Mercredi 15 juin 3 15 /06 /Juin 12:50

----------

Samedi 11 juin 2016

----------

  • « Bon… On n’a toujours pas décidé ce qu’on faisait ce soir. », dis-je juste avant de monter dans la voiture alors que nous venons de déposer Charlotte chez son père.
  • « Déjà on va aller manger un truc parce que j’ai la dalle et puis après on avisera bébé. », me répond Franck.

Effectivement, il est 15h20 et nous n’avons toujours pas déjeuné.

  • « C’est une bonne idée. Après si tu tiens vraiment à manger quelque-chose… »

Sur ces bonnes paroles accompagnées d’un sourire malicieux, me voilà en train de déboutonner mon jean que je baisse à mi-cuisses, exposant ainsi ma culotte blanche te rose. Franck explose de rire devant cette gentille provocation, manquant au passage de griller un feu rouge.

  • « Une tarte à la cyprine ça me paraît être un bon dessert. », rétorque-t-il en glissant entre mes jambes une main taquine.

Roxy-1--1-.JPG Roxy 1 (2)

Ses doigts courent un moment sur le tissu qui protège l’accès à ma grotte chaude et déjà légèrement moite. Lorsque je jette un œil à droite afin de voir où en est le feu, mon regard croise celui d’un motard, la visière de son casque relevée, qui n’en perd pas une miette.  Et au moment où Franck retire sa main pour passer la première, j’adresse à mon bref voyeur un large sourire. 

  • « Par contre bébé, je m’arrêterais bien dans un magasin pour m’acheter une petite robe. Histoire de me changer… »
  • « Carrément ! On pourrait tout simplement repasser par chez Sonia tu sais, Roxy. », me répond mon homme qui n’est pas dupe.
  • « On risque de tomber dans les embouteillages, tu sais chéri. »
  • « Ben voyons… Aller, t’as gagné ! »
  • « On va à C&A ? Il y a toujours des trucs sympas. »
  • « C’est parti. Et puis c’est bien connu, il n’y a pas de bouchon du côté d’Opéra… »

On explose de rire tous les deux tandis que je remonte mon jean. Arrivés tant bien que mal dans le quartier, nous voilà en train de traverser le boulevard, prenant la direction du magasin recherché. Main dans la main, nous déambulons au milieu des divers rayons du rez-de-chaussée où s’étalent les nouvelles collections d’été. Après un rapide coup d’œil (enfin rapide selon l’unité de temps d’une nana qui fait du shopping dirait Franck), me voilà décidée pour une petite robe bordeaux en lin au décolleté largement ouvert entouré par des motifs orientaux dorés et brodés.

  • « Qu’est-ce que tu en penses chéri ? Pas mal non ? », demandai-je à mon homme en plaçant la dite robe devant mon corps.
  • « Ouais sympa. Ça fait un peu bohème sexy. Te reste plus qu’à l’essayer. », valida Franck.

Me voilà rapidement dans le secteur des cabines. Lorsque je demande à mon mec de rester à l’extérieur de la salle réservée aux essayages alors qu’il aurait pu rentrer, cela ne l’offusque ni ne l’intrigue plus que ça. Il doit se dire que mon choix est déjà fait et que mon passage derrière l’un des rideaux n’est qu’une formalité destinée à vérifier la taille.

Sa surprise est donc totale quand quelques « discrètes » exclamations le sortent de la concentration dans laquelle la consultation de son portable l’a plongé.

  • « Bébé… Tu peux aller voir s’il y a la taille en dessous s’il te plaît ? Je ne me vois pas y aller comme ça. », fais-je en lui tendant la robe.
  • « Euh… Ouais… Bien sûr… Pas de souci… », bégaya-t-il presque en guise de réponse.

Connaissant le goût prononcé de Franck pour l’exhibition dans des lieux qui ne sont pas destinés à ce genre de pratique, comme vous l’aurez deviné, j’ai volontairement omis de me rhabiller avant de sortir de la cabine, me retrouvant juste en petite culotte. J’avoue bien volontiers que sentir sur moi ces regards tantôt offusqués, tantôt amusés, est loin de me laisser indifférente.

Le temps que mon homme ne revienne avec la bonne taille de robe, je retourne dans la cabine en laissant le rideau ouvert. Certains hommes deviennent alors très serviables envers leurs moitiés respectives en les accompagnant sans rechigner durant leurs séances d’essayage. Bien entendu cela les oblige à passer devant moi qui patiente adossée à la cloison, les nichons à l’air avec un petit sourire aux lèvres.

  • « Tiens bébé… Elle devrait t’aller celle-ci. Après si tu préfères rester comme ça tu peux aussi. », me taquine mon homme.

Non, on ne va quand même pas aller jusque-là, pas tout de suite en tous cas. Aussi après être passés en caisse, gardant la robe sur moi bien sûr, nous voilà en quête d’un endroit pour nous sustenter. En bons carnivores que nous sommes, l’Hippo situé boulevard des Capucines récolte nos deux suffrages, et nous voilà bientôt installés à un table pour deux, juste à côté de la vitre. Ma petite séance d’exhibition improvisée nous ayant bien chauffés tous les deux, le ton est donné pour la soirée et c’est Franck qui lance les hostilités. 

