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La descente aux enfers
Ecrit par Roxanne
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Une fois la douche terminée, Alex se rhabilla sans détacher son regard de mon sexe. Un peu gênée malgré tout d’offrir ainsi mon intimité en spectacle, je me levai à mon tour et remis rapidement mes vêtements tandis qu’Annabelle raccompagnait son hôte sur le palier. Une fois la porte refermée, elle se tourna vers moi radieuse.
Je lui fis un petit signe de la main et sortis. Sitôt la porte refermée derrière moi, je vis Alex assis sur les marches d’escalier. Avait-il remarqué mon trouble ? M’attendait-il ? Lentement, je me dirigeai vers lui sans le quitter du regard. Lorsque j’arrivai à sa hauteur, il se leva et nous restâmes quelques secondes à nous regarder sans bouger. Puis il hasarda une main sur ma hanche. Consciente de ce qui allait suivre, je savais que c’était le dernier moment pour stopper net ses ardeurs, après quoi il serait trop tard. Mais je ne fis rien …
Alors il posa son autre main sur moi et, se tenant derrière, commença à m’embrasser dans le cou. D’abord timides, ses baisers se firent très vite plus impatients et ses mains descendirent le long de ma jupe jusqu’à toucher ma peau, avant de remonter le long de mes cuisses, le tout en me poussant doucement jusqu’à ce que je me retrouve plaquée contre le mur. Là, il remonta entièrement ma jupe, sortit sa bite, et je sentis bientôt ma chatte encore trempée s’ouvrir et avaler cette queue qui semblait avoir retrouvé toute sa vigueur.
Excitée comme rarement, je laissais échapper un cri et il mit aussitôt sa main devant ma bouche afin que nos ébats ne réveillent pas tout l’immeuble. Très vite, la cadence augmenta et c’est ainsi que je me retrouvai la joue collée à la paroi de la cage d’escalier, les jambes écartées, prise par un inconnu de la plus sauvage des façons. Sa main était toujours collée devant ma bouche, m’empêchant d’exprimer plus bruyamment ce plaisir qui s’amplifiait à mesure que les coups de son bassin sur mes hanches se faisaient plus violents. Le rythme déjà frénétique des allées et venues de son chibre s’amplifia encore et j’eus la sensation d’être littéralement défoncée par ses coups de bite à l’intérieur de mon vagin. Pourtant, je ne ressentais aucune douleur et si douleur il y avait, elle était indissociable du plaisir que me procuraient à la fois la situation et l’acte en lui-même. Bientôt je sentis le flot d’une indicible extase parcourir mon être tandis qu’Alex se retira rapidement avant d’inonder de jute mon entrejambe qu’il caressa ensuite de son sexe.
Soudain envahie d’une immense fatigue, je m’assis sur les marches tandis qu’Alex restait devant moi, le pantalon et le caleçon toujours baissés aux chevilles. Il prit alors ma tête et la dirigea vers sa verge qu’il mit dans ma bouche. Quelques secondes durant, je suçais le membre maculé de sperme et de mouille puis il le retira avant de se rhabiller. Toujours sans un mot, il glissa ses doigts dans mes cheveux, presque tendrement et disparut dans la nuit.
De longues minutes passèrent durant lesquelles je restais immobile, à demi allongée sur les marches d’escalier que maculait la semence qui glissait le long de mes cuisses et de mes fesses. Alors, rassemblant mon courage, je me dirigeai vers ma chambre où une douche bien méritée m’attendait.
Lorsqu’Annabelle frappa à ma porte le lendemain, j’étais encore au lit à une heure tardive. Malgré la fatigue que j’avais ressentie la veille sitôt mes exploits accomplis, je n’étais pas parvenue à trouver le sommeil tout de suite, submergée par ce flot d’émotions.
Elle partit alors dans un éclat de rire qui résonna dans la pièce.
Nous rîmes toutes les deux de bon cœur. Tout en m’habillant, je lui proposai de venir prendre le petit déjeuner avec moi sur les quais, ce qu’elle accepta sans hésiter. Dès que nous fûmes confortablement installées sur les banquettes du bar, Anna orienta bien évidemment la conversation sur nos aventures de la veille.
