Mercredi 22 juin 3 22 /06 /Juin 01:41

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La descente aux enfers

Ecrit par Roxanne

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Après quelques minutes de ce manège et voulant éviter qu’il jouisse en moi, je descendis le long de ses jambes jusqu’à ce que mes genoux touchent le sol et que ma bouche arrive sur sa queue. Je commençai alors à le sucer tout en le masturbant et il ne fallut que quelques secondes pour que les convulsions précédant l’éjaculation n’apparaissent. Il essaya de me repousser mais je résistai et parvins à garder son sexe en bouche jusqu’à ce que de puissants jets de sperme ne viennent la remplir. Je continuai encore quelques secondes puis je remontai lentement vers lui, la bouche légèrement entrouverte afin qu’il contemple son œuvre avant d’avaler le précieux nectar.

  • « Surtout raconte-lui bien tout ! N’oublie aucun détail ! Je sais qu’elle en raffole. », murmurai-je en collant pratiquement mon visage au sien.

Sur quoi je me levai en m’essuyant la bouche d’un revers de main, réajustai ma robe et lui montrai la direction de la porte.

  • « Le petit chien doit maintenant retrouver sa maîtresse … Et n’oublie pas le pourboire ! Tu feras une note de frais … »

Sans un mot, il se leva à son tour et partit en direction du bar tandis que je filais aux toilettes pour me rincer la bouche et me refaire une beauté. Il y a encore une semaine, j’aurais éclaté en sanglots devant le miroir en contemplant ce que j’étais devenue. Désormais, tout était différent. Finalement, Valérie m’avait peut-être rendu service en agissant de la sorte. Désormais, plus rien ne me retenait dans son monde.

Lorsque je revins au bar, Adrien était déjà parti et c’est sous les regards médusés de Jeanne et des autres filles que je revins m’asseoir sur mon tabouret.

  • « Quoi ? »,lançai-je étonnée en les regardant, tour à tour.
  • « Alors là ma p’tite, tu m’as assise ! Jamais je n’aurais pensé qu’il prenne une bouteille et qu’il te suive dans les box ! Pour tout dire, j’avais peur qu’il nous fasse un malaise ! », s’exclama Jeanne.
  • « Mouais … Il n’était pas franchement intéressant. Il venait de se faire larguer et il m’a saoulée avec ça pendant une heure ! »,fis-je en souriant avec un air méprisant.

S’ensuivirent des moqueries plus ou moins méchantes à son endroit de la part des autres filles, puis la sonnette retentit, signe que la récréation était terminée. L’homme qui entra nous salua cordialement et commanda une bouteille de champagne avant de s’enfuir vers les box avec Annabelle. Je pressentis que la soirée allait être bien longue, mais Jeanne vint me faire la conversation et m’exprimer ses félicitations.

  • « Tu as été géniale, tout à l’heure. Aller vers un client pareil alors que tu es ici depuis si peu de temps, chapeau ! Et réussir à lui faire prendre une bouteille en plus ! », me glissa-t-elle discrètement avec un sourire.

Je souris à mon tour. Bien évidemment, je ne pouvais pas lui raconter le fin mot de l’histoire, mais si j’avais en plus marqué des points auprès de mon employeur, la situation n’en devenait que plus savoureuse. Il faudrait que je pense à remercier Valérie.

Deux autres clients nous rendirent visite ce soir-là mais aucun ne succomba à mes charmes. Qu’importe ! Même si j’aurais bien eu besoin qu’un homme satisfait me laisse un pourboire. En effet, je me doutais bien que le toutou de Valérie n’avait pas pris la peine de glisser un billet à mon intention en partant. Aussi, lorsque l’heure de la fermeture arriva et, avec elle, le rituel des enveloppes, je fus on ne peut plus surprise d’entendre Jeanne appeler mon prénom.

  • « Non ! Il a laissé un pourboire ? », m’exclamai-je en saisissant l’enveloppe.
  • « Tu vas espérer qu’il revienne, finalement ! »,lança Céline hilare.
  • « Euh … Pas à ce point ! », répondis-je en riant.

Après avoir salué Jeanne, nous sortîmes du bar pour regagner nos pénates. Discrètement, j’ouvris l’enveloppe et y trouvai cinquante euros, soit une fortune pour un étudiant. Cela pouvait bien sûr venir de Valérie, mais elle-même ne roulait pas sur l’or.

Annabelle m’accompagna dans les escaliers qui menaient à nos chambres respectives. Arrivées devant ma porte, elle me souhaita bonne nuit avant de me glisser à l’oreille :

  • « En fait, il ne t’a rien laissé. C’est Jeanne qui t’a préparé l’enveloppe ! Mais je ne t’ai rien dit, hein … »

Elle ponctua sa remarque d’un index posé sur sa bouche.