  • « Retire ta culotte bébé, et pose la bien en évidence sur la table. », m’ordonna mon homme sur un ton amusé mais autoritaire.
  • « Monsieur est joueur dis donc… », soufflai-je mutine.
  • « Comme si ça m’arrivait de ne pas l’être chérie quand nous sommes tous les deux. »

Effectivement j’ai perdu une occasion de me taire. Du coup il vaut mieux que je m’exécute et c’est en me pinçant la lèvre inférieure que je me dandine pour attraper de chaque côté l’élastique rose de mon sous-vêtement et le faire glisser le plus discrètement possible le long de mes jambes. Heureusement pour moi, la robe étant très courte, la manœuvre en est grandement facilitée. Du coup, lorsque le serveur revient avec nos cocktails, ma culotte est au milieu de la table de sorte qu’il ne puisse pas la rater.

  • « Vous… Vous… Vous avez choisi… », marmonna-t-il péniblement.

Franck et moi avons du mal à ne pas éclater de rire mais nous réussissons néanmoins à passer notre commande. 

  • « Recule un peu ta chaise et écarte les jambes quand il revient. »
  • « Hummmm… Si ça continu je vais être obligée de t’appeler Maître, non ? », fis-je en obéissant.
  • « Pourquoi pas bébé. Mais on verra ça après. »

Le garçon arrive bientôt avec nos deux T-bone. Je lui laisse le temps de poser les assiettes avant de m’adosser confortablement au dossier du siège et d’écarter largement les cuisses. Le bas de ma robe se relève automatiquement pour dévoiler ma foufoune entièrement épilée et mon sexe luisant d’excitation. Ne sachant pas s’il faisait exprès ou s’il n’avait vraiment rien remarqué, j’attire son attention en lui demandant la bouteille de rosé que nous avions commandé. Cette fois-ci le rougissement de ses joues l’empêche de dissimuler son émotion. Encore une fois le fou rire nous guette mais nous arrivons à le contrôler. 

  • « Le pauvre… Tu vas lui donner une attaque. Il te plaît ? », me demanda Franck.
  • « Moi ? C’est toi qui m’oblige à jouer les vilaines filles ! Et non, il est trop maigre. On dirait un sac d’os. »
  • « Je me doutais que tu allais dire ça, bébé. On trouvera peut-être ton bonheur ailleurs… »
  • « Ah oui ? Tu veux m’offrir ? Intéressant… », fis-je avec un sourire entendu.
  • « Possible… En attendant branle-toi chérie… »
  • « Si je me fais jouir on risque d’avoir un petit problème de discrétion, tu sais ? »
  • « Oui, je sais… »

Ni une, ni deux, je prends mon couteau et découpe préalablement ma viande histoire de garder une main de libre. Cette même main qui quelques instants plus tard se retrouve en train de caresser plus ou moins discrètement ma chatte cette fois trempée. Mon majeur ne tarde pas à trouver l’entrée de ma grotte intime pour y entamer une danse qu’il maîtrise à merveille depuis le temps.

  • « Tu sais que ça me fait grave bander bébé ? », me souffla mon homme histoire de faire grimper encore plus mon excitation.

Je peine à terminer mon assiette tout en essayant de contrôler mon plaisir afin qu’il n’explose pas en plein milieu du resto qui commence à se remplir légèrement. 

  • « Qu’est-ce que je fais chéri ? », demandai-je en voyant le garçon s’approcher afin de débarrasser.
  • « Tu continues ! »
  • « Comme ça ? », continuai-je avec un sourire espiègle.

Bien décidée à reprendre le contrôle des opérations je recule à nouveau ma chaise. Cette fois-ci les yeux du serveur viennent directement se poser sur moi et s’écarquillent en voyant deux de mes doigts aller et venir dans ma chatte. C’en est trop pour lui, il reste bouche bée sans qu’un mot ne puisse sortir.

  • « On va vous prendre un café et l’addition s’il vous plaît. », l’interrompit Franck.
  • « Euh… Oui… Oui monsieur. Je vous amène ça tout de suite. »

On n’a jamais vu un serveur revenir aussi vite près d’une table. Le service est vraiment parfait et le pourboire en conséquence : 2 euros et une petite culotte avec laquelle je viens de m’essuyer. 

  • « On tente le Beverley ce soir bébé ? Depuis le temps qu’on en parle. », proposai-je une fois dans la rue.
  • « Pourquoi pas mais cette fois c’est moi qui vais devoir passer par la maison pour me changer. Pas sûr que je puisse rentrer fringué comme ça. »
  • « Ok… Ca me permettra de prendre quelques joujoux. Je les ai laissés dans mon autre sac. L’œuf vibrant m’a manqué… », fais-je avec un déhanchement provocateur.

Malheureusement la malédiction du Beverley continuant, Franck reçoit un appel de son club juste avant de monter dans la voiture. Appel qui va devoir l’obliger à s’absenter durant cette soirée qui avait pourtant si bien commencée. Un mélange de frustration et d’excitation, le tout accompagné de mon célèbre caractère volcanique donne un « Putain ! Fais chier ! » qui résonne dans tout le parking.

Le temps du trajet n’est pas de trop pour que je me calme un peu et une fois arrivés, alors que Franck enfourche sa Harley, je lui saute au cou pour lui rouler une pelle qui va l’accompagner toute la nuit.

  • « Reviens le plus vite possible mon amour… », le suppliai-je alors que nous reprenons notre souffle.
  • « Promis Roxy. Je t’aime mon amour… Et putain ce que j’ai envie de toi ! »

Après un dernier baiser le voilà parti dans le vacarme typique du V-Twin. Quelques heures plus tard, au tout petit matin il a tenu sa promesse en me prouvant à quel point son envie de moi était vraie. Et je ne vous parle pas de la réciproque ! La matinée fut délicieuse !

Ecrit par Roxanne

Par Decadent Laboratory - Publié dans : JOURNAL D'UN COUPLE LIBERTIN
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

COMPTEUR

 

636

Visites uniques

3 766

Pages vues

 

GAINS

12 € 24

MENU

Le poids des mots, le choc des photos, l'impact des vidéos !

Pour faire encore plus simple, du sexe, encore du sexe, toujours du sexe et ce sous presque toutes ses formes.

----------

Notre journal... Celui d'un couple qui aime le sexe et qui l'assume pour une vie épanouie faite de plaisirs et de complicité sans faille.

Journal-d-un-couple-libertin-copie-1.jpg

----------

Un rubrique faite pour celles et ceux qui pensent que jouer (modestement) avec les mots peut être aussi excitant, voir plus, qu'une suite de photos ou de vidéos.

Recits-copie-1.jpg

----------

Pas vraiment besoin de description pour ce qui suit. Des séries de photos d'amatrices tout simplement.

Photos-copie-1.jpg

----------

De nombreuses vidéos dans de nombreuses catégories qui ne manqueront pas de provoquer une hausse du chiffre d'affaire de Kleenex. Elles ont toutes été choisies par nos soins et visionnées en couple.

Videos-copie-1.jpg

----------

Comme son nom l'indique c'est un petit règlement de compte personnel. Enfin, pour être franche c'est surtoit moi (Roxanne) qui tenait à ce que cette rubrique soit présente. Eh ouais, même si je ne suis pas la principale concernée (quoique j'ai bien mangé quand même), j'ai la rancune plus que tenace.

Petit-reglement-de-compte-entre-ami-e-s-copie-1.jpg

----------

ERRATUM

Petite précision qui a son importance concerant la rubrique "Petit règlement de compte entre ami(e)s"... Pour ne pas qu'il y ait de malencontreuses coïncidences, les prénoms des protagonistes ont été changés. Par exemple, le compagnon de la protagoniste principale suce nommée (oui je sais ça ne s'écrit pas comme ça mais ça me fait rire), ou pour être plus précise le "plouc", ne se prénomme pas Laurent et n'habite pas Chaussy dans le Val d'Oise. En tous cas selon les informations fournies par la CAF.


A moins que... Noooooon !!! Des gens si honnêtes et si vertueux que ça ce n'est pas possible ! J'ai vraiment l'esprit mal tourné ! Après, par souci de clarification, si cela pose problème, on peut toujours aller leur demander de procéder à une vérification des pièces justufucatives fournies ? Non ?  

Ce point éclaircie, je vous souhaite une bonne lecture... "Amicalement", Roxanne ou chérie coquine.

Nous

Couple libertin de région parisienne, vous aurez vite compris que le sexe tient une place primordiale dans notre vie. Pour le reste nos adorons le rock, les Harley, les voyages et plein d'autres choses dont vous vous foutez royalement. Non ? Bandes de menteurs !

 

Détenteurs d'un compte couple certifié sur Netéchangisme, voici notre annonce :

 

Le libertinage et ses plaisirs n'ont de sens que lorsqu'ils sont vécus au sein d'un couple à la complicité sans faille ... Roxanne (29 ans) et Franck (42 ans), notre indéfectible amour ne nous empêche aucunement d'être des épicuriens convaincus et des adeptes assidus des plaisirs de la chair ... Le feeling, la complicité et la séduction tiennent une place importante dans notre recherche qui s'oriente vers des couples à la partie féminine bisexuelle ou vers des femmes elles aussi tentées ou pratiquant les plaisirs saphiques ... Nous ne ferons pas une liste des pratiques que nous acceptons ou nous refusons, mais n'hésitez à nous contacter afin d'en savoir plus. Cela sera peut-être le début d'une belle amitié et plus si affinité.

 

Si elle vous intéresse et vous correspond, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse suivante :

decadent.laboratory@outlook.com

 

Dans le cas contraire, on vous souhaite une bonne visite et surtout : NE SOYEZ PAS SAGES !!!

 

Roxanne & Franck

Recherche

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>
 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés