DECADENT LABORATORY

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Bienvenue dans la famille

Ecrit par Bernard

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Après avoir quitté l’appartement, chacun retourne à ses activités. Roxanne à ses cours et Bernard à son bureau. Visiblement, Marc a déjà répandu la nouvelle, et celle-ci a dû se propager à la vitesse grand V. Toutes ses copines, et même d’autres, lui demandent si c’est bien vrai. On ne peut pas dire qu’elle se retrouve isolée durant ses intercours et son heure de repas. Cela l’agace quelque peu. Ce n’est qu’après le dernier cours que, dans un café avec ses deux meilleures amies, elle se laisse aller à être plus diserte. Elle confirme, en faisant une description de Bernard, qu’elle s’efforce de ne pas être trop hagiographique ; d’ailleurs, ce n’est pas un saint : sa chatte et son cul peuvent en témoigner.


Le reste de la semaine se passe au mieux, surtout une fois la chambre à coucher rejointe. Mais le samedi, petite déception pour Roxanne, Bernard doit aller à son bureau pour finir du travail en retard. Qu’à cela ne tienne, elle-même étudiera tranquillement à la maison ; il faut bien avouer qu’elle a un peu pris de retard dans son travail, ses soirées étant nettement moins studieuses ces derniers temps.


L’après-midi tire à sa fin ; Bernard est assez satisfait car il a bien avancé. Il pense alors à réactiver son portable, qu’il avait mis en mode silencieux pour travailler plus tranquillement. S’affiche alors un message de Servane : elle doit annoncer son départ des États-Unis pour la Nouvelle-Zélande. Si Servane annonce bien qu’elle quitte l’Amérique pour l’Océanie, elle avise aussi qu’elle transite par la France. Elle a débarqué à Roissy et vient le retrouver chez lui. Elle ajoute qu’elle n’a pas prévenu sa mère, qui garde son fils, qu’elle passait par Paris, afin de pouvoir passer tout son temps entre les deux avions avec lui. Il est abasourdi, puis il réalise que chez lui, il y a Roxanne. Il se maudit de ne pas avoir annoncé à Servane la fin de leur relation. Ce n’est pas parce que c’est ce qu’elle avait fait quand elle avait épousé son Américain qu’il doit faire de même, mais il voulait le faire de vive voix et pas par téléphone. Maintenant, il le regrette. Il la rappelle, mais il tombe sur la messagerie. Il laisse un message. Il complète par un SMS, mais n’est nullement sûr qu’elle écoute le premier ou lise le second.


Il lui faut intercepter Servane avant qu’elle n’arrive à sa porte. Il laisse en plan ce qu’il est en train de faire et part séance tenante vers son domicile. Durant le trajet, toutes ses tentatives pour la contacter sont infructueuses. Toujours le répondeur. Elle doit être scotchée avec sa boîte. Arrivant à son immeuble, il se maudit de ne pas avoir pensé à téléphoner à Roxanne pour l’avertir.


Peu auparavant, Servane met fin à la communication avec son entreprise ; elle voit que Bernard a essayé de la contacter, mais comme elle est déjà devant sa porte, elle ne juge pas utile de lire ou d’écouter les messages. Elle sonne et déboutonne son manteau.


À l’intérieur, Roxanne, après avoir potassé ses cours une partie de l’après-midi, s’était décidée à s’adonner à quelques tâches ménagères, trouvant que Bernard et sa femme de ménage n’étaient pas des plus doués pour traquer la poussière. C’est donc tablier sur le dos et chiffon en main qu’elle vient ouvrir. Toutes deux sont surprises de se trouver face à face, chacune s’attendant à voir Bernard. Servane est la première à se ressaisir. Elle entre d’un pas assuré en demandant :


  • « Votre patron est-il là ? »