Elle me regarda un instant d’un air interrogatif auquel je répondis par un clin d’œil rieur.
Elle semblait excitée comme une puce rien qu’à imaginer ce que j’allais lui raconter.
Je répondis par un sourire taquin qui ne fit qu’accroître sa curiosité.
Elle me toucha le bras en écarquillant les yeux.
À nouveau, nous partîmes dans un grand fou-rire qui fit se retourner le serveur. Il devait penser que je m’étais consolée assez vite de mon chagrin d’amour.
Nous terminâmes notre petit déjeuner en riant de choses et d’autres, mais à aucun moment je n’abordai mon entrevue avec Valmont. Sans réellement savoir pourquoi, je voulais garder jalousement cette relation pour moi toute seule, évitant même de la partager avec la seule personne de mon entourage qui aurait pu la comprendre.
Après avoir terminé notre café et avalé nos croissants, nous flânâmes le long des quais en chinant devant les célèbres bouquinistes. Sur le chemin du retour, je profitai d’une pose clope sur les berges pour appeler le médecin d’Annabelle et, ainsi qu’elle l’avait prédit, j’obtins un rendez-vous pour l’après-midi même.
De retour dans notre immeuble, Anna me raccompagna jusqu’à ma chambre. En montant les escaliers, je souris en regardant l’endroit précis où s’étaient déroulés mes ébats de la veille. Arrivée dans la chambre, mon amie sortit une enveloppe de son sac et me la tendit.
Je pris l’enveloppe sans pouvoir m’empêcher de regarder à l’intérieur, surprise de son apparente épaisseur.
J’en restai assise sur mon matelas, les bras ballants, cherchant à comprendre pourquoi un type comme Alex ressentait le besoin de payer des fortunes pour des choses qu’il aurait très certainement pu avoir gratuitement.
Elle riait encore lorsqu’elle quitta ma chambre, me laissant avec ce qui s’apparentait pour moi à une petite fortune. Tandis que je rangeais mon pactole en lieu sûr, je ne pus m’empêcher de penser que cet argent gâchait quelque peu mon plaisir. Bien sûr, j’étais ravie de voir une telle somme tomber du ciel, mais ce qui m’ennuyait surtout, c’est que j’avais pris un plaisir énorme, hier soir. Je me rendis compte que j’aurais agi exactement de la même façon si j’avais eu la certitude absolue de ne rien gagner. Qu’étais-je donc devenue ? Une Juliette des temps modernes prospérant dans le vice ? Point de trace de sadisme dans le moindre de mes fantasmes pourtant. D’ailleurs, quels étaient mes fantasmes ? Je n’étais même pas sûre d’en avoir. Pire, j’avais le sentiment de les vivre avant même qu’ils n’aient le temps de germer dans mon esprit déchiré entre l’eau du fleuve tranquille qui avait bercé toute ma vie et le feu des passions brûlantes qui coulaient dans mes veines comme de l’acide et incendiaient mon ventre. Je savais déjà que le feu gagnerait la partie jusqu’à me consumer entièrement. Il y a des incendies qu’aucune eau ne peut éteindre et contre lesquels on ne peut rien.
Après un repas frugal à la sandwicherie du coin, je flânai un moment dans les rues du quartier avant de remonter me changer avant mon rendez-vous chez le médecin. Ce dernier me reçut presque aussitôt et après l’examen d’usage, me mit un implant contraceptif dans le bras, bien plus efficace selon lui et, vu ce que je lui avais dit de mon métier, avait l’avantage de bloquer les ragnagnas qui m’auraient mise au chômage technique une fois par mois.
