Dimanche 29 mai 7 29 /05 /Mai 17:16

----------

Mes douces jumelles

Ecrit par Jean Charles

----------

 

N’étant pas habitué à boire autant, j’ai été malade pendant la nuit, le réveil est brumeux. Lorsque j’ai complètement repris mes esprits, je me rends compte que je dois aller au boulot, que je suis déjà en retard de plusieurs heures. Mais je suis trop mal, physiquement à cause de l’alcool, psychologiquement à cause de la fin brusque de ma relation avec Roxanne-Annabelle. Rien que de me rappeler ce que ce prénom signifie, je suis de nouveau en colère contre elles. Contre moi-même aussi, je regrette amèrement mes paroles lors de cette soirée, je m’insulte intérieurement, ou même tout fort quelques fois, comme pour me dire ce que j’aurais peut-être mérité d’entendre de leur part.

 Je n’ai envie de rien, ma vie n’a plus aucun sens. Je n’ai pas la force de retourner vers elles, pas non plus la force de sortir, d’aller travailler, bref de reprendre le cours de ma vie. Alors je reste scotché devant mon ordinateur à jouer en ligne, comme je savais si bien le faire les week-ends, avant de la rencontrer. Penser à cela me fait naître une boule dans la gorge, cela me rappelle les merveilleux moments avec celle que je pensais aimer. Mais non, j’ai été dupé, mon amour a été détourné par un stratagème honteux, elles ont profité de mon admiration pour Roxanne pour faire vivre un fantasme malsain à mes dépens. Je ne pourrai jamais leur pardonner, c’est bel et bien fini entre nous. En même temps, je ne peux accepter cette idée, comme je ne peux accepter ce qu’elles viennent de me révéler.

 Je reste des heures devant ce jeu de voiture, je reprends vite de l’intérêt pour ces courses qui pourtant m’aliènent, j’en suis conscient. Vers 13 h, je me rends compte que j’ai faim, et aussi qu’il faut que je trouve une excuse de ne pas être venu au boulot aujourd’hui. J’allume mon portable pour appeler mon patron ; je me rends compte que Roxanne m’a téléphoné, qu’elle m’a laissé un SMS.

 J’allais l’effacer immédiatement, mais ne peux m’empêcher de le lire. « Pardonne-nous. Merci pour les fleurs. Nous t’aimons toutes les deux. » Cela me fait un pincement au cœur, mais en même temps le « nous » m’est insupportable, il me rappelle leur traîtrise. Je passe l’après-midi à jouer, parviens peu à peu à me vider l’esprit en ne me consacrant qu’au classement mondial du jeu que je fais baisser à mesure du temps passé sur les serveurs en ligne. Le soir j’ai rattrapé le classement que j’avais avant de rencontrer Roxanne. Cela me donne la même satisfaction que si j’avais pu gommer ce que j’ai vécu avec elle. Comme si rattraper ce niveau artificiel me donnait l’illusion que ma relation l’était également, qu’elle pouvait se rattraper de la même manière.

 Mais une fois mon ordinateur éteint, ce sentiment est vite reparti, remplacé par la tristesse d’avoir perdu celle que j’aime. J’ai allumé ma chaîne, je me suis allongé, et j’ai déprimé. Qu’est-ce que j’aimerais que Roxanne soit dans mes bras, que sa sœur n’ait jamais existé, ou qu’elles aient vécu séparément comme il se doit. M’aime-t-elle assez pour se séparer de sa sœur et revenir seule avec moi ? Et moi, quels sont mes véritables sentiments envers elle ? L’aurais-je autant aimée si elle n’avait pas ce que je croyais être une personnalité changeante ?

 Là, je me rends compte que j’aime peut-être également Annabelle. Mais comment faire la part des choses puisque je ne sais pas avec qui j’ai partagé les moments les plus forts, les plus intimes ? Cette dernière question me remet les nerfs à vif, j’ai soudain envie de leur faire du mal, pour me venger. L’image du visage rempli de douleur d’une des sœurs que je sodomise violemment me gorge le sexe de sang. Je me fais jouir en imaginant leurs larmes alors que je manie une queue surdimensionnée pour leur défoncer l’anus, l’une après l’autre. Je m’endors apaisé par ces pensées violentes, bercé par le plaisir que je me suis donné.

 

oooOooo 

Le lendemain, un vendredi, je n’ai pas non plus le courage d’aller bosser, alors je m’occupe avec mon jeu vidéo favori. L’après-midi, je me suis mis à avoir une frénésie sexuelle insatiable, je me suis caressé devant un film porno, je me suis donné plusieurs fois du plaisir en voyant un homme baiser puissamment deux femmes mêlant leurs cris de plaisir. Après le film, je bandais encore ; je me suis allongé et j’ai laissé partir mon imagination. Je me voyais, agrippant les hanches de Roxanne, je la prenais en levrette, comme un sauvage, sans aucun égard pour elle, je me vidais au fond de son vagin rapidement, puis passais à sa sœur, qui m’attendait dans la même position ; je la limais, lui inondais le sexe de la même manière. J’ai joui étonnement fort malgré mes nombreux orgasmes successifs. Je me suis endormi détendu, avec un grand bien-être, pour une sieste qui m’a laissé dans les vapes.