Roxanne ne s’oppose pas à l’intrusion. Il faut dire qu’elle n’est toujours pas revenue de son étonnement de se trouver en face de cette jeune femme dont le manteau entrouvert lui laisse entrevoir qu’hormis celui-ci et les chaussures, elle ne porte rien d’autre. Servane, en sortant de l’avion, est passée par les toilettes pour se déshabiller entièrement et ne se vêtir que d’une ample capote de style militaire. Elle a laissé ses bagages à la consigne pour sauter dans le taxi qui l’a directement conduite ici. Durant tout le trajet, la toile rugueuse du vêtement a agacé la pointe de ses seins, ce qui contribue largement à la chaleur qui l’habite, et celle-ci ne l’incite pas à la patience. Aussi est-ce d’une voix peu amène qu’elle insiste :


  • « Alors, il est là ? »


Il faut dire à sa décharge qu’ayant oublié sa tenue allégée, elle ne peut se rendre compte que celle-ci puisse troubler sa vis-à-vis et la laisser atone. La sécheresse du ton fait sortir Roxanne de sa torpeur.


 

  • « Mais d’abord, qui êtes-vous ? »
  • « Ça ne vous regarde pas. »
  • « Si, cela me regarde. Vous sonnez et vous entrez en me bousculant presque, sans vous présenter. En général, quand vous sonnez quelque part et que quelqu’un que l’on ne connaît pas vous ouvre, on se présente et on demande la permission d’entrer. »


Servane veut bien convenir qu’elle a agi de manière un peu cavalière.


  • « Excusez-moi. Je suis Servane Duval, une amie de votre patron. Est-il là, ou savez-vous quand il rentrera ? »


En entendant ce nom, cela fait tilt dans la tête de Roxanne. Elle se rappelle que Bernard l’avait mentionné le jour de la visite à la tante Antoinette. Visiblement, après son divorce d’avec l’Américain, et malgré le mariage avorté, elle a renoué des relations avec Bernard ; et à voir la tenue de la dame, pas seulement pour prendre le thé. Aiguillonnée par la jalousie, Roxanne décide de mettre les choses au point. Mais elle va prendre son temps et profiter de la méprise de Servane, qui la prend pour la bonne, pour s’amuser un peu. Elle essaie de se mettre dans la peau du personnage.


  • « Désolée, il est pas là et j’sais pas quand il rentrera. »


Et, après être passée derrière, elle ajoute :


  • « Je vais vous débarrasser de votre manteau. »


Sans attendre le consentement de Servane, ni même lui laisser le temps de réagir, Roxanne lui retire en force son manteau, laissant son interlocutrice à la fois nue et interloquée. Pas mécontente d’avoir ainsi mis sa vis-à-vis en position d’infériorité, elle poursuit comme si tout était normal :


  • « Entrez au salon ; il va y faire plus frais, comme vous avez l’air d’avoir chaud. »


Sur ce, elle va accrocher le manteau dans le dressing. Servane met quelques instants avant de retrouver ses esprits et d’aller à la suite de Roxanne pour récupérer son bien. Celle-ci la repousse en lui disant :


  • « Vous vous trompez : le salon, c’est la porte à côté. Si vous voulez bien me suivre. »


Elle entraîne Servane dans la pièce avant d’ajouter :


  • « Je vais chercher à boire. »


Sans attendre de réponse, elle s’éclipse. Servane, revenue de ses surprises, trouve la conduite de cette femme de ménage tellement inattendue et décalée que cela en est presque divertissant. Elle est plus amusée qu’irritée. Cette fille doit avoir pour principe de ne s’étonner de rien de ce qui se passe chez ses patrons. Aussi est-ce sans appréhension qu’elle attend son retour pour voir la suite des événements. Elle pense alors à son téléphone et aux messages probablement laissés par Bernard. Elle se rend au dressing pour le récupérer mais ne peut l’ouvrir puisqu’il est fermé à clé. Elle revient dans le salon en même temps que Roxanne, chargé de jus de fruits et de glaçons. Elle va pour lui demander de récupérer son téléphone, mais Roxanne ne lui en laisse pas le temps, prenant la parole la première :


 

  • « Servane Duval, vous m’avez dit ? »
  • « Oui. »
  • « Alors, vous êtes celle qui devait l’épouser et qui s’est mariée avec un Américain ?
  • « Il vous a raconté ça ? »
  • « Oh, un jour où je me suis étonnée qu’il ne soit pas marié. Mais je vois que ça n’empêche pas un petit revenez-y quand ça vous démange. »


Toujours amusée par le côté complètement surréaliste que prend la discussion, Servane répond, s’étonnant elle-même de se mettre à disserter de sa vie intime avec cette femme de ménage inconnue :


  • « Après mon divorce et mon retour en France, votre patron et moi on s’est rencontré un jour et on a renoué. »


Elle n’est pas la seule à être étonnée, Roxanne l’est aussi par le côté presque mondain de la conversation. Elle s’attendait à plus de réactions de la part de son interlocutrice ou à une réaction différente ; enfin, à autre chose.


