Dimanche 29 mai 7 29 /05 /Mai 17:07

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Mes douces jumelles

Ecrit par Jean Charles

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Je suis prêt, dans un état impossible. J’essaye de tromper le temps sur un jeu en ligne mais ne parviens à me concentrer. Je suis impatient de partir, d’aller la chercher. En même temps, j’ai tellement peur ! Peur de tout foirer, peur de m’être fait des idées sur elle. Je ne peux pas partir immédiatement, je serais bien une demi-heure en avance. Mais je n’arrive pas à me concentrer sur le circuit, je ne parviens pas à affiner mes trajectoires sur cette carte de jeu que je connais pourtant par cœur, que j’ai des dizaines de fois finie, gagnant quelquefois la pole position. Aujourd’hui non, mes mains tremblent presque, mes réflexes sont pratiquement inexistants, je viens de faire un temps de débutant. Bon, je quitte le serveur, éteins le jeu, de toute façon cela ne sert à rien, mon esprit est tout sauf occupé par la voiture de course qui déboule sur mon écran.

 Tout se mélange, je pense à mon ex, aux pires moments de notre relation, et à elle, tellement belle. Des images traversent mon esprit, pornographiques pour certaines, de nostalgie des moments passés avec elle pour d’autres, mais surtout celles, tellement nettes, des instants où tout bascule, où tout indique que c’est la fin, mais où aucun des deux ne veut l’avouer à l’autre, se l’avouer à lui-même. Pourquoi ces scènes-là sont-elles les plus nettes ? Pourquoi chaque détail reste gravé alors que je préférerais tout effacer ? Pourquoi les merveilleux moments sont-ils tellement floutés que mon esprit doit presque en réinventer les sensations ? Pourquoi le souvenir de ma séparation est-il tellement net dans ma mémoire ? Pourquoi cet affreux a-t-il occulté celui de son premier orgasme, elle assise sur mon visage, puis le moment qui a suivi où elle s’est blottie dans mes bras, où elle m’a dit des mots d’amour. Que m’a-t-elle dit ? M’en a-t-elle vraiment dit, d’ailleurs, ou est-ce mon esprit qui a inventé cela ?

 Mais que m’a-t-il pris de repenser à cette histoire ancienne ! Ça n’a fait qu’accentuer mes craintes, que renforcer mon stress. J’essaye d’orienter mes divagations sur elle, sur sa beauté, sur … Sur quoi d’ailleurs ? Qu’est-ce que je connais sur elle ? Son prénom, Roxanne, le sport qu’elle pratique, le taekwondo, puisque c’est en participant à tournoi amical que je l’ai connue. Quoi d’autre ? Presque rien : son métier, son âge, ce genre de choses qui s’échangent entre inconnus, histoire de discuter. Que suis-je pour elle ? Comment me voit-elle ? Qu’espère-t-elle ? Espère-t-elle quelque chose d’ailleurs ? Je me revois la raccompagnant après le tournoi, au moment où j’ai eu cette idée folle de l’inviter boire un verre chez moi.

 Je repense à sa réponse, qui m’a étonné tellement j’étais sûr qu’elle allait refuser. Je la revois, étendue en travers du lit à côté de moi. Était-elle simplement fatiguée et assez en confiance pour se laisser aller ? Attendait-elle quelque chose de moi ? Je l’ai regardée tendrement, nous nous sommes souri. Je lui faisais écouter des CD, pour lui faire découvrir mes goûts musicaux, puis je lui ai joué quelques morceaux à la guitare. Que souhaitait-elle ? A-t-elle été déçue de moi ou au contraire soulagée que je ne profite pas de son relâchement pour lui faire des avances ? Bref, comment me voit-elle ? Comme un meilleur ami, un confident, une personne de confiance ? Comme un amant, une relation temporaire, ou même l’homme de sa vie ?

 Je regarde l’heure. Je vais y aller tranquillement, peut-être quelque chose me retardera et me fera arriver à l’heure ? Au pire si je suis trop en avance, je pourrais visiter son quartier, marcher dans la rue sera toujours mieux que faire les cent pas dans mon studio. 

oooOooo

 

Nous sommes de nouveau tous les deux chez moi, sur mon lit. La chaîne passe l’album que j’ai acheté après notre séance de cinéma. Cependant je ne l’écoute pas, les sons électroniques atteignent seulement mes tympans, sans que j’y prenne garde. Je suis étendu à côté d’elle, je respire son parfum, silencieusement. De nouveau, je l’ai invitée boire un verre chez moi, de nouveau elle a accepté, de nouveau elle s’est installée sur le lit. J’ai maintenant la quasi-certitude que ce n’était pas juste de la fatigue la dernière fois, pourtant je ne parviens pas à poser la main sur elle, comme si sa peau allait me brûler à travers son jean, comme si ce contact allait abîmer sa beauté, comme une profanation. J’ai tellement envie de la serrer dans mes bras !

 J’effleure sa cuisse gauche du bout des doigts, je m’attends à ce qu’elle la retire, voire qu’elle se relève, outrée, m’envoyant une gifle. Mais non, elle ne réagit pas, ne bouge même pas d’un sourcil. Je caresse doucement sa cuisse, d’abord simplement avec le dessus de mes doigts, puis je pose ma paume, continue mes lents mouvements, en élargissant peu à peu la surface caressée. L’autre cuisse a le droit à autant d’attention ; je vois Roxanne respirer plus profondément, nous nous regardons tendrement, chacun concentré sur ce contact sur sa cuisse. Je la quitte, pose ma main sur son ventre, au niveau du nombril. Je découvre cette zone plate et légèrement musclée, le plus lentement possible.

 Je suis tellement bien, tellement heureux ! Mes sensations me paraissent tellement fortes et saines ! Pas d’excitation, peut-être parce que le corps que je suis en train de découvrir me paraît beaucoup trop parfait pour être ouvert à mes désirs. Peut-être est-ce pour cela que je ne peux pas toucher sa jolie poitrine, que je me sens obligé de lever à nouveau ma main pour atteindre son cou, comme je l’ai fait pour atteindre son ventre. Je n’arrive pas à croire que c’est bien ma main qui parcourt doucement le parfait arrondi de son visage, que ce sont mes doigts qui lissent ses longs cheveux châtains, magnifiques.

 Je m’appuie sur le côté, l’embrasse d’un timide baiser sur sa tempe, puis petit à petit, je parcours sa joue de mes lèvres. Sa bouche entrouverte m’appelle silencieusement, mais elle ne fait aucun geste pour que je lui offre le baiser qu’elle attend. J’entends son ample respiration, cela me fait réaliser le silence qui a rempli la pièce, rendant l’instant d’une puissance absolue. Depuis quand le CD est-il fini ? Je ne sais pas, cela n’a aucune importance. Ce qui importe, c’est ce premier baiser que nous allons partager.

 C’est le moment, je pose mes lèvres sur les siennes, les yeux fermés. Ce baiser commence délicatement, je goûte sa bouche du bout de la mienne, elle fait de même. Peu à peu, la douceur est remplacée par de la passion, le baiser s’accélère, les langues s’immiscent dans les bouches, les fouillent. Nous nous serrons fortement, nous haletons tellement nos bouches sont impatientes, tellement notre besoin d’union est puissant, tellement notre désir de ne faire qu’un est fort. Mais pour rien au monde nous ne souhaitons interrompre cette furieuse envie de partager notre amour naissant.

 C’est en sueur que nous nous arrêtons, nos respirations sont rapides. Nous relâchons notre étreinte. Ma bouche se fait plus douce, je descends le long du cou, puis remonte à nouveau, puis redescends. J’aime cet endroit du corps d’une femme, tellement sensible, tellement fragile, où les dents peuvent laisser une marque à la moindre petite morsure. Les odeurs se mélangent, le parfum de la peau est bel et bien présent malgré la touche fleurie ajoutée, pour donner ce mélange unique et sensuel.

 

  • « Je t’aime … », murmurai-je dans un souffle.
  • « Je t’aime aussi … »

Je la détaille des yeux. J’ai envie de découvrir les petits monts de ses seins, mais je n’ose les toucher, et encore moins relever son haut pour les découvrir. 

  • « J’aimerais voir ta poitrine s’il te plaît … »
  • « Oui, si tu veux. », me répond-elle, surprise.
  • « Euh, excuse-moi, ça va peut-être trop vite, oublie ce que je viens de te demander … »
  • « Non, ça me fait plaisir, il n’y a pas de problème. » 

Elle me regarde avec des yeux où se mélangent surprise et amour. J’essaye de soutenir son regard, n’y parviens pas. Qu’est-ce que j’aimerais être sûr de moi, avoir la force de dénuder moi-même ce corps de rêve, de pouvoir mener le jeu de la séduction ; mais j’en suis incapable. Tout ce que je peux faire, c’est la regarder enlever lentement son haut, le passer au-dessus de sa tête et le poser sur le lit. Puis elle détache les bretelles de dentelle rose derrière son dos, les fait glisser de ses épaules, pour découvrir enfin son adorable poitrine. Je ne peux pas la quitter des yeux. Ces poires sont dressées fièrement vers moi. Je suis fasciné par ses merveilles juste devant mes yeux, juste pour moi. Roxanne se rallonge, ce qui fait écarter légèrement sa jolie poitrine. 

 J’avance timidement ma main et touche tout doucement son sein droit, je le caresse du bout des doigts. Son corps est parcouru par un léger frisson lorsque mon index touche le téton, celui-ci se dresse un peu plus encore. Cela me fait prendre de l’assurance, j’empaume son sein blanc et presse doucement cette chair délicieuse. Son regard pendant que ma main va chérir le deuxième sein me fait chavirer. Jamais je n’ai vu autant d’amour dans les yeux d’une femme ; je suis transpercé par ce vert clair et intense, par ces touches grises qui lui enflamment le regard. Je me sens soudain trop loin d’elle, je la serre de nouveau de toutes mes forces, nous partageons un autre long baiser torride. Nos langues se mêlent, nos mains se font presque violentes sur le corps de l’autre, les miennes massent sa poitrine, ce qui ajoute encore à la furie de nos corps. 

Combien de temps a duré cette étreinte passionnée ? Je ne saurais dire, et je m’en fiche. Qu’est-ce que le temps, lorsque l’on vit un moment aussi intense qu’un coup de foudre ? Celui-ci n’a pas d’importance, il s’arrête, le monde ne tourne plus, seuls comptent les deux amants qui se cherchent, qui découvrent le corps de l’autre, qui partagent. Qui partagent quoi ? Tout, rien, enfin juste un sentiment, intense, chimique. Pas besoin d’actes sexuels dans ces moments-là ; l’échange des corps serrés l’un contre l’autre suffit. Rechercher une jouissance physique ne ferait qu’altérer la magie de l’instant.

Nous restons longtemps dans les bras l’un de l’autre, à ne rien faire. Ses yeux sont fermés, je la regarde tendrement, enfin je l’admire plutôt. Son corps est si beau, si fin, ses formes sont si tendres, ses traits si harmonieux. Malheureusement, le temps a de nouveau repris son chemin, la réalité est revenue à nous, le monde est de nouveau reparti, dans toute sa folie, dans tout son égoïsme. Roxanne ouvre les yeux, elle regarde sa montre, sursaute. 

  • « Mince, je n’ai pas vu le temps passer ! Il faut que j’y aille, ma sœur m’attend ! »
  • « Tu as une sœur ? »
  • « Oui … Une grande sœur, je te la présenterai lorsqu’on se connaîtra mieux. » 

Elle m’a dit cela en fuyant mon regard, comme si elle était gênée de parler d’elle, comme si elle regrettait de m’avoir avoué avoir une sœur. Ça doit être encore mon esprit paranoïaque qui me joue un tour … J’oublie vite ce détail et l’observe en train de s’habiller, de façon précipitée.

 

  • « Bon, il faut vraiment que j’y aille, je t’appelle ce soir », dit-elle en m’embrassant.
  • « D’accord, à ce soir mon amour. » 

oooOooo 

Nous nous sommes parlé le soir, longtemps, puis le soir suivant, puis encore le suivant. Nous avons abordé de nombreux sujets, nous nous sommes raconté nos vies bien sûr, mais nous avons aussi parlé d’actualité, de philosophie, de sciences. Chaque petit détail de notre journée devenait un sujet de conversation le soir venu. À chaque fois, même au bout d’une heure, au moment de raccrocher après de nombreux mots tendres, un autre détail nous revenait, un autre sujet nous faisait prolonger l’appel d’un quart d’heure encore.

Et le soir suivant, c’était encore la même chose. Nous parlions de tout, de rien, simplement pour entendre nos voix, pour avoir l’impression d’être ensemble. Enfin, le jour où nos emplois du temps respectifs nous permettaient de nous voir est arrivé. Seulement quatre jours sont passés depuis ce soir qui restera gravé dans ma mémoire, mais cela me semble une éternité. Je suis de nouveau dans tous mes états, aucun stress cette fois, mais je suis tout de même fébrile, des palpitations me transpercent le cœur tellement j’ai hâte de la serrer de nouveau dans mes bras. Je ne peux qu’attendre, assis sur le canapé de mon deux-pièces, le regard fixé sur l’écran d’ordinateur sur lequel se déroule un programme télé que je ne peux pas suivre.

Je regarde toutes les minutes le cadran lumineux de mon téléphone portable, comme si en le regardant, cela obligeait le temps à passer plus vite. Plus que vingt minutes à l’attendre, enfin si elle n’est pas en retard. Cette fois je ne peux pas faire autre chose qu’attendre, car c’est elle qui vient chez moi. Mais c’est tellement pénible !

La sonnerie de mon téléphone me fait sursauter. C’est elle ! Oh non, j’espère qu’elle n’a pas un empêchement de dernière minute ! Je décroche en tremblant, dis un « allo » plein de crainte. 

  • « Salut mon chéri, tu vas bien ? »
  • « Oui, oui, ça va très bien … »
  • « Je suis désolée, je suis un peu en avance, je n’ai pas pu attendre plus longtemps avant de te revoir … »
  • « Tu es en bas ? »
  • « Oui … » 

Je me lève d’un coup, m’enfonce un coin de table dans les reins tellement je me précipite vers la porte. Ça me fait mal, mais qu’importe, je me rue dans l’escalier pour aller lui ouvrir. Elle est bien là !

 

  • « Eh bien, tu as fait vite ! » 

Je ne réponds pas, je n’en peux plus, je la serre dans mes bras de toutes mes forces. 

  • « Eh ! Doucement … » 

Mais je sais, je sens qu’elle a autant besoin de moi que j’ai besoin d’elle. Nous montons rapidement à mon appartement, nous nous précipitons dans la chambre. Nos vêtements sont vite arrachés de nos corps, nos langues s’entremêlent, nos mains possèdent le corps de l’autre. 

  • « Prends-moi … », me supplie-t-elle. 

Mon sexe est tendu à l’extrême. Je l’allonge sur le lit, elle écarte largement les jambes, sa vulve est ouverte, luisante. Je me place contre elle, la prends par la nuque, l’embrasse fermement, sauvagement. Nos sexes sont l’un contre l’autre. D’un mouvement du bassin, je m’enfonce violemment en elle ; elle crie son bonheur d’être enfin remplie de ma queue dure. Je ne me contrôle plus, ou plutôt nous nous contrôlons plus. Tout n’est que violence, je la pilonne rapidement et profondément. Ça la fait déjanter, elle me serre encore plus, m’enfonce ses ongles dans mon dos. Ça me fait mal, mais aucune importance, je suis animal. Mon sexe bandé est dans un univers chaud et liquide, je ne sens pas les parois de son vagin que je pistonne pourtant avec force. Mon chibre est sur le point d’exploser, j’accélère encore plus, ce qui la fait délirer, elle se tire les cheveux de plaisir. Je sens mon orgasme me venir du plus profond de mes tripes, il parcourt mon corps avec une violence qui fait tétaniser tous mes muscles. Un immense frisson me glace le dos lorsque j’éjecte dans un hurlement de grosses rasades de sperme au plus profond de son vagin.

Je reste en elle quelques minutes, dans une torpeur semi-inconsciente. Mon orgasme m’a terrassé, je me bascule à côté d’elle en somnolant, elle me câline de sa main douce. Lorsque je reprends mes esprits, je me rends compte à quel point j’ai été égoïste avec elle et … 

  • « Merde ! J’ai éjaculé en toi, sans capote ! »
  • « Ne t’inquiète pas, je prends la pilule, mon amour. »
  • « Oui, mais les maladies, les … »
  • « Chut … »

 

Elle m’embrasse tendrement, me caresse le torse. Ses yeux sont remplis d’amour.

 

  • « Je suis tellement désolé, je suis venu trop rapidement … Tu n’as pas joui … »
  • « Ce n’est pas grave, c’était bien quand même. Allez, détends-toi mon chéri. » 

Pour me faire pardonner, j’ai caressé patiemment chaque courbe de son corps, baisé délicatement chaque zone sensible. J’ai soigneusement évité son antre luisant jusqu’à ce que celui-ci lui brûle le ventre, jusqu’à ce qu’elle m’impose de lécher cette zone où se mêlaient les sécrétions de notre amour, en m’appuyant la tête contre son entrejambe, de ses deux mains sur ma nuque. Là, j’ai déployé tout mon talent dans ce cunnilingus que nous partageons. Ma langue fouille sa grotte gluante, j’aspire son contenu, je veux me gaver de nos fluides mêlés, je les avale, comme pour conserver en moi une trace de notre première étreinte. 

Elle n’en peut plus, son corps ondule sous les mouvements de ma langue dans son vagin. Elle pousse un long gémissement lorsque je fais glisser son clitoris entre mes lèvres, mes mouvements de succion de son petit bout de chair ultra-sensible la font délirer. Ses bras sont tétanisés, ce qui accentue encore la pression sur ma nuque. Je suis bien, ma bouche fait corps avec sa vulve, sa chaleur irradie mon visage, son odeur merveilleuse remplit mes narines, son goût sucré gave mes papilles.

J’ouvre davantage ma bouche, fais adhérer mes muqueuses contre les siennes plus intimes. Ma langue reprend son office dévastateur, je la promène tout autour de son clitoris. Le souffle de ma chérie est irrégulier, fort. Son visage, que j’aperçois entre les monts de ses seins dressés, est métamorphosé par le plaisir. Je vais la libérer enfin, j’accélère mes vibrations linguistiques, les concentre sur son organe érogène. Je ne la quitte pas des yeux, je ne veux pas manquer l’expression de son visage transpercé de jouissance.

Les mouvements désordonnés de son bassin me rendent la tâche difficile, je parviens tout de même à conserver le rythme contre son clitoris. Son plaisir grimpe encore, ses abdominaux et ses cuisses se contractent compulsivement, et enfin elle part. Son orgasme est silencieux, violent. Je continue tout de même avec le même rythme, jusqu’à ce qu’elle me repousse, anéantie par sa jouissance, dans un état hébété, les yeux mi-clos, la bouche entrouverte. Je m’installe à côté d’elle pendant qu’elle reprend son souffle, je la prends tendrement dans mes bras, la câline. Qu’est-ce que j’aime les moments qui suivent un orgasme que j’ai offert ! Je me sens tellement fier avec ce corps alangui contre moi.

Après cet intense moment de partage, nous sommes restés un long moment l’un contre l’autre, à ne rien faire, sans parler, sans bouger. Puis nous sommes sortis de cette douce léthargie, nous avons partagé une douche revitalisante, et nous sommes allés marcher au centre-ville, sans véritable but, main dans la main, juste pour montrer au monde notre bonheur. Avant de nous quitter, Roxanne m’a demandé quelque chose. Elle m’a avoué qu’elle n’aimait pas son prénom, qu’elle le trouvait trop commun, qu’elle se sentait anonyme en étant appelée ainsi. Je lui ai aussitôt assuré que ce prénom prenait toute son importance pour moi lorsqu’il la désignait. 

  • « Je le sais mon chéri ! En fait, j’ai un deuxième prénom, et j’aime que l’on m’appelle avec les deux, je trouve que cela donne un prénom composé qui me correspond mieux. »
  • « Ah bon ? Et quel est-il ? »
  • « Annabelle. Est-ce que tu pourrais m’appeler Roxanne-Annabelle dorénavant ? »
  • « C’est plutôt curieux mais au moins c’est original. Si ça te plaît mieux, il n’y a pas de problème mon amour. » 

Elle a semblé tellement heureuse quand je lui ai dit cela ! Je n’ai pas compris du tout la signification de ce caprice, mais en même temps, ce n’est vraiment rien comparé à ce que je serais prêt à faire pour elle.

 

oooOooo 

Le soir suivant, au téléphone, je l’ai trouvée différente. Non pas que le courant passait moins bien, mais notre conversation était plus animée, elle me coupait la parole lorsqu’elle n’était pas d’accord, elle voulait à tout prix imposer son point de vue sur nos sujets de discussion, alors que les précédentes fois, elle me semblait écouter plus attentivement, partager plus souvent mon avis. Sans doute est-ce dû à mon imagination paranoïaque, ou alors a-t-elle pris de l’assurance avec moi ? Elle doit être tout simplement d’une autre humeur que les autres soirs, plus vive, plus enthousiaste. Oui, c’est sûrement ça, d’ailleurs, qu’est-ce que ça peut être d’autre ?

Mon impression n’est cependant pas dissipée après avoir raccroché, même ses mots d’amour n’étaient pas les mêmes. Ma raison me dit que je ne la connais pas encore assez, voilà tout. Il subsiste cependant ce je-ne-sais-quoi dans mon esprit, et cela me fait me poser des questions sans fondements. C’est de nouveau avec plein de doutes que je l’attends le lendemain soir. Pas de stress comme le jour de notre premier rendez-vous amoureux, mais avec le sentiment que quelque chose va mal se passer lors de cette soirée.

Quelqu’un frappe à la porte, c’est bien elle, un voisin lui a tenu la porte lorsqu’ils sont rentrés dans le hall. Je lui ouvre, la prends dans mes bras, l’embrasse. Elle se dégage gentiment après une trop petite minute, alors que j’aurais aimé de nouveau vivre la même furie que la veille. Elle observe mon appartement comme si c’était la première fois qu’elle venait chez moi, me sourit tendrement. Je ne reconnais pas les lueurs dans ses yeux, la façon dont elle me regarde me paraît différente. Bon, je suis en plein délire là, il faut que je reprenne le dessus ! Je lui propose de boire un verre, elle accepte.

Pendant que nous buvons notre rhum blanc, nous parlons de notre journée. J’essaye, par le biais de questions banales, de l’amener à m’avouer ce que cette soirée a de différente de la précédente pour elle. Je n’y parviens pas de façon détournée et n’ose pas le lui demander directement. Après avoir fini nos verres, elle se rapproche de moi, s’installe contre moi. Je fais passer mon bras autour de sa taille, elle s’accroche à mon cou, m’embrasse tendrement. Tous mes doutes sont envolés, je ne me concentre que sur ce doux baiser que nous partageons. Ses lèvres sont délicieuses avec le goût sucré du sirop de canne. Elle rompt le baiser, me dit qu’elle m’aime. Ces trois mots, « je t’aime », me remplissent de joie ; je la serre plus fort encore. Elle se dégage, mais vient sur mes genoux et me serre encore plus que moi. Nous retrouvons la passion de notre premier baiser, nos corps sont l’un contre l’autre, nos langues fouillent nos bouches à en suffoquer. Ces mains sont actives dans mon dos, presque plus que les miennes sur ses fesses. Elle me masse, me caresse, cela me détend les muscles du dos et me tend au niveau du bas ventre. Je veux enlever son haut, mais elle refuse. 

  • « Arrête, sinon on va faire l’amour ! »
  • « Ben oui, tu n’en as pas envie ? »
  • « Si, mais pas tout de suite sinon on ne va pas faire autre chose de notre soirée ! Et laisse-moi te désirer encore plus … »
  • « Bon, si tu veux … Qu’est-ce que tu veux faire alors ? »
  • « Ça te dit d’aller au bowling ? »
  • « Oui pourquoi pas, ça fait longtemps que je n’y suis pas allé. »
  • « Moi j’y vais souvent, j’adore ce jeu ! Allez viens, je t’emmène dans ma voiture. »
  • « Ok, on se recoiffe et on est parti ! » 

Ça la fait rire. Elle va se regarder dans la glace, s’aperçoit en effet que notre étreinte a mis pas mal de désordre dans ses longs cheveux châtains. Elle sort une brosse de son sac pour arranger cela pendant que je vais faire retomber mes épis d’un coup de gel. 

La soirée fut merveilleuse, le bowling nous a beaucoup amusés, la suite a été torride. Je me suis fait battre à plate couture lors de la première partie (175 à 85 !), j’ai réussi à réduire le score aux deux suivantes, prenant même l’avantage au début de la troisième. Mais sa réaction d’orgueil a été très rapide, elle s’est mise à enchaîner spares et strikes à un rythme effréné, et finalement j’ai perdu aussi. Quel bonheur de la voir aussi heureuse ! Elle s’est révélée être une bonne compétitrice, vibrant avec la boule, sautant de joie lorsque celle-ci faisait tomber toutes les quilles, ou prenant un air énervé en cas de split. Qu’il est agréable de la regarder alors qu’elle s’élance sur le parquet ! Ce qu’elle est belle lorsqu’elle se retourne avec un grand sourire et le regard victorieux, ou bien avec un air triste !

Lors du jeu, j’ai pris le temps de détailler ses courbes mises en valeur par des vêtements simples, mais semblant créés exprès pour son corps. Entre les parties, nous nous installions sur les fauteuils de plastique au bord de la piste, pour partager des baisers de plus en plus torrides à mesure que montait notre désir. C’est fébriles que nous sommes rentrés, je la voyais fiévreuse au volant de sa voiture, elle n’a pas pu s’empêcher de dépasser les limitations de vitesse pour être plus rapidement chez moi. Elle s’est garée rapidement, mal, puis nous nous sommes précipités dans mon appartement, nous nous sommes rués sur le lit, nous débarrassant de nos vêtements le plus vite possible.

Là nous avons fait l’amour, c’était torride, elle m’a tué. Elle en voulait toujours plus, à chacun de nos orgasmes, je pensais que c’était le dernier, mais elle me réveillait encore une fois de ma torpeur, me chevauchant. Elle m’imposait de la lécher toujours plus, arrivait à chaque fois de sa bouche experte à me retendre à nouveau. Et nous reprenions avec le même rythme. Enfin elle reprenait, moi je n’arrivais pas à suivre, donc je me laissais faire, allongé sur le dos, à l’admirer alors qu’elle s’empalait sur ma queue dressée pour nous faire jouir une fois de plus.

Nous nous sommes endormis comme une masse après le dernier orgasme. Le matin, je me suis réveillé avant elle. J’ai arrangé la couette sur son corps encore nu, puis je l’ai regardée dormir. Je suis tellement heureux à ses côtés ! Je ne me lasse pas de me gaver de sa beauté. Je me suis rapproché doucement d’elle et sans la réveiller, j’ai posé ma tête contre son épaule, pour me gaver de la douce odeur de ses seins, exacerbée par la nuit de folie que nous avons passée.

 

oooOooo 

Les semaines ont passé, notre amour a grandi. Nous nous voyons maintenant de plus en plus souvent, presque tous les soirs, nous ne pouvons plus nous passer l’un de l’autre. Je suis maintenant habitué à ses changements d’humeur. Certaines fois, elle est toute calme, toute douce, elle ne demande qu’à se faire chérir. D’autres fois, elle est plus vive, plus entreprenante, elle a besoin de bouger. C’est la même chose lorsque nous nous téléphonons ; à chaque fois, je me demande quelle Roxanne-Annabelle je vais avoir à l’autre bout du fil, si je vais découvrir une troisième personnalité cachée de cette femme que j’admire, que j’aime à la folie.

Je lui ai d’ailleurs dit, après une tendre relation sexuelle, à quel point je l’aimais. Sa réaction m’a étonné, ses yeux ont brillé, mais pas seulement d’amour ou de gratitude, mais comme si ma révélation avait fait naître quelque chose dans son esprit. J’ai aussitôt pensé que ce que j’avais dit pouvait être interprété autrement. C’est d’ailleurs vrai, puisque je lui ai assuré que mon amour pour elle pourrait combler deux femmes, cela pourrait vouloir dire que je la tromperais … Mais ce n’est pas cela, car lorsque j’ai voulu me reprendre, elle m’a assuré en riant qu’elle ne pensait pas du tout à ça. Pas de doute là-dessus, sa spontanéité m’assure que c’est vrai, comme je suis certain qu’elle pensait bien à quelque chose…

Un soir où j’ai pu sortir plus tôt de mon boulot à cause d’une réunion annulée à la dernière minute, j’ai décidé d’aller chez elle pour lui faire une surprise. Je suis passé chez un fleuriste pour acheter un bouquet de roses rouges, me suis changé, et me suis rendu à son appartement. J’ai même eu de la chance, quelqu’un rentrait avec moi dans son immeuble et m’a ouvert, ce qui allait rendre ma surprise encore meilleure. Avant de frapper à sa porte, je me rends compte qu’elle ne m’a jamais invité chez elle. Je sais à quel point elle est discrète au sujet de sa grande sœur. J’hésite quelques secondes, mais pas longtemps car je suis persuadé que cela lui fera plaisir de me retrouver. Je me décide à frapper, en espérant qu’elle vienne m’ouvrir elle-même.

C’est ce qu’elle fait. Sa surprise est exactement comme je la voulais, ses yeux ont brillé lorsqu’elle a vu le bouquet. Elle m’embrasse en me disant qu’elle était désolée de ne pas pouvoir me retrouver ce soir à cause de ma réunion, qu’elle est vraiment heureuse que je sois venu. La surprise passée, elle paraît tout d’un coup gênée, embarrassée. Une voix (sa voix !) lui demande qui je suis, elle ne répond pas, son regard est fuyant. 

  • « Qu’est-ce qui se passe ? Tu ne veux pas me présenter ta sœur ? »
  • « … »
  • « Eh bien, qui c’est ? Pourquoi tu ne me … » 

La personne qui pose cette question apparaît dans mon champ de vision. C’est elle ! Enfin son double, sa sœur jumelle. 

  • « Bonjour, tiens Roxanne-Annabelle ne m’avait pas dit qu’elle avait une sœur jumelle ! Je suis ravi de te rencontrer ! »
  • « … » 

Les deux femmes ne répondent pas, elles échangent un regard triste, rempli de peur. 

  • « Mais qu’est-ce que vous avez ! Ah mince, je me suis trompé de fille, c’est ça ? C’est toi Roxanne-Annabelle ? Oh je suis vraiment désolé ! Mais comment j’aurais pu ne pas me tromper, vous êtes strictement identiques. »
  • « Il faut lui dire maintenant … »
  • « Oui en effet … »
  • « Mais me dire quoi ? »
  • « Viens, rentre, installe-toi sur le canapé. » 

Je m’assois au milieu, elles se placent de part et d’autre de moi. L’une d’elles (est-ce ma compagne ou sa sœur ?) me demande si je veux boire quelque chose. Je refuse, leur dis que je veux d’abord savoir ce qui les tracasse. 

  • « Ce n’est pas facile à avouer … », commence celle à ma droite.
  • « Oui, écoute-nous jusqu’à la fin s’il te plaît, après tu pourras décider de ce que tu veux faire … », continue la deuxième.
  • « Bon, on va commencer par le début … »
  • « Oui ça vaut mieux. »
  • « Voilà je m’appelle Roxanne … »
  • « Et moi Annabelle, Roxanne-Annabelle n’existe pas, c’est juste … Comment dire ? »
  • « C’est un fantasme de notre part, voilà ce que c’est ! »
  • « Oui, nous avons toujours tout fait ensemble, tout partagé, nous ne nous sentons pas bien l’une sans l’autre … »
  • « Si nous avions pu choisir, nous aurions préféré ne pas naitre séparées mais ne faire qu’une seule et même personne. »
  • « Et cette personne c’est Roxanne-Annabelle … », dis-je. « Mais alors, avec qui je sors ? Avec Roxanne non ? Ou bien … »
  • « Oui … », reprend Roxanne. « Au début c’était avec moi. »
  • « Comment ça au début ? Ça veut dire que … » 

Je reste quelques instants en silence, encaissant ce que je viens de comprendre. 

  • « Mais c’est quoi cette histoire de dingues ! Annabelle, tu as abusé de moi et toi Roxanne… Tu m’as violé ! »
  • « C’est comme ça que tu vois notre relation ?!? », s’écrie Annabelle en fondant en larmes. « Comme une série de viols ? »
  • « Mais comment t’appelles ça, toi, lorsque quelqu’un couche avec un autre sans son consentement ?!? »
  • « Calme-toi, je t’en supplie ! », crie Roxanne, elle aussi en larmes. « Comment aurais-tu réagi si, dès le premier jour, je t’avais dit que l’on ne pourrait pas continuer ensemble si je ne te partageais pas avec ma sœur ? »
  • « Je t’aurais pris pour une folle ! Parce que c’est une demande de dégénérée mentale ! » 

Elles ne répondent pas, elles ne me regardent pas, elles sont enfermées chacune de leur côté dans leur tristesse. C’est sans doute sadique, mais ça me fait du bien de les voir comme cela, je suis tellement énervé contre elles, je suis persuadé que c’est tout ce qu’elles méritent. Pour enfoncer encore plus le clou, je le leur dis méchamment, avec des mots tranchants, brutaux. Cela les achève, leurs larmes redoublent, Annabelle trouve quand même la force entre deux sanglots de me dire de m’en aller si c’est ce que je veux. Oui, c’est bien ça, il faut que je quitte au plus vite cette maison de tarées !

C’est furieux que je monte dans ma voiture ; c’est en larmes que j’en redescends une fois chez moi. Au fil des kilomètres, l’énervement a fait place aux regrets, puis les regrets à la douleur, puis la douleur à la tristesse. De grosses larmes coulent de mes yeux lorsque je grimpe l’escalier, je renifle bruyamment. Je croise une voisine qui me demande ce qui ne va pas, j’ai une réaction idiote envers elle puisque je lui réponds sèchement, en l’insultant. Je ne me rends pas compte de mes actes, je me sens complètement perdu. Arrivé chez moi, je déverrouille difficilement la porte, ma vue est troublée par les larmes, mes mains tremblent. J’allume ma chaîne, met le volume à fond. Je débouche une bouteille de whisky et la vide, les tripes secouées par les basses crachées par les enceintes. 

A suivre : Mes douces jumelles - Part 2


Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Un rubrique faite pour celles et ceux qui pensent que jouer (modestement) avec les mots peut être aussi excitant, voir plus, qu'une suite de photos ou de vidéos.

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Pas vraiment besoin de description pour ce qui suit. Des séries de photos d'amatrices tout simplement.

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De nombreuses vidéos dans de nombreuses catégories qui ne manqueront pas de provoquer une hausse du chiffre d'affaire de Kleenex. Elles ont toutes été choisies par nos soins et visionnées en couple.

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Comme son nom l'indique c'est un petit règlement de compte personnel. Enfin, pour être franche c'est surtoit moi (Roxanne) qui tenait à ce que cette rubrique soit présente. Eh ouais, même si je ne suis pas la principale concernée (quoique j'ai bien mangé quand même), j'ai la rancune plus que tenace.

Petit-reglement-de-compte-entre-ami-e-s-copie-1.jpg

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ERRATUM

Petite précision qui a son importance concerant la rubrique "Petit règlement de compte entre ami(e)s"... Pour ne pas qu'il y ait de malencontreuses coïncidences, les prénoms des protagonistes ont été changés. Par exemple, le compagnon de la protagoniste principale suce nommée (oui je sais ça ne s'écrit pas comme ça mais ça me fait rire), ou pour être plus précise le "plouc", ne se prénomme pas Laurent et n'habite pas Chaussy dans le Val d'Oise. En tous cas selon les informations fournies par la CAF.


A moins que... Noooooon !!! Des gens si honnêtes et si vertueux que ça ce n'est pas possible ! J'ai vraiment l'esprit mal tourné ! Après, par souci de clarification, si cela pose problème, on peut toujours aller leur demander de procéder à une vérification des pièces justufucatives fournies ? Non ?  

Ce point éclaircie, je vous souhaite une bonne lecture... "Amicalement", Roxanne ou chérie coquine.

Nous

Couple libertin de région parisienne, vous aurez vite compris que le sexe tient une place primordiale dans notre vie. Pour le reste nos adorons le rock, les Harley, les voyages et plein d'autres choses dont vous vous foutez royalement. Non ? Bandes de menteurs !

 

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Le libertinage et ses plaisirs n'ont de sens que lorsqu'ils sont vécus au sein d'un couple à la complicité sans faille ... Roxanne (29 ans) et Franck (42 ans), notre indéfectible amour ne nous empêche aucunement d'être des épicuriens convaincus et des adeptes assidus des plaisirs de la chair ... Le feeling, la complicité et la séduction tiennent une place importante dans notre recherche qui s'oriente vers des couples à la partie féminine bisexuelle ou vers des femmes elles aussi tentées ou pratiquant les plaisirs saphiques ... Nous ne ferons pas une liste des pratiques que nous acceptons ou nous refusons, mais n'hésitez à nous contacter afin d'en savoir plus. Cela sera peut-être le début d'une belle amitié et plus si affinité.

 

Si elle vous intéresse et vous correspond, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse suivante :

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Dans le cas contraire, on vous souhaite une bonne visite et surtout : NE SOYEZ PAS SAGES !!!

 

Roxanne & Franck

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