 Le week-end fut du même acabit : jeu vidéo, film porno et orgasmes à répétition. J’ai téléchargé des films femme/femme/homme, cette situation me mettait dans un état d’excitation impressionnante. Pendant mes siestes et mes nuits, avant de m’endormir abattu par de trop nombreux orgasmes, je me représentais toujours avec mes deux jumelles, comme je les appelais. Je n’ai pas réfléchi à ce que je devais faire pour revenir vers elle, je me suis contenté de me branler comme un adolescent. Les scènes que j’imaginais avec elles sont peu à peu devenues moins hard, au fil des éjaculations ; le plaisir que je leur donnais devenait de plus en plus important pour moi dans mes fantasmes. Le dimanche soir, ma dernière jouissance m’a laissé un goût amer, des larmes me sont venues, en les imaginant de part et d’autre de moi, allongées, en train de me remercier par des câlins.

 Le lundi, je me suis levé en pleine forme, je suis allé au boulot de bonne humeur, avec la ferme intention de faire tout ce que je pouvais pour récupérer mes jumelles. Le soir venu, s’est présenté le problème de savoir comment. Comment faire ? Après tout, elles m’en voulaient peut-être, je les ai insultées tout de même … Mais qu’est-ce qui m’a pris ! Si ça se trouve, j’ai tout gâché en réagissant comme un abruti à leur révélation. Comme je regrette ! Le leur dire serait un bon début, j’en suis convaincu. Mais comment ? Leur téléphoner ? Oui, c’est sans doute ce qu’il faudrait, mais je n’en suis pas capable. Un SMS peut-être ? C’est un peu nul mais bon … C’est là que je me rappelle de celui que j’ai reçu d’elles. Je ne l’ai pas gardé, mais les mots sont écrits dans ma mémoire. Qu’est-ce qu’ils veulent dire ? Qu’elles m’attendent ? Non, il ne faut pas rêver. Elles voulaient s’excuser, ça c’est sûr, mais avaient-elles d’autres idées en tête ? « Nous t’aimons » ; sur le moment sans doute, mais après coup, leurs sentiments ont dû changer en repensant à mon attitude. Ayant trop de doutes pour faire autre chose, j’ai écrit le message : « Je regrette ma réaction. Ça pourrait remarcher entre nous ? Je ne peux pas me passer de vous deux, bisous. »

 Mais l’écrire n’est pas tout, après il faut l’envoyer ! Je suis resté plusieurs minutes le pouce sur le bouton d’envoi. J’ai finalement pressé ce bouton, fébrilement. J’ai regretté immédiatement, me disant que ce n’étaient pas les bons mots, que ce n’était pas la bonne façon de faire, que je n’avais aucune chance qu’elles me recontactent. Je me suis couché plein de désespoir. J’étais dans un demi-sommeil lorsque téléphone a sonné. J’ai pris mon portable en râlant, mais je me suis réveillé tout à fait lorsque j’ai vu qui appelait : c’étaient-elles ! 

  • « Allo ? », dis-je avec empressement.
  • « C’est Roxanne. Je viens de voir ton message, je te ne dit pas à quel point il m’a fait plaisir ! »
  • « C’est vrai ? »
  • « Tu m’as pardonnée ? »
  • « Oui ma chérie, je t’aime trop pour t’en vouloir. »
  • « Merci, moi aussi je t’aime. »
  • « Annabelle est là ? »
  • « Oui, mais je pensais que tu ne voudrais plus lui parler, je me suis isolée pour t’appeler. »
  • « Mais bien sûr que je le veux, je vous aime toutes les deux ! Tu peux l’ajouter à la conversation s’il te plaît ? »
  • « OK, je l’appelle … « Annabelle, viens, c’est lui ! » »

 

Un temps d’attente, j’entends les bruits de la connexion. 

  • « Voilà, elle est en train de … »
  • « Mon amour, c’est toi ? », coupe une voix identique.
  • « Oui Annabelle … », réponds-je. « Pardonne-moi, j’ai été dur avec toi, je regrette … »
  • « Avec moi aussi ! », ajoute Roxanne.
  • « Oui, pardonnez-moi … »

 

À partir de ce moment, je perds le fil, je ne peux pas reconnaître laquelle des jumelles me parle. Mais je m’en fiche. 

