Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 08:32

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La morsure d'une cougar

Ecrit par Franck

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J’ai connu Enora un jour en faisant mes courses au supermarché local. Jeune femme d’origine bretonne, blonde, peau assez claire, taille de guêpe, cuisses fines et musclées, bouche très pulpeuses, cheveux longs. Enora est une ancienne danseuse de haut niveau qui s’est reconvertie en animatrice radio.

 Samedi matin, c’est la cohue dans ce magasin. Je pousse mon caddie péniblement entre les gens. Bon sang tant de retraités ici, alors qu’ils ont toutes la semaine pour faire leurs courses, ça m’énerve !

 Je circule de rayon en rayon avec ma liste de produits à acheter. En tant que célibataire, je prends un soin méticuleux à noter ce qu’il me faut pour survivre seul dans mon appartement. Généralement je m’attarde au rayon surgelés et conserves. C’est paradoxal, mais j’aime cuisiner. Cependant, le soir, faire la popote tout seul pour soi ce n’est pas excitant. Alors j’achète des plats cuisinés.

 Soudain, au détour d’une gondole mon caddie heurta un autre de ces engins à roulettes. Je m’excusai devant le manteau émeraude se trouvant à proximité, j’avais toujours le nez dans ma liste de courses.

  • « Je vous en prie monsieur. », dit une voix suave.

Je levais la tête pour répondre au manteau émeraude, et je découvris Enora dans toute sa splendeur. Nous échangeâmes un sourire de courtoisie. Nous continuâmes notre chemin et je pensais à cette jeune femme que je croisais et recroisais dans les rayons. À chaque passage elle me souriait, j’admirais le dessin de sa bouche pulpeuse, les formes de son visage, et sa chevelure d’or. J’arrivais en caisse et déposais mes provisions sur le tapis roulant. En me relevant je me retrouvais nez à nez avec la belle inconnue.

  • « Eh ben, dites donc, on ne se quitte plus ! », dis-je.
  • « Vous avez raison monsieur, comme c’est drôle ! »

Je remarquais les doigts admirablement fins aux ongles rouges vifs et bien dessinés de ma belle inconnue. Nous devisâmes de choses et d’autres, jusqu’au moment où il me fallut payer mes achats. Ensuite, un peu à regret, je laissais mon joli manteau émeraude tout seul. J’arrivais à ma voiture et rangeais mes victuailles dans le coffre. Une voix toujours aussi suave derrière moi :

  • « Excusez-moi, monsieur mais … »

Je me retournais et découvris Enora face à moi.

  • « J’ai un pneu à plat, pourriez-vous me monter la roue de secours ? »
  • « Oui, bien sûr madame, où êtes-vous garée ? »

Etait-ce mon jour de chance ? Je me retrouvais agenouillé devant la voiture de l’inconnue au manteau émeraude et démontais l’ancienne roue pour remonter la nouvelle. Au bout d’une bonne demi-heure je réussis à dépanner la belle demoiselle. Mes mains étaient crasseuses de cette espèce de cambouis qui entoure les crics et les manivelles. Je décidais d’aller aux toilettes pour me décrasser.

 Enora me donna rendez-vous à la cafétéria pour prendre un café ensemble et me remercier pour mon geste. Je me dépêchais et d’un pas alerte me dirigeais vers les WC, je me sentais de très bonne humeur. J’arrivais à la cafète en cherchant désespérément des yeux mon adorable manteau émeraude. Je scrutais chaque table en vain. Il avait disparu. Une pointe de tristesse traversa mon esprit, mais je me dis après tout que l’occasion n’a pas fait le larron.

  • « Coucou je suis là ! »

Je me retournais et vis Enora qui me souriait en me jetant un regard moqueur.

  • « Quelle heureuse surprise, j’ai cru vous avoir perdue ! »

Elle se mit à rire et me dit :

  • « Comment aurais-je pu m’éclipser, c’est vous qui avez gardé les clés de ma voiture ! »

Effectivement, j’avais conservé les fameuses clés dans la poche de mon jean. Je m’empressais de les lui remettre. Enora me remercia à maintes reprises et me proposa de prendre un verre dans un bar. Je lui fis remarquer que si nous avons acheté des produits périssables, il faudrait certainement remettre cette invitation à plus tard. Elle acquiesça et me tendit sa carte de visite professionnelle en me demandant de la rappeler, si je souhaitais accepter son invitation.

 Je remarquais qu’elle bossait dans une radio. Nous devisâmes encore quelques minutes sur nos jobs respectifs et je promis de l’appeler dans la journée. Enora semblait ravie et m’encouragea à ne surtout pas l’oublier. Nous nous quittâmes ainsi.

J’arrivais dans mon appartement de célibataire et rangeais mes provisions. La matinée était déjà bien engagée, et je ne cessais de penser à cette jeune femme blonde à qui j’avais rendu service. Au milieu de l’après-midi, je me décidais de l’appeler sur son portable. Elle décrocha immédiatement. Nous convînmes de nous retrouver chez elle.

Mon esprit libertin vagabonda jusqu’au moment où la porte de son appartement s’ouvrit. Quelle déception. Aucune Enora sur le pas de la porte. Un petit, enfin au regard de ma stature, jeune homme rouquin maculé de taches de rousseur m’accueillit. J’étais surpris et déçu à la fois.

  • « Bonjour … », dis-je. « Je suis la personne qui a dépanné votre femme ce matin. »
  • « Ah oui, entrez ! Nous ne sommes pas mariés mais c’est tout comme. »

Enora arriva enfin. Nous nous saluâmes et je m’assis sur le canapé, elle se mit à mes côtés. Tous les deux me remercièrent encore chaleureusement pour l’aide que j’avais apportée. La conversation dévia ensuite vers la belle jeune femme blonde. J’appris qu’elle était une ancienne danseuse de haut niveau reconvertie en animatrice radio souhaitant évoluer vers la télévision et qu’elle était d’origine bretonne. Son compagnon lui était directeur informatique. Leur appartement respirait le fric, meublé avec goût certes, mais un peu trop surchargé de bibelots et de gadgets en tous genres.

Le début de soirée pointait son nez. Le petit rouquin qui s’appelait Damien me servit généreusement du bourbon, « boisson d’hommes », me dit-il. À l’apéritif, rien de tel pour se mettre en forme. Enora de son côté m’invita à dîner avec eux. J’appréciais ce geste et j’acceptais bien volontiers. Nous passâmes le reste de la soirée à discuter de moi, de mon job, tout en savourant les petits plats préparés par Enora.

A table je faillis m’étrangler lorsque je sentis un pied aventureux remonter le long de mon mollet. Damien étais assis en face de moi. Je ne comprenais plus rien. Il me souriait. Je mis cette vision et cet attouchement sur le compte de la quantité d’alcool que nous avions bue. Enora, assise à côté de son compagnon, fit mine de ne rien remarquer. Le pied téméraire continuait sa progression le long de mon mollet. Bientôt, je sentis un second pied entourer mon mollet et ma cheville. Là j’étais certain qu’Enora imitait Damien. Les deux pieds débutèrent un semblant de masturbation de ma jambe. Je ne savais plus que penser. Je jetais des regards interrogatifs à mes hôtes et le jeu de pied cessa d’un coup.

  • « Tu sais Franck, Damien et moi nous aimons les plaisirs de la vie. Nous on ne se prend pas la tête, nous laissons parler nos envies de l’instant. »

Je m’interrogeais sur les propos d’Enora mais compris vite ses allusions.

  • « Dans ce cas, nous sommes sur la même longueur d’ondes. »

Je voyais Damien rougir, ses yeux bleus me dévoraient littéralement. Enora se rapprocha de moi et me susurra de sa voix douce dans le creux de l’oreille :

  • « Damien te trouve craquant, mais comme tu as remarqué, il est très timide. »

Mon cerveau était en ébullition. Le parfum suave d’Enora m’enivrait, je la désirais. Et elle me parlait de son compagnon, j’étais sidéré. Je n’avais jamais eu de relations avec des garçons. Je regardais Damien. L’alcool aidant certainement, je laissais mon regard se poser sur sa bouche aux lèvres pleines et roses, ses cheveux roux taillés en brosse, ses mains fines aux ongles bien coupés, sa peau blanche maculée de taches de rousseur, son petit nez à la Peter Pan. Ce garçon était petit et mince, il portait un jean qui moulait ses fesses rondes de jeune éphèbe.

  • « Damien suce divinement bien … », me dit une voix à mon oreille.

Malgré moi je sentais une érection poindre entre mes cuisses. Enora la remarqua. Elle me prit la main, en me guidant vers sa chambre. Je me levais dans un état second et la suivi. Elle me poussa sur la couche, se vautra sur moi et me donna un baiser fougueux. Je sentais sa langue s’enfoncer dans ma bouche comme un viol buccal. Je lui répondis à l’identique. Cela entraîna un déchaînement de râles et de caresses. Nous nous retrouvâmes tous les deux nus. Enora me dit :

  • « Laisse-toi faire, tu verras, c’est bon ! »

J’étais couché, Enora entre mes cuisses me prodiguait une fellation que je savourais. Je voyais sa crinière dorée aller et venir sur ma hampe, ses lèvres me pompaient allégrement, sa langue jouait avec les veines bleues et le gland. Je frétillais d’aise. Soudain je vis Damien nu dans l’encadrement de la porte, sa petite verge blanche tendue dans sa main, il se masturbait en nous admirant. Cette vision déclencha un gémissement de ma part.

Je fermai les yeux lorsque je vis Damien prendre la place de sa compagne. Mon Dieu une bouche masculine me suçait, j’étais paralysé mais en ayant l’impression que ma verge avait subitement doublé de volume.

Cette bouche aux lèvres roses me donna un plaisir inimaginable. Je savais maintenant que les garçons pouvaient prodiguer des caresses beaucoup plus intenses que les femmes. Je me laissais faire et j’admirais la dextérité de Damien. Sa timidité avait disparu. Il me lançait des regards pleins de tendresse en plongeant ses yeux bleus dans les miens avec mon sexe dans sa bouche. Ses mains fines caressaient mes cuisses velues, sa langue rose et chaude titillait mon gland violacé. Je n’en pouvais plus. Je me redressais sur mes coudes pour caresser la nuque de Damien et ses petits cheveux roux en brosse. Je gémissais, j’écoutais les bruits de succion et la respiration saccadée de mon petit poil de carotte. Il sentit que j’allais exploser et stoppa net toute caresse.

Enora s’était caressée toute seule devant le tableau que nous formions son compagnon et moi. Elle me dit :

  • « Viens mon Franck, prends-moi en levrette pendant que je pompe Damien … »

Je m’agenouillais derrière elle, je caressais le galbe majestueux de ses fesses couleur crème, je voyais son abricot d’amour s’ouvrir pour accueillir ma hampe gorgée de désir. Damien se rapprocha de sa compagne et se coucha face à elle cuisses écartées. Enora prit sa verge en bouche et débuta sa fellation.

Moi je m’enfonçais en elle, j’agrippais ses hanches et mon pistonnage commença. Damien et moi nous nous regardions dans les yeux pendant que lui se faisait aspirer goulûment par sa compagne, alors que je la prenais par derrière.

Exquises sensations, plaisirs des yeux et des sens. La chambre résonnait de nos râles, de nos respirations, et des bruits de succion. Je voyais le visage de Damien se crisper sous la caresse buccale. Nous avions envie de jouir tous les trois ensemble je le sentais.

Un cri, et Damien éjacula dans la bouche d’Enora qui hurla à son tour alors que des jets de sperme atterrissaient sur ses joues et son menton. Je me lâchais également en éjaculant dans le ventre de cette fille incendiaire. Un tourbillon orgasmique nous emporta loin très loin sur le continent du plaisir.

 

oooOooo

Enora dormait, allongée sur le ventre. Ses épaules nues dépassaient de sous les draps, ainsi que ses cuisses fuselées. Sa crinière d’or reposait délicatement sur l’oreiller. Le contraste entre la blanche couleur des draps et sa peau dorée par le soleil est déjà un délice pour les yeux. Elle dort, la naïade blonde. Les rideaux de flanelle voltigeaient, la fenêtre était ouverte, une légère brise marine soufflait, les mouettes criaient au loin, le ressac des vagues devenait une douce mélodie.

Franck avait la tête vide, il ne savait que penser depuis qu’Enora était rentrée dans sa vie telle une météorite. Le premier épisode avec son roux compagnon datait maintenant de très longtemps, puisqu’Enora et lui s’étaient séparés. Franck était devenu en quelque sorte l’amant officiel de la « bombe » locale de ce petit village breton.

L’accueil dans la famille d’Enora s’était déroulé à merveille, et Franck avait vite pris de l’assurance au sein de cet environnement familial très matriarcal. Fêtes, déjeuners et dîners se succédaient ; cependant la présence quelque peu envahissante de la mère et des amis d’Enora commençait à lui peser.

En cet instant présent, il savourait la quiétude du lieu. Leur chambre lui semblait un havre de paix, il regardait son amie dormir. Elle se reposait après leur débauche de plaisir et de luxure. Mais Franck était pensif. Il alla sur le balcon et alluma une cigarette. La nicotine fit refonctionner ses neurones. Il regardait au loin l’horizon bleu azur en pensant à Enora. Son âme lui soufflait qu’il était en train de tomber amoureux comme jamais il ne l’avait été. Ce sentiment l’effrayait et l’émoustillait tout à la fois.

Il se rappelait leur rencontre un samedi matin au supermarché, ensuite la nuit d’ivresse avec l’ex-petit ami de Enora, où, à trois, ils avaient fait l’amour à maintes reprises. Entre temps de l’eau avait coulé sous les ponts, Enora et Franck se sont trouvés pour vivre à deux des moments d’amour d’une extrême pureté.

Accoudé à la balustrade en fer forgé du balcon, Franck se remémorait tout cela. Il regarda la fumée bleue s’envoler vers le ciel en se disant qu’Enora était vraiment une femme fabuleuse qu’il aimait par-dessus tout.

Cette nuit ainsi que ce matin lorsqu’ils avaient fait l’amour, Enora lui avait susurré des « je t’aime » à profusion. Ce mots, il le savait maintenant, n’étaient pas dénués de sens, mais sur le moment il n’y avait pas prêté attention. Il tira une dernière bouffée de sa cigarette et retourna dans la chambre. Enora était réveillée :

  • « Tu as les yeux larmoyants mon chéri, qu’y a-t-il ? »

Franck la regarda interloqué, il ne s’était pas rendu compte que sa réflexion intérieure l’avait secoué autant.

  • « Ah ? Oh ben ce doit être à cause du vent. »

Enora le regarda à nouveau intensément, elle plongea les yeux dans ceux de Franck et lui dit :

  • « Je t’aime tel que tu es, avec tes qualités et tes défauts. Je serai toujours présente à tes côtés, j’ai envie de construire avec toi une pyramide d’amour pour l’éternité. »

Franck se rapprocha d’elle, il s’assit sur la couche, lui prit les deux mains qu’il baisa en lui disant :

  • « Je t’aime aussi Enora, et ce que tu m’apportes aujourd’hui, je ne l’ai jamais connu. »

Elle lui caressa les joues, ses doigts fins couraient sur le pourtour de ses lèvres. Franck ouvrit sa bouche et lécha ses doigts. Enora se releva légèrement et se pelotonna contre le torse velu de son amant. Franck l’entoura de ses bras puissants. Ils restèrent ainsi de longs instants à savourer ce moment magique.

L’après-midi touchait à sa fin, la soirée pointait le bout de son nez. Franck sentait sous ses pieds la chaleur des pierres chauffées par le soleil d’été de l’Ouest. Il était assis à l’ombre en train de siroter un verre de vin blanc bien frais. Il sentait à chaque gorgée le liquide revigorer son corps et surtout son esprit, la fraîcheur du breuvage hydrata également sa gorge nouée. Enora et lui avaient énormément discuté tout à l’heure. De leurs sentiments réciproques, de leurs envies, de leur situation à tous les deux, tels étaient les sujets abordés.

Se livrer de cette manière à une femme fut pour Franck un moment pénible, mais aussi très passionné. Il s’était complètement mis à nu devant Enora. Franck savait que son amie était éperdument amoureuse de lui, cela ne faisait qu’accroître ses sentiments envers elle. Ils avaient prévus de vivre ensemble dès leur retour sur Paris, l’appartement d’Enora étant plus grand, Franck allait emménager chez elle. Il sentit une main sur son épaule, Enora venait de le rejoindre. « Quelle belle femme ! », se dit-il en l’admirant.

Enora portait une robe vert olive en flanelle qui moulait admirablement bien ses seins et son fessier. De fines bretelles maintenaient la robe plaquée à son corps. Ses épaules nues attiraient les baisers. Sa blonde chevelure légèrement ondulée, ses yeux en amandes, son petit nez, sa pulpeuse bouche, sa peau couleur soleil, rendaient Enora plus désirable que jamais. Elle s’assit en face de lui et se servit également un verre de vin. Ils se souriaient tous les deux, heureux d’être ensemble à savourer l’exquis début de soirée.

  • « Tu as l’air bien pensif mon chéri ? »
  • « Hummmm je t’admire, tu es belle, tu es ma Muse que j’aime. »

Sur ce, Enora s’assit, cuisses écartées sur les jambes de Franck. Leurs lèvres se rapprochèrent tout doucement avant que leurs bouches ne se soudent, que leurs langues dansent une sarabande profondément buccale. Ce baiser passionné les émoustilla tous les deux. Enora se laisser couler aux pieds de Franck. Agenouillée devant lui, elle lui écarta les cuisses. Elle déboutonna son pantalon, ses fines mains prirent entre ses doigts la hampe déjà dressée de désir.

Lentement elle masturba Franck. Celui-ci sentait le souffle chaud de son amie contre la peau de ses cuisses et de son ventre. Enora fit passer la verge entre ses cheveux soyeux et continua ainsi à la branler. Le contact de cette chevelure blonde électrisa Franck, il gémit sur son siège. Il se voyait aller et venir dans cette délicieuse toison.

Ensuite Enora prit la verge dans sa bouche, sa langue s’enroula autour du tronc, ses lèvres débutèrent une succion qui faillit faire exploser Franck, mais son amante remarqua les soubresauts annonciateurs, elle arrêta nette sa caresse et lâcha la queue. Il regarda sa verge gonflée et humide, son amante se redressa et lui souffla dans l’oreille :

  • « Viens me prendre sur la table de la cuisine avant que ma mère ne vienne préparer le dîner … »

Enora se retrouva allongée sur ladite table en chêne massif, robe relevée, cuisses écartées. Les fesses à l’extrémité du meuble, elle accueillit son ami en elle. La position était certes un tantinet inconfortable pour les deux amants mais l’excitation de savoir que belle-maman pouvait arriver d’un instant à l’autre décupla les ardeurs de chacun.

Entre les casseroles, le fourneau, la salade dans l’évier, des râles et des gémissements se faisaient entendre. Franck et Enora se livraient à la préparation d’un plat hautement jouissif pour le plaisir non pas des papilles mais des sens. Ils ahanèrent ainsi pendant dix bonnes minutes car Enora taquinait son ami pour qu’il n’éjacule pas de suite mais elle susurra :

  • « J’aimerais que ta belle-maman voit son gendre baiser sa fille … »

L’esprit de Franck enregistra cette information, son cerveau développa cette image de sa belle-mère dans l’encadrement de la porte en train de les reluquer. Il cria le premier, ne pouvant plus se retenir en pensant que la mère d’Enora les regardait.

Enora elle, vint juste après pour jouir par vagues successives. Elle se cambra, ses doigts raclèrent la table, son ventre était devenu une fournaise, elle hurla d’une voix rauque sans aucune retenue comme pour prouver à sa mère tout l’amour qu’elle ressentait pour Franck.

Ils restèrent plusieurs instants ainsi, lui sur elle. Mais la tension avait baissé d’un cran. Ils se rendirent compte de leur inconfortable position et retrouvèrent vite leurs esprits aux premières douleurs de courbatures.

Enora rajusta rapidement et remonta quatre à quatre les marches de l’escalier pour se refaire une beauté aux toilettes, la semence de son amant dégoulinait entre ses cuisses. Franck lui, réussit à remballer sa verge gluante juste à temps car sa belle-mère arrivait à la maison. Il jeta un regard angoissé sur la table de la cuisine, remarqua des traces suspectes et des poils pubiens. La dame était là derrière lui, il sentait la sueur perler à son front. L’évier là. Franck s’empara en un éclair de l’éponge et entrepris de nettoyer méticuleusement la table.

  • « Mais ne vous donnez pas la peine Franck d’astiquer ainsi le mobilier, nous dînerons en terrasse mon cher. »

Franck se retourna et lui sourit, il était soulagé. Il se rappela que cinq minutes avant il avait joui en pensant à cette femme quinquagénaire alors qu’il chevauchait sa fille. Cela lui sembla surréaliste. Cependant il laissa son regard déshabiller sa belle-mère. Elle était blonde, cheveux remontés en chignon, bronzée, yeux bleus, taille fine malgré son âge, bouche aussi pulpeuse que celle de sa fille, seins hauts placés et généreux, bien conservée. Elle portait une robe du même genre qu’Enora mais de couleur bleue qui rehaussait la blondeur de ses cheveux et de son bronzage. C’était une femme encore très séduisante, veuve depuis cinq ans. Franck lui donnait une petite cinquantaine.

  • « Vous allez bien Franck ? Vous me regardez sans me voir on dirait, ça va ? »
  • « Euh ? Oui, madame ! J’étais dans la lune ! »
  • « Allons, allons, arrêtez de m’appeler madame ça me gêne, appelez-moi Louise. », dit-elle en rigolant à gorge déployée et en lui jetant un regard très appuyé.

C’est ainsi que notre Franck national avait conquis sa belle-maman.

  • « Dites-moi, mon Franck, en arrivant j’ai entendu des hurlements. Vous vous disputiez avec ma fille ? »

Un grand blanc ! Franck ne sut que répondre. L’arrivée de Enora lui sauva la mise.

  • « Maman j’ai une faim de louve !!! »

oooOooo

 

Enora aida sa mère à préparer le repas, fait de salades et de poissons grillés. Par cette chaleur, ils n’avaient pas très envie de manger chaud, mais les grillades de la faune marine leur semblaient bien appropriées.

Le dîner se déroula comme prévu, en terrasse. Louisa était aux petits soins avec Franck. Il se sentait gêné par tant de prévenance, car elle refusait obstinément qu’il l’aide pour le service. Le vin blanc était magnifique, il coulait à flot. Louisa servit plusieurs pichets.

Rires et discussions animées rythmaient le repas. Franck était vraiment heureux d’être là avec Enora. Louisa raconta un peu sa vie. Elle lâcha de savoureuses anecdotes concernant son mari ; alors Enora la regardait, éberluée, mais aussitôt elles pouffaient de rire toutes les deux.

Il n’y avait qu’eux trois dans cette grande maison du bord de mer. Pour accéder à la plage, il fallait suivre un petit sentier qui traversait une plantation de pommiers. La maison en elle-même se trouvait à quelques centaines de mètres de la mer, à l’ombre des arbres.

  • « Alors mes enfants, que faites-vous demain ? », demanda Louisa.
  • « Rien pour le moment, maman. Mais je pense que je vais aller au marché avec Franck pour lui montrer ce qu’est le marché en Bretagne. », répondit Enora.

Franck approuva en se reversant une bonne rasade de ce vin blanc très frais. Louisa le taquina gentiment sur les effets soi-disant aphrodisiaques de ce cru et Franck, naturellement, lui en resservit également une généreuse rasade. Enora se leva et annonça qu’elle était fatiguée, elle allait se coucher. Elle s’approcha de son amant resté assis et lui déposa un chaste baiser sur la joue en disant :

  • « Prends soin de maman, mon chou, mais ne buvez pas trop tous les deux. »
  • « Ne t’inquiète pas mon ange, je veille sur ton chéri ! », répondit Louisa en rigolant.

Enora les laissa tous les deux … La soirée était bien avancée. La chaleur avait fait place à une délicieuse fraîcheur, la nuit était tombée. Seules les appliques murales éclairaient la terrasse, le feu des grillades s’était consumé. Louisa et Franck devisèrent encore de longs instants. Louisa gloussa lorsque Franck la complimenta pour ce très bon repas.

  • « Vous êtes ici chez vous, mon cher, je suis heureuse que ma fille ait enfin rencontré un homme, un vrai. », dit-elle, en plongeant son regard dans celui de son gendre.

Franck ne cilla pas. Ce lien visuel les unit de longues secondes. Aucun des deux ne prononça un mot. Une sorte de délicieuse plénitude s’insinuait lentement en eux. Franck fut le premier à détourner les yeux, mais il laissa son regard glisser sur le cou de Louisa, sur sa généreuse poitrine, où il voyait poindre les bouts durcis des seins, vers sa bouche pulpeuse.

Louisa était assise face à lui. Elle se leva et vint s’asseoir à sa droite sur la chaise laissée vacante par sa fille. Son parfum n°5 de Chanel embaumait l’atmosphère. Franck voyait mieux maintenant le visage de Louisa. Femme quinquagénaire mais bien conservée. De petites rides marquaient légèrement la peau de sa belle-mère mais sa blonde chevelure montée en chignon la rendait pleine de charme. Ses mains aux ongles rouges sang caressèrent distraitement la nappe en coton.

  • « Je préfère être assise proche de vous, c’est plus facile pour communiquer. Vous ne trouvez pas ? »
  • « Bien sûr Louisa, et maintenant nous nous connaissons un peu mieux … », répondit Franck.

Il se savait plus quoi penser. Sa belle-mère lui faisait des avances c’était évident.

  • « Vous savez Franck, tout à l’heure dans la cuisine je vous ai vu avec ma fille. Dieu que vous étiez beaux tous les deux, ainsi soudés l’un à l’autre. J’ai admiré vos coups de rein et, avec ravissement, je vous ai écouté jouir en hurlant. Enora vous aime, je le sais maintenant. »

Malgré la pénombre, Franck sentit le rouge lui monter aux joues.

  • « Mais, mais … »
  • « Ne soyez pas gêné, mon cher, vous avez un charme fou. », dit Louisa, en posant une main sur le haut de sa cuisse.

Franck sentait la situation dévier dangereusement vers un abîme inconnu, mais son esprit lui soufflait que cette femme quinquagénaire allait l’emmener vers une extase qu’il ne soupçonnait pas.