Désormais protégée, au moins contre le risque d’une grossesse, je rentrai dans ma piaule afin de me préparer pour le soir tout en me demandant si la prochaine nuit serait aussi agitée que les précédentes. En fait, je me demandais surtout si Valmont me rendrait visite, ainsi qu’il l’avait laissé entendre. Vingt-quatre heures à peine s’étaient écoulées depuis notre dernière rencontre et, déjà, je m’ennuyais de sa présence, de ses regards, de ses mots. Je n’étais pas amoureuse. J’étais même tout à fait consciente que notre relation était vouée à l’échec à plus ou moins long terme. Pourtant, cela ne m’empêchait pas de l’imaginer sans cesse à mes côtés ainsi que le ferait une petite fille rêvant à son prince charmant. La différence étant que ma chambre n’avait rien d’un donjon imprenable et qu’en guise de forteresse, les murs d’indifférence qui entouraient mon cœur n’avaient d’autre architecte que mes propres peurs. Je me rendis compte alors à quel point cette nuit avec Valérie avait bousculé mes certitudes et modifié le regard que j’avais sur ma propre existence. C’était comme si les sentiments que j’avais pour mon amie avaient brutalement envahi la moindre parcelle de mon être comme le ferait l’eau d’un fleuve trop longtemps contenu, emportant sur son passage les digues de la moralité que la société avait mis vingt ans à construire.
Lorsque le club ouvrit ses portes, j’étais déjà assise depuis longtemps sur mon tabouret. Le pressentiment que Valmont allait venir ce soir avait fait grandir en moi une impatience que je maîtrisais tant bien que mal en me forçant à ne pas fixer l’horloge accrochée au mur. Des hommes entrèrent mais je m’en aperçus à peine. Et à 23 heures, celui que j’appelais de tous mes vœux entra, se dirigea vers moi sitôt la porte franchie et déposa un baiser sur ma joue en effleurant ma hanche de sa main. L’instant d’après, nous sirotions une coupe de champagne dans une alcôve au fond du bar, lovés l’un contre l’autre à l’abri des regards indiscrets.
Son bras enroulé autour de moi resserra un peu plus son étreinte. Il embrassa tendrement mes cheveux.
J’appuyai ma tête contre son épaule, désirant plus que tout profiter de ces instants.
Le paquet qu’il me tendit était un peu plus gros qu’une carte de crédit et assez épais.
Le passage rapide d’un doigt sous un pli du paquet découvrit l’image d’un smartphone dernier cri, le dernier de chez Nokia.
Je restai un moment immobile, le précieux paquet posé sur mes genoux.
Je posai le paquet sur la table et m’enfonçai entre ses bras.
J’étais totalement sous le charme de cet homme et cela n’avait rien à voir avec le cadeau qu’il venait de m’offrir. Tout en lui m’inspirait une confiance absolue et sa présence à mes côtés me transportait. Au final, j’avais l’impression que ce n’était pas notre couple improbable qui était incongru mais tout le reste, le décor, les filles, Jeanne, le club …
Mon visage n’était plus qu’à quelques centimètres du sien.
Nos lèvres se touchèrent un bref instant mais Valmont fit glisser les siennes sur ma joue, jusqu’à mon oreille.
Je me redressai sur mon siège en essayant de ne pas montrer ma déception, tandis que Valmont se levait déjà pour partir.
Il réfléchit un instant, semblant chercher ses mots, puis il posa sa main sur mon bras avant de reprendre :
Il avait appuyé sa phrase d’un regard insistant comme pour mieux lever toute l’ambiguïté que pouvait contenir son geste. Il ne voulait pas avoir l’impression d’acheter mes faveurs et me le faisait clairement comprendre. C’était une attitude dont j’aurais apprécié la dignité sans cette immense frustration que provoquait en moi son départ rapide.
Il déposa tendrement un baiser sur mon front, comme il l’avait fait la veille, puis il disparut. L’instant d’après, je retournais m’asseoir au bar et confiais mon paquet aux bons soins de Jeanne.
Une question me taraudait mais, d’une part, je craignais de mettre Jeanne mal à l’aise et d’autre part, je n’étais pas vraiment certaine d’avoir envie d’entendre la réponse. Malgré tout, ma curiosité l’emporta :
Elle avait deviné la véritable interrogation qui se cachait derrière ma question. Je la regardais fixement et son air mi-surpris mi-sévère disparut au profit d’un sourire de connivence.
Je restai silencieuse, me demandant ce qu’il avait pu faire avec cette Corinne, à quoi elle ressemblait etc … Ressentait-elle ce que je ressens aujourd’hui lorsque je suis avec lui ? Faisait-elle semblant ? Jeanne déposa une tasse de café devant moi.