  • « Alors c’est vrai, tu penses que tu pourrais nous aimer à nouveau ? », demande l’une des sœurs.
  • « J’aimerais tellement continuer comme avant ! », ajoute l’autre.
  • « Non, je ne veux pas reprendre comme c’était, je ne supporterai pas de n’être qu’avec une d’entre vous, sans savoir à qui j’ai affaire. »
  • « On te le dira, promis ! »
  • « Oui, je te le promets aussi ! »
  • « Non, vous ne m’avez pas compris. Je vous aime toutes les deux, maintenant que je sais que j’aime deux femmes, je serai malheureux avec une d’entre vous, je ne pourrais pas m’empêcher de penser à l’autre … »
  • « Mais on ne va pas … Sortir à trois quand même ! »

 

Elle pense à autre chose qu’à sortir, c’est évident … 

  • « Vous m’avez imposé le personnage de Roxanne-Annabelle, il faut assumer maintenant que je suis amoureux d’elle. »
  • « Oui, c’est vrai … Mais c’est … Etrange comme situation ! »
  • « En même temps, on voulait l’avoir toutes les deux lorsque l’on a décidé de lui parler de Roxanne-Annabelle, ce serait le cas comme ça, et tout le temps en plus ! », répond l’autre sœur.
  • « Mais on ne pensait pas que ça allait durer ! »

 

J’encaisse le coup sans rien dire, j’attends de voir sur quoi cela va déboucher, je les laisse parler entre elles.

  • « Oui mais maintenant, il faut aller au bout de notre fantasme, après tout, on veut rester ensemble, mais rien nous interdit d’avoir un homme. »
  • « Non en effet … On peut toujours essayer à trois, pour voir si ça marche … »
  • « J’en serais ravi ! », continuai-je. « Je suis amoureux de cette Roxanne-Annabelle que vous avez inventée, cette femme belle comme tout, avec deux personnalités distinctes. »
  • « Oui, mais c’est nous ! Il n’y a pas de problème, tu vas la retrouver ! »
  • « Je crois que j’ai compris ce qu’il veut dire … », dit l’autre sœur. « Tu veux que l’on soit identiques, c’est ça ? »
  • « Oui, j’aimerais bien que vous soyez exactement pareilles en apparence. Cela me permettrait d’apprendre à vous connaître pour vous différencier. »
  • « Drôle d’idée ! Mais bon, pourquoi pas, de toute façon on aime bien s’habiller pareil. », avoue une des jumelles.
  • « Tu ne veux pas que l’on te dise nos prénoms, jusqu’à ce que tu puisses nous reconnaître ? », demande l’autre.
  • « Non, j’ai déjà assez d’indices. Juste pour vérifier ce que je pense, notre première fois ensemble Annabelle, c’était le soir où on est allé au bowling ? »
  • « Oui … » 

Ce petit oui révèle à quel point elle en garde un bon souvenir. 

  • « Oui … Annabelle m’a dit que ça s’est vraiment bien passé … »
  • « Tu as dû être jalouse, Roxanne, non ? », demandai-je.
  • « Pas du tout, j’étais très contente pour elle ! Notre première fois était géniale aussi, je me sentais redevable envers elle. » 

C’est là que j’ai compris le solide lien qui les lie, je comprends que je n’aurais pas pu avoir une relation qu’avec une seule d’entre elles, elle aurait refusée. C’est sans doute pour cela que Roxanne m’a imposé sa sœur, elle pouvait ainsi sans risque continuer notre histoire, sans rompre ce lien qui leur tient tant à cœur. 

  • « Vous avez prévu quelque chose le week-end prochain ? », questionnai-je.
  • « Oui … »
  • « Mais on annule, je veux être avec toi ! »
  • « Je suis d’accord, on annule, tu es notre priorité. »
  • « Ça me fait plaisir, merci … Alors je vous invite toutes les deux chez moi pour le week-end. »
  • « Oui, c’est une très bonne idée ! », dit une des sœurs.
  • « Pas avant ? », ajoute l’autre.
  • « Non, il vaut mieux qu’on ait les idées claires pour débuter cette histoire d’amour atypique. »
  • « Tu as raison ! » 

Je leur ai dit de venir le samedi pour déjeuner, elles ont accepté avec joie. Puis nous avons parlé pendant presque une heure, ayant retrouvé notre joie de discuter de tout et de rien. J’ai découvert à quel point elles se sentaient bien toutes les deux avec moi, nos conversations ont été encore plus animées, encore plus passionnantes que toutes les précédentes. Je me suis endormi tard (ou plutôt tôt le matin), j’étais heureux, tout s’est passé le mieux possible ; je sentais que j’allais passer l’un des meilleurs week-ends de ma vie …