La main aventureuse de sa belle-mère remonta vers son entrejambe. Franck était déjà en érection depuis un bon moment. Les doigts de Louisa le caressèrent à travers le tissu du pantalon. Il sentait son parfum l’envoûter. Elle le regardait bien droit dans les yeux. Leurs bouches se rapprochèrent irrésistiblement, leurs souffles se mélangèrent. Enfin leurs lèvres rentrèrent en contact.

Franck fut agréablement surpris par la douceur de cette bouche. Louisa se leva pour s’installer sur les jambes de son gendre, ses cuisses pendant de chaque côté. Franck la prit dans ses bras, ils se donnèrent un baiser passionné.

La bouche de Louisa dévora carrément celle de Franck. Il laissa ses mains partir à la découverte de ce corps de femme mûre. Ses cuisses chaudes, ses petits bourrelets aux hanches, la douceur de sa peau, excitèrent encore davantage l’homme.

Soudain, Louisa se redressa et, déposant un doigt sur la bouche de son gendre, lui intima de ne prononcer aucune parole. Elle lui prit la main et le guida dans l’obscurité à travers la plantation d’oliviers. Ils aboutirent sur la plage. 

  • « Louisa, je suis confus … », réussit à articuler Franck.
  • « Ne dites rien, vous en avez autant envie que moi. »
  • « Mais … »
  • « Il n’y a pas de mais. Venez, j’ai envie de vous, j’ai hâte de sentir votre queue en moi. »

Il faisait nuit noire. Seul le clapotis des vagues chantait à leurs oreilles.

  • « Là, nous serons bien, mon Franck … », chuchota Louisa.

Elle l’entraîna entre deux barques de pécheurs et se colla à lui comme une pieuvre. Ils ne faisaient plus qu’un. Ils ne se voyaient presque pas, seul un fin rayon de lune éclairait leurs ébats. Louisa avait relevé sa robe et ôté sa culotte, en se positionnant à quatre pattes face dos à son gendre, en lui présentant son fessier, elle écartait sa fente luisante et mielleuse à deux mains.

  • « Prenez-moi s’il vous plaît, ô mon gendre, j’attends depuis si longtemps qu’un homme de votre trempe me baise … », lâcha Louisa.

Franck était au bord d’un précipice, il sentait que s’il s’y laissait tomber, les abîmes de luxure et de débauche allaient l’entraîner vers un espace qu’il ne connaissait pas. Posséder la mère et la fille, quel délice ! Mais aussi quel risque !!! Son cerveau, son corps, sa verge tendue et prisonnière de son pantalon, lui hurlaient de se laisser aller et de goûter à la saveur d’une dame qui pourrait être sa mère. Cette pensée lui ôta toute inhibition. Il se débraguetta, enleva son slip et s’agenouilla devant la croupe de sa belle-mère.

Le gland frotta contre la cuisse de Louisa. Elle gloussa de plaisir à ce contact. Franck prit sa verge érigée en main et, d’un coup, pénétra sans ménagement en Louisa, en caressant ses fesses. Il s’accrocha à ses hanches et débuta par de grands va-et-vient son pistonnage. Il entrait et sortait d’elle, avant de s’y enfoncer profondément. Ce ventre chaud et mielleux, le fait de posséder sa belle-mère ainsi, cela lui arracha un orgasme monstrueux qu’il ne voulut pas retarder. Il grogna et éjacula longuement en elle. De son côté, Louisa jouit en silence, telle une femme habituée à ne pas faire état de son plaisir.

La vigueur de Franck n’avait pas faibli. Il continua à labourer sa belle-mère qui n’en demandait pas tant. Le sable fin commençait à les recouvrir, il s’infiltrait partout, mais les deux amants n’en avaient cure. Ils copulaient comme deux êtres assoiffés de jouissance. Des vagues entières de plaisir submergèrent Louisa, son ventre était devenu un feu grégeois qu’il fallait éteindre. Franck jouit à son tour à nouveau, en déversant sa jute chaude à deux reprises. Jamais aucune autre femme ne l’avait excitée à ce point, jouir trois fois de suite ainsi était grandiose.

  • « Encore mon Franck … Encore, j’en veux encore … », haleta Louisa.
  • « Belle-maman, je ne peux plus … », réussit-il à dire avant de se retirer d’elle et de s’écrouler sur le sable.

Louisa resta à quatre pattes avant de constater que son gendre s’était entièrement déshabillé pour piquer une tête.

 

oooOooo

Franck plongea dans la mer. L’eau était fraîche, mais il lui fallait d’abord évacuer le sable qui l’irritait, et ensuite reprendre ses esprits, après la folle étreinte avec Louisa. Mon dieu qu’avait-il fait ? Etait-ce dû aux effets éthyliques de l’excès de vin ou avait-il plongé dans la débauche la plus totale ? Le fait de se baigner dans l’eau froide devrait lui permettre d’y voir plus clair, du moins l’espérait-il.

Louisa était restée sur la plage. Elle admirait son gendre-amant et ses brassées très coulées qu’elle devinait au clair de lune. Enfin, Franck regagna la terre ferme, nu devant sa belle-mère.

  • « Vous êtes une ensorceleuse Louisa … », cracha-t-il.

Louisa admirait son gendre, ses petites fesses rebondies, ses cuisses musclées, sa poitrine velue, son ventre un peu rond entouré de poignées d’amour, sa démarche féline. Elle répondit :

  • « Vous êtes beau, Franck, vous m’avez donné un bonheur immense et ça, je ne l’oublierai pas, soyez-en certain mon chou. »

Franck épousseta ses vêtements et s’habilla à la hâte. 

  • « J’ai aussi aimé, Louisa, mais ce n’est pas raisonnable, nous avons agi sur un coup de folie. »
  • « Certainement, mais le désir a été plus fort que la raison. Vous savez, j’ai 51 ans et jamais, dans mes désirs les plus fous, je n’osais imaginer ce qui est arrivé entre nous. Cependant, j’ai lu dans votre regard, depuis votre arrivée ici, que je ne vous laissais pas indifférent. »
  • « Oui, oui, mais coucher avec une dame qui pourrait être ma mère, quand même, c’est contraire à la nature. »
  • « Oh ! Arrêtez de me sortir vos principes à deux euros ! Vous en aviez envie, alors nous l’avons fait, un point c’est tout ! », lâcha Louisa, un peu excédée.

Son gendre ne dit rien. Tous les deux quittèrent la plage pour remonter vers la maison familiale. A pas de velours, Franck regagna leur chambre, où Enora devait dormir. Il prit une douche et se glissa délicatement dans les draps. Une main toucha son épaule, il sursauta.

  • « Ça va, mon chéri ? »

Enora ne dormait pas.

  • « Oui, je suis fatigué … », dit-il.
  • « C’est marrant de prendre une douche si tard. », constata son amie.

Franck réfléchit à ce qu’il devait répondre.

  • « J’ai pris un bain de minuit pour rafraîchir mes esprits, car je pense que j’ai abusé du vin blanc. »
  • « Ah ? Et ma mère t’accompagnait ? »

Un ange passa … 

  • « Euh oui, mais il faisait sombre, elle ne m’a pas vu nu. En fait, elle a détourné son regard lorsque je me suis déshabillé. », dit-il d’une petite voix mal assurée.
  • « Tiens donc, ça m’étonne, maman n’est pas si prude que ça. Enfin, on en reparlera au petit-déjeuner. Bonne nuit, mon chéri. »
  • « Bonne nuit, ma belle. »

Franck passa une mauvaise nuit. Il devait absolument parler à Louisa demain matin, avant qu’Enora ne pose trop de questions à sa mère.

Allongée dans son lit, Louisa souriait toute seule. Quelle superbe soirée elle avait passée ! Elle se remémora l’épisode sur la plage avec son gendre. Quel bel homme, se dit-elle, en s’endormant en chien de fusil, une main entre ses cuisses.

Un petit rai de lumière filtrait à travers les volets. Il glissait sur le plancher, remontait vers le lit, puis vers le visage de Franc qui se réveilla. Il avait somnolé quelques heures sans vraiment sombrer dans le sommeil. La bouche pâteuse, il se leva et se traîna vers la salle de bain. Le miroir au-dessus du lavabo lui renvoya l’image d’un trentenaire aux yeux globuleux, les cheveux hirsutes, la mine déconfite et pâle. Il était 6h30, heure matinale qui lui convenait. Il se dépêcha de vaquer à sa toilette, pour pouvoir discuter avec Louisa seul à seule.

La maison était silencieuse. Franck rejoignit la cuisine et se fit un double expresso bien serré sans sucre. Il gagna la terrasse et s’assit dans un fauteuil, en allumant une cigarette. La caféine lui fouetta le sang, la nicotine elle, apaisa ses pensées.

  • « Bonjour mon cher. »

Il se retourna et vit Louisa en peignoir, son chignon défait, ses blonds cheveux tombaient en cascade sur ses épaules. Elle portait des mules horribles surmontées d’une coccinelle, kitsch à souhait. Aux yeux de Franck, cette dame perdait toute sa grâce, ainsi fagotée. Mais il se dit qu’au saut du lit, personne ne pouvait faire mieux.

  • « Bonjour Louisa, bien dormi ? »
  • « Oui, très bien, j’ai passé une nuit de rêve. »

Franck se racla la gorge, tira une bouffée sur sa cigarette et se lança en disant :

  • « Ecoutez Louisa, l’épisode de la nuit dernière doit rester entre nous. Enora ne dormait pas hier soir, lorsque je me suis couché. Je lui ai dit que j’avais pris un bain de minuit, en ajoutant que vous ne m’aviez pas vu nu, car vous aviez détourné votre regard. Il faut absolument que vous lui confirmiez cette version des faits si Enora vous questionne. »
  • « Mais mon petit Franck, vous semblez apeuré ? Ne soyez pas inquiet, votre belle-mère préférée saura gérer la situation sans porter préjudice à votre couple. Cependant, mon cher, ma fille a dû être surprise par vos propos, car je suis naturiste et je ne détourne pas les yeux devant la nudité. »

Un ange passa … Franck se maudit d’avoir lâché cette phrase.

  • « Allez Franck, je lui dirai en rigolant que je n’ai rien vu, puisqu’il faisait nuit noire. Bon, allons préparer le petit-déjeuner, voulez-vous ? Je meurs de faim ! », lança Louisa en lui prenant le bras.

Devant la table de la cuisine qui avait vu les ébats d’Enora et de Franck, Louisa s’affairait à préparer le café et une salade de fruits. Franck la regardait faire. Il accentua son regard sur cette femme-sorcière qui lui avait procuré un plaisir jamais éprouvé avec aucune autre.

Louisa ressemblait à ces vieilles dames qu’on remarquait sur la Côte d’Azur, une rombière bourrée de fric. Elle savait qu’il l’observait, elle se doutait de ce qu’il pensait.

  • « Vous pensez que je suis une sorcière, vieille et défraîchie, n’est-ce pas Franck ? »

Son gendre rougit d’être ainsi découvert. 

  • « Louisa, vous êtes une femme exquise, une mère admirable, mais je m’interroge sur les pulsions qui m’ont jeté dans vos bras, c’est tout. »
  • « Et vous regrettez ? »
  • « Oui … Enfin, je ne sais plus où j’en suis, voilà. »
  • « Ecoutez-moi, Franck, vous êtes un garçon charmant dont ma fille est amoureuse. J’ai succombé à votre charme, comme vous avez succombé au mien, et je vous mentirais si je vous disais que là, maintenant, j’ai envie de tout stopper. Vous me traitez de sorcière, ok, je veux bien, mais vous aussi vous êtes un homme envoûtant, et une femme telle que moi ne peut que défaillir à votre contact. »

Franck ne sut que répondre, il restait là les bras ballant devant Louisa. Elle s’essuya les mains, se rapprocha de son gendre. Ils étaient face à face. Franck était tétanisé, il ne pouvait plus bouger, ou ne voulait pas réagir, il ne savait plus. Son cœur battait la chamade. Il craignait sa belle-mère mais une petite voix lui soufflait que cette dernière voulait encore abuser de lui. Cette pensée, aussi furtive fut-elle, lui provoqua instantanément une érection douloureuse qu’il ne put masquer à la vue de Louisa.

Cette dernière ne pipa mot. Elle s’agenouilla devant son gendre. Franck voyait les doigts de sa belle-mère déboutonner un à un les boutons de son pantalon. Elle laissa celui-ci tomber aux pieds de son gendre. Ses deux mains baissèrent le caleçon. Le souffle chaud de Louisa s’abattit sur le bas-ventre de Franck. Elle prit ses blonds cheveux longs et entreprit de caresser ainsi la verge dressée devant elle, en veillant à ne pas la toucher avec ses doigts. Ce contact soyeux provoqua un gémissement de Franck.

  • « Ouhhhh Louisa, que c’est bon … »

Sa diabolique belle-mère, agenouillée à ses pieds, le regardait par en-dessous, elle se léchait les lèvres, prête à offrir à son gendre chéri une fellation digne d’une Bretonne dans la cinquantaine.

  • « Qu’elle est belle, Franck, cette bite dressée pour moi … C’est votre désir qui s’exprime, votre envie de goûter à ma bouche, n’est-ce pas ? »

Franck sombra à nouveau dans cette folie de luxure qui l’avait animé la nuit dernière.

  • « Louisaaaaaaa, oui, sucez-moi, s’il vous plaît, buvez ma semence chaude, je n’en peux plus, allez-y ! »

Il n’en fallait pas davantage à sa belle-maman pour débuter sa caresse. Elle admira d’abord la finesse du gland violacé. Le fait que Franck soit circoncis donnait encore plus de beauté et de cachet à ce membre. Ensuite son regard se posa sur le tronc gros et long, où la fine peau laissait transparaître des veines bleues tendues à l’extrême. Plus bas, les lourdes couilles se balançaient devant ses yeux.

Louisa était excitée comme une pucelle, elle sentait la moiteur envahir son ventre, le feu grégeois se rallumait. Elle soupira en engloutissant le gland de Franck. Son gendre se vit disparaître dans la bouche aux commissures de lèvres ridées. La bouche était chaude et accueillante. Il sentait la langue jouer avec lui. Il s’agrippa à la table de la cuisine pour ne pas tomber à terre, car la blonde chevelure avait commencé à aller et venir.

Louisa l’engloutissait au fond de sa gorge. Il se demandait comment elle faisait pour ne pas hoqueter. Ses poils pubiens chatouillaient les narines de sa belle-mère, il ferma les yeux et disparut dans une autre dimension. La cuisine était toujours silencieuse, Enora devait dormir profondément. Seuls des râles et des bruits de succion remplissaient l’atmosphère.

Le soleil continuait à se lever. On entendait au loin le bruit des vagues s’écraser sur la plage, et dans une maison bretonne, une belle-mère était en train de pomper allègrement son gendre, agenouillée en peignoir aux pieds de celui-ci.

Soudain un cri ! Un long gémissement, presque inhumain, comme on devait en entendre en enfer. Puis plus rien pendant de longs instants …

 

oooOooo

Le silence encore et toujours … Louisa avait été aspergée par les torrents de foutre de Franck, elle était assise par terre, adossée au mur de la cuisine. Son peignoir était dénoué, laissant voir sa généreuse poitrine dépasser de sa nuisette. Le sperme imprégnait sa chevelure blonde, de grosses taches maculaient également son peignoir, mais elle avait réussi à en avaler la majeure partie. Elle souriait béatement, ravie d’avoir bu le nectar d’amour de son gendre et évidemment heureuse de l’orgasme gigantesque qu’elle avait provoqué. Elle avait joui toute seule, sans se toucher, juste en suçant Franck, agenouillée devant lui dans la cuisine. Elle se dit que ce petit déjeuner fut fabuleusement jouissif. La prochaine fois elle se promit qu’elle aimerait bien le faire hurler entre ses seins majestueux.

  • « Vous devriez vous refaire une beauté avant l’arrivée de votre fille … », haleta Franck.

Louisa pris enfin conscience de son état, elle se leva rapidement et s’en alla se débarbouiller. Franck, lui, essayait de reprendre ses esprits. Il revenait de l’enfer, il en était maintenant certain. Cette femme l’avait envoûté, il se demandait comment il allait gérer cette situation entre Enora et sa mère. Sa verge ramollie et gluante pendouillait entre ses jambes, il se mit en devoir de se nettoyer si d’aventure Enora désirait y goûter. Les huit coups sonnèrent à la pendule du salon.

Le soleil brillait de mille feux dans un ciel azur. Franck se promenait sur la plage, seul pour faire le point avec lui-même, fumant cigarette sur cigarette. Au loin, au port du village, les pêcheurs vendaient les poissons et crustacés péchés la nuit passée. Il se dit que la vie était vraiment belle, mais surtout mal faite.

Louisa se doucha longuement, elle savourait les souvenirs des moments passés avec son gendre. Elle se rappelait le parfum de son sperme qu’elle avait bu goulûment, cette semence chaude et grasse au goût légèrement iodé. Elle se sentait également très femme capable de séduire un gamin de 30 ans, et cela l’excitait divinement. Elle se dit aussi qu’elle devait absolument rassurer ce garçon, car sinon ils couraient tous les trois à la catastrophe.

En arrivant à la cuisine Louisa vit sur la terrasse que sa fille et Franck s’embrassaient tendrement ; quel beau couple ils formaient ainsi. Une légère pointe de jalousie lui traversa l’esprit, mais elle la chassa aussitôt.

  • « Bonjour les enfants ! », annonça Louisa
  • « Bonjour maman ! », dit Enora en l’embrassant sur les joues.

Franck en fit de même.

  • « Tu ne trouves pas, maman, que Franck a une mine de déterré ce matin ? », demanda sa fille.
  • « Mais non, ou alors ce sont les abus d’alcool de la veille. », répondit Louisa.

Franck confirma effectivement avoir trop bu et que la promenade au marché ce matin allait lui remettre l’estomac en place. Le petit déjeuner se déroula sans encombre et fut vite avalé. Louisa laissa les jeunes partir au marché, d’autant plus que sa femme de ménage n’allait pas tarder.

Enora et Franck passèrent la matinée à flâner sur le port. Ils achetèrent un peu de poisson et des légumes. Plusieurs personnes s’arrêtèrent pour les saluer et discuter avec eux, surtout avec Enora qui connaissait presque tous les habitants du village. Vers midi ils s’installèrent au comptoir du seul café existant pour prendre un verre. Evidemment toute la faune locale s’y retrouvait en ce jour de marché. Les discussions allaient bon train. Accoudé au bar, Franck laissait vagabonder son regard. Des mères de familles et leur marmaille, des vieux messieurs, le mégot collé au bec, un vieux beau avec son écharpe de soie et stetson, de jeunes garçons et filles, des pêcheurs et des ouvriers, constituaient une palette représentative des habitants. Le café était bruyant, ça courait dans tous les sens.

Au bout de deux verres de vin, Franck se sentit mieux et revigoré, mais l’heure tournait, il fallait retourner à la propriété. Sur le chemin du retour, Franck fit part à Enora du bon moment qu’il avait passé à découvrir le port de pêche et ses habitants, excellente matinée aussi pour Enora qui avait revu ses amis et connaissances.

  • « Tu sais j’ai parlé à Marie la fille de notre aide-ménagère, et on s’est dit que nous pourrions prévoir une petite soirée avec les personnes avec qui j’ai conservé des liens très forts, qu’en penses-tu mon chéri ? »
  • « Cela est une excellente idée, ainsi je pourrai connaître un peu mieux tes amis. », répondit Franck.

Mais dans son esprit, il se dit que moins il verrait Louisa, mieux il se porterait … Ce mois de juillet était un des plus chaud, la température oscillait constamment vers les 30° à l’ombre. Heureusement que la brise du large donnait un semblant de fraîcheur. Cette douce vie convenait parfaitement aux deux amoureux.

Le déjeuner fut très calme pour Franck, Louisa n’engagea aucune approche à son égard. L’après-midi, Enora et son amant se retrouvèrent à la plage privée de la propriété. Ils se prélassaient tous les deux au soleil, tels des lézards.

Franck admirait son amie qui ne portait qu’un léger string de bain. Ses fesses rondes callipyges, ses cuisses musclées, sa peau bronzée, ses seins lourds mais fermes, son ventre plat, ses hanches de déesse, sa blonde et soyeuse chevelure … Enora remarqua le manège visuel de Franck.

  • « J’ai l’impression que tes yeux me marquent au fer rouge, mon chéri. », lança-t-elle.

Elle était allongée sur son drap de bain, Franck se rapprocha d’elle, leur lèvres se touchèrent pour se donner un fougueux baiser. La plage était déserte, une douce brise caressait leur corps surchauffé par le soleil.

Franck quitta cette vorace bouche. Ses lèvres descendirent progressivement entre le sillon de la poitrine d’Enora, puis sa langue titilla les bouts durcis couleur caramel. Ensuite Enora senti la bouche de son amant continuer son chemin vers son mont de Vénus. Franck ôta délicatement le string, il se coucha entre les cuisses écartées de son amie. Il dégagea le bourgeon dressé, admira les roses lèvres gonflées de désir, il huma ce parfum marin.

La bouche de Franck était maintenant soudée au centre du plaisir d’Enora, sa langue pénétrait profondément en elle en dansant une sarabande endiablée. Enora gémit, une exquise chaleur embrasait tout son être, elle s’abandonna à la caresse buccale de son ami.

Les doigts de Franck carrèrent les cuisses, le ventre doux. Sa bouche aspira le pistil ce qui provoqua un râle interminable à Enora. Elle n’en pouvait plus, elle désirait que Franck la prenne là, immédiatement, avec force, mais Franck n’en avait cure, il continuait inlassablement sa caresse.

Enora le suppliait de venir la couvrir, son ventre se crispait, ses mains griffèrent la sable, elle n’en pouvait plus, elle voulait qu’il soit en elle, que son pieu la pénètre profondément. Plusieurs vagues de plaisir la submergèrent, elle cria et supplia. Son ventre brûlait d’un feu qui se répandait dans tout son corps. Elle hurla à nouveau encore et encore.

Franck prit un malin plaisir à continuer ainsi. Sa bouche, ses joues, son nez, étaient humides du nectar d’amour d’Enora. Il aimait prodiguer cette caresse, il adorait écouter le chant du désir de son amie, il ne se lassait pas d’embrasser cette fine toison.

  • « Viens mon amour, je te veux, viens vite … », supplia encore Enora.

Franck se redressa. Enora le vit beau et majestueux, agenouillé entre ses cuisses tenant sa queue érigée entre ses mains. Elle voyait ce dard gonflé de désir pour elle, son gland violacé. Cette vision lui arracha un autre râle. Mais Franck toujours agenouillé, frottait simplement son gland à l’orée du puits d’amour mielleux, en le faisant pénétrer, puis en le retirant. Ce contact, cet attouchement délicieusement agaçant excita encore davantage Enora qui maintenant cria sa frustration.

Franck sentait que le moment était arrivé, il se coucha sur son amante et la pénétra d’un seul coup jusqu’à la garde.

  • « Putain !!!! Ouiiiiiiiiiiiiiiiii ! », hurla Enora, après une si longue attente.

Elle se sentait remplie, pénétrée entièrement. Elle jouit ainsi à plusieurs reprises abandonnée aux va-et-vient surpuissants de son amant. Ils se regardaient tous les deux, les yeux dans les yeux, en ahanant. Puis une autre vague de bonheur emporta Enora qui ferma ses paupières en se mordillant la lèvre inférieure. Franck lui continuait inlassablement, il voulait que ces instants durent une éternité car la jouissance qu’il donnait à Enora faisait vibrer son âme.

A l’ombre d’un olivier, Louisa les observait depuis le début. Elle avait ôté sa culotte et elle avait introduit deux doigts en elle qu’elle faisait coulisser en imaginant le pieu de son gendre qui la prenait.

La jouissance, également à plusieurs reprises, l’entraîna vers la nirvâna. Elle entendait sa fille gémir de bonheur, elle la voyait se tortiller sous Franck. Louisa admira la bite puissante qui entrait et sortait du ventre de sa fille. Cette vision lui arracha à nouveau un orgasme.

Louisa redressa la tête juste à temps pour voir les deux amants jouir ensemble dans un tourbillon de cris et de gémissements. Elle vit le visage de sa fille se crisper, sa bouche ouverte, les lèvres retroussées comme si elle criait de douleur, elle la vit s’arc-bouter avant qu’elle ne lâche un grognement de lionne à l’apogée du plaisir.

Franck la vit aussi ainsi, et cela provoqua le déferlement de lave en fusion dans le ventre de son amie. Il avait le sentiment de se vider interminablement, l’impression que son orgasme n’allait jamais s’arrêter. Lui, rugit à son tour et éjacula longuement.

 

A suivre : La morsure d'une cougar - Part 2

Par decadent - Publié dans : RECITS
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Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 08:21

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Les récits de Roxanne-copie-1

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Adorant jouer avec les mots, je couche modestement dans cette rubrique mes récits. Un mélange plus ou moins équitables d'expériences vécues et de fantasmes. Par le force des choses, et contrairement au journal d'un couple libertin, les histoires qui suivent ne sont pas 100% authentiques.

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Par decadent - Publié dans : RECITS
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Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 08:12

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Une minute d'arrêt

Ecrit par Roxanne

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« Une minute d’arrêt » … Je me réveille en sursaut. Un coup d’œil par la fenêtre me confirme que je suis arrivée à destination. Je ramasse mes affaires éparpillées pendant le voyage et descends rapidement du train avec un sérieux mal de crâne et une non moins sérieuse envie de pisser. La gare est déserte. J’ai bien trouvé ce que je suis venue chercher : le bout du monde, la nature, le silence et la beauté.

 Et accessoirement je trouve aussi un buisson pour me camoufler et me soulager. Faire pipi dans l’herbe quel pied ! J’en profite pour retirer ma culotte dont l’élastique m’a fait mal durant tout le trajet et me mets en route. J’ai réservé dans le seul hôtel du village avec le soulagement d’avoir réussi à éviter la grande ville la plus proche qui est Carcassonne. Finalement nue sous mon Levis ce n’est pas plus confortable. Les cinq cent mètres qui séparent la gare du village deviennent un calvaire. Le poids du soleil allié à celui de mon sac à dos me fait transpirer à grosses gouttes, rendant le frottement du jean sur mon sexe insupportable. D’habitude cette sensation est plutôt agréable. Enfin bref, une bonne douche et un changement de vêtements me feront le plus grand bien.

