DECADENT LABORATORY

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Jeudi 26 mai

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Lorsque le désir devient incontrôlable, lorsqu’il ne peut plus être contenu et qu’il explose sous une certaine forme de bestialité, certaines appelleraient ça de la violence, moi de l’amour à l’état pur. Quoi de plus excitant que de sentir que l’on rend fou d’envie l’homme de sa vie ? Franchement, rien !

Encore plus quand on ne s’y attend pas du tout. En fin de matinée nous avions fait l’amour longuement, tendrement et avec passion. Les mots doux entrecoupaient nos baisers fougueux alors que de douces caresses accompagnaient la verge de Franck qui allait et venait dans mon ventre en feu.

Bien qu’il nous arrive souvent de remettre le couvert dans la journée ou le plus souvent le soir, je ne m’attendais pas à ce qui allait se passer dans l’après-midi alors que nous rentrions d’un voyage dans l’ouest des Hauts-de-Seine à la recherche de notre future maison. Sur le chemin du retour, nous avions discuté tranquillement du résultat de notre quête sans que la moindre allusion au sexe ne vienne s’insinuer dans notre échange, ce qui est rare.

Du coup, alors que nous venions de poser la voiture dans le parking souterrain en face du loft de Sonia, c’est avec la surprise la plus totale que je me retrouvais collée au mur, la main puissante de Franck serrée autour de ma gorge. Tétanisée, je n’esquissais pas le moindre geste alors que je sentais le rouge me monter aux joues et l’air qui commençait à me manquer. 

  • « Qu’est-ce… Qu’est-ce que tu fais… », arrivais-je péniblement à souffler.
  • « Ferme ta gueule ! J’ai juste envie de te fourrer salope ! », grogna Franck avec un regard dur et glacial. 

De sa main libre mon homme s’attaque à la ceinture de son jean. Je l’entends plus que je ne le vois jusqu’à ce qu’il ne m’oblige à m’agenouiller sur le sol dégueulasse du garage et que je me retrouve avec sa queue à moitié bandée dans la bouche. 

  • « Aller ! Suce, salope ! », hurle-t-il en me saisissant par les cheveux. 

J’obéis sans protestation même si c’est plus lui qui me baise la bouche que moi qui lui taille une pipe. Quelques minutes de ce traitement suffisent à donner à cette queue que j’aime tant une raideur pleine et entière avec laquelle je manque de m’étouffer.

Franck tire alors d’un coup sec sur ma chevelure châtain, m’arrachant au passage un petit cri de surprise teinté de douleur, et m’oblige à me redresser. Il me traîne à l’avant de la voiture qui donne sur l’allée principale, ce qui rend la scène totalement impossible à rater au moindre passage d’une voiture ou d’un piéton.

Après avoir relevé ma jupe maintenant enroulée autour de mes hanches, mon mâle en rut me soulève du sol et me plaque sans ménagement dos contre le capot de la voiture. Les boutons de mon chemisier explosent d’un coup et mes seins sont brutalement extirpés de mon soutien-gorge. Franck s’attarde dessus en les malaxant férocement et termine en tirant violement sur mes pointes dardées. Le cri strident qui vient à ce moment du plus profond de mon être résonne dans tout le parking. 

  • « Gueule autant que tu veux sale pute ! Je sais que t’aime ça et ça m’excite encore plus ! », hurle mon homme alors qu’il me force à écarter les cuisses.   

C’est au tour de ma culotte de faire les frais de sa brutalité pour se retrouver en lambeaux à ses pieds. D’une main experte il guide sa verge vers mon sexe et, une fois son gland posé sur ma vulve, me pénètre jusqu’à la garde. Il a raison, j’adore ça alors qu’il réalise un de mes fantasmes (malsains) ! Difficile de lui faire croire le contraire de toute manière tellement je suis trempée. Il s’est enfoncé en moi comme dans du beurre.

Franck reste fiché un instant au fond de mon ventre le temps de reposer sa main droite sur ma gorge et de serrer fermement. Ceci juste avant d’entamer un ramonage en règle de ma chatte à base de grands coups de bite de plus en plus rapide.

Je suffoque, je manque d’air au point de ne plus pouvoir émettre un son. Pourtant je prends un pied hallucinant ! Moi qui ai tendance à enchaîner les orgasmes une fois le premier passé, là il n’en est pas question. J’en ai un seul et unique mais j’ai l’impression de ne jamais redescendre du nirvana où je suis perchée. Je jouis sans discontinuer ! Je me sens partir très loin ! Soudainement l’air arrive à nouveau à mes poumons. Je retrouve juste assez de conscience pour voir une première giclée de sperme s’écraser sur ma poitrine à moitié nue. Les suivantes atterrissent sur mon ventre puis tâchent ma jupe et ce qu’il reste de mon chemisier. Franck est en train de se vider les couilles sur moi dans un ultime geste d’humiliation qui me rend encore plus folle de lui.

« Traite-moi comme une princesse dans la vie de tous les jours mais baise-moi comme la dernière des putes de temps en temps… ». C’est une phrase que je lui avais soufflée il y a quelques temps alors que nous venions de faire l’amour. Mon Homme avec un grand « H » a prit ma suggestion au pied de la lettre pour mon plus grand bonheur.

Sortir du parking puis traverser la rue complètement débraillée et souillée par son foutre me met dans un état second. Avec son bras aimant autour de mes épaules je sais qu’il ne peut rien m’arriver. Le baiser que nous échangeons en attendant que le feu ne passe au rouge est emplit de tendresse et de volupté. La lisière de mes bas laissée apparente par ma jupe pas tout à fait redescendue attire le regard de quelques passants. Je le sens, je le vois du coin de l’œil. 

  • « Franck… Je t’aime… Je t’aime comme jamais je n’ai aimé quelqu’un. Je ne veux plus jamais te perdre. Je ne m’en remettrais pas. »

Vue la situation cette supplique peut sembler comme un cheveu dans la soupe mais c’était plus fort que moi. Les cicatrices de ces derniers mois ne sont pas totalement refermées et j’ai besoin de me rassurer alors que je sens que je tombe à chaque instant qui passe encore plus amoureuse de mon homme. Franck ne m’en veut absolument pas et il fait tout pour me donner cette sécurité dont j’ai besoin. 

  • « Roxanne… Tu es la femme dont rêve tout homme normalement constitué. Je me suis égaré pour des chimères vieilles d’une décennie qui ont failli me faire perdre la chance de faire ma vie avec toi. Je ne comprendrai certainement jamais pourquoi j’ai été aussi con, mais une chose est sûre : je sais à quel point je l’ai été. Je t’aime bébé. Et n’aie pas peur de me reposer la question que tu m’as posé il y a quelques temps car la réponse sera : oui, je suis fou amoureux de toi ! », me dit Franck d’une voix posée qu’une main tendre caressant ma joue accompagne.

Cette fois ce sont mon cœur et mon âme qui se liquéfient… Je vis enfin mon rêve resté secret durant des années. 

Ecrit par Roxanne

A suivre : Mercredi 2 juin

Sam 28 mai 2016 Aucun commentaire