite. Ce que j’aime appeler le petit secret chez une femme, son clitoris, est tout tendu et il me suffit de le frôler pour qu’elle soupire. Ses lèvres gonflées et rougies par le désir m’offrent un exquis terrain de jeu que je visite de fond en comble. Comme Sonia tout à l’heure, je m’aventure vers son petit trou. Ma langue joue quelques secondes avec les plis de son anus aux délices poivrés avant que deux de mes doigts ne violent ce refuge secret et douillet. Il ne lui en faut pas beaucoup plus pour que ses gémissements ne se transforment en cris stridents. Son bassin bouge pour me donner le rythme à suivre et je vois perler sur sa peau de nombreuses gouttes de sueur. Ses muscles se tendent, elle se cambre en emprisonnant fermement mes doigts dans son cul.

  • « Han … HANN … OUI … ROXY ! OUIIIIIII !!! », cria-t-elle à en perdre la raison.

Comme hier lors du spectacle qu’elle m’a offert involontairement, l’orgasme de Sonia se transforme en grand éclat de rire au moment de redescendre. Ma délicieuse amante me prend alors par les mains et m’attire tout contre elle pour m’embrasser à pleine bouche.

  • « Alors ce n’est pas le pied l’amour dans la nature ? », me demanda-t-elle en me fixant droit dans les yeux avec espièglerie.
  • « En tous cas tu avais raison … Je n’ai plus froid ! », lui répondis-je tout aussi taquine.

Nous voilà à nouveau parties dans un fou rire. Nous restons allongées, lovées l’une contre l’autre à profiter de la caresse du soleil et du silence à peine perturbé par le chant de quelques oiseaux. Sonia a la tête posée juste au-dessus de mon sein droit et joue négligemment avec son index batifolant sur mon téton qui n’en demandait pas plus pour se dresser à nouveau de plus belle.

  • « Dis donc tu sais y faire avec les filles. T’es uniquement lesbienne du coup ? », me demanda Sonia.
  • « Non pas du tout. J’aime autant les hommes que les femmes et toi ? », lui retournai-je pour dissimuler le fait que je connais déjà la réponse.
  • « Pareil que toi. Je n’ai pas de préférence. »

Elle lève les yeux vers moi, ces derniers brillent de joie. On s’embrasse longuement, passionnément puis farouchement avant d’aller nous rafraîchir dans la rivière où nous jouons à nouveau comme deux petites filles. De retour sur la couverture, c’est main dans la main que nous laissons les rayons de ce soleil d’été nous sécher.

  • « Il faut que je t’avoue quelque chose Sonia … », lui annonçai-je en me disant que notre amitié ne pouvait commencer sur un mensonge.
  • « Oui Roxy ? Qu’est-ce qu’il y a ? Tu peux tout me dire tu sais … », tenta-t-elle de me rassurer.
  • « En fait je suis souvent victime d’insomnies. Et pour tout te dire je t’ai entendu cette nuit et je suis montée pour voir … Quand tu étais avec les trois garçons … »

J’ai peur qu’elle ne m’en veuille de les avoir espionnés mais, au contraire, elle explose de rire.

  • « Tu me rassures Roxanne. J’ai cru que tu allais dire que tu ne voulais plus me revoir. Et ça t’a plu au moins ? »
  • « Oui beaucoup.  Je me suis masturbée en vous regardant. Vous étiez terriblement excitants. Surtout toi ma chérie. Tu fais ça souvent ? », continuai-je soulagée par la manière dont ma nouvelle amie prenait les choses.

Sonia commence dès lors à me raconter cette partie de son existence. Comment ces trois garçons, Marc, Julien et François sont tombés amoureux d’elle quasiment en même temps durant leurs vacances estivales dans la région il y a quatre ans. Comment elle n’a pas pu choisir ou, plus exactement, pas voulu choisir. Complètement raides dingues d’elle, ce qui est facilement compréhensible, ils ont accepté de partager leur passion. La première fois qu’ils ont fait l’amour tous les quatre fut extraordinaire et depuis Sonia ne s’en est jamais lassée.

  • « Parfois on baise à deux ou à trois. Des fois, comme tu as vu hier soir, à quatre. Ca ne leur pose pas de problème. J’arrive à leur donner l’attention dont ils ont besoin. Ils sont tous les trois différents mais je les apprécie tout autant … », m’explique Sonia tout en continuant à me caresser du bout des doigts.
  • « J’ai du mal à imaginer ça. Etre amoureuse de trois personnes à la fois. », fis-je remarquer.
  • « Il n’y a pas d’amour au sens premier du terme Roxy. C’est d’ailleurs pour ça que je n’ai pas fait de choix. Je sais très bien qu’aucun des trois ne sera la personne avec laquelle je partagerai ma vie. »
  • « Tu n’as pas peur qu’eux ils croient au grand amour ? », l’interpellai-je en sachant, par expérience, que les sentiments ne se commandent pas.
  • « Je ne pense pas. Ou plutôt pour être honnête je n’espère pas. En tous cas je me suis montrée très claire à ce sujet dès le début de notre relation. »

Je l’écoute, buvant chacune de ses paroles, tout en passant tendrement ma main dans ses cheveux.

  • « J’avoue que j’ai envie d’en profiter au risque de me voiler peut-être un peu la face. C’est si bon de faire l’amour tous les quatre. Tu n’as jamais essayé ? », me relança Sonia.
  • « Si … Ca m’est déjà arrivée de faire l’amour avec plusieurs partenaires en même temps. Hommes comme femmes d’ailleurs. », confiai-je à mon amante en passe de devenir bien plus que ça.
  • « J’adore quand ils me prennent par devant et par derrière en même temps. C’est une sensation tellement intense ! », continua Sonia heureuse d’avoir trouvé une personne avec qui partager en toute simplicité ses goûts et expériences.
  • « Je comprends ma belle. Je suis fan de la double pénétration et de la sodomie … »
  • « Oui j’ai cru comprendre ça tout à l’heure. On est faîtes pour s’entendre … »

Et nous voilà reparties dans un fou rire retentissant juste avant que Sonia ne me dise le plus naturellement du monde :

  • « Demain on reviendra ici avec eux et on baisera tous les cinq. J’ai hâte ! »
  • « Avec toi je veux tout faire … », dis-je sur un ton enjoué mais néanmoins sérieux.

Nous rentrons au village en fin d’après-midi. Sonia se propose de m’inviter au restaurant qui est situé en face de l’hôtel, ce que j’accepte bien évidemment. Aussi pour la remercier je lui donne un coup de main à la réception pour qu’elle puisse rattraper le retard accumulé dans son travail en raison de notre escapade plus longue que prévue.

Durant le dîner nous nous racontons nos petites vies, nos passions, nos expériences sentimentales comme sexuelles et nous trinquons plus que de raison. Nous sommes toutes les deux tellement heureuses alors qu’une réelle complicité s’installe.

  • « Excuse-moi de revenir là-dessus Roxanne, mais c’est donc avec ta sœur que tu as découvert les plaisirs entre filles ? », reprit Sonia en écarquillant les yeux.
  • « Oui il y a quelques années. Ca ne te choque pas j’espère ? », lui demandai-je légèrement inquiète de sa réaction.
  • « Pas du tout ma belle ! Au contraire je trouve ça même plutôt émoustillant. Et vous continuez à faire l’amour toutes les deux ou c’était juste un one-shot histoire de découvrir ? », s’enquit ma belle hispanique dont le curiosité était totalement éveillée.
  • « Non nous continuons toujours. Même assez souvent je dois avouer. Pour Annabelle et moi c’est devenu totalement naturel sans que notre lien de parenté n’entre en ligne de compte. »
  • « Pardonne-moi si, pour ma part, c’est le côté incestueux de votre relation qui m’excite. J’ai deux frères avec qui je n’ai jamais fait l’amour, mais j’en ai fantasmé. »
  • « T’inquiète pas Sonia. Je comprends parfaitement. Au début cet interdit nous excitait aussi. C’est juste qu’avec l’habitude ce paramètre a un peu disparu. »
  • « Oui je m’en doute. Tu me la présenteras ? C’est ta petite sœur ou ta grande sœur ? On ne sait jamais … Si je lui plais je pourrais peut-être m’inviter à l’une de vos réunions de famille ? », ajouta Sonia avec un sourire mutin.
  • « Annabelle est ma grande sœur, elle a deux ans de plus que moi. Et franchement je ne vois pas à qui tu pourrais ne pas plaire ma chérie. Quant à te glisser sous notre couette un de ces jours je n’y vois aucun inconvénient … »

Nous continuons à bavarder de tout et de rien durant un long moment. Après notre deuxième digestif nous sortons enfin du restaurant. Peu nous importe l’heure tellement nous sommes bien ensembles mais la nuit est déjà largement tombée et la pleine lune trône fièrement au-dessus de nos têtes. Sonia me raccompagne jusqu’à ma chambre et m’embrasse tendrement juste avant que je n’ouvre la porte.

  • « Je n’ai pas très envie de dormir toute seule cette nuit … », me susurra-t-elle alors à l’oreille.
  • « Je n’ai pas très envie de dormir tout court moi … », lui répondis-je dans un souffle entre deux roulages de pelle.
  • « Je t’ai dit qu’on était faîtes pour s’entendre … »

Je déverrouille la serrure alors que les mains de Sonia parcourent déjà mon corps. A peine avons-nous pénétré dans la pièce que nous nous déshabillons en quatrième vitesse. Oubliées la tendresse et la sensualité de l’après-midi, ce soir nous avons juste une envie folle de sexe, une envie presque bestiale. Nous avons passé toute la soirée à nous chauffer à blanc et le résultat se voit dès que nous plongeons sur le lit. Sonia et moi faisons, refaisons et refaisons encore l’amour telles deux nymphomanes en manque durant une bonne partie de la nuit. Outre ma relation incestueuse avec ma sœur, ma belle amante c’était montrée très intéressée par certaines de mes pratiques que je lui ai décrites durant le dîner. C’était le cas par exemple du fist-fucking que je me fais un plaisir de lui faire découvrir durant nos ébats.

D’ailleurs, au moment où les rayons du soleil me réveillent, c’est l’odeur et les sécrétions de la chatte de Sonia sur ma main qui s’y est engouffrée qui me font réaliser que ce n’était pas qu’un rêve. Je suis seule sous les draps, aussi je décide de me lever rapidement afin de retrouver au plus vite ma délicieuse amie qui a dû rejoindre la réception. Après une douche brève et un séchage de cheveux qui l’était tout autant, je me pose devant mon sac de voyage en hésitant sur la tenue que je vais mettre. Connaissant, à priori, le programme de la journée j’opte pour l’option la plus salope possible avec les quelques affaires que j’ai apporté. Pas de sous-vêtements bien entendu, mon short en jean de la célèbre marque « plus moulant que ça tu meurs d’asphyxie », un top violet à fines bretelles que j’ai emprunté à ma sœur et qui s’arrête juste en dessous de mes seins seront toute ma vêture. Rajouté à cela des mules noires à talons aiguille qui tendent parfaitement tous les muscles de mes jambes, même si je me doute que je devrai marcher la plupart du temps pieds nus si nous retournons à l’endroit où nous étions hier, et me voilà prête pour de nouvelles aventures.

Fière du résultat après un bref passage devant le miroir fixé sur toute la hauteur de la porte du placard, je descends pour rejoindre Sonia. Cette dernière est attablée sur la terrasse devant un bon petit déjeuner en compagnie d’un beau garçon brun aux traits fins et au sourire enjôleur.

  • « Salut les tourtereaux ! », leur lançai-je avec un grand sourire.
  • « Coucou toi ! », me rétorqua Sonia qui se leva pour se précipiter vers moi.

Nous nous roulons une énorme galoche pleine de fougue avant que notre hôtesse ne fasse les présentations.

  • « Marc voici Roxanne, la fille qui m’a tellement faîte jouir toute la journée d’hier et cette nuit. », dis Sonia avec son aplomb si naturel qui est parfois déroutant.
  • « Enchanté Roxanne … », répondit le jeune homme en me détaillant des pieds à la tête.
  • « Roxy je te présente Marc, l’un des mecs qui aura certainement le plaisir de t’enculer dans quelques heures … », continua-t-elle pour finir de planter le décor.

Je m’approche de Marc toujours assit à la table et me penchant légèrement en avant, lui colle ma main sur son entrejambe.

  • « Ah oui ? Rien que ça ? Alors enchantée de même Marc … », lui déclarai-je tout en massant énergiquement son service trois pièces par-dessus son short en toile.
  • « Sonia n’a pas exagéré … », relança le beau brun en se mettant à soupirer sous ma caresse.
  • « Ah oui ? Et qu’a-t-elle dit de moi ? »
  • « Que tu étais la plus belle fille qu’elle n’ait jamais vu et que tu étais largement aussi chaude qu’elle … »

Je m’accroupie alors devant Marc et extrais sa queue à moitié bandée de sa braguette. L’absence de sous-vêtements a l’air assez répandue dans la région puisqu’il ne porte ni slip ni caleçon, ce qui me facilité les choses au moment où de décide de le prendre en bouche. Juste quelques petits coups de langue sur le gland que le coulissement de mes lèvres a décalotté puis je me redresse.

  • « Ca c’était juste un avant-goût pour te confirmer les dires de notre amante commune. », lui annonçai-je en le regardant avec amusement avoir maintenant toutes les peines du monde à remettre son sexe dans son short.

A quelques mètres de nous, Sonia, morte de rire devant ma prestation, entreprend de sa rassoir.

  • « Hé les loutres ! Vous ne préférez pas finir de manger tranquillement ? Surtout toi Roxy. Tu n’as pas un petit creux après cette nuit ? »

Je lui adresse un sourire tendre et complice en guise de réponse. C’est vrai que j’ai carrément faim et les croissants comme le café sont les bienvenus.

  • « Bonjour ! », entendis-je dans mon dos tandis que je termine ma deuxième viennoiserie.
  • « Salut François ! », fit Sonia en réponse au nouvel arrivant.

Il se dirige vers nous, tape dans la main de Marc, dépose un smack sur la bouche de Sonia et me claque la bise. Blond, pas très grand, je le devine beaucoup plus timide et moins assuré que son ami.  Le voilà pourtant qui se glisse derrière Sonia et lui embrasse le cou tout en lui caressant la poitrine à travers sa petite robe blanche à la limite de la transparence.

La conversation se poursuit un peu devant une nouvelle tasse de café puis nous décidons de nous mettre en route ; le dernier invité, en l’occurrence Julien, nous rejoindra à la rivière un peu plus tard. Comme je l’avais prévu en m’habillant, mes mules se retrouvent dans mes mains dès les premiers mètres du sentie et je dois faire attention où je marche pour ne pas me planter quelque chose dans les pieds. Je ne sais si c’est par solidarité ou tout simplement parce que c’est une petite cochonne, mais à peine sommes-nous dans les bois que Sonia se met toute nue.

  • « Ben quoi ? », nous lança-t-elle en se retournant avec un sourire triomphant sur les lèvres.
  • « T’as bien raison ! », la conforta Marc qui se désape à son tour.
  • « Aller ! A toi Roxy ! Je suis certaine que les garçons ont trop envie de te voir à poil ! Et moi de te revoir en tous cas c’est clair … », enchaîna ma belle ibère en faisant mine de se lécher les babines.

Devant l’approbation générale de la foule et après un fou rire commun il ne me reste plus qu’à m’exécuter. François fait de même à ma suite, luttant ainsi bravement contre son semblant de timidité. Je ne peux m’empêcher de jeter un coup d’œil à son sexe qui est fin mais assez long et qui est, surtout, à moitié bandé. Sonia s’en saisit et se met à le pomper sans retenue, penchée devant lui tout en gardant les jambes bien droites. J’admire avec bonheur le spectacle tandis que Marc vient se placer derrière moi. Il m’embrasse la nuque puis suçote le lobe de mon oreille alors que ses mains se baladent allègrement sur mes seins, mon ventre et que l’une des deux se perd sur ma chatte déjà largement moite. Je sens la bite dure comme de la pierre de ce bel étalon se caler naturellement dans la raie de mes fesses et me dandine pour l’y accueillir encore mieux. J’ai une furieuse envie de lui, qu’il m’encule, là, direct ! Mais Sonia met fin à ces petits préliminaires en se redressant.

  • « Aller on continu ! », dit-elle enjouée en me prenant par la main.