  • « Promis … Bonne nuit. », répondis-je.

J’entrai dans ma chambre et la parcourus du regard, comme pour me l’approprier définitivement. Désormais, cette pièce que j’allais prendre grand soin à décorer, c’était la mienne. Je fis glisser ma robe rouge sur le sol et me dirigeai nue vers la salle de bain. De longues minutes durant, je laissai l’eau tiède caresser ma peau avant d’aller m’allonger sur mon lit. Là, dans la pénombre, la peau et les cheveux trempés, les bras posés le long du corps et les jambes légèrement écartées, j’étais bien. Ce soir, pour la première fois, un sexe nu m’avait pénétrée. Pour la première fois, un homme avait joui dans ma bouche et j’avais avalé sa semence. On dit que c’est lorsqu’on a tout perdu qu’on est libre de faire ce qu’on veut. Ce soir j’étais libre …

Le lendemain matin, je me levai de bonne heure afin de profiter de ma journée pour décorer un peu mon nouveau chez moi. Je m’habillai en vitesse avant de dévaler les escaliers quatre à quatre, attirée par l’idée de ce petit déjeuner que j’avais déjà pris l’habitude d’avaler sur les quais de Seine et c’est le cœur léger que je sortis en trombe de l’allée de l’immeuble qui jouxtait le 1830. Est-ce son ombre que je vis bouger derrière moi ? Est-ce son parfum, qu’inconsciemment je reconnus ? Toujours est-il qu’avant d’avoir fait dix mètres, je m’arrêtais net avant de lui faire face ; l’ombre parfumée adossée à la façade n’était autre que Valérie.

Comment réagir ? J’éprouvais à la fois une sourde colère contre celle qui m’avait envoyé son toutou pour m’espionner et en même temps une indifférence absolument inouïe envers tout ce qu’elle pouvait penser depuis que je m’étais persuadée d’avoir tranché net tous les liens qui pouvaient me rattacher à mon ancienne vie. Alors, à cet instant, une seule chose occupa mon esprit, quoiqu’Adrien ait pu lui dire, surtout ne pas baisser les yeux !

Sans un mot, je m’avançai vers elle tandis qu’elle se redressa tout en se tournant vers moi. À présent, je pouvais voir son visage tendu par la colère et ses yeux marqués par le chagrin. Nous étions désormais à quelques centimètres l’une de l’autre et seul un silence épais, presque palpable, nous séparait. Je continuai à maintenir mon regard planté dans le sien et c’est sans doute la raison pour laquelle je ne vis pas sa main partir et s’abattre sur ma joue. La violence du choc me fit vaciller mais je me redressai aussitôt tout en frottant ma joue meurtrie par ce geste insensé, venant de la part de celle avec qui j’avais fait l’amour deux jours auparavant.

  • « T’as pas envoyé Adrien, pour me frapper ? T’es venue en personne ? Y’a du progrès ! », lui assénai-je en la fixant à nouveau.

Elle ne répondit pas et des larmes commencèrent à perler sous ses yeux fatigués.

  • « Comment as-tu pu ? Comment as-tu pu faire ça ? »,sanglota-t-elle soudain.
  • « Faire quoi ? Baiser avec le mec que tu m’as mis entre les cuisses ? Excuse-moi de faire mon job ! À ce propos, tu aurais pu lui filer de quoi laisser un pourboire ! », rétorquai-je d’un air aussi exaspéré que possible.

Effarée par ce qu’elle était en train d’entendre, elle m’attrapa par le bras en pleurant de plus belle.

  • « Mais arrête Roxy ! Qu’est ce qui t’arrive ? Tu te rends compte de ce que tu dis ? Après tout ce qu’on a vécu … Après … après cette nuit qu’on a passée ensemble … »

Comme écrasée par le chagrin, elle s’accroupit sur le trottoir, sa main toujours accrochée à mon bras. Je sentis alors que les sentiments que j’avais pris soin d’enfouir au plus profond de moi étaient en train de ressurgir. Mais il était trop tard. J’aimais Valérie plus que moi-même, mais si je succombais maintenant, je savais que je la ferais souffrir encore bien davantage. Je devais trouver la force de l’éloigner de moi le plus possible. Et le plus rapidement possible tant je sentais mes larmes prêtes à couler.

  • « Oui, ben j’en ai connu de meilleures ! Mais tu veux savoir le plus drôle ? Le premier mec avec qui j’ai baisé depuis que je fais ce job, c’est celui que tu m’as envoyé ! Jamais avant lui, je n’avais agis comme ça ! Jamais avant lui, je n’avais été aussi loin qu’hier soir ! Tout ça grâce à toi et à l’aide que tu tiens tant à m’apporter ! Alors si tu veux vraiment m’aider : SORS DE MA VIE ! », finis-je par hurler d’un air rageur en écartant sa main de mon bras.

