DECADENT LABORATORY

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Vendredi 20 mai

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La semaine dernière nous avons fait l’acquisition d’un tout nouveau jeu, enfin si l’on peut appeler ça un jeu. En balade dans le marais Franck et moi nous sommes arrêtés dans l’une des boutiques du « Passage du désir ». C’est la version haut de gamme d’un sex-shop, sans les vidéos, les revues etc… Franchement une atmosphère très agréable avec des vendeuses très agréables et très professionnelles. 

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Alors que nous refaisions notre stock d’huiles de massages et lubrifiants en tous genres, voici que notre intérêt se porte vers un coffret noir à l’intitulé aguicheur « 1 an de plaisir version hot ». En gros il s’agit d’un lot de cartes à tirer et à gratter qui renferment chacune un gage coquin. Il y en a 52 en tout, une par semaine, sachant qu’il y en a 26 pour lui et le même nombre pour elle pour une alternance tous les quinze jours.

Une fois de retour à la maison, nous ne résistons pas longtemps à l’envie de tester ce que renferment ces cartes à gratter. Une partie perdue de shifumi plus tard, c’est moi qui m’y colle en tirant la première au sort. Sans anxiété particulière mais avec une excitation non dissimulée, je prends une pièce de un Euro et découvre frénétiquement la surprise qui se cache en-dessous. A la lecture silencieuse du gage un petit sourire se dessine sur mon visage. 

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 « Faites l’amour à votre partenaire en restant uniquement au-dessus et en vous en servant comme jouet sexuel. Soyez dominatrice, tout vous est permis.

 Ah, ah ! Les rôles s’inversent ! L’habituelle soumise lorsque nos envies de BDSM nous prennent devient Maîtresse le temps d’un jeu. J’ai une semaine pour réaliser ce gage, c’est à moi de choisir le moment et il devra s’y plier. Dans mon cerveau libidineux j’imagine déjà plusieurs scénarii afin de surprendre mon homme.

Quelques hésitations plus tard nous voilà vendredi. Franck termine à 23h00, ce qui le fait généralement arriver une demi-heure plus tard, trois quart d’heure au maximum. Il n’aura pas mangé aussi je m’assure qu’une pizza tout juste sortie du four l’attende lorsqu’il franchira la porte. Après un accueil chaleureux (une grosse pelle en somme), je le sers le temps qu’il se mette à l’aise avant de m’éclipser dans la chambre pendant qu’il mange.

Mon homme engloutit sa poulet/barbecue à toute vitesse. Je sais qu’il a terminé car j’entends le bruit du zippo qui claque après qu’il se soit allumé une clope. C’est le signal que j’attendais pour faire mon retour dans le salon. Il a à peine le temps de poser les yeux sur moi que je suis déjà près de lui à lui prendre sa cigarette des mains. Avec mon air le plus provocateur possible je tire une latte et l’écrase dans le cendrier.

  • « Tu fumeras plus tard. Pour le moment tu es à moi, bébé ! »

Sans lui laisser le temps de répondre je fais sauter tous les boutons de sa chemise en l’ouvrant d’un coup sec. Je me saisis des deux pans ainsi dissociés afin d’obliger Franck à me suivre dans la chambre. Marchant à reculons, je vois son regard brûlant me détailler. Un corset seins nus en cuir et des cuissardes mi-cuisses à talons aiguilles en latex pour seuls vêtements, je n’ai aucun mal à deviner son érection naissante qui doit tendre son boxer.

  • « A poil et allonge-toi sur le lit bébé ! », lui lançai-je une fois la porte de la chambre fermée.

Ni une, ni deux, Franck ne se fait pas prier pour obtempérer. Mon impression était la bonne quant à l’effet produit par ma provocation. Il bande comme un âne et sa queue se dresse fièrement vers le plafond une fois étendu sur le lit. Mais son chibre n’est pas mon objectif prioritaire pour le moment, et alors qu’il s’apprête à parler je le fais immédiatement taire en montant sur le lit pour l’enjamber et lui coller ma chatte sur la bouche.

  • « N’oublie pas que t’es mon jouet bébé. Alors lèche-moi ! »

Encore une fois mes ordres sont pris au pied de la lettre et sa divine langue se met en action. Je laisse mon homme œuvrer à sa guise tellement il a l’art de me faire reluire. La pointe de sa langue taquine l’entrée de ma vulve en écartant doucement mes lèvres intime, puis il lui fait suivre le sillon de ma fente jusqu’à s’enrouler autour de mon clitoris dardé d’excitation. Une bonne dizaine de minutes de ce traitement m’amène aux portes de l’orgasme.

Juste avant de jouir une première fois je fais un demi-tour et me retrouve devant la verge de mon homme qui n’a pas ramollie, bien au contraire. Je décolle dans un râle de plaisir intense que j’étouffe en prenant son sexe en bouche. Franck ne me laisse pas redescendre, il continu à me lécher jusqu’à ce que ses doigts ne prennent le relai. Notre 69 devient endiablé, ce sera à qui se montrera le plus bestial. Ma main droite sur ses couilles, je lui taille une pipe des plus voraces.

Il se raidit, soupir de plus en plus fort, je le sens sur le point d’exploser dans ma bouche. Non ! La liqueur de corps d’homme dont je raffole ça sera pour plus tard. Je le laisse au bord de l’éjaculation et me retire.

  • « Tu ne crois pas que j’allais te faire jouir aussi facilement, bébé ? », lui-dis en m’allongeant à ses côtés.
  • « Mais je n’en espérais pas moins, chérie… », me répondit-il avec un sourire carnassier. 

Un joint et une discussion sur le pourquoi du comment de la dérive de la société libérale vers le capitalisme plus tard (non je déconne pour la deuxième…) j’enjambe à nouveau mon homme transformé par la magie d’une carte en jouet sexuel, et après une savante masturbation qui lui redonne toute sa vigueur, m’empale délicatement sur mon braquemart dressé.

Non ce n’est pas de la magie, mais sans bouger le moins du monde je lui arrache des soupirs de contentement qui n’ont rien d’anodin. Enfin quand je dis sans bouger, c’est extérieurement parlant, car à l’intérieur mon vagin se fait malicieux et terriblement pervers. Voir Franck dans cet état me fait sourire car je sais à quel point les contractions de ma chatte que je diffuse à volonté de haut en bas, puis de bas en haut, le rendent fou. C’est comme un étau chaud, humide et moelleux qui se serre puis se desserre sans discontinuer le long de sa verge. 

  • « Tu sais que je peux te faire éjaculer comme ça, bébé ? », lui soufflai-je dans un murmure provocateur.
  • « Oh putain ! Oui je sais Rox ! », grommela-t-il en essayant de se contenir au maximum.
  • « Non… Pas comme ça… »

Je me dégage de sa délicieuse bite autant pour le laisser reprendre son souffle que pour me saisir du tube de lubrifiant qui est habituellement dans le tiroir de la table de nuit. Mon anus ainsi enduit d’une noix de gel je reprends position au-dessus de mon homme avant de diriger sa queue entre mes fesses d’une main experte. Son gland idéalement positionné, je me laisse tout doucement glisser et sentir mon cul se dilater.

Je commence à bouger doucement, puis de plus en plus vite, montant et descendant sur cette bite qui me sodomise. Joignant l’agréable à l’agréable, l’index et le majeur de ma main droite s’enfoncent sans retenue dans mon fourreau trempé. A ce rythme il ne me faut pas longtemps pour toucher à nouveau les étoiles et c’est cette fois une large coulée de cyprine qui dégouline de ma chatte pour s’étaler sur le ventre de mon amant et amour.

  • « Oui ! Ouiiiii !!! Putainnn tu me fais jouir !!! », hurlai-je presque en oubliant que nous ne sommes pas seuls à la maison.

L’orgasme était si violent que je m’écroule toute tremblante sur Franck, expulsant par la même sa queue de mes fesses. A ce moment sa tendresse et ses baisers sont les bienvenus et me permettent de redescendre tout en douceur lovée contre son corps.

Mon mec n’ayant pas éjaculé, si je veux réussir mon gage, je vais être obligée de remettre ça tout à l’heure… Mon dieu que la vie est dure !!! *sourire* 

Ecrit par Roxanne

A suivre : Jeudi 26 mai

Sam 21 mai 2016 Aucun commentaire