DECADENT LABORATORY

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Bienvenue dans la famille

Ecrit par Bernard

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C’est ensuite avec Judith que Roxanne a une conversation. Celle-ci est bien entendu au courant de sa rupture avec Marc. Roxanne fait raconter ce qui s’est passé avec Olivier. Elle apprend qu’un jour ce dernier était venu voir Jade qui était absente pour au moins deux heures. Il avait malgré tout décidé de l’attendre. Judith était dans sa chambre à écouter de la musique ; Olivier est venu pour lui demander ce qu’elle écoutait, que c’était vraiment top. Elle l’a fait entrer. Ils ont parlé de leurs chanteurs et de leurs groupes favoris. Elle lui a passé de la musique. Et pendant qu’elle était penchée sur son ordinateur pour chercher un morceau qu’elle voulait lui faire écouter, il en a profité pour ouvrir silencieusement son pantalon, sortir son sexe et mettre une capote. Il s’est approché par derrière et l’a saisie par les hanches. C’est quand elle a senti quelque chose toucher sa chatte qu’elle a fait un bond et s’est retournée pour voir tout son matériel déballé. Elle lui a fait remballer vite fait et l’a viré de la maison. Quand Jade est rentrée, elle lui a tout raconté. Au début, elle n’a pas voulu la croire. Ce n’est que quand elle a décrit une tache située à un endroit qu’elle n’aurait pas dû voir qu’elle a dû se rendre à l’évidence. Roxanne trouve que ledit Olivier est gonflé d’essayer de baiser comme ça de but en blanc la sœur de sa copine. Brusquement, un détail paraît curieux à Roxanne :


 

  • « Tu ne t’es doutée de rien avant qu’il essaie de mettre son sexe dans le tien, comme ça, directement ? »
  • « Ben non ! »
  • « Et quand il a écarté ta culotte ? »
  • « Hé bien … Euh … C’est-à-dire que je n’en portais pas. »
  • « Tu n’en portais pas ! Que portais-tu alors ? »
  • « Mon tee-shirt vert. »
  • « Et ? »
  • « Ben, c’est tout. »
  • « Depuis combien de temps était-il dans ta chambre quand il a essayé de … ? »
  • « Je ne sais pas exactement ; une heure, peut-être. »
  • « Et pendant une heure tu t’es trimbalée devant ce gars avec ton tee-shirt qui t’arrive ras les fesses ? »
  • « J’avais oublié que je n’avais pas de slip. »


Roxanne se retient d’éclater de rire :


 

  • « Tu avais oublié que tu n’avais pas de slip … Je rêve ! Tu fais rentrer un garçon dans ta chambre et tu oublies que tu te promènes quasi à poil. Tu as dû lui en mettre plein la vue. Il a des circonstances atténuantes. Tu aurais voulu l’allumer, tu ne t’y serais pas prise autrement. »
  • « Je ne cherchais pas à l’allumer, c’était le copain de ma sœur. »
  • « Des fois, ça n’empêche pas. »


Indignée, Judith répond :


 

  • « Il y a Pierre. »
  • « C’est vrai, le fameux Pierre. Vous êtes dans la même classe depuis la maternelle et toujours inséparables. Le pauvre, il en a moins vu de toi qu’Olivier. »
  • « C’est pas vrai ! »


Affectueusement, Roxanne met sa sœur en boîte :


  • « Alors, lui, c’est volontairement que tu l’allumes ? »


Judith devient soudain beaucoup plus grave :


  • « Je n’essaie pas d’allumer Pierre, comme tu dis. Lui et moi, on s’est toujours aimé. Ce qu’Olivier a pu apercevoir, Pierre le connaît très bien ! »


Roxanne sursaute :


  • « Il le connaît très bien ? »


Judith se trouble et devient toute rouge.


  • « Ce n’est pas ce que je voulais dire. »
  • « Ne me prends pas pour une idiote. Que s’est-il passé entre Pierre et toi ? »


Judith ne se fait pas supplier ; elle a confiance en sa sœur. Elle sait que celle-ci n’ira pas raconter ses confidences. Elle avoue que Pierre et elle font l’amour depuis plusieurs mois. Roxanne trouve que sa petite sœur a commencé à faire l’amour un peu tôt, mais s’abstient de tout commentaire. Elle poursuit sans se faire prier, ayant visiblement besoin de se confier à quelqu’un, racontant qu’ils ont fait ça la première fois pendant une boum chez une copine. Elle avait renversé du jus de fruit sur sa robe. Sa copine l’avait emmenée dans une chambre à l’étage pour qu’elle puisse se nettoyer. Ne la voyant pas revenir, Pierre était monté et avait frappé. Pensant que c’était sa copine, elle avait dit d’entrer alors qu’elle était en petite tenue, en slip et soutien-gorge, sa robe étant trop mouillée pour être remise rapidement. Il l’avait complimentée en disant qu’elle était la plus belle. La danse les avait déjà chauffés. Ils se sont embrassés, se sont dit des « je t’aime ».


Quand il a essayé de lui retirer son soutien-gorge, elle ne l’a pas seulement laissé faire, elle l’a aidé car il ne s’y prenait pas très bien. Après avoir pris la précaution de fermer la porte, il lui a caressé les seins. Ne voulant pas rester passive, elle lui a défait son pantalon pour le sucer comme elle l’avait vu faire dans des films. Roxanne note au passage que sa petite sœur regarde des films porno. Son premier réflexe a été de l’en empêcher mais, la surprise passée, il a été ravi. Elle a trouvé que le goût était un peu fort, mais pas désagréable. Après, c’est lui qui l’a léchée. Elle a fondu de plaisir ; c’était encore mieux que lorsqu’elle se caressait. Pierre s’est ensuite allongé sur elle pour l’embrasser. Il a essayé d’introduire sa bite, mais ça entrait difficilement. C’était douloureux, mais elle voulait y arriver. Elle a serré les dents et écarté les cuisses au maximum pour faciliter l’entrée. À un moment, ça c’est comme déchiré en elle. Elle a eu mal, mais elle n’a pas crié pour ne pas inquiéter Pierre. Au contraire, le voyant devenir hésitant, elle l’a encouragé à continuer, ce qu’il a fait avant de se répandre sur son ventre. Roxanne décerne in petto un bon point pour ce bon réflexe ; il n’aurait plus manqué que sa sœurette se fasse mettre en cloque ! C’est à ce moment qu’ils se sont aperçus qu’elle saignait. Pierre s’est affolé ; il s’en voulait beaucoup de l’avoir fait souffrir. Puis il s’est mis à la câliner avant de la nettoyer. Le pire, c’est qu’il avait fallu prévenir la copine car le lit avait été taché. Elle lui avait raconté que ses règles était venues plus tôt que prévu, mais visiblement la copine n’en avait pas cru un mot ; ça avait dû cancaner ferme derrière son dos. Elle avait été gênée pendant plusieurs jours ; et Pierre qui culpabilisait un max à l’idée de lui avoir fait mal ! Aussi, dès que cela avait été mieux, elle s’était arrangée pour s’isoler avec lui et recommencer. Cela s’était beaucoup mieux passé, et maintenant elle prend beaucoup de plaisir avec son copain.


Roxanne s’inquiète des précautions prises par les deux tourtereaux. Sa sœur lui répond que le plus souvent ils ont des préservatifs, mais que lorsqu’ils n’en n’ont pas, ils font attention. Roxanne, sachant que nombreuses sont les filles qui ayant fait attention se sont retrouvées avec un polichinelle dans le tiroir, trouve Judith bien imprudente. Aussi décide-t-elle d’emmener sa sœur chez le toubib pour lui faire prescrire la pilule, car elle ne se fait pas d’illusions quant à des recommandations d’abstinence en cas d’absence de préservatif. Il lui suffit de penser à ce que deviendrait ce genre de conseils lorsqu’elle retrouverait quelqu’un qu’elle aime : elle baiserait, même au risque de se faire mettre en cloque. Ce qui lui fait songer à Bernard, et cela lui donne chaud au ventre.


Durant le dîner, elle raconte les visites qu’elle a faites durant la semaine. Elle avait prévenu de son déplacement, mais sans préciser le nom de son mentor. Elle se déclare ravie de ce qu’elle a retiré de son voyage. N’évoquant bien sûr pas tous ses motifs de satisfaction, les professionnels seulement.


Une fois dans sa chambre, elle a du mal à trouver le sommeil. Elle imagine les différentes stratégies pour annoncer à ses parents et à la famille sa relation avec Bernard et leur futur mariage, car pour elle le doute n’est pas de mise, c’est l’homme de sa vie. Jamais elle n’a ressenti pour un de ses copains ce qu’elle ressent pour lui.


Ce dernier aussi a bien du mal à rejoindre Morphée. Les derniers événements tourbillonnent dans sa tête, les questions aussi. Ne se leurre-t-il pas en pensant aimer Roxanne ? N’est-ce pas l’image d’Ariane qu’il aime ? A-t-il le droit de laisser la jeune fille s’engager avec un homme de l’âge de ses parents ? D’affronter sa famille comme l’a fait Ariane avec les funestes conséquences que cela a eues ? Et il y a Servane. À force d’introspection, il se rassure quant à son amour pour Roxanne. Si sa ressemblance avec Ariane a bien joué un rôle dans les premiers regards qu’il a porté sur elle, cette même ressemblance a plutôt ensuite brouillé sa perception de la jeune fille et ce qu’il ressentait vis-à-vis d’elle. Elle n’eût point été un sosie d’Ariane, il aurait réalisé beaucoup plus rapidement l’évolution de ses sentiments. Aurait-il alors continué à la voir ? La crainte de s’attacher à une jeunesse de 20 ans sa cadette ne l’aurait-il pas fait fuir ? Tous deux finissent par sombrer dans un sommeil agité et tous deux se réveillent en ayant pour première pensée l’autre.


Roxanne est ensuite prise dans le tourbillon du départ chez sa grand-mère. Le hasard veut que la tante Antoinette soit, une fois n’est pas coutume, présente. Elle s’arrange pour avoir un aparté avec Roxanne pour lui demander si elle a des nouvelles de Bernard Melpa. Cette dernière lui répond qu’il l’aide pour ses études en lui ouvrant son carnet d’adresses et en l’emmenant à des séances de travail. Quand elle s’arrête de parler, sa tante la regarde avant de lâcher :


  • « Toi, ma petite, tu es amoureuse. »


Roxanne rougit, bredouille, et finit par en convenir. Elle raconte alors la semaine passée, depuis l’épisode du lanternon jusqu’à la conversation du retour, hors bien sûr les parties de jambes en l’air. La tante n’est pas dupe de cette omission.


 

  • « C’est donc toi qui as pris l’initiative. »
  • « Sinon, je crois que j’aurais pu attendre jusqu’à la Saint Glinglin. Notre différence d’âge et ma ressemblance avec Ariane le paralysaient. »
  • « En as-tu parlé à tes parents ? »
  • « J’ai posé des jalons. Je leur ai déjà dit que j’avais rompu avec Marc et j’ai parlé d’un architecte des monuments historiques avec qui j’étais partie en voyage pour la semaine. »
  • « Les prochains temps ne vont pas être faciles pour toi. »
  • « Ça m’est égal, je suis prête à me battre. »
  • « Je crois entendre ta cousine. Je suis de tout cœur avec toi car je sais que Bernard Melpa est quelqu’un de bien. Mais suis son conseil et ne fais rien dans la précipitation, sur un coup de tête. Réfléchis avant de lancer la bombe. »
  • « C’est tout réfléchi. Mais je suivrai son conseil et attendrai. »


En l’entendant parler, la tante Antoinette se doute que sa nièce n’attendra que fort peu avant de foncer et qu’elle n’a qu’une hâte, c’est de retrouver les bras de Bernard, quelles qu’en soient les conséquences.


Durant le buffet, Roxanne tombe, bien évidemment, sur l’oncle Henri, l’ami du père de Marc, qui lui demande des nouvelles de ce dernier. Elle doit bien lui dire qu’elle n’en a pas et de lui expliquer pourquoi. Et l’oncle de le regretter, de lui dire que c’est un garçon bien, ainsi que sa famille ; bref, de lui vanter la marchandise. Tant et si bien que cela finit par agacer Roxanne qui lui dit que c’est fini et que de toute manière elle a quelqu’un d’autre. Comme elle l’a clamé haut et fort, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Sa cousine Christine, fille de l’oncle Henri, qui a son âge et avec qui Roxanne s’entend particulièrement bien, la happe pour l’entraîner un peu à l’écart afin de pouvoir papoter. Elle rappelle à Roxanne que son père avait essayé de la brancher sur Marc, mais que malgré les échos qu’elle avait eus par des copines quant à sa bonne tenue en chambre, vraiment elle ne le trouvait pas assez sympa et même parfois un peu goujat à son goût, et qu’elle comprenait Roxanne de l’avoir laissé tomber. Elle ne regrettait pas d’être avec Ronan, nonobstant son pater, car c’est vraiment un garçon gentil et attentionné, qui sait y faire et avec qui elle prend son pied.


Roxanne félicite sa cousine de son flair et lui confie que Marc avait tendance à être un peu macho et qu’au lit, il n’était pas rare qu’il soit un brin égoïste, même si dans l’ensemble il ne se défendait pas mal. Christine se montre ensuite curieuse du nouveau de Roxanne. Comme Christine et elle se connaissent depuis le berceau et qu’elles ont aussi loin que remonte leurs souvenirs partagé leurs secrets et été confidente l’une de l’autre, Roxanne se laisse aller volontiers à raconter. Christine a les mêmes réactions que Jade. Roxanne explique que la différence d’âge importe peu quand on a la chance de tomber sur quelqu’un comme lui. Qu’il n’avait pas cherché à la séduire, que c’était elle qui avait fait les premiers pas, et pas seulement les premiers, et qu’à son avis sa ressemblance n’avait pas forcément été un atout.

 

 

  • « Et au lit, c’est comment ? »
  • « Waouh ! »
  • « À ce point-là ? »


Roxanne acquiesce et explique la particularité de Bernard de tenir à cause de sa difficulté à éjaculer et les proportions avantageuses de son sexe, même si ce dernier facteur n’est pas déterminant. Christine est dubitative. Roxanne raconte alors le pari qu’elle a fait de le faire craquer et comment elle l’a perdu, ayant fini par s’endormir repue alors qu’il était encore en action. Voyant les yeux étonnés de sa cousine, Roxanne précise :


 

  • « Pendant quatre heures j’ai tout essayé : lécher, sucer, baiser dans toutes les positions et même me faire enculer. »
  • « Tu t’es fait enculer ? »
  • « Oui. »
  • « Tu as accepté ? »
  • « C’est moi qui ai demandé, pensant que cela m’aiderait à gagner. »
  • « Tu l’avais déjà fait avant ? »
  • « Oui, ce n’était pas une inauguration. »
  • « Moi, je ne l’ai jamais fait. J’ai trop peur d’avoir mal. »
  • « C’est vrai que cela peut être douloureux pour certaines. Pour moi, les premières fois n’ont pas été faciles et là, au début, j’ai trouvé que c’était un peu gros ; mais après, j’ai pris mon pied. Il faut faire ça en douceur et ne pas se décourager si tout ne se passe pas pour le mieux au début, et recommencer un peu plus tard. Avec de la pratique, les choses s’améliorent en général. C’est comme par-devant ; ce n’est pas parce que ton dépucelage t’a fait mal que tu ne dois plus jamais baiser. Tu devrais te lancer avec Ronan. Il ne t’a jamais demandé ? »
  • « Si ; une fois, il m’a proposé d’essayer. J’ai refusé. Il n’a pas insisté. »
  • « Eh bien, fais-lui la surprise de lui offrir de toi-même ce plaisir. Mais lui, il doit être très délicat ; et pour toi, le plus important c’est d’être bien détendue, de ne pas oublier un bon lubrifiant et aussi l’hygiène. »


L’approche d’une bande de petits en train de jouer oblige les deux cousines à passer à des sujets moins brûlants. Le reste de la journée se passe sans problèmes. Le soir, Roxanne reste coucher à Versailles.


De son côté, Bernard a rendu visite à sa mère et récupéré par la même occasion sa chatte. Tous deux pensent à téléphoner à l’autre, mais y renoncent, Bernard ne voulant faire ce qu’il avait recommandé à sa chérie de ne pas faire, et Roxanne ne voulant pas bousculer son amour.


Le lundi, Roxanne reprend les cours. À l’heure du repas, son téléphone sonne. Elle décroche en pensant à Bernard, mais c’est sa cousine au bout du fil qui veut lui confier qu’elle a suivi son conseil le soir même et demandé à Ronan de l’enculer. Celui-ci a été aussi surpris que ravi. Elle raconte que si l’opération n’a pas été très agréable, ça n’a pas été non plus catastrophique. Ronan s’est montré très doux et patient. Il a bien préparé le terrain avec ses doigts et du gel avant de passer à l’action. Le suppositoire a été un peu dur à avaler, mais maintenant elle n’a quasiment plus aucune gêne. Elle va attendre un ou deux jours avant de faire une nouvelle tentative. Elle ajoute en gloussant :


  • « Ce qui me fait drôle maintenant, c’est de me dire que je suis une enculée et, circonstance aggravante, non seulement je n’en ai aucun regret, mais en plus j’ai la ferme intention de récidiver. »
  • « Bienvenue au club ! »


Les deux cousines papotent encore un peu ; mais Roxanne, attablée avec d’autres étudiants, ne peut parler librement.


Le mercredi soir, elle rejoint son studio. On sonne à la porte. C’est Marc qui vient pour faire la paix et arrondir les angles. Cela leur était déjà arrivé de se quereller. Certaines fois, elle avait elle-même fait les premier pas pour la réconciliation. Une partie de baise, que quelques jours d’abstinence rendaient encore plus forte, la scellant. Des fois même, ces disputes n’étaient presque que des prétextes pour mieux se retrouver. Mais aujourd’hui, c’est différent ; il n’y aura pas de réconciliation, ni de retrouvailles sur l’oreiller. Roxanne le fait malgré tout entrer, ne voulant pas donner le spectacle d’une explication peut-être orageuse aux voisins. Marc s’énerve en effet, incrédule quant à la fin de leur relation. Elle finit par lui dire :


 

  • « Tu devrais comprendre : c’est toi qui m’as donné l’idée. »
  • « Quelle idée ? »
  • « Tu ne te rappelles pas ? Tu m’avais dit que j’avais trouvé un bon filon ; eh bien, pendant la semaine écoulée, j’ai conforté mes positions. Il a apprécié mes prestations. Et moi les siennes aussi, d’ailleurs … Je ne parle pas de ses compétences professionnelles ni de son carnet d’adresses. Mais je ne sais pas si je suis une aussi bonne baiseuse que ma cousine Ariane. il ne m’a rien dit à ce sujet. »


Marc ne la croit pas :


 

  • « Excuse-moi. J’ai été maladroit. »
  • « Tu n’as pas à t’excuser d’avoir eu raison. »
  • « Arrête, ce n’est pas drôle. »
  • « Je ne cherche pas à être drôle, je te dis ce qui est. Tu étais dans le vrai, enfin pas à cent pour cent, car si je baise avec lui, ce n’est pas pour ma carrière ; c’est parce qu’il me plaît, que j’ai compris pourquoi ma cousine s’est battue bec et ongles pour lui. »
  • « Ça va, j’ai compris la leçon. »
  • « Mais tu ne veux pas entendre ce que je dis. »
  • « C’est pas vrai ; tu ne baises pas avec lui, il a deux fois ton âge. »
  • « Pour la énième fois, SI ! »
  • « Quand les copains apprendront que la fière Roxanne se fait sauter par un vieux, qu’elle a mis son précieux petit cul au service de ses intérêts … »
  • « C’est ça ; et je compte sur toi pour répandre la nouvelle. Allez ; maintenant, dégage ! »


Et elle le pousse dehors. Une fois son ex parti, elle se rend compte qu’elle doit prendre les devants et annoncer rapidement elle-même à ses parents, à sa famille et à ses amis la nouvelle avant que Marc ne s’en charge. Elle empoigne son téléphone pour appeler Bernard, mais réflexion faite le repose pour foncer directement chez lui. Le trajet n’est pas long, mais il semble une éternité à Roxanne, dans sa hâte de revoir son amour. Elle sonne. Il ouvre. Ils scellent leurs retrouvailles par un long baiser, puis se retrouvent nus en un rien de temps. Bernard s’assoit et Roxanne vient s’empaler sur le sceptre dressé. En le sentant l’envahir, elle pousse un soupir de contentement. Elle se décide pendant qu’elle a encore les idées claires à parler de la visite de Marc et de sa crainte que l’on apprenne la nouvelle avant qu’elle ne l’annonce elle-même.


Oubliant ses propres conseils de délais de réflexion, Bernard propose de l’accompagner chez ses parents. Roxanne accepte, mais préfère leur parler seule avant qu’il n’entre. Bien que réticent à cette arrivée en deux temps, il se range à son avis mais à une condition. Elle demande laquelle.


  • « Que tu m’épouses. »
  • « Oui ! Cent fois oui ! », répond-elle, le cœur bondissant de joie.


Elle trouve que se faire demander en mariage par l’homme qu’elle aime pendant qu’ils font l’amour, c’est vraiment super ! Et alors que jusqu’à ce moment elle remuait doucement son bassin, elle accélère le rythme. Il emboîte le pas, attrape ses seins ballottant pour leur prodiguer moult caresses. Déjà dans les meilleures dispositions, elle ne tarde guère à prendre son plaisir. Elle ne retourne pas dans son studio et ils finissent la nuit blottis l’un contre l’autre.


oooOooo


Le lendemain, Bernard aide Roxanne à apporter ses affaires chez lui, impatient comme un adolescent que leur projet se concrétise. La visite aux parents est prévue pour le vendredi soir. Elle les prévient qu’elle passera pour leur parler. Le jour dit, Bernard embarque sa chérie en voiture direction Versailles. Durant le trajet, il sent l’inquiétude de Roxanne et propose à nouveau de l’accompagner d’entrée, mais elle préfère en rester à son idée initiale. Il la dépose devant la porte, l’encourage d’un baiser et va se morfondre un peu plus loin.


En entrant, Roxanne a les tripes nouées. Elle s’isole avec ses parents. Son père lui demande ce qu’il y a de si important et de si urgent pour la faire revenir en semaine.


 

  • « Voilà ! Je vais laisser le studio … »
  • « Tu avais tant insisté pour l’avoir … », l’interrompt son père. « Mais tu sais que ta chambre t’attend toujours. »
  • « Laisse-la finir. », conseille sa mère.
  • « Si je le laisse, ce n’est pas pour revenir ici. Je vais habiter avec quelqu’un. »
  • « Celui pour lequel tu as quitté Marc … », devine sa mère, finaude.
  • « Oui. Je voudrais vous le présenter ; il attend dehors. »
  • « Qu’il vienne ! Je suis impatient de rencontrer celui qui a décidé ma fille à renoncer à sa liberté et à son indépendance. », lance le père en se levant.
  • « Je dois vous dire autre chose avant. »

 

Il se rassoit, inquiet.

 

  • « C’est un homme qui a 43 ans. »


Ses parents restent un moment silencieux.


 

  • « Ma chérie, je suppose que tu as bien réfléchi avant de te décider ; cet homme pourrait être ton père. »
  • « Je sais, mais je l’aime ; il est merveilleux, il est … »
  • « Ne dis rien … On se doute qu’il doit avoir toutes les qualités. », sourit sa mère.
  • « Et vous le connaissez. »
  • « Un de nos amis ? », interroge son père.


Roxanne prend son élan et son courage à deux mains :


  • « Non ! C’était le fiancé de ma cousine Ariane. »


La stupeur se peint sur le visage de ses parents, les questions se bousculent dans leur tête. Roxanne coupe court et leur raconte les circonstances de sa rencontre avec Bernard et l’évolution de ses sentiments.


Pendant ce temps, ce dernier, voyant les aiguilles tourner, s’inquiète et ronge son frein. Il imagine les pires choses. Il va se décider à aller sonner quand Roxanne apparaît et lui fait signe. En allant vers la maison, Roxanne lui dit que ses parents acceptent sa décision et l’invitent à dîner.


L’accueil des parents est chaleureux. Bernard se souvient d’eux. Le père de Roxanne est le plus jeune de la famille et avait à peine quatre ou cinq ans de plus que sa nièce Ariane. Sa femme et lui ne s’étaient pas montrés hostiles envers lui, mais n’avaient pas, contrairement à la tante Antoinette, pris ouvertement parti pour lui. Autour de l’apéritif, après avoir parlé de son métier, Bernard, poussé par Marie-Thérèse, la mère de Roxanne, explique ce que la ressemblance de cette dernière avec Ariane avait provoqué en lui. Ajoutée à la différence d’âge en plus, si Roxanne ne l’avait pas un peu bousculé, jamais il n’aurait osé s’avouer son attirance pour elle. Louis, le père de Roxanne, sourit :


 

  • « Pour ça, elle ressemble à sa mère. Elle n’hésite pas à prendre les moyens qu’il faut pour arriver à son but. »
  • « Ça veut dire quoi ? Que je t’ai bousculé ? », réplique Marie-Thérèse, faussement fâchée.
  • « Euh, disons que tu m’as fait remarquer que tu avais grandi. »


Elle regarde son époux avec tendresse :


  • « C’est vrai ; Louis était un ami de mon frère aîné. J’avais neuf ans et lui quatorze. Je n’étais que la petite sœur casse-pieds de son meilleur copain, presque la sienne. Mais moi, dès ce moment, j’ai su que ce serait lui. Les années ont passé, mais pour lui j’étais toujours une petite fille. Pour mes dix-sept ans, cet individu est venu à mon anniversaire accompagné d’une nommée Magali avec qui il fricotait depuis quelque temps. Il fallait donc que je lui fasse remarquer que lorsque l’on m’appuyait sur le nez, il n’en sortait plus du lait. J’ai réussi à lui faire comprendre que je n’étais plus un bébé et exit cette pimbêche un tantinet coincée de Magali. »
  • « C’est vrai, tu m’as ouvert les yeux. Un an plus tard, on se mariait ; et deux ans après, Roxanne naissait. »


Roxanne pense in petto que son père ne peut reprocher à sa femme d’être coincée. Elle est aux anges quand Bernard fait sa demande à ses parents de sa main. Et cette fois, cela ne fait pas de drame ; ses parents acceptent, Marie-Thérèse faisant simplement remarquer, en riant, que cela allait mettre de l’ambiance aux prochaines réunions familiales. Depuis vingt ans, Ariane était un sujet tabou ; c’est pour ça que Roxanne, qui avait trois ans à l’époque, n’en a pas entendu parler. Toute la famille se retrouve à table. Les frères et sœurs sont intéressés par le nouveau de Roxanne d’autant qu’il y a mariage en vue. Il est assailli de question auxquelles il répond de bonne grâce.


Une fois les enfants au lit, la discussion se poursuit jusqu’à une heure avancée. Au moment du départ, Bernard se rend compte qu’il a un peu trop apprécié les vins de ses hôtes pour reprendre le volant et Roxanne également ; aussi lui propose-t-on de rester coucher. Personne ne s’offusquant que ce soit dans la chambre de Roxanne.


Une fois dans celle-ci, Roxanne s’installe sur les genoux de son maintenant officiel fiancé pour un petit câlin. Tous deux, fatigués par cette journée, ne pensaient pas aller au-delà de ces tendresses, mais comme dit le proverbe, l’appétit vient en mangeant et ces caresses leur chauffent le sang. Elles deviennent plus poussées et Roxanne se retrouve à genoux, prenant dans sa bouche le sexe déjà dressé. C’est ensuite au tour de Bernard d’user de la langue et des lèvres avec maestria. Elle a du mal à étouffer ses gémissements. Elle remonte ses jambes de chaque côté de sa tête pour se rendre plus accessible. Il glisse lentement sur elle, embrassant son ventre, sa poitrine ; leurs lèvres se rencontrent. Il lui murmure qu’André Dussolier a raison. Surprise, elle demande :


  • « Pourquoi ? »
  • « Quand dans Tanguy il dit que les plus beaux ornements d’oreilles d’une femme ce sont ses genoux. »


Elle guide sa queue vers son intimité et soupire d’aise quand elle se sent pénétrée. Une fois bien au chaud, Bernard ne bouge plus. Roxanne s’impatiente de cette inaction, se demandant ce qu’attend Bernard. Lui, qui s’était immobilisé pour voir les réactions de sa dulcinée, n’est pas déçu. Il jubile de la voir essayer de bouger, sa position ne lui permettant que peu de mouvements. Il la sent chaude comme un brandon mais reste immobile, se contentant de l’embrasser, ce qui réduit encore plus sa capacité d’action. Elle se montre de plus en plus impatiente, voudrait prendre l’initiative, mais il ne lui en laisse pas la possibilité. Elle finit par demander :


  • « Baise-moi ! »


Doucement, en multipliant les baisers, il murmure :


  • « Que sommes-nous en train de faire ? »


Roxanne comprend qu’il la provoque. Eh bien, il va voir ! Elle plante ses yeux dans les siens et articule :


  • « Ramone-moi la chatte ! Vas-y fort ! »


Il se met lentement en action et va accélérant.


  • « Oh oui ! Défonce-moi avec ta grosse queue … », soupire Roxanne.


En s’entendant, elle pense à sa mère. Décidément, elle est bien sa digne fille. Il la pilonne maintenant à un rythme soutenu. Elle sent le plaisir monter, et quand celui-ci fuse, elle doit se mordre les lèvres pour étouffer le cri qui venait du plus profond de ses entrailles. Bernard se recule un peu pour lui permettre de détendre ses jambes. Elle en profite pour les nouer autour de sa taille et goûter le plaisir d’un nouveau ramonage en règle.


 

  • « C’est la première fois que je fais l’amour ici dans ma chambre. »
  • « Quelle impression cela te fait-il ? »
  • « Ça me fait tout drôle. C’est un peu une page qui se tourne. C’est comme si je proclamais : « Voyez, je ne suis plus une petite fille. Même les murs peuvent en témoigner ! » »


Elle se tait quelques secondes avant d’ajouter :


  • « Et pour être sûre qu’ils ont bien compris … On ne va pas s’arrêter en si bon chemin. »


Elle dénoue ses jambes et fait s’allonger son futur sur le lit pour venir s’empaler. Elle est presque surprise de la facilité avec laquelle son cul s’ouvre et accueille ce pieu au plus profond d’elle. Elle se met en mouvement. Elle ne sait combien de temps elle monte et descend le long de ce sexe dressé. Elle finit par se laisser aller sur le côté pour s’endormir, la bite encore plantée dans son anus. Une fois sa chérie dans les bras de Morphée, Bernard se lève pour procéder à un brin de toilette. Il nettoie aussi, un peu, l’intimité de Roxanne sans que cela la réveille.

 

Bienvenue dans la famille - Part 4

 

Mar 7 jun 2016 Aucun commentaire