Et nous voilà repartis en tenue d’Adam et Eve pour terminer le court chemin qui nous sépare encore de la rivière. Sonia et moi marchons collées l’une à l’autre en nous arrêtant tous les cinq pas pour nous embrasser comme deux collégiennes découvrant l’amour. Au grand bonheur de Marc et François qui arborent des mines réjouies et des queues fièrement dressées en nous suivant.

Nous voilà enfin installés tous les quatre sur l’herbe où nous avons déployés des couvertures mais, bizarrement, nous ne sommes pas du tout pressés d’aller nous baigner. Je me jette sur Sonia en la plaquant au sol puis l’embrasse à pleine bouche avec fougue. Je me retrouve à quatre pattes sur elle, une légère brise glissant sur mes fesses comme les regards des deux mâles en rut qui détaillent ma croupe. Cela m’excite terriblement et je le fais sentir à ma délicieuse amante à la peau cuivrée que je caresse et lèche avec avidité. Je descends le long de son corps, tète ses seins, titille son nombril avant d’enfouir ma tête entre ses cuisses qu’elle a ouvertes d’elle-même. Ses mains appuient fermement sur le haut de mon crâne pour m’empêcher de partir, précaution totalement inutile car je n’en ai aucune intention. Complètement déchaînée, ma langue passe entre ses lèvres intimes acidulées, entre dans son sexe trempé avant d’aller faire un tour sur son anus poivré.

Toute à mon œuvre dévastatrice, je n’en oublie pas moins de remuer du popotin histoire de faire comprendre aux deux voyeurs qui nous contemplent qu’il serait peut-être temps de passer à l’action. Contrairement à ce que pourrait laisser croire leur caractère respectifs, c’est François qui est le plus prompt à réagir. Il nous contourne et se présente au-dessus de Sonia qui se saisit de son braquemart pour le guider jusqu’à sa bouche. Ma petite cochonne adorée ne se fait pas prier pour le sucer sans aucune pudeur en l’avalant par intermittence jusqu’à la garde.

En ce qui me concerne je sens Marc qui s’installe derrière moi et commence à me lécher la raie, le trou du cul et la chatte. Ses doigts ne sont pas longs à venir en renfort de sa langue dans mes deux orifices et j’ai, du coup, de plus en plus de mal à rester concentrée sur le minou de Sonia qui se tortille dans tous les sens.

  • « HO OUI ! OUI ! Continue Roxy ! », se met-elle à hurler au bord de la jouissance.

J’insiste de fait sur son clitoris alors que je suis prête, moi aussi, à exploser sous les caresses de Marc. Un puissant orgasme nous ravage, Sonia et moi, de concert et nous crions notre plaisir à la terre entière.

  • « Venez les garçons ! Venez vite ! On a envie de vos queues ! », supplia ma complice de débauche sans nous laisser le temps de reprendre notre souffle.

Elle se place dans la même position que moi, à quatre pattes à mes côtés. Nous sommes toutes les deux impatientes de recevoir nos coups de bites. Nous avons envie de sentir en nous de beaux sexes de mâles et nous le faisons savoir en gémissant de plus bel.

François se place derrière Sonia et la pénètre tranquillement, sans forcer ; Marc en faisant de même avec moi tout en douceur. Que c’est bon de sentir une verge bandée à souhait dans mon vagin juste après un orgasme qui a rendu mes parties génitales si sensibles. Tout en me limant, mon amant continu ses caresses sur mon cul, y fait rentrer un doigt puis, voyant que je ne proteste pas, un deuxième. Je sais où il veut en venir et je lui montre ainsi que c’est une envie largement partagée.

Je tourne la tête un instant sur le côté et reçois un clin d’œil complice de Sonia qui halète au rythme des coups de reins de François. Dans le même temps Marc s’est retiré de ma chatte et pose maintenant son gland sur mon œillet. D’une poussée précautionneuse il fait céder mon anus qui ne demandait que ça avant de progresser millimètre par millimètre dans mes entrailles.

Sonia, qui a abandonné François, guide la queue de ce dernier vers ma bouche. Je ne l’avale même pas puisque c’est lui qui s’y enfonce tout seul et entame des vas et viens comme il le faisait il y a encore quelques secondes dans la moule de mon amie.

  • « C’est bon ce qu’ils te font ma petite salope ? Tu sens le goût de ma chatte sur sa bite ? Tu sens bien Marc dans ton cul ? Je sais que t’aimes ça parce que tu es aussi cochonne que moi ma Roxy … » me murmura tendrement Sonia à l’oreille.

Ma douce complice se met à me caresser le dos et à le lécher pour en récolter les gouttes de sueur qui ruissellent dorénavant en abondance sur ma peau.

  • « On va échanger ma chérie … François va s’allonger et tu vas empaler ton cul sur sa bite … Je vais en profiter pour te brouter la foufoune en même temps … Marc va me sodomiser bien comme il faut et ils vont nous faire jouir à nouveau avant d’éjaculer dans nos fions … », reprit Sonia pleine d’envie et d’imagination que je m’en voudrais de contrarier.

Le tableau se met en place. Tournant le dos à François je fais pénétrer sa queue dans mon cul. Sonia s’installe dans le même temps entre mes cuisses et commence à me laper la chatte en me souriant avec tendresse. C’est trop bon ! J’ai la tête qui tourne, je ne sais plus où je suis, chaque centimètre carré de ma peau me procure un océan de plaisir. Je prends un pied hallucinant alors que des vagues successives d’orgasmes se propagent dans tout mon corps au moment où François décharge son foutre chaud au fond de mes fesses.

C’est dans les bras de Sonia que je m’octroie les quelques minutes nécessaires pour reprendre mes esprits. Puis elle descend entre mes jambes entre mes jambes et m’embrasse délicatement la chatte et l’anus duquel coule un large filet de sperme.

  • « Tourne toi bébé … Donne-moi ta croupe … », me mis-je à gémir.

Elle ne se fait pas prier et se place à tête bèche au-dessus de moi. C’est à ce moment-là que je me rends compte que Marc a éjaculé lui aussi ; lorsque le cul au-dessus de moi expulse de la jute encore chaude qui me coule directement sur le visage. Je place directement ma bouche sur sa rondelle afin d’aspirer cette semence masculine dont j’aime me régaler, allant chercher avec ma langue le plus loin possible.

Une fois nos rondelles toutes propres nous retrouvons mutuellement nos bras tandis que les deux garçons nous encadrent, allongés sur les couvertures, et nous nous laissons aller à une sieste des plus bienfaisante.

Un peu plus d’une heure s’est écoulée lorsque je me réveille. Je m’étire et constate que Sonia n’est plus à mes côtés. De peur de déranger mon sommeil généralement fragile elle s’est un peu éloignée et s’affaire avec les garçons au nombre de trois puisqu’entre temps Julien nous a rejoint. Très brun avec une barbe de trois jours et des yeux verts éclatants il est, lui aussi, beau mec avec un petit air sauvage qui contraste avec le physique moins « homme » de ses deux copains. De plus sa bite me paraît également plus longue et plus épaisse que les deux autres. La comparaison est d’autant plus aisée à faire qu’ils sont tous les trois debout côtes à côtes en train de se faire sucer par ma belle amante qui est accroupie devant eux.

Encore un peu dans les vapes, je profite néanmoins du spectacle, le regard posé tantôt sur les trois belles queues dont je vais aussi m’occuper, tantôt sur le cul de Sonia qui s’agite devant moi. Mes mains glissent alors sur mon corps et j’empaume un de mes seins dans ma main gauche tandis que la droite plonge sur ma chatte. Le regard toujours fixé sur la triple pipe que ma belle hispanique est en train de tailler, je m’installe sur le flanc pour mieux admirer la chose. Je m’enfonce trois doigts dans le con au moment où je vois ma partenaire de luxure se titiller l’anus avec agilité.

Sonia interrompt brièvement sa fellation pour me sourire et m’indiquer de les rejoindre d’un geste de la tête. Ne pouvant résister à cette invitation je la rejoins d’un pas décidé et me glisse à genoux derrière elle. Je commence à lui caresser les seins et le ventre avant qu’elle ne retire son doigt de son cul pour le remplacer par le mien. Délaissant du coup ses trois bites, elle m’embrasse fougueusement et me guide pour que je prenne sa place. Je me libère à regret de l’étreinte de son sphincter mais ma gourmandise légendaire m’oblige à sucer les trois apollons qui me font face.

  • « Bonjour Roxanne. Je t’ai observée pendant que tu dormais et je te trouve terriblement belle et excitante. J’ai très envie de toi … », me murmura Julien avant de m’embrasser pour faire connaissance.

Sa bouche se pose par la suite sur mon cou et ses mains se mettent à explorer mon corps avec douceur et détermination. En voilà un qui sait parler aux filles.

  • « T’emballes pas Roxy. Il a juste envie que tu le suces … », me sortit Sonia avec un rire communicatif et taquin.

En même temps vu que c’est une envie largement partagée cela tombe plutôt bien. Ma bouche grande ouvert se dirige alors vers sa queue et l’avale d’un trait. D’une main ferme mais douce je lui masse ses couilles encore pleines avant de me mettre à le branler au moment où ma langue entre en action sur son gland.

  • « Ne nous oublie pas hein … », intervint Marc pour me rappeler qu’ils sont trois en face de moi.

Je le regarde et il me sourit en me caressant la joue. Comme Sonia qui entre temps s’est allongée en dessous de moi et me broute le minou, j’entreprends de pomper les trois garçons avec gourmandise à tour de rôle tandis que j’astique les deux autres. Je leur extirpe sans mal des petits soupirs de contentement, puis des gémissements alors que je leur offre à chacun d’eux une gorge profonde dont j’ai le secret et la maîtrise.

  • « Tu jouiras plus tard … Profites de ton désir qui grandit et de ton plaisir qui monte. », me fit Sonia en se relevant lorsqu’elle me sentit proche de l’orgasme.

Ma douce amante nous contourne et va s’installer derrière les garçons. Je la vois les embrasser dans la nuque et dans le dos puis descendre sur leurs fesses, tout d’abord sagement avant de devenir plus insistante. Elle passe de l’un à l’autre et leur écarte les deux globes de chair pour leur lécher l’anus sans ménagement. De temps en temps elle m’adresse un regard brillant trahissant le plaisir qu’elle prend à cette pratique. Mis à part ma sœur et moi, je n’ai jamais vu une fille aimer autant le sexe et l’assumer aussi ouvertement.

Sonia se concentre maintenant sur Julien qu’elle a décidé d’enfin soulager pour le grand bonheur de ce dernier. J’en fais de même et laisse libre les deux autres qui ne s’en laisse pas compter. François se place derrière Sonia, la lèche rapidement et lui pénètre la chatte. Moi aussi je m’installe à quatre pattes et tend ma croupe pour attirer Marc.

  • « Non … Fourre la moi dans le cul bébé … », le suppliai-je alors qu’il posait son gland sur ma vulve.

Une bite dans le fion je reprends ma fellation sur Julien qui, de l’autre côté, se fait lécher et doigter l’anus par Sonia qui, elle-même se fait baiser. Je suis bien incapable de vous narrer ce qui se passe par la suite tellement mon plaisir fut intense. Vu l’état poisseux de mon sexe et de mon cul je me doute juste avoir subi une double pénétration qui est allée jusqu’à l’éjaculation de mes amants.

Lorsque je reprends mes esprits Sonia et moi sommes seules et elle me câline allongée tout contre moi.

  • « Où sont passés les garçons ? », lui demandai-je.
  • « Ils sont partis. Ça c’est un peu gâté entre nous … », me répondit-elle avec un petit air triste que je ne lui avais jamais encore vu.
  • « Que s’est-il passé ma douce ? »
  • « Je leur ai dit que je partais vivre sur Paris à la fin des vacances. Tu avais raisons. Ils sont amoureux de moi et pensaient que j’avais changé d’avis par rapport à ça … »
  • « Je suis vraiment désolée ma puce … », la consolai-je en la prenant dans mes bras.
  • « C’est pas grave. Ça devait se finir ainsi. Maintenant c’est toi qui va devoir me supporter ! »

J’eu du mal à cacher ma joie et cela redonna à Sonia son célèbre sourire. Même si notre amour pour les garçons nous empêche de vivre ensembles, nous sommes devenues les meilleures amies du monde autant que des comparses de luxure. Comme quoi une minute d’arrêt peut changer une vie …

 

FIN

 

Par decadent - Publié dans : RECITS
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Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 07:49

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Les récits de nos ami(e)s-copie-1

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Voici les récits écris par nos ami(e)s proches et particulièrement les membres de notre réseau libertin, le Cercle d'O.

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Ecrit par Erica

Luxure-et-perversion.jpg

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Ecrit par Christophe

Cocu-et-content.jpg

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Par decadent - Publié dans : RECITS
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Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 07:36

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Cocu et content

Ecrit par Christophe

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  • « Servane … Est-ce que tu le vois en dehors de ces soirées qu’on passe avec lui ? », je demande en sachant qu’il y avait de grandes chances que la réponse ne soit pas celle que j’attends et surtout espère.
  • « Est-ce que tu veux vraiment connaître la réponse Christophe ? »,me rétorque-t-elle avec un regard noir plus que sérieux.

Puis Servane poursuit sans vraiment me laisser le temps d’enchainer.

  • « Chéri … Tu connais la règle que je n’ai moi-même pas oublié ! Je reste ta femme avant tout. Ce ne sont que des expériences physiques et en aucun cas autre chose. »
  • « Que t’a t’il proposé exactement ? », je demande en signe d’abandon face à une éventuelle dispute à venir si nous continuons sur le sujet.

Je ne suis pour autant pas dupe et j’ai du mal à me contenir.

  • « Il nous invite à dîner prochainement. Et d’y passer la soirée bien sûr … », enchaine Servane sans demander son reste.
  • « Pour ?… »
  • « Pour nous deux banane ! Il a également précisé qu’il y aura des surprises. », continue-t-elle presque méprisante à mon égard.
  • « Franchement Servane tout cela commence à m’inquiéter un peu. Je ne voudrais pas mettre en péril notre amour … »
  • « J’ai très envie d’y aller. Découvrir, avec toi, de nouveaux plaisirs met mes sens en émoi ! Ecoute … Franck doit nous envoyer quelques petits conseils et quelques éléments concernant la soirée. Si tu le veux, on attend de recevoir cette lettre et on décide après. »
  • « Ok … »

Alors que j’attendais des mots ou un geste rassurant je n’ai qu’une faible concession qui n’engage que celui qui y croit. C'est-à-dire moi …

 Nous n’en avons pas reparlé pendant deux jours, néanmoins chacun de nos regards était chargé d’envie pour Servane et surtout de défi me concernant. Qui se dégonflera ? Enfin nous avons reçu cette lettre tant attendu, enfin plutôt les lettres ; une pour Servane, une pour moi, avec interdiction de lire celle de l’autre. La mienne disait en substance :

« Votre charmante épouse est informée des grandes lignes de la soirée et, en acceptant de répondre positivement à mon invitation, accepte donc librement les évènements qui en découleront. Elle pourra se retirer du jeu quand elle le voudra dès lors qu’elle prononcera les mots suivants « S’il vous plait arrêtons-nous là ».

Quant à vous, vous serez libre de participer comme bon vous semble ainsi que d’arrêter le jeu par les mêmes mots que votre épouse. Néanmoins, par expérience, je vous conseille de la laisser choisir le moment au risque qu’elle ne vous en veuille.

Je vous remercie d’apporter un soin particulier à votre tenue … »

Tout était dit. En gros c’est du genre « regarde ta femme et laisses la se faire baiser tranquillement sinon tu vas la perdre ». Même si j’avais déjà compris ça depuis un moment, le fait de le voir écrit, par un autre homme en plus, m’achevait presque. Ainsi seule Servane avait le programme de la soirée. Ma lettre n’avait que pour seul but d’essayer de me rassurer tout en produisant l’exact effet inverse. Elle a toutes les cartes en mains et peut donc seule décider. Je regarde alors Servane qui lit avec beaucoup d’attention sa propre lettre. Son sourire d’envie se fige peu à peu en une espèce de grimace que je ne sais interpréter. Elle lève enfin les yeux et me fixe. Nous restons quelques secondes les yeux dans les yeux sans rien dire. Puis elle me déclare fièrement qu’elle aimerait beaucoup aller à cette soirée à la seule condition que j’accepte.

 La manière avec laquelle elle me demande mon autorisation ne laisse planer aucun doute sur les conséquences découlant d’un éventuel refus. Dieu comme je ne connais pas ma femme ! Contraint et forcé par la situation que j’ai moi-même laissé s’installer, je ne peux qu’accepter l’invitation avec la sensation d’un piège qui se referme.

Servane se rapproche de moi et m’embrasse tendrement. Nos langues se cherchent, se trouvent, se lient dans l’annonce d’une nuit torride. J’ai du mal à en profiter pleinement tellement la récompense me parait faible par rapport au sacrifice que je consens. Ma femme me refuse même ses fesses pour me faire boire le calice jusqu’à la lie.

Nous sommes invités le vendredi soir suivant, nous n’avons que 2 jours. Servane prend un jour de congé pour bien se préparer me dit-elle. Je rentre vers 18h30 et je trouve sur la table de l’entrée juste un petit mot.

 

« Je passe te prendre vers 20h. Je t’aime ... »

20h juste. Un coup de klaxon devant la porte. Je sors et rejoins ma femme dans la voiture. Un doux parfum monte vers mes narines. Elle est là près de moi, belle, maquillée, désirable, le sourire aux lèvres, dans son manteau qui me cache sa tenue. Ma main s’avance vers sa cuisse en éclaireur mais elle me repousse fermement.

  • « Je ne t’appartiens pas ce soir Christophe … »,m’assène Servane sans la moindre émotion.
  • « J’ai la douloureuse impression que cela ne date pas de ce soir « chérie » … », je lance en serrant les dents.

Pas de réponse ni même un regard de sa part. Juste un silence lourd et pesant. Du coup j’enchaine :

  • « Puisque je ne peux en voir plus peut-être me diras-tu où nous allons ? »
  • « Chez des amis à Franck. Ce n’est qu’à quelques kilomètres. »

Nous arrivons au pied d’un bel immeuble versaillais. Je regarde celle qui est encore ma petite femme adorée et lui demande simplement :

  • « Es-tu prête ? »
  • « Bien sûr. Et toi l’es-tu ? »
  • « Si je réponds « non » on rentre ? »

Servane me jette un regard presque provocateur mais emplit d’un sentiment que je ne saurais décrire. Elle ne me répond pas et, sans un mot, elle descend de la voiture. Je la rejoins dehors et nous nous dirigeons vers l’entrée. Toujours dans le silence le plus absolu nous prenons l’ascenseur. Arrivés au sixième étage, je vois ma tendre femme sortir un objet noir de son sac à main puis me demander :

  • « Aide-moi à mettre mon masque s’il te plait. »

Une fois en place, celui-ci lui cache uniquement les yeux, le bas du visage disparaissant sous une fine voilette en dentelles. C’est incroyable, le masque cache ses traits si bien qu’elle n’est pas reconnaissable, pourtant à l’évidence il ne peut y avoir de doute sur son identité lorsqu’on la connaît bien. C’est très troublant. Elle sonne à la porte et Franck nous ouvre rapidement.

  • « Bonsoir. Soyez les bienvenus ... », nous dit-il en nous accueillant avec un large sourire.

Je lui serre la main un peu angoissé. Servane reste là entre nous deux. Franck se rapproche d’elle et tendrement lui dépose un baiser sur les lèvres en soulevant légèrement son voile puis il la débarrasse de son manteau. Enfin je peux voir son accoutrement ; robe noire dos nu descendant jusqu’au bas des reins et s’arrêtant au-dessous des genoux tout en étant largement fendue sur le devant, visiblement pas de soutien-gorge, escarpins noirs, probablement des bas. Très classe et follement aguichante. Pourtant un petit quelque chose me tracasse, un je ne sais quoi qui me trotte dans la tête. Tout d’un coup j’aperçois une chaînette autour de la taille de Servane. Celle que je lui avais offerte et qu’elle n’avait jamais voulu mettre car elle la gênait. Elle se rapproche et me chuchote :

  • « Je sais que c’est toi qui me l’a offerte et que je ne la porte jamais chéri. Mais Franck m’a demandé de la mettre. Pour lui prouver mon attachement … A lui et aux yeux des autres invités …. »

Je reste sans voix ne réussissant même pas à grimacer et encore moins à hurler mon désaccord. Je suis tellement assommé que je ne me souviens même plus du code à utiliser pour tout arrêter. Je suis en train de tout perdre. Plus seulement le corps de ma femme mais tous nos petits secrets qui font le ciment d’une vie de couple.

Quelques minutes plus tard un couple arrive à son tour. Ils sont visiblement très à l’aise. Franck et Servane les accueillent. Je reste en retrait comprenant rapidement que mon rôle est d’être spectateur ; spectateur de ma femme qui n’est plus la mienne mais celle d’un autre. Je n’existe presque même plus.

Un jeune homme nous sert du champagne. Rapidement l’ambiance se détend. Nous prenons place autour de la table. Nos hôtes nous offrent un succulent dîner, agrémenté de délicieux vins. Nous passons une excellente soirée dans une ambiance feutrée.

Après le café, au son des notes de musique les deux femmes se mettent à danser, bientôt rejointes par l’homme du couple qui est arrivé en dernier. L’ambiance monte alors d’un cran ; la femme se faisant embrasser par Franck sous le regard de son mari.

Franck se tourne vers Servane et lui demande d’aller l’embrasser. Sans hésiter, docilement, ma « chère femme » traverse le salon et roule une pelle profonde à cet inconnu. Décidément je ne m’habitue pas ! D’autant plus que je constate que Servane met tout son cœur à l’ouvrage !

  • « Assez ! Il n’y a que l’échantillon qui est gratuit. Si cela t’intéresse tu sais ce qu’il te reste à faire. », intervient Franck.

Je regarde ma tendre chérie interloqué par ce que je viens d’entendre et complètement stupéfait par sa réaction. Sans un regard pour l’homme, les yeux baissés, elle se recule soumise à Franck qui me regarde avec un sourire pervers. L’homme contemple Servane et demande à voir. 

  • « Tu vas voir que je l’ai bien préparée pour ce soir … », assène Franck.

Ce dernier se positionne derrière ma femme et lentement écarte l’échancrure de sa robe noire. Les bas apparaissent aux yeux de tous, puis ses cuisses blanches, puis enfin son pubis complètement rasé qui porte à la place de son habituelle petite touffe de poils que j’aime tant la lettre « F » inscrite au marqueur !

Impudique, obscène, ma femme est offerte comme une vulgaire pute. Je vais crier pour mettre fin à cette soirée lorsque je vois Servane qui, d’elle-même, commence à dénouer le haut de sa robe afin de libérer ses petits seins fermes. Je sens une présence derrière moi. C’est l’autre femme qui vient se coller à moi, m’embrasse dans le cou, me caresse lascivement. Mon excitation est à son comble. Je ne sais plus que penser.

J’aperçois l’homme donner des billets à Franck puis emmener Servane dans une pièce voisine. Je ne peux plus réagir, je ne le veux plus, je veux moi aussi avoir du plaisir. Je me laisse aller totalement dans les bras de cette femme sensuelle. Je sens des mains me caresser, puis ouvrir ma braguette et libérer mon sexe. Elle m’embrasse avec beaucoup de sensualité lorsque je sens une autre bouche sur mon sexe ! C’est le jeune serveur qui, agenouillé devant moi, commence une fellation. Je ne veux pas qu’elle cesse et malgré tous mes préjugés je le laisse faire. Au bout de quelques minutes, la femme me chuchote à l’oreille :

  • « Pour moi … Prends-le dans ta bouche … »

Je la regarde tétanisé !

  • « Suce-le et baise-moi après … », insiste-t-elle.

Le vocabulaire cru, l’ambiance, l’érotisme de la soirée m’ont fait accepter ! Je le relève, il veut m’embrasser, je détourne légèrement la tête, puis me glisse jusqu’à son sexe déjà en érection. Je le masturbe un peu, c’est étrange de sentir une autre queue que la mienne dans ma main. Lentement ma bouche s’approche et accueille ce membre jusqu’au fond de ma gorge. J’ai un haut le cœur puis commence à le sucer comme j’ai vu faire ma tendre Servane.

La femme se couche prêt de nous et se caresse la chatte longuement tout en me masturbant. Nous sommes là tous les trois concentrés sur nos émotions, nos sensations. La femme me branle tout en répétant un mot comme un leitmotiv. Je finis par comprendre « viens ». Je me couche sur elle, délaissant le jeune homme et, d’un coup la pénètre, jusqu’à la garde. Elle gémit. Nous faisons l’amour sauvagement. Enfin je ne peux me retenir plus longtemps et éjacule au fond de son vagin pour accompagner son orgasme.

Je reprends mes esprits pour entendre Servane gémir puissamment dans la pièce d’à côté. Je ne peux m’empêcher de ressentir une sorte de vengeance à l’idée que je viens de baiser une autre femme.

Lentement je me lève et m’approche de la porte. Elle est en levrette sur le lit, l’homme la limant avec ardeur. Ces mots crus me semblent de rigueur tellement le spectacle est hallucinant. Ma tendre Servane, nue, à quatre pattes, les seins tressautant à chaque coup de bite, se faisant prendre contre de l’argent comme une vulgaire pute. Mon érection repart immédiatement. J’entends Franck me dire :

  • « Si tu veux tu pourras la prendre aussi. »

Dans un état second je m’entends répondre :

  • « C’est combien ? »
  • « 100 euros pour toi. Je prends les chèques. »
  • « Ça marche. »

Je ressors rapidement et remplis à la hâte un chèque. En revenant dans la chambre je vois l’homme qui, dans un râle, s’écroule sur Servane tout en se vidant les couilles en elle.

Il se relève à peine que je me jette sur cette pute qui n’est autre que ma femme et la pénètre d’un coup. Elle sursaute. Sa chatte largement ouverte m’accueille sans problème. Je la défonce brutalement, comme pour me venger d’elle, de sa perversité, de sa débauche. En fait plus je suis violent plus elle semble aimer. Malheureusement je ne peux tenir longtemps et je la remplis à mon tour de foutre au bout de quelques petites minutes. Franck me regarde en souriant, une coupe de champagne à la main. Il recommande à Servane d’aller faire un brin de toilette avant de nous rejoindre et me prend à part :

  • « Voulez-vous continuer ? », me demande-t-il.
  • « Je pense que je n’ai pas vraiment le choix. C’est à Servane qu’il faut demander. », je lui réponds d’un air blasé.

Il me toise d’un air presque méprisant lorsque mon ange toujours masquée nous rejoint.

  • « Veux-tu continuer ? Puisqu’à priori c’est toi qui prend les décisions … »
  • « Non … On va rentrer … », répond Servane à contre cœur.

Ma femme a senti le profond malaise qui s’est installé en moi et préfère mettre un terme à la soirée. Les regrets de devoir abréger s’entendent dans sa voix en même temps qu’une pointe de colère qui m’est adressée. Je n’en peux plus, autant de mes propres expériences vécues que de la voir ainsi épanouie avec un autre homme. Mais une dernière claque derrière la tête m’achève presque.

  • « Je n’ai rien eu de ta part ce soir. Viens me tailler une pipe avant de partir. Sucer un vrai mec ça te changera … », lance Franck en me jetant un regard noir.

Avant même la fin de la phrase Servane s’agenouille et sors le braquemart de Franck afin de le sucer. La fellation dure, dure longtemps, très longtemps et nous regardons, fascinés, cette petite bouche enserrer cet énorme sexe, cette langue lécher ce gland, cette main aux ongles rouge-carmin aller et venir le long de cette queue interminable. Enfin, dans un sursaut, Franck éjacule dans la bouche de ma femme. Elle le regarde dans les yeux tout en avalant le sperme avant de déposer un petit baiser sur cette bite qui reste fièrement dressée.

Il l’aide à se relever, elle lui sourit tendrement. Je craque presque mais arrive à retenir avec peine des larmes de tristesse mêlée à une colère profonde. Ma femme montre à tout le monde, sans la moindre pudeur, qu’elle préfère s’envoyer en l’air avec un autre homme plutôt qu’avec son propre mari. J’imagine sans peine à quel point nos hôtes se foutent de ma gueule depuis que nous sommes partis.

Servane me dégoûte et je le lui fais bien sentir tout le long du trajet de retour en ne décochant pas le plus petit mot. Un silence pesant qui explose à peine la porte d’entrée franchie puisque que je me jette sur elle, la gifle, lui arrache ses quelques vêtements, lui crache dessus. Le pire c’est que je ne fais même pas attention au fait que ma Basque au caractère si bouillant d’habitude ne se défend même pas. Les insultes que je lui adresse couvrent ses gémissement tandis que je la baise sur le carrelage, que je l’encule à grands coups de bite. Je ne me rends pas compte que je bande comme un âne sans discontinuer même après deux éjaculations. Après m’être relevé je termine en lui pissant dessus avant de partir me coucher, la laissant ainsi qui git sur le sol.

Au petit matin, lorsque j’ouvre les yeux, je me demande si tout cela n’a pas été qu’un cauchemar. Servane est encore paisiblement endormie à mes côtés. Je descends et constate que l’entrée qui aurait dû être en bordel et souillée selon mes souvenirs est en fait parfaitement rangée et propre. Cette vision me conforte dans l’idée d’un mauvais rêve. Je pénètre alors dans la cuisine et fait couler le café. Ce n’est que plusieurs minutes après que je remarque sur la table un papier sur lequel est griffonné un mot que Servane a laissé à mon attention.

  • « Tu as enfin compris mon amour. Je t’aime. Ta Servane … »

J’ai enfin compris les désirs de ma femme et, avec le recul, je me rends maintenant compte que les précédentes aventures n’ont fait qu’augmenter notre appétit sexuel. Quelques jours plus tard, nous avons longuement parlé de cette dernière soirée et des sensations qu’elle nous a procurées.

  • « J’ai beaucoup aimé te voir appartenir à Franck. Lui demander la permission pour me servir de ton corps était génial ! », dis-je à ma femme alors que nous venons de faire l’amour.
  • « Ouais … Tu disais pas ça sur le coup espèce de mytho … » me retourne Servane en riant.
  • « Oui … Bon … Ok je l’avoue … »
  • Nous partons dans un fou rire complice.
  • « Mais je dois t’avouer quelque chose chérie … J’ai fait l’amour avec l’autre femme de la soirée… »
  • « Je le sais. Franck me l’a dit. Je t’aime et je suis contente pour toi. Je ne vais de toutes manières pas te jeter la pierre … »
  • « J’ai également eu des relations avec le jeune serveur. »
  • « Explique-moi s’il te plait. »

Servane me regarde avec beaucoup de tendresse et de douceur. Comme si elle savait déjà ce que je vais lui avouer. Elle me caresse lentement les cheveux, me susurre des mots doux.

  • « J’ai pris son sexe dans ma bouche. »
  • « Tu as aimé ? »
  • « Oui … Même si je crois que l’atmosphère de la soirée y était pour beaucoup … »
  • « Je t’aime Christophe … »
  • « Moi aussi mon amour. »

Puis nous avons longtemps parlé de son plaisir à être offerte, du mien à la voir ainsi. Suite à ces premières expériences finalement très réussies, nous avons voulu continuer. Un soir, à la faveur de l’intimité de notre lit conjugal, nous avons repris notre discussion. Servane me déclare alors son envie de recommencer une soirée avec Franck et ses amis. Je ne sais que répondre. L’envie me taraude aussi mais un brin de peur de la perdre refait quand même son apparition. Je la mets en garde gentiment :

  • « Franck ne se contentera pas de revivre la même chose. Probablement en voudra t’il plus. »
  • « Je m’en doute et je suis prête à le lui donner. », lance Servane sûre d’elle.
  • « Toi oui, mais moi ? »
  • « Je reste avant tout à toi et seulement à toi. Tout ce que je vis, ce que nous vivons n’est que physique pas sentimental ! Et puis tu pourras peut être revoir cette jolie femme de la dernière fois … »

Cette diablesse sait comment me piquer au vif.

  • « Tu y as beaucoup pensé ? », je lui demande.
  • « Oui … Et  je suis sûre de le vouloir. S’il te plait permet-le moi ! Il me faut ton plein accord Christophe … »
  • « Ok appelle donc Franck. »

Le lendemain, dans la journée elle est parvenue à le joindre. Il s’est évidemment montrer très enthousiaste à l’idée de nous rencontrer à nouveau d’autant plus que Servane l’avait invité à prendre le café pour le samedi suivant.

Vers 14h30, elle était partie faire quelques courses lorsque Franck est enfin arrivé un magnifique bouquet de fleurs à la main. Je l’ai fait entrer et lui ai proposé un café agrémenté d’un cognac. C’est à ce moment que Servane est arrivée dans le salon. Franck, toujours gentleman s’est levé. Elle s’est approchée de lui. Très lentement tout en me regardant dans les yeux, elle s’est laissée embrasser sur la bouche longuement.

Le message était clair ! Je l’avais à nouveau « perdue ». Franck s’est rassis et nous avons repris notre discussion, Servane nous laissant quelques minutes.

  • « Je te félicite encore d’avoir une épouse aussi épanouie. Aussi libre dans sa tête et dans son corps. Tu as beaucoup de chance ! », me lance-t-il en me tutoyant dorénavant.
  • « Oui en effet. Je te remercie pour elle et pour moi. »

Servane nous rejoint à cet instant. Elle a entendu la fin de notre conversation et nous sourit tendrement. Je m’aperçois qu’elle s’est changée. Elle est à présent en robe, bas et talons hauts. Franck lui demande de venir s’asseoir près de lui, ce qu’elle fait docilement. Nous continuons à deviser tout en buvant notre cognac.

Franck, tout en me parlant, demande à mon ange de venir s’asseoir sur ses genoux. La discussion continue et je vois la main de notre invité qui commence à caresser le bras nu de Servane. Elle me regarde, me sourit ; elle est heureuse dans les bras de cet homme.

Franck prend son verre, boit un peu, puis le porte aux lèvres de ma chérie qui en avale une gorgée à son tour. Je suis dans un état d’excitation incroyable et nous n’en sommes qu’au début. Son amant lui déboutonne le haut de sa robe, puis sa main en écartant le bustier ainsi ouvert, libère un sein. Je regarde ce spectacle fasciné en attendant la suite.

Franck me parle de notre maison mais je ne l’écoute plus. Mon attention se porte exclusivement vers cette main qui caresse, vers ces doigts qui font rouler ce téton, qui le tirent, le pincent. Mon érection est douloureuse dans mon pantalon. Je n’ai qu’une envie, celle de me branler.

Servane apprécie visiblement la caresse et se détend complètement. Ce petit jeu dure quelques minutes puis Franck s’adresse à ma femme en me lançant un clin d’œil :

  • « Chérie … Ressert-nous du cognac. »

J’ai cru que j’allais jouir dans l’instant. Ce diable d’homme me volait ma femme, ma vie. Je devenais l’invité.

  • « Oui … Pardonne moi … Je manque à tous mes devoirs … »,répond-t-elle tout en se levant pour nous remplir généreusement nos verres.

Elle se penche, ses seins sont complètement sortis de sa robe. Son décolleté me dévoile son corps jusqu’à ses cuisses. Elle porte sa chaîne autour de la taille mais pas de culotte. Après avoir rempli nos verres elle me regarde en souriant. Je l’aime à la folie !

Puis ma tendre chérie se blottit à nouveau dans les bras de son amant qui aussitôt reprend ses caresses. La discussion a alors pris un tour plus sérieux lorsque Franck nous a déclaré avec beaucoup de douceur et de tact :

  • « Vous formez tous les deux un couple magnifique et extrêmement sympathique. Mais je suppose que ma présence ici va un peu plus loin qu’un simple verre. Aussi je me permets de vous demander ce que voulez exactement de moi et ce pour notre plaisir à tous. »

Nous nous sommes longuement regardés avec Servane. Au bout de quelques secondes je me suis rappelé de ses paroles, « ton plein accord ». J’ai alors pris la parole :

  • « Nous voulons tout simplement vivre d’autres soirées, vivre d’autres aventures. Servane aime t’appartenir et j’ai découvert grâce à la dernière fois que j’aimais la voir ainsi. »

Franck s’est alors tourné vers Servane. Elle lui a alors sourit, puis l’a embrassé tendrement pour lui témoigner ainsi son plein accord.

Celui-ci, devant cette situation très érotique, n’a pu cette fois éviter de se laisser entraîner par son envie. Franck, généralement très maître de lui, presque flegmatique, semblait alors très excité, embrassant ma femme avec passion tout en caressant son corps. Je ne pus résister plus longtemps, et baissais mon pantalon pour me masturber.

Franck demande alors à Servane de venir me tailler une pipe. Elle se lève et s’agenouille devant moi. Sa bouche sensuelle s’ouvre et gobe la totalité de mon sexe d’un seul coup. Notre invité regarde la scène en souriant. Je vois une bosse imposante se former dans son jean. Servane me suce divinement, je suis au bord de l’explosion lorsque j’entends Franck lui dire :

  • « Ma chérie … Suce le bien parce que nous partons tous les deux dans dix minutes. Il faut qu’il garde un bon souvenir de toi ! »

A ces mots j’éjacule dans la bouche de ma femme qui ouvre des yeux immenses. Elle ne sait que dire, que faire, à part tout avaler. Après avoir déglutit Servane me regarde interrogative. Je lui souris et lui chuchote :

  • « Vas-y si tu le veux mon amour. Ça m’excite tu sais … »

Elle se relève et m’embrasse longuement en guise de remerciement pour lui permettre de s’offrir ainsi seule à son amant, même si ce n’est pas ce que nous avions prévu. Franck est déjà debout son blouson à la main. Pendant que Servane va chercher le sien il me dit :

  • « Ne t’inquiètes pas. Je prendrai soin d’elle. Nous passerons la soirée avec toi. »

Je les raccompagne à la porte et, après un dernier baiser, je laisse partir ma femme avec son amant. Je reste seul dans notre maison vide. Toutes les pièces exhalaient le doux parfum de Servane me laissant encore plus seul et encore plus excité.

J’ai pu donc régler tous les problèmes d’intendances rapidement. Je suis resté un long moment dans notre chambre conjugale puis, après m’être préparé, j’ai attendu avec beaucoup d’impatience le coup de téléphone de Servane ou de Franck.

C’est lui qui m’a appelé vers 19 heures 30. Sans aucun autre détail il me donnait rendez-vous vers 20 heures 30 chez lui. Dans un état d’excitation et d’énervement incroyables je suis arrivé un peu en avance. Servane et Franck m’attendaient. Je regarde mon ange. Elle porte une robe noire à large décolleté et surtout arbore un sourire radieux. Sa tenue est très provocante et, surtout, pleine de promesses. Après un apéritif très copieux, Franck me remercie pour la merveilleuse après-midi passée en compagnie de ma femme avec un sourire énigmatique.

  • « Je me suis permis de faire quelques magasins avec Servane. Elle s’habille d’un rien ! », me raconte-t-il.
  • « Que dois-je comprendre ? »
  • « Que ta charmante femme a essayé quelques robes sous mon regard et sous le regard de quelques vendeurs. »

Le souvenir de Servane sans dessous en début d’après-midi s’est ravivé dans ma mémoire.

  • « Et ? », je demande un peu tendu.
  • « Visiblement elle aime être exhibée… », continu Franck.

Je regarde ma femme. Elle me rend mon regard avec un léger sourire.

  • « Décidément, tu as beaucoup de chance. Il suffit de demander et elle s’exécute. »

Franck tout en me regardant ajoute :

  • « Chérie vient t’asseoir près de moi … »

Il pose sa main sur le canapé, le majeur pointé vers le plafond pendant que Servane, docilement, sans un regard pour moi, s’approche, soulève le bas de sa robe et s’assoit en s’empalant sur ce doigt.

Je ne reconnais plus ma femme, mais la voir soumise ainsi m’excite. Franck continue de parler de choses et d’autres interrompu parfois par de petits soupirs de Servane. Au bout de quelques minutes notre hôte me regarde et dit en s’adressant à mon ange :

  • « Chérie prépare toi nous allons sortir. »

Servane, obéissante, se lève et attend près de lui. Nous sortons rapidement et prenons la voiture de Franck. Ma femme prend place à côté de lui. A un feu rouge les deux amants se regardent et s’embrassent longuement, presque amoureusement.

Nous arrivons enfin à notre destination qui prend la forme d’un parking désert faiblement éclairé. La voiture arrêtée, Franck allume le plafonnier du côté de ma femme. Un silence pesant tombe dans l’habitacle ; nous savons tous ce qui va se passer. Quelques secondes ont suffi pour qu’un premier homme s’approche lentement. Franck caresse la cuisse de Servane tout en chuchotant à son oreille. Je ne peux entendre ce qu’il dit mais je vois ma femme respirer profondément et soupirer, signes de son trouble.

Le voyeur est là près d’elle. Alors lentement, tout en continuant de lui parler, Franck déboutonne complètement la robe de Servane afin d’exhiber son corps. L’homme a sorti son sexe et se masturbe à quelques centimètres de ma femme, séparés seulement par la vitre.

Franck demande à ma femme de se caresser, ce qu’elle fait sans aucune gêne, avant de lui dire d’ouvrir la portière. L’homme d’une bonne quarantaine, assez laid peut ainsi toucher ma Servane qui se laisse faire. Sa main pétrit ses petits seins avec rudesse, maladroitement, puis descend jusqu’à sa chatte. Franck donne alors un préservatif à Servane. Le message est clair… Sous mes yeux éberlués je vois ma tendre épouse, la mère de nos deux enfants, mettre le préservatif dans sa bouche et le dérouler ainsi avec maîtrise sur le sexe tendu de cet homme. J’ignorais totalement qu’elle était capable de cela ! Elle entreprend alors une fellation sous le regard goguenard et les commentaires salaces du vieux vicelard.

Rapidement celui-ci se tend et jouit avec un râle dans la bouche de Servane qui se fait un devoir de lui retirer la capote afin de la garder en souvenir. Nous repartons le laissant là à attendre d’éventuelles autres voitures.

Franck regarde Servane avec beaucoup de tendresse. Nous nous garons devant un club privé situé dans le centre de notre ville. La soirée n’est donc pas terminée. Je ne sais que penser, mais cette situation m’excite et j’ai envie de continuer.

L’ambiance est feutrée, des tables sont disposées tout autour d’une piste de danse. Il n’y a pas beaucoup de monde. Seuls quelques couples dansent, plusieurs hommes disséminés dans la salle les observant.

Nous nous installons à une table et nous dégustons une bouteille de champagne. Nos sens se réchauffent rapidement. Servane a les yeux qui brillent de bonheur. Franck lui demande d’aller au bar s’asseoir. Avec un sourire complice elle se lève et s’installe au bout du zinc dans une demi-pénombre. Je regarde ma femme avec amour assise sur un tabouret haut, souriante, les jambes croisées, dévoilant ainsi largement une de ses cuisses à la vue de tous. Elle est belle, désirable, je suis fier d’elle, d’être son mari !

Au bout de quelques minutes un couple s’approche d’elle et lui offre une consommation. Elle accepte en riant. Elle boit encore. Devant la réaction de Servane, l’homme rapidement s’enhardit et pose une main à la lisière de sa robe. Il se rapproche d’elle et lui chuchote quelques mots à l’oreille, profitant de sa position pour lui glisser un baiser dans le cou.

Ma tendre Servane renverse sa tête en arrière comme une invitation. L’homme passe derrière elle, la prend par la taille et, doucement, tourne le tabouret afin de la placer en face de sa compagne. Tout doucement celle-ci se rapproche et pose sa main sur la cuisse nue de Servane. Cette dernière tourne la tête vers nous ; du coin de l’œil j’aperçois Franck lui sourire, comme un ordre muet lui intimant de continuer.

Alors Servane regarde la femme et très doucement approche son visage, sa bouche. Pour mon plus grand plaisir je vois ces deux femmes s’embrasser tendrement, longuement. La situation m’excite énormément, quel homme n’a jamais rêvé de voir cela ?

Toujours avec beaucoup de douceur, la femme attire Servane vers une espèce d’alcôve située tout au fond du club. Franck, l’homme et moi les suivons sans un mot.

Tout en s’embrassant, lentement la femme ouvre la robe de Servane et commence à caresser son corps. Franck et moi ne bougeons plus admirant ce spectacle d’une rare tendresse, d’une rare délicatesse. Les deux femmes se déshabillent mutuellement. Elles s’embrassent, se lèchent, se mordillent ; petit à petit les caresses se font plus précises, plus franches. Mon sexe me fait mal mais je n’ose rompre l’harmonie de cet instant en le libérant. Pas un mot d’échangé, seulement des soupirs, des petits cris de bonheur et des respirations haletantes.

Elles se retrouvent bientôt tête bêche. La femme est la première à poser sa bouche sur le sexe de sa partenaire. Servane semble hésiter une seconde puis tout doucement pose ses lèvres sur la vulve luisante d’excitation de cette fille totalement inconnue. Avec toujours beaucoup de douceur elles se lèchent, se pénètrent avec leurs langues, s’aspirent, se goûtent, se délectent de leurs sécrétions. Le spectacle qui nous est offert est merveilleux. Dans un parfait synchronisme ces deux corps se tendent une dernière fois dans un orgasme simultané.

L’homme, Franck et moi restons silencieux un long moment en les laissant récupérer. Elles se cajolent tendrement puis Servane lève enfin son regard brillant vers nous, comme si elle venait juste de se rappeler notre présence. Elle respire le bonheur. Dieu qu’elle est magnifique, que je l’aime ! Elle rit doucement et dit :

  • « Nous devrions peut être nous occuper de nos hommes à présent … »
  • « Tu as raison, même si je crois sincèrement qu’ils ne se sont pas gênés pour nous regarder ! »

Servane, entièrement nue, se relève et se dirige vers nous. Mon cœur s’arrête presque. Je la désire tant. Regardant Franck elle s’arrête devant lui et lui dit :

  • « Merci … »

Franck lui prend la main, l’attire vers lui et l’embrasse avant de s’éclipser. Nous laissant ainsi tous les deux vivre notre nouvelle sexualité débridée …

 

FIN

 

Par decadent - Publié dans : RECITS
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Comme son nom l'indique c'est un petit règlement de compte personnel. Enfin, pour être franche c'est surtoit moi (Roxanne) qui tenait à ce que cette rubrique soit présente. Eh ouais, même si je ne suis pas la principale concernée (quoique j'ai bien mangé quand même), j'ai la rancune plus que tenace.

Petit-reglement-de-compte-entre-ami-e-s-copie-1.jpg

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ERRATUM

Petite précision qui a son importance concerant la rubrique "Petit règlement de compte entre ami(e)s"... Pour ne pas qu'il y ait de malencontreuses coïncidences, les prénoms des protagonistes ont été changés. Par exemple, le compagnon de la protagoniste principale suce nommée (oui je sais ça ne s'écrit pas comme ça mais ça me fait rire), ou pour être plus précise le "plouc", ne se prénomme pas Laurent et n'habite pas Chaussy dans le Val d'Oise. En tous cas selon les informations fournies par la CAF.


A moins que... Noooooon !!! Des gens si honnêtes et si vertueux que ça ce n'est pas possible ! J'ai vraiment l'esprit mal tourné ! Après, par souci de clarification, si cela pose problème, on peut toujours aller leur demander de procéder à une vérification des pièces justufucatives fournies ? Non ?  

Ce point éclaircie, je vous souhaite une bonne lecture... "Amicalement", Roxanne ou chérie coquine.

Nous

Couple libertin de région parisienne, vous aurez vite compris que le sexe tient une place primordiale dans notre vie. Pour le reste nos adorons le rock, les Harley, les voyages et plein d'autres choses dont vous vous foutez royalement. Non ? Bandes de menteurs !

 

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Le libertinage et ses plaisirs n'ont de sens que lorsqu'ils sont vécus au sein d'un couple à la complicité sans faille ... Roxanne (29 ans) et Franck (42 ans), notre indéfectible amour ne nous empêche aucunement d'être des épicuriens convaincus et des adeptes assidus des plaisirs de la chair ... Le feeling, la complicité et la séduction tiennent une place importante dans notre recherche qui s'oriente vers des couples à la partie féminine bisexuelle ou vers des femmes elles aussi tentées ou pratiquant les plaisirs saphiques ... Nous ne ferons pas une liste des pratiques que nous acceptons ou nous refusons, mais n'hésitez à nous contacter afin d'en savoir plus. Cela sera peut-être le début d'une belle amitié et plus si affinité.

 

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Dans le cas contraire, on vous souhaite une bonne visite et surtout : NE SOYEZ PAS SAGES !!!

 

Roxanne & Franck

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