  • « Je vous comprends d’avoir renoué avec lui, car y faut bien dire que pour les choses de la vie, il est doué, n’est-ce pas ? Vous voulez du jus de fruit ? »


Servane met plusieurs secondes à réaliser que cette fille vient de lui dire en termes à peine voilés qu’elle baise avec son patron, et qu’en plus du ménage elle assure aussi un service cul. Quelque jalousie la titille, mais elle doit bien s’avouer qu’après tout, Bernard et elle ne sont pas mariés ; et que pour cela, elle ne doit s’en prendre qu’à elle-même. Et qu’aujourd’hui encore, pendant ses déplacements, elle ne dit pas non à des petits extras quand l’occasion se présente. Pourquoi ne lui est-il jamais venu à l’idée que Bernard puisse faire de même ? Son interlocutrice ne répondant pas, Roxanne insiste :


  • « Alors, du jus de fruit ? »


La question fait revenir Servane sur terre :


  • « Euh … Oui, s’il vous plaît. Mais pour les … Euh … talents de votre patron, vous et lui avez … »
  • « Ben oui, on baise. Sinon, comment je saurais qu’y fait ça si bien ? Seulement, ça n’a pas été facile de le décider. »
  • « Ah, parce que c’est vous qui … »
  • « Ai pris l’initiative, pour sûr, sinon j’attendrais encore. Je lui faisais un peu de gringue, mais comme il y faisait pas attention, un soir je me suis pointée dans sa chambre encore plus à poil que vous, vu que j’avais pas gardé mes pompes. Quand il est entré, je lui ai roulé un patin d’enfer. Malgré ça, c’était pas gagné. Il a encore discuté, mais j’ai quand même fini la nuit dans son lit. »


En parlant, Roxanne se rend compte qu’à quelques détails près, c’est la vérité.


  • « Il a discuté ? »
  • « Oui. Il a dit que je suis trop jeune et que comme je ressemble vachement à ma cousine, ça le troublait et tout ça. »


Servane est littéralement stupéfiée ; et Roxanne, qui s’en rend compte, jubile alors qu’elle se prépare à l’estocade.


 

  • « Et ça lui posait un problème, cette ressemblance ? »
  • « Faut vous dire il se l’est faite. »
  • « Ah ! Il baise aussi votre cousine … Et … C’est elle qui vous a dit que c’était un bon coup ? »


Avant de répondre, Roxanne retire son tablier comme pour se dépouiller du rôle de la femme de ménage et apparaître dans la robe rouge qu’elle avait achetée le matin même pour faire une surprise à Bernard. Servane peut alors constater que son interlocutrice, tout comme elle, avait l’intention d’accueillir celui-ci avec le minimum de vêtements, puisque visiblement cette robe rouge fort moulante et vraiment très mini est le seul qu’elle porte.


 

  • « Non … », réplique Roxanne reprenant un ton plus normal. « Il faisait l’amour avec ma cousine. Mais elle ne m’a rien dit, car je ne l’ai pas connue. Comme vous, elle devait l’épouser, mais elle s’est tuée dans un accident de voiture. »
  • « Ariane ! », lance Servane qui connaît l’histoire.
  • « Il vous en a parlé ? Quand j’ai rencontré Bernard, je n’ai pas été longue à comprendre pourquoi Ariane s’est tant battue pour lui. Aujourd’hui, c’est moi qu’il doit épouser. D’ailleurs, à ce sujet, à partir de maintenant quand vous serez de passage en France, il faudra que vous trouviez à vous faire sauter par quelqu’un d’autre, ou même quelques autres, si ça vous chante. »