  • « Bonjour. J’ai une réservation au nom d’O……, Roxanne. », dis-je à la réceptionniste en arborant un sourire poli mais épuisé.
  • « Oui, je vois. Bienvenue mademoiselle Obrenovic. Vous resterez combien de temps ? », me demanda-t-elle en retour.
  • « Deux ou trois jours. Peut-être plus si je me plais. »
  • « Si vous dites ça vous allez passer votre vie ici … », conclue-t-elle en se fendant d’un large sourire.

Elle a apparemment une vingtaine d’années, comme moi, et doit financer d’éventuelles études avec ce job d’été. Ses cheveux légèrement ondulés descendants jusqu’à ses épaules sont d’un auburn flamboyant et font ressortir encore plus son magnifique regard. Une pointe d’un délicieux accent roulant les « r » et une peau naturellement dorée finissent de trahir les origines ibériques de cette fille tout simplement magnifique.

Machinalement je lève la tête alors que je la suis dans les escaliers qui mènent à ma chambre et m’aperçois alors qu’elle ne porte rien sous sa petite robe légère. Cette vision de sa silhouette sportive presque mise à nue à juste un mètre de moi me trouble au plus haut point.

  • « Voilà c’est ici … », me dit la jeune fille après avoir ouvert la porte.
  • « Parfait ! La chambre a l’air spacieuse et très agréable. », lui répondis-je en la précédent dans l’entrée.
  • « Au fait je m’appelle Sonia. Si tu … Heu … Pardon … Si vous avez besoin de quoi que ce soit n’hésitez surtout pas. Je connais en plus le village et la région comme ma poche. Tu viens … Pardon … Décidément … Vous voulez faire une randonnée ? »
  • « Pourquoi pas un peu plus tard ou demain. Sinon ça ne me dérange pas qu’on se tutoie tu sais. »
  • « Cool ! Tu sais ici on a peu de vrais touristes. C’est un hôtel convivial avec des habitués, des gens tombés amoureux du coin. Du coup je tutoie les clients généralement. »
  • « Pas de souci. Ça me va très bien. Merci Sonia. »
  • « De rien Roxanne. »

Son sourire lumineux est contagieux et irradie son splendide visage. Tout à coup, je songe à son absence de culotte et à la vue de ses fesses à peine dissimulées. Je deviens écarlate au moment où Sonia quitte la pièce après un petit signe de la main, me laissant seule avec mon trouble.

J’ai vraiment besoin d’une douche et la fraicheur de l’eau me redonne du tonus. Après un bon quart d’heure de ce traitement revigorant, je sors et m’habille pour aller profiter de la douceur du soir qui tombe. Un débardeur propre rose fuchsia sous lequel je me passerai de soutif, ma jupe légère bleue ciel un peu froissée et ma paire de tongues noires en cuir plus tard ; et me voilà prête à aller prendre l’air. J’ai repensé à Sonia et ai décidé de l’imiter en ne remettant pas de culotte.

Le village est vraiment agréable. L’hôtel donne sur une petite place entourée de platanes. Je déambule dans les petites rues en pente avec une douce sensation de chaleur que restituent les vielles pierres des maisons après l’avoir emmagasinée durant toute la journée. Un léger courant d’air se glisse entre mes cuisses réveillant ma libido endormie par le long voyage. Je ne sais pourquoi mais, légèrement excitée par cette caresse inattendue, je me mets à penser à Luc, mon ex que je viens de plaquer. Même ici ce connard arrive à me pourrir la soirée, aussi je rentre à l’hôtel un peu déprimée.

  • « Alors ? Le village te plaît ? », m’interpella Sonia alors que je franchis le seuil de l’entrée.

Elle est toujours aussi resplendissante. Je m’efforce donc de paraître de bonne humeur même si tout effort est inutile tellement la gaité de mon interlocutrice est communicative. Elle a l’air de transpirer la joie de vivre et cela me fait un bien fou.

  • « Oui beaucoup c’est vraiment beau. On m’avait dit beaucoup de bien de la région de Carcassonne et je dois bien avouer que pour le moment je ne suis pas déçue. », lui répondis-je en m’approchant du comptoir.

Un rire plein d’espièglerie et d’assurance me confirme à quel point elle est fière de sa région. Une question liée à sa proposition de randonnée me vient alors à l’esprit :

  • « Dis-moi … Tu ne connaîtrais pas par hasard un endroit sympa pour se baigner dans le coin ? »
  • « Bien sûr ! J’en connais même plusieurs. Tu as le lac plus bas que le village, à deux kilomètres. Mais l’été il y a toujours les ados du coin qui envahissent la plage. Il y a aussi la piscine du camping … »
  • « Je préférerais un endroit plus calme. », la coupai-je alors.

Sonia marque une pause, semblant hésiter, puis me propose en souriant :

  • « Voilà ce qu’on va faire. En ce moment c’est plutôt calme à l’hôtel et je peux m’absenter dans le courant de la journée. Comme tu es sympa je vais te faire une grande faveur et t’emmener dans mon petit coin secret. Le paradis sur terre ! Rendez-vous ici à onze heures, ça te va ? »
  • « Bien sûr avec plaisir ! », lui répondis-je avec enthousiasme.

Sonia a vraiment l’air de ne pas aimer que les choses traînent ce qui, pour ma part, est un trait de caractère que j’adore. Au moment où j’ouvre la bouche pour continuer la conversation, le flash de son petit cul se dandinant dans les escaliers me revient en mémoire. La chaleur me monte directement aux joues et j’abrège la conversation afin de rejoindre au plus vite ma chambre.

Une fois seule ça va mieux. Sonia n’est pas la première fille qui m’attire mais je ne comprends pas pourquoi elle me trouble à ce point-là. Je me laisserais bien tenter par l’une de mes fréquentes séances de masturbation mais la fatigue du voyage me commande d’être raisonnable et d’aller me coucher. A peine le temps de me déshabiller et de m’allonger que je m’endors comme une masse. Il est alors à peine 21h30 et comme bien entendu avec mon côté insomniaque, je me réveille trois ou quatre heures plus tard.

Des bruits qui ne laissent places à aucune équivoque me sortent de ma torpeur. Je tends l’oreille et il me semble reconnaître distinctement la voie de Sonia. J’en deviens toute mélancolique, presque jalouse, sans savoir si c’est d’elle ou de son partenaire. Poussée par une curiosité teintée de masochisme, j’enfile le grand tee-shirt que je garde toujours à portée de main en cas de petite fraîcheur et me dirige vers l’origine des bruits. Ils viennent du fond du couloir, derrière une porte entrouverte sur laquelle un panneau affiche « entrée interdite ». Loin de m’arrêter, bien au contraire, je la franchis et débouche sur un petit escalier puis sur un autre couloir qui donne, cette fois ci, sur une dernière porte bien ouverte. En recherche de discrétion je me cale dans l’angle du mur, restant ainsi dans une pénombre protectrice tout en ayant une vue parfaitement dégagée sur l’ensemble de la pièce.

Ce que je vois me coupe le souffle. C’est bien Sonia qui est en train d’hurler son plaisir. Mais ce n’est pas un mais trois hommes, plutôt jeunes et jolis, qui s’affairent autour d’elle. Ils sont tous les quatre de profil, voire légèrement de trois quarts par rapport à moi, et je ne perds rien du spectacle qui m’est offert.

Sonia est à califourchon sur l’un des garçons. Plantée sur son chibre elle ondule dessus, monte, descend, se penchant alternativement d’avant en arrière. Dans l’une de ses mains elle a le sexe du deuxième garçon, un blond d’une vingtaine d’années tout au plus, qui lui fait face. Elle le branle et le porte à sa bouche pour le sucer de temps en temps entre deux gémissements. Le troisième mec, plus âgé, très brun et mal rasé, est à genoux à côté du trio et caresse avec une grande douceur les seins assez petits mais terriblement galbés de Sonia.

On pourrait se croire dans un film porno. Pourtant, dans les gestes, les paroles et les quelques regards échangés que je peux percevoir il n’y a que tendresse et sensualité. Je remarque que les trois garçons ont l’air uniquement préoccupés par le plaisir de leur partenaire. Il n’y a aucun mot dégradant ni rapport de force. Ils sont tout simplement beaux, un lien très fort semblant les unir tous les quatre.

Le tableau se rompt mais un autre se met en place, je suis subjuguée. Sonia est maintenant allongée sur le dos tandis que le plus jeune, le blond, plonge sa tête entre ses cuisses et commence à la lécher avec passion. Les deux autres s’occupent chacun d’un sein qu’ils caressent, sucent et embrassent. Sonia s’abandonne totalement et ses gémissements se font de plus en plus intenses. La langue du blondinet continue à lui faire prendre son pied en allant lui titiller avec gourmandise le clitoris avant de se faufiler entre ses lèvres intimes et finir par quelques tentatives sur son trou du cul. Sonia semble apprécier ce genre de caresse et le lui fait savoir en relevant avec souplesse ses jambes presque au-dessus de sa tête. Ses fesses ainsi offerte sont une incitation à l’adresse du jeune homme afin qu’il s’enhardisse. Ce dernier saisit pleinement le message et sa langue est bientôt rejointe par son majeur qui, après un bref voyage dans le vagin de la belle ibère, lui perfore l’anus.

Sonia crie de plus en plus fort jusqu’à me faire ressentir le plaisir qui monte en elle. Je me mets à respirer à son rythme et à bouger en même temps qu’elle. Ma main glisse alors sous mon tee-shirt et commence à s’activer sur ma chatte toute trempée. Sur le lit la belle réceptionniste jouit, augmentant du coup mon propre désir. Elle se met à se tortiller dans tous les sens, s’arc-boute, puis se laisse retomber, terrassée par la puissance de l’orgasme qui l’a saisie. Les six mains qui sont sur son corps continuent leur ouvrage tout le temps de son ascension et de sa redescente sur terre avant de se calmer.

  • « Venez vite mes chéris … J’ai encore envie de vous … », leur murmura-t-elle d’un ton volontairement aguicheur.

Afin de montrer son désir toujours aussi fort, Sonia se met à quatre pattes et tend son cul tout en le remuant. L’homme mal rasé ne se fait pas prier et s’installe derrière elle avant de la pénétrer de toute la longueur de sa queue. La jeune fille suce alors avec gourmandise, si j’en crois ses soupirs étouffés, les bites des deux autres placés devant elle.

Pour ma part je me suis accroupie, les cuisses grandes ouvertes et adossée contre le mur je continue de me caresser.

Le brun s’arrête soudain de pilonner Sonia et dans un râle de soulagement, se déverse dans la chatte de la jeune fille qui semble apprécier la sensation de sentir son amant couler en elle. Le blond prend aussitôt la place de son pote et remplit la belle espagnole qui met, de son côté, un point d’honneur à lécher consciencieusement la bite qui sort juste de son ventre.

Le blondinet n’est pas long à venir et le scénario se répète. Le troisième garçon fourre à son tour sa queue bien au chaud dans le con de Sonia qui déborde du plaisir de ses précédents amants. Un délicieux filet de sperme que je récolterais bien à la source coule entre ses cuisses. Elle hurle encore et encore, semblant toute proche d’un nouvel orgasme, tandis que le ballet à quatre mains reprend sur son corps ambré et transpirant. Sonia jouit une seconde fois aussitôt rejointe par celui qui était en train de la limer.

Le quatuor s’écroule alors sur les draps souillés de sécrétions intimes et de sueur avant de se mettre à rire de bon cœur. Toujours dissimulée par le retour de mur j’essaie désespérément de me faire décoller à mon tour mais en vain. Malgré l’intensité de la scène qui s’est déroulée sous mes yeux, l’obligation de discrétion sonore me bloque complètement. J’ai tellement envie de les rejoindre pour me coller à Sonia qui est lascivement allongée tout en m’offrant à ses trois amis. Mais je me retiens. Après tout je ne connais absolument pas les trois mecs et, à vrai dire, pas beaucoup plus la jeune réceptionniste. Emplie de frustration je m’éloigne donc à contrecœur et rejoins ma chambre sur la pointe des pieds.

Je retrouve Sonia le lendemain comme convenu vers 11h. Elle a toujours le sourire et arbore une magnifique robe blanche à fines bretelles ornée de fleurs rouges. Des sabots à talons hauts et carrés finissent de lui donner l’apparence d’une de ces fameuses pin-up des années cinquante. Pour ma part, émoustillée par l’expérience de la veille, c’est d’une simple mini-jupe en jean et d’une chemisette blanche fermée négligemment sur le devant par un nœud fait à la va vite que je suis vêtue. Ne sachant pas où nous allons, j’ai choisi la prudence en mettant des petites Puma basses et une paire de chaussettes blanches.

Voir Sonia après son show d’hier soir me fait bizarre. Elle me claque la bise et se saisit d’un panier en osier. De sa main libre elle prend la mienne pour m’entraîner à sa suite.

  • « On est parties ? »
  • « Avec plaisir … », lui répondis-je en lui emboitant le pas.

On dévale les rues du village pour emprunter un petit sentier qui serpente à travers les bois. Sonia connaît chaque pierre, chaque buisson et ça se voit. Lorsque nous arrivons à une petite clairière elle s’arrête et se tourne vers moi l’air enjoué.

  • « C’est ici que je me suis faîte dépuceler. C’était au mois de juillet quand j’avais 16 ans avec un garçon du village. On se voit encore … », m’annonça-t-elle avec un aplomb et une légèreté incroyable.

Je repense du coup à cette nuit et ne peux m’empêcher de me demander si le garçon dont elle me parle faisait partie de ses trois amants de la nuit.

  • « Faire l’amour dans la nature c’est vraiment top ! Tu ne crois pas Roxy ? », poursuivit-elle d’un ton toujours aussi détaché.
  • « Heu … Oui … C’est vrai que ce n’est pas désagréable. », répondis-je surprise tout autant par l’emploi de mon surnom que par la question.
  • « Je me doutais bien que tu savais apprécier les bons côtés de la vie … »

Que veut-elle dire par là ? A-t-elle déjà compris que ma libido est, au moins, aussi développée que la sienne ? Il faut dire qu’elle a l’art de mettre les gens à l’aise afin qu’ils se livrent en toute confiance sans s’en rendre compte. Mais avant que je puisse entrevoir une réponse à mes interrogations, la voilà repartie sautillant entre les branchages. Je regarde comme envoutée ses fesses fermes qui bougent malgré tout sous le fin tissu de sa robe et me demande, tout en connaissant la réponse, si elle porte une culotte.

  • « Voilà mon petit coin de paradis ! », s’exclama ma magnifique guide.

Sonia n’a pas exagéré, l’endroit est superbe. Au milieu de cette forêt dense une étendue d’herbe se jette dans une rivière à l’eau si limpide que l’on distingue parfaitement chaque galet reposant sur le fond. Sur l’autre rive, une petite plage de sable fin et surmontée de quelques rochers semble faite pour de longues séances de bronzette. Je contemple l’endroit pendant que, dans mon dos, Sonia me dit à quel point elle a hâte de sa baigner. Lorsque je me retourne je le vois complètement nue, bras et jambes écartés, respirant à pleins poumons.

  • « Dans un pareil endroit ce serait un crime de ne pas se baigner nue ! C’est tellement plus agréable … », me dit-elle alors qu’elle ne peut pas ne pas voir que je détaille avec insistance son corps du regard.
  • « Heu … Oui … Bien sûr … », bredouillai-je péniblement éblouie que j’étais par sa beauté.
  • « Aller ! Rejoins-moi dans l’eau Roxy ! »

Je la regarde s’avancer vers la rive et pénétrer tout doucement dans l’eau certainement rendue froide par le contraste avec la température extérieure. Lorsque Sonia se retourne pour m’adresser l’un de ses éternels sourires je remarque que, comme moi, sa foufoune est entièrement dépourvue de poil ; détail qui m’avait complètement échappé cette nuit.

  • « Toi non plus tu ne portes pas de culotte ? », me fit-elle remarquer tandis que je me déshabille à mon tour.
  • « Ben non tu vois. Je dois bien avouer qu’il m’arrive souvent d’oublier d’en mettre. Surtout l’été, c’est agréable. », lui répondis-je en me sentant de plus en plus à l’aise à ses côtés.
  • « Tu as raison. Moi j’en mets rarement. Presque jamais mais ça changera peut être quand je vivrai à Paris comme toi. L’hiver ça risque d’être obligatoire … »

Nous voilà parties dans un fou rire. La sensation d’être nue est merveilleuse. La caresse du vent chaud sur ma peau, la volupté de mes seins libres qui se dressent ou encore le courant d’air qui se faufile entre mes cuisses sont envoûtants. Je m’approche de Sonia avec le regard rivé sur son sexe lisse.

  • « Tu aimes ? », me demanda-t-elle tout naturellement en captant mon intérêt.
  • « Ben oui ! Difficile de dire le contraire vu que j’arbore le même. », lui rétorquai-je en riant pour essayer de détendre une atmosphère devenue légèrement plus lourde.
  • « Oui mais toi ce n’est pas pareil. C’est rasé. Ça se voit. », observa finement ma beauté ibérique.
  • « C’est vrai mais d’habitude je m’épile aussi. Je n’ai juste pas eu le temps dernièrement. »

J’ai à peine le temps de finir ma phrase que Sonia me saisit la main et la pose sur son pubis.

  • « Touche comme c’est doux … », me murmura-t-elle.

Comme je caresse sa peau je la vois fermer les yeux et pousser un soupir de contentement. Avant que je ne puisse aller plus loin Sonia s’échappe et plonge dans l’eau. C’est une sirène qui en ressort.

  • « Aller viens ! Ne restes pas là Roxy ! », me lança Sonia en se passant la main dans les cheveux.
  • « Facile à dire ! Je suis frileuse moi ! », lui rétorquai-je en riant.
  • « Je vais arranger ça !!! »

Sonia se rua alors sur moi à grandes éclaboussures. Elle saute, me prend par la taille et me force à avancer. Puis avec un bras derrière la nuque elle me fait basculer sur le côté. Nous roulons toutes les deux dans l’eau en couinant comme des gamines. Dans le mouvement elle approche son visage du miens, je suis prête, et me laisse aller en penchant la tête en arrière ; prête … A recevoir une grande giclée d’eau qu’elle avait gardé dans sa bouche !

J’ai envie de lui sortir un « salope » retentissant mais je n’ai même pas le temps de me vexer. Je suis à peine remise de ma surprise de ma surprise que Sonia m’embrasse pour de vrai. Un vrai baiser entre femmes dans lequel se mêlent tendresse et fougue. Que c’est bon de rouler une pelle à cette fille qui m’attire tant depuis que je l’ai croisée.

Nos bouches collées et nos langues dansant l’une contre l’autre nous regagnons la rive. Sonia s’installe sur mes genoux tandis que je me laisse aller en arrière. Se retrouvant à califourchon sur moi, ses mains empaument mes seins sans que ses lèvres ne me quittent. Je sens son sexe doux et chaud sur mon ventre alors que nous nous couvrons mutuellement de baisers. Soudain Sonia éclate de rire, se relève en me tendant ses mains pour m’aider à faire de même.

  • « Tu viens ? », m’invita-t-elle avec un grand sourire.
  • « Je te suis au bout du monde ma chérie … », lui répondis-je chaleureusement en la suivant.

Que j’aime sa simplicité. Pas de question, de prise de tête ou d’arrière-pensée. Je me sens bien avec elle et la regarde s’installer lascivement sur la couverture qu’elle vient de déplier dans l’herbe. Je la rejoins en m’allongeant à ses côtés avant de l’embrasser à nouveau tendrement. Sonia me fait rouler sur le dos et prend les choses en main. Une nuée de torrides baisers se perdent dans mon cou avant de rejoindre mes seins sur lesquels elle s’attarde, jouant avec les pointes de mes tétons dressés par la caresse du vent. Puis sa langue reprend sa descente vertigineuse pour tourner autour de mon nombril et atteindre mon mont de vénus qu’elle débarrasse des gouttes d’eau restantes de notre baignade. Ses mains douces et fines jouent avec l’intérieur de mes cuisses déjà grandes ouvertes, effleurant ma chatte juste assez pour me faire gémir de frustration.

Brièvement mon amante remonte vers mon visage pour m’embrasser et plonge, cette fois franchement, sur mon sexe. Je me mets à soupirer autant de plaisir que de soulagement lorsque sa langue experte entame le tour complet de ma chatte. Puis Sonia vise plus précisément ma fente qu’elle lèche de bas en haut et de s’enrouler sur mon clitoris. Bientôt ses doigts se mêlent à l’assaut, écartent mes lèvres intimes et deux d’entre eux perforent mon minou jusqu’à la garde.

  • « Tu aimes qu’on s’occupe de ton cul Roxanne ? », me demanda ma belle ibère dans un murmure tout en me branlant.

En guise de réponse je prends légèrement appui sur mes pieds afin de me surélever et lui donner ainsi accès à mes fesses. D’abord quelques savants coups de langues pour me lubrifier comme il faut la rondelle puis le majeur de sa main libre fait céder mon anus d’une seule poussée longue et continue.

  • « Oh putain ma belle ! C’est trop bon ! Tu vas me faire jouir ! », me mis-je à gémir.
  • « Viens Roxy … Viens … Viens ma toute belle … »

Me sentant sur le point de défaillir Sonia accélère ses vas et viens dans mes deux orifices brûlants. C’en est trop et un puissant orgasme explose au creux de mes reins, me faisant hurler mon plaisir aux arbres qui m’entourent. Le temps s’est arrêté et sa course ne reprend que lorsque je sens le corps de mon amante sur le mien et sa divine bouche m’embrasser tendrement.

  • « A mon tour de m’occuper de toi … Je vais te faire prendre ton pied Sonia … », lui soufflai-je au creux de l’oreille.
  • « J’en doute pas une seconde … J’ai envie de toi depuis la seconde où tu as franchis la porte de l’hôtel Roxanne … », m’avoua-t-elle en retour.

Cette confidence à laquelle je ne m’attendais pas décuple mon désir de lui rendre ce qu’elle m’a donné il y a quelques instants. D’un mouvement rapide je la retourne sur le dos et après lui avoir écarté les jambes de mes mains, plonge ma bouche sur sa chatte trempée. Son sexe est doux et chaud, sa mouille est légèrement salée comme la mienne, son odeur intime m’excite. Ce que j’aime appeler le petit secret chez une femme, son clitoris, est tout tendu et il me suffit de le frôler pour qu’elle soupire. Ses lèvres gonflées et rougies par le désir m’offrent un exquis terrain de jeu que je visite de fond en comble. Comme Sonia tout à l’heure, je m’aventure vers son petit trou. Ma langue joue quelques secondes avec les plis de son anus aux délices poivrés avant que deux de mes doigts ne violent ce refuge secret et douillet. Il ne lui en faut pas beaucoup plus pour que ses gémissements ne se transforment en cris stridents. Son bassin bouge pour me donner le rythme à suivre et je vois perler sur sa peau de nombreuses gouttes de sueur. Ses muscles se tendent, elle se cambre en emprisonnant fermement mes doigts dans son cul.

  • « Han … HANN … OUI … ROXY ! OUIIIIIII !!! », cria-t-elle à en perdre la raison.

Comme hier lors du spectacle qu’elle m’a offert involontairement, l’orgasme de Sonia se transforme en grand éclat de rire au moment de redescendre. Ma délicieuse amante me prend alors par les mains et m’attire tout contre elle pour m’embrasser à pleine bouche.

  • « Alors ce n’est pas le pied l’amour dans la nature ? », me demanda-t-elle en me fixant droit dans les yeux avec espièglerie.
  • « En tous cas tu avais raison … Je n’ai plus froid ! », lui répondis-je tout aussi taquine.

Nous voilà à nouveau parties dans un fou rire. Nous restons allongées, lovées l’une contre l’autre à profiter de la caresse du soleil et du silence à peine perturbé par le chant de quelques oiseaux. Sonia a la tête posée juste au-dessus de mon sein droit et joue négligemment avec son index batifolant sur mon téton qui n’en demandait pas plus pour se dresser à nouveau de plus belle.

  • « Dis donc tu sais y faire avec les filles. T’es uniquement lesbienne du coup ? », me demanda Sonia.
  • « Non pas du tout. J’aime autant les hommes que les femmes et toi ? », lui retournai-je pour dissimuler le fait que je connais déjà la réponse.
  • « Pareil que toi. Je n’ai pas de préférence. »

Elle lève les yeux vers moi, ces derniers brillent de joie. On s’embrasse longuement, passionnément puis farouchement avant d’aller nous rafraîchir dans la rivière où nous jouons à nouveau comme deux petites filles. De retour sur la couverture, c’est main dans la main que nous laissons les rayons de ce soleil d’été nous sécher.

  • « Il faut que je t’avoue quelque chose Sonia … », lui annonçai-je en me disant que notre amitié ne pouvait commencer sur un mensonge.
  • « Oui Roxy ? Qu’est-ce qu’il y a ? Tu peux tout me dire tu sais … », tenta-t-elle de me rassurer.
  • « En fait je suis souvent victime d’insomnies. Et pour tout te dire je t’ai entendu cette nuit et je suis montée pour voir … Quand tu étais avec les trois garçons … »

J’ai peur qu’elle ne m’en veuille de les avoir espionnés mais, au contraire, elle explose de rire.

  • « Tu me rassures Roxanne. J’ai cru que tu allais dire que tu ne voulais plus me revoir. Et ça t’a plu au moins ? »
  • « Oui beaucoup.  Je me suis masturbée en vous regardant. Vous étiez terriblement excitants. Surtout toi ma chérie. Tu fais ça souvent ? », continuai-je soulagée par la manière dont ma nouvelle amie prenait les choses.

Sonia commence dès lors à me raconter cette partie de son existence. Comment ces trois garçons, Marc, Julien et François sont tombés amoureux d’elle quasiment en même temps durant leurs vacances estivales dans la région il y a quatre ans. Comment elle n’a pas pu choisir ou, plus exactement, pas voulu choisir. Complètement raides dingues d’elle, ce qui est facilement compréhensible, ils ont accepté de partager leur passion. La première fois qu’ils ont fait l’amour tous les quatre fut extraordinaire et depuis Sonia ne s’en est jamais lassée.

  • « Parfois on baise à deux ou à trois. Des fois, comme tu as vu hier soir, à quatre. Ca ne leur pose pas de problème. J’arrive à leur donner l’attention dont ils ont besoin. Ils sont tous les trois différents mais je les apprécie tout autant … », m’explique Sonia tout en continuant à me caresser du bout des doigts.
  • « J’ai du mal à imaginer ça. Etre amoureuse de trois personnes à la fois. », fis-je remarquer.
  • « Il n’y a pas d’amour au sens premier du terme Roxy. C’est d’ailleurs pour ça que je n’ai pas fait de choix. Je sais très bien qu’aucun des trois ne sera la personne avec laquelle je partagerai ma vie. »
  • « Tu n’as pas peur qu’eux ils croient au grand amour ? », l’interpellai-je en sachant, par expérience, que les sentiments ne se commandent pas.
  • « Je ne pense pas. Ou plutôt pour être honnête je n’espère pas. En tous cas je me suis montrée très claire à ce sujet dès le début de notre relation. »

Je l’écoute, buvant chacune de ses paroles, tout en passant tendrement ma main dans ses cheveux.

  • « J’avoue que j’ai envie d’en profiter au risque de me voiler peut-être un peu la face. C’est si bon de faire l’amour tous les quatre. Tu n’as jamais essayé ? », me relança Sonia.
  • « Si … Ca m’est déjà arrivée de faire l’amour avec plusieurs partenaires en même temps. Hommes comme femmes d’ailleurs. », confiai-je à mon amante en passe de devenir bien plus que ça.
  • « J’adore quand ils me prennent par devant et par derrière en même temps. C’est une sensation tellement intense ! », continua Sonia heureuse d’avoir trouvé une personne avec qui partager en toute simplicité ses goûts et expériences.
  • « Je comprends ma belle. Je suis fan de la double pénétration et de la sodomie … »
  • « Oui j’ai cru comprendre ça tout à l’heure. On est faîtes pour s’entendre … »

Et nous voilà reparties dans un fou rire retentissant juste avant que Sonia ne me dise le plus naturellement du monde :

  • « Demain on reviendra ici avec eux et on baisera tous les cinq. J’ai hâte ! »
  • « Avec toi je veux tout faire … », dis-je sur un ton enjoué mais néanmoins sérieux.

Nous rentrons au village en fin d’après-midi. Sonia se propose de m’inviter au restaurant qui est situé en face de l’hôtel, ce que j’accepte bien évidemment. Aussi pour la remercier je lui donne un coup de main à la réception pour qu’elle puisse rattraper le retard accumulé dans son travail en raison de notre escapade plus longue que prévue.

Durant le dîner nous nous racontons nos petites vies, nos passions, nos expériences sentimentales comme sexuelles et nous trinquons plus que de raison. Nous sommes toutes les deux tellement heureuses alors qu’une réelle complicité s’installe.

  • « Excuse-moi de revenir là-dessus Roxanne, mais c’est donc avec ta sœur que tu as découvert les plaisirs entre filles ? », reprit Sonia en écarquillant les yeux.
  • « Oui il y a quelques années. Ca ne te choque pas j’espère ? », lui demandai-je légèrement inquiète de sa réaction.
  • « Pas du tout ma belle ! Au contraire je trouve ça même plutôt émoustillant. Et vous continuez à faire l’amour toutes les deux ou c’était juste un one-shot histoire de découvrir ? », s’enquit ma belle hispanique dont le curiosité était totalement éveillée.
  • « Non nous continuons toujours. Même assez souvent je dois avouer. Pour Annabelle et moi c’est devenu totalement naturel sans que notre lien de parenté n’entre en ligne de compte. »
  • « Pardonne-moi si, pour ma part, c’est le côté incestueux de votre relation qui m’excite. J’ai deux frères avec qui je n’ai jamais fait l’amour, mais j’en ai fantasmé. »
  • « T’inquiète pas Sonia. Je comprends parfaitement. Au début cet interdit nous excitait aussi. C’est juste qu’avec l’habitude ce paramètre a un peu disparu. »
  • « Oui je m’en doute. Tu me la présenteras ? C’est ta petite sœur ou ta grande sœur ? On ne sait jamais … Si je lui plais je pourrais peut-être m’inviter à l’une de vos réunions de famille ? », ajouta Sonia avec un sourire mutin.
  • « Annabelle est ma grande sœur, elle a deux ans de plus que moi. Et franchement je ne vois pas à qui tu pourrais ne pas plaire ma chérie. Quant à te glisser sous notre couette un de ces jours je n’y vois aucun inconvénient … »

Nous continuons à bavarder de tout et de rien durant un long moment. Après notre deuxième digestif nous sortons enfin du restaurant. Peu nous importe l’heure tellement nous sommes bien ensembles mais la nuit est déjà largement tombée et la pleine lune trône fièrement au-dessus de nos têtes. Sonia me raccompagne jusqu’à ma chambre et m’embrasse tendrement juste avant que je n’ouvre la porte.

  • « Je n’ai pas très envie de dormir toute seule cette nuit … », me susurra-t-elle alors à l’oreille.
  • « Je n’ai pas très envie de dormir tout court moi … », lui répondis-je dans un souffle entre deux roulages de pelle.
  • « Je t’ai dit qu’on était faîtes pour s’entendre … »

Je déverrouille la serrure alors que les mains de Sonia parcourent déjà mon corps. A peine avons-nous pénétré dans la pièce que nous nous déshabillons en quatrième vitesse. Oubliées la tendresse et la sensualité de l’après-midi, ce soir nous avons juste une envie folle de sexe, une envie presque bestiale. Nous avons passé toute la soirée à nous chauffer à blanc et le résultat se voit dès que nous plongeons sur le lit. Sonia et moi faisons, refaisons et refaisons encore l’amour telles deux nymphomanes en manque durant une bonne partie de la nuit. Outre ma relation incestueuse avec ma sœur, ma belle amante c’était montrée très intéressée par certaines de mes pratiques que je lui ai décrites durant le dîner. C’était le cas par exemple du fist-fucking que je me fais un plaisir de lui faire découvrir durant nos ébats.

D’ailleurs, au moment où les rayons du soleil me réveillent, c’est l’odeur et les sécrétions de la chatte de Sonia sur ma main qui s’y est engouffrée qui me font réaliser que ce n’était pas qu’un rêve. Je suis seule sous les draps, aussi je décide de me lever rapidement afin de retrouver au plus vite ma délicieuse amie qui a dû rejoindre la réception. Après une douche brève et un séchage de cheveux qui l’était tout autant, je me pose devant mon sac de voyage en hésitant sur la tenue que je vais mettre. Connaissant, à priori, le programme de la journée j’opte pour l’option la plus salope possible avec les quelques affaires que j’ai apporté. Pas de sous-vêtements bien entendu, mon short en jean de la célèbre marque « plus moulant que ça tu meurs d’asphyxie », un top violet à fines bretelles que j’ai emprunté à ma sœur et qui s’arrête juste en dessous de mes seins seront toute ma vêture. Rajouté à cela des mules noires à talons aiguille qui tendent parfaitement tous les muscles de mes jambes, même si je me doute que je devrai marcher la plupart du temps pieds nus si nous retournons à l’endroit où nous étions hier, et me voilà prête pour de nouvelles aventures.

Fière du résultat après un bref passage devant le miroir fixé sur toute la hauteur de la porte du placard, je descends pour rejoindre Sonia. Cette dernière est attablée sur la terrasse devant un bon petit déjeuner en compagnie d’un beau garçon brun aux traits fins et au sourire enjôleur.

  • « Salut les tourtereaux ! », leur lançai-je avec un grand sourire.
  • « Coucou toi ! », me rétorqua Sonia qui se leva pour se précipiter vers moi.

Nous nous roulons une énorme galoche pleine de fougue avant que notre hôtesse ne fasse les présentations.

  • « Marc voici Roxanne, la fille qui m’a tellement faîte jouir toute la journée d’hier et cette nuit. », dis Sonia avec son aplomb si naturel qui est parfois déroutant.
  • « Enchanté Roxanne … », répondit le jeune homme en me détaillant des pieds à la tête.
  • « Roxy je te présente Marc, l’un des mecs qui aura certainement le plaisir de t’enculer dans quelques heures … », continua-t-elle pour finir de planter le décor.

Je m’approche de Marc toujours assit à la table et me penchant légèrement en avant, lui colle ma main sur son entrejambe.

  • « Ah oui ? Rien que ça ? Alors enchantée de même Marc … », lui déclarai-je tout en massant énergiquement son service trois pièces par-dessus son short en toile.
  • « Sonia n’a pas exagéré … », relança le beau brun en se mettant à soupirer sous ma caresse.
  • « Ah oui ? Et qu’a-t-elle dit de moi ? »
  • « Que tu étais la plus belle fille qu’elle n’ait jamais vu et que tu étais largement aussi chaude qu’elle … »

Je m’accroupie alors devant Marc et extrais sa queue à moitié bandée de sa braguette. L’absence de sous-vêtements a l’air assez répandue dans la région puisqu’il ne porte ni slip ni caleçon, ce qui me facilité les choses au moment où de décide de le prendre en bouche. Juste quelques petits coups de langue sur le gland que le coulissement de mes lèvres a décalotté puis je me redresse.

  • « Ca c’était juste un avant-goût pour te confirmer les dires de notre amante commune. », lui annonçai-je en le regardant avec amusement avoir maintenant toutes les peines du monde à remettre son sexe dans son short.

A quelques mètres de nous, Sonia, morte de rire devant ma prestation, entreprend de sa rassoir.

  • « Hé les loutres ! Vous ne préférez pas finir de manger tranquillement ? Surtout toi Roxy. Tu n’as pas un petit creux après cette nuit ? »

Je lui adresse un sourire tendre et complice en guise de réponse. C’est vrai que j’ai carrément faim et les croissants comme le café sont les bienvenus.

  • « Bonjour ! », entendis-je dans mon dos tandis que je termine ma deuxième viennoiserie.
  • « Salut François ! », fit Sonia en réponse au nouvel arrivant.

Il se dirige vers nous, tape dans la main de Marc, dépose un smack sur la bouche de Sonia et me claque la bise. Blond, pas très grand, je le devine beaucoup plus timide et moins assuré que son ami.  Le voilà pourtant qui se glisse derrière Sonia et lui embrasse le cou tout en lui caressant la poitrine à travers sa petite robe blanche à la limite de la transparence.

La conversation se poursuit un peu devant une nouvelle tasse de café puis nous décidons de nous mettre en route ; le dernier invité, en l’occurrence Julien, nous rejoindra à la rivière un peu plus tard. Comme je l’avais prévu en m’habillant, mes mules se retrouvent dans mes mains dès les premiers mètres du sentie et je dois faire attention où je marche pour ne pas me planter quelque chose dans les pieds. Je ne sais si c’est par solidarité ou tout simplement parce que c’est une petite cochonne, mais à peine sommes-nous dans les bois que Sonia se met toute nue.

  • « Ben quoi ? », nous lança-t-elle en se retournant avec un sourire triomphant sur les lèvres.
  • « T’as bien raison ! », la conforta Marc qui se désape à son tour.
  • « Aller ! A toi Roxy ! Je suis certaine que les garçons ont trop envie de te voir à poil ! Et moi de te revoir en tous cas c’est clair … », enchaîna ma belle ibère en faisant mine de se lécher les babines.

Devant l’approbation générale de la foule et après un fou rire commun il ne me reste plus qu’à m’exécuter. François fait de même à ma suite, luttant ainsi bravement contre son semblant de timidité. Je ne peux m’empêcher de jeter un coup d’œil à son sexe qui est fin mais assez long et qui est, surtout, à moitié bandé. Sonia s’en saisit et se met à le pomper sans retenue, penchée devant lui tout en gardant les jambes bien droites. J’admire avec bonheur le spectacle tandis que Marc vient se placer derrière moi. Il m’embrasse la nuque puis suçote le lobe de mon oreille alors que ses mains se baladent allègrement sur mes seins, mon ventre et que l’une des deux se perd sur ma chatte déjà largement moite. Je sens la bite dure comme de la pierre de ce bel étalon se caler naturellement dans la raie de mes fesses et me dandine pour l’y accueillir encore mieux. J’ai une furieuse envie de lui, qu’il m’encule, là, direct ! Mais Sonia met fin à ces petits préliminaires en se redressant.

  • « Aller on continu ! », dit-elle enjouée en me prenant par la main.

Et nous voilà repartis en tenue d’Adam et Eve pour terminer le court chemin qui nous sépare encore de la rivière. Sonia et moi marchons collées l’une à l’autre en nous arrêtant tous les cinq pas pour nous embrasser comme deux collégiennes découvrant l’amour. Au grand bonheur de Marc et François qui arborent des mines réjouies et des queues fièrement dressées en nous suivant.

Nous voilà enfin installés tous les quatre sur l’herbe où nous avons déployés des couvertures mais, bizarrement, nous ne sommes pas du tout pressés d’aller nous baigner. Je me jette sur Sonia en la plaquant au sol puis l’embrasse à pleine bouche avec fougue. Je me retrouve à quatre pattes sur elle, une légère brise glissant sur mes fesses comme les regards des deux mâles en rut qui détaillent ma croupe. Cela m’excite terriblement et je le fais sentir à ma délicieuse amante à la peau cuivrée que je caresse et lèche avec avidité. Je descends le long de son corps, tète ses seins, titille son nombril avant d’enfouir ma tête entre ses cuisses qu’elle a ouvertes d’elle-même. Ses mains appuient fermement sur le haut de mon crâne pour m’empêcher de partir, précaution totalement inutile car je n’en ai aucune intention. Complètement déchaînée, ma langue passe entre ses lèvres intimes acidulées, entre dans son sexe trempé avant d’aller faire un tour sur son anus poivré.

Toute à mon œuvre dévastatrice, je n’en oublie pas moins de remuer du popotin histoire de faire comprendre aux deux voyeurs qui nous contemplent qu’il serait peut-être temps de passer à l’action. Contrairement à ce que pourrait laisser croire leur caractère respectifs, c’est François qui est le plus prompt à réagir. Il nous contourne et se présente au-dessus de Sonia qui se saisit de son braquemart pour le guider jusqu’à sa bouche. Ma petite cochonne adorée ne se fait pas prier pour le sucer sans aucune pudeur en l’avalant par intermittence jusqu’à la garde.

En ce qui me concerne je sens Marc qui s’installe derrière moi et commence à me lécher la raie, le trou du cul et la chatte. Ses doigts ne sont pas longs à venir en renfort de sa langue dans mes deux orifices et j’ai, du coup, de plus en plus de mal à rester concentrée sur le minou de Sonia qui se tortille dans tous les sens.

  • « HO OUI ! OUI ! Continue Roxy ! », se met-elle à hurler au bord de la jouissance.

J’insiste de fait sur son clitoris alors que je suis prête, moi aussi, à exploser sous les caresses de Marc. Un puissant orgasme nous ravage, Sonia et moi, de concert et nous crions notre plaisir à la terre entière.

  • « Venez les garçons ! Venez vite ! On a envie de vos queues ! », supplia ma complice de débauche sans nous laisser le temps de reprendre notre souffle.

Elle se place dans la même position que moi, à quatre pattes à mes côtés. Nous sommes toutes les deux impatientes de recevoir nos coups de bites. Nous avons envie de sentir en nous de beaux sexes de mâles et nous le faisons savoir en gémissant de plus bel.

François se place derrière Sonia et la pénètre tranquillement, sans forcer ; Marc en faisant de même avec moi tout en douceur. Que c’est bon de sentir une verge bandée à souhait dans mon vagin juste après un orgasme qui a rendu mes parties génitales si sensibles. Tout en me limant, mon amant continu ses caresses sur mon cul, y fait rentrer un doigt puis, voyant que je ne proteste pas, un deuxième. Je sais où il veut en venir et je lui montre ainsi que c’est une envie largement partagée.

Je tourne la tête un instant sur le côté et reçois un clin d’œil complice de Sonia qui halète au rythme des coups de reins de François. Dans le même temps Marc s’est retiré de ma chatte et pose maintenant son gland sur mon œillet. D’une poussée précautionneuse il fait céder mon anus qui ne demandait que ça avant de progresser millimètre par millimètre dans mes entrailles.

Sonia, qui a abandonné François, guide la queue de ce dernier vers ma bouche. Je ne l’avale même pas puisque c’est lui qui s’y enfonce tout seul et entame des vas et viens comme il le faisait il y a encore quelques secondes dans la moule de mon amie.

  • « C’est bon ce qu’ils te font ma petite salope ? Tu sens le goût de ma chatte sur sa bite ? Tu sens bien Marc dans ton cul ? Je sais que t’aimes ça parce que tu es aussi cochonne que moi ma Roxy … » me murmura tendrement Sonia à l’oreille.

Ma douce complice se met à me caresser le dos et à le lécher pour en récolter les gouttes de sueur qui ruissellent dorénavant en abondance sur ma peau.

  • « On va échanger ma chérie … François va s’allonger et tu vas empaler ton cul sur sa bite … Je vais en profiter pour te brouter la foufoune en même temps … Marc va me sodomiser bien comme il faut et ils vont nous faire jouir à nouveau avant d’éjaculer dans nos fions … », reprit Sonia pleine d’envie et d’imagination que je m’en voudrais de contrarier.

Le tableau se met en place. Tournant le dos à François je fais pénétrer sa queue dans mon cul. Sonia s’installe dans le même temps entre mes cuisses et commence à me laper la chatte en me souriant avec tendresse. C’est trop bon ! J’ai la tête qui tourne, je ne sais plus où je suis, chaque centimètre carré de ma peau me procure un océan de plaisir. Je prends un pied hallucinant alors que des vagues successives d’orgasmes se propagent dans tout mon corps au moment où François décharge son foutre chaud au fond de mes fesses.

C’est dans les bras de Sonia que je m’octroie les quelques minutes nécessaires pour reprendre mes esprits. Puis elle descend entre mes jambes entre mes jambes et m’embrasse délicatement la chatte et l’anus duquel coule un large filet de sperme.

  • « Tourne toi bébé … Donne-moi ta croupe … », me mis-je à gémir.

Elle ne se fait pas prier et se place à tête bèche au-dessus de moi. C’est à ce moment-là que je me rends compte que Marc a éjaculé lui aussi ; lorsque le cul au-dessus de moi expulse de la jute encore chaude qui me coule directement sur le visage. Je place directement ma bouche sur sa rondelle afin d’aspirer cette semence masculine dont j’aime me régaler, allant chercher avec ma langue le plus loin possible.

Une fois nos rondelles toutes propres nous retrouvons mutuellement nos bras tandis que les deux garçons nous encadrent, allongés sur les couvertures, et nous nous laissons aller à une sieste des plus bienfaisante.

Un peu plus d’une heure s’est écoulée lorsque je me réveille. Je m’étire et constate que Sonia n’est plus à mes côtés. De peur de déranger mon sommeil généralement fragile elle s’est un peu éloignée et s’affaire avec les garçons au nombre de trois puisqu’entre temps Julien nous a rejoint. Très brun avec une barbe de trois jours et des yeux verts éclatants il est, lui aussi, beau mec avec un petit air sauvage qui contraste avec le physique moins « homme » de ses deux copains. De plus sa bite me paraît également plus longue et plus épaisse que les deux autres. La comparaison est d’autant plus aisée à faire qu’ils sont tous les trois debout côtes à côtes en train de se faire sucer par ma belle amante qui est accroupie devant eux.

Encore un peu dans les vapes, je profite néanmoins du spectacle, le regard posé tantôt sur les trois belles queues dont je vais aussi m’occuper, tantôt sur le cul de Sonia qui s’agite devant moi. Mes mains glissent alors sur mon corps et j’empaume un de mes seins dans ma main gauche tandis que la droite plonge sur ma chatte. Le regard toujours fixé sur la triple pipe que ma belle hispanique est en train de tailler, je m’installe sur le flanc pour mieux admirer la chose. Je m’enfonce trois doigts dans le con au moment où je vois ma partenaire de luxure se titiller l’anus avec agilité.

Sonia interrompt brièvement sa fellation pour me sourire et m’indiquer de les rejoindre d’un geste de la tête. Ne pouvant résister à cette invitation je la rejoins d’un pas décidé et me glisse à genoux derrière elle. Je commence à lui caresser les seins et le ventre avant qu’elle ne retire son doigt de son cul pour le remplacer par le mien. Délaissant du coup ses trois bites, elle m’embrasse fougueusement et me guide pour que je prenne sa place. Je me libère à regret de l’étreinte de son sphincter mais ma gourmandise légendaire m’oblige à sucer les trois apollons qui me font face.

  • « Bonjour Roxanne. Je t’ai observée pendant que tu dormais et je te trouve terriblement belle et excitante. J’ai très envie de toi … », me murmura Julien avant de m’embrasser pour faire connaissance.

Sa bouche se pose par la suite sur mon cou et ses mains se mettent à explorer mon corps avec douceur et détermination. En voilà un qui sait parler aux filles.

  • « T’emballes pas Roxy. Il a juste envie que tu le suces … », me sortit Sonia avec un rire communicatif et taquin.

En même temps vu que c’est une envie largement partagée cela tombe plutôt bien. Ma bouche grande ouvert se dirige alors vers sa queue et l’avale d’un trait. D’une main ferme mais douce je lui masse ses couilles encore pleines avant de me mettre à le branler au moment où ma langue entre en action sur son gland.

  • « Ne nous oublie pas hein … », intervint Marc pour me rappeler qu’ils sont trois en face de moi.

Je le regarde et il me sourit en me caressant la joue. Comme Sonia qui entre temps s’est allongée en dessous de moi et me broute le minou, j’entreprends de pomper les trois garçons avec gourmandise à tour de rôle tandis que j’astique les deux autres. Je leur extirpe sans mal des petits soupirs de contentement, puis des gémissements alors que je leur offre à chacun d’eux une gorge profonde dont j’ai le secret et la maîtrise.

  • « Tu jouiras plus tard … Profites de ton désir qui grandit et de ton plaisir qui monte. », me fit Sonia en se relevant lorsqu’elle me sentit proche de l’orgasme.

Ma douce amante nous contourne et va s’installer derrière les garçons. Je la vois les embrasser dans la nuque et dans le dos puis descendre sur leurs fesses, tout d’abord sagement avant de devenir plus insistante. Elle passe de l’un à l’autre et leur écarte les deux globes de chair pour leur lécher l’anus sans ménagement. De temps en temps elle m’adresse un regard brillant trahissant le plaisir qu’elle prend à cette pratique. Mis à part ma sœur et moi, je n’ai jamais vu une fille aimer autant le sexe et l’assumer aussi ouvertement.

Sonia se concentre maintenant sur Julien qu’elle a décidé d’enfin soulager pour le grand bonheur de ce dernier. J’en fais de même et laisse libre les deux autres qui ne s’en laisse pas compter. François se place derrière Sonia, la lèche rapidement et lui pénètre la chatte. Moi aussi je m’installe à quatre pattes et tend ma croupe pour attirer Marc.

  • « Non … Fourre la moi dans le cul bébé … », le suppliai-je alors qu’il posait son gland sur ma vulve.

Une bite dans le fion je reprends ma fellation sur Julien qui, de l’autre côté, se fait lécher et doigter l’anus par Sonia qui, elle-même se fait baiser. Je suis bien incapable de vous narrer ce qui se passe par la suite tellement mon plaisir fut intense. Vu l’état poisseux de mon sexe et de mon cul je me doute juste avoir subi une double pénétration qui est allée jusqu’à l’éjaculation de mes amants.

Lorsque je reprends mes esprits Sonia et moi sommes seules et elle me câline allongée tout contre moi.

  • « Où sont passés les garçons ? », lui demandai-je.
  • « Ils sont partis. Ça c’est un peu gâté entre nous … », me répondit-elle avec un petit air triste que je ne lui avais jamais encore vu.
  • « Que s’est-il passé ma douce ? »
  • « Je leur ai dit que je partais vivre sur Paris à la fin des vacances. Tu avais raisons. Ils sont amoureux de moi et pensaient que j’avais changé d’avis par rapport à ça … »
  • « Je suis vraiment désolée ma puce … », la consolai-je en la prenant dans mes bras.
  • « C’est pas grave. Ça devait se finir ainsi. Maintenant c’est toi qui va devoir me supporter ! »

J’eu du mal à cacher ma joie et cela redonna à Sonia son célèbre sourire. Même si notre amour pour les garçons nous empêche de vivre ensembles, nous sommes devenues les meilleures amies du monde autant que des comparses de luxure. Comme quoi une minute d’arrêt peut changer une vie …

 

FIN

 

Par decadent - Publié dans : RECITS
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Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 07:49

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Les récits de nos ami(e)s-copie-1

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Voici les récits écris par nos ami(e)s proches et particulièrement les membres de notre réseau libertin, le Cercle d'O.

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Ecrit par Erica

Luxure-et-perversion.jpg

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Ecrit par Christophe

Cocu-et-content.jpg

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Par decadent - Publié dans : RECITS
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Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 07:36

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Cocu et content

Ecrit par Christophe

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  • « Servane … Est-ce que tu le vois en dehors de ces soirées qu’on passe avec lui ? », je demande en sachant qu’il y avait de grandes chances que la réponse ne soit pas celle que j’attends et surtout espère.
  • « Est-ce que tu veux vraiment connaître la réponse Christophe ? »,me rétorque-t-elle avec un regard noir plus que sérieux.

Puis Servane poursuit sans vraiment me laisser le temps d’enchainer.

  • « Chéri … Tu connais la règle que je n’ai moi-même pas oublié ! Je reste ta femme avant tout. Ce ne sont que des expériences physiques et en aucun cas autre chose. »
  • « Que t’a t’il proposé exactement ? », je demande en signe d’abandon face à une éventuelle dispute à venir si nous continuons sur le sujet.

Je ne suis pour autant pas dupe et j’ai du mal à me contenir.

  • « Il nous invite à dîner prochainement. Et d’y passer la soirée bien sûr … », enchaine Servane sans demander son reste.
  • « Pour ?… »
  • « Pour nous deux banane ! Il a également précisé qu’il y aura des surprises. », continue-t-elle presque méprisante à mon égard.
  • « Franchement Servane tout cela commence à m’inquiéter un peu. Je ne voudrais pas mettre en péril notre amour … »
  • « J’ai très envie d’y aller. Découvrir, avec toi, de nouveaux plaisirs met mes sens en émoi ! Ecoute … Franck doit nous envoyer quelques petits conseils et quelques éléments concernant la soirée. Si tu le veux, on attend de recevoir cette lettre et on décide après. »
  • « Ok … »

Alors que j’attendais des mots ou un geste rassurant je n’ai qu’une faible concession qui n’engage que celui qui y croit. C'est-à-dire moi …

 Nous n’en avons pas reparlé pendant deux jours, néanmoins chacun de nos regards était chargé d’envie pour Servane et surtout de défi me concernant. Qui se dégonflera ? Enfin nous avons reçu cette lettre tant attendu, enfin plutôt les lettres ; une pour Servane, une pour moi, avec interdiction de lire celle de l’autre. La mienne disait en substance :

« Votre charmante épouse est informée des grandes lignes de la soirée et, en acceptant de répondre positivement à mon invitation, accepte donc librement les évènements qui en découleront. Elle pourra se retirer du jeu quand elle le voudra dès lors qu’elle prononcera les mots suivants « S’il vous plait arrêtons-nous là ».

Quant à vous, vous serez libre de participer comme bon vous semble ainsi que d’arrêter le jeu par les mêmes mots que votre épouse. Néanmoins, par expérience, je vous conseille de la laisser choisir le moment au risque qu’elle ne vous en veuille.

Je vous remercie d’apporter un soin particulier à votre tenue … »

Tout était dit. En gros c’est du genre « regarde ta femme et laisses la se faire baiser tranquillement sinon tu vas la perdre ». Même si j’avais déjà compris ça depuis un moment, le fait de le voir écrit, par un autre homme en plus, m’achevait presque. Ainsi seule Servane avait le programme de la soirée. Ma lettre n’avait que pour seul but d’essayer de me rassurer tout en produisant l’exact effet inverse. Elle a toutes les cartes en mains et peut donc seule décider. Je regarde alors Servane qui lit avec beaucoup d’attention sa propre lettre. Son sourire d’envie se fige peu à peu en une espèce de grimace que je ne sais interpréter. Elle lève enfin les yeux et me fixe. Nous restons quelques secondes les yeux dans les yeux sans rien dire. Puis elle me déclare fièrement qu’elle aimerait beaucoup aller à cette soirée à la seule condition que j’accepte.

 La manière avec laquelle elle me demande mon autorisation ne laisse planer aucun doute sur les conséquences découlant d’un éventuel refus. Dieu comme je ne connais pas ma femme ! Contraint et forcé par la situation que j’ai moi-même laissé s’installer, je ne peux qu’accepter l’invitation avec la sensation d’un piège qui se referme.

Servane se rapproche de moi et m’embrasse tendrement. Nos langues se cherchent, se trouvent, se lient dans l’annonce d’une nuit torride. J’ai du mal à en profiter pleinement tellement la récompense me parait faible par rapport au sacrifice que je consens. Ma femme me refuse même ses fesses pour me faire boire le calice jusqu’à la lie.

Nous sommes invités le vendredi soir suivant, nous n’avons que 2 jours. Servane prend un jour de congé pour bien se préparer me dit-elle. Je rentre vers 18h30 et je trouve sur la table de l’entrée juste un petit mot.

 

« Je passe te prendre vers 20h. Je t’aime ... »

20h juste. Un coup de klaxon devant la porte. Je sors et rejoins ma femme dans la voiture. Un doux parfum monte vers mes narines. Elle est là près de moi, belle, maquillée, désirable, le sourire aux lèvres, dans son manteau qui me cache sa tenue. Ma main s’avance vers sa cuisse en éclaireur mais elle me repousse fermement.

  • « Je ne t’appartiens pas ce soir Christophe … »,m’assène Servane sans la moindre émotion.
  • « J’ai la douloureuse impression que cela ne date pas de ce soir « chérie » … », je lance en serrant les dents.

Pas de réponse ni même un regard de sa part. Juste un silence lourd et pesant. Du coup j’enchaine :

  • « Puisque je ne peux en voir plus peut-être me diras-tu où nous allons ? »
  • « Chez des amis à Franck. Ce n’est qu’à quelques kilomètres. »

Nous arrivons au pied d’un bel immeuble versaillais. Je regarde celle qui est encore ma petite femme adorée et lui demande simplement :

  • « Es-tu prête ? »
  • « Bien sûr. Et toi l’es-tu ? »
  • « Si je réponds « non » on rentre ? »

Servane me jette un regard presque provocateur mais emplit d’un sentiment que je ne saurais décrire. Elle ne me répond pas et, sans un mot, elle descend de la voiture. Je la rejoins dehors et nous nous dirigeons vers l’entrée. Toujours dans le silence le plus absolu nous prenons l’ascenseur. Arrivés au sixième étage, je vois ma tendre femme sortir un objet noir de son sac à main puis me demander :

  • « Aide-moi à mettre mon masque s’il te plait. »

Une fois en place, celui-ci lui cache uniquement les yeux, le bas du visage disparaissant sous une fine voilette en dentelles. C’est incroyable, le masque cache ses traits si bien qu’elle n’est pas reconnaissable, pourtant à l’évidence il ne peut y avoir de doute sur son identité lorsqu’on la connaît bien. C’est très troublant. Elle sonne à la porte et Franck nous ouvre rapidement.

  • « Bonsoir. Soyez les bienvenus ... », nous dit-il en nous accueillant avec un large sourire.

Je lui serre la main un peu angoissé. Servane reste là entre nous deux. Franck se rapproche d’elle et tendrement lui dépose un baiser sur les lèvres en soulevant légèrement son voile puis il la débarrasse de son manteau. Enfin je peux voir son accoutrement ; robe noire dos nu descendant jusqu’au bas des reins et s’arrêtant au-dessous des genoux tout en étant largement fendue sur le devant, visiblement pas de soutien-gorge, escarpins noirs, probablement des bas. Très classe et follement aguichante. Pourtant un petit quelque chose me tracasse, un je ne sais quoi qui me trotte dans la tête. Tout d’un coup j’aperçois une chaînette autour de la taille de Servane. Celle que je lui avais offerte et qu’elle n’avait jamais voulu mettre car elle la gênait. Elle se rapproche et me chuchote :

  • « Je sais que c’est toi qui me l’a offerte et que je ne la porte jamais chéri. Mais Franck m’a demandé de la mettre. Pour lui prouver mon attachement … A lui et aux yeux des autres invités …. »

Je reste sans voix ne réussissant même pas à grimacer et encore moins à hurler mon désaccord. Je suis tellement assommé que je ne me souviens même plus du code à utiliser pour tout arrêter. Je suis en train de tout perdre. Plus seulement le corps de ma femme mais tous nos petits secrets qui font le ciment d’une vie de couple.

Quelques minutes plus tard un couple arrive à son tour. Ils sont visiblement très à l’aise. Franck et Servane les accueillent. Je reste en retrait comprenant rapidement que mon rôle est d’être spectateur ; spectateur de ma femme qui n’est plus la mienne mais celle d’un autre. Je n’existe presque même plus.

Un jeune homme nous sert du champagne. Rapidement l’ambiance se détend. Nous prenons place autour de la table. Nos hôtes nous offrent un succulent dîner, agrémenté de délicieux vins. Nous passons une excellente soirée dans une ambiance feutrée.

Après le café, au son des notes de musique les deux femmes se mettent à danser, bientôt rejointes par l’homme du couple qui est arrivé en dernier. L’ambiance monte alors d’un cran ; la femme se faisant embrasser par Franck sous le regard de son mari.

Franck se tourne vers Servane et lui demande d’aller l’embrasser. Sans hésiter, docilement, ma « chère femme » traverse le salon et roule une pelle profonde à cet inconnu. Décidément je ne m’habitue pas ! D’autant plus que je constate que Servane met tout son cœur à l’ouvrage !

  • « Assez ! Il n’y a que l’échantillon qui est gratuit. Si cela t’intéresse tu sais ce qu’il te reste à faire. », intervient Franck.

Je regarde ma tendre chérie interloqué par ce que je viens d’entendre et complètement stupéfait par sa réaction. Sans un regard pour l’homme, les yeux baissés, elle se recule soumise à Franck qui me regarde avec un sourire pervers. L’homme contemple Servane et demande à voir. 

  • « Tu vas voir que je l’ai bien préparée pour ce soir … », assène Franck.

Ce dernier se positionne derrière ma femme et lentement écarte l’échancrure de sa robe noire. Les bas apparaissent aux yeux de tous, puis ses cuisses blanches, puis enfin son pubis complètement rasé qui porte à la place de son habituelle petite touffe de poils que j’aime tant la lettre « F » inscrite au marqueur !

Impudique, obscène, ma femme est offerte comme une vulgaire pute. Je vais crier pour mettre fin à cette soirée lorsque je vois Servane qui, d’elle-même, commence à dénouer le haut de sa robe afin de libérer ses petits seins fermes. Je sens une présence derrière moi. C’est l’autre femme qui vient se coller à moi, m’embrasse dans le cou, me caresse lascivement. Mon excitation est à son comble. Je ne sais plus que penser.

J’aperçois l’homme donner des billets à Franck puis emmener Servane dans une pièce voisine. Je ne peux plus réagir, je ne le veux plus, je veux moi aussi avoir du plaisir. Je me laisse aller totalement dans les bras de cette femme sensuelle. Je sens des mains me caresser, puis ouvrir ma braguette et libérer mon sexe. Elle m’embrasse avec beaucoup de sensualité lorsque je sens une autre bouche sur mon sexe ! C’est le jeune serveur qui, agenouillé devant moi, commence une fellation. Je ne veux pas qu’elle cesse et malgré tous mes préjugés je le laisse faire. Au bout de quelques minutes, la femme me chuchote à l’oreille :

  • « Pour moi … Prends-le dans ta bouche … »

Je la regarde tétanisé !

  • « Suce-le et baise-moi après … », insiste-t-elle.

Le vocabulaire cru, l’ambiance, l’érotisme de la soirée m’ont fait accepter ! Je le relève, il veut m’embrasser, je détourne légèrement la tête, puis me glisse jusqu’à son sexe déjà en érection. Je le masturbe un peu, c’est étrange de sentir une autre queue que la mienne dans ma main. Lentement ma bouche s’approche et accueille ce membre jusqu’au fond de ma gorge. J’ai un haut le cœur puis commence à le sucer comme j’ai vu faire ma tendre Servane.

La femme se couche prêt de nous et se caresse la chatte longuement tout en me masturbant. Nous sommes là tous les trois concentrés sur nos émotions, nos sensations. La femme me branle tout en répétant un mot comme un leitmotiv. Je finis par comprendre « viens ». Je me couche sur elle, délaissant le jeune homme et, d’un coup la pénètre, jusqu’à la garde. Elle gémit. Nous faisons l’amour sauvagement. Enfin je ne peux me retenir plus longtemps et éjacule au fond de son vagin pour accompagner son orgasme.

Je reprends mes esprits pour entendre Servane gémir puissamment dans la pièce d’à côté. Je ne peux m’empêcher de ressentir une sorte de vengeance à l’idée que je viens de baiser une autre femme.

Lentement je me lève et m’approche de la porte. Elle est en levrette sur le lit, l’homme la limant avec ardeur. Ces mots crus me semblent de rigueur tellement le spectacle est hallucinant. Ma tendre Servane, nue, à quatre pattes, les seins tressautant à chaque coup de bite, se faisant prendre contre de l’argent comme une vulgaire pute. Mon érection repart immédiatement. J’entends Franck me dire :

  • « Si tu veux tu pourras la prendre aussi. »

Dans un état second je m’entends répondre :

  • « C’est combien ? »
  • « 100 euros pour toi. Je prends les chèques. »
  • « Ça marche. »

Je ressors rapidement et remplis à la hâte un chèque. En revenant dans la chambre je vois l’homme qui, dans un râle, s’écroule sur Servane tout en se vidant les couilles en elle.

Il se relève à peine que je me jette sur cette pute qui n’est autre que ma femme et la pénètre d’un coup. Elle sursaute. Sa chatte largement ouverte m’accueille sans problème. Je la défonce brutalement, comme pour me venger d’elle, de sa perversité, de sa débauche. En fait plus je suis violent plus elle semble aimer. Malheureusement je ne peux tenir longtemps et je la remplis à mon tour de foutre au bout de quelques petites minutes. Franck me regarde en souriant, une coupe de champagne à la main. Il recommande à Servane d’aller faire un brin de toilette avant de nous rejoindre et me prend à part :

  • « Voulez-vous continuer ? », me demande-t-il.
  • « Je pense que je n’ai pas vraiment le choix. C’est à Servane qu’il faut demander. », je lui réponds d’un air blasé.

Il me toise d’un air presque méprisant lorsque mon ange toujours masquée nous rejoint.

  • « Veux-tu continuer ? Puisqu’à priori c’est toi qui prend les décisions … »
  • « Non … On va rentrer … », répond Servane à contre cœur.

Ma femme a senti le profond malaise qui s’est installé en moi et préfère mettre un terme à la soirée. Les regrets de devoir abréger s’entendent dans sa voix en même temps qu’une pointe de colère qui m’est adressée. Je n’en peux plus, autant de mes propres expériences vécues que de la voir ainsi épanouie avec un autre homme. Mais une dernière claque derrière la tête m’achève presque.

  • « Je n’ai rien eu de ta part ce soir. Viens me tailler une pipe avant de partir. Sucer un vrai mec ça te changera … », lance Franck en me jetant un regard noir.

Avant même la fin de la phrase Servane s’agenouille et sors le braquemart de Franck afin de le sucer. La fellation dure, dure longtemps, très longtemps et nous regardons, fascinés, cette petite bouche enserrer cet énorme sexe, cette langue lécher ce gland, cette main aux ongles rouge-carmin aller et venir le long de cette queue interminable. Enfin, dans un sursaut, Franck éjacule dans la bouche de ma femme. Elle le regarde dans les yeux tout en avalant le sperme avant de déposer un petit baiser sur cette bite qui reste fièrement dressée.

Il l’aide à se relever, elle lui sourit tendrement. Je craque presque mais arrive à retenir avec peine des larmes de tristesse mêlée à une colère profonde. Ma femme montre à tout le monde, sans la moindre pudeur, qu’elle préfère s’envoyer en l’air avec un autre homme plutôt qu’avec son propre mari. J’imagine sans peine à quel point nos hôtes se foutent de ma gueule depuis que nous sommes partis.

Servane me dégoûte et je le lui fais bien sentir tout le long du trajet de retour en ne décochant pas le plus petit mot. Un silence pesant qui explose à peine la porte d’entrée franchie puisque que je me jette sur elle, la gifle, lui arrache ses quelques vêtements, lui crache dessus. Le pire c’est que je ne fais même pas attention au fait que ma Basque au caractère si bouillant d’habitude ne se défend même pas. Les insultes que je lui adresse couvrent ses gémissement tandis que je la baise sur le carrelage, que je l’encule à grands coups de bite. Je ne me rends pas compte que je bande comme un âne sans discontinuer même après deux éjaculations. Après m’être relevé je termine en lui pissant dessus avant de partir me coucher, la laissant ainsi qui git sur le sol.

Au petit matin, lorsque j’ouvre les yeux, je me demande si tout cela n’a pas été qu’un cauchemar. Servane est encore paisiblement endormie à mes côtés. Je descends et constate que l’entrée qui aurait dû être en bordel et souillée selon mes souvenirs est en fait parfaitement rangée et propre. Cette vision me conforte dans l’idée d’un mauvais rêve. Je pénètre alors dans la cuisine et fait couler le café. Ce n’est que plusieurs minutes après que je remarque sur la table un papier sur lequel est griffonné un mot que Servane a laissé à mon attention.

  • « Tu as enfin compris mon amour. Je t’aime. Ta Servane … »

J’ai enfin compris les désirs de ma femme et, avec le recul, je me rends maintenant compte que les précédentes aventures n’ont fait qu’augmenter notre appétit sexuel. Quelques jours plus tard, nous avons longuement parlé de cette dernière soirée et des sensations qu’elle nous a procurées.

  • « J’ai beaucoup aimé te voir appartenir à Franck. Lui demander la permission pour me servir de ton corps était génial ! », dis-je à ma femme alors que nous venons de faire l’amour.
  • « Ouais … Tu disais pas ça sur le coup espèce de mytho … » me retourne Servane en riant.
  • « Oui … Bon … Ok je l’avoue … »
  • Nous partons dans un fou rire complice.
  • « Mais je dois t’avouer quelque chose chérie … J’ai fait l’amour avec l’autre femme de la soirée… »
  • « Je le sais. Franck me l’a dit. Je t’aime et je suis contente pour toi. Je ne vais de toutes manières pas te jeter la pierre … »
  • « J’ai également eu des relations avec le jeune serveur. »
  • « Explique-moi s’il te plait. »

Servane me regarde avec beaucoup de tendresse et de douceur. Comme si elle savait déjà ce que je vais lui avouer. Elle me caresse lentement les cheveux, me susurre des mots doux.

  • « J’ai pris son sexe dans ma bouche. »
  • « Tu as aimé ? »
  • « Oui … Même si je crois que l’atmosphère de la soirée y était pour beaucoup … »
  • « Je t’aime Christophe … »
  • « Moi aussi mon amour. »

Puis nous avons longtemps parlé de son plaisir à être offerte, du mien à la voir ainsi. Suite à ces premières expériences finalement très réussies, nous avons voulu continuer. Un soir, à la faveur de l’intimité de notre lit conjugal, nous avons repris notre discussion. Servane me déclare alors son envie de recommencer une soirée avec Franck et ses amis. Je ne sais que répondre. L’envie me taraude aussi mais un brin de peur de la perdre refait quand même son apparition. Je la mets en garde gentiment :

  • « Franck ne se contentera pas de revivre la même chose. Probablement en voudra t’il plus. »
  • « Je m’en doute et je suis prête à le lui donner. », lance Servane sûre d’elle.
  • « Toi oui, mais moi ? »
  • « Je reste avant tout à toi et seulement à toi. Tout ce que je vis, ce que nous vivons n’est que physique pas sentimental ! Et puis tu pourras peut être revoir cette jolie femme de la dernière fois … »

Cette diablesse sait comment me piquer au vif.

  • « Tu y as beaucoup pensé ? », je lui demande.
  • « Oui … Et  je suis sûre de le vouloir. S’il te plait permet-le moi ! Il me faut ton plein accord Christophe … »
  • « Ok appelle donc Franck. »

Le lendemain, dans la journée elle est parvenue à le joindre. Il s’est évidemment montrer très enthousiaste à l’idée de nous rencontrer à nouveau d’autant plus que Servane l’avait invité à prendre le café pour le samedi suivant.

Vers 14h30, elle était partie faire quelques courses lorsque Franck est enfin arrivé un magnifique bouquet de fleurs à la main. Je l’ai fait entrer et lui ai proposé un café agrémenté d’un cognac. C’est à ce moment que Servane est arrivée dans le salon. Franck, toujours gentleman s’est levé. Elle s’est approchée de lui. Très lentement tout en me regardant dans les yeux, elle s’est laissée embrasser sur la bouche longuement.

Le message était clair ! Je l’avais à nouveau « perdue ». Franck s’est rassis et nous avons repris notre discussion, Servane nous laissant quelques minutes.

  • « Je te félicite encore d’avoir une épouse aussi épanouie. Aussi libre dans sa tête et dans son corps. Tu as beaucoup de chance ! », me lance-t-il en me tutoyant dorénavant.
  • « Oui en effet. Je te remercie pour elle et pour moi. »

Servane nous rejoint à cet instant. Elle a entendu la fin de notre conversation et nous sourit tendrement. Je m’aperçois qu’elle s’est changée. Elle est à présent en robe, bas et talons hauts. Franck lui demande de venir s’asseoir près de lui, ce qu’elle fait docilement. Nous continuons à deviser tout en buvant notre cognac.

Franck, tout en me parlant, demande à mon ange de venir s’asseoir sur ses genoux. La discussion continue et je vois la main de notre invité qui commence à caresser le bras nu de Servane. Elle me regarde, me sourit ; elle est heureuse dans les bras de cet homme.

Franck prend son verre, boit un peu, puis le porte aux lèvres de ma chérie qui en avale une gorgée à son tour. Je suis dans un état d’excitation incroyable et nous n’en sommes qu’au début. Son amant lui déboutonne le haut de sa robe, puis sa main en écartant le bustier ainsi ouvert, libère un sein. Je regarde ce spectacle fasciné en attendant la suite.

Franck me parle de notre maison mais je ne l’écoute plus. Mon attention se porte exclusivement vers cette main qui caresse, vers ces doigts qui font rouler ce téton, qui le tirent, le pincent. Mon érection est douloureuse dans mon pantalon. Je n’ai qu’une envie, celle de me branler.

Servane apprécie visiblement la caresse et se détend complètement. Ce petit jeu dure quelques minutes puis Franck s’adresse à ma femme en me lançant un clin d’œil :

  • « Chérie … Ressert-nous du cognac. »

J’ai cru que j’allais jouir dans l’instant. Ce diable d’homme me volait ma femme, ma vie. Je devenais l’invité.

  • « Oui … Pardonne moi … Je manque à tous mes devoirs … »,répond-t-elle tout en se levant pour nous remplir généreusement nos verres.

Elle se penche, ses seins sont complètement sortis de sa robe. Son décolleté me dévoile son corps jusqu’à ses cuisses. Elle porte sa chaîne autour de la taille mais pas de culotte. Après avoir rempli nos verres elle me regarde en souriant. Je l’aime à la folie !

Puis ma tendre chérie se blottit à nouveau dans les bras de son amant qui aussitôt reprend ses caresses. La discussion a alors pris un tour plus sérieux lorsque Franck nous a déclaré avec beaucoup de douceur et de tact :

  • « Vous formez tous les deux un couple magnifique et extrêmement sympathique. Mais je suppose que ma présence ici va un peu plus loin qu’un simple verre. Aussi je me permets de vous demander ce que voulez exactement de moi et ce pour notre plaisir à tous. »

Nous nous sommes longuement regardés avec Servane. Au bout de quelques secondes je me suis rappelé de ses paroles, « ton plein accord ». J’ai alors pris la parole :

  • « Nous voulons tout simplement vivre d’autres soirées, vivre d’autres aventures. Servane aime t’appartenir et j’ai découvert grâce à la dernière fois que j’aimais la voir ainsi. »

Franck s’est alors tourné vers Servane. Elle lui a alors sourit, puis l’a embrassé tendrement pour lui témoigner ainsi son plein accord.

Celui-ci, devant cette situation très érotique, n’a pu cette fois éviter de se laisser entraîner par son envie. Franck, généralement très maître de lui, presque flegmatique, semblait alors très excité, embrassant ma femme avec passion tout en caressant son corps. Je ne pus résister plus longtemps, et baissais mon pantalon pour me masturber.

Franck demande alors à Servane de venir me tailler une pipe. Elle se lève et s’agenouille devant moi. Sa bouche sensuelle s’ouvre et gobe la totalité de mon sexe d’un seul coup. Notre invité regarde la scène en souriant. Je vois une bosse imposante se former dans son jean. Servane me suce divinement, je suis au bord de l’explosion lorsque j’entends Franck lui dire :

  • « Ma chérie … Suce le bien parce que nous partons tous les deux dans dix minutes. Il faut qu’il garde un bon souvenir de toi ! »

A ces mots j’éjacule dans la bouche de ma femme qui ouvre des yeux immenses. Elle ne sait que dire, que faire, à part tout avaler. Après avoir déglutit Servane me regarde interrogative. Je lui souris et lui chuchote :

  • « Vas-y si tu le veux mon amour. Ça m’excite tu sais … »

Elle se relève et m’embrasse longuement en guise de remerciement pour lui permettre de s’offrir ainsi seule à son amant, même si ce n’est pas ce que nous avions prévu. Franck est déjà debout son blouson à la main. Pendant que Servane va chercher le sien il me dit :

  • « Ne t’inquiètes pas. Je prendrai soin d’elle. Nous passerons la soirée avec toi. »

Je les raccompagne à la porte et, après un dernier baiser, je laisse partir ma femme avec son amant. Je reste seul dans notre maison vide. Toutes les pièces exhalaient le doux parfum de Servane me laissant encore plus seul et encore plus excité.

J’ai pu donc régler tous les problèmes d’intendances rapidement. Je suis resté un long moment dans notre chambre conjugale puis, après m’être préparé, j’ai attendu avec beaucoup d’impatience le coup de téléphone de Servane ou de Franck.

C’est lui qui m’a appelé vers 19 heures 30. Sans aucun autre détail il me donnait rendez-vous vers 20 heures 30 chez lui. Dans un état d’excitation et d’énervement incroyables je suis arrivé un peu en avance. Servane et Franck m’attendaient. Je regarde mon ange. Elle porte une robe noire à large décolleté et surtout arbore un sourire radieux. Sa tenue est très provocante et, surtout, pleine de promesses. Après un apéritif très copieux, Franck me remercie pour la merveilleuse après-midi passée en compagnie de ma femme avec un sourire énigmatique.

  • « Je me suis permis de faire quelques magasins avec Servane. Elle s’habille d’un rien ! », me raconte-t-il.
  • « Que dois-je comprendre ? »
  • « Que ta charmante femme a essayé quelques robes sous mon regard et sous le regard de quelques vendeurs. »

Le souvenir de Servane sans dessous en début d’après-midi s’est ravivé dans ma mémoire.

  • « Et ? », je demande un peu tendu.
  • « Visiblement elle aime être exhibée… », continu Franck.

Je regarde ma femme. Elle me rend mon regard avec un léger sourire.

  • « Décidément, tu as beaucoup de chance. Il suffit de demander et elle s’exécute. »

Franck tout en me regardant ajoute :

  • « Chérie vient t’asseoir près de moi … »

Il pose sa main sur le canapé, le majeur pointé vers le plafond pendant que Servane, docilement, sans un regard pour moi, s’approche, soulève le bas de sa robe et s’assoit en s’empalant sur ce doigt.

Je ne reconnais plus ma femme, mais la voir soumise ainsi m’excite. Franck continue de parler de choses et d’autres interrompu parfois par de petits soupirs de Servane. Au bout de quelques minutes notre hôte me regarde et dit en s’adressant à mon ange :

  • « Chérie prépare toi nous allons sortir. »

Servane, obéissante, se lève et attend près de lui. Nous sortons rapidement et prenons la voiture de Franck. Ma femme prend place à côté de lui. A un feu rouge les deux amants se regardent et s’embrassent longuement, presque amoureusement.

Nous arrivons enfin à notre destination qui prend la forme d’un parking désert faiblement éclairé. La voiture arrêtée, Franck allume le plafonnier du côté de ma femme. Un silence pesant tombe dans l’habitacle ; nous savons tous ce qui va se passer. Quelques secondes ont suffi pour qu’un premier homme s’approche lentement. Franck caresse la cuisse de Servane tout en chuchotant à son oreille. Je ne peux entendre ce qu’il dit mais je vois ma femme respirer profondément et soupirer, signes de son trouble.

Le voyeur est là près d’elle. Alors lentement, tout en continuant de lui parler, Franck déboutonne complètement la robe de Servane afin d’exhiber son corps. L’homme a sorti son sexe et se masturbe à quelques centimètres de ma femme, séparés seulement par la vitre.

Franck demande à ma femme de se caresser, ce qu’elle fait sans aucune gêne, avant de lui dire d’ouvrir la portière. L’homme d’une bonne quarantaine, assez laid peut ainsi toucher ma Servane qui se laisse faire. Sa main pétrit ses petits seins avec rudesse, maladroitement, puis descend jusqu’à sa chatte. Franck donne alors un préservatif à Servane. Le message est clair… Sous mes yeux éberlués je vois ma tendre épouse, la mère de nos deux enfants, mettre le préservatif dans sa bouche et le dérouler ainsi avec maîtrise sur le sexe tendu de cet homme. J’ignorais totalement qu’elle était capable de cela ! Elle entreprend alors une fellation sous le regard goguenard et les commentaires salaces du vieux vicelard.

Rapidement celui-ci se tend et jouit avec un râle dans la bouche de Servane qui se fait un devoir de lui retirer la capote afin de la garder en souvenir. Nous repartons le laissant là à attendre d’éventuelles autres voitures.

Franck regarde Servane avec beaucoup de tendresse. Nous nous garons devant un club privé situé dans le centre de notre ville. La soirée n’est donc pas terminée. Je ne sais que penser, mais cette situation m’excite et j’ai envie de continuer.

L’ambiance est feutrée, des tables sont disposées tout autour d’une piste de danse. Il n’y a pas beaucoup de monde. Seuls quelques couples dansent, plusieurs hommes disséminés dans la salle les observant.

Nous nous installons à une table et nous dégustons une bouteille de champagne. Nos sens se réchauffent rapidement. Servane a les yeux qui brillent de bonheur. Franck lui demande d’aller au bar s’asseoir. Avec un sourire complice elle se lève et s’installe au bout du zinc dans une demi-pénombre. Je regarde ma femme avec amour assise sur un tabouret haut, souriante, les jambes croisées, dévoilant ainsi largement une de ses cuisses à la vue de tous. Elle est belle, désirable, je suis fier d’elle, d’être son mari !

Au bout de quelques minutes un couple s’approche d’elle et lui offre une consommation. Elle accepte en riant. Elle boit encore. Devant la réaction de Servane, l’homme rapidement s’enhardit et pose une main à la lisière de sa robe. Il se rapproche d’elle et lui chuchote quelques mots à l’oreille, profitant de sa position pour lui glisser un baiser dans le cou.

Ma tendre Servane renverse sa tête en arrière comme une invitation. L’homme passe derrière elle, la prend par la taille et, doucement, tourne le tabouret afin de la placer en face de sa compagne. Tout doucement celle-ci se rapproche et pose sa main sur la cuisse nue de Servane. Cette dernière tourne la tête vers nous ; du coin de l’œil j’aperçois Franck lui sourire, comme un ordre muet lui intimant de continuer.

Alors Servane regarde la femme et très doucement approche son visage, sa bouche. Pour mon plus grand plaisir je vois ces deux femmes s’embrasser tendrement, longuement. La situation m’excite énormément, quel homme n’a jamais rêvé de voir cela ?

Toujours avec beaucoup de douceur, la femme attire Servane vers une espèce d’alcôve située tout au fond du club. Franck, l’homme et moi les suivons sans un mot.

Tout en s’embrassant, lentement la femme ouvre la robe de Servane et commence à caresser son corps. Franck et moi ne bougeons plus admirant ce spectacle d’une rare tendresse, d’une rare délicatesse. Les deux femmes se déshabillent mutuellement. Elles s’embrassent, se lèchent, se mordillent ; petit à petit les caresses se font plus précises, plus franches. Mon sexe me fait mal mais je n’ose rompre l’harmonie de cet instant en le libérant. Pas un mot d’échangé, seulement des soupirs, des petits cris de bonheur et des respirations haletantes.

Elles se retrouvent bientôt tête bêche. La femme est la première à poser sa bouche sur le sexe de sa partenaire. Servane semble hésiter une seconde puis tout doucement pose ses lèvres sur la vulve luisante d’excitation de cette fille totalement inconnue. Avec toujours beaucoup de douceur elles se lèchent, se pénètrent avec leurs langues, s’aspirent, se goûtent, se délectent de leurs sécrétions. Le spectacle qui nous est offert est merveilleux. Dans un parfait synchronisme ces deux corps se tendent une dernière fois dans un orgasme simultané.

L’homme, Franck et moi restons silencieux un long moment en les laissant récupérer. Elles se cajolent tendrement puis Servane lève enfin son regard brillant vers nous, comme si elle venait juste de se rappeler notre présence. Elle respire le bonheur. Dieu qu’elle est magnifique, que je l’aime ! Elle rit doucement et dit :

  • « Nous devrions peut être nous occuper de nos hommes à présent … »
  • « Tu as raison, même si je crois sincèrement qu’ils ne se sont pas gênés pour nous regarder ! »

Servane, entièrement nue, se relève et se dirige vers nous. Mon cœur s’arrête presque. Je la désire tant. Regardant Franck elle s’arrête devant lui et lui dit :

  • « Merci … »

Franck lui prend la main, l’attire vers lui et l’embrasse avant de s’éclipser. Nous laissant ainsi tous les deux vivre notre nouvelle sexualité débridée …

 

FIN

 

Par decadent - Publié dans : RECITS
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Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 07:07

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Cocu et content

Ecrit par Christophe

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 Le soir de notre  cinquième anniversaire de mariage, j’ai offert à Servane le bracelet qu’elle voulait tant, même si c’était une véritable petite folie. J’avais préparé un bon petit dîner en amoureux afin que la soirée se déroule parfaitement. Enfin presque tout, ma petite Servane arrivant avec une heure de retard. Elle était folle furieuse après son directeur régional et avait, en plus, complètement oublié notre anniversaire. Dire que généralement, on pense que ce sont les hommes qui oublient ce genre de choses !

 Enfin la soirée ne se passe quand même pas trop mal, même si on est loin de ce que j’avais espéré. Servane s’en rend d’ailleurs tout à fait compte et se confond en excuses toutes les dix minutes. Au milieu du repas je lui dis d’arrêter et de profiter plutôt de la soirée. Elle me regarde droit dans les yeux, puis glisse sous la table et m’entreprend avec une fellation dont elle a le secret. Evidemment nous n’avons pas mangé le dessert, la soirée se terminant au lit bien plus tôt que prévu. Durant les jours suivants, je sentais ma femme plutôt distante et tracassée. Je lui demandais pourquoi tant de soucis, elle me répondit qu’oublier l’anniversaire de notre mariage était vraiment impardonnable de sa part.

 Le samedi suivant, en rentrant de chez un ami, je trouve un mot de Servane :

 

« Prends une douche et habille toi nous sortons ce soir. »

Vers 20 heures, fin prêt, je me demande quelle surprise m’attend lorsque le téléphone sonne. Servane m’annonce qu’elle vient me chercher en voiture dans cinq minutes. Le temps de fermer la maison et voici le break devant le portail. Mon amour est au volant, maquillée, un long manteau ne dévoile que ses jambes gainées de soie. Elle est splendide. Elle m’embrasse tendrement et me souffle à l’oreille :

  • « Bon anniversaire mon amour, cette nuit est ta nuit … »

Je frémis et me sens très fier d’être son mari.

  • « Où allons-nous ? », je lui demande.
  • « Nous allons dîner dans un endroit que tu ne connais pas ! », me répond ma femme avec un air mystérieux.

Nous arrivons devant un restaurant assez sélect, je la regarde de plus en plus étonné. Nous rentrons, un serveur nous accueille et prend aussitôt nos manteaux et là j’ai eu le premier choc de la soirée.

Ma chérie, porte un tailleur avec une minijupe. Visiblement la veste portée à même la peau est plus déboutonnée qu’il ne conviendrait, offrant à tous un décolleté étourdissant qui s’allonge presque jusqu’au milieu de ses petits seins. Je reste sans voix. J’entends Servane qui prend les choses en main et se dirige vers notre table. Je la suis dans un état second, mais tout à fait conscient de l’effet produit sur le serveur et les autres convives attablés.

Tout en dégustant notre repas, Servane m’explique sa petite mise en scène. Ce soir elle a voulu me faire plaisir et s’est donc acheté ce tailleur, des bas et un string. Je n’en reviens pas ! Et je dois dire que pendant qu’elle m’expliquait tout cela, je n’ai pu détacher mon regard de ses seins qui se balançaient librement sous sa veste. Je n’étais d’ailleurs pas le seul qu’elle envoûtait. Le garçon ne se gênait pas pour la regarder avec insistance, et plus particulièrement son décolleté. Une pointe de jalousie montait en moi lorsque Servane me dit :

  • « Ne sois pas jaloux chéri. Il ne faut pas, après tout n’es-tu pas fier d’avoir une femme qui attire les regards ? Laisse-moi faire et profite du spectacle. »

Sans me permettre d’esquisser la moindre parole, elle se lève et se dirige vers les toilettes. La plupart des hommes présents, moi compris, l’ont suivi du regard.

Au bout de quelques minutes elle est revenue, rayonnante, les yeux brillants d’excitation ; elle avait quelque chose de différent. C’est seulement lorsqu’elle s’est assise que je me suis aperçu que son décolleté baillait franchement. Elle avait déboutonné encore plus sa veste et devenait ainsi très provocante. Franchement, elle m’épatait et m’excitait à la fois. Le désir remplaçait petit à petit la jalousie. Elle me chuchota alors :

  • « Ce que tu ne sais pas, pas plus que les autres, c’est que je n’ai plus de string … »

Mon érection grandit encore au point de me faire mal dans mon pantalon. Le serveur vint alors et nous demanda ce que nous voulions tout en louchant dans le décolleté de Servane. Elle fit mine de réfléchir tout en jouant avec le tissu de sa veste dévoilant discrètement un de ses beaux seins au regard avide du garçon. Une fois seuls elle me demande : 

  • « Tu as aimé ? »
  • « Oui, mon amour … », je lui réponds tendrement.
  • « Moi aussi cela m’excite. » 

C’est dans une tension incroyable que nous terminons le dîner. Il est encore tôt pour rentrer et Servane me propose de sortir danser un peu pour entretenir cette tension qui nous excite tant. Bien sûr j’accepte et lui laisse le choix de la suite de la soirée. Nous partons pour une sorte de piano bar dont nous avions entendu parler. Dans la voiture je caresse doucement ses cuisses et, en remontant délicatement, je m’aperçois qu’effectivement elle ne porte rien sous sa jupe et que son sexe est complètement inondé.

Nous arrivons rapidement à destination et découvrons l’endroit qu’un de nos amis nous avait chaudement recommandé. Lumière tamisée, ambiance feutrée, quelques couples dansent au son d’un piano qui joue une douce mélodie. Nous nous installons un peu en retrait et commandons deux cocktails. Les sens de plus en plus échauffés par l’excitation et l’alcool Servane me propose de danser. Doucement nous évoluons ainsi un long moment au milieu des autres danseurs. Je propose à ma femme un autre cocktail et la laisse près de notre table. Lorsque je reviens un homme d’une trentaine d’années l’invite à danser. Un bref regard dans ma direction pour demander mon accord et elle se dirige vers la piste au bras de son cavalier.

De ma place je peux les voir tourner doucement au rythme de la musique. Petit à petit je vois les mains de l’homme qui commence à caresser le dos de ma femme. La jalousie et un brin d’excitation me reprennent. Un moment je capte le regard interrogateur de Servane. Mes yeux brillants, mon sourire sont autant de oui à sa question muette. Bien sûr si elle le veut, qu’elle le laisse continuer, il n’y a pas de mal à se faire un peu caresser le dos.

Je continue donc à observer ce couple, composé de ma chérie, l’amour de ma vie, et de cet inconnu dont les mains se font plus insistantes, plus pressantes. Ils se rapprochent lentement de notre table et j’aperçois alors leurs corps serrés l’un contre l’autre dansant doucement. Ils ne sont plus qu’à deux ou trois mètres lorsque l’homme face à moi, regarde dans ma direction. Lentement sans lâcher une seule seconde mes yeux il se penche et embrasse délicatement ma femme sur l’épaule et remonte lentement vers le cou, puis la joue, s’arrêtant juste à la commissure des lèvres. C’est à ce moment précis que la musique cesse. Je vois alors Servane remercier cet homme et venir me rejoindre. 

  • « Tu es en colère ? », me demande-t-elle inquiète.
  • « Je ne sais pas en fait … », je réponds en toute franchise.
  • « Tu l’as vu me draguer et tu ne sais pas ce que cela te fait ? »
  • « Si … Je dois dire que j’ai aimé te voir danser avec lui. J’ai aimé le voir te caresser et t’embrasser. Mais cela m’a quand même tordu l’estomac. Et toi ? »
  • « C’était très agréable ! » 

C’est à ce moment-là qu’intérieurement je me suis posé la question pour la première fois de savoir si cela me plairait qu’elle fasse l’amour avec un autre que moi sans que j’y prenne part. Prenant mon courage à deux mains je lui demande alors si elle aimerait danser à nouveau avec lui. Elle me regarde, interrogative mais ne répond pas. Quelques longues secondes s’égrènent, puis elle me dit :

  • « Cette nuit est ta nuit Christophe. Je t’aime. Je ferai ce qu’il te plaira. »

Nous sommes restés de longues minutes à nous regarder, à nous embrasser. Enfin je lui dis : 

  • « Ecoute mon amour … Je sais que tu adores danser et je ne voudrais pas te priver. Vas-y si tu en as vraiment envie. »

Elle me sourit, m’embrasse, puis se lève lentement et se dirige vers la piste de danse. Au bout de quelques minutes l’homme revient et se met à danser devant elle. Petit à petit ils s’écartent du centre de la piste pour se retrouver dans un coin assez sombre qui est proche de notre table. Le style de ma femme jusque-là assez sage dévie lentement vers une danse de plus en plus sensuelle voire lascive. Je regarde fasciné ma chérie adorée exécuter une espèce de parade amoureuse qui n’a pour but que d’exciter le mâle qui se trouve devant elle.

L’homme se rapproche d’elle, lui chuchote quelque chose à l’oreille. Servane le regarde et lui sourit. Ils se remettent alors à danser l’un contre l’autre, bougeant au rythme de la musique, rapprochant toujours un peu plus leurs corps jusqu’à se coller. Mon excitation grandit encore bien que mes sentiments soient plus axés sur la jalousie et la colère. Voir ma femme aussi calme, aussi décontractée dans les bras de cet homme me fait mal. Je la vois alors me regarder et articuler distinctement : « Pour toi, je t’aime ».

Ma tension intérieure chute brutalement et je lui souris. Elle regarde alors son cavalier et l’embrasse sur la bouche. Pas un baiser du bout des lèvres, mais un baiser profond, sensuel. Les mains de son cavalier descendent doucement sur les fesses de Servane pour l’obliger à se plaquer encore davantage à lui. Ils dansent ainsi quelques minutes se rendant caresses et baisers. À la fin de la série, l’homme la prend par la main et l’attire vers sa table où ils retrouvent un autre couple. Je les observe, toujours plus excité. Ma femme rit, boit un peu, rit encore ; elle est belle, désirable…

Son cavalier pose sa main sur sa cuisse et commence à la caresser. Elle me regarde interrogative. Je lui fais à nouveau un grand sourire qui a pour effet de la détendre complètement. Elle s’appuie sur le dossier de la banquette et se laisse aller pour mieux apprécier. Lentement la main remonte vers le haut de sa cuisse dévoilant mon ange toujours un peu plus. L’autre couple décide alors d’aller danser. Sans doute se sentent-ils de trop. L’homme est en train d’embrasser Servane lorsque sa main effleure sa toison brune. Il marque un temps d’arrêt, puis reprend son exploration. Même s’ils sont un peu abrités par la semi-obscurité et par la situation géographique de la table qui est assez éloignée de la piste, le spectacle de ma chérie la jupe complètement remontée ne peut pas échapper à toute l’assistance. Je regarde rapidement autour de moi, un peu affolé. Je ne repère personne d’autre que le couple de tout à l’heure semblant s’en être aperçu. L’homme continue de caresser ma femme tendrement. Puis lui a chuchoté quelque chose et s’est dirigé vers la sortie. Servane est venue me rejoindre, les yeux brillants. 

  • « Je t’aime … », me dit-elle.
  • « Moi aussi. Mais pourquoi est-il parti ? »
  • « Il n’est pas parti. Il m’attend dehors. Mais  seule… »
  • « Je vois. Que comptes-tu faire mon amour ? »,je lui demande avec inquiétude. 

A ce moment mes sentiments étaient tellement confus que je ne savais même pas quelle réponse je souhaitais entendre. Elle me regarde dans les yeux et me répète pour la troisième fois de la soirée :

  • « Cette nuit est ta nuit Christophe. Je t’aime. Je ferai ce qu’il te plaira … »

Le problème c’est que je ne savais plus ce que je voulais ! Je suis resté un long moment sans rien dire, juste en lui caressant les cheveux. Enfin je romps le silence : 

  • « Où veut-il t’emmener ? »
  • « Je lui ai dit chez nous. », me répond Servane penaude.
  • « Chez nous ?!? Dans notre lit conjugal ? »,j’enchaîne avec cette fois une vraie étincelle de colère.
  • « Désolée chéri. Quitte à violer nos règles je pensais que tu voudrais savoir exactement où je suis. » 

Le mal était fait et le ver déjà dans le fruit je le savais. Je connais ma femme et je sais que, même si elle me jure le contraire, elle m’en voudra si je refuse maintenant. Il aurait fallu que je mette un stop beaucoup plus tôt, là c’est trop tard. Je n’ai le choix qu’entre deux réponses et les deux mettent notre mariage en danger. Si j’arrête tout je devrai gérer les conséquences de Servane ; si je laisse faire ce sont mes sentiments que je devrai gérer. Entre la peste et le choléra j’opte pour la deuxième solution, la seule que je peux contrôler moi-même.  

  • « Non c’est bon. Vas-y mon amour si tu le désires … », lui dis-je en laissant paraître quand même une grosse pointe de désappointement.

Mais Servane s’en fout et ne remarque même pas mon ton plus qu’hésitant. A moins qu’elle ne se refuse à l’entendre tout simplement. Elle est déjà partie même si son corps est planté là, devant moi.

  • « Rejoins-moi à 4 heures. Je serai alors toute à toi mon amour. », conclu-t-elle sans émotion particulière, laconiquement.

Elle m’embrasse machinalement, se redresse devant moi, déboutonne totalement sa veste de tailleur, prend son sac, traverse toute la salle et sort. Je reste seul, rempli de sentiments contradictoires, il est à peine minuit.

Les quatre heures suivantes se traînent lamentablement. Je danse un peu, discute beaucoup avec le barman. Je suis dans un état d’excitation comme de colère incroyable.

Il est quatre heures pile lorsque je rentre chez moi. J’ai croisé une voiture à moins de deux cents mètres de ma porte d’entrée. À cette heure, il y a fort à parier… Je monte directement dans notre chambre. Servane est là, étendue sur le lit conjugal. Je la regarde, elle est encore plus belle. Je m’approche et l’embrasse tendrement sur le front. Son odeur est brouillée par celle d’une eau de toilette pour homme. Je descends mes lèvres vers les siennes. Une autre odeur dont je devine l’origine, le sperme de son amant, chatouille mes narines. Une érection se déclenche immédiatement.

  • « Mon amour … Je t’aime … », j’arrive à balbutier péniblement avec un nœud à l’estomac qui me fait un mal de chien.
  • « Moi aussi … Je t’en supplie crois-moi ! », me répond Servane en se mettant presque à pleurer.

L’acte commit, la peur a changé de camp me semble-t-il alors. Cela me rassure et, du coup, je lui souris plus franchement, avec moins de crispation. Je continue de descendre lentement vers ses petits seins tout en déposant de légers baisers.

  • « S’il te plait laisse-moi me laver chéri … », me demande-t-elle.
  • « Non ! Je te veux ainsi … », je lui réponds en me disant qu’ainsi elle ressentirait un peu de ce sentiment d’humiliation qui ne m’a pas quitté depuis plusieurs heures.

Je descends jusque vers son sexe et là, je vois sa vulve luisante de sperme. Servane me regarde inquiète. Je suis fasciné par ce spectacle, par l’odeur de sexe qui imprègne la pièce, par la « dépravation » de mon ange qui s’est donnée sans retenue à un inconnu. Je me déshabille rapidement et viens me blottir contre elle. Je la rassure par des mots tendres et beaucoup de douceur. Enfin elle commence le récit que je lui ai demandé :

  • « Il m’avait demandé de venir le rejoindre seule, mais que si je le faisais, je devais aussi lui montrer que j’irais jusqu’au bout. C’est pourquoi j’ai traversé toute la salle la veste déboutonnée. Une fois sortie j’ai rejoint cet homme qui m’attendait près de sa voiture. Puis rapidement je suis montée et je lui ai indiqué le chemin jusqu’à chez nous. Le trajet s’est déroulé dans une tension extrême. Une fois arrivés à la maison l’homme m’a demandé doucement si j’étais prête … Nous sommes montés directement dans la chambre, nous nous sommes embrassés longuement tout en nous déshabillant mutuellement. Il m’a longuement caressée, léchée avant de venir sur moi. Nous nous sommes regardés dans les yeux puis, tout doucement, il est entré en moi. Il est resté quelques secondes sans bouger pour que je m’habitue à l’idée de te tromper m’a-t-il dit. Il a beaucoup insisté sur ce mot, sur cette notion. Puis il a commencé de lents et longs va-et-vient jusqu’à ce que je mette mes jambes sur ses reins comme un signal d’acceptation. Nous avons fait l’amour sans nous arrêter pendant presque trois heures. Je dois bien avouer que je devenais de plus en plus « chienne » à chaque minute. Je l’ai sucé longuement, me suis mise en levrette, je lui ai demandé d’être plus violent, de me tirer les cheveux … »

Pendant son récit, je me suis mis sur elle afin de la pénétrer à mon tour. La pensée qu’un autre l’avait fait juste avant moi a décuplé mon ardeur et je me suis mis à la baiser comme une bête pendant qu’elle me racontait sa nuit d’amour. L’excitation était tellement grande que je n’ai pu me retenir longtemps de jouir en elle, mon sperme rejoignant celui de son amant. Je l’ai regardée alors pour lui dire combien je l’aimais … Elle m’a simplement répondu avec un grand sourire.

Lentement je suis descendu jusque vers sa chatte trempée et je l’ai léchée, nettoyant sa vulve des souillures de son amant et du foutre que j’avais moi-même déposé. Au bout de quelques minutes, Servane s’est mise sur le ventre, découvrant son joli fessier avec comme seul commentaire laconique :

  • « N’oublie rien mon amour. Je t’ai dit que j’avais été très chienne … »

Je prends ses jolies fesses dans mes mains et les écartent doucement. Son anus dilaté recrache un liquide blanc. Je n’ai pas pu m’empêcher de bredouiller quelques insultes adressées autant à ma femme qu’à cet enfoiré qui l’avait enculée. Je l’ai quand même nettoyée avec application.

Nous nous sommes endormis l’un contre l’autre, serrés. Au petit matin j’ai découvert un mot sur l’oreiller de Servane. Je me suis mis à pleurer en pensant à ce qu’il pouvait y avoir écrit dessus. J’hurlais mon désespoir en me maudissant d’avoir laissé faire la chose. Je pensais à nos enfants qui étaient chez mes parents et qui ne reverront pas leur mère ce soir en rentrant. Leur maman est partie avec un autre et tout est de ma faute. Je prends le bout de papier et m’apprête à le déchirer de colère. Peu importe puisque je sais déjà ce qu’il dit. Je jette quand même un coup d’œil :

« Chéri … Je te l’ai dit cette nuit dans mon récit mais tu n’as pas relevé. Nous n’avons pas utilisé de capote … Je suis partie chez le médecin pour prendre la pilule du lendemain … Je reviens vite … Je suis tellement désolée … Je t’aime … Ta Servane. »

Encore une fois les sentiments se bousculent. Terrifié ou rassuré ? Je ne saurais quoi dire. 

---oooOooo---

Quelques semaines plus tard, nous venions de faire l’amour lorsque, dans l’intimité de notre lit conjugal, Servane s’est mise à reparler doucement de cette soirée. Je fus à la fois surpris et excité à l’évocation de cette nuit pendant laquelle ma si délicieuse femme s’était donnée sans retenue à un inconnu. Elle m’avoua alors tout le plaisir qu’elle avait eu, aussi bien physique que cérébral. Je l’ai caressée durant sa confession, réveillant son envie. Immédiatement mon sexe s’est durci, une envie irrépressible est montée en moi et en elle. Nous avons refait l’amour sauvagement, violemment tellement l’excitation était grande.

Une fois calmés, nous avons rediscuté plus calmement de cette soirée et de cette envie d’aventures. Servane m’avoua alors l’émoi ressenti dans son rôle de femme sexy, de femme facile et devant le comportement des hommes à son égard. Mais si elle voulait recommencer, ce n’était qu’à la condition de le faire en ma présence. Je lui dis alors que je voulais moi aussi la voir ainsi parce que j’aimais cela.

Ce fût une sorte de libération pour elle car Servane se posait beaucoup de questions sur elle, sur moi, sur notre couple depuis ce soir-là. Je la rassurai alors définitivement en lui disant que je voulais la voir faire l’amour avec d’autres hommes. Quelques jours plus tard, un vendredi soir, je dis à ma femme :

  • « Les enfants sont chez mes parents. Nous sortons ce soir. »
  • « Où ça ? »
  • « Tout d’abord un restaurant, puis tu verras … »

Elle me regarde avec une lueur coquine dans les yeux et part vers la salle de bains pour se préparer. Une fois sous la douche, je prépare ses affaires achetées pour l’occasion en les disposant sur le lit : porte-jarretelles noir, bas, chemisier noir transparent, une veste noire et une jupe fendue sur le devant.

Elle sort de la salle de bain, parfumée et maquillée, portant juste une serviette. Dieu que ma femme est belle ainsi ! Je la croise et entre à mon tour dans la salle de bain sans un mot. Elle entrouvre la porte juste quelques minutes après et me demande doucement :

  • « Chéri, tu n’as rien oublié ? »
  • « Si tu fais allusion à des dessous, je te réponds que c’est une perte de temps pour une fille facile comme toi … »

Mes propos l’ont touchée. Elle m’a regardé avec un air étrange mêlé d’excitation et de colère. Je décide alors de pousser le jeu un peu plus loin pour tester sa réelle volonté.

  • « Et tu n’oublieras pas de te maquiller un peu plus. Je te trouve fade. »

Ce fût comme une gifle. Elle baissa les yeux, indécise, mais rapidement je la rassure en lui disant :

  • « Je te veux très chaude ce soir. Pour notre plaisir à tous les deux. Je t’aime … »

Elle me regarde alors et me dit qu’elle m’aime aussi. Nous finissons de nous préparer chacun de notre côté.

Nous montons dans notre voiture direction le restaurant de notre fameux anniversaire. À peine le contact mit, je l’embrasse amoureusement et la félicite pour sa beauté. Nous roulons quelques minutes sans un mot, chacun pensant aux évènements qui ne manqueront pas de se produire.

Une fois arrivés, nous dégustons un merveilleux repas largement arrosé, surtout pour Servane, sous l’œil intéressé du serveur qui nous a reconnus dès notre entrée.

Juste avant le café je suggère à ma femme si sexy ce soir de remercier le serveur qui s’est parfaitement occupé de nous. Elle me regarde interrogative puis, doucement, écarte un peu les pans de sa veste. Ses seins sont parfaitement visibles au travers de son chemisier, ses tétons tendant le tissu. Le garçon se délecte de la vue, je suis sûr qu’il est lui-même très excité. Nous finissons notre café et quittons le restaurant. Tout en marchant en direction de notre voiture nous parlons du serveur.

  • « Tu as aimé t’exhiber devant lui ? », je demande à ma femme.
  • « Oui beaucoup … Je suis très excitée tu sais … », me répond-t-elle avec un sourire carnassier.
  • « Moi aussi … Veux-tu continuer et aller plus loin ? »
  • « Oui mon amour … »
  • « Alors je te propose une chose. Je veux te voir très, très chaude ! J’aimerai voir une Servane sans aucune retenue, aucune limite. »
  • « Mmmm … Je le veux aussi. Merci de me comprendre si bien et de m’aimer autant. »

Nous montons en voiture et nous nous dirigeons vers le piano-bar pour continuer de suivre le déroulement de notre soirée d’anniversaire. Nous entrons et prenons place à une table isolée et loin de la piste de danse. Nous nous embrassons, nous nous disons des mots doux, des mots d’amour. Petit à petit, nous sentons tous les deux que le temps de passer aux choses sérieuses est venu.

  • « Tu viens danser ma chérie ? », je l’invite.
  • « Oui avec plaisir … »

Nous nous dirigeons vers la piste de danse. L’alcool, la musique, l’érotisme de la soirée emportent Servane dans un tourbillon sans fin, elle devient plus chatte, plus coquine. Un moment les mouvements des autres danseurs nous éloignent l’un de l’autre. J’en profite pour me reculer franchement et observer ma douce épouse se trémousser au son de la musique.

Plusieurs hommes se rapprochent d’elle. Ils dansent avec elle. Mon cœur s’accélère. Puis d’un coup, je reconnais l’un d’eux. C’est son amant d’un soir ! Un terrible doute s’insinue en moi, et si c’était voulu, calculé ? Mais non après tout ce n’est pas possible, c’est moi qui ai choisi le programme de la soirée.

L’homme prend Servane dans ses bras et l’embrasse sur la joue. Un baiser appuyé, tendre. Ils parlent quelques secondes, puis ma femme me cherche des yeux. Nos regards se croisent enfin. Ses yeux dans les miens, elle prend entre ses mains la tête de son partenaire et l’embrasse à pleine bouche longuement. Ils se remettent à danser tout en se souriant.

Je commande deux nouveaux cocktails et regagne notre table tout en les surveillant. Après quelques minutes ils me rejoignent. Il s’appelle Franck et semble extrêmement décontracté. Servane et moi le sommes beaucoup moins … Nous engageons la conversation sur des sujets tout à fait banals. Ma tension extrême est communicative et la gêne commence à nous gagner tous les trois. Servane prend alors les devants en saisissant la main de Franck dans la sienne. C’est comme un signal. Il me regarde, je lui souris lui confirmant ainsi mon accord. Il se tourne vers ma femme et l’embrasse tendrement sur la bouche. J’imagine leurs langues se joindre, s’enrouler, se lover l’une contre l’autre. Je suis fou d’amour pour elle, dans un état d’excitation indescriptible. Franck me regarde et me complimente :

  • « Votre femme est véritablement superbe. Vous formez un très beau couple. »
  • « Merci mais ce soir il ne faut pas la considérer comme mon épouse. Seulement comme une femme libre. », je lui rétorque en regrettant presque en même temps mes paroles.

Servane me regarde, rayonnante. Dieu qu’elle est belle. Puis doucement elle retire sa veste dévoilant à Franck sa poitrine qui se dessine très distinctement sous son chemisier très transparent. Il est sous le charme, moi aussi d’ailleurs.

  • « Libre de repartir danser avec moi ? Le voulez-vous Servane ? »

Servane, après un bref moment d’hésitation, me regarde et répond :

  • « Oui, totalement ! »

Ils repartent sur la piste, la tenue de Servane attirant tous les regards ; ceux des hommes qui se régalent ainsi que ceux des femmes beaucoup plus énervées.

Après quelques danses ma femme revient me rejoindre, seule. Elle est un peu honteuse de sa conduite, se trémousser l’ayant quelque peu dégrisée. Je la rassure, l’embrasse et lui propose de décider de la suite de la soirée.

  • « Franck va revenir dans quelques minutes, il discute avec un ami. Je crois qu’il veut nous le présenter. », m’informe-t-elle.
  • « Que désires-tu ? »
  • « Tu veux toujours me voir avec un autre homme ? », me rétorque Servane histoire de m’obliger à assumer mes propos.
  • « Oui mon amour. »
  • « Alors attendons-le. »

Quelques minutes plus tard Franck revient avec son ami. Il est plutôt grand, un peu carré mais pas trop, son sourire illuminant un visage qui dégage une grande douceur. Je sens Servane un peu réticente au premier abord, mais la voix douce de Frédéric, le nouvel arrivant, finit par la rassurer. Nous buvons alors un autre cocktail pour faire connaissance, l’ambiance se détendant doucement. Ma femme est assise entre les deux hommes.

Je l’observe, fier de l’avoir pour épouse. Franck lui chuchote quelques mots à l’oreille. Elle le regarde et l’embrasse longuement. Un pesant silence autour de la table s’est créé. Nous nous regardons avec Frédéric. Puis dans un même mouvement, Servane cesse d’embrasser Franck, tourne la tête et tend ses lèvres entre-ouvertes à son autre voisin qui, après un rapide coup d’œil dans ma direction, embrasse mon ange à son tour.

La voir embrasser sans aucune gêne un autre homme me donne un choc. Elle réalise cela sans aucun déplaisir, bien au contraire. Je la vois à présent différemment. La jalousie monte en moi, ou plutôt l’énervement et une forme de haine s’emparant de mon être. Servane qui me connaît bien le détecte immédiatement. Elle dit alors tout haut :

  • « Sachez messieurs que j’appartiens à mon mari et à personne d’autre. C’est lui que j’aime et que j’aimerai toujours … Même si ce soir je me donne à vous … C’est pour lui avant tout que je le fais. »

Même si cette dernière phrase n’est pas tout à fait vraie, pas du tout même, elle attise mon envie à défaut de m’ôter ce sentiment de colère qui me serre l’estomac et la gorge. Franck propose alors d’aller tous les quatre dans un hôtel qu’il connaît pour continuer plus au calme cette soirée si bien commencée ; pour Servane en tous cas.

Nous montons alors dans sa voiture, Servane et Frédéric à l’arrière, moi à l’avant. À peine avons-nous démarré que j’entends des bruits suspects derrière moi. Je me retourne et les vois qui s’embrassent à pleines bouches. Ma femme prend alors la main de son voisin et la guide entre ses cuisses largement écartées. Horrifié j’entends alors Frédéric dire tout haut à son copain :

  • « Elle est trempée cette salope ! »

Servane, que j’imaginais plus prude, comme quoi on ne connaît jamais vraiment les gens, lui répond :

  • « Oui … Je suis à vous ce soir et ça m’excite ! »

Lorsque nous sommes arrivés sur le parking de l’hôtel, Frédéric avait encore ses doigts dans la chatte de ma femme. Il les retire enfin et les lui donne à lécher avant que nous sortions de la voiture. Ma petite Basque adorée est dans un état second, prête à tout. Nous entrons et prenons une chambre sous le regard amusé et envieux du veilleur de nuit.

A peine arrivés dans la chambre, Franck retire la veste de Servane, ouvre largement son chemisier et lui retire sa jupe. Il lui demande alors d’aller nous chercher du champagne dans le frigidaire. Elle traverse la pièce devant nous, presque nue, impudique, le sourire aux lèvres. Dieu qu’elle est belle, dieu que je l’aime. Elle nous ramène la bouteille docilement. Frédéric l’invite à boire encore et encore comme s’il voulait la désinhiber totalement en la saoulant. Pas besoin ai-je envie de lui dire, elle est en chaleur.

Puis elle se dirige vers moi m’embrasse et en profite pour me déverser de sa bouche dans la mienne une petite rasade de champagne. Elle se relève va vers Franck et fait de même, pareil avec Fred. À chaque passage nous en profitons pour caresser ses seins, ses cuisses, pour la pénétrer de nos doigts avides. Nous finissons bientôt la bouteille ainsi. Elle est, sous l’effet de l’alcool, de l’excitation et de l’envie de plus en plus chaude, de plus en plus impudique, de plus en plus indécente. Franck me demande alors à haute voix :

  • « Tu la baises avec nous ou tu regardes seulement ? »

L’entendre parler comme cela de ma femme m’électrise littéralement et je lui réponds de commencer sans moi pour l’instant. Il se déshabille rapidement, Frédéric aussi d’ailleurs, et prends Servane dans ses bras. Ils esquissent quelques pas de danse, je vois le sexe dressé de Franck se perdre dans la toison de mon amour et comprends de suite pourquoi ma femme est autant attirée par cet homme. Même pas encore totalement déployée sa verge est énorme. Mon égo en prend un grand coup et j’imagine ma femme se moquer de la taille de mon pénis lors de leur première rencontre de la dernière fois. Ma jalousie et ma colère décuplent mais je me sens dans le même temps en totale position de faiblesse.

Ils s’embrassent. Frédéric vient se coller au dos de Servane et lui mord doucement les épaules, le cou. La taille normale de son membre me redonne légèrement confiance, aussi je m’assois dans un fauteuil tout en sortant le mien pour me branler.

Lentement Franck retire le chemisier de ma femme. Elle est à présent presque nue, seulement vêtue de son porte-jarretelles, de ses bas et de ses talons hauts. Frédéric lui appuie fermement sur les épaules, lui intimant ainsi l’ordre de s’accroupir. Servane se retrouve entre ses deux inconnus leurs deux queues à hauteur de son visage. Elle est face à moi et, tout en attrapant ces deux chibres, elle me regarde dans les yeux avec un grand sourire. Elle écarte largement les cuisses et articule distinctement un « je t’aime » qui, même sans émettre un seul son, sonne terriblement faux tellement il est guidé par son envie de plaisir.

Servane, ma tendre chérie, prend alors ces deux bites dans sa bouche et commence à les sucer. Les deux hommes prennent chacun un sein et le malaxe, le tire, le caresse. Je suis au bord de l’explosion, mais je ne veux pas éjaculer maintenant.

Ses deux amants apprécient visiblement. Au bout de quelques minutes ils se séparent, Servane ne suçant plus que Franck qui doucement s’agenouille et attire ainsi ma femme à quatre pattes. Je regarde l’énorme mandrin maintenant totalement déployé déformer la bouche de mon amour qui est obligée de s’en faire mal à la mâchoire pour l’avaler. Frédéric me sort de ma torpeur en disant à Servane :

  • « Regarde bien ton mari pendant que je te pénètre salope ! »

Il la prend alors par les hanches et doucement entre dans son vagin. Mon tendre amour gémit rapidement sous les coups de boutoirs qui se font vite de plus en plus violents. Franck sort sa queue et caresse le visage de Servane. Je suis devant un spectacle magnifique et terrifiant à la fois. Je n’ose plus me toucher de peur de jouir. Frédéric, dans un râle, se penche et la prend par la taille pour s’enfoncer au maximum dans son con. Il éjacule en elle tout en mordant sa tendre épaule. Servane pousse elle aussi une plainte, signe de son orgasme. Au bout de longues secondes à se vider les couilles Frédéric se retire. Je me lève et vois alors la chatte béante de ma femme d’où s’écoule un filet de sperme. Franck, qui a vu mon regard, me dit :

  • « Approche-toi et admire la chatte de ta femme qu’on a bien ouverte ! »

Sans une seconde d’hésitation je m’agenouille et sous le rire des deux compères je contemple la vulve souillée, la chatte dégoulinante de sperme de ma petite femme.

  • « T’inquiètes pas chéri … Je prends mes précautions maintenant … Je reprends la pilule depuis la dernière fois … », m’annonce ma femme qui a vu mon inquiétude dans mon regard.
  • « Depuis … Depuis … La dernière fois ? », je bredouille de manière presque inaudible.

Personne ne me répond. Seuls les rires des trois amants font écho à ma question. A la colère, la jalousie et l’excitation j’ajoute maintenant la peur de ce qu’évoque ce sous-entendu. Me suis-je fais manipuler juste pour cette soirée ou Franck et Servane se sont-ils revus dans mon dos ? Ont-ils fait l’amour sans que je sois au courant ? Cet enfoiré monté comme un taureau baise-t-il ma femme souvent ? Un flot d’interrogations diverses m’assomment.

Je ressens les effets d’un coup de poing en plein plexus mais ce n’est pas finit. Franck fait monter Servane sur le lit et la couche sur le ventre. J’imagine sans mal la suite et, effectivement, il se positionne au-dessus d’elle et très lentement, avec beaucoup de douceur, il fait pénétrer son énorme engin entre les fesses de ma femme. Je me rapproche et chuchote doucement à l’oreille de Servane que je l’aime. Me dire qu’elle m’entend à peine me rassure mais je pense surtout qu’à cet instant précis elle s’en fout. Dans les deux cas je reste seul avec mes mots doux.

Frédéric se caresse pendant que Franck commence à s’activer lentement dans les entrailles de ma femme qui hurle son plaisir et sa douleur de recevoir un tel engin. Une fois son anus complètement dilaté il la sodomise avec de plus en plus de force. Je vois sa queue épaisse entrer et sortir du cul de Servane. La chambre est saturée d’odeur de cyprine, de sperme, de sueur. Mon cœur s’affole, mon sexe aussi, j’éjacule sur le visage et les cheveux de ma tendre chérie. Franck et Servane jouissent quelques secondes plus tard. Nous restons de longues minutes silencieux dans cette ambiance de sexe ; repus. Lentement nous émergeons de notre torpeur.

Servane me chuchote que nous devrions rentrer à présent. J’acquiesce et prends congés de ses deux amants d’un soir de manière polie mais sans plus. Le taxi que nous avons appelé est sur le point d’arriver lorsque ma femme me dit doucement qu’elle sent du sperme lui couler le long des jambes. Je la regarde et, même si je suis encore très en colère, l’embrasse tendrement.

Nous nous asseyons à l’arrière, Servane au milieu de la voiture serrée contre moi. Tout en l’embrassant je glisse ma main entre ses cuisses humides pour la forcer à les écarter. Si le chauffeur a la bonne idée de regarder, tant mieux pour lui !

Arrivés directement à la maison, nous avons fait l’amour avant même d’être arrivés dans notre chambre. J’ai dorloté ma petite femme tout le reste du week-end et je compte bien le faire tout le reste de notre vie.

Elle m’a trompée, je le sais. Et pas seulement lors de ces deux aventures, cela ne fait aucun doute dans mon esprit. Je devrais hurler, la traiter des pires insanités qui me viennent à l’esprit pour finir par prendre mon sac et me barrer. Mais non, je reste là à la trouver toujours plus belle et attirante.

Les hommes qui liront ces mots penseront peut-être que je suis faible, me qualifieront avec des termes fais pour me rabaisser. Les femmes seront certainement plus partagées, certaines m’admirant, d’autres se moqueront de moi, peut-être même les deux à la fois du genre « il est mignon mais qu’est-ce qu’il est con celui-là. ». Dans tous les cas je m’en tape car j’aime ma femme, la mère de mes enfants. Ce n’est même pas un choix car je n’y peux rien. 

---oooOooo---

Nos deux précédentes aventures ont considérablement changé notre vie de couple en la pimentant et en nous faisant découvrir d’autres facettes de nos personnalités. Nous en avons reparlé et Servane m’a avoué très rapidement cette fois vouloir franchir encore un peu plus loin les limites de ce que notre mariage lui interdisait de faire.

Nous avons décidé d’un commun accord, enfin surtout le mien, de laisser les choses se faire d’elles-mêmes, sans les provoquer cette fois-ci.

En fait nous n’avons pas attendu longtemps. Quelques jours après nos discussions, un soir, vers 21 heures, le téléphone se met à sonner. Servane étant la plus proche c’est elle qui répond :

  • « Allo ? »
  • « … »
  • « Oh salut Franck. Comment vas-tu ? »

Mes oreilles se dressent et je me rapproche. Elle le tutoie carrément maintenant.

  • « … »
  • « Bien merci … »

Après quelques civilités d’usage, la tournure de la conversation prend une direction beaucoup moins classique et je vois ma Servane qui finalement s’assoit en face de moi et me regarde l’œil brillant. Un large sourire irradie son visage d’habitude si sérieux.

  • « Oui nous en avons reparlé avec mon mari. Nous avons beaucoup aimé cette soirée. »
  • « … »
  • « Je ne pense pas qu’il soit opposé à ce que nous nous revoyons tous les trois. »

J’acquiesce de la tête sans trop bien comprendre ce qui se trame. Franck lui parle longuement, Servane lui répondant juste par oui ou par non. Au bout de quelques minutes elle conclut la conversation par ces mots :

  • « Moi aussi Franck. Je t’embrasse tendrement ... »

Servane raccroche. Elle me regarde et s’approche de moi en souriant.

  • « C’était Franck. Il désire vraiment nous revoir. »
  • « Nous revoir, ou te revoir ? », je lance avec un brin de colère dans la voix.
  • « Me revoir en fait … Enfin principalement moi. Mais il nous invite à dîner tous les deux. », me répond ma femme avec un calme olympien qui tranche avec son caractère bouillant habituel.
  • « Qu’as-tu répondu ? »
  • « J’ai accepté. », conclu-t-elle de manière froide et chirurgicale histoire de bien me faire comprendre qu’il n’y avait pas de choix possible.

Là je dois dire que j’avais l’impression que la situation m’échappait totalement, non sans aller d’ailleurs avec une certaine dose d’excitation. Mais une montée de jalousie me poussait à satisfaire une curiosité mal placée.

 

A suivre : Cocu et content - Part 2

Par decadent - Publié dans : RECITS
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Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 06:55

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Vos récits-copie-1

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Les récits publiés dans cette rubrique sont les votres chers lecteurs et lectrices. N'hésitez pas à nous envoyer vos oeuvres à l'adresse suivante : decadent.laboratory@outlook.com

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Ecrit par Jean Charles

Mes-douces-jumelles.jpg

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Ecrit par Valérie

La-premiere-fois.jpg

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Ecrit par Bernard

Bienvenue-dans-la-famille.jpg

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Par decadent - Publié dans : RECITS
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Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 06:51

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La première fois

Ecrit pas Valérie

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Dix-sept ans, l’année de tous mes espoirs ! Je viens de passer le bac et juillet traîne ses jours chargés d’un merveilleux soleil.

Je suis Valérie, petite blondinette d’un 1m65, un visage agréable, disent les amis de mes parents qui viennent à la maison. Deux beaux yeux bleus en amandes, paroles de garçons, mais je crois qu’ils sont tous menteurs et que ne feraient-ils pas pour arriver à me séduire ?

Mais il est vrai que, lorsque frappée d’une envie narcissique de me regarder dans le miroir, je trouve que j’ai un joli corps. Depuis quelques mois, l’endroit que j’appréciais finalement le moins est devenu gracieux et je trouve que ma poitrine est maintenant celle d’une vraie femme. Désespérément plate jusqu’à mes quinze ans, mes seins sont maintenant plus qu’opulents, se mettant en harmonie avec mes hanches généreuses et mes fesses plantureuses.

Je puise allègrement dans la lingerie très féminine de maman pour y subtiliser quelques soutiens-gorge version 95E et ils me vont comme une paire de gants. Les hommes se retournent sur mon passage, mais il faut aussi souligner que j’aime me vêtir en femme et contrairement à mes amies, le « jean » ne me branche pas. Je ne me sens vraiment à l’aise qu’avec le port d’une jupe qui moule mes formes et les bustiers que je découvre cachés dans des endroits ignorés des rayons de maman, me font l’effet d’une seconde peau. Elle s’amuse de me voir mettre ses « vieilleries » comme elle les nomme si bien.

J’ai appris aussi à me maquiller et j’aime à croire que je deviens plus féminine quand je suis fardée. Ce n’est pas l’avis de mon père qui crie bien un peu. Enfin, quand il est à la maison. Il est souvent parti, militaire, il vadrouille dans des coins que je ne connais pas. Il n’est pas méchant, mais un peu vieux jeu et il se prend souvent le chou avec ma mère quand il est présent.

J’ai réussi le tour de force d’obtenir mon permis de conduire en février, à la première tentative s’il vous plait et j’ai eu droit à une jolie petite voiture comme cadeau, fin août. Récompense de la part de mes parents, pour avoir obtenu mon bac section « S » de haute lutte.

Il a été décidé que, puisqu’aucun des deux ne pouvaient se libérer durant l’été, je me rendrais en Auvergne, à Aubière, très exactement pour passer quelques jours avec mes grands-parents maternels. J’ai préparé la petite valise et le 16 août, j’ai pris la route avec les recommandations d’usage.

  • « Fais attention sur la route, aux radars, arrête-toi toutes les trois heures, et appelle-nous dès que tu arriveras ».

Viennent ensuite les bisous, les larmes de maman aussi et enfin, je peux débuter ce périple qui va me conduire d’Épinal à Clermont-Ferrand puisque Aubière, où je vais, se trouve tout près de cette ville. Un étrange sentiment de liberté, c’est mon premier grand voyage seule, c’est mon premier départ en vacance avec ma propre voiture.

Épinal, c’est une toute petite ville de province, et je rejoins l’autoroute, puis le GPS que papa m’a forcée à prendre m’indique l’itinéraire. C’est parti pour plusieurs heures d’une solitude joyeuse, seulement accompagnée par la musique que j’aime, le ton trop fort sans doute, mais j’en profite, personne pour me vouloir raisonnable. C’est presque le bonheur. Pour les cinq cents et quelques kilomètres, le moteur ronronne doucement et l’air n’est pas trop chaud.

J’arrive chez mes grands-parents vers les dix-sept heures trente et ils sont déjà là, à m’attendre. Me voir les rassure et j’appelle maman immédiatement, je l’imagine qui tourne en rond dans sa cuisine, guettant le téléphone avec une nervosité particulière. Elle n’a pas dû sortir de la journée, de peur que je n’arrive pas à la joindre. Elle n’a jamais voulu de portable, un autre monde pour elle que ces nouvelles technologies.

J’ai rassuré tout mon monde, ici papy et mamy et les parents à la maison. Je prends possession de ma petite chambre, toujours la même depuis des années. Chaque fois que j’y reviens, elle me ramène à tellement de souvenirs, riches en émotion aussi.

La voix de grand-mère me rappelle qu’il est l’heure du dîner, j’avais presque oublié que je m’étais contentée d’un sandwich pour tout le voyage. La cuisine de mamy, c’est un grand bonheur, sauf que pour la faire elle n’économise pas trop le beurre et autre matière grasse. Gare à ma ligne, il va falloir que je me méfie.

C’est bon, c’est simple mais quel plaisir que celui de papoter gentiment avec eux et je croise leurs regards malicieux. Ils sont mariés depuis soixante-deux ans et je n’ai jamais entendu un éclat de voix dans cette maison où je suis venue si souvent. L’heure du dîner est toujours un moment privilégié et je raconte la route, les derniers potins de la maison, sachant bien sûr aussi que je dois prendre garde à ne pas dire quelque chose qui pourrait les contrarier. Je ne veux pas qu’ils se fassent le moindre souci et je reste donc dans des banalités de circonstance, éludant les questions que l’un ou l’autre me lance, pour sans doute être rassurés sur les états de santé de leur unique fille et de son mari.

Une bouteille de vin est ouverte en l’honneur de ce premier repas commun, et grand-père nous sert, déclarant avec un clin d’œil que « ça ne peut pas faire de mal, puisque ce sont des fruits ». Le soir tombe vite sur nous et je sens bien que la tension de cette journée les a quelque peu fatigués. Pour la première fois aussi, j’ai droit à la clé de la porte de ma chambre qui donne sur la rue. Un signe que désormais, ils me considèrent comme responsable de ma vie et de mes actes. Le fait que je conduise, que j’aie une voiture, suffit à leur donner cette impression que je suis capable de me débrouiller seule maintenant. J’apprécie la marque de confiance qu’ils me font par ce simple geste de me remettre une clé. La soirée s’achève par le départ au lit de tous. Ma nuit est sans rêve.

Le matin nouveau est arrivé, et j’entends dans la cuisine les pas de souris de grand-mère. Nous prenons un chocolat chaud tous ensemble puis elle me demande pour l’emmener au supermarché du coin. C’est parti pour quelques « commissions » comme elle appelle encore les courses.

Le déjeuner est bon, c’est papy qui l’a préparé, à l’ancienne ! Haricots du jardin et saucisse fumée cuite à l’eau, lui au moins ne met pas de la graisse partout.

Il est quatorze heures et je vais me balader dans les rues du quartier. J’y retrouve des endroits connus, d’autres qui ont beaucoup changé, normal d’une année sur l’autre de trouver des changements. Dans un petit square, je me pose sur un banc en fer et sors de mon sac un livre. J’ai toujours aimé la lecture et sous les arbres qui balancent doucement dans le vent, je débute le dernier volet d’un Dan Brown que j’adore. Combien de temps suis-je ainsi plongée dans les mots, perdue dans une situation qui me ravit ?

Mon attention est attirée par de jeunes enfants qui courent après leur ballon. Celui-ci vient mourir à mes pieds et je lève les yeux vers une tête blonde qui me décoche un large sourire. Le gamin s’empare de sa précieuse boule, la renvoie à deux ou trois autres, et ils s’éparpillent en gloussant vers les espaces plus verts du gazon environnant.

J’ai levé les yeux et je suis surprise par la nounou qui surveille les garçonnets. Surprise parce que ce n’est pas une fille mais un homme, et qu’il est là à me regarder. Nos regards viennent de se croiser et je ne comprends pas très bien ce qui m’arrive. J’ai une incroyable impression de chaleur qui me submerge. D’accord il fait beau, le soleil est chaud, mais de là à avoir cette sensation, c’est très bizarre.

Il est châtain, il doit mesurer un mètre quatre-vingt et son regard est ancré dans le mien. Je ne sais pas ce que veut dire la notion de beauté pour un garçon, mais je le trouve plutôt mignon. Je n’arrive plus à me concentrer sur ma lecture. Rien à faire, je suis attirée par ces yeux qui me dévisagent sans fausse pudeur. J’ai comme l’impression que son regard me déshabille littéralement. Oh ! Bien entendu, ce n’est pas au sens salace qu’il faut interpréter cette phrase, juste comme si je le fascinais et qu’il n’arrivait plus à détacher ses yeux de moi. Le plus étrange c’est que l’effet que je ressens est le même, je suis totalement subjuguée par ce jeune homme.

Il vient de faire un pas vers moi ; dans ma poitrine, la machine s’emballe. Toute ma peau se hérisse, j’ai la chair de poule. Je tremble un peu de le voir approcher sans que je fasse quoi que ce soit, si ce n’est trembler de partout, je vois approcher le danger. Quel danger ? Je ne sais pas, c’est juste indéfinissable, un soupçon de peur, mêlé aussi à une envie qu’il me parle. Pour cela, je suis immédiatement exaucée, et dans le square, une voix suave me prend à la gorge.

  • « Bonjour, je me présente, je m’appelle Jean-Marc et je garde les trois garnements qui viennent de vous importuner avec leur ballon de foot, je vous prie de bien vouloir les excuser. »

Il continue ses explications alors que je suis complètement déboussolée. Il doit bien voir que mon livre tremble entre mes doigts.

  • « Ce sont les garçons de ma sœur et comme elle avait une course urgente à faire, je suis chargé de veiller sur sa progéniture. »

En disant cela, il me sourit et moi, béate d’admiration, je bois littéralement les paroles que sa bouche laisse échapper.

  • « Intéressante, votre lecture ? »

Je suis pétrifiée par cette question, je balbutie quelques mots, il ne les a pas compris et je sens peser sur moi son air pensif. Mais que m’arrive-t-il ? Je ne sais pas vraiment pourquoi je suis dans un pareil état. J’ai chaud de partout, je suis complètement folle ! Allez ! Reprends-toi, ma belle, avant qu’il ne te prenne pour une attardée mentale.

Je me raidis et balbutie enfin mon prénom puis je parviens quand même à lui expliquer que je suis chez mes grands-parents, en vacances pour quelques semaines. Il me tend la main, je fais de même et c’est encore pire que ce que je croyais. J’ai l’impression que je me brûle à celle-ci. Comment j’en arrive à m’imaginer que peut-être, je ne vais plus pouvoir la retirer de la sienne sans être blessée ?

  • « Allons vous n’avez pas l’air bien, vous êtes souffrante ? »

Le ton est gentil, badin, mais il me dévisage encore plus et cela ajoute au trouble que je n’arrive pas à dissimuler. Je bégaie quelques mots pour dire que si, que ça va, que je suis dans un état normal. Il a l’air d’en douter.

  • « Me permettez-vous de prendre place à vos côtés ? »

C’est encore un cafouillage sans nom que j’offre comme réponse mais il semble avoir saisi que cela voulait dire « oui ». Le fait de ne plus avoir ses yeux dans les miens, calme un peu cette montée d’adrénaline impressionnante.

  • « Vous me montrez ? »

Il n’attend aucune réponse à sa question et tend les doigts vers mon livre. Il émet un petit sifflement en découvrant le titre et le nom de l’auteur.

  • « J’en ai entendu parler, mais je n’ai pas encore lu, enfin il faut dire aussi que je ne suis pas un grand lecteur ! »

Il me rend mon bouquin et ses doigts frôlent les miens par inadvertance. J’ai l’impression qu’il vient de m’électriser. Je ne comprends pas ce que j’ai, je réagis comme une sotte, et je suis certaine qu’il s’en aperçoit.

  • « Vous êtes très belle, mademoiselle, vos grands-parents et vous résidez dans le coin ? J’aimerais vous inviter à prendre un verre si vous le voulez bien, en soirée quand mes neveux auront retrouvé leur nid ! »

Je réponds un « oui » timide, c’est la seule réponse que j’ai trouvée.

  • « Alors, je vous attends vers vingt heures devant la fontaine de votre rue. »

Je vois qu’il connaît bien la rue de mes grands-parents pour savoir qu’une fontaine existe là, cela ne s’invente pas. Il rassemble son petit monde et entame avec eux une partie de football. Comme je n’arrive plus à raisonner mon esprit, pour qu’il reprenne le fil de ma lecture, je rentre dans ma chambre.

La soirée se passe alors que mon esprit ne se remet pas de cette rencontre. Je me dis mille fois que c’est fou, que ce gars-là à au moins dix ans de plus que moi, que je ne vais pas aller à ce rendez-vous. Vingt et une heure cinquante, je remets mes escarpins et je sors, je ne veux pas aller à la fontaine. Mes pas font l’inverse de ce que pense ma tête.

Il est là et je tremble encore une fois dès que je le vois. Galant, il m’ouvre la portière de sa voiture. Elle est blanche, une « Ford » je crois. Nous sortons rapidement de la ville, alors qu’au fond de moi, je me traite de tous les noms d’oiseaux que je connaisse. Et s’il m’arrivait quelque chose ? Personne ne sait où je suis maintenant.

Nous roulons vite et il me sourit chaque fois que mon regard croise le sien. Je ne sais pas où nous allons mais enfin nous voici devant une enseigne de bar et comme il met son clignotant, je sais que c’est là que nous allons prendre ce fameux verre. La serveuse le salue de la main du fond de la salle et elle vient vers la terrasse où nous nous sommes installés. Jean-Marc doit avoir ses habitudes ici, elle me salue et me demande ce que je veux. Je demande un coca et lui me dit :

  • « Je vous ai invitée alors buvez une boisson de fête s’il vous plait, c’est moi qui conduit alors un peu d’alcool ne tirera pas à conséquence. »

Je ne sais pas pourquoi mais je me sens irrésistiblement poussée à lui obéir et je réclame donc un whisky pour agrémenter le coca. Son sourire me désarme encore une fois. Les verres qui sont là permettent de trinquer et je trempe mes lèvres dans un liquide qui m’envahit la gorge comme un fer rouge. À la seconde gorgée, l’effet s’apaise et nous devisons gentiment sur tout, sur rien, mes études, son job et l’alcool aidant, je suis un peu grise. Manque d’habitude forcément, je ne bois jamais quand je suis avec mes amis en sortie sur Épinal.

Le premier verre a été remplacé par un second puis un troisième et la tête me tourne un peu. Les rires de Jean-Marc me vrillent les tympans, pourvu que je ne sois pas malade devant lui. Mais pourquoi ai-je bu ces whiskies ?

Le soir est déjà bien avancé et je lui demande de rentrer. Il me dit que je pourrais rester encore quelques instants, que je suis en vacances et que ce sont des moments privilégiés, que la nuit est à nous. J’insiste et comme à regret, il me fait monter dans sa voiture. Nous roulons avec les vitres ouvertes et l’air frais me revigore quelque peu. C’est à ce moment-là que je le vois qui prend un petit chemin, et avance encore quelques dizaines de mètres, à l’écart de la grande route. Le moteur s’arrête et il m’enlace.

Je le laisse faire alors que mon cœur bat à tout rompre, je frissonne et sa main me prend délicatement la nuque. Nos lèvres s’entrouvrent et la pointe de sa langue entre dans ma bouche. Ce baiser me chavire, je veux encore croire que c’est l’alcool. J’ai la tête qui tourne alors que je ne peux même plus respirer. Puis son autre main est venue cueillir littéralement un de mes seins, et elle joue sur le tissu qui le recouvre. Là encore, je sens une étrange chaleur, je n’arrive pas à parler puisque notre baiser dure encore et encore.

Je suis certaine que la pointe de mon sein est durcie par les doigts qui la pincent doucement. Mon dieu, comme mon ventre crie et réclame une caresse lui aussi. Mais comme j’ai peur de ce moment-là aussi.

Pourquoi suis-je venue à ce rendez-vous ? Papa, Maman, au secours, dites-moi ce que je dois faire. Céder aux avances de cet homme, m’enfuir ou lui demander d’arrêter tout simplement ? Je n’ai plus le choix. La main de ma poitrine vient de descendre vers mon entrejambe et elle ouvre doucement le compas que je tenais fermé jusque-là. Je sens déjà la main qui rampe sur l’ourlet de ma jupe, la remontant doucement comme par mégarde.

Dans ma bouche, la langue qui s’emmêle avec la mienne continue de semer la confusion. Ma tête, mon esprit sont complètement débranchés, déconnectés d’une réalité qui m’ensorcelle. Les doigts m’électrisent et commencent à remonter le long de l’élastique de ma culotte, pressant au passage sur la fente qu’ils devinent sous le fin voilage. Jean-Marc soulève tranquillement ce chiffon, hypothétique rempart de ma féminité et je ne dis rien, je laisse faire.

Ça y est, la main glisse sous le tissu et elle frotte sur toute la longueur mon pubis qui me semble enflé. Un doigt vient d’entrouvrir les deux lèvres qui le laissent passer. Notre baiser est toujours aussi actif et il m’emporte dans un univers de couleurs que je ne connais pas.

Je ne résiste pas … Comme c’est bon d’être caressée ! J’adore ses phalanges qui montent et descendent gentiment sur mon abricot doré, chaque passage sur mon clitoris m’arrache des soupirs. Il me semble que je fonds littéralement, à commencer par mon bas-ventre qui est en incandescence. Finalement, notre baiser prend fin et Jean-Marc prend mon poignet de sa main libre, le guide sur son torse, le fait aller à l’endroit où il désire que ma main aille.

Sur la toile du pantalon, dirigée vers le bas de son ventre, je sens cette chose qui est dure. C’est la première fois que je touche une verge d’homme ; même si pour le moment, elle est encore inaccessible à mes doigts. Quand il est sûr que j’ai saisi ce qu’il voulait que je fasse, il lâche mon poignet. Je frotte ma main sur la bosse conséquente qui déforme son pantalon. Il râle de bonheur et j’en suis surprise. Ses doigts, quant à eux, ceux qui me câlinent la chatte, sont d’une activité débordante. Je ne sais pas si c’est juste une impression mais il me semble que je suis trempée et que je coule dans sa main.

Maintenant, il a ouvert sa braguette et la bête est sortie de son antre. Elle est dans ma menotte, je n’arrive pas à en faire le tour avec mes doigts. Petite main ou objet trop gros ? Comment le savoir ? Il arrête ses mouvements et sans un mot me prend par la main, invitation soudaine à sortir du véhicule. Nous avons à peine fait trois pas qu’une lumière s’allume. Je n’avais même pas remarqué que nous étions devant un minuscule chalet de bois.

  • « Mon petit chez moi … », me susurre-t-il à l’oreille.

Je suis entraînée sans résistance vers ce domaine qui m’est inconnu. L’intérieur est cossu, mais petit. Une lampe distille rapidement une lumière tamisée, de la musique en toile de fond et nous nous enlaçons de nouveau. Mais c’est sur un canapé cette fois. Il n’y a plus que nous deux, seuls au monde et cette envie que j’ai de faire l’amour.

Je n’ai jamais connu cela avant, j’appréhende le moment où il va me prendre pour de bon mais c’est tellement magique. Ses caresses m’écartent définitivement d’une idée éventuelle de fuite. Il est beau dans la lumière qui le frôle, et il me déshabille lentement, comme s’il n’avait fait que cela, toute sa vie. Quand mon corps est entièrement dévoilé, il entreprend de faire la même chose au sien. Ses mains courent sur moi, elles vont partout, avec une douceur qui me fait un effet étrange. C’est bon, j’adore ces attouchements tendrement réalisés. Il n’a plus besoin de forcer pour que mes cuisses s’écartent l’une de l’autre et quand sa bouche se colle à ma chatte, je suis déjà à mille lieues de tous les problèmes du monde extérieur.

Jean-Marc s’est étendu contre moi mais à l’envers. Sa bouche est toujours à l’ouvrage et moi, je pars à l’exploration de mon premier corps d’homme. Je fais rouler sous mes doigts ces muscles que je découvre, je touche un dos, doux comme du velours. Mes mains passent sur les rondeurs de fesses qu’elles étudient doucement. Contre mon visage, par un mouvement volontaire ou non du garçon, m’arrive l’objet de mes obscurs désirs.

La chose palpitante et chaude est là devant mes yeux, élancée, fièrement tendue. Elle quémande une autre forme de désirs et j’ai peur d’être inexpérimentée en ce domaine. Comme l’homme me touche de plus en plus profondément du bout de sa langue, que ses doigts vont et viennent sur mon sexe et que les caresses me font remuer, c’est tout naturellement que la queue vient se frotter à mes lèvres. J’ose alors entrouvrir les mâchoires et le gland se permet d’entrer. Mais je l’adopte bien volontiers et d’une langue innocente, je débute ma vie de femme.

La matière est douce mais la bite est impatiente. À peine entrouverte que déjà ma bouche est investie par cette queue qui réclame son lot de caresses. Du reste, elle est si épaisse que j’ai du mal à la garder, elle m’étire les mâchoires et je suis d’une maladresse déconcertante. Elle fait sa vie toute seule dans ma bouche. Entre, sort et je subis un peu.

  • « C’est la première fois ? Alors attends, je vais me mettre autrement. »

Jean-Marc sans me quitter le sexe me fait tourner en se mettant sur le côté et désormais, c’est moi qui le chevauche. Lui continue de me titiller le bas-ventre et je peux tout à loisir étudier cette verge qui me surprend par ses dimensions. Je recommence à lécher le gland et c’est beaucoup plus pratique de cette manière. Je me prends au jeu et j’adore cette glace qui ne fond pas. Je lape, je suce et tète, avec délice cette belle queue qui me donne envie maintenant.

Mon ventre ondule sous l’effet des doigts et de la langue conjugués qui me donnent des frissons partout. Quel plaisir que d’être ainsi touchée, à demi pénétrée par un doigt et une pointe de langue qui me râpe le clitoris. Je râle et roule des hanches, me frottant plus encore sur le visage de Jean-Marc qui souffle un peu sous mes coups répétés. Ma petite motte se secoue sur le nez et la bouche de l’homme qui, comme moi, gémit de plaisir.

Je sens couler en permanence de mon ventre, la cyprine qu’il ne peut pas ne pas voir et sentir. Il me lape comme un jeune chien le ferait, à grands coups d’une langue baveuse et je commence à hurler de plaisir. Il serre plus fortement mes fesses, me cramponne pour ne pas que je remue trop, mais je jouis si fort qu’il n’arrive pas vraiment à me tenir.

Et je sens dans ma bouche le membre qui se crispe, qui se cabre lui aussi, je ne comprends pas bien ce qui lui arrive non plus. Je le tiens bien et ma bouche s’enfonce sur le pieu qui m’attire alors que du plus profond de moi, un roulement continu m’envahit. Je tremble, je suis un immense frisson, je suis comme disloquée de l’intérieur et je sais que je ne peux plus retenir cette formidable vague qui monte de mes entrailles.

C’est au moment où une incroyable secousse part de mes pieds jusqu’à mon esprit que je sens au fond de ma gorge un jet chaud qui me surprend. Tendu à l’extrême, Jean-Marc éjacule dans ma gorge et je n’ai pas le temps de reculer ma tête que déjà un second jet suit le premier. Je tente bien de recracher mais j’ai quand même du sperme qui descend dans ma gorge et que je dois avaler. Finalement, c’est un peu amer, poivré, enfin indéfinissable mais pas aussi horrible que certaines de mes amies veulent bien le dire.

Je découvre le plaisir et j’aime cela, j’ose avouer que je voudrais que mon « con » soit rempli, je voudrais sentir la bite bien raide entrer dans cette grotte mouillée, baveuse et je l’attends avec impatience. L’homme me lèche encore un peu et puis il se calme. Sa verge est redevenue toute molle et ma main qui la branle encore doucement sent ce changement radical. Alors il me propose de boire un verre et me dit :

  • « Ne t’inquiète pas, ça va revenir, dans quelques instants, juste le temps de faire une pause. »

Le verre d’eau qu’il m’apporte me fait un bien fou. Je le bois comme si ma vie en dépendait. Les glaçons qui sont au fond du verre lui donnent une étrange idée et alors qu’il est assis près de moi, il en prend un. D’une main experte, il commence une ronde douce sur ma peau. Elle débute par ma nuque, descend sur ma poitrine et tourne autour de chacun de mes seins qui sont tout gonflés d’envie. La glace fond rapidement, alors, il va chercher de nouveaux cubes dans le congélateur et ceux-ci mordent chaque endroit où ils vont.

Quand le dernier arrive entre mes grandes lèvres vaginales, il est presque tout neuf et Jean-Marc l’enfonce dans ma chatte rose qui le laisse entrer, mais j’ai des soubresauts sous l’impact du gel qui touche mes muqueuses incandescentes. Je roule sur le sofa et c’est là qu’à nouveau, la bouche de l’homme vient cueillir la mienne, que ses doigts recommencent à tirer la meilleure musique de mon entrejambe qui le désire plus encore que tout à l’heure.

Il est plus détendu, son éjaculation lui laisse un répit qu’il met à profit pour me faire de majestueux préliminaires. Les caresses sont toutes en douceur, toutes en finesse, et je ne tarde pas à ressentir à nouveau, cette chaleur qui m’envahit peu à peu du haut en bas. Je suis tellement emportée par ces attouchements que je me mets à gémir, d’abord doucement et mes cris vont crescendo, au rythme des doigts qui m’enflamment.

Lui aussi commence à ressentir les effets de mes envies et son sexe est redevenu raide comme un piquet de pâture. Je le gratifie d’une nouvelle pipe, mais elle est un peu différente, j’ai bien compris ce qu’il attend de ma bouche et je m’y emploie ardemment. Je prends garde cette fois, quand même à sentir ce léger tremblement, cette dernière raideur qui annonce la montée de son sperme et j’arrête de le sucer dès que je sens qu’il risque de ne plus se contrôler.

La chambre s’est remplie de nos soupirs, de nos gémissements de bonheur et aussi de cette odeur si particulière que développent les ébats amoureux. Mon ventre se creuse sous la main qui fouille partout, allant sur toute la longueur des grandes lèvres, les tenant écartées, les lissant. Puis, un doigt s’attarde de temps à autre sur le pic de chair rose érigée en montagne de plaisir.

Je rue, remuant de partout, ma croupe allant de gauche à droite, et j’apprécie les temps morts autant que les assauts fougueux des doigts qui virevoltent sur et dans ma chatte. Puis insensiblement, sans vraiment que je m’en aperçoive, puisque j’ai lâché depuis quelques minutes le jonc encore tendu, Jean-Marc a déplacé son corps et il s’est positionné contre moi. Sa bouche baise encore la mienne, et ses jambes enfourchent mes jambes. Sa main est restée bien en place continuant à frotter ma motte sans que je sois vraiment consciente de ce qu’il veut faire.

C’est seulement quand je sens le dard qui touche mon minou que je me dis que je vais être dépucelée … Alors là, je me crispe un peu, mais c’est trop tard, en un seul coup de rein, il est entré en moi en déchirant mon hymen. J’ai comme une brûlure fulgurante et lui s’est arrêté net. Sa bouche quitte la mienne et ses mains lissent mon visage, il me fait des bises sur le front, les joues, dans le cou. Il a pris le cri que j’ai poussé pour du plaisir, mais ce n’était qu’une énorme douleur.

Petit à petit, celle-ci s’estompe et il débute des va-et-vient qui me chauffent les sens à blanc. Les coups de boutoirs se suivent, mais la douloureuse intromission fait place maintenant à une autre sorte de plaisir. Le frottement en moi de ce mat me fait frissonner, me fait gueuler aussi de bonheur. Mes jambes sont rabattues sur les épaules de Jean-Marc et la queue me pénètre bien plus profondément.

Il ne faut que quelques mouvements supplémentaires pour qu’enfin, je parte dans un premier voyage où les bleus côtoient les roses et toutes les couleurs d’un arc-en-ciel qui m’enivre. Alors que roule en moi cet ouragan indéfinissable, ce bonheur sans fond, cette magie du sexe qui me procure une jouissance explosive, ma dernière pensée, juste avant de chavirer dans une sorte d’oubli total, c’est : « Voilà, je suis devenue une femme, une femme à part entière ».

Après combien de temps, nous sommes-nous désaccouplés ? Je ne saurais le dire. La nuit est déjà bien avancée quand lui et moi émergeons de ce coton doux dans lequel nos ivresses nous ont projetés. Quand il se relève pour m’embrasser, ses bras sont toujours accrochés à mes hanches. Sur le drap, une étoile d’un rouge sombre marque la première étape de ma jeune vie, le premier vrai bonheur que je connaisse. L’homme me regarde, puis comprenant que ce sang est le signe de la virginité toute fraîche qu’il vient de prendre, il me serre contre son cœur et me murmure :

  • « Tu aurais dû me le dire que tu n’avais jamais fait l’amour, j’aurais été plus doux et tendre encore. »

Nos yeux sont rivés les uns dans les autres et les miens doivent lui témoigner cette reconnaissance qui m’habite. Il doit sans doute y lire ce merci tacite, non-dit, mais tellement crié. Alors une nouvelle érection arrive et nous remettons le couvert, mais cette fois, je ne suis ni crispée, ni angoissée, et le plaisir que je prends, n’a déjà plus rien à voir avec le précédent.

Nous avons fait l’amour jusqu’au petit jour, puis il m’a raccompagnée chez mes grands-parents. Nous nous sommes revus chaque nuit, nous avons renouvelé maintes fois ces promesses d’un amour éternel qui n’a, en fait, duré que jusqu’à la fin de mes vacances. Mais aujourd’hui, adulte, réfléchissant à cette nuit-là, j’ai encore la nostalgie de ce début, de ce moment où je suis devenue une femme. Jean-Marc et moi avons gardé de bons contacts, mais jamais, plus jamais, nous n’avons couchés ensemble.

Les regrets sont toujours vains, je garde un souvenir inoubliable de ce dépucelage magnifique où la douceur et la tendresse m’ont amenée à me laisser faire, sans crainte. Ce n’est que des mois plus tard que je me suis dit que j’aurais pu être enceinte.

Voilà toute l’histoire de ma première fois, avec les défauts de mémoire et d’écriture que je n’ai su corriger. J’aimerais lire vos commentaires, bons ou mauvais, pour juste m’assurer que cela ne vous a pas laissé indifférent.

À toi, Jean-Marc pour que tu te souviennes de ce que je t’ai offert ce soir-là … 

FIN

 

Par decadent - Publié dans : RECITS
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Comme son nom l'indique c'est un petit règlement de compte personnel. Enfin, pour être franche c'est surtoit moi (Roxanne) qui tenait à ce que cette rubrique soit présente. Eh ouais, même si je ne suis pas la principale concernée (quoique j'ai bien mangé quand même), j'ai la rancune plus que tenace.

Petit-reglement-de-compte-entre-ami-e-s-copie-1.jpg

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ERRATUM

Petite précision qui a son importance concerant la rubrique "Petit règlement de compte entre ami(e)s"... Pour ne pas qu'il y ait de malencontreuses coïncidences, les prénoms des protagonistes ont été changés. Par exemple, le compagnon de la protagoniste principale suce nommée (oui je sais ça ne s'écrit pas comme ça mais ça me fait rire), ou pour être plus précise le "plouc", ne se prénomme pas Laurent et n'habite pas Chaussy dans le Val d'Oise. En tous cas selon les informations fournies par la CAF.


A moins que... Noooooon !!! Des gens si honnêtes et si vertueux que ça ce n'est pas possible ! J'ai vraiment l'esprit mal tourné ! Après, par souci de clarification, si cela pose problème, on peut toujours aller leur demander de procéder à une vérification des pièces justufucatives fournies ? Non ?  

Ce point éclaircie, je vous souhaite une bonne lecture... "Amicalement", Roxanne ou chérie coquine.

Nous

Couple libertin de région parisienne, vous aurez vite compris que le sexe tient une place primordiale dans notre vie. Pour le reste nos adorons le rock, les Harley, les voyages et plein d'autres choses dont vous vous foutez royalement. Non ? Bandes de menteurs !

 

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