J’espérais avoir fait volte-face assez rapidement pour qu’elle ne voie pas mes larmes couler alors que je m’éloignais. Arrivée au bout de la rue, j’obliquai rapidement en direction du quai, non sans jeter un rapide coup d’œil par-dessus mon épaule. Valérie était toujours accroupie par terre, secouée de sanglots. Ce n’est qu’une fois arrivée au bord du quai je laissais éclater ma peine.

Comment avions-nous pu en arriver là ? J’avais beau tenter de me convaincre que tout était de sa faute, qu’elle aurait dû me laisser tranquille … Je n’y parvenais pas. Pas plus que je n’arrivais à faire disparaître cette image de Valérie se noyant dans ses larmes, effondrée devant mon immeuble. Cette image qui dansait devant mes yeux comme un coucher de soleil que l’on aurait fixé trop longtemps. Après quelques minutes durant lesquelles je réussis à reprendre quelque peu mes esprits, je me dirigeai vers le bar où le café que j’appelais de mes vœux il y a encore dix minutes allait, je le savais, me laisser un arrière-goût amer dans la bouche. Alors que j’entrais dans l’établissement encore désert en cette heure matinale, le serveur me reconnut immédiatement.

  • « Bonjour mademoiselle … La même chose qu’hier ? »
  • « Non merci. Juste un café. », répondis-je d’une voix lasse.

Il fallait être physionomiste pour trouver une quelconque ressemblance entre la Roxanne enjouée de la veille et celle fatiguée, à la mine défaite, d’aujourd’hui.

  • « Double ration de mouchoirs ! », s’exclama-t-il en apportant mon café.
  • « Merci … », murmurais-je dans un sourire de dépit
  • « Allons … Il reviendra ! Ou alors vous n’aurez aucune peine à en trouver un autre ! », enchaîna-t-il.

J’aurais pu lui expliquer qu’il était à côté de la plaque mais je n’avais nulle envie de me confier à un inconnu, fût-il l’indispensable rouage à mon café du matin. Cependant, la gentillesse dont il essayait de faire preuve malgré une absence totale de tact m’empêcha de le rembarrer. Après tout, si la perfection n’était jamais dans les actes des hommes, elle pouvait parfois l’être dans leurs intentions. Aussi me contentais-je d’un petit signe poli de tête mais qui mettait un terme à la conversation.

Tout en buvant mon café, je me demandais où pouvait bien se trouver Valérie désormais. Était-elle toujours en train de pleurer sur le trottoir ? Était-elle rentrée ? S’était-elle lancée à ma recherche ? Plus les secondes passaient et plus je prenais conscience d’avoir été trop loin. Beaucoup trop loin, même ! Au seul prétexte d’être persuadée d’avoir fait les bons choix, en tout cas les moins mauvais, j’avais laissé mon amour-propre guider ma quête d’indépendance avec un entêtement sans limites et en employant les moyens les plus extrêmes. Pourtant, que n’aurais-je pas donné à cet instant pour voir Valérie franchir le seuil de la porte et venir s’asseoir à mes côtés pour me prendre dans ses bras, me dire que ce n’était rien, que tout allait s’arranger. Me dire que rien, jamais, ne nous séparerait. Me dire qu’elle m’aimait.

À cette seule évocation, mes larmes se remirent à couler. De longues minutes durant, je pleurais en silence, sans hoquet ni sanglot, laissant simplement l’écume de ma douleur noyer mes joues. Il fallut qu’un deuxième café arrive sur ma table pour je relève enfin la tête.

  • « Tenez, je vous l’offre ! », dit le serveur en posant la tasse à côté de la première.

Cette fois, il ne s’aventura pas dans une plaidoirie perdue d’avance et se retira aussitôt avant même que j’aie eu le temps de le remercier. Cette marque de gentillesse, même si elle ne résolvait rien, me toucha néanmoins et c’est avec le cœur un peu moins lourd que je dégustais cette nouvelle dose de caféine.

Au bout de trente minutes passées à essayer de me calmer, je me décidais enfin à sortir du bar, non sans avoir remercié comme il se devait mon délicat serveur. Ce n’est qu’une fois sur le trottoir que je me rendis compte que je n’avais aucune notion de l’endroit où je voulais me rendre. En effet, l’idée d‘aller courir les magasins de décoration et pour laquelle je m’étais levée de si bonne heure ne soulevait désormais plus en moi le moindre enthousiasme. Quant à ma chambre, la crainte d’une nouvelle entrevue avec Valérie me dissuada d’y retourner. C’est ainsi que je me retrouvai bientôt à errer sans véritable but, parcourant les rues la tête basse, avec pour seule image celle du bitume défilant sous mes pas. Je ne saurais dire combien de kilomètres je parcourus ainsi, mais le soleil avait déjà commencé à redescendre de son zénith lorsqu’épuisée, je m’assis à la terrasse d’un bar.