En entendant ça, Servane saute sur ses pieds en sifflant :


  • « Et tu crois que je vais gober ça ? Que je vais te laisser le champ libre comme ça sur ta bonne mine ? Qu’il t’ait sautée, je veux bien le croire ; que tu y aies pris goût, aussi ; que tu veuilles le garder pour toi, je n’en doute pas. Pour le reste … »
  • « Pourtant, il faudra t’y faire. Tu as raté le coche. Si tu aimes les ex, tu n’as qu’à retourner avec ton Américain. Allez ! Maintenant, tu remballes la marchandise et tu dégages ! »
  • « C’est toi qui va dégager. Quand Bernard arrivera, je n’aurai pas de temps à perdre en discussions oiseuses. Allez, tiens, je vais être généreuse : demain, je reprends l’avion pour la Nouvelle-Zélande. Tu as jusqu’à mon retour dans quinze jours pour te faire tringler tout ton saoul. Après, si j’aperçois le bout de ton petit museau d’intrigante, je te fais déguerpir à coups de pompe dans le cul vite fait. »


Le ton de la discussion ainsi engagée monte rapidement. Elles sont comme deux chiennes se disputant un os, en montrant les crocs. Puis les noms d’oiseaux volent ; ce qui serait normal pour des oiseaux l’est beaucoup moins pour leurs noms. Puis, lasses de montrer les crocs, elles décident de s’en servir. C’est Servane qui mord la première. Elle attrape la robe de Roxanne et tire de toutes ses forces. Boutons et boutonnières déclarent forfait et la belle robe neuve devient un chiffon informe ; et tout comme un taureau voyant un tissu rouge, Roxanne charge un peu imprudemment, car Servane se doutait que Roxanne n’allait pas subir sans réagir. Aussi l’accueille-t-elle d’une paire de claques, laissant la trace de sa main sur les joues de Roxanne, qui sous l’impact recule.


À partir de là, c’est la mêlée. Heureusement, tous les coups n’atteignent pas leur but. Toutefois, Roxanne réussit à placer une claque qui n’a rien à envier à celles qu’elle a reçues, et trois ou quatre autres de moindre ampleur. Par deux fois elle s’empare du sein gauche de son adversaire pour le pincer et le tordre méchamment. De son côté, Servane réussit quelques petites claques, mais qui font pâle figure à côté de celles qui ont ouvert le bal, et parvient elle aussi à martyriser un des seins de Roxanne. Le match est équilibré. Le temps semble se suspendre quand chacune arrive à se saisir d’un sein de l’autre ; chacune s’applique à lui faire subir des traitements peu convenables pour faire craquer l’autre, préférant malmener celui d’en face que de protéger le sien. Mais toutes deux finissent par lâcher prise en même temps pour trouver un second souffle.


À la reprise des hostilités, Servane prend l’avantage en parvenant à agripper la chatte de Roxanne et à la presser telle un citron, deux de ses doigts y entrant même. Roxanne en est tétanisée quelques secondes. Servane voit son triomphe approcher, mais Roxanne se reprend et profite de ses deux mains libres pour agripper le poignet libre de Servane et parvient à faire une clé au bras de son adversaire. Elle est maintenant dans son dos et hors d’atteinte. Elle assure sa prise et augmente la tension. Servane ne peut rien ; elle sent ses articulations protester, et plus elle se débat, plus cela risque de se déboîter quelque part. Aussi cesse-t-elle. Voyant cela, Roxanne savoure sa victoire sur cette chienne en chaleur. Comme elle pense cela, un petit diablotin lui souffle une idée. Elle ordonne :


  • « À genoux ! »


Servane n’obtempérant pas assez vite à son goût, elle accentue un peu la pression et Servane ne résiste pas davantage. Elle lui fait empiler les trois grands coussins du canapé et se mettre à plat-ventre dessus. Elle ordonne à nouveau à Servane :


  • « Écarte les cuisses ! »


Celle-ci tardant, nouvelle pression et nouvelle capitulation.


  • « Tu vois, je me doutais bien que pour une salope comme toi, ça ne pose pas de problèmes, tant ça doit être naturel. Pour faire voir que je ne suis pas une méchante fille, je vais t’aider. »


Là-dessus, elle attire du pied la table basse. C’est le bac à glace qu’elle vise, un bac plein de glaçons … En plastique. Elle se sert du poids de son corps pour remplacer la main qu’elle est obligée d’utiliser pour arriver à ses fins. Elle prend un glaçon et l’introduit dans la chatte de Servane. Celle-ci, qui ne pouvait pas voir le coup venir, se cabre vainement.


  • « Allons, sois sage, pétasse. Je fais ça pour t’aider. Je vois bien que tu es bouillante. Je fais ça pour calmer tes chaleurs. »


Elle prend un second glaçon qui prend le chemin du premier, puis un troisième, un quatrième ; certains sont de simples boules, d’autres ont une forme de fruits tel le citron, la poire, la pomme, l’orange ou encore l’ananas. Roxanne continue jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus rien faire entrer. Combien en a-t-elle enfilés ? Plus de quinze ; peut-être même plus de vingt. Elle a oublié de compter et il en reste encore.


  • « Il faut que tu participes aussi. Allez ! Sers-toi de ta main libre pour t’écarter les fesses. »


Servane obéit.


  • « C’est bien, tu es une grande fille qui a compris que c’est pour son bien. »


Elle prend un nouveau glaçon, le présente au trou inoccupé et l’enfonce fermement. Pour le premier, elle en a choisi un cylindrique pour faciliter l’opération. Manifestement, le passage, bien que secret, n’est pas inexploré. De plus, elle n’est pas la seule à avoir choisi de faciliter l’opération. Servane aussi y met du sien, optant pour la coopération plutôt que pour une résistance à l’efficacité douteuse et certainement in fine inutile ; tout ce qu’elle réussirait à y gagner, c’est se faire déboîter l’épaule ou se faire déchirer l’anus. Tiens ! Elle ne connaît même pas son nom. Enfin, la fille ne fait pas ça sauvagement. Comme Roxanne lui introduit un deuxième glaçon, trois de sa chatte en profitent pour se sauver. Illico, ils sont remis à leur place. Après avoir enfilé un nouveau glaçon dans le petit trou, Roxanne vérifie ceux du sexe. Le traitement finit par éveiller les sens de Servane ; elle tente de résister à la montée du désir, elle ne veut pas laisser voir une telle faiblesse à son adversaire. Mais sa chair ne l’entend pas ainsi, trouvant que, finalement, il y a pire sort que de se faire remplir la chatte et le cul, même par des glaçons. Aussi est-ce à son corps défendant que ses reins s’animent. Roxanne ne s’en aperçoit pas immédiatement, à cent lieues de penser que cela puisse survenir. Quand elle finit par se rendre compte du changement, elle n’en revient pas. Incrédule, elle décide de vérifier si elle ne se fait pas des idées. Après avoir poussé un nouveau glaçon dans le cul, elle retourne au sexe ; mais au lieu de simplement vérifier que rien ne tente de s’en échapper, elle insiste, frictionnant l’endroit, allant chercher le petit bouton, d’ailleurs pas si petit que ça. Là, Servane est secouée d’un frisson, et elle va au-devant de sa main. Plus aucun doute n’est permis.


Après un moment de perplexité, Roxanne décide de voir jusqu’où cette Servane peut aller. Elle a indubitablement un tempérament de feu, parce que commencer à prendre son pied en de telles circonstances, faut le faire ! Elle se met à l’œuvre et poursuit son titillement de clito avec un résultat certain. L’autre, en dessous, se tortille ; mais nullement pour se dégager, pas plus qu’elle ne cherche à serrer les jambes. Son halètement n’est pas dû à la clé au bras, qui d’ailleurs a été inconsciemment desserrée. Roxanne finit par trouver gênant ce qui occupe le sexe. Elle décide donc de retirer ce qu’elle y a introduit. Les premiers glaçons viennent sans difficulté ; après, ça devient plus compliqué, car ils sont beaucoup plus profonds. Cela ne décourage pas la jeune fille qui n’hésite pas à enfoncer profondément deux doigts pour les chercher, mais ceux-ci se révèlent un peu courts pour capturer les deniers récalcitrants. C’est donc quatre doigts que Roxanne va utiliser. Ainsi sollicitée, la chatte maintenant bien lubrifiée éclot et reçoit les intrus. Un à un, les glaçons, plus tellement glacés, sont sortis, et à chaque nouvelle quête la pénétration est plus profonde. Pour extraire le dernier, c’est la main entière qui disparaît jusqu’au poignet. Une fois cela fait, elle remet sa main au fond de la chatte béante. Ce petit jeu a mis Servane au supplice. Mais c’est un délicieux supplice qui lui fait voir des étoiles. Elle ne songe même pas à se dégager alors que la prise qui est censée l’immobiliser est devenue illusoire. La voyant à point, Roxanne retire sa main et dit d’une voix suave :