 

oooOooo 

  • « Elles sont belles vos nattes … »
  • « C’est un des avantages d’être deux sœurs jumelles, c’est plus facile pour se coiffer. », dit une des femmes que j’ai contre moi.
  • « Et pour se maquiller aussi, c’est pratique. », ajoute la seconde femme. « Et pour … »
  • « Bon, on va lui laisser découvrir le reste par lui-même … », coupe la première.
  • Cela les fait rire, je ne cherche même pas pourquoi ; je suis subjugué par les deux femmes complètement identiques dans mes bras.
  • « Vous êtes tellement belles ! »
  • « Bon, on a compris ! Allons, ressaisis-toi, tu nous as déjà vues ! »
  • « Oui mais pas ensemble ! Ça fait comme le corps d’une femme embelli par un jeu de miroir. »
  • « Sauf que tu aurais l’air fin d’embrasser le reflet d’un miroir ! »

 

Elles m’embrassent tour à tour de baisers passionnés, me laissant à peine respirer tellement leurs bouches possèdent la mienne. Je les serre encore un peu plus contre moi, leurs quatre mains caressent chacune une partie de mon corps, de la nuque aux cuisses. Je me sens bête de n’avoir que deux mains ; j’aimerais toucher en même temps plusieurs de leurs courbes. Mon sexe se dresse sous les assauts de mes chéries ; je me dégage doucement, leur propose de prendre un apéritif. Elles s’installent sur le canapé pendant que je vais poser leur sac près du lit. 

  • « On n’a pris que des affaires en double, comme tu voulais, on sera identiques pour toi tout le week-end ! », m’annonce l’une des sœurs.
  • « Tu ne veux vraiment pas que l’on te dise qui est qui ? », demande la seconde.
  • « Non, non … », dis-je en venant m’asseoir entre elles. « Laissez-moi deviner ! »
  • « C’est amusant, on va voir combien de temps tu mets pour nous reconnaître, et si tu ne te trompes pas. »
  • « Je vous aime toutes les deux… », dis-je en passant un bras autour de leurs tailles.
  • « Nous aussi on t’aime, tu nous as tellement manqué ! », affirme celle à ma gauche.
  • Mon souffle est court, je sens mon cœur battre dans ma poitrine.
  • « Tu ne nous avais pas proposé un apéritif ? »
  • « Ah si c’est vrai. Vous me troublez d’être toutes les deux près de moi. »
  • « On voit ça ! » 

Elles baissent les yeux au niveau de ma braguette.

 

  • « Je vais peut-être aller aux toilettes avant le repas … »
  • « Mais en voilà une bonne idée, allons tous nous masturber à tour de rôle ! »

 

Cela les fait rire, je suis un peu vexé au début, mais elles m’embarquent rapidement dans un fou rire. Nous avons du mal à nous calmer ; à chaque fois, l’un de nous entraîne les deux autres pour quelques minutes de plus. Nous nous arrêtons enfin, je me rends contre que ça m’a fait énormément de bien, la tension dans mon jean s’est relâchée. Je suis heureux, j’ai deux femmes merveilleuses pour moi tout seul !

 

Je sers du vin blanc sucré, nous profitons de cet apéritif accompagné d’amuse-gueule. Elles ont lancé un sujet de discussion, mais j’ai du mal à suivre, je suis subjugué par leur beauté et leur similitude. Elles portent des chemisiers avec les deux derniers boutons détachés, laissant apparaître un décolleté discret. Leurs seins déforment le tissu blanc ; on devine la dentelle de leurs soutiens-gorges à travers, plus par son aspect brodé que par une éventuelle transparence du tissu. Leurs pantacourts beiges à poches modèlent leurs cuisses. Leurs cous sont dégagés ; leurs longues nattes châtains sont d’une extrême sensualité, surtout lorsqu’elles les posent sur l’une de leurs épaules pour la passer par-devant. Qu’est-ce que je les trouve élégantes ! Aucune forme n’est dévoilée, mais pourtant leurs tenues les subliment.

 

oooOooo

 

Elles ont été ravies du repas, pourtant simple, que je leur ai préparé. Nous sommes en train de prendre le café. Je ne suis plus le seul à avoir du mal à me concentrer sur autre chose que mon désir qui monte ; je vois leurs yeux me dévorer sur place. Je n’ai pas réussi à découvrir qui était qui lors du repas. Je pensais leur demander ce qu’elles souhaitaient faire pour les confondre, mais là je vois bien que leurs réponses seraient identiques. Ce n’est pas pour me déplaire d’ailleurs, cela me promet une sieste torride.

 

Le café fini, nous nous installons sur le canapé, mes jumelles serrées de part et d’autre de moi. Nous ne parlons plus, nous partageons simplement les hormones de notre désir, ce qui l’accentue encore. Personne ne veut prendre d’initiatives, craignant peut-être de rompre le charme. Alors nous restons là, immobiles, le souffle de plus en plus court. Leur odeur charnelle me met dans tous mes états. Elles n’ont pas mis de parfum, sachant maintenant que je n’aime pas, mais leurs cous ont cette fine odeur féminine, indescriptible, sensuelle, effervescente même.