Je remarquai alors les allées et venues de gens pressés, accompagnés du bruit des roulettes de leurs valises et qui entraient et sortaient de cette immense bâtisse qui n’était autre que la gare de Lyon. Je pris alors conscience de l’endroit où je me trouvais et de la distance qui me séparait de mon quartier.

L’heure du déjeuner était passée depuis bien longtemps, pourtant, je n’avais pas faim et lorsque le serveur arriva, je ne commandai rien d’autre qu’un expresso accompagné d’un verre d’eau. C’est alors que j’entendis une voix appeler mon prénom. Je tournais la tête et découvris une silhouette familière.

  • « Roxanne … Quelle surprise ! Vous partez en voyage ? »

La silhouette en question était maintenant suffisamment proche pour que je puisse mettre un prénom sur ce visage que je n’avais vu que dans la pénombre. C’était Valmont !

  • « Euh … Bonjour … Non, pas de voyage en prévision. »,balbutiais-je surprise de cette rencontre imprévue.
  • « Tant mieux ! J’avais l’intention de vous rendre visite un jour prochain et j’aurais été déçu de ne pas vous voir … Vous permettez ? »,s’enquit-il en saisissant une chaise.
  • « Bien sûr … »

Lors de notre rencontre au club, j’avais été troublée par le raffinement et l’élégance qui transparaissaient du personnage. Aujourd’hui, alors que la lumière crue de cette fin d’après-midi illuminait son visage, j’étais comme hypnotisée par ce regard dans lequel on pouvait lire une gentillesse sincère, débarrassée de toute la condescendance hautaine qui encombrait parfois les yeux des hommes de sa caste. Par son sourire, par ses gestes, il dégageait le charme simple de ceux qui n’ont nul besoin de paraître pour exister.

  • « Que voulez-vous boire ? »
  • « En fait, je viens de commander un café … »
  • « Un deuxième café, s’il vous plaît ! », cria-t-il à l’adresse du serveur qui s’affairait derrière le comptoir.

Il se tourna alors vers moi et repris :

  • « Alors … Si vous ne prenez pas le train, qu’est-ce qui vous amène dans le secteur ? »

Bizarrement, je n’eus pas envie de lui mentir. Pourtant, entre les magasins, les cinémas et les bars, les raisons possibles de ma présence dans un tel quartier ne manquaient pas. Mais la confiance qu’il m’inspirait m’incita à lui faire part de mes récents malheurs tout en faisant abstraction des raisons pour lesquelles j’avais stoppé brutalement mes études. Pour rien au monde je voulais que la gentillesse dont il faisait preuve à mon égard se transforme en pitié.

  • « Je suis vraiment désolé … Depuis combien de temps la connaissiez-vous ? », murmura-t-il lorsque j’eus terminé mon récit.
  • « Depuis la seconde. Nous arrivions toutes les deux dans cet établissement que nous ne connaissions pas et au bout d’une semaine, nous étions déjà inséparables. »
  • « Peut-être n’est-il pas trop tard. Une amitié aussi solide et sincère ne peut pas se rompre en quelques minutes. Laissez passer quelques jours afin que chacune de vous retrouve un peu ses esprits et reprenez contact. »
  • « Il y a autre chose … », l’interrompis-je en baissant les yeux.
  • « Quoi donc ? »

Je ne saurai dire à cet instant ce qui me poussa à lui raconter ma nuit d’amour avec Valérie. Comme tout un chacun, j’aurais dû être pour le moins gênée d’avouer cette expérience lesbienne. Mais c’est comme si je ressentais le besoin irrépressible de partager le poids de cet amour que je n’arrivais pas à porter toute seule.

  • « Je vois … », dit-il simplement.
  • « Est-ce que cela vous choque ? », demandais-je inquiète de l’effet qu’avait pu produire ma confidence.
  • « Absolument pas ! Au contraire, sachez que je me sens vraiment honoré que vous consentiez à partager avec moi les moments les plus intimes de votre vie. », affirma-t-il en me regardant dans les yeux.

Il posa sa main sur mon bras avant de poursuivre.

  • « Roxanne … Je vis dans un monde où il est interdit de montrer ses peurs et ses faiblesses. Un monde où l’on juge de votre valeur à la taille de votre portefeuille ou de votre voiture, où la carapace que vous vous forgez au fil du temps vous sert autant à vous protéger qu’à détruire tous ceux qui auraient le malheur de se dresser sur votre chemin. Je hais ce monde et pourtant, j’en suis l’un de ses plus abjects représentants. »

Il se redressa sur sa chaise et but une gorgée de café.

