Mardi 7 juin 2 07 /06 /Juin 07:35

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Bienvenue dans la famille

Ecrit par Bernard

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  • « Vous voulez ma photo ?!? », lance Roxanne, exaspérée.

Cela fait trop longtemps que cet individu, assis en face d’elle dans le métro, la fixait avec insistance. C’est une belle fille de 23 ans, aux cheveux noirs et aux yeux bleus. Elle est d’un caractère aimable, mais le regard de cet homme qui doit bien avoir vingt ans de plus qu’elle a fini par la faire bouillir. En l’entendant, il sursaute, a l’air un moment égaré avant de se reprendre :


  • « Je vous prie de m’excuser, mademoiselle, je ne voulais pas vous importuner. »

 

Il se penche sur son livre. Elle fait de même. Quand elle lève le nez, elle ne peut s’empêcher de le regarder. Il a la tête baissée ; d’un geste rapide, il essuie sa joue d’un revers de main. Il fouille dans ses poches en reniflant légèrement. De voir cet homme pleurer la laisse interdite. Elle prend son paquet de mouchoirs et le lui tend. Il en prend un en la remerciant, osant à peine la regarder. Il lui fait pitié. Elle lui dit :

 

  • « Je suis désolée pour tout à l’heure, je ne voulais pas vous blesser. »
  • « Non, non, c’est de ma faute. Je devais vous dévisager de manière inopportune. »
  • « C’est vrai que vous me regardiez comme une apparition. »

 

 

Le regard de son vis-à-vis se voile un peu plus.


 

  • « Vous … Vous ressemblez à quelqu’un que j’ai connu … Et qui est morte. »
  • « Je suis désolée. »
  • « Je vous en prie. Vous n’y êtes pour rien. Je me laisse aller à vous embêter avec mes vieux souvenirs. »
  • « Si vieux que ça ? »
  • « Oui ! Vingt ans dans un mois exactement. »
  • « Au moins, est-elle toujours vivante dans votre cœur. »

 

 

Il sourit :


 

  • « C’est quelque chose qu’elle aurait pu dire. »
  • « Comment s’appelait-elle ? Si je ne suis pas indiscrète. »
  • « Ariane … Mais son fil a été cassé et il ne guide plus mes pas. »

 


Il se lève, sourit à nouveau :


  • « Merci, mademoiselle, et bonne soirée. »


En descendant, l’homme se sent rasséréné. Aussi étrange que cela paraisse, cette rencontre ne l’a pas abattu, comme cela arrive si souvent quand il pense à Ariane.


Songeuse, du wagon, Roxanne regarde sur le quai la silhouette s’éloigner. Elle aimerait rencontrer quelqu’un qui l’aime comme cet homme aime encore son amour disparu. Elle se rend compte qu’avec son copain Marc, ça n’a rien à voir. Ils prennent du plaisir ensemble ; au lit, ça se passe plutôt bien, mais en dehors de ça … Contrairement à l’inconnu, cette rencontre la déprime plutôt.

 

Le soir, Marc l’accueille chez lui d’un rapide baiser, l’entraîne vers la chambre en la déshabillant. Il la caresse un peu, passe sur elle. Son sexe envahit celui de son amie et la lime, alternant allers-retours lents et rapides, puis il devient frénétique et se répand dans son puits d’amour avant de s’effondrer sur elle. Ce n’est pas la première fois qu’il la saute avant d’échanger trois mots. C’est vrai, cela faisait plusieurs jours qu’ils ne s’étaient pas vus, mais elle a quand même l’impression qu’il s’est servie d’elle comme d’une poupée gonflable. Il pourrait faire un peu attention à elle. Elle n’a pas eu de plaisir ; cela lui apparaît mécanique, sans chaleur. Après des préliminaires bâclés, monsieur tire son coup sans même s’apercevoir qu’elle est restée au bord du chemin. Très satisfait de lui-même, le voilà qui se lève et lui dit de se dépêcher de s’habiller ; ils doivent retrouver les copains pour préparer la prochaine soirée. Il lui arrive de ne pas être toujours très attentionné, mais aujourd’hui il s’est surpassé. Et voilà qu’il la houspille car elle ne va pas assez vite à son goût. Roxanne se rebiffe ; un mot en entraîne un autre et, in fine, elle part en claquant la porte.


Les jours suivants, elle a le moral dans les chaussettes. Mais aujourd’hui, dimanche, c’est le repas de famille mensuel. Une fois par mois, grand-mère réunit tous ses enfants, petits-enfants et maintenant même ses arrière-petits-enfants dans sa propriété des Yvelines ; c’est toujours très gai. Elle va retrouver cousins, cousines, oncles et tantes ; cela va lui changer les idées.


Le jour dit, ses parents l’emmènent avec ses jeunes frères et sœurs. Après le repas, l’oncle Lionel déclare qu’il a retrouvé de vieilles cassettes de caméscope et que ce serait amusant de les regarder. Les adultes acceptent avec enthousiasme ; les jeunes avec un peu moins. C’est quand même marrant de voir en bambin de cinq ans le cousin Patrick qui en a maintenant trente-cinq et les parents avec nombre d’années en moins. Chacun se remémore des anecdotes. Soudain, Roxanne se fige : sur l’écran, c’est elle ; mais ce n’est pas possible, le film date d’une vingtaine d’années. Il n’y a pas que sur elle que l’apparition fait de l’effet ; un ange passe. Seul son petit frère Jérémie, qui a cinq ans, s’écrie :


  • « C’est Roxanne, c’est Roxanne. »


Quelqu’un lance qu’elle est bien conservée pour son âge, et les adultes de se forcer à rire. Elle demande :


  • « Qui est-ce ? »
  • « C’est la fille de Paul et Virginie : Ariane. »


La scène change, et chacun de commenter les nouvelles images avec trop d’empressement. Roxanne, en entendant ce nom, est médusée. Elle s’approche de Patrick, l’attrape par la manche et l’entraîne dans la pièce voisine pour lui demander :


  • « Qu’est-elle devenue ? Je ne l’ai jamais vue. »
  • « Heureusement qu’oncle Paul et tante Virginie ne sont pas là : c’était leur fille aînée. C’est vrai que tu lui ressembles comme deux gouttes d’eau. Elle est morte il y a une vingtaine d’années. »


Tout correspond. Mais aux réactions pendant la projection et au ton de son cousin, point n’est besoin d’être grand clerc pour comprendre qu’un secret de famille se cache derrière tout ça. Elle presse son cousin de questions. Il était adolescent quand ça s’est passé, et elle une petite fille. Ariane avait rencontré un garçon ; ça avait été le coup de foudre réciproque. Elle l’avait présenté à ses parents, il était même venu ici. Mais on avait jugé qu’il n’était pas assez bien pour une Tanson-Leplantier. La famille avait tout fait pour les séparer, et elle avait bataillé pour le faire accepter. Cette sourde lutte avait duré des mois et ici, un dimanche, ça a été le clash. Les adultes étaient dans le salon, les enfants avaient été emmenés jouer dehors, dont elle, Roxanne. Lui, en bon ado, avait traîné dans le coin. Il n’avait pas eu beaucoup d’efforts à faire pour entendre, car tout le monde parlait fort. Tous faisaient pression pour qu’elle le quitte, sauf tante Antoinette qui la soutenait. À la fin, elle leur a crié qu’elle l’aimait, qu’elle allait le retrouver, qu’elle se fichait de tout ce qu’ils pouvaient dire et que de toute manière elle attendait un enfant de lui. Je te laisse imaginer le tollé … Elle est partie en larmes en claquant la porte, a pris sa voiture et s’est tuée à dix kilomètres d’ici.


 

  • « Comment s’appelait-il ? »
  • « Bernard. »
  • « Tu l’as connu ? »
  • « Je l’ai aperçu une ou deux fois. »
  • « Comment était-il ? »
  • « Grand, autour du mètre quatre-vingt-dix. Cheveux noirs, avec des lunettes, d’allure plutôt sportive. »

 


La description de l’homme du métro.


  • « La dernière fois que je l’ai vu, c’était au cimetière. Il se tenait en retrait, effondré. Toute la famille l’a ignoré, sauf tante Antoinette qui est allée le rejoindre. »


Roxanne raconte à son cousin la rencontre du métro. Il la regarde :


 

  • « Je comprends qu’en te voyant ça lui ait fait un choc. Tu lui ressembles étonnamment. »
  • « Te rappelles-tu son nom de famille ? »
  • « Non, mais peut-être tante Antoinette … »
  • « On ne la voit pas souvent. »
  • « Depuis cette histoire, il y a un froid entre elle et le reste de la famille. Mais si tu veux en savoir plus, c’est à elle qu’il faut demander. »

 


Le soir, Marc finit par l’appeler pour s’excuser et les choses finissent par s’arranger. Ils se reverront lundi soir. Roxanne, elle, téléphone à la tante Antoinette qui lui propose aussi de venir le lendemain soir. Elle n’hésite pas et décommande Marc qui prend la chose plutôt fraîchement. Tant pis, ça lui passera. La tante lui fait le même récit que Patrick, mais en plus détaillé et lui dit tout le bien qu’elle pensait de Bernard Melpa. Il n’avait pas de fortune, mais il était intelligent, travailleur, cultivé et avait de l’humour ; mais surtout, Ariane et lui s’adoraient, se comprenaient, étaient complices. Ça crevait les yeux qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Quand Ariane est morte, elle a craint qu’il ne fasse une bêtise. Avec ses parents, ils ont battu le rappel de tous ses amis pour qu’ils l’entourent. Il a fini par reprendre le dessus mais, jugeant préférable de ne pas continuer à le fréquenter, elle l’a perdu de vue.


Le mercredi, elle retrouve Marc. Ils vont au cinéma tous les deux, sans la bande de copains. Il profite d’être un peu à l’écart ; il a choisi l’endroit pour enlacer son amie. Il glisse sa main dans l’échancrure de son corsage, remonte le soutien-gorge et caresse le sein dégagé. Il fait rouler entre ses doigts le téton durci, le pince doucement. Ils s’embrassent. Hélas, des personnes viennent s’installer près d’eux, les obligeant à se montrer sages. Le film fini, ils regagnent le logement de Marc. Ils se déshabillent rapidement, la petite séance au cinéma les ayant chauffés tous deux. Le fond de culotte de Roxanne et les proportions avantageuses de son ami pouvant en témoigner. À peine sur le lit, ils se lancent dans un 69 fiévreux. Ils changent de position ; elle se met à quatre pattes et il la pénètre d’un seul coup et la baise mais, après un moment, il ne peut se retenir et se répand en elle. Elle a un petit gémissement de dépit. Il l’allonge et la caresse jusqu’à ce qu’elle aussi prenne son plaisir. Après avoir repris leurs esprits, fait une escale par la salle de bain, ils dînent. Roxanne raconte sa rencontre du métro et la suite. Mais l’histoire intéresse modérément Marc.


Elle ne sait pas pourquoi, mais elle se met à chercher des renseignements sur ce Bernard Melpa. Elle en trouve un, architecte des monuments historiques. En poussant ses recherches, elle déniche une photo prise pendant des journées d’études où il est intervenu. C’est bien l’homme qu’elle a croisé dans le métro. Elle ne va pas jusqu’à essayer de lui rendre visite ; elle n’ose pas.


Marc trouve que cette histoire obsède trop son amie. Elle en parle constamment, se demande quelle est sa vie ? S’il s’est marié ? S’il a des enfants ? Ça commence à l’agacer et il le fait savoir. Elle ne veut pas faire un drame de ce manque d’intérêt, mais cela la déçoit quelque peu. Comment ne peut-on pas être intéressé et touché par cette histoire d’amour ? D’accord, qu’Ariane ait été sa cousine ajoute peut-être à sa motivation, mais quand même …


Le destin vient à son aide. Un soir, dans le métro, elle l’aperçoit se tenant à la barre un peu plus loin. Sans réfléchir, elle sort de la rame à la station suivante pour remonter à son niveau et se retrouver à côté de lui comme par hasard. Il est plongé dans son livre et ne la remarque pas. Elle prend le sien et profite d’un arrêt un peu brusque pour le bousculer légèrement. Il lève les yeux ; elle sourit.


  • « Bonjour, monsieur. »


Il lui rend son sourire :


  • « Bonsoir, mademoiselle l’incarnation de mes souvenirs. »

 

Maintenant qu’elle se trouve face à lui, Roxanne ne sait plus que dire, quelle attitude adopter. Un silence s’installe, puis elle lance tout de go :


  • « Je m’appelle Roxanne ; Roxanne Tanson-Leplantier. Ariane était ma cousine. »


Les yeux de l’homme s’agrandissent ; son sourire s’efface, il blêmit jusqu’à la racine des cheveux. Elle ajoute précipitamment :


  • « Quand on s’est rencontré la dernière fois, je ne savais pas ; j’ai découvert l’histoire depuis. »


Elle le regarde, inquiète. Il est décomposé. Ce n’est pas possible, il va se trouver mal. La rame arrive à une station ; elle l’empoigne par le bras et l’entraîne sur le quai. Il ne résiste pas. Elle le pousse vers un siège où il se laisse tomber. Elle s’agenouille près de lui, prend sa main, ne trouvant qu’à répéter :


  • « Je suis désolée. Je ne voulais pas vous blesser. Je suis vraiment désolée. Est-ce que ça va ? Je suis désolée. Puis-je faire quelque chose pour vous ? »


Il se ressaisit :


  • « Pour commencer, levez-vous. À vous voir agenouillée devant moi, on croirait que je suis un saint ou un mourant ; ce qui, j’espère, n’est pas le cas. Au moins en ce qui concerne la seconde proposition. Quant à la première … »


Rassurée, elle lui lâche la main, se relève et lui propose :


 

  • « Je vous invite à venir prendre un petit quelque chose dans un café. »
  • « Je crois qu’un petit remontant ne me fera pas de mal. Je vous remercie, mademoiselle. Je m’appelle … »
  • « Bernard Melpa, je sais. Appelez-moi Roxanne. »
  • « Eh bien, allons-y, Roxanne ! Et moi, c’est Bernard. »

 


Ils sortent du métro et vont s’attabler dans un estaminet voisin. Avant même qu’il ne puisse ouvrir la bouche, elle lui raconte comment elle a découvert l’existence d’Ariane et son histoire. Il n’était pas au courant de la scène qui avait précédé l’accident. Cela lui donne un coup supplémentaire et une amertume accrue. Il s’abstient de justesse de vouer toute cette famille aux gémonies. Il se rappelle Patrick, mais surtout la tante Antoinette. La seule qui ait montré de la sympathie pour lui, qui les ait soutenus. Il demande de ses nouvelles. Elle lui explique que depuis cette époque, ses relations avec le reste de la famille sont restées plutôt fraîches. Dans la foulée, elle lui propose d’aller lui rendre visite, qu’elle serait contente de le revoir car elle a gardé un souvenir vivace de lui. L’idée ne l’enthousiasme que très modérément. Il essaie d’éluder poliment mais Roxanne, tout à son idée, ne perçoit pas les réticences de son vis-à-vis. Elle empoigne son téléphone et devant un Bernard médusé, arrange la rencontre pour le surlendemain samedi. Finalement, l’impulsivité de la jeune fille le fait sourire. Ariane aurait été capable de faire le même genre de chose.


Roxanne le fait parler de sa cousine. Elle est émerveillée et émue de la tendresse et de l’émotion avec lesquelles il l’évoque. À l’écouter, elle la sent vivante. Elle lui raconte ce qu’elle fait, ses études d’histoire et d’histoire de l’art, son projet de devenir conservatrice de musée, au désespoir de ses parents qui la voyaient entrer dans une école de commerce. Malgré son impulsivité, elle n’ose pas poser de questions sur la vie de son interlocuteur. Elle biaise :


  • « Mais je vous accapare, vous allez être en retard chez vous. »
  • « C’est vrai que Basté, quand je rentre tard, me fait des reproches véhéments. Elle aime les horaires réguliers, mais elle peut attendre. »


Roxanne est déçue de la désinvolture de Bernard :


  • « Vous ne lui téléphonez pas pour l’avertir ? »


Il rit. Elle ne voit rien de drôle.


  • « Le téléphone n’est pas son truc. Elle peut attendre pour manger. De toute manière, quelle que soit l’heure à laquelle je rentre, même à trois heures de l’après-midi, elle a toujours faim. »


Roxanne se demande ce qu’il raconte. Il s’en aperçoit et rit de plus belle.


  • « Petite précision … Basté est ma chatte. »


Roxanne rit aussi de sa méprise. Ils continuent de discuter. Entre un architecte des monuments historiques et une future conservatrice de musée, les sujets ne manquent pas. Bernard propose de lui faire rencontrer quelques personnes qui pourraient lui permettre d’accroître ses connaissances et son expérience par le biais de quelques stages ou même de vacations et d’ainsi étoffer son CV. Ils se séparent après avoir discuté plus de trois heures. Bernard n’est finalement pas mécontent de cette soirée, qui lui rappelle certains soirs de discussions avec Ariane, même si l’afflux de vieux souvenirs douloureux lui donne un coup de blues ; et il appréhende la rencontre avec la tante. Roxanne, quant à elle, est enchantée. Non seulement les relations de Bernard vont lui être des plus utiles, mais elle comprend pourquoi sa cousine a bataillé pour lui. Il est gentil, serviable, aime les animaux, est capable de parler pratiquement de tout, non seulement d’histoire, mais aussi de cuisine, de politique, de botanique … Sans être pédant et souvent avec humour. Et puis elle a glané quelques renseignements, même s’il s’est montré fort discret sur lui-même. La seule chose dont elle est à peu près sûre, c’est qu’il vit seul actuellement.


Le jour dit, c’est un peu en traînant les pieds que Bernard retrouve Roxanne pour se rendre chez la tante. Ce n’est pas parce qu’il n’a pas de sympathie pour elle, la seule de la famille qui ait soutenu Ariane, mais ça fait déjà beaucoup de souvenirs douloureux qui ont été ranimés ces derniers temps. S’il se souvient bien, elle était veuve ; à l’époque, elle approchait des cinquante ans, elle doit donc maintenant avoir un peu moins de soixante-dix ans. La tante l’accueille à bras ouverts. Elle a gardé son franc parler et n’hésite pas à poser des questions directes. Après avoir un peu discuté de son métier, elle lui demande s’il s’est marié. Il répond que non ; ça a failli se faire, mais après deux ans de vie commune, sa boîte a proposé à Servane un poste en Californie. C’était une opportunité à ne pas rater, d’autant que ce ne devait être que pour six mois. Le mariage a été reporté à son retour, mais le provisoire a duré. Elle s’est mariée à un Américain, a eu un enfant, a divorcé et quitté les États-Unis pour le Canada. L’après-midi se passe à papoter. Même s’il a été plutôt agréable, même si la tante s’est abstenue de parler d’Ariane, Bernard n’est pas mécontent de quitter les lieux.


Roxanne part en même temps que lui ; il lui annonce qu’il a passé quelques coups de téléphone et qu’il lui a obtenu des entretiens et lui demande de passer à son bureau mardi pour qu’il lui donne des renseignements complémentaires et des papiers divers. Ce qu’elle fait. En sortant, elle est enchantée ; Bernard lui a dégoté des rendez-vous avec des conservateurs ou directeurs de musée, avec peut-être à la clef stages ou même postes rémunérés en vacations, de quoi faire verdir de jalousie quelques camarades de cours et, cerise sur le gâteau, Bernard lui a proposé de l’accompagner une semaine dans ses déplacements. Comme à cette période elle n’a pas de cours qu’elle ne puisse rattraper, elle accepte avec enthousiasme. Avant de faire cette proposition, il a hésité, se demandant si c’était bien raisonnable de se faire escorter une semaine durant par Roxanne, alors que la présence de la jeune fille fait remonter tant de souvenirs, heureux par certains côtés, mais si douloureux par d’autres.


Le soir, Roxanne retrouve Marc. Il se montre empressé ; ça la démange aussi. Ils se retrouvent rapidement au lit. Ils en sont aux préliminaires quand elle raconte sa visite et ses résultats. Ça lui tient à cœur, même si le moment n’est pas des mieux choisis. Marc, qui a d’autres choses en tête, répond évasivement avant de lâcher devant l’insistance de Roxanne :


  • « Au moins, ta ressemblance avec ta cousine servira à quelque chose. Tu as trouvé le bon filon ; tu as raison d’en profiter. »


En entendant ça, elle se renfrogne :


  • « Je ne cherche pas à profiter ! C’est lui qui propose, ça lui fait plaisir de m’aider ! »
  • « Tu fais tout pour le mettre dans ta poche ! Tu l’invites à boire un verre, et puis chez ta tante … »
  • « Je ne demandais rien en échange. C’était par sympathie. D’ailleurs, je ne suis pas sûre que l’emmener chez tante Antoinette ait été une bonne idée. Il était plutôt réticent. Il a dû venir plus pour me faire plaisir qu’autre chose. »


Marc rigole :


  • « Eh bien, pour qu’il veuille autant t’être agréable, tu as dû y mettre le paquet ! Tu lui as peut-être permis de retrouver avec toi des plaisirs qu’il avait avec sa chérie. À mon avis, elle ne devait pas être aussi douée que toi pour le sexe. »


Il pensait faire un bon mot et un compliment, mais il est tombé à côté. Roxanne réagit comme si un serpent l’avait mordue. Elle est outrée et lui fait savoir qu’elle n’est pas une pute qui se sert de son cul pour faire avancer ses affaires, et que Bernard n’avait jamais eu le moindre geste équivoque. Il essaie de calmer les choses et d’expliquer que c’était de l’humour maladroit, mais de l’humour ; mais elle est tellement remontée qu’elle l’entend à peine. Elle s’habille, il tente de la retenir, elle se dégage d’une secousse et déclare qu’il a tort de se compromettre avec une pouffiasse et elle le plante là, la verge encore dressée. Elle quitte les lieux, écumante :


  • « Ah, c’est comme ça ? Et bien il va voir, cet abruti ! »


oooOooo


On sonne à la porte de Bernard. Il va ouvrir. Avant qu’un mot ne soit échangé, la femme se suspend à son cou et l’embrasse. Le baiser dure. Un bruit de pas dans l’escalier les ramène à la réalité, il la fait entrer. Il glisse sa main sous la robe. S’il est surpris de ne pas trouver la culotte qui aurait dû s’y trouver, il n’en laisse rien paraître. Ses doigts entrent directement en contact avec le vif du sujet. Un vif du sujet dégoulinant, si dégoulinant qu’un slip aurait ressemblé à une vieille serpillère. Bien sûr, dans d’aussi bonnes dispositions, elle a pour réaction d’ouvrir un peu plus les cuisses. Elle gémit doucement quand brusquement elle se dégage et retire, ou plutôt arrache, ses vêtements. Opération fort brève puisqu’elle ne porte qu’un imperméable et une robe.


Elle s’agenouille, sort le sexe de son hôte, déjà dans de bonnes dispositions, se passe la langue sur les lèvres et l’engloutit. Après lui avoir donné fière allure, elle s’arrête pour regarder son œuvre. Il en profite pour la faire se lever, finir de se dévêtir et l’entraîner vers la chambre. Elle se dirige vers le lit ; il l’arrête et se met à tourner autour d’elle, lui effleurant la joue, le cou, les fesses, les reins, le ventre, explorant le petit buisson ardent. Il s’arrête derrière elle et lui ordonne de mettre ses mains sur la tête. Il glisse les siennes sous ses bras et les dirige vers ses seins, deux magnifiques globes de la taille d’un melon aux aréoles foncées. Il les cajole, les soupèse, les fait tressauter un moment avant de refermer ses doigts dessus, saisissant les pointes, les pinçant, les étirant, les tordant. Ainsi traitées, elles gonflent et durcissent. Les gémissements de leur propriétaire mêlent douleur et plaisir, mais surtout ce dernier. Il la pousse à quatre pattes sur le lit et, dans le mouvement, saisit ses hanches et se plante dans sa féminité. Elle émet un long feulement, remplacé par un halètement de plus en plus rapide. Elle étouffe un cri en prenant son pied. Bernard continue plusieurs minutes sur sa lancée avant de sortir de l’accueillant fourreau. Elle se retourne pour le prendre dans sa bouche et le pomper en s’accompagnant de la main. Elle s’active, devant se ménager de temps à autre une pause pour détendre sa mâchoire. Il la repousse doucement et suggère d’aller grignoter pour se remettre de leurs émotions. Elle acquiesce, se lève et se dirige vers la cuisine. Le popotin passant à portée, il ponctue son passage d’une tape percutante.


Il prépare une solide omelette au jambon, qu’accompagnera une salade Ils mangent de bon appétit et parlent peu. Après le fromage, elle se lève et va chercher deux yaourts. Elle en lâche un qui s’écrase au sol. Elle s’empare d’une lavette et répare les dégâts :


 

  • « Je suis désolée. Je suis très maladroite. »
  • « C’est surtout que tu penses à autre chose que ce que tu fais. »
  • « Pas du tout. »
  • « Que si ! Il va falloir te remettre les idées en place. »


En souriant, elle répond :


  • « Et comment comptes-tu t’y prendre ? »


Il la saisit par le poignet et l’attire :


  • « Tu dois bien t’en douter … »
  • « Oh ! »


Il la fait basculer sur ses genoux. Elle se débat mollement.


  • « Tiens-toi tranquille ! Quand on fait des bêtises, il faut en payer le prix. »


Il la maintient solidement et commence à fesser fermement les fesses offertes. Les claques sonores se succèdent, chacune ponctuée d’un petit cri de la victime qui agite faiblement les jambes. Son postérieur commence par rosir, puis rougir. Bernard s’arrête alors :


  • « Je crois que ça suffit comme ça. Tu feras plus attention la prochaine fois. Enfin, peut-être. »


Elle se relève et pose une main précautionneuse sur l’endroit qui la chauffe, enfin sur l’un des endroits qui la chauffent et renifle en gardant les yeux baissés.


  • « Je suis désolée, je suis incorrigible. »
  • « Allez, c’est fini. Ce n’est pas grave ; tu n’es pas une méchante fille. Viens, je vais te consoler. »


Il lui passe la main entre les cuisses. L’endroit est, si cela est possible, encore plus inondé que tout à l’heure. Il opère longuement, titillant le bouton, caressant les lèvres, enfonçant un, deux ou trois doigts. Elle s’appuie sur la table et se cambre en écartant les jambes, faisant ressortir son cul rougi. Bernard se redresse, enfonce son manche à la place de ses doigts et la ramone consciencieusement. Elle gémit doucement d’abord, puis de plus en plus fort. De petits cris viennent ensuite ponctuer chaque coup de boutoir. Elle ondule à leur rythme et va à leur devant. Pouliche et cavalier vont ainsi un bon quart d’heure, alternant pas, trop et poussant même quelques galops. Durant un de ceux-ci, la cavale se désunit ; ses mouvements deviennent désordonnés et elle lâche un long cri sourd. Bernard se maintient en selle. Après une dernière ruade, elle s’apaise, ses jambes flageolent. Il prend une allure moins soutenue pour permettre à sa monture de repartir en douceur. Malgré sa lassitude sous les coups d’aiguillon, elle reprend la course. Ses mouvements se synchronisent avec ceux de son écuyer. La fatigue est oubliée ; la chevauchée reprend de plus belle. La haquenée hennit à tout vent son contentement d’être montée. La nouvelle reprise dure bien au moins aussi longtemps que la précédente avant de se transformer en rodéo. Elle agite sa croupe en tous sens. Bernard ne se laisse pas désarçonner. Après un dernier coup de reins accompagné d’un cri à peine étouffé, la monture s’effondre, haletante. Le jockey se rend à l’évidence qu’elle n’ira pas plus loin. Il se retire doucement. Privée de ce point d’appui, les jambes de la jument fléchissent. Il l’aide à se redresser et l’entraîne, chancelante, vers la salle de bain. Rafraîchis, ils vont s’allonger sur le lit. Elle se pelotonne contre lui :


 

  • « On devrait vivre ensemble. »
  • « Servane ! On en a déjà parlé plusieurs fois. Tu sais que ton travail peut t’appeler hors de Paris à tout moment. »
  • « Oui, mais maintenant il y a Thomas. »
  • « Depuis sa naissance, tu as quitté la Californie pour Montréal avant que l’on ne te fasse revenir à Paris. »
  • « Mais il grandit et … »
  • « Je doute que ce soit un facteur déterminant pour ton travail. Et je ne me sentirais pas à l’aise. »


Elle se serre un peu plus contre lui, ronronnant presque comme une chatte :


 

  • « Tu viens de montrer que tu es plutôt à l’aise avec moi. »
  • « C’est avec Thomas que je me sentirais gêné. Je ne veux pas être quelqu’un qui passe dans sa vie en attendant ta prochaine mission au Diable Vauvert ; et, comme tu dis, il grandit. Il a cinq ans maintenant. Tu sais qu’au plus fort de l’action, tu es … Heu … Vocalement démonstrative et en t’entendant, s’il ne dort pas très profondément, il se réveille et s’inquiète de t’entendre crier. Heureusement, jusqu’à présent il t’appelle en venant généralement, ce qui nous laisse un peu de temps pour reprendre contenance. Mais rappelle-toi à plusieurs reprises ça a été plus que tangent. Il y a eu la fois où, dans la cuisine, j’étais assis sur une chaise et tu étais venue t’empaler sur moi. Heureusement que tu avais gardé ta robe, tu as juste eu le temps de la rabattre. Il n’a pas pu voir ce qui se passait en-dessous, mais tu as dû le rassurer et le câliner avec ma queue plantée dans le cul, sans pourvoir te lever, sans quoi il aurait demandé pourquoi le monsieur il avait le zizi à l’air. Déjà qu’il s’est étonné de te voir assise sur le monsieur … Et la fois où l’on se livrait au petit jeu de la fessée. Là aussi, dieu merci, tu avais ta jupe. J’ai juste eu le temps de la rabaisser et de te remettre sur pied. Je vois très bien ton bout de chou demander : « Qu’est-ce qu’elle a fait comme bêtise, maman, pour mériter pan-pan cucul ? ». Et, coup de chance, nous étions de l’autre côté de la table. La nappe a caché que tu avais ton slip aux genoux. D’ailleurs là, chapeau ! Tu as réussi à le retirer avec grâce et discrétion pour le raccompagner dans sa chambre. Et … »
  • « Arrête ! Je sais. Je te promets que je ferais plus attention. »
  • « Tu me l’as déjà promis. Tu te retiens, une fois, deux fois et la troisième fois tu vocalises et je ne parle pas des fessées. »

 

Il rit.

 

 

  • « Qu’est-ce qu’il y a de drôle ? »
  • « J’imagine la tête de tes collègues s’ils voyaient la redoutée directrice se faire fesser cul nu comme une gamine mal élevée. »
  • « Je préfère ne pas imaginer. Je crois que ça ferait le sujet de conversation à la boîte pendant des mois. », répond-elle en pouffant à son tour. « De toute manière, mes fesses ne regardent que moi … Et toi. », ajoute-t-elle en l’embrassant, avant de porter ses lèvres plus bas.


Bernard retrouve rapidement toute sa raideur. Satisfaite du résultat obtenu, Servane l’enjambe et met bien au fond de son intimité le pieu dressé. Elle monte et descend le long de cette colonne de chair. Il commente :


  • « Tu as récupéré, à ce que je vois. »
  • « Si on ne vit pas ensemble, il faut que j’en profite quand on se voit. »


Elle soutient un bon rythme. Même quand il se saisit de ses seins pour leur faire subir le même traitement qu’en début de soirée, elle continue, donnant simplement un peu plus de la voix. Bernard donne de larges impulsions à son bassin, le soulevant presque du lit, allant au-devant des mouvements de sa partenaire. La cadence devient de plus en plus rapide. Elle tente de réprimer un cri et se laisse aller en avant pour embrasser Bernard qui continue à la pilonner jusqu’à ce qu’il lâche au plus profond de sa grotte sa liqueur. Elle bascule sur le côté tout en continuant à l’embrasser. Comme elle se redresse pour reprendre son souffle, son regard tombe sur le réveil. En voyant l’heure, elle s’arrache à regret aux bras de son amant :


  • « Mon dieu, il est déjà cette heure-là ? Il faut que je rentre vite pour libérer la baby-sitter avant le dernier métro. »


Elle se lève précipitamment et va directement récupérer ses affaires abandonnées dans l’entrée. Il l’accompagne, lui suggérant de prendre le temps de se nettoyer un peu. Elle répond qu’elle n’a pas le temps et que de toute manière elle garde ainsi un peu plus longtemps un souvenir de lui. Elle met à peine plus de temps à s’habiller qu’elle en avait mis à se dévêtir. Sur un dernier baiser et un « à dimanche » elle s’éclipse. À peine arrivée au métro, le foutre et son propre jus, plus abondants qu’elle ne le pensait, commencent à sourdre hors de sa chatte. Elle trouve un couloir tranquille et cherche vainement un mouchoir ; ça commence à lui dégouliner le long des cuisses. Elle pense un moment s’essuyer avec sa robe, mais même sans tenir compte de son prix, elle l’aime beaucoup et ne voudrait pas la tacher irrémédiablement. C’est donc avec sa main qu’elle retire le surplus. Mais maintenant, ce sont ses doigts qui sont englués et elle n’a rien non plus pour les essuyer. Sans hésiter, elle les lèche. Elle renouvelle l’opération plusieurs fois quand une voix derrière elle la fait sursauter :


  • « Alors, la meuf, on se fait un petit extra ? Est-ce que c’est bon ? Tu ne veux pas que je t’aide ? »


Elle s’enfuit, poursuivie par la voix :


  • « Reviens ! Tu ne sais pas ce que tu perds. »


Elle pousse un soupir de soulagement quand elle voit que l’individu, un beur d’une vingtaine d’années, ne la suit pas.

 

Bienvenue dans la famille - Part 2

Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Un rubrique faite pour celles et ceux qui pensent que jouer (modestement) avec les mots peut être aussi excitant, voir plus, qu'une suite de photos ou de vidéos.

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Pas vraiment besoin de description pour ce qui suit. Des séries de photos d'amatrices tout simplement.

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Comme son nom l'indique c'est un petit règlement de compte personnel. Enfin, pour être franche c'est surtoit moi (Roxanne) qui tenait à ce que cette rubrique soit présente. Eh ouais, même si je ne suis pas la principale concernée (quoique j'ai bien mangé quand même), j'ai la rancune plus que tenace.

Petit-reglement-de-compte-entre-ami-e-s-copie-1.jpg

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ERRATUM

Petite précision qui a son importance concerant la rubrique "Petit règlement de compte entre ami(e)s"... Pour ne pas qu'il y ait de malencontreuses coïncidences, les prénoms des protagonistes ont été changés. Par exemple, le compagnon de la protagoniste principale suce nommée (oui je sais ça ne s'écrit pas comme ça mais ça me fait rire), ou pour être plus précise le "plouc", ne se prénomme pas Laurent et n'habite pas Chaussy dans le Val d'Oise. En tous cas selon les informations fournies par la CAF.


A moins que... Noooooon !!! Des gens si honnêtes et si vertueux que ça ce n'est pas possible ! J'ai vraiment l'esprit mal tourné ! Après, par souci de clarification, si cela pose problème, on peut toujours aller leur demander de procéder à une vérification des pièces justufucatives fournies ? Non ?  

Ce point éclaircie, je vous souhaite une bonne lecture... "Amicalement", Roxanne ou chérie coquine.

Nous

Couple libertin de région parisienne, vous aurez vite compris que le sexe tient une place primordiale dans notre vie. Pour le reste nos adorons le rock, les Harley, les voyages et plein d'autres choses dont vous vous foutez royalement. Non ? Bandes de menteurs !

 

Détenteurs d'un compte couple certifié sur Netéchangisme, voici notre annonce :

 

Le libertinage et ses plaisirs n'ont de sens que lorsqu'ils sont vécus au sein d'un couple à la complicité sans faille ... Roxanne (29 ans) et Franck (42 ans), notre indéfectible amour ne nous empêche aucunement d'être des épicuriens convaincus et des adeptes assidus des plaisirs de la chair ... Le feeling, la complicité et la séduction tiennent une place importante dans notre recherche qui s'oriente vers des couples à la partie féminine bisexuelle ou vers des femmes elles aussi tentées ou pratiquant les plaisirs saphiques ... Nous ne ferons pas une liste des pratiques que nous acceptons ou nous refusons, mais n'hésitez à nous contacter afin d'en savoir plus. Cela sera peut-être le début d'une belle amitié et plus si affinité.

 

Si elle vous intéresse et vous correspond, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse suivante :

decadent.laboratory@outlook.com

 

Dans le cas contraire, on vous souhaite une bonne visite et surtout : NE SOYEZ PAS SAGES !!!

 

Roxanne & Franck

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