 

  • « J’aimerais vous avoir toutes nues contre moi, mes chéries … » 

Elles me sourient, commencent à déboutonner lentement leurs chemisiers. À ce moment, je sais comment les différencier.

 

  • « Non, déshabillez-vous mutuellement plutôt, ça sera plus excitant … »
  • « Bonne idée ! Allez viens, on va lui faire un petit spectacle. », dit la jumelle à ma droite.

 

Elle prend sa sœur par la main, se lève. Elle la serre dans ses bras, lui tient la nuque et l’embrasse tendrement. Sa sœur accepte le baiser, je vois que leurs lèvres se connaissent, peut-être même ont-elles l’habitude de cette douceur. Mais je vois aussi que l’une d’elles est mal à l’aise, je m’adresse à elle :

 

  • « Qu’est-ce qui ne va pas, Roxanne ? Ça te dérange d’embrasser Annabelle devant moi ? »
  • « Oui, détends-toi ma puce, ça ne change rien entre nous qu’il … »

 

Elle s’arrête, elle vient de se rendre compte que j’ai gagné notre petit jeu.

 

  • « Tu l’as appelée Roxanne ! Comment as-tu su que c’était elle ? »
  • « Hé, hé, je garde mon secret … », dis-je d’un ton triomphant.

 

Elles me regardent toutes les deux avec un sourire, les yeux remplis d’amour et de tendresse. Cette petite victoire de ma part a détendu Roxanne, elle se prête au jeu avec sa sœur. Bientôt leur corps se mêlent, leurs mains se cherchent, elles partagent des baisers passionnés. Je vois tout l’amour qu’elles ont l’une pour l’autre. J’en suis jaloux dans un premier temps, mais rapidement je me dis qu’il n’y a pas de raison que j’aime deux personnes et pas elles. En plus cette situation est tellement excitante ! J’enlève mon pantalon dans lequel je me sentais à l’étroit, commence à me caresser lentement en admirant devant moi la furie de leurs corps identiques.

 

Sans ralentir leurs baisers, elles déboutonnent le chemisier l’une de l’autre, tout en caresses et en sensualité. Elles sont comme désintéressées de moi, elles ne semblent que se soucier du plaisir de l’autre. Leurs chemisiers sont maintenant au sol, leurs poitrines enveloppées de dentelle se frôlent, se pressent au rythme du massage dans leurs dos. Leurs mains vont de plus en plus bas, disparaissant quelques fois dans leurs pantacourts. Roxanne parcourt de baisers le cou de sa sœur, passe par son décolleté, insiste sur la zone sensible entre ses seins. Puis elle descend encore, va titiller le fin nombril de sa langue. Pendant qu’elle embrasse le ventre légèrement musclé de sa sœur, elle fait glisser lentement le pantacourt. Je vois qu’elle a envie du fruit juteux à peine caché par la dentelle. Mais elle se relève et laisse sa sœur l’imiter pour ne la laisser qu’en sous-vêtements.

 

Elles allaient encore continuer leur effeuillage mutuel mais je vais les rejoindre, nu, le sexe dressé. À peine les ai-je touchées qu’elles m’intègrent entre leurs corps, se frottent contre moi. Je ne sais pas qui est dans mes bras et dans mon dos, je ne me concentre que sur leurs mains qui me caressent, que sur leurs seins pressés contre mon torse et mon dos. Ce qu’elles sont belles dans ces sous-vêtements de dentelle blanche ! Les bosses rondes de leurs fesses sont comme recouvertes d’un large bandeau percé d’une multitude de petits trous. Leurs shorty laissent le bas de leurs petites fesses apparent ; j’aimerais avoir quatre mains pour les soupeser toutes à la fois. Je laisse ces monts de chair ferme pour masser le dos de la jumelle devant moi, alors que la seconde a pris mon sexe dans sa main et le caresse doucement.

 

J’embrasse tendrement la femme dans mes bras, je sens dans mon cou les baisers de celle derrière moi et les mouvements de sa main autour de mon sexe. Je souffle, gémis presque tellement les sensations sont agréables ; leurs corps frôlent le mien, je sens leurs petits tétons durs me titiller la peau du torse et du dos à travers la dentelle. Je me concentre sur mes mains, je ne suis pas loin de jouir, mon cœur palpite. Je détache la fine bretelle du soutien-gorge, la sœur dans mes bras s’écarte pour que je libère sa poitrine. Je le fais lentement, en tenant ses seins dans mes paumes. J’ai envie de lécher les pointes offertes à moi, mais cela m’exciterait trop, la pression est déjà trop forte dans mon sexe que la main experte masturbe de plus en plus rapidement.

 Je me dégage doucement, me retourne et prends cette délicieuse branleuse dans mes bras, l’embrasse. Sa sœur maintenant dans mon dos veut l’imiter, mais je l’en empêche, je suis trop proche du point de non-retour, je n’ai pas envie d’éjaculer bêtement sur le ventre ferme contre mon gland. Je masse ce dos que je délaissais, en ondulant malgré moi des hanches. Je sens la dentelle frôler mes testicules et mes fesses ; leurs poitrines sont une fois encore pressées contre moi. De nouveau, je retire le soutien-gorge de la femme dans mes bras ; je le fais exactement avec les mêmes gestes, je découvre la poitrine identique, cachée par la dentelle tout aussi identique. Là, elles me serrent toutes les deux contre elles, se frottent encore plus lascivement à moi. Qu’est-ce que j’aime sentir leurs poitrines pressées simultanément contre mon dos et mon torse ! Leurs tétons durcissent encore plus sous les caresses de ma peau.

La suite a été plus torride, nous nous sommes précipités dans mon lit, nous nous sommes mêlés, nos bouches suçaient le sexe le plus proche, nos mains caressaient nos corps, sans distinction. Je ne sais pas en qui j’ai joui en premier, ni si j’ai été équitable dans mes caresses, dans mes succions ; je ne voyais que deux corps identiques, emmêlés ensemble et au mien. Quelques fois, deux personnes prenaient soin de la troisième, associaient leurs savoir-faire pour lui donner un maximum de plaisir. Je me suis retrouvé à prendre l’une d’elle allongée sur le dos, pendant que sa sœur lui léchait le clitoris et lui caressait les seins. Une autre fois, c’est moi qui étais allongé, en train de lécher la femme assise sur mon visage pendant que sa jumelle s’empalait sur ma queue, toutes deux s’embrassaient et se caressaient sans se préoccuper d’autre chose que de leurs plaisirs mutuels. Après avoir joui toutes les deux, elles ont échangé leur place, l’autre s’est assise sur ma queue, les jambes largement ouvertes pour que sa sœur mange son fruit alors qu’elle me faisait manger le sien.

 J’ai joui plusieurs fois en elles, notre étreinte a duré une bonne partie de l’après-midi, je n’ai pas pu compter le nombre de nos orgasmes. L’intensité de notre plaisir a été nettement plus importante que lorsque j’étais seul avec l’une d’elle. Je me rends compte qu’elles sont beaucoup plus heureuses ensemble avec moi, je les ai vues se lâcher complètement pour des étreintes bisexuelles torrides.

 Elles sont maintenant de part et d’autre de moi sur le lit, que je trouve beaucoup trop petit pour nous trois d’ailleurs. Tout comme je trouve mon studio de célibataire inadapté pour nous. Elles sont sur le côté, leurs seins une nouvelle fois contre moi, leurs têtes appuyées sur chacune de mes épaules. Elles ont passé une de leurs jambes sur les miennes, je sens sur mes cuisses nos liqueurs d’amour couler de leurs vagins. Nous restons là, immobiles, elles semblent dormir, apaisées. Je joue avec leurs longues tresses, j’utilise leurs pointes pour peindre leurs dos, leurs seins. Cela les fait frissonner ; cependant elles ne bougent pas.

 Le temps passe, nous nous sortons peu à peu de nos torpeurs. Je leur propose de prendre une douche, elles acceptent avec joie, mais sont déçues en apprenant que la douche est trop petite pour nous trois. Je leur propose d’y aller toutes les deux ensembles et avant moi, comme cela je n’ai pas à choisir l’une d’elles. Elles laissent la porte de la salle de bain ouverte pour que je les regarde se laver mutuellement. Cette vision m’excite, mais je viens de jouir de trop nombreuses fois pour être de nouveau dur. Lorsqu’elles ont fini, je vais les envelopper de leurs peignoirs blancs, puis prends leur place dans la douche.

 Je ne les quitte pas des yeux pendant que je me lave. Ce que j’observe me fait halluciner ! Elles sont en train de se caresser mutuellement les seins. Lorsque je les vois se placer en 69 pour se lécher de nouveau la vulve, je n’ai plus qu’une envie, c’est d’aller les rejoindre ; mon sexe se durcit peu à peu, sans toutefois trouver une bonne érection. Je me presse de finir de me laver, me sèche en vitesse, puis vais vers elles. Elles ondulent de tout leurs corps, leur plaisir est démonstratif et évident. Je m’allonge à leurs côtés, embrasse la jumelle du dessous.

 

  • « Je t’aime, Roxanne … »

 

Là, elles s’arrêtent et éclatent de rire. 

  • « On t’a eu ! »
  • « J’étais sûre qu’en me mettant au-dessus, tu me prendrais pour Annabelle ! »
  • « Alors c’est comme ça que tu me vois ? Comme une femme dominatrice ? »

 

Annabelle se remet dans le même sens que nous, et s’allonge sur nous deux. 

