Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 08:12

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Une minute d'arrêt

Ecrit par Roxanne

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« Une minute d’arrêt » … Je me réveille en sursaut. Un coup d’œil par la fenêtre me confirme que je suis arrivée à destination. Je ramasse mes affaires éparpillées pendant le voyage et descends rapidement du train avec un sérieux mal de crâne et une non moins sérieuse envie de pisser. La gare est déserte. J’ai bien trouvé ce que je suis venue chercher : le bout du monde, la nature, le silence et la beauté.

 Et accessoirement je trouve aussi un buisson pour me camoufler et me soulager. Faire pipi dans l’herbe quel pied ! J’en profite pour retirer ma culotte dont l’élastique m’a fait mal durant tout le trajet et me mets en route. J’ai réservé dans le seul hôtel du village avec le soulagement d’avoir réussi à éviter la grande ville la plus proche qui est Carcassonne. Finalement nue sous mon Levis ce n’est pas plus confortable. Les cinq cent mètres qui séparent la gare du village deviennent un calvaire. Le poids du soleil allié à celui de mon sac à dos me fait transpirer à grosses gouttes, rendant le frottement du jean sur mon sexe insupportable. D’habitude cette sensation est plutôt agréable. Enfin bref, une bonne douche et un changement de vêtements me feront le plus grand bien.

  • « Bonjour. J’ai une réservation au nom d’O……, Roxanne. », dis-je à la réceptionniste en arborant un sourire poli mais épuisé.
  • « Oui, je vois. Bienvenue mademoiselle Obrenovic. Vous resterez combien de temps ? », me demanda-t-elle en retour.
  • « Deux ou trois jours. Peut-être plus si je me plais. »
  • « Si vous dites ça vous allez passer votre vie ici … », conclue-t-elle en se fendant d’un large sourire.

Elle a apparemment une vingtaine d’années, comme moi, et doit financer d’éventuelles études avec ce job d’été. Ses cheveux légèrement ondulés descendants jusqu’à ses épaules sont d’un auburn flamboyant et font ressortir encore plus son magnifique regard. Une pointe d’un délicieux accent roulant les « r » et une peau naturellement dorée finissent de trahir les origines ibériques de cette fille tout simplement magnifique.

Machinalement je lève la tête alors que je la suis dans les escaliers qui mènent à ma chambre et m’aperçois alors qu’elle ne porte rien sous sa petite robe légère. Cette vision de sa silhouette sportive presque mise à nue à juste un mètre de moi me trouble au plus haut point.

  • « Voilà c’est ici … », me dit la jeune fille après avoir ouvert la porte.
  • « Parfait ! La chambre a l’air spacieuse et très agréable. », lui répondis-je en la précédent dans l’entrée.
  • « Au fait je m’appelle Sonia. Si tu … Heu … Pardon … Si vous avez besoin de quoi que ce soit n’hésitez surtout pas. Je connais en plus le village et la région comme ma poche. Tu viens … Pardon … Décidément … Vous voulez faire une randonnée ? »
  • « Pourquoi pas un peu plus tard ou demain. Sinon ça ne me dérange pas qu’on se tutoie tu sais. »
  • « Cool ! Tu sais ici on a peu de vrais touristes. C’est un hôtel convivial avec des habitués, des gens tombés amoureux du coin. Du coup je tutoie les clients généralement. »
  • « Pas de souci. Ça me va très bien. Merci Sonia. »
  • « De rien Roxanne. »

Son sourire lumineux est contagieux et irradie son splendide visage. Tout à coup, je songe à son absence de culotte et à la vue de ses fesses à peine dissimulées. Je deviens écarlate au moment où Sonia quitte la pièce après un petit signe de la main, me laissant seule avec mon trouble.

J’ai vraiment besoin d’une douche et la fraicheur de l’eau me redonne du tonus. Après un bon quart d’heure de ce traitement revigorant, je sors et m’habille pour aller profiter de la douceur du soir qui tombe. Un débardeur propre rose fuchsia sous lequel je me passerai de soutif, ma jupe légère bleue ciel un peu froissée et ma paire de tongues noires en cuir plus tard ; et me voilà prête à aller prendre l’air. J’ai repensé à Sonia et ai décidé de l’imiter en ne remettant pas de culotte.

Le village est vraiment agréable. L’hôtel donne sur une petite place entourée de platanes. Je déambule dans les petites rues en pente avec une douce sensation de chaleur que restituent les vielles pierres des maisons après l’avoir emmagasinée durant toute la journée. Un léger courant d’air se glisse entre mes cuisses réveillant ma libido endormie par le long voyage. Je ne sais pourquoi mais, légèrement excitée par cette caresse inattendue, je me mets à penser à Luc, mon ex que je viens de plaquer. Même ici ce connard arrive à me pourrir la soirée, aussi je rentre à l’hôtel un peu déprimée.

  • « Alors ? Le village te plaît ? », m’interpella Sonia alors que je franchis le seuil de l’entrée.

Elle est toujours aussi resplendissante. Je m’efforce donc de paraître de bonne humeur même si tout effort est inutile tellement la gaité de mon interlocutrice est communicative. Elle a l’air de transpirer la joie de vivre et cela me fait un bien fou.

  • « Oui beaucoup c’est vraiment beau. On m’avait dit beaucoup de bien de la région de Carcassonne et je dois bien avouer que pour le moment je ne suis pas déçue. », lui répondis-je en m’approchant du comptoir.

Un rire plein d’espièglerie et d’assurance me confirme à quel point elle est fière de sa région. Une question liée à sa proposition de randonnée me vient alors à l’esprit :

  • « Dis-moi … Tu ne connaîtrais pas par hasard un endroit sympa pour se baigner dans le coin ? »
  • « Bien sûr ! J’en connais même plusieurs. Tu as le lac plus bas que le village, à deux kilomètres. Mais l’été il y a toujours les ados du coin qui envahissent la plage. Il y a aussi la piscine du camping … »
  • « Je préférerais un endroit plus calme. », la coupai-je alors.

Sonia marque une pause, semblant hésiter, puis me propose en souriant :

  • « Voilà ce qu’on va faire. En ce moment c’est plutôt calme à l’hôtel et je peux m’absenter dans le courant de la journée. Comme tu es sympa je vais te faire une grande faveur et t’emmener dans mon petit coin secret. Le paradis sur terre ! Rendez-vous ici à onze heures, ça te va ? »
  • « Bien sûr avec plaisir ! », lui répondis-je avec enthousiasme.

Sonia a vraiment l’air de ne pas aimer que les choses traînent ce qui, pour ma part, est un trait de caractère que j’adore. Au moment où j’ouvre la bouche pour continuer la conversation, le flash de son petit cul se dandinant dans les escaliers me revient en mémoire. La chaleur me monte directement aux joues et j’abrège la conversation afin de rejoindre au plus vite ma chambre.

Une fois seule ça va mieux. Sonia n’est pas la première fille qui m’attire mais je ne comprends pas pourquoi elle me trouble à ce point-là. Je me laisserais bien tenter par l’une de mes fréquentes séances de masturbation mais la fatigue du voyage me commande d’être raisonnable et d’aller me coucher. A peine le temps de me déshabiller et de m’allonger que je m’endors comme une masse. Il est alors à peine 21h30 et comme bien entendu avec mon côté insomniaque, je me réveille trois ou quatre heures plus tard.

Des bruits qui ne laissent places à aucune équivoque me sortent de ma torpeur. Je tends l’oreille et il me semble reconnaître distinctement la voie de Sonia. J’en deviens toute mélancolique, presque jalouse, sans savoir si c’est d’elle ou de son partenaire. Poussée par une curiosité teintée de masochisme, j’enfile le grand tee-shirt que je garde toujours à portée de main en cas de petite fraîcheur et me dirige vers l’origine des bruits. Ils viennent du fond du couloir, derrière une porte entrouverte sur laquelle un panneau affiche « entrée interdite ». Loin de m’arrêter, bien au contraire, je la franchis et débouche sur un petit escalier puis sur un autre couloir qui donne, cette fois ci, sur une dernière porte bien ouverte. En recherche de discrétion je me cale dans l’angle du mur, restant ainsi dans une pénombre protectrice tout en ayant une vue parfaitement dégagée sur l’ensemble de la pièce.

Ce que je vois me coupe le souffle. C’est bien Sonia qui est en train d’hurler son plaisir. Mais ce n’est pas un mais trois hommes, plutôt jeunes et jolis, qui s’affairent autour d’elle. Ils sont tous les quatre de profil, voire légèrement de trois quarts par rapport à moi, et je ne perds rien du spectacle qui m’est offert.

Sonia est à califourchon sur l’un des garçons. Plantée sur son chibre elle ondule dessus, monte, descend, se penchant alternativement d’avant en arrière. Dans l’une de ses mains elle a le sexe du deuxième garçon, un blond d’une vingtaine d’années tout au plus, qui lui fait face. Elle le branle et le porte à sa bouche pour le sucer de temps en temps entre deux gémissements. Le troisième mec, plus âgé, très brun et mal rasé, est à genoux à côté du trio et caresse avec une grande douceur les seins assez petits mais terriblement galbés de Sonia.

On pourrait se croire dans un film porno. Pourtant, dans les gestes, les paroles et les quelques regards échangés que je peux percevoir il n’y a que tendresse et sensualité. Je remarque que les trois garçons ont l’air uniquement préoccupés par le plaisir de leur partenaire. Il n’y a aucun mot dégradant ni rapport de force. Ils sont tout simplement beaux, un lien très fort semblant les unir tous les quatre.

Le tableau se rompt mais un autre se met en place, je suis subjuguée. Sonia est maintenant allongée sur le dos tandis que le plus jeune, le blond, plonge sa tête entre ses cuisses et commence à la lécher avec passion. Les deux autres s’occupent chacun d’un sein qu’ils caressent, sucent et embrassent. Sonia s’abandonne totalement et ses gémissements se font de plus en plus intenses. La langue du blondinet continue à lui faire prendre son pied en allant lui titiller avec gourmandise le clitoris avant de se faufiler entre ses lèvres intimes et finir par quelques tentatives sur son trou du cul. Sonia semble apprécier ce genre de caresse et le lui fait savoir en relevant avec souplesse ses jambes presque au-dessus de sa tête. Ses fesses ainsi offerte sont une incitation à l’adresse du jeune homme afin qu’il s’enhardisse. Ce dernier saisit pleinement le message et sa langue est bientôt rejointe par son majeur qui, après un bref voyage dans le vagin de la belle ibère, lui perfore l’anus.

Sonia crie de plus en plus fort jusqu’à me faire ressentir le plaisir qui monte en elle. Je me mets à respirer à son rythme et à bouger en même temps qu’elle. Ma main glisse alors sous mon tee-shirt et commence à s’activer sur ma chatte toute trempée. Sur le lit la belle réceptionniste jouit, augmentant du coup mon propre désir. Elle se met à se tortiller dans tous les sens, s’arc-boute, puis se laisse retomber, terrassée par la puissance de l’orgasme qui l’a saisie. Les six mains qui sont sur son corps continuent leur ouvrage tout le temps de son ascension et de sa redescente sur terre avant de se calmer.

  • « Venez vite mes chéris … J’ai encore envie de vous … », leur murmura-t-elle d’un ton volontairement aguicheur.

Afin de montrer son désir toujours aussi fort, Sonia se met à quatre pattes et tend son cul tout en le remuant. L’homme mal rasé ne se fait pas prier et s’installe derrière elle avant de la pénétrer de toute la longueur de sa queue. La jeune fille suce alors avec gourmandise, si j’en crois ses soupirs étouffés, les bites des deux autres placés devant elle.

Pour ma part je me suis accroupie, les cuisses grandes ouvertes et adossée contre le mur je continue de me caresser.

Le brun s’arrête soudain de pilonner Sonia et dans un râle de soulagement, se déverse dans la chatte de la jeune fille qui semble apprécier la sensation de sentir son amant couler en elle. Le blond prend aussitôt la place de son pote et remplit la belle espagnole qui met, de son côté, un point d’honneur à lécher consciencieusement la bite qui sort juste de son ventre.

Le blondinet n’est pas long à venir et le scénario se répète. Le troisième garçon fourre à son tour sa queue bien au chaud dans le con de Sonia qui déborde du plaisir de ses précédents amants. Un délicieux filet de sperme que je récolterais bien à la source coule entre ses cuisses. Elle hurle encore et encore, semblant toute proche d’un nouvel orgasme, tandis que le ballet à quatre mains reprend sur son corps ambré et transpirant. Sonia jouit une seconde fois aussitôt rejointe par celui qui était en train de la limer.

Le quatuor s’écroule alors sur les draps souillés de sécrétions intimes et de sueur avant de se mettre à rire de bon cœur. Toujours dissimulée par le retour de mur j’essaie désespérément de me faire décoller à mon tour mais en vain. Malgré l’intensité de la scène qui s’est déroulée sous mes yeux, l’obligation de discrétion sonore me bloque complètement. J’ai tellement envie de les rejoindre pour me coller à Sonia qui est lascivement allongée tout en m’offrant à ses trois amis. Mais je me retiens. Après tout je ne connais absolument pas les trois mecs et, à vrai dire, pas beaucoup plus la jeune réceptionniste. Emplie de frustration je m’éloigne donc à contrecœur et rejoins ma chambre sur la pointe des pieds.

Je retrouve Sonia le lendemain comme convenu vers 11h. Elle a toujours le sourire et arbore une magnifique robe blanche à fines bretelles ornée de fleurs rouges. Des sabots à talons hauts et carrés finissent de lui donner l’apparence d’une de ces fameuses pin-up des années cinquante. Pour ma part, émoustillée par l’expérience de la veille, c’est d’une simple mini-jupe en jean et d’une chemisette blanche fermée négligemment sur le devant par un nœud fait à la va vite que je suis vêtue. Ne sachant pas où nous allons, j’ai choisi la prudence en mettant des petites Puma basses et une paire de chaussettes blanches.

Voir Sonia après son show d’hier soir me fait bizarre. Elle me claque la bise et se saisit d’un panier en osier. De sa main libre elle prend la mienne pour m’entraîner à sa suite.

  • « On est parties ? »
  • « Avec plaisir … », lui répondis-je en lui emboitant le pas.

On dévale les rues du village pour emprunter un petit sentier qui serpente à travers les bois. Sonia connaît chaque pierre, chaque buisson et ça se voit. Lorsque nous arrivons à une petite clairière elle s’arrête et se tourne vers moi l’air enjoué.

  • « C’est ici que je me suis faîte dépuceler. C’était au mois de juillet quand j’avais 16 ans avec un garçon du village. On se voit encore … », m’annonça-t-elle avec un aplomb et une légèreté incroyable.

Je repense du coup à cette nuit et ne peux m’empêcher de me demander si le garçon dont elle me parle faisait partie de ses trois amants de la nuit.

  • « Faire l’amour dans la nature c’est vraiment top ! Tu ne crois pas Roxy ? », poursuivit-elle d’un ton toujours aussi détaché.
  • « Heu … Oui … C’est vrai que ce n’est pas désagréable. », répondis-je surprise tout autant par l’emploi de mon surnom que par la question.
  • « Je me doutais bien que tu savais apprécier les bons côtés de la vie … »

Que veut-elle dire par là ? A-t-elle déjà compris que ma libido est, au moins, aussi développée que la sienne ? Il faut dire qu’elle a l’art de mettre les gens à l’aise afin qu’ils se livrent en toute confiance sans s’en rendre compte. Mais avant que je puisse entrevoir une réponse à mes interrogations, la voilà repartie sautillant entre les branchages. Je regarde comme envoutée ses fesses fermes qui bougent malgré tout sous le fin tissu de sa robe et me demande, tout en connaissant la réponse, si elle porte une culotte.

  • « Voilà mon petit coin de paradis ! », s’exclama ma magnifique guide.

Sonia n’a pas exagéré, l’endroit est superbe. Au milieu de cette forêt dense une étendue d’herbe se jette dans une rivière à l’eau si limpide que l’on distingue parfaitement chaque galet reposant sur le fond. Sur l’autre rive, une petite plage de sable fin et surmontée de quelques rochers semble faite pour de longues séances de bronzette. Je contemple l’endroit pendant que, dans mon dos, Sonia me dit à quel point elle a hâte de sa baigner. Lorsque je me retourne je le vois complètement nue, bras et jambes écartés, respirant à pleins poumons.

  • « Dans un pareil endroit ce serait un crime de ne pas se baigner nue ! C’est tellement plus agréable … », me dit-elle alors qu’elle ne peut pas ne pas voir que je détaille avec insistance son corps du regard.
  • « Heu … Oui … Bien sûr … », bredouillai-je péniblement éblouie que j’étais par sa beauté.
  • « Aller ! Rejoins-moi dans l’eau Roxy ! »

Je la regarde s’avancer vers la rive et pénétrer tout doucement dans l’eau certainement rendue froide par le contraste avec la température extérieure. Lorsque Sonia se retourne pour m’adresser l’un de ses éternels sourires je remarque que, comme moi, sa foufoune est entièrement dépourvue de poil ; détail qui m’avait complètement échappé cette nuit.

  • « Toi non plus tu ne portes pas de culotte ? », me fit-elle remarquer tandis que je me déshabille à mon tour.
  • « Ben non tu vois. Je dois bien avouer qu’il m’arrive souvent d’oublier d’en mettre. Surtout l’été, c’est agréable. », lui répondis-je en me sentant de plus en plus à l’aise à ses côtés.
  • « Tu as raison. Moi j’en mets rarement. Presque jamais mais ça changera peut être quand je vivrai à Paris comme toi. L’hiver ça risque d’être obligatoire … »

Nous voilà parties dans un fou rire. La sensation d’être nue est merveilleuse. La caresse du vent chaud sur ma peau, la volupté de mes seins libres qui se dressent ou encore le courant d’air qui se faufile entre mes cuisses sont envoûtants. Je m’approche de Sonia avec le regard rivé sur son sexe lisse.

  • « Tu aimes ? », me demanda-t-elle tout naturellement en captant mon intérêt.
  • « Ben oui ! Difficile de dire le contraire vu que j’arbore le même. », lui rétorquai-je en riant pour essayer de détendre une atmosphère devenue légèrement plus lourde.
  • « Oui mais toi ce n’est pas pareil. C’est rasé. Ça se voit. », observa finement ma beauté ibérique.
  • « C’est vrai mais d’habitude je m’épile aussi. Je n’ai juste pas eu le temps dernièrement. »

J’ai à peine le temps de finir ma phrase que Sonia me saisit la main et la pose sur son pubis.

  • « Touche comme c’est doux … », me murmura-t-elle.

Comme je caresse sa peau je la vois fermer les yeux et pousser un soupir de contentement. Avant que je ne puisse aller plus loin Sonia s’échappe et plonge dans l’eau. C’est une sirène qui en ressort.

  • « Aller viens ! Ne restes pas là Roxy ! », me lança Sonia en se passant la main dans les cheveux.
  • « Facile à dire ! Je suis frileuse moi ! », lui rétorquai-je en riant.
  • « Je vais arranger ça !!! »

Sonia se rua alors sur moi à grandes éclaboussures. Elle saute, me prend par la taille et me force à avancer. Puis avec un bras derrière la nuque elle me fait basculer sur le côté. Nous roulons toutes les deux dans l’eau en couinant comme des gamines. Dans le mouvement elle approche son visage du miens, je suis prête, et me laisse aller en penchant la tête en arrière ; prête … A recevoir une grande giclée d’eau qu’elle avait gardé dans sa bouche !

J’ai envie de lui sortir un « salope » retentissant mais je n’ai même pas le temps de me vexer. Je suis à peine remise de ma surprise de ma surprise que Sonia m’embrasse pour de vrai. Un vrai baiser entre femmes dans lequel se mêlent tendresse et fougue. Que c’est bon de rouler une pelle à cette fille qui m’attire tant depuis que je l’ai croisée.

Nos bouches collées et nos langues dansant l’une contre l’autre nous regagnons la rive. Sonia s’installe sur mes genoux tandis que je me laisse aller en arrière. Se retrouvant à califourchon sur moi, ses mains empaument mes seins sans que ses lèvres ne me quittent. Je sens son sexe doux et chaud sur mon ventre alors que nous nous couvrons mutuellement de baisers. Soudain Sonia éclate de rire, se relève en me tendant ses mains pour m’aider à faire de même.

  • « Tu viens ? », m’invita-t-elle avec un grand sourire.
  • « Je te suis au bout du monde ma chérie … », lui répondis-je chaleureusement en la suivant.

Que j’aime sa simplicité. Pas de question, de prise de tête ou d’arrière-pensée. Je me sens bien avec elle et la regarde s’installer lascivement sur la couverture qu’elle vient de déplier dans l’herbe. Je la rejoins en m’allongeant à ses côtés avant de l’embrasser à nouveau tendrement. Sonia me fait rouler sur le dos et prend les choses en main. Une nuée de torrides baisers se perdent dans mon cou avant de rejoindre mes seins sur lesquels elle s’attarde, jouant avec les pointes de mes tétons dressés par la caresse du vent. Puis sa langue reprend sa descente vertigineuse pour tourner autour de mon nombril et atteindre mon mont de vénus qu’elle débarrasse des gouttes d’eau restantes de notre baignade. Ses mains douces et fines jouent avec l’intérieur de mes cuisses déjà grandes ouvertes, effleurant ma chatte juste assez pour me faire gémir de frustration.

Brièvement mon amante remonte vers mon visage pour m’embrasser et plonge, cette fois franchement, sur mon sexe. Je me mets à soupirer autant de plaisir que de soulagement lorsque sa langue experte entame le tour complet de ma chatte. Puis Sonia vise plus précisément ma fente qu’elle lèche de bas en haut et de s’enrouler sur mon clitoris. Bientôt ses doigts se mêlent à l’assaut, écartent mes lèvres intimes et deux d’entre eux perforent mon minou jusqu’à la garde.

  • « Tu aimes qu’on s’occupe de ton cul Roxanne ? », me demanda ma belle ibère dans un murmure tout en me branlant.

En guise de réponse je prends légèrement appui sur mes pieds afin de me surélever et lui donner ainsi accès à mes fesses. D’abord quelques savants coups de langues pour me lubrifier comme il faut la rondelle puis le majeur de sa main libre fait céder mon anus d’une seule poussée longue et continue.

  • « Oh putain ma belle ! C’est trop bon ! Tu vas me faire jouir ! », me mis-je à gémir.
  • « Viens Roxy … Viens … Viens ma toute belle … »

Me sentant sur le point de défaillir Sonia accélère ses vas et viens dans mes deux orifices brûlants. C’en est trop et un puissant orgasme explose au creux de mes reins, me faisant hurler mon plaisir aux arbres qui m’entourent. Le temps s’est arrêté et sa course ne reprend que lorsque je sens le corps de mon amante sur le mien et sa divine bouche m’embrasser tendrement.

  • « A mon tour de m’occuper de toi … Je vais te faire prendre ton pied Sonia … », lui soufflai-je au creux de l’oreille.
  • « J’en doute pas une seconde … J’ai envie de toi depuis la seconde où tu as franchis la porte de l’hôtel Roxanne … », m’avoua-t-elle en retour.

Cette confidence à laquelle je ne m’attendais pas décuple mon désir de lui rendre ce qu’elle m’a donné il y a quelques instants. D’un mouvement rapide je la retourne sur le dos et après lui avoir écarté les jambes de mes mains, plonge ma bouche sur sa chatte trempée. Son sexe est doux et chaud, sa mouille est légèrement salée comme la mienne, son odeur intime m’excite. Ce que j’aime appeler le petit secret chez une femme, son clitoris, est tout tendu et il me suffit de le frôler pour qu’elle soupire. Ses lèvres gonflées et rougies par le désir m’offrent un exquis terrain de jeu que je visite de fond en comble. Comme Sonia tout à l’heure, je m’aventure vers son petit trou. Ma langue joue quelques secondes avec les plis de son anus aux délices poivrés avant que deux de mes doigts ne violent ce refuge secret et douillet. Il ne lui en faut pas beaucoup plus pour que ses gémissements ne se transforment en cris stridents. Son bassin bouge pour me donner le rythme à suivre et je vois perler sur sa peau de nombreuses gouttes de sueur. Ses muscles se tendent, elle se cambre en emprisonnant fermement mes doigts dans son cul.

  • « Han … HANN … OUI … ROXY ! OUIIIIIII !!! », cria-t-elle à en perdre la raison.

Comme hier lors du spectacle qu’elle m’a offert involontairement, l’orgasme de Sonia se transforme en grand éclat de rire au moment de redescendre. Ma délicieuse amante me prend alors par les mains et m’attire tout contre elle pour m’embrasser à pleine bouche.

  • « Alors ce n’est pas le pied l’amour dans la nature ? », me demanda-t-elle en me fixant droit dans les yeux avec espièglerie.
  • « En tous cas tu avais raison … Je n’ai plus froid ! », lui répondis-je tout aussi taquine.

Nous voilà à nouveau parties dans un fou rire. Nous restons allongées, lovées l’une contre l’autre à profiter de la caresse du soleil et du silence à peine perturbé par le chant de quelques oiseaux. Sonia a la tête posée juste au-dessus de mon sein droit et joue négligemment avec son index batifolant sur mon téton qui n’en demandait pas plus pour se dresser à nouveau de plus belle.

  • « Dis donc tu sais y faire avec les filles. T’es uniquement lesbienne du coup ? », me demanda Sonia.
  • « Non pas du tout. J’aime autant les hommes que les femmes et toi ? », lui retournai-je pour dissimuler le fait que je connais déjà la réponse.
  • « Pareil que toi. Je n’ai pas de préférence. »

Elle lève les yeux vers moi, ces derniers brillent de joie. On s’embrasse longuement, passionnément puis farouchement avant d’aller nous rafraîchir dans la rivière où nous jouons à nouveau comme deux petites filles. De retour sur la couverture, c’est main dans la main que nous laissons les rayons de ce soleil d’été nous sécher.

  • « Il faut que je t’avoue quelque chose Sonia … », lui annonçai-je en me disant que notre amitié ne pouvait commencer sur un mensonge.
  • « Oui Roxy ? Qu’est-ce qu’il y a ? Tu peux tout me dire tu sais … », tenta-t-elle de me rassurer.
  • « En fait je suis souvent victime d’insomnies. Et pour tout te dire je t’ai entendu cette nuit et je suis montée pour voir … Quand tu étais avec les trois garçons … »

J’ai peur qu’elle ne m’en veuille de les avoir espionnés mais, au contraire, elle explose de rire.

  • « Tu me rassures Roxanne. J’ai cru que tu allais dire que tu ne voulais plus me revoir. Et ça t’a plu au moins ? »
  • « Oui beaucoup.  Je me suis masturbée en vous regardant. Vous étiez terriblement excitants. Surtout toi ma chérie. Tu fais ça souvent ? », continuai-je soulagée par la manière dont ma nouvelle amie prenait les choses.

Sonia commence dès lors à me raconter cette partie de son existence. Comment ces trois garçons, Marc, Julien et François sont tombés amoureux d’elle quasiment en même temps durant leurs vacances estivales dans la région il y a quatre ans. Comment elle n’a pas pu choisir ou, plus exactement, pas voulu choisir. Complètement raides dingues d’elle, ce qui est facilement compréhensible, ils ont accepté de partager leur passion. La première fois qu’ils ont fait l’amour tous les quatre fut extraordinaire et depuis Sonia ne s’en est jamais lassée.

  • « Parfois on baise à deux ou à trois. Des fois, comme tu as vu hier soir, à quatre. Ca ne leur pose pas de problème. J’arrive à leur donner l’attention dont ils ont besoin. Ils sont tous les trois différents mais je les apprécie tout autant … », m’explique Sonia tout en continuant à me caresser du bout des doigts.
  • « J’ai du mal à imaginer ça. Etre amoureuse de trois personnes à la fois. », fis-je remarquer.
  • « Il n’y a pas d’amour au sens premier du terme Roxy. C’est d’ailleurs pour ça que je n’ai pas fait de choix. Je sais très bien qu’aucun des trois ne sera la personne avec laquelle je partagerai ma vie. »
  • « Tu n’as pas peur qu’eux ils croient au grand amour ? », l’interpellai-je en sachant, par expérience, que les sentiments ne se commandent pas.
  • « Je ne pense pas. Ou plutôt pour être honnête je n’espère pas. En tous cas je me suis montrée très claire à ce sujet dès le début de notre relation. »

Je l’écoute, buvant chacune de ses paroles, tout en passant tendrement ma main dans ses cheveux.

  • « J’avoue que j’ai envie d’en profiter au risque de me voiler peut-être un peu la face. C’est si bon de faire l’amour tous les quatre. Tu n’as jamais essayé ? », me relança Sonia.
  • « Si … Ca m’est déjà arrivée de faire l’amour avec plusieurs partenaires en même temps. Hommes comme femmes d’ailleurs. », confiai-je à mon amante en passe de devenir bien plus que ça.
  • « J’adore quand ils me prennent par devant et par derrière en même temps. C’est une sensation tellement intense ! », continua Sonia heureuse d’avoir trouvé une personne avec qui partager en toute simplicité ses goûts et expériences.
  • « Je comprends ma belle. Je suis fan de la double pénétration et de la sodomie … »
  • « Oui j’ai cru comprendre ça tout à l’heure. On est faîtes pour s’entendre … »

Et nous voilà reparties dans un fou rire retentissant juste avant que Sonia ne me dise le plus naturellement du monde :

  • « Demain on reviendra ici avec eux et on baisera tous les cinq. J’ai hâte ! »
  • « Avec toi je veux tout faire … », dis-je sur un ton enjoué mais néanmoins sérieux.

Nous rentrons au village en fin d’après-midi. Sonia se propose de m’inviter au restaurant qui est situé en face de l’hôtel, ce que j’accepte bien évidemment. Aussi pour la remercier je lui donne un coup de main à la réception pour qu’elle puisse rattraper le retard accumulé dans son travail en raison de notre escapade plus longue que prévue.

Durant le dîner nous nous racontons nos petites vies, nos passions, nos expériences sentimentales comme sexuelles et nous trinquons plus que de raison. Nous sommes toutes les deux tellement heureuses alors qu’une réelle complicité s’installe.

  • « Excuse-moi de revenir là-dessus Roxanne, mais c’est donc avec ta sœur que tu as découvert les plaisirs entre filles ? », reprit Sonia en écarquillant les yeux.
  • « Oui il y a quelques années. Ca ne te choque pas j’espère ? », lui demandai-je légèrement inquiète de sa réaction.
  • « Pas du tout ma belle ! Au contraire je trouve ça même plutôt émoustillant. Et vous continuez à faire l’amour toutes les deux ou c’était juste un one-shot histoire de découvrir ? », s’enquit ma belle hispanique dont le curiosité était totalement éveillée.
  • « Non nous continuons toujours. Même assez souvent je dois avouer. Pour Annabelle et moi c’est devenu totalement naturel sans que notre lien de parenté n’entre en ligne de compte. »
  • « Pardonne-moi si, pour ma part, c’est le côté incestueux de votre relation qui m’excite. J’ai deux frères avec qui je n’ai jamais fait l’amour, mais j’en ai fantasmé. »
  • « T’inquiète pas Sonia. Je comprends parfaitement. Au début cet interdit nous excitait aussi. C’est juste qu’avec l’habitude ce paramètre a un peu disparu. »
  • « Oui je m’en doute. Tu me la présenteras ? C’est ta petite sœur ou ta grande sœur ? On ne sait jamais … Si je lui plais je pourrais peut-être m’inviter à l’une de vos réunions de famille ? », ajouta Sonia avec un sourire mutin.
  • « Annabelle est ma grande sœur, elle a deux ans de plus que moi. Et franchement je ne vois pas à qui tu pourrais ne pas plaire ma chérie. Quant à te glisser sous notre couette un de ces jours je n’y vois aucun inconvénient … »

Nous continuons à bavarder de tout et de rien durant un long moment. Après notre deuxième digestif nous sortons enfin du restaurant. Peu nous importe l’heure tellement nous sommes bien ensembles mais la nuit est déjà largement tombée et la pleine lune trône fièrement au-dessus de nos têtes. Sonia me raccompagne jusqu’à ma chambre et m’embrasse tendrement juste avant que je n’ouvre la porte.

  • « Je n’ai pas très envie de dormir toute seule cette nuit … », me susurra-t-elle alors à l’oreille.
  • « Je n’ai pas très envie de dormir tout court moi … », lui répondis-je dans un souffle entre deux roulages de pelle.
  • « Je t’ai dit qu’on était faîtes pour s’entendre … »

Je déverrouille la serrure alors que les mains de Sonia parcourent déjà mon corps. A peine avons-nous pénétré dans la pièce que nous nous déshabillons en quatrième vitesse. Oubliées la tendresse et la sensualité de l’après-midi, ce soir nous avons juste une envie folle de sexe, une envie presque bestiale. Nous avons passé toute la soirée à nous chauffer à blanc et le résultat se voit dès que nous plongeons sur le lit. Sonia et moi faisons, refaisons et refaisons encore l’amour telles deux nymphomanes en manque durant une bonne partie de la nuit. Outre ma relation incestueuse avec ma sœur, ma belle amante c’était montrée très intéressée par certaines de mes pratiques que je lui ai décrites durant le dîner. C’était le cas par exemple du fist-fucking que je me fais un plaisir de lui faire découvrir durant nos ébats.

D’ailleurs, au moment où les rayons du soleil me réveillent, c’est l’odeur et les sécrétions de la chatte de Sonia sur ma main qui s’y est engouffrée qui me font réaliser que ce n’était pas qu’un rêve. Je suis seule sous les draps, aussi je décide de me lever rapidement afin de retrouver au plus vite ma délicieuse amie qui a dû rejoindre la réception. Après une douche brève et un séchage de cheveux qui l’était tout autant, je me pose devant mon sac de voyage en hésitant sur la tenue que je vais mettre. Connaissant, à priori, le programme de la journée j’opte pour l’option la plus salope possible avec les quelques affaires que j’ai apporté. Pas de sous-vêtements bien entendu, mon short en jean de la célèbre marque « plus moulant que ça tu meurs d’asphyxie », un top violet à fines bretelles que j’ai emprunté à ma sœur et qui s’arrête juste en dessous de mes seins seront toute ma vêture. Rajouté à cela des mules noires à talons aiguille qui tendent parfaitement tous les muscles de mes jambes, même si je me doute que je devrai marcher la plupart du temps pieds nus si nous retournons à l’endroit où nous étions hier, et me voilà prête pour de nouvelles aventures.

Fière du résultat après un bref passage devant le miroir fixé sur toute la hauteur de la porte du placard, je descends pour rejoindre Sonia. Cette dernière est attablée sur la terrasse devant un bon petit déjeuner en compagnie d’un beau garçon brun aux traits fins et au sourire enjôleur.

  • « Salut les tourtereaux ! », leur lançai-je avec un grand sourire.
  • « Coucou toi ! », me rétorqua Sonia qui se leva pour se précipiter vers moi.

Nous nous roulons une énorme galoche pleine de fougue avant que notre hôtesse ne fasse les présentations.

  • « Marc voici Roxanne, la fille qui m’a tellement faîte jouir toute la journée d’hier et cette nuit. », dis Sonia avec son aplomb si naturel qui est parfois déroutant.
  • « Enchanté Roxanne … », répondit le jeune homme en me détaillant des pieds à la tête.
  • « Roxy je te présente Marc, l’un des mecs qui aura certainement le plaisir de t’enculer dans quelques heures … », continua-t-elle pour finir de planter le décor.

Je m’approche de Marc toujours assit à la table et me penchant légèrement en avant, lui colle ma main sur son entrejambe.

  • « Ah oui ? Rien que ça ? Alors enchantée de même Marc … », lui déclarai-je tout en massant énergiquement son service trois pièces par-dessus son short en toile.
  • « Sonia n’a pas exagéré … », relança le beau brun en se mettant à soupirer sous ma caresse.
  • « Ah oui ? Et qu’a-t-elle dit de moi ? »
  • « Que tu étais la plus belle fille qu’elle n’ait jamais vu et que tu étais largement aussi chaude qu’elle … »

Je m’accroupie alors devant Marc et extrais sa queue à moitié bandée de sa braguette. L’absence de sous-vêtements a l’air assez répandue dans la région puisqu’il ne porte ni slip ni caleçon, ce qui me facilité les choses au moment où de décide de le prendre en bouche. Juste quelques petits coups de langue sur le gland que le coulissement de mes lèvres a décalotté puis je me redresse.

  • « Ca c’était juste un avant-goût pour te confirmer les dires de notre amante commune. », lui annonçai-je en le regardant avec amusement avoir maintenant toutes les peines du monde à remettre son sexe dans son short.

A quelques mètres de nous, Sonia, morte de rire devant ma prestation, entreprend de sa rassoir.

  • « Hé les loutres ! Vous ne préférez pas finir de manger tranquillement ? Surtout toi Roxy. Tu n’as pas un petit creux après cette nuit ? »

Je lui adresse un sourire tendre et complice en guise de réponse. C’est vrai que j’ai carrément faim et les croissants comme le café sont les bienvenus.

  • « Bonjour ! », entendis-je dans mon dos tandis que je termine ma deuxième viennoiserie.
  • « Salut François ! », fit Sonia en réponse au nouvel arrivant.

Il se dirige vers nous, tape dans la main de Marc, dépose un smack sur la bouche de Sonia et me claque la bise. Blond, pas très grand, je le devine beaucoup plus timide et moins assuré que son ami.  Le voilà pourtant qui se glisse derrière Sonia et lui embrasse le cou tout en lui caressant la poitrine à travers sa petite robe blanche à la limite de la transparence.

La conversation se poursuit un peu devant une nouvelle tasse de café puis nous décidons de nous mettre en route ; le dernier invité, en l’occurrence Julien, nous rejoindra à la rivière un peu plus tard. Comme je l’avais prévu en m’habillant, mes mules se retrouvent dans mes mains dès les premiers mètres du sentie et je dois faire attention où je marche pour ne pas me planter quelque chose dans les pieds. Je ne sais si c’est par solidarité ou tout simplement parce que c’est une petite cochonne, mais à peine sommes-nous dans les bois que Sonia se met toute nue.

  • « Ben quoi ? », nous lança-t-elle en se retournant avec un sourire triomphant sur les lèvres.
  • « T’as bien raison ! », la conforta Marc qui se désape à son tour.
  • « Aller ! A toi Roxy ! Je suis certaine que les garçons ont trop envie de te voir à poil ! Et moi de te revoir en tous cas c’est clair … », enchaîna ma belle ibère en faisant mine de se lécher les babines.

Devant l’approbation générale de la foule et après un fou rire commun il ne me reste plus qu’à m’exécuter. François fait de même à ma suite, luttant ainsi bravement contre son semblant de timidité. Je ne peux m’empêcher de jeter un coup d’œil à son sexe qui est fin mais assez long et qui est, surtout, à moitié bandé. Sonia s’en saisit et se met à le pomper sans retenue, penchée devant lui tout en gardant les jambes bien droites. J’admire avec bonheur le spectacle tandis que Marc vient se placer derrière moi. Il m’embrasse la nuque puis suçote le lobe de mon oreille alors que ses mains se baladent allègrement sur mes seins, mon ventre et que l’une des deux se perd sur ma chatte déjà largement moite. Je sens la bite dure comme de la pierre de ce bel étalon se caler naturellement dans la raie de mes fesses et me dandine pour l’y accueillir encore mieux. J’ai une furieuse envie de lui, qu’il m’encule, là, direct ! Mais Sonia met fin à ces petits préliminaires en se redressant.

  • « Aller on continu ! », dit-elle enjouée en me prenant par la main.

Et nous voilà repartis en tenue d’Adam et Eve pour terminer le court chemin qui nous sépare encore de la rivière. Sonia et moi marchons collées l’une à l’autre en nous arrêtant tous les cinq pas pour nous embrasser comme deux collégiennes découvrant l’amour. Au grand bonheur de Marc et François qui arborent des mines réjouies et des queues fièrement dressées en nous suivant.

Nous voilà enfin installés tous les quatre sur l’herbe où nous avons déployés des couvertures mais, bizarrement, nous ne sommes pas du tout pressés d’aller nous baigner. Je me jette sur Sonia en la plaquant au sol puis l’embrasse à pleine bouche avec fougue. Je me retrouve à quatre pattes sur elle, une légère brise glissant sur mes fesses comme les regards des deux mâles en rut qui détaillent ma croupe. Cela m’excite terriblement et je le fais sentir à ma délicieuse amante à la peau cuivrée que je caresse et lèche avec avidité. Je descends le long de son corps, tète ses seins, titille son nombril avant d’enfouir ma tête entre ses cuisses qu’elle a ouvertes d’elle-même. Ses mains appuient fermement sur le haut de mon crâne pour m’empêcher de partir, précaution totalement inutile car je n’en ai aucune intention. Complètement déchaînée, ma langue passe entre ses lèvres intimes acidulées, entre dans son sexe trempé avant d’aller faire un tour sur son anus poivré.

Toute à mon œuvre dévastatrice, je n’en oublie pas moins de remuer du popotin histoire de faire comprendre aux deux voyeurs qui nous contemplent qu’il serait peut-être temps de passer à l’action. Contrairement à ce que pourrait laisser croire leur caractère respectifs, c’est François qui est le plus prompt à réagir. Il nous contourne et se présente au-dessus de Sonia qui se saisit de son braquemart pour le guider jusqu’à sa bouche. Ma petite cochonne adorée ne se fait pas prier pour le sucer sans aucune pudeur en l’avalant par intermittence jusqu’à la garde.

En ce qui me concerne je sens Marc qui s’installe derrière moi et commence à me lécher la raie, le trou du cul et la chatte. Ses doigts ne sont pas longs à venir en renfort de sa langue dans mes deux orifices et j’ai, du coup, de plus en plus de mal à rester concentrée sur le minou de Sonia qui se tortille dans tous les sens.

  • « HO OUI ! OUI ! Continue Roxy ! », se met-elle à hurler au bord de la jouissance.

J’insiste de fait sur son clitoris alors que je suis prête, moi aussi, à exploser sous les caresses de Marc. Un puissant orgasme nous ravage, Sonia et moi, de concert et nous crions notre plaisir à la terre entière.

  • « Venez les garçons ! Venez vite ! On a envie de vos queues ! », supplia ma complice de débauche sans nous laisser le temps de reprendre notre souffle.

Elle se place dans la même position que moi, à quatre pattes à mes côtés. Nous sommes toutes les deux impatientes de recevoir nos coups de bites. Nous avons envie de sentir en nous de beaux sexes de mâles et nous le faisons savoir en gémissant de plus bel.

François se place derrière Sonia et la pénètre tranquillement, sans forcer ; Marc en faisant de même avec moi tout en douceur. Que c’est bon de sentir une verge bandée à souhait dans mon vagin juste après un orgasme qui a rendu mes parties génitales si sensibles. Tout en me limant, mon amant continu ses caresses sur mon cul, y fait rentrer un doigt puis, voyant que je ne proteste pas, un deuxième. Je sais où il veut en venir et je lui montre ainsi que c’est une envie largement partagée.

Je tourne la tête un instant sur le côté et reçois un clin d’œil complice de Sonia qui halète au rythme des coups de reins de François. Dans le même temps Marc s’est retiré de ma chatte et pose maintenant son gland sur mon œillet. D’une poussée précautionneuse il fait céder mon anus qui ne demandait que ça avant de progresser millimètre par millimètre dans mes entrailles.

Sonia, qui a abandonné François, guide la queue de ce dernier vers ma bouche. Je ne l’avale même pas puisque c’est lui qui s’y enfonce tout seul et entame des vas et viens comme il le faisait il y a encore quelques secondes dans la moule de mon amie.

  • « C’est bon ce qu’ils te font ma petite salope ? Tu sens le goût de ma chatte sur sa bite ? Tu sens bien Marc dans ton cul ? Je sais que t’aimes ça parce que tu es aussi cochonne que moi ma Roxy … » me murmura tendrement Sonia à l’oreille.

Ma douce complice se met à me caresser le dos et à le lécher pour en récolter les gouttes de sueur qui ruissellent dorénavant en abondance sur ma peau.

  • « On va échanger ma chérie … François va s’allonger et tu vas empaler ton cul sur sa bite … Je vais en profiter pour te brouter la foufoune en même temps … Marc va me sodomiser bien comme il faut et ils vont nous faire jouir à nouveau avant d’éjaculer dans nos fions … », reprit Sonia pleine d’envie et d’imagination que je m’en voudrais de contrarier.

Le tableau se met en place. Tournant le dos à François je fais pénétrer sa queue dans mon cul. Sonia s’installe dans le même temps entre mes cuisses et commence à me laper la chatte en me souriant avec tendresse. C’est trop bon ! J’ai la tête qui tourne, je ne sais plus où je suis, chaque centimètre carré de ma peau me procure un océan de plaisir. Je prends un pied hallucinant alors que des vagues successives d’orgasmes se propagent dans tout mon corps au moment où François décharge son foutre chaud au fond de mes fesses.

C’est dans les bras de Sonia que je m’octroie les quelques minutes nécessaires pour reprendre mes esprits. Puis elle descend entre mes jambes entre mes jambes et m’embrasse délicatement la chatte et l’anus duquel coule un large filet de sperme.

  • « Tourne toi bébé … Donne-moi ta croupe … », me mis-je à gémir.

Elle ne se fait pas prier et se place à tête bèche au-dessus de moi. C’est à ce moment-là que je me rends compte que Marc a éjaculé lui aussi ; lorsque le cul au-dessus de moi expulse de la jute encore chaude qui me coule directement sur le visage. Je place directement ma bouche sur sa rondelle afin d’aspirer cette semence masculine dont j’aime me régaler, allant chercher avec ma langue le plus loin possible.

Une fois nos rondelles toutes propres nous retrouvons mutuellement nos bras tandis que les deux garçons nous encadrent, allongés sur les couvertures, et nous nous laissons aller à une sieste des plus bienfaisante.

Un peu plus d’une heure s’est écoulée lorsque je me réveille. Je m’étire et constate que Sonia n’est plus à mes côtés. De peur de déranger mon sommeil généralement fragile elle s’est un peu éloignée et s’affaire avec les garçons au nombre de trois puisqu’entre temps Julien nous a rejoint. Très brun avec une barbe de trois jours et des yeux verts éclatants il est, lui aussi, beau mec avec un petit air sauvage qui contraste avec le physique moins « homme » de ses deux copains. De plus sa bite me paraît également plus longue et plus épaisse que les deux autres. La comparaison est d’autant plus aisée à faire qu’ils sont tous les trois debout côtes à côtes en train de se faire sucer par ma belle amante qui est accroupie devant eux.

Encore un peu dans les vapes, je profite néanmoins du spectacle, le regard posé tantôt sur les trois belles queues dont je vais aussi m’occuper, tantôt sur le cul de Sonia qui s’agite devant moi. Mes mains glissent alors sur mon corps et j’empaume un de mes seins dans ma main gauche tandis que la droite plonge sur ma chatte. Le regard toujours fixé sur la triple pipe que ma belle hispanique est en train de tailler, je m’installe sur le flanc pour mieux admirer la chose. Je m’enfonce trois doigts dans le con au moment où je vois ma partenaire de luxure se titiller l’anus avec agilité.

Sonia interrompt brièvement sa fellation pour me sourire et m’indiquer de les rejoindre d’un geste de la tête. Ne pouvant résister à cette invitation je la rejoins d’un pas décidé et me glisse à genoux derrière elle. Je commence à lui caresser les seins et le ventre avant qu’elle ne retire son doigt de son cul pour le remplacer par le mien. Délaissant du coup ses trois bites, elle m’embrasse fougueusement et me guide pour que je prenne sa place. Je me libère à regret de l’étreinte de son sphincter mais ma gourmandise légendaire m’oblige à sucer les trois apollons qui me font face.

  • « Bonjour Roxanne. Je t’ai observée pendant que tu dormais et je te trouve terriblement belle et excitante. J’ai très envie de toi … », me murmura Julien avant de m’embrasser pour faire connaissance.

Sa bouche se pose par la suite sur mon cou et ses mains se mettent à explorer mon corps avec douceur et détermination. En voilà un qui sait parler aux filles.

  • « T’emballes pas Roxy. Il a juste envie que tu le suces … », me sortit Sonia avec un rire communicatif et taquin.

En même temps vu que c’est une envie largement partagée cela tombe plutôt bien. Ma bouche grande ouvert se dirige alors vers sa queue et l’avale d’un trait. D’une main ferme mais douce je lui masse ses couilles encore pleines avant de me mettre à le branler au moment où ma langue entre en action sur son gland.

  • « Ne nous oublie pas hein … », intervint Marc pour me rappeler qu’ils sont trois en face de moi.

Je le regarde et il me sourit en me caressant la joue. Comme Sonia qui entre temps s’est allongée en dessous de moi et me broute le minou, j’entreprends de pomper les trois garçons avec gourmandise à tour de rôle tandis que j’astique les deux autres. Je leur extirpe sans mal des petits soupirs de contentement, puis des gémissements alors que je leur offre à chacun d’eux une gorge profonde dont j’ai le secret et la maîtrise.

  • « Tu jouiras plus tard … Profites de ton désir qui grandit et de ton plaisir qui monte. », me fit Sonia en se relevant lorsqu’elle me sentit proche de l’orgasme.

Ma douce amante nous contourne et va s’installer derrière les garçons. Je la vois les embrasser dans la nuque et dans le dos puis descendre sur leurs fesses, tout d’abord sagement avant de devenir plus insistante. Elle passe de l’un à l’autre et leur écarte les deux globes de chair pour leur lécher l’anus sans ménagement. De temps en temps elle m’adresse un regard brillant trahissant le plaisir qu’elle prend à cette pratique. Mis à part ma sœur et moi, je n’ai jamais vu une fille aimer autant le sexe et l’assumer aussi ouvertement.

Sonia se concentre maintenant sur Julien qu’elle a décidé d’enfin soulager pour le grand bonheur de ce dernier. J’en fais de même et laisse libre les deux autres qui ne s’en laisse pas compter. François se place derrière Sonia, la lèche rapidement et lui pénètre la chatte. Moi aussi je m’installe à quatre pattes et tend ma croupe pour attirer Marc.

  • « Non … Fourre la moi dans le cul bébé … », le suppliai-je alors qu’il posait son gland sur ma vulve.

Une bite dans le fion je reprends ma fellation sur Julien qui, de l’autre côté, se fait lécher et doigter l’anus par Sonia qui, elle-même se fait baiser. Je suis bien incapable de vous narrer ce qui se passe par la suite tellement mon plaisir fut intense. Vu l’état poisseux de mon sexe et de mon cul je me doute juste avoir subi une double pénétration qui est allée jusqu’à l’éjaculation de mes amants.

Lorsque je reprends mes esprits Sonia et moi sommes seules et elle me câline allongée tout contre moi.

  • « Où sont passés les garçons ? », lui demandai-je.
  • « Ils sont partis. Ça c’est un peu gâté entre nous … », me répondit-elle avec un petit air triste que je ne lui avais jamais encore vu.
  • « Que s’est-il passé ma douce ? »
  • « Je leur ai dit que je partais vivre sur Paris à la fin des vacances. Tu avais raisons. Ils sont amoureux de moi et pensaient que j’avais changé d’avis par rapport à ça … »
  • « Je suis vraiment désolée ma puce … », la consolai-je en la prenant dans mes bras.
  • « C’est pas grave. Ça devait se finir ainsi. Maintenant c’est toi qui va devoir me supporter ! »

J’eu du mal à cacher ma joie et cela redonna à Sonia son célèbre sourire. Même si notre amour pour les garçons nous empêche de vivre ensembles, nous sommes devenues les meilleures amies du monde autant que des comparses de luxure. Comme quoi une minute d’arrêt peut changer une vie …

 

FIN

 

Par decadent - Publié dans : RECITS
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Comme son nom l'indique c'est un petit règlement de compte personnel. Enfin, pour être franche c'est surtoit moi (Roxanne) qui tenait à ce que cette rubrique soit présente. Eh ouais, même si je ne suis pas la principale concernée (quoique j'ai bien mangé quand même), j'ai la rancune plus que tenace.

Petit-reglement-de-compte-entre-ami-e-s-copie-1.jpg

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ERRATUM

Petite précision qui a son importance concerant la rubrique "Petit règlement de compte entre ami(e)s"... Pour ne pas qu'il y ait de malencontreuses coïncidences, les prénoms des protagonistes ont été changés. Par exemple, le compagnon de la protagoniste principale suce nommée (oui je sais ça ne s'écrit pas comme ça mais ça me fait rire), ou pour être plus précise le "plouc", ne se prénomme pas Laurent et n'habite pas Chaussy dans le Val d'Oise. En tous cas selon les informations fournies par la CAF.


A moins que... Noooooon !!! Des gens si honnêtes et si vertueux que ça ce n'est pas possible ! J'ai vraiment l'esprit mal tourné ! Après, par souci de clarification, si cela pose problème, on peut toujours aller leur demander de procéder à une vérification des pièces justufucatives fournies ? Non ?  

Ce point éclaircie, je vous souhaite une bonne lecture... "Amicalement", Roxanne ou chérie coquine.

Nous

Couple libertin de région parisienne, vous aurez vite compris que le sexe tient une place primordiale dans notre vie. Pour le reste nos adorons le rock, les Harley, les voyages et plein d'autres choses dont vous vous foutez royalement. Non ? Bandes de menteurs !

 

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Dans le cas contraire, on vous souhaite une bonne visite et surtout : NE SOYEZ PAS SAGES !!!

 

Roxanne & Franck

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