Je souris timidement à sa dernière remarque. Elle ne comprenait pas. Comment aurait-elle pu, d’ailleurs ? Pour elle, tous les hommes n’étaient que des cartes bancaires sur pattes que leurs vices attiraient dans son bar comme des abeilles sur un pot de miel.
Je souris tout en baissant les yeux. J’allais tenter de rassurer Jeanne sur ce point lorsque la sonnette retentit.
Après un rapide coup d’œil à l’écran de surveillance vidéo, elle partit ouvrir d’un pas décidé. L’homme qu’elle invita à entrer nous salua poliment avant de disparaître dans les salons en compagnie d’Estelle. Un peu plus tard, un autre homme fit son apparition et tenta de me faire la conversation. Mais mon esprit était déjà tourné vers le lendemain et ce déjeuner avec Valmont. Et lorsqu’il partit, j’aurais été bien incapable de dire quels sujets nous avions abordés.
Le lendemain matin, malgré une nuit raccourcie par la découverte de mon téléphone avec lequel j’avais joué comme une gamine, je bondis hors de mon lit avec une énergie décuplée. J’étais impatiente de revoir Valmont en dehors du club, dans un endroit normal, comme un couple normal. Un couple … L’expression me fit sourire tant elle paraissait saugrenue en pareilles circonstances. Nous ne nous étions vus que trois fois. Qu’importe ! Le temps d’un repas, nous serions ce que peuvent être un homme et une femme, simplement heureux d’être ensemble, avec cette impression magique que rien n’existe à part eux.
Lorsque la sonnerie du téléphone retentit, mon cœur fit un bond dans ma poitrine et l’instant d’après, Valmont m’ouvrait la portière de sa jolie voiture.
Quelques minutes plus tard, il abandonnait sa Mercedes à quelques pas du Champ de Mars et je sus alors où nous allions : au premier étage de la Tour Eiffel se trouve un restaurant panoramique où hommes d’affaires et familles aisées viennent profiter d’une vue unique sur Paris tout en dégustant les plats délicats, mais hors de prix d’un chef étoilé. Les portes s’ouvrirent sur la réception et un serveur nous guida immédiatement vers la table que Valmont avait réservée.
À vrai dire, ce n’est pas tant la distance qui me séparait du sol qui me dérangeait, mais bien ce fossé, invisible et pourtant infranchissable, que les hasards de naissance ou de la vie avaient creusé entre moi et les gens qui nous entouraient. J’étais à la fois admirative et jalouse de l’aisance avec laquelle ces femmes aux robes de créateurs et ces hommes aux costumes impeccables évoluaient dans ce monde. Un monde où la jeunesse rendait les femmes belles. Un monde où le succès rendait les hommes désirables. Un monde où je n’avais pas ma place.
Alors que le serveur déposait sur la table deux verres qui devaient contenir du kir royal, il dut s’apercevoir de mon trouble et ne répondit pas immédiatement. Que répondre, d’ailleurs ? Dans ce milieu où les gens maquillaient leur noirceur par de coûteux artifices, nos différences s’étalaient au grand jour sous la lumière crue du reflet des paillettes et des strass.
Au fur et à mesure que le repas avançait, je parvins à me détendre et à faire abstraction de l’endroit où je me trouvais. Jusqu’à lui faire part des raisons qui avaient causé mon départ de la fac.
J’appuyai ma dernière phrase d’un clin d’œil et il se mit à rire.
J’étais désormais totalement détendue et heureuse de profiter de ces instants avec Valmont. J’espérais simplement que j’arriverais à me relever de la chute qui finirait inévitablement par survenir un jour.
Je ne sus quoi répondre. Seule, en voyage à l’étranger avec Valmont ! Mille questions se bousculèrent dans ma tête. Etaient-ce des vacances ? Un voyage d’affaires ? Qu’attendait-il de moi ? Voulait-il une accompagnatrice ? L’expression de mon visage dut trahir ma perplexité car il prit soin de préciser de lui-même certains détails :
Comment refuser une telle proposition ? Et en même temps, comment gérer tout ce qu’elle impliquait ? Une fois encore, l’ange et le démon qui cohabitaient dans mon esprit se livraient une lutte sans merci quant au choix que je devais faire. Et comme bien souvent depuis quelque temps, je choisis de tenter le diable !
Il sembla ému par ma réponse positive et cela me conforta à la fois dans l’idée que je me faisais de lui et dans mon choix. C’était réellement quelqu’un de bien et je sentais déjà poindre en moi les premiers signes d’une douce impatience en imaginant nos ombres entrelacées, glissant côte à côte sur les quais enneigés de la Vltava.
Sur le chemin du retour, il fut intarissable sur les trésors que renfermait la capitale de la Bohème. De la cathédrale Saint-Nicolas au pont Charles en passant par le Stare Mesto, les souvenirs de ses précédents séjours me donnèrent un avant-goût fort agréable de cette ville que je ne connaissais pas. Lorsqu’il me déposa devant le bar, il me promit de prendre contact avec Jeanne afin de la persuader de me laisser partir une petite semaine. Connaissant son pouvoir de persuasion et ayant une vague idée des sommes qu’il avait laissées au 1830 depuis un an et demi, je ne doutais pas qu’elle accède à sa demande sans faire d’histoires.
En regagnant ma chambre, une question me trottait néanmoins dans la tête. Qu’allais-je donc dire à Annabelle ? J’avais eu des scrupules à me confier à elle quant à mon histoire avec Valmont parce que je m’étais convaincue que je voulais garder jalousement au fond de moi toute la magie des instants que je passais en sa compagnie. Mais je me rendis compte que c’était moins le fait de les partager avec elle qui me dérangeait, que les inévitables mises en garde qu’elle ne manquerait pas d’opposer à mon enthousiasme aveugle quant à cette relation sans avenir et par trop artificielle pour l’entendement commun. Pourtant, lorsque je me retrouvai devant sa porte, je savais au moment de frapper que ma décision était prise.
Je répondis à sa question, et même davantage. Le premier soir avec Valmont au 1830, notre rencontre fortuite à la terrasse d’un café, le téléphone et, pour finir, notre projet de voyage. Lorsque j’eus terminé, elle semblait à la fois subjuguée et incrédule.
Elle me prit dans ses bras en me félicitant et en m’encourageant à profiter au mieux de cette chance qui tombait du ciel. Je savais qu’elle était sincère. Sous ses traits de blonde superficielle et facile, Anna était une fille au caractère entier et dotée d’une grande franchise. Et sous sa bonne humeur perpétuelle se cachait un être sensible capable de tous les sacrifices pour aider son prochain. Elle n’aurait pas manqué d’arguments pour tempérer mes ardeurs et me mettre en garde, mais elle n’en fit rien. Au contraire, elle me laissait jouir pleinement de ce moment sans la moindre jalousie alors même que ce qui m’arrivait était le rêve de toute hôtesse.
Nous restâmes une bonne partie de l’après-midi à disserter sur ce qui m’attendait durant les prochains jours, imaginant l’hôtel, les promenades romantiques et les nuits torrides dans lesquelles mon amie projetait ses propres fantasmes, après quoi je remontai dans ma chambre afin de me préparer pour le soir. Au vu des événements de la journée et de ceux qui m’attendaient, je n’étais pas spécialement pressée d’aller travailler tant mon esprit était accaparé par mes prochaines vacances. Néanmoins, lorsque je descendis pour le repas, j’étais fin prête à séduire tous les hommes à qui ma parure moulante et sexy aurait l’air de plaire. Pourtant, lorsque je pénétrai dans la salle à manger, j’eus la sensation étrange que quelque chose avait changé et, très vite, Jeanne m’en apporta la confirmation en m’interpellant avec son enthousiasme habituel :
C’est fou de voir à quel point la vie sait parfois se montrer cynique et cruelle. Après m’avoir procuré des moments de bonheur et d’intense émotion tout au long de la journée, voilà qu’elle jetait sur ma route un caillou dont les traits ressemblaient étrangement à …
La surprise et la décence m’empêchèrent de réagir, jusqu’à ce que Valérie vienne à moi pour me saluer.
Bien évidemment, elle n’avait pas mentionné le fait que nous nous connaissions. Impossible donc dans ces conditions de déclencher une dispute que personne n’aurait comprise. J’étais condamnée à faire semblant de lui souhaiter la bienvenue avec le sourire le plus hypocrite possible.
Personne ne remarqua, ou ne voulut remarquer, la tension presque palpable qui s’était installée entre nous deux. Pourtant, nos regards assassins ne mentaient pas et il me fallut un sang-froid à toute épreuve pour ne pas lui rendre la gifle que j’avais reçue l’avant-veille. Après le repas qui vit Valérie s’inventer une enfance malheureuse, laquelle souleva des murmures de compassion qui me firent bouillir, nous gagnâmes nos chaises afin d’attendre le client.
A suivre : La descente aux enfers - Part 8
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Le poids des mots, le choc des photos, l'impact des vidéos !
Pour faire encore plus simple, du sexe, encore du sexe, toujours du sexe et ce sous presque toutes ses formes.
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Notre journal... Celui d'un couple qui aime le sexe et qui l'assume pour une vie épanouie faite de plaisirs et de complicité sans faille.
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Un rubrique faite pour celles et ceux qui pensent que jouer (modestement) avec les mots peut être aussi excitant, voir plus, qu'une suite de photos ou de vidéos.
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Pas vraiment besoin de description pour ce qui suit. Des séries de photos d'amatrices tout simplement.
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De nombreuses vidéos dans de nombreuses catégories qui ne manqueront pas de provoquer une hausse du chiffre d'affaire de Kleenex. Elles ont toutes été choisies par nos soins et visionnées en couple.
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Comme son nom l'indique c'est un petit règlement de compte personnel. Enfin, pour être franche c'est surtoit moi (Roxanne) qui tenait à ce que cette rubrique soit présente. Eh ouais, même si je ne suis pas la principale concernée (quoique j'ai bien mangé quand même), j'ai la rancune plus que tenace.
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ERRATUM
Petite précision qui a son importance concerant la rubrique "Petit règlement de compte entre ami(e)s"... Pour ne pas qu'il y ait de malencontreuses coïncidences, les prénoms des protagonistes ont été changés. Par exemple, le compagnon de la protagoniste principale suce nommée (oui je sais ça ne s'écrit pas comme ça mais ça me fait rire), ou pour être plus précise le "plouc", ne se prénomme pas Laurent et n'habite pas Chaussy dans le Val d'Oise. En tous cas selon les informations fournies par la CAF.
A moins que... Noooooon !!! Des gens si honnêtes et si vertueux que ça ce n'est pas possible ! J'ai vraiment l'esprit mal tourné ! Après, par souci de clarification, si cela pose problème, on peut toujours aller leur demander de procéder à une vérification des pièces justufucatives fournies ? Non ?
Ce point éclaircie, je vous souhaite une bonne lecture... "Amicalement", Roxanne ou chérie coquine.
Couple libertin de région parisienne, vous aurez vite compris que le sexe tient une place primordiale dans notre vie. Pour le reste nos adorons le rock, les Harley, les voyages et plein d'autres choses dont vous vous foutez royalement. Non ? Bandes de menteurs !
Détenteurs d'un compte couple certifié sur Netéchangisme, voici notre annonce :
Le libertinage et ses plaisirs n'ont de sens que lorsqu'ils sont vécus au sein d'un couple à la complicité sans faille ... Roxanne (29 ans) et Franck (42 ans), notre indéfectible amour ne nous empêche aucunement d'être des épicuriens convaincus et des adeptes assidus des plaisirs de la chair ... Le feeling, la complicité et la séduction tiennent une place importante dans notre recherche qui s'oriente vers des couples à la partie féminine bisexuelle ou vers des femmes elles aussi tentées ou pratiquant les plaisirs saphiques ... Nous ne ferons pas une liste des pratiques que nous acceptons ou nous refusons, mais n'hésitez à nous contacter afin d'en savoir plus. Cela sera peut-être le début d'une belle amitié et plus si affinité.
Si elle vous intéresse et vous correspond, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse suivante :
decadent.laboratory@outlook.com
Dans le cas contraire, on vous souhaite une bonne visite et surtout : NE SOYEZ PAS SAGES !!!
Roxanne & Franck
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