  • « Alors vous faisiez semblant juste pour me tester ? »
  • « Bien sûr, tu croyais qu’on avait encore envie de sexe après cette sieste ? »
  • « Pourquoi pas ? Vous m’avez tué mais je pensais que vous étiez plus endurantes que moi. »

 

Elles se remettent à rire … Nous nous sommes habillés, puis nous sommes allés au centre-ville pour faire un peu de lèche-vitrine. Au début, je marchais entre elles, en leur tenant la main. Mais j’ai vite lâché leurs mains, les gens nous regardaient comme si nous étions difformes. C’est là que j’ai compris que jamais ma relation avec mes jumelles ne pourrait être officielle. Je devrai toujours, aux yeux des autres, paraître un ami de longue date des deux sœurs, jamais je ne pourrais montrer mon amour au monde. Un nœud s’est formé dans ma gorge, j’ai eu envie d’insulter ceux que l’on croisait, d’insulter la société entière de ne pas permettre ma relation merveilleuse. Les sœurs ont vite vu que quelque chose n’allait pas, que j’étais gêné d’être si proche d’elles sans pouvoir les toucher. Nous avons donc écourté notre sortie pour rentrer chez moi.

 Là, nous avons longuement discuté. Elles m’ont révélé qu’elles comprenaient mon sentiment d’injustice, qu’elles le ressentaient depuis leur adolescence, lorsqu’elles ont pris conscience qu’elles étaient amoureuses l’une de l’autre. Elles étaient d’abord honteuses de leurs sentiments incestueux, mais au fil des années, elles ont appris à l’assumer, elles ont commencé à avoir des relations sexuelles ensemble, leur bonheur allait croissant. Elles s’aimaient donc en secret, mais cela n’empêchait pas qu’elles soient heureuses.

 Enfin jusqu’au jour où je suis entré dans leurs vies. Là, ce fut le drame. Annabelle, en apprenant le soir même que sa sœur était devenue amoureuse de moi, a été folle de jalousie. Elles se sont disputées comme jamais auparavant, Annabelle a laissé sa sœur en pleurs et est allée coucher à l’hôtel, le temps de trouver un appartement et de s’installer seule, disait-elle. Mais dès le soir, elle était malheureuse d’être loin de sa sœur, autant que Roxanne l’était. Alors elle est revenue le lendemain, et après un après-midi brûlant et éreintant, elles se sont promis de ne plus jamais se quitter. Cependant l’amour de Roxanne à mon égard n’en était pas moins fort, elle est revenue à moi pour notre inoubliable première fois. Le soir venu, elle a tout avoué à sa sœur, lui a raconté en détail notre relation sexuelle, en essayant de transcrire le mieux possible ses sensations. C’était une manière de se faire pardonner, ou de partager avec celle qu’elle aime le merveilleux moment passé avec moi.

 Annabelle a une nouvelle fois été jalouse, ça a de nouveau fini en cris et en pleurs. Elle a pourtant essayé d’arranger la situation qu’elle voyait douloureuse pour sa sœur, bloquée entre deux sentiments qu’elle pensait contradictoires. Alors elle a proposé à Roxanne de se faire passer pour elle au téléphone, pour faire connaissance avec moi. Pour le plus grand bonheur de Roxanne, le courant est très bien passé entre Annabelle et moi ; enfin, je ne me suis pas rendu compte de leur échange.

 Il s’en est suivi une très longue discussion alors qu’elles étaient dans les bras l’une de l’autre. Roxanne a proposé à sa sœur de la remplacer pour le rendez-vous du lendemain. Après un long moment de réflexion, Annabelle a accepté. Les semaines qui ont suivi, elles m’ont partagé sans que je le sache et, en plus du plaisir qu’elles prenaient à tour de rôle avec moi, leurs relations entre femmes devenaient de plus en plus torrides. Leurs souvenirs des instants passés avec moi les embrasaient, elles se sont rendu compte qu’elles étaient encore plus heureuses en me partageant pour une relation bisexuelle à mes dépens.

 Mais cela n’a duré que quelques semaines, car elles m’ont avoué leur stratagème. Elles ont été très tristes pendant les quelques jours où je n’ai plus donné de nouvelles. Elles se sentaient honteuses, sales, elles n’osaient même plus coucher dans le même lit tellement elles se dégoûtaient. Elles ont même envisagé de se quitter pour retrouver une vie normale loin l’une de l’autre, en se disant que leur amour était trop malsain. Lorsque Roxanne a reçu mon message, elle en a presque sauté de joie. Mais elle a longtemps hésité avant de m’appeler, se demandant comment agir vis-à-vis de sa sœur. Elle m’a finalement téléphoné en cachette, et a été ravi lorsque je lui ai demandé d’appeler sa sœur pour notre première conversation à trois.