  • « La leçon est suffisante, on va arrêter là. »


Servane, qui voyait poindre l’explosion, gémit :


 

  • « Non … »
  • « Non quoi ? »
  • « Non … N’arrête pas. »
  • « Il faudrait le demander plus gentiment que ça. »


Servane, oubliant toute fierté, supplie :


  • « N’arrête pas … Continue, s’il te plaît. »
  • « Eh bien … Avoue que tu es une belle salope qui aime grave se faire bourrer la chatte. »
  • « Oui, je suis une salope qui aime se faire bourrer la chatte. »
  • « Et qu’est-ce que tu es d’autre ? »
  • « Je suis une truie qui aime se faire ramoner ! Je suis une petite pute qui aime se faire mettre profond ! »


Roxanne, charitable malgré tout, replonge en pensant à sa mère qui, elle aussi, avait eu ce genre de discours le soir où elle avait surpris ses parents en action. Servane, maintenant lancée, continue, mais s’interrompt au milieu d’une phrase emportée par la jouissance. Elle râle et gémit en se tordant autour de ce poing fiché en elle.


C’est à ce moment que Bernard, fort inquiet d’entendre depuis l’entrée ces bruits peu rassurants, fait irruption dans la pièce. Voir le spectacle de ces deux filles nues, Roxanne vautrée sur Servane, la main disparaissant dans son sexe et cette dernière qui est en train de prendre son pied, le cloue sur place. Il en reste sans voix. Il s’attendait à tout sauf à ça. Roxanne, la première, s’aperçoit de sa présence, Servane étant encore trop sur un petit nuage pour ça. Elle s’écrie :


  • « Ah, Bernard ! »


Elle se lève, extrayant par là même sa main de son abri ; fort peu délicatement, il faut l’avouer. Cette extirpation, plus que l’exclamation, fait sortir Servane de sa torpeur. Bernard, de son côté, revient de son ahurissement et demande, un peu égaré :


  • « Mais que se passe-t-il ici ? »


À cette question, les deux femmes se lancent chacune dans leur version des faits. En faisant la synthèse, il réussit à se faire une idée du déroulement des opérations.


 

  • « Vous êtes folles toutes les deux. Vous vous êtes conduites comme des adolescentes mal élevées, pas comme des adultes civilisées. »
  • « C’est de sa faute ! », dit Roxanne. « Elle a déchiré ma robe. »
  • « Si elle ne m’avait pas arraché mon manteau ?!? Je ne pouvais pas être nue devant elle pour discuter alors qu’elle restait habillée. »
  • « Elle m’a donné des claques, tordu et pincé les seins et a failli m’arracher la chatte. »
  • « Et elle, elle a failli me casser le bras, et après elle m’a enfoncé des glaçons. »
  • « Et elle les a retirés. Tu n’avais pas l’air de franchement te plaindre. Il me semblait même que tu en redemandais … », intervient Bernard.
  • « Je suis prête à lui retirer ceux qu’elle garde dans le cul. Il doit bien y en avoir une bonne douzaine au moins. »


Bernard se retient de sourire.


  • « Servane s’en occupera elle-même quand elle le souhaitera. En attendant, tout le monde dans la salle de bain : il faut mieux désinfecter vos griffures. »


Avant de s’y rendre, Servane fait halte aux toilettes ; et quand Bernard a terminé de jouer les infirmiers, tout le monde se retrouve au salon où les explications commencent sans que ces dames ne songent d’ailleurs à se vêtir. Bernard confirme son intention d’épouser Roxanne ; il voulait l’annoncer à Servane de vive voix, pas au téléphone alors qu’elle est à l’autre bout du monde. Son retour subit et les ratés au téléphone en ont décidé autrement. Il est désolé. Bernard et Roxanne se rendent bien compte qu’à cette confirmation, Servane a toutes les peines du monde à empêcher que les larmes lui viennent aux yeux. Roxanne en a presque pitié, son animosité envolée. Se reprenant un peu, Servane prend la parole :


  • « Avant que l’on ne se quitte, il faut que je t’avoue quelque chose. Te rappelles-tu quand je t’ai annoncé mon mariage avec William ? »
  • « C’est difficilement oubliable. »


Il précise à l’intention de Roxanne :


 

  • « Un jour, j’ai reçu un message de Servane me disant qu’elle arrivait à Paris. Je suis allé l’accueillir à l’aéroport ; il était cinq heures quand nous sommes rentrés ici. C’est le lendemain matin, après une nuit sans beaucoup dormir, qu’elle m’a annoncé qu’un mois plus tôt elle s’était mariée avec un Californien. Alors, que veux-tu m’avouer ? »
  • « Eh bien, avant de venir à Paris, je me suis arrêtée cinq jours à New-York et six à Montréal ; et après cette fameuse nuit, je suis restée encore trois jours à Paris pour voir la famille, puis j’ai passé une semaine à Londres avant de rentrer à Los Angeles. »
  • « Je sais que ton boulot t’a toujours promené aux quatre coins de la Terre. D’ailleurs, je me demande comment on peut aller aux quatre coins de la Terre, qui est ronde … »
  • « La preuve, on peut ; mais là n’est pas la question. Cela veut donc dire que pendant plus de trois semaines je n’ai pas vu mon mari … »
  • « Et au milieu de cette période de privation, une petite partie de jambes en l’air a été la bienvenue. », interrompt Bernard avec quelque amertume.
  • « Ce n’est pas pour ça que j’ai voulu passer une dernière nuit avec toi ! », s’indigne Servane. « En te revoyant, j’ai réalisé que j’avais fait la plus grosse connerie de ma vie. Mais ce que je veux te dire, c’est que neuf mois après cette fameuse nuit, Thomas naissait ; et qu’il est ton fils plutôt que celui de William. »
  • « Quoi ? »
  • « Je te jure ! C’est la vérité. Cela fait longtemps que je voulais te le dire, mais je ne voulais pas avoir l’air de te manipuler pour que tu t’engages plus avec moi. Je comprends très bien qu’après le coup de Jarnac que je t’ai fait, tu te montres réticent. Je suis déjà bien contente des moments d’intimité partagés avec toi. Maintenant que c’est fini, je ne pouvais plus ne pas te le dire. Et je ne dis pas ça pour te pourrir la vie. Je ne te demande rien. C’est juste que je te dois la vérité. Pourrais-je avoir mon manteau ? Je voudrais rentrer chez moi. »


Roxanne va le lui chercher. Au moment de l’enfiler, Servane demande si l’on peut lui prêter une robe car elle ne se voit pas arriver pour voir son fils dans la tenue qu’elle avait adoptée pour voir Bernard. Bonne fille, Roxanne lui en passe une.


Une fois Servane partie, Bernard reste un peu sonné. Roxanne s’en aperçoit et décide qu’il faut parler pour ne pas le laisser trop ruminer la nouvelle.


 

  • « Écoute … Après ce qui vient de se passer, je crois qu’il vaut mieux que l’on dise à l’autre tout notre « avant ». »
  • « Je ne … »
  • « Tais-toi ; c’est moi qui vais commencer ! », l’interrompt-elle. « Installons-nous confortablement, ça peut être long. »


Elle le pousse vers le canapé et vient se blottir contre lui. Mais au moment de commencer, elle ne sait plus trop quoi dire, ni comment elle va s’y prendre.

 

Bienvenue dans la famille - Part 6

Mar 7 jun 2016 Aucun commentaire