  • « Rétrospectivement, j’aurais préféré être menuisier ou bien architecte. Savoir construire quelque chose dont je pourrais être fier. Au lieu de ça, je travaille pour que le compte en banque de quelques privilégiés grossisse au détriment de moins fortunés qu’eux, en faisant en sorte que la plus grosse part échappe au fisc. Le tout, et c’est là le pire, dans la plus parfaite légalité ! »
  • « Vous êtes bien trop dur avec vous-même. Certes, je ne vous ai vu que deux fois et je ne peux pas prétendre vous connaître. Mais ce que vous m’avez montré de vous est très éloigné du personnage que vous vous accusez d’être. »,répondis-je.
  • « Vous croyez ? Pourtant, votre jugement ne résisterait pas à une simple et froide analyse des faits. Je suis un homme d’affaires aisé qui a délaissé sa famille pour le statut que lui offrait son travail et qui pour combler les manques, vient s’encanailler dans un bar à hôtesses ! Pas très reluisant comme tableau, vous ne croyez pas ? »,ricana-t-il.
  • « Alors si vous jouez la comédie lorsque vous êtes avec moi, bravo ! En plus de menuiser ou architecte, vous auriez pu être acteur ! »,rétorquai-je un peu sèchement.

Il resta silencieux un instant, puis rapprocha son visage du mien.

  • « Non Roxanne, je ne joue pas la comédie lorsque je suis avec vous. C’est vous, votre présence, le charme que vous exercez sur moi qui brise cette carapace pourtant si dure par ailleurs. Alors si par votre seule présence, vous arrivez à transformer un requin en agneau, combien de temps vous faudra-t-il, d’après-vous, pour recoller les morceaux du cœur que vous vous reprochez d’avoir brisé et reconquérir votre amie ? »
  • « Peut-être n’ai-je pas envie de la reconquérir ? Peut-être ai-je envie de découvrir autre chose sans être prisonnière d’une quelconque attache ? », répondis-je songeuse.
  • « Peut-être … Mais dans ce cas et au vu des sentiments qu’elle vous porte, croyez-vous réellement pouvoir lui demander d’être une simple spectatrice tandis que vous vous éloignez d’elle ? »

Il se rapprocha encore davantage comme pour donner plus de poids à ce qu’il venait de dire. Je pris conscience qu’il avait raison et je baissai les yeux. Il prit alors ma main comme le ferait un grand frère protecteur et déposa un baiser sur mon front avant de chuchoter :

  • « Je ne peux pas être un petit ami, je ne peux pas être un père même si j’en aurais l’âge ou l’apparence, je ne peux pas non plus remplacer Valérie … Mais laissez-moi être l’ami offrant son épaule à vos chagrins, le confident capable de vous écouter et de vous comprendre et si tel est votre désir, l’amant improbable de vos parenthèses libertines. »

Un frisson parcourut mon corps tandis je prenais toute la mesure de sa dernière phrase. Ses yeux, son sourire … Tout en lui éveillait en moi un désir violent. Sa voix douce, ses mots qui pénétraient mon âme, faisaient voler en éclats mes plus intimes défenses. Un moment, je restai pétrifiée, paralysée par son magnétisme avant de me ressaisir. Et ce fut mon tour de planter mon regard dans le sien.

  • « Mes petits amis n’ont guère d’avenir avec moi et je n’ai nul besoin d’un second père. Quant à Valérie, vous n’avez pas assez de poitrine pour prendre sa place et je ne suis pas sûre que les cheveux longs aillent avec votre style … »,dis-je en souriant.
  • « Il semblerait qu’il ne reste plus qu’une option … »,répondit-il avec un air taquin.
  • « On dirait … En fait, vous pouvez être ce que vous voulez pour moi … Tant que vous restez vous-même. », acquiesçai-je.
  • « Comptez sur moi, Roxanne … »

L’ombre des tables sur le sol s’était considérablement allongée, signe de l’heure tardive. Valmont le remarqua également.

  • « Je ne vous invite pas à dîner car je sais que vous avez des obligations. Mais si vous acceptiez de déjeuner avec moi un jour, vous feriez de moi le plus heureux des hommes ! »
  • « Je dois rentrer, effectivement. Mais … Oui, ce serait avec plaisir. »,répondis-je dans un sourire radieux qui sembla le combler.
  • « Merveilleux … »

Alors que je sortais mon porte-monnaie pour régler nos consommations, il protesta avec véhémence.

  • « Laissez, je vous en prie ! C’est moi qui me suis incrusté à votre table. Je vous invite ! »
  • « Certainement pas ! Je tiens à vous inviter. Et n’insistez pas ! N’oubliez pas que je suis capable de briser votre carapace … »,lançai-je en souriant non sans une forme de défi.

Je lui fis un clin d’œil appuyé et il se mit à rire. 

  • « Soit ! Je m’incline ! Pour cette fois … », dit-il en pointant son index vers le ciel.
  • « Promis ! La prochaine fois, c’est moi qui m’inclinerai … »,lui murmurais-je discrètement à l’oreille.

Sur quoi je m’éloignai rapidement de lui sans autre au revoir qu’un signe de la main. N’ayant aucune envie de retourner au club à pied, je décidai de prendre le bus dont l’arrêt n’était qu’à quelques pas. Durant le trajet, je me remémorais la conversation que je venais d’avoir avec Valmont. Je passais en revue chaque phrase, cherchant entre les lignes une raison pour ne pas me jeter à corps perdu dans cette relation aussi improbable que passionnelle. Car je devais bien avouer que cet homme me troublait comme je n’avais pas souvenir d’avoir été troublée un jour. Sa seule présence transformait la petite fille timide et maladroite en une femme empreinte d’inavouables désirs. Pour autant, je n’étais pas dupe. Je ne me voyais pas couler des jours heureux auprès de lui, charentaises aux pieds et le chat sur les genoux. C’était d’ailleurs bien la rareté de nos rencontres ainsi que le caractère provisoire de notre relation qui en faisait toute la beauté.

Dès notre plus jeune âge, on nous apprend à raisonner sur le long terme et à construire chaque étape de notre vie en pensant à la suivante, comme si chaque instant que nous vivions s’enfuyait aussitôt vers le passé sans que nous ne puissions le retenir. Je m’élevais contre cette planification froide, implacable, qui ne laissait aucune place à l’improvisation ou au hasard. Je ne voulais plus imaginer ma vie. Je voulais la vivre. Jouir de chaque seconde de bonheur, ressentir chaque douleur au plus profond de mon être. Non, je ne serais pas une avocate renommée, plaidant dans les plus grandes affaires criminelles, quémandant dans une robe en satin la relaxe d’un tueur en série. Je ne me marierais pas non plus à vingt-cinq ans avec le major de ma promotion. Je n’avais plus la moindre envie de réaliser mes rêves de petite fille modèle façonnés par une éducation bienséante.

Alors que le bus s’enfonçait dans la pénombre, j’avais l’impression que les choses m’apparaissaient avec plus de clarté. Qu’une acuité nouvelle aiguisait mes sens, me faisant ressentir plus intensément chaque détail du monde qui m’entourait. Et lorsque j’arrivais enfin dans ma chambre, j’étais convaincue que mon départ de l’école était la meilleure chose qui me soit arrivée depuis bien longtemps. Légèrement en retard, je pris une douche en quatrième vitesse afin de descendre à l’heure pour le dîner, après quoi je remontai me changer. La robe rouge était toujours à la place où je l’avais laissée la veille et bien que j’aie une folle envie de la remettre, j’optais finalement pour une mini-jupe noire agrémentée d’une brassière et d’une veste assortie à la jupe. Si un client se présentait deux soirs d’affilée, mieux valait ne pas porter les mêmes habits que la veille.

La soirée fut relativement calme. Seules Annabelle et Céline prirent le chemin des alcôves en compagnie de clients. J’eus cependant le loisir de boire un verre en compagnie de deux hommes charmants qui se présentèrent successivement mais que je ne parvins pas à convaincre de commander une bouteille de champagne, passage obligé pour suivre une fille dans un box. Chacun d’entre eux laissa malgré tout un petit pourboire qui me permettrait de ne pas terminer la soirée les mains vides.

Lorsque l’heure de la fermeture arriva, nous remontâmes chacune dans nos chambres, mais comme j’allais refermer la porte, j’entendis Annabelle m’appeler.

  • « Roxy ! Attends … »

Elle entra et prit soin de refermer la porte derrière elle. 

  • « Roxy, écoute … Le client qui est venu ce soir il va monter dans ma chambre, tout à l’heure, Ça fait six mois qu’il vient régulièrement et il m’a demandé un truc … », me dit-elle avec un clin d’œil.
  • « Oui ? »,fis-je circonspecte en l’invitant à poursuivre.
  • « Voilà … Il voudrait coucher avec moi devant une autre fille. Tout ce que t’aurais à faire, c’est de rester nue avec nous pendant que … Tu vois, quoi. »

J’étais pour le moins surprise par une telle demande. Et puis je ne connaissais pas ce type ! Certes, j’avais fait bien pire la veille mais je n’étais pas sûre d’être à mon aise à leur tenir la chandelle. Me voyant hésiter, Annabelle tenta de me convaincre et poursuivit :

  • « Tu verras, il est sympa, clean … Pas du tout le genre de mec à faire à une fille un truc qu’elle ne voudrait pas. Et puis … Je partage mon pourboire ! »
  • « Euh … Même si j’ai besoin d’argent, ce n’est pas le meilleur moyen de me convaincre. Je sais pas trop … »
  • « Allez … Ça peut être sympa ! Tout ce que t’aurais à faire, c’est de te masturber un peu, histoire de l’exciter. », insista-t-elle en souriant.
  • « Bon, ok … Il vient à quelle heure ? », répondis-je après un moment de réflexion.
  • « Dans vingt minutes. Viens … Suis-moi dans ma chambre et prends ce que je t’ai offert avec toi. Ça pourrait servir … »

Je pris le gode que j’avais rangé dans ma table de nuit et la suivis dans sa chambre. Aussitôt, elle se mit à ranger ses affaires qui traînaient un peu partout. Elle donna également au lieu une atmosphère plus intime en ne laissant éclairée qu’une petite lampe dans un coin de la pièce. Et à l’heure convenue, on frappa à la porte. Celle-ci s’ouvrit sur un homme d’une trentaine d’années, assez grand et plutôt bien bâti. Des cheveux châtain, presque blonds, ondulaient sur un visage rond dont la peau claire ne souffrait d’aucune imperfection. À vrai dire, on pouvait se demander pourquoi un garçon dans son genre passait son temps dans un bar à hôtesses alors qu’il ne devait certainement avoir aucun mal à séduire une fille.

  • « Alex, je te présente Roxanne, une amie. »
  • « Enchanté … », dit-il tout en se penchant pour me faire la bise.
  • « De même … », répondis-je en le dévisageant toujours.

Il se retourna aussitôt vers Annabelle et la salua d’un long baiser avant de laisser tomber sa veste sur une chaise. Anna entreprit alors de lui ôter sa chemise et son pantalon alors que je restais plantée là, commençant à me demander si j’avais eu raison d’accéder à sa requête.

Lorsqu’il fut pratiquement nu, Annabelle laissa choir sa robe sur le sol et l’entraîna vers le lit. Comme ils commençaient à se caresser mutuellement, elle me fit signe de venir les rejoindre. Tout en m’approchant du lit, je quittai ma veste, ôtai ma brassière et fis glisser ma jupe le long de mes jambes. Ainsi dénudée, je m’allongeai aux côtés de mon amie qui ondulait déjà sous les caresses de son amant. Je commençai à me caresser d’une manière aussi lascive que possible au regard de l’étrangeté de la situation tandis qu’Alex descendait lentement vers le sexe d’Annabelle en parcourant son corps avec de doux baisers. Après quelques minutes durant lesquelles elle gémit doucement sous les jeux de langue de son partenaire, elle se redressa brusquement et se jeta sur son caleçon qu’elle lui ôta avant de le lancer sur le sol. Puis, sans la moindre hésitation, elle prit le chibre dressé dans sa bouche et entreprit une fellation experte qui sembla la combler tout autant que lui.

Pour ma part, j’arrivais enfin à ressentir un début d’excitation et à être à peu près à l’aise. Mes mains qui jusque-là s’étaient cantonnées à mes seins descendirent progressivement vers mon entrejambe au creux duquel ma fente secrète s’humidifiait au fil des secondes. Mes doigts inquisiteurs jouèrent un instant avec mes lèvres, puis les ouvrirent avant de s’y cacher un instant, sans vraiment me pénétrer et de remonter jusqu’à ma bouche comme j’avais plaisir à le faire lors de mes séances d’onanisme.

Tout en appréciant les caresses buccales qu’Anna prodiguait à son sexe, Alex ne perdait pas une miette du plaisir que je m’auto-procurais. Malgré la pénombre, je pouvais distinguer ses yeux qui suivaient attentivement les trajets de mes mains entre mes orifices. Je pouvais également sentir toute la satisfaction que cela lui procurait à sa manière de s’enfoncer toujours plus loin dans la bouche d’Annabelle. L’instant d’après, cette dernière libéra la queue gonflée, s’allongea de nouveau et ouvrit ses jambes en guise d’invitation. Alex saisit alors ses cuisses à pleines mains et la pénétra violemment, arrachant à sa partenaire un gémissement dans lequel semblaient se mêler douleur et plaisir. Très vite, ses allées et venues atteignirent une cadence infernale qui fit bouger notre couche de telle façon que j’eus bientôt la sensation d’être à mon tour l’objet de son plaisir. Entraînée par le rythme endiablé des chocs de la chair contre la chair, je finis par perdre toute conscience et tout contrôle. Mon corps abandonné frissonnait sous le joug de mes mains mais cela finit rapidement par ne plus me suffire. Je me saisis alors du gode que j’avais glissé sous les draps et après l’avoir humidifié de ma salive, je me le fourrai dans la chatte sans autre forme de préliminaires. De la même façon qu’avec mes doigts, je le faisais régulièrement remonter jusqu’à ma bouche où ma salive et mon nectar se mélangeaient dans les mouvements de ma langue.

Toute à mes occupations, je sentis les ondulations du matelas s’accélérer encore davantage et les murmures de plaisir d’Annabelle se muèrent bientôt en cris incontrôlés, signes d’une jouissance imminente. Et lorsqu’ils redevinrent de simples gémissements, elle se dégagea de l’étreinte de son amant, se retourna et se mit à quatre pattes devant lui. Il la pénétra de nouveau en lui écartant les fesses au maximum, avant que ses doigts ne viennent jouer avec son petit trou. Puis, à mesure qu’il reprit la cadence de ses allées et venues, les caresses autour de son anus devinrent plus insistantes et plus fortes, jusqu’à ce que son pouce disparaisse à l’intérieur. Annabelle sembla apprécier et ses deux orifices furent bientôt pénétrés avec la même ardeur jusqu’à ce qu’il retire son sexe de son vagin et qu’il le présente quelques centimètres plus haut. Il appuya tout d’abord légèrement, puis de plus en plus fort. Anna poussa des gémissements crispés jusqu’à ce que sa rondelle ne cède, acceptant maintenant volontiers ce braquemart qui entrait dans son cul.

Les allées et venues reprirent alors, mais d’une façon moins rapide et moins brusque tandis qu’une excitation de plus en plus grande commençait à s’emparer de moi, s’accroissant au fil des pénétrations de mon gode et des mouvements de mes cuisses. Mais alors que j’étais au bord de la jouissance, un râle d’Alex monta dans la nuit et dans un ultime soubresaut, il expulsa son sperme à l’intérieur de ce cul offert à son extase. L’instant d’après, il retira son membre souillé et vint s’allonger auprès d’Annabelle.

Coupée dans mon élan par cette fin brutale, j’arrêtai de me masturber et en guise de jouissance, c’est une frustration peu commune qui s’empara de moi, à tel point que j’aurais été prête à me faire prendre par le premier homme qui se serait présenté. Après un rapide câlin, Annabelle et Alex se levèrent et se dirigèrent vers la salle de bain tandis que je restais allongée sur le lit, les jambes encore écartées, privée d’une jouissance que j’appelais de tous mes vœux.

A suivre : La descente aux enfers - Part 7


Par Decadent Laboratory - Publié dans : RECITS
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Comme son nom l'indique c'est un petit règlement de compte personnel. Enfin, pour être franche c'est surtoit moi (Roxanne) qui tenait à ce que cette rubrique soit présente. Eh ouais, même si je ne suis pas la principale concernée (quoique j'ai bien mangé quand même), j'ai la rancune plus que tenace.

Petit-reglement-de-compte-entre-ami-e-s-copie-1.jpg

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ERRATUM

Petite précision qui a son importance concerant la rubrique "Petit règlement de compte entre ami(e)s"... Pour ne pas qu'il y ait de malencontreuses coïncidences, les prénoms des protagonistes ont été changés. Par exemple, le compagnon de la protagoniste principale suce nommée (oui je sais ça ne s'écrit pas comme ça mais ça me fait rire), ou pour être plus précise le "plouc", ne se prénomme pas Laurent et n'habite pas Chaussy dans le Val d'Oise. En tous cas selon les informations fournies par la CAF.


A moins que... Noooooon !!! Des gens si honnêtes et si vertueux que ça ce n'est pas possible ! J'ai vraiment l'esprit mal tourné ! Après, par souci de clarification, si cela pose problème, on peut toujours aller leur demander de procéder à une vérification des pièces justufucatives fournies ? Non ?  

Ce point éclaircie, je vous souhaite une bonne lecture... "Amicalement", Roxanne ou chérie coquine.

Nous

Couple libertin de région parisienne, vous aurez vite compris que le sexe tient une place primordiale dans notre vie. Pour le reste nos adorons le rock, les Harley, les voyages et plein d'autres choses dont vous vous foutez royalement. Non ? Bandes de menteurs !

 

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Le libertinage et ses plaisirs n'ont de sens que lorsqu'ils sont vécus au sein d'un couple à la complicité sans faille ... Roxanne (29 ans) et Franck (42 ans), notre indéfectible amour ne nous empêche aucunement d'être des épicuriens convaincus et des adeptes assidus des plaisirs de la chair ... Le feeling, la complicité et la séduction tiennent une place importante dans notre recherche qui s'oriente vers des couples à la partie féminine bisexuelle ou vers des femmes elles aussi tentées ou pratiquant les plaisirs saphiques ... Nous ne ferons pas une liste des pratiques que nous acceptons ou nous refusons, mais n'hésitez à nous contacter afin d'en savoir plus. Cela sera peut-être le début d'une belle amitié et plus si affinité.

 

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Dans le cas contraire, on vous souhaite une bonne visite et surtout : NE SOYEZ PAS SAGES !!!

 

Roxanne & Franck

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