 Leur récit a quelque peu miné l’ambiance, nous aimerions rapidement effacer le souvenir de notre dispute. En plus, nous avons tous les trois en tête les doutes et les questions soulevés par notre relation. Est-ce raisonnable comme situation ? Est-ce moralement acceptable cette histoire polygame et incestueuse ? Est-ce au moins légal ? Pourrions-nous être séparés de force si un fouineur venait mettre son nez dans tout ça ? Je n’ai pas envie de me poser ces questions, je suis heureux, qu’ils aillent tous se faire voir, n’y pensons pas : qui vivra verra, et je vivrai ! Avec de superbes jumelles en plus. Je mets de la musique pour détendre l’atmosphère, ça marche plutôt bien. Nous passons une magnifique soirée remplie de complicité. 

A suivre : Mes douces jumelles - Part 3


Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

COMPTEUR

 

636

Visites uniques

3 766

Pages vues

 

GAINS

12 € 24

MENU

Le poids des mots, le choc des photos, l'impact des vidéos !

Pour faire encore plus simple, du sexe, encore du sexe, toujours du sexe et ce sous presque toutes ses formes.

----------

Notre journal... Celui d'un couple qui aime le sexe et qui l'assume pour une vie épanouie faite de plaisirs et de complicité sans faille.

Journal-d-un-couple-libertin-copie-1.jpg

----------

Un rubrique faite pour celles et ceux qui pensent que jouer (modestement) avec les mots peut être aussi excitant, voir plus, qu'une suite de photos ou de vidéos.

Recits-copie-1.jpg

----------

Pas vraiment besoin de description pour ce qui suit. Des séries de photos d'amatrices tout simplement.

Photos-copie-1.jpg

----------

De nombreuses vidéos dans de nombreuses catégories qui ne manqueront pas de provoquer une hausse du chiffre d'affaire de Kleenex. Elles ont toutes été choisies par nos soins et visionnées en couple.

Videos-copie-1.jpg

----------

Comme son nom l'indique c'est un petit règlement de compte personnel. Enfin, pour être franche c'est surtoit moi (Roxanne) qui tenait à ce que cette rubrique soit présente. Eh ouais, même si je ne suis pas la principale concernée (quoique j'ai bien mangé quand même), j'ai la rancune plus que tenace.

Petit-reglement-de-compte-entre-ami-e-s-copie-1.jpg

----------

ERRATUM

Petite précision qui a son importance concerant la rubrique "Petit règlement de compte entre ami(e)s"... Pour ne pas qu'il y ait de malencontreuses coïncidences, les prénoms des protagonistes ont été changés. Par exemple, le compagnon de la protagoniste principale suce nommée (oui je sais ça ne s'écrit pas comme ça mais ça me fait rire), ou pour être plus précise le "plouc", ne se prénomme pas Laurent et n'habite pas Chaussy dans le Val d'Oise. En tous cas selon les informations fournies par la CAF.


A moins que... Noooooon !!! Des gens si honnêtes et si vertueux que ça ce n'est pas possible ! J'ai vraiment l'esprit mal tourné ! Après, par souci de clarification, si cela pose problème, on peut toujours aller leur demander de procéder à une vérification des pièces justufucatives fournies ? Non ?  

Ce point éclaircie, je vous souhaite une bonne lecture... "Amicalement", Roxanne ou chérie coquine.

Nous

Couple libertin de région parisienne, vous aurez vite compris que le sexe tient une place primordiale dans notre vie. Pour le reste nos adorons le rock, les Harley, les voyages et plein d'autres choses dont vous vous foutez royalement. Non ? Bandes de menteurs !

 

Détenteurs d'un compte couple certifié sur Netéchangisme, voici notre annonce :

 

Le libertinage et ses plaisirs n'ont de sens que lorsqu'ils sont vécus au sein d'un couple à la complicité sans faille ... Roxanne (29 ans) et Franck (42 ans), notre indéfectible amour ne nous empêche aucunement d'être des épicuriens convaincus et des adeptes assidus des plaisirs de la chair ... Le feeling, la complicité et la séduction tiennent une place importante dans notre recherche qui s'oriente vers des couples à la partie féminine bisexuelle ou vers des femmes elles aussi tentées ou pratiquant les plaisirs saphiques ... Nous ne ferons pas une liste des pratiques que nous acceptons ou nous refusons, mais n'hésitez à nous contacter afin d'en savoir plus. Cela sera peut-être le début d'une belle amitié et plus si affinité.

 

Si elle vous intéresse et vous correspond, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse suivante :

decadent.laboratory@outlook.com

 

Dans le cas contraire, on vous souhaite une bonne visite et surtout : NE SOYEZ PAS SAGES !!!

 

Roxanne & Franck

Recherche

Calendrier

Mars 2024
L M M J V S D
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30 31
             
<